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This baby needs his mommy (ft. Apsa) - terminé
Mer 5 Juin 2024 - 11:39
23 juillet 2023
La tête pèse lourdement sur le semblant d’oreiller qui repose sous lui. L’air est moite en ce mois de juillet et Magnus regrette déjà la présence des draps sur ses jambes. À côté du lit, une petite table de chevet rudimentaire avec son téléphone portable, un verre vide et... pas grand-chose d’autre. Magnus s’ennuie. Depuis son arrivée, il oscille entre un état second de fatigue intense et l’envie de se barrer purement et simplement. Ce n’est pas faute d’avoir retrouvé son fan-club préféré, ici, à Sainte-Marie. Ceux qui l’ont installé aux urgences lui ont carrément fait un check tant ils se connaissent tous désormais par coeur. « Bah alors, t’as coupé tes cheveux ? Tu fais toujours du ping-pong ? Au fait, comment elle va ta meuf ? » Les discours habituels. Ce ne sont pourtant pas ses amis mais ils connaissent mieux sa santé que sa propre fratrie. Viennent ensuite les infirmiers, infirmières et autres internes et externes avec quelques nouvelles têtes qui se demandent « C’est qui ce cadavre à demi-conscient que vous transportez ? » Car il est plus pâle que la mort, ne tient pas sur ses jambes et ne reste éveillé que par la volonté du Saint-Esprit. Amen.
Coincé, donc. À fixer le plafond parce que malgré la fatigue intense, le sommeil ne vient pas. La faute à cette foutue perfusion désagréable, il ne l’aime pas. Allez, déjà quinze minutes, plus que... au moins trois heures à tenir. Il soupire déjà. L’attente, c’est le pire. Et selon Belinda, l’infirmière qui l’a pris en charge, la transfusion demandera plus de temps que d’ordinaire. C’est qu’il est arrivé un peu tard, Magnus. Il a pris son temps. S’il était venu deux jours plus tôt dès qu’il avait senti les signes avant-coureurs d’une crise, il n’en serait pas là. Mais le cracmol a choisi d’ignorer l’alerte, comme beaucoup d’autres dans sa vie. Alors il compte les dalles au-dessus de sa tête. Les recompte. Bordel, vingt minutes. Ça n’en finira jamais ! Sa bouche est pâteuse mais le verre vide. Alors, de sa voix fatiguée, il hurle comme il le peut, se moquant bien de déranger les autres patients.
« J’aiiiii soiiiiiiiif ! Siouplaaaaait ! Julieeeeeeeeeeeeeeeet ! »
Le personnel est habitué. Juliet d’autant plus. Son petit doigt lui dit que cette fois, elle ne viendra pas le chouchouter. Les ombres se dessinent le long des rideaux le protégeant des regards extérieurs mais aucune ne fait mine d’ouvrir le sien. Bon, puisque personne n’a l’air de se pointer, il est temps de passer au niveau suivant.
« Je crois que j’ai de la température, j’me sens paaaaas bieeeeeen. »
Peut-être qu’un peu de dramatisme supplémentaire est nécessaire ? Après tout, Belinda est sa préférée, elle ne cherche qu’une bonne excuse pour venir le voir quand il est là. Elle a beau avoir le double de son âge, elle a un bon humour, un accent écossais franchement marqué qu’il ne comprend pas totalement et un regard doux.
« Je me meuuuuuuuurs ! »
Okay, là si personne ne vient, c’est qu’il n’en ont rien à foutre de son état. L’agitation aux urgences n’est pourtant pas ce qu’il a vu de plus vif. Franchement, à ce stade, ils font exprès de le snober.
« Je vais arracher ma perfusion, je préviens ! »
Magnus aimerait bien se lever mais en l’état, c’est impossible. Peut-être que d’ici trente minutes, il tiendra un peu mieux sur ses pieds mais ce sera tout de même un pari risqué. L’arrière de son crâne se repose dramatiquement sur l’oreiller inconfortable et il pour faire passer l’attente, chantonne en fourchelang à voix basse. Allez, plus que deux heures cinquante à tenir. Il en est capable. Et si le vieux monsieur pouvait arrêter de geindre à côté de son lit, il arrivera peut-être à s’endormir...
@Apsara Chankimha
Mention : @Juliet Blackthorn
Juliet Blackthorn est fan
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Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: This baby needs his mommy (ft. Apsa) - terminé
Sam 8 Juin 2024 - 13:24
This baby needs his mommy@Magnus Moen
La tête de la sorcière pencha à droite, à gauche, et roula encore et encore jusqu’à ce qu’un crac sonore ne viennent la satisfaire. Elle ôta le stéthoscope de son cou et le jeta sur le brancard voisin -vide, évidemment. Les urgences ne désemplissaient pas depuis ce matin, elle n’allait pas en plus se rajouter une commotion à la liste interminable de tache qu’on lui avait assigné. Que faisait-elle enfermée là au lieu de lézarder au soleil déjà ? Ah oui. Elle avait eu la bonne idée de se porter volontaire et de demander son ticket d’entrée pour les sept Enfers. Avec le sourire, qui plus est ! Ses doigts pressèrent le moins délicatement du monde les muscles à la base de sa nuque. Chaque journée était excessivement remplie et si on y percevait une routine, chaque patient et motif de visite était différent du suivant. Elle n’avait aucune occasion de se reposer sur ses lauriers et passaient le plus clair de son temps de pause le nez enfoncé dans des recueils de pathomagies ou manuels de traumato. @Juliet Blackthorn , chargée du suivi de son stage en absence de son tuteur officiel, lui avait déjà tiré les oreilles une ou deux fois. Apparemment, la salle de repos servirait à… Se reposer ? Hm. Sans doute. A chaque fois, ça rentrait d’un côté et ressortait de l’autre. C’était qu’elle avait envie de bien faire, la thaïlandaise. Elle était lessivée mais son travail payait. On lui permettait un peu plus de marge de manœuvre chaque jour et la tension des premiers instants avait fini par s’atténuer pour laisser place à des éclats de rire. L’épuisement n’y était surement pas pour rien mais… Elle aimait cet endroit. Vraiment. C’était une première, aussi n’allait-elle pas feignanter et gâcher cette opportunité.
Apsara remarqua du mouvement du coin de l’œil. Elle arqua légèrement le dos en arrière pour savoir ce que les trois brancardiers du service étaient encore entrain de trafiquer. Ça parlait fort. Gras. Rien qui ne puisse lui donner envie de les rejoindre. Elle crût même entendre le nom Moen et, aussitôt, ses yeux se révulsèrent. Merci mais non merci. Elle passait le plus clair de son temps à éviter @Marvin Moen , ce n’était pas pour le croiser ici. Elle avait mille choses plus importantes à faire. Elle fit glisser l’élastique noir de ses longs cheveux sombres et le coinça entre ses dents, juste le temps de remettre de l’ordre dans sa chevelure. La queue de cheval fut sévèrement resserrée et toutes bosses méticuleusement lissées. Aplaties. Réduites à néant. Comme son espoir de partir à l’heure. Au moins, pas de crayon baveux à essuyer au contour des yeux. Elle n'avait pas le temps de jouer à ça puisque contrainte de se lever aux aurores. Elle n'était pas à l'aise avec ce genre d'outil, dans tous les cas. Elle remercia l'une des infirmières et s’empressa de feuilleter les trois nouveaux dossiers qu’elle venait de lui confier. La Blackthorn les avaient filtrés en amont pour elle afin d’éviter qu’elle ne se retrouve en grande difficulté, puisqu’en fin de seconde année. Heureusement qu’elle avait pu faire ses preuves depuis le début du mois. Grâce à ça, elle avait de plus en plus de cas intéressant. Comme celui-ci tiens. Avec un grand sourire, la sorcière se mit à bondir jusqu’au box numéro 3 où se trouvait un sorcier aux deux jambes totalement désartibulées. Génial !
Elle ressortit une bonne vingtaine de minutes plus tard de là, un sourire de satisfaction scotché au visage. Elle avait réduit encore réussi à réduire son temps de soin et avait même eu le temps de faire un petit laïus de prévention. Ça l’avait remonté à bloc et… Des cris. Lancinants. Irritants. Perturbants. Pourquoi est-ce que personne ne bougeait le petit doigt ? Les pauses étaient toutes terminées pour l’heure, le rythme s’était un peu apaisé et il y avait bien plus d’une personne de disponible pour répondre au patient. Jeune, à l’entendre s’égosiller de cette façon. Elle s’approcha d’une infirmière qui se contenta d’hausser les épaules et de dire que c’était à la douce Belinda de s’en charger. Pour le bien de tous. Oui. Ok. Là, elle n’était pas là mais lui si, et il commençait à mettre un bordel monstre. Elle soupira longuement, avisa les plaquettes de soin qui volaient à sa suite puis les envoya se ranger plus loin. Un patient en attente de résultat d’un côté. Un autre stabilisé, attendant sa place pour une imagerie. Un autre contentionné en attendant le psychomage. Ok. Elle pouvait bien s’y rendre en attendant que Bébé ne soit libéré.
« Plutôt bruyant pour quelqu’un qui se meurt, monsieur… ? »
La sorcière avait refermé la porte derrière elle, sans tenir compte des gloussements qui accompagnèrent ses pas. Qu’est-ce qu’elles manigançaient celles-là encore ? Franchement… Elle avança jusqu’au bout du lit et feuilleta les différents relevés. Les prunelles sombres bondissaient de ligne en ligne rapidement. Elle ne s’était pas trompée. Ils avaient le même âge et… Merde. C’était lui, le Moen dont il était question ? Elle le dévisagea une seconde, avant de se rapprocher pour vérifier la perméabilité de la transfusion. Ça ne pouvait être qu’une coïncidence. Elle l’aurait su si Marvin avait un frère, pas vrai ? Ils avaient grandi ensemble et… Merde ! Elle était même allée quelque fois chez lui. Stop. Ce n’était pas le moment. Elle cessa de mordiller sa lèvre et attrapa sa baguette. Elle tapota le corps du patient aux portes de la mort et fit apparaitre les constantes. Pas de fièvre. Constantes correctes. La transfusion faisait son effet. Il était juste… Chiant ? Arf. Ce serait pas le premier de la journée. Un parmi tant d’autres.
« Mademoiselle Chankimha. Stagiaire. Avez-vous besoin de quelque chose avant que je ne retourne prendre vos voisins de box en charge ? » Ceux qui essaient de se reposer, par ailleurs. Quand est-ce qu'elle revenait déjà Bélinda ?
Apsara remarqua du mouvement du coin de l’œil. Elle arqua légèrement le dos en arrière pour savoir ce que les trois brancardiers du service étaient encore entrain de trafiquer. Ça parlait fort. Gras. Rien qui ne puisse lui donner envie de les rejoindre. Elle crût même entendre le nom Moen et, aussitôt, ses yeux se révulsèrent. Merci mais non merci. Elle passait le plus clair de son temps à éviter @Marvin Moen , ce n’était pas pour le croiser ici. Elle avait mille choses plus importantes à faire. Elle fit glisser l’élastique noir de ses longs cheveux sombres et le coinça entre ses dents, juste le temps de remettre de l’ordre dans sa chevelure. La queue de cheval fut sévèrement resserrée et toutes bosses méticuleusement lissées. Aplaties. Réduites à néant. Comme son espoir de partir à l’heure. Au moins, pas de crayon baveux à essuyer au contour des yeux. Elle n'avait pas le temps de jouer à ça puisque contrainte de se lever aux aurores. Elle n'était pas à l'aise avec ce genre d'outil, dans tous les cas. Elle remercia l'une des infirmières et s’empressa de feuilleter les trois nouveaux dossiers qu’elle venait de lui confier. La Blackthorn les avaient filtrés en amont pour elle afin d’éviter qu’elle ne se retrouve en grande difficulté, puisqu’en fin de seconde année. Heureusement qu’elle avait pu faire ses preuves depuis le début du mois. Grâce à ça, elle avait de plus en plus de cas intéressant. Comme celui-ci tiens. Avec un grand sourire, la sorcière se mit à bondir jusqu’au box numéro 3 où se trouvait un sorcier aux deux jambes totalement désartibulées. Génial !
Elle ressortit une bonne vingtaine de minutes plus tard de là, un sourire de satisfaction scotché au visage. Elle avait réduit encore réussi à réduire son temps de soin et avait même eu le temps de faire un petit laïus de prévention. Ça l’avait remonté à bloc et… Des cris. Lancinants. Irritants. Perturbants. Pourquoi est-ce que personne ne bougeait le petit doigt ? Les pauses étaient toutes terminées pour l’heure, le rythme s’était un peu apaisé et il y avait bien plus d’une personne de disponible pour répondre au patient. Jeune, à l’entendre s’égosiller de cette façon. Elle s’approcha d’une infirmière qui se contenta d’hausser les épaules et de dire que c’était à la douce Belinda de s’en charger. Pour le bien de tous. Oui. Ok. Là, elle n’était pas là mais lui si, et il commençait à mettre un bordel monstre. Elle soupira longuement, avisa les plaquettes de soin qui volaient à sa suite puis les envoya se ranger plus loin. Un patient en attente de résultat d’un côté. Un autre stabilisé, attendant sa place pour une imagerie. Un autre contentionné en attendant le psychomage. Ok. Elle pouvait bien s’y rendre en attendant que Bébé ne soit libéré.
« Plutôt bruyant pour quelqu’un qui se meurt, monsieur… ? »
La sorcière avait refermé la porte derrière elle, sans tenir compte des gloussements qui accompagnèrent ses pas. Qu’est-ce qu’elles manigançaient celles-là encore ? Franchement… Elle avança jusqu’au bout du lit et feuilleta les différents relevés. Les prunelles sombres bondissaient de ligne en ligne rapidement. Elle ne s’était pas trompée. Ils avaient le même âge et… Merde. C’était lui, le Moen dont il était question ? Elle le dévisagea une seconde, avant de se rapprocher pour vérifier la perméabilité de la transfusion. Ça ne pouvait être qu’une coïncidence. Elle l’aurait su si Marvin avait un frère, pas vrai ? Ils avaient grandi ensemble et… Merde ! Elle était même allée quelque fois chez lui. Stop. Ce n’était pas le moment. Elle cessa de mordiller sa lèvre et attrapa sa baguette. Elle tapota le corps du patient aux portes de la mort et fit apparaitre les constantes. Pas de fièvre. Constantes correctes. La transfusion faisait son effet. Il était juste… Chiant ? Arf. Ce serait pas le premier de la journée. Un parmi tant d’autres.
« Mademoiselle Chankimha. Stagiaire. Avez-vous besoin de quelque chose avant que je ne retourne prendre vos voisins de box en charge ? » Ceux qui essaient de se reposer, par ailleurs. Quand est-ce qu'elle revenait déjà Bélinda ?
©eck
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» multinick : maximus / arty / joe / keir
» âge : vingt-et-un ans
» situation : célibataire
» nature du sang : cracmol, originellement sang-pur
» particularité : fourchelang
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» profession : chanteur-guitariste et barman au styx
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Re: This baby needs his mommy (ft. Apsa) - terminé
Mar 11 Juin 2024 - 22:29
Ce n’est pas Belinda qui apparaît devant lui, mais la satisfaction est toute comme. On vient enfin s’occuper de lui, ce n’est pas trop tôt ! C’est bien la première fois qu’on lui sort du “monsieur” et il grimace légèrement.
« Cullen. Edward Cullen. »
Il affiche un sourire débile, bien content de sa trouvaille. Bien sûr, elle feuillette les notes accrochés à son lit de fortune qui résument très bien son identité. Magnus croit même percevoir une variation intrigante dans ses expressions sans en deviner la source. La façon dont elle le dévisage l’interpelle. Il plisse les yeux, comme pour la sonder à son tour. L’effort est pourtant trop difficile et il perd sa concentration. Magnus souffle, soupire. Il en a visiblement marre d’être là et veut le faire savoir. De plus, il a toujours la gorge très sèche et un verre désespérément vide à côté de lui. Cela le distrait tant qu’il n’entend que la moitié de son nom de famille, ce qui ne change pas grand-chose à la façon dont il comptait s’adresser à elle. Comme avec tout le personnel de cet hôpital.
« Ils sont si désespérés qu’ils m’envoient les stagiaires maintenant ? »
Les lèvres se retroussent pour dévoiler les canines, un ricanement fait vibrer sa gorge. Il sait qu’il n’a pas tort et c’est ça le pire. Magnus, pourtant, a besoin de cette attention. Le temps est trop long dans ce lieu marqué par la mort et les souffrances. Il ne veut pas y penser. Les minutes s’égrainent trop lentement, chaque seconde est un calvaire et il a mal. Pas physiquement. Les constantes sont bonnes. Lui, en revanche, a l’impression de mourir de l’intérieur.
« Un verre d’eau, Mademoiselle Kim. Et un baiser. »
Lourdingue. Purement et simplement lourdingue. Pourtant, il accompagne cette demande d’un large sourire dévoilant toutes ses dents, l’air faussement innocent. Ceux qui le connaissent le savent, il ne ferait pas de mal à une mouche et ses intentions envers les femmes dépassent rarement le stade de l’emmerdement. Mais elle ne le sait pas et va vivre sa propre expérience du phénomène Magnus Moen.
« Sur la joue, pas sur la bouche » s’empresse-t-il d’ajouter. « Vous ne prendrez pas mon innocence si facilement ! Je vous vois venir avec vos p’tits yeux doux. » Et voilà déjà qu’il change de sujet en pointant son visage de son index, levant difficilement un bras fatigué. « Personne vous a dit que vous aviez une crotte qui pendait là ? Pas cool. »
Bien sûr, il n’y a rien. C’est juste drôle de voir leurs réactions. Gêne, la plupart du temps. Colère, rapidement. Rare sont ceux qui rient.
@Apsara Chankimha
« Cullen. Edward Cullen. »
Il affiche un sourire débile, bien content de sa trouvaille. Bien sûr, elle feuillette les notes accrochés à son lit de fortune qui résument très bien son identité. Magnus croit même percevoir une variation intrigante dans ses expressions sans en deviner la source. La façon dont elle le dévisage l’interpelle. Il plisse les yeux, comme pour la sonder à son tour. L’effort est pourtant trop difficile et il perd sa concentration. Magnus souffle, soupire. Il en a visiblement marre d’être là et veut le faire savoir. De plus, il a toujours la gorge très sèche et un verre désespérément vide à côté de lui. Cela le distrait tant qu’il n’entend que la moitié de son nom de famille, ce qui ne change pas grand-chose à la façon dont il comptait s’adresser à elle. Comme avec tout le personnel de cet hôpital.
« Ils sont si désespérés qu’ils m’envoient les stagiaires maintenant ? »
Les lèvres se retroussent pour dévoiler les canines, un ricanement fait vibrer sa gorge. Il sait qu’il n’a pas tort et c’est ça le pire. Magnus, pourtant, a besoin de cette attention. Le temps est trop long dans ce lieu marqué par la mort et les souffrances. Il ne veut pas y penser. Les minutes s’égrainent trop lentement, chaque seconde est un calvaire et il a mal. Pas physiquement. Les constantes sont bonnes. Lui, en revanche, a l’impression de mourir de l’intérieur.
« Un verre d’eau, Mademoiselle Kim. Et un baiser. »
Lourdingue. Purement et simplement lourdingue. Pourtant, il accompagne cette demande d’un large sourire dévoilant toutes ses dents, l’air faussement innocent. Ceux qui le connaissent le savent, il ne ferait pas de mal à une mouche et ses intentions envers les femmes dépassent rarement le stade de l’emmerdement. Mais elle ne le sait pas et va vivre sa propre expérience du phénomène Magnus Moen.
« Sur la joue, pas sur la bouche » s’empresse-t-il d’ajouter. « Vous ne prendrez pas mon innocence si facilement ! Je vous vois venir avec vos p’tits yeux doux. » Et voilà déjà qu’il change de sujet en pointant son visage de son index, levant difficilement un bras fatigué. « Personne vous a dit que vous aviez une crotte qui pendait là ? Pas cool. »
Bien sûr, il n’y a rien. C’est juste drôle de voir leurs réactions. Gêne, la plupart du temps. Colère, rapidement. Rare sont ceux qui rient.
@Apsara Chankimha
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Re: This baby needs his mommy (ft. Apsa) - terminé
Mer 19 Juin 2024 - 18:19
This baby needs his mommy@Magnus Moen
Le sourcil de la sorcière remonta si haut qu’il disparut sous sa frange. Qu’est-ce qu’il avait à la regarder avec cet air ahuri ? L’œil scruta la transfusion, compta les secondes entre deux gouttes… Okey, la réaction n’était pas produite par un débit excessif. La sienne -placide- laissait entendre sans grande difficulté que la mention du vampire le plus pailleté de l’histoire ne lui disait absolument rien. Apsara finit par tiquer et se surprit à lire la ligne concernant l’identité du patient par deux fois. Moen. Forcément, ses yeux noirs firent des allés retours entre le visage et le bout de papier. La ressemblance qu’elle retrouvait entre lui et @Marvin Moen était-elle induite par le nom ou alors… Non. Elle l’aurait su s’il avait eu un frère. Pas vrai ? Ce n’était plus le cas à l’heure actuelle mais à l’époque, ils étaient unis comme les trois mousquetaires, lui, @Nathan Tremblay et elle. Elle avait passé des journées entières si ce n’est plus dans la demeure des Moen. La présence d’un cadet lui aurait crevé les yeux non ? Ils avaient le même âge, en plus.
« A qui la faute ? » Oups. C’était parti tout seul. Pour sa défense, elle était épuisée et ne rêvait que de s’allonger jusqu’à ce que mort s’en suive. Même la chaise d’appoint à côté semblait particulièrement confortable… Et il lui manquait un pied ! La brune se mordit l’intérieur de la joue, la pointe de culpabilité s’enfonçant dans son cœur... Attendri ? Hm. Un petit peu. La faute au ricanement. Peut-être un peu au sourire colgate aussi. « Ils auraient pu se contenter d’insonoriser la porte. » Et elle était presque certaine que certaines infirmières étaient prêtes à le faire, puisqu’elle les avait croisés baguette en main. « Est-ce que je peux t-vous aider ? ». Elle se recula d’un pas la thaïlandaise, comme si ça pouvait l’aider à conserver la distance nécessaire avec ce drôle de patient. Le tutoiement avait failli bondir de ses lèvres mais elle s’était rattrapée aux branches. Elle mettra ça sur le dos de sa psyché engourdie, de leur âge similaire, du nom qui titillait sa curiosité. Elle avait ce drôle de sentiment qui lui laissait croire qu’elle l’avait déjà vu quelque part, tout en sachant que ça ne pouvait être le cas.
Un crève ! manqua de peu de lui être craché au visage en l’entendant quémander un baiser. Et puis quoi encore ? Cent mornilles et une dragée surprise ? Ew. Son nez se retroussa et elle recula d’un pas -encore. Elle doutait qu’il puisse tenter quoique ce soit cela dit, il avait le teint encore plus pâle que le mur contre lequel elle avait fini par s’adosser. Elle ne savait sur quel pied danser avec lui et hésitait purement et simplement entre le laisser mourir de soif jusqu’à ce que sa voix se fane, ou faire comme si de rien était et lui faire boire la tasse. Non. Bienveillance, rappelles-toi. Pourquoi est-ce qu’elle réagissait comme ça avec lui ? Pourquoi est-ce qu’elle réagissait tout court d’ailleurs ? Et pourquoi diable avait-elle envie de sourire à ces âneries ? Bon sang. Elle roula des yeux pour la forme et contint avec peine son rictus. Les commissures se relevèrent malgré tout quelque peu.
« Quitte à demander l’impensable, vous devriez le faire correctement. C’est Chankimha. » Crétin. « C’est marqué sur la blouse, dans le doute. » Elle donna un coup de hanche pour se décoller de son appui et se dirigea vers la porte. Une fois sa tête passée, elle crut voir un échange d’argent entre deux collègues. Rien de bien étonnant, sauf quand ils la regardaient elle avant de lui tourner subitement le dos. Bizarre. Bizarre. Un coup de baguette et un accio lancé, et deux bouteilles d’eau fraiche traversèrent le couloir jusqu’à sa main. Peut-être bien qu’elle cognât au passage l’un des deux débiles mais… Déso, pas déso. Elle referma la porte sous leurs étonnés, et retourna auprès du patient. « Personne pour venir vous bâillonnez pendant votre passage ici ? » Elle hésita, prit quand même le temps d’ouvrir la bouteille et lui tendit le verre. Elle s’affala sur la chaise à côté et jura en se sentant basculer. Elle s’appuya du coude sur l’adaptable pour garder un équilibre précaire et porta sa propre bouteille à sa bouche. « Parait que j’ai une crotte qui pendouille. Je vais rester là jusqu’à ce qu’elle tombe ou que je vous la souffle dessus, pour la peine. » Ca lui ferait un semblant de pause et…Hm… Peut-être qu’il l’avait touché. A sa façon. Chiante au possible mais… Ouai. Y’avait un truc.
« A qui la faute ? » Oups. C’était parti tout seul. Pour sa défense, elle était épuisée et ne rêvait que de s’allonger jusqu’à ce que mort s’en suive. Même la chaise d’appoint à côté semblait particulièrement confortable… Et il lui manquait un pied ! La brune se mordit l’intérieur de la joue, la pointe de culpabilité s’enfonçant dans son cœur... Attendri ? Hm. Un petit peu. La faute au ricanement. Peut-être un peu au sourire colgate aussi. « Ils auraient pu se contenter d’insonoriser la porte. » Et elle était presque certaine que certaines infirmières étaient prêtes à le faire, puisqu’elle les avait croisés baguette en main. « Est-ce que je peux t-vous aider ? ». Elle se recula d’un pas la thaïlandaise, comme si ça pouvait l’aider à conserver la distance nécessaire avec ce drôle de patient. Le tutoiement avait failli bondir de ses lèvres mais elle s’était rattrapée aux branches. Elle mettra ça sur le dos de sa psyché engourdie, de leur âge similaire, du nom qui titillait sa curiosité. Elle avait ce drôle de sentiment qui lui laissait croire qu’elle l’avait déjà vu quelque part, tout en sachant que ça ne pouvait être le cas.
Un crève ! manqua de peu de lui être craché au visage en l’entendant quémander un baiser. Et puis quoi encore ? Cent mornilles et une dragée surprise ? Ew. Son nez se retroussa et elle recula d’un pas -encore. Elle doutait qu’il puisse tenter quoique ce soit cela dit, il avait le teint encore plus pâle que le mur contre lequel elle avait fini par s’adosser. Elle ne savait sur quel pied danser avec lui et hésitait purement et simplement entre le laisser mourir de soif jusqu’à ce que sa voix se fane, ou faire comme si de rien était et lui faire boire la tasse. Non. Bienveillance, rappelles-toi. Pourquoi est-ce qu’elle réagissait comme ça avec lui ? Pourquoi est-ce qu’elle réagissait tout court d’ailleurs ? Et pourquoi diable avait-elle envie de sourire à ces âneries ? Bon sang. Elle roula des yeux pour la forme et contint avec peine son rictus. Les commissures se relevèrent malgré tout quelque peu.
« Quitte à demander l’impensable, vous devriez le faire correctement. C’est Chankimha. » Crétin. « C’est marqué sur la blouse, dans le doute. » Elle donna un coup de hanche pour se décoller de son appui et se dirigea vers la porte. Une fois sa tête passée, elle crut voir un échange d’argent entre deux collègues. Rien de bien étonnant, sauf quand ils la regardaient elle avant de lui tourner subitement le dos. Bizarre. Bizarre. Un coup de baguette et un accio lancé, et deux bouteilles d’eau fraiche traversèrent le couloir jusqu’à sa main. Peut-être bien qu’elle cognât au passage l’un des deux débiles mais… Déso, pas déso. Elle referma la porte sous leurs étonnés, et retourna auprès du patient. « Personne pour venir vous bâillonnez pendant votre passage ici ? » Elle hésita, prit quand même le temps d’ouvrir la bouteille et lui tendit le verre. Elle s’affala sur la chaise à côté et jura en se sentant basculer. Elle s’appuya du coude sur l’adaptable pour garder un équilibre précaire et porta sa propre bouteille à sa bouche. « Parait que j’ai une crotte qui pendouille. Je vais rester là jusqu’à ce qu’elle tombe ou que je vous la souffle dessus, pour la peine. » Ca lui ferait un semblant de pause et…Hm… Peut-être qu’il l’avait touché. A sa façon. Chiante au possible mais… Ouai. Y’avait un truc.
©eck
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Re: This baby needs his mommy (ft. Apsa) - terminé
Ven 21 Juin 2024 - 14:33
C’est marrant de les voir s’énerver, au début. Passer de la fatigue à l’incompréhension et, de temps en temps, une fureur pure. Jusqu’à ce qu’ils finissent par ne plus être atteint. C’est qu’il passe trop souvent, l’enfant maudit. Il faut noter que jusqu’à présent, chacune de ses tentatives s’est soldée par un échec pur et dur. Pas de baiser. De quoi ont-ils peur, qu’il les contamine ? Elle, il l’observe avec attention. Les émotions passent sur son visage avec bien peu de discrétion, jusqu’à ce qu’il finisse par se poser sur une seule d’entre elles. Serment d’Hippopotame, tout ça… Forcément, elle se doit d’être gentille et prévenante à son égard ! Il comptait bien dessus. Magnus fronce les sourcils, fait mine de réfléchir puis secoue la tête.
« Ouai nan, j’prononcerai pas ça. Chachacha c’est mieux. De toute façon, j’sais pas lire. »
Et voilà qu’il lui fait son plus grand sourire, d’un bout à l’autre de ses oreilles. Comme s’il cherchait à l’amadouer. Regardez comment je suis gentil et innocent ! essaye-t-il de dire mais à part Belinda, personne n’est trompé. Chankimha note-t-il mentalement, puisque ce nom ne lui est pas totalement inconnu. Pas chez les Moen. Ce ne sera pas la première famille de haute société à passer dans sa demeure sans le voir, lui, l’être chétif planqué dans un coin sombre de la pièce par honte.
« Meh, paraît que les plaintes pour tentative de meurtre ça fait pas bonne image à l’hôpital. Alors depuis, les gens évitent. »
Il pouffe, le cracmol, en la voyant manquer de se casser la gueule et un peu d’eau dans son verre coule sur son menton. Il le frotte du revers de sa main et ne cache pas la moquerie qui luit dans son regard. Magnus est d’autant plus intéressé lorsqu’elle se sert de sa provocation pour lui renvoyer un coup en pleine figure. Façon de parler. Enfin quelqu’un avec un peu de répartie, pas trop tôt ! Il commençait vraiment à se faire chier sur son lit, à compter les carreaux au-dessus de sa tête.
« Mettez-vous confortable parce que vous allez rester longtemps, elle est aussi bien accrochée que Rose à sa porte. »
C’est qu’il aime bien glisser de temps à autres des références moldues ça et là, et voir la réaction des sorciers. Une bonne partie ne les saisissent pas, et d’autres sont plus… évolués. Ou juste moins débiles. Poser le verre trop plein sur la table à côté de lui demande un effort considérable et Magnus cache tant bien que mal la peine qui électrifie son corps. Son bras semble peser une centaine de kilos, il n’envisage même pas de se mettre sur ses jambes à ce stade.
« Vous en profiteriez pas pour me faire ma toilette ? Je vous autorise à profiter de mon corps de rêve. »
@Apsara Chankimha
« Ouai nan, j’prononcerai pas ça. Chachacha c’est mieux. De toute façon, j’sais pas lire. »
Et voilà qu’il lui fait son plus grand sourire, d’un bout à l’autre de ses oreilles. Comme s’il cherchait à l’amadouer. Regardez comment je suis gentil et innocent ! essaye-t-il de dire mais à part Belinda, personne n’est trompé. Chankimha note-t-il mentalement, puisque ce nom ne lui est pas totalement inconnu. Pas chez les Moen. Ce ne sera pas la première famille de haute société à passer dans sa demeure sans le voir, lui, l’être chétif planqué dans un coin sombre de la pièce par honte.
« Meh, paraît que les plaintes pour tentative de meurtre ça fait pas bonne image à l’hôpital. Alors depuis, les gens évitent. »
Il pouffe, le cracmol, en la voyant manquer de se casser la gueule et un peu d’eau dans son verre coule sur son menton. Il le frotte du revers de sa main et ne cache pas la moquerie qui luit dans son regard. Magnus est d’autant plus intéressé lorsqu’elle se sert de sa provocation pour lui renvoyer un coup en pleine figure. Façon de parler. Enfin quelqu’un avec un peu de répartie, pas trop tôt ! Il commençait vraiment à se faire chier sur son lit, à compter les carreaux au-dessus de sa tête.
« Mettez-vous confortable parce que vous allez rester longtemps, elle est aussi bien accrochée que Rose à sa porte. »
C’est qu’il aime bien glisser de temps à autres des références moldues ça et là, et voir la réaction des sorciers. Une bonne partie ne les saisissent pas, et d’autres sont plus… évolués. Ou juste moins débiles. Poser le verre trop plein sur la table à côté de lui demande un effort considérable et Magnus cache tant bien que mal la peine qui électrifie son corps. Son bras semble peser une centaine de kilos, il n’envisage même pas de se mettre sur ses jambes à ce stade.
« Vous en profiteriez pas pour me faire ma toilette ? Je vous autorise à profiter de mon corps de rêve. »
@Apsara Chankimha
- Apsara ChankimhaDancing Queen ⭐️
- » parchemins postés : 900
» miroir du riséd : Yu Ji-min
» crédits : bidi (ava) & kaola (signa)
» multinick : Lewis le Grumpy Cat & Cam l'Arc-en-ciel & Ae la Princesse
» âge : 20 (26/11/2003)
» situation : Célibataire
» nature du sang : sang-mêlé
» année d'études : 4ème année
» options obligatoires & facultatives :
ㅡ options obligatoires :▣ médicomagie appliquée, potions, sortilègesㅡ options facultatives :▣ arts scéniques
» profession : Sirène au Styx (Parthénope) / interne aux urgences (Sainte-Marie)
» gallions sous la cape : 592
Inventaire Sorcier
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Re: This baby needs his mommy (ft. Apsa) - terminé
Mer 26 Juin 2024 - 14:52
This baby needs his mommy@Magnus Moen
Et avec ma main dans ta tronche, ça t’aiderait à l’articuler ? Sa poitrine s’élargit autant que faire se peut et elle se gorgea de l’air vicié de l’hôpital. Habituée à y roder depuis le début de son stage, elle en oubliait l’odeur rampante des onguents, potions finement dérivées de poison et de la maladie. De la mort, aussi. Si tout le monde pouvait se venter de sortir des urgences, certains ne le faisaient que les pieds devant. Pas lui, à l’évidence. Il cumulait les passages depuis des années, d’après ce qu’elle avait pu apprendre de son dossier. Ça aurait pu la toucher et éveiller en elle un profond sentiment de compassion. Il était apparu, fugace, avant d’être chassé par un soufflement exaspéré. Petit merdeux.
« Ça se voit »
Ne pas sourire. Ne pas sourire. Ne pas… Et merde ! Ses yeux roulèrent fort dans ses orbites tandis qu’elle quittait le mur et lui tournait le dos. Mieux valait puisqu’elle était bien incapable de lui montrer un visage austère. Ce crétin avait la connerie contagieuse. Ça le rendait attachant, là où le comportement d’autres patients lui hérissait purement et simplement le poil. Elle repensa à ce cinquantenaire qui avait tenté de lui coller la main aux fesses. @Elio Cooper avait réagi avant qu’elle n’ait eu le temps de songer à lui casser, lui évitant par la même occasion de gâcher son stage. Depuis, elle avait appris à reconnaitre les prémices des débordants. La majorité en tout cas. Cette tronche de cake était agaçante, certes, mais pas bien méchante. Il devait surtout s’emmerder comme un rat mort. Aussi, dans sa grande bonté, lui ramena-t-elle de quoi étancher sa soif. Que quelqu’un note cette bonne action avant qu’elle ne la regrette !
« Qui parle de tentative de meurtre ? Un accident est si vite arrivé… »
Comme le fait de finir le cul au sol, par exemple. La deuxième année se rattrapa in extrémis et étouffa un juron entre ses dents. Forcément, l’autre andouille n’en avait pas raté une miette. L’un des coins de sa bouche se redressa légèrement en l’entendant pouffer, mais elle préféra faire comme si de rien était.
« J’ai aucune idée de ce dont tu parles, Moen. »
Elle pouvait bien le tutoyer puisqu’elle était officiellement en pause à partir de… Là ! L’œil sauta de la pendule au cadavre étendu sous ses yeux. Il était livide malgré la perfusion. Sans doute lui faudrait-il un culot supplémentaire. Quoiqu’il n’en manquât pas, le con. Blague à part, elle fit rouler ses prunelles pour la forme et mis quelque goutte d’eau dans sa main, avant de les lui jeter au visage.
« Et risquer de tomber amoureuse ? Très peu pour moi. Je peux toujours te mettre un peu d’eau de Cologne pour cacher l’odeur. Bon, c’est celle qu’on propose aux petites vieilles mais je suis certaine que ça ne sera pas pire que maintenant. »
Elle se mit à jouer avec sa bouteille, histoire d’oublier l’immobilisme qui la contraignait. Sa canine se planta dans sa lèvre et elle hésita quelques secondes avant de lui poser la question qui la taraudait.
« T’as toujours droit au même cinéma quand tu viens ? »
« Ça se voit »
Ne pas sourire. Ne pas sourire. Ne pas… Et merde ! Ses yeux roulèrent fort dans ses orbites tandis qu’elle quittait le mur et lui tournait le dos. Mieux valait puisqu’elle était bien incapable de lui montrer un visage austère. Ce crétin avait la connerie contagieuse. Ça le rendait attachant, là où le comportement d’autres patients lui hérissait purement et simplement le poil. Elle repensa à ce cinquantenaire qui avait tenté de lui coller la main aux fesses. @Elio Cooper avait réagi avant qu’elle n’ait eu le temps de songer à lui casser, lui évitant par la même occasion de gâcher son stage. Depuis, elle avait appris à reconnaitre les prémices des débordants. La majorité en tout cas. Cette tronche de cake était agaçante, certes, mais pas bien méchante. Il devait surtout s’emmerder comme un rat mort. Aussi, dans sa grande bonté, lui ramena-t-elle de quoi étancher sa soif. Que quelqu’un note cette bonne action avant qu’elle ne la regrette !
« Qui parle de tentative de meurtre ? Un accident est si vite arrivé… »
Comme le fait de finir le cul au sol, par exemple. La deuxième année se rattrapa in extrémis et étouffa un juron entre ses dents. Forcément, l’autre andouille n’en avait pas raté une miette. L’un des coins de sa bouche se redressa légèrement en l’entendant pouffer, mais elle préféra faire comme si de rien était.
« J’ai aucune idée de ce dont tu parles, Moen. »
Elle pouvait bien le tutoyer puisqu’elle était officiellement en pause à partir de… Là ! L’œil sauta de la pendule au cadavre étendu sous ses yeux. Il était livide malgré la perfusion. Sans doute lui faudrait-il un culot supplémentaire. Quoiqu’il n’en manquât pas, le con. Blague à part, elle fit rouler ses prunelles pour la forme et mis quelque goutte d’eau dans sa main, avant de les lui jeter au visage.
« Et risquer de tomber amoureuse ? Très peu pour moi. Je peux toujours te mettre un peu d’eau de Cologne pour cacher l’odeur. Bon, c’est celle qu’on propose aux petites vieilles mais je suis certaine que ça ne sera pas pire que maintenant. »
Elle se mit à jouer avec sa bouteille, histoire d’oublier l’immobilisme qui la contraignait. Sa canine se planta dans sa lèvre et elle hésita quelques secondes avant de lui poser la question qui la taraudait.
« T’as toujours droit au même cinéma quand tu viens ? »
©eck
She is both, hellfire and holy water
and the flavor you taste
depends on how you treat her.
- Magnus MoenOldie ㄨ experimented wizard
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» particularité : fourchelang
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Re: This baby needs his mommy (ft. Apsa) - terminé
Dim 30 Juin 2024 - 10:25
Elle mord à l’hameçon. C’est tout ce qu’il lui faut. Tous ses gestes sont un signe de victoire pour Magnus, de la volonté de s’asseoir sur une chaise inconfortable jusqu’à sa façon de répliquer, choisissant de jouer à son petit jeu débile. Elle pourrait tourner les talons mais n’en fait rien. Il doute que ce ne soit qu’une question de compassion, c’est rarement ce qu’il cherche à provoquer chez ses semblables.
« Ah ouai, carrément, on s’tutoie du coup, Chachacha ! »
Le cracmol feule comme un chat sauvage en recevant les gouttelettes sur sa peau, mais n’ignore pas le bien que ça lui fait. Si c’est ce qu’elle appelle une “toilette”, ils vont devoir réviser leur copie ! Et en lançant cette petite vanne, il est aussitôt impatient de connaître sa répartie. Jusqu’à présent, elle ne l’a pas déçu.
« Vas-y mollo quand même, je ne voudrais pas me faire sodomiser par les papis du coin dans mon sommeil… »
Sans filtre ? Pas qu’un peu. Encore une fois, il la regarde intensément pour analyser sa réaction. Un peu comme un enfant, il teste les limites d’Apsara. Quand dira-t-elle stop à ses conneries ? Quand partira-t-elle comme une furie, choquée par ses mots ou son attitude ? Pour l’instant, elle tient bien la distance, il doit bien l’admettre.
De façon bien surprenante, elle embraye sur un sujet trop sérieux au goût de Magnus. Il ne fait pas dans le sérieux, le cracmol. C’est déprimant. Puis, il n’a jamais très bien compris en quoi parler de ses problèmes allait les rendre plus faciles à vivre. Cela ne rendra pas ses visites moins fréquentes, en tout cas. Elle est mignonne, la petite médicomage, à penser sûrement qu’elle peut faire quelque chose en montrant son empathie. Sauf qu’il s’en fout, Magnus.
« Bah là j’ai pas trop payé ma cotise ce mois-ci donc on m’a offert un lit un peu bidon, genre hôtel même pas une étoile. Un peu craignos quoi. Mais au dixième tampon, j’ai droit à un strip-tease du directeur alors je reste fidèle quoi. »
Il se penche vers elle - bien que très difficilement, voire pas du tout - et murmure dans un sourire.
« Même que des fois, j’en rajoute un peu comme ça je peux avoir ma p’tit chambre rien qu’à moi. Tu veux l’astuce ? Faut venir dans les vapes. Mais genre, black-out total hein, sinon c’est pas drôle. J’ai quelques spots pour s’évanouir sans craindre grand-chose, si tu veux j’te ferai une liste ! P’tit spoil : les ponts c’est craignos. Et les escaliers aussi. Et les autoroutes en voiture. Ou à moto. J’en ai déjà essayé un des trois, devine lequel Chacha ! »
Il lui fait un clin d’œil, le petit salaud, faisant peu cas de la tragédie cachée par ses mots. Pour ne pas avoir à dire que le cinéma commence à être ennuyant mais qu’il ne peut pas y couper s’il veut retourner manger un burger dans les jours à venir. Ou rentrer dans son van. Que s’il est aussi imbuvable, c’est qu’il en a juste marre de ces plafonds blancs, de ces murs impersonnels et de la compassion dans les sourires du personnel. Mais que de toute façon, tout ça, ce sera fini bientôt.
@Apsara Chankimha
« Ah ouai, carrément, on s’tutoie du coup, Chachacha ! »
Le cracmol feule comme un chat sauvage en recevant les gouttelettes sur sa peau, mais n’ignore pas le bien que ça lui fait. Si c’est ce qu’elle appelle une “toilette”, ils vont devoir réviser leur copie ! Et en lançant cette petite vanne, il est aussitôt impatient de connaître sa répartie. Jusqu’à présent, elle ne l’a pas déçu.
« Vas-y mollo quand même, je ne voudrais pas me faire sodomiser par les papis du coin dans mon sommeil… »
Sans filtre ? Pas qu’un peu. Encore une fois, il la regarde intensément pour analyser sa réaction. Un peu comme un enfant, il teste les limites d’Apsara. Quand dira-t-elle stop à ses conneries ? Quand partira-t-elle comme une furie, choquée par ses mots ou son attitude ? Pour l’instant, elle tient bien la distance, il doit bien l’admettre.
De façon bien surprenante, elle embraye sur un sujet trop sérieux au goût de Magnus. Il ne fait pas dans le sérieux, le cracmol. C’est déprimant. Puis, il n’a jamais très bien compris en quoi parler de ses problèmes allait les rendre plus faciles à vivre. Cela ne rendra pas ses visites moins fréquentes, en tout cas. Elle est mignonne, la petite médicomage, à penser sûrement qu’elle peut faire quelque chose en montrant son empathie. Sauf qu’il s’en fout, Magnus.
« Bah là j’ai pas trop payé ma cotise ce mois-ci donc on m’a offert un lit un peu bidon, genre hôtel même pas une étoile. Un peu craignos quoi. Mais au dixième tampon, j’ai droit à un strip-tease du directeur alors je reste fidèle quoi. »
Il se penche vers elle - bien que très difficilement, voire pas du tout - et murmure dans un sourire.
« Même que des fois, j’en rajoute un peu comme ça je peux avoir ma p’tit chambre rien qu’à moi. Tu veux l’astuce ? Faut venir dans les vapes. Mais genre, black-out total hein, sinon c’est pas drôle. J’ai quelques spots pour s’évanouir sans craindre grand-chose, si tu veux j’te ferai une liste ! P’tit spoil : les ponts c’est craignos. Et les escaliers aussi. Et les autoroutes en voiture. Ou à moto. J’en ai déjà essayé un des trois, devine lequel Chacha ! »
Il lui fait un clin d’œil, le petit salaud, faisant peu cas de la tragédie cachée par ses mots. Pour ne pas avoir à dire que le cinéma commence à être ennuyant mais qu’il ne peut pas y couper s’il veut retourner manger un burger dans les jours à venir. Ou rentrer dans son van. Que s’il est aussi imbuvable, c’est qu’il en a juste marre de ces plafonds blancs, de ces murs impersonnels et de la compassion dans les sourires du personnel. Mais que de toute façon, tout ça, ce sera fini bientôt.
@Apsara Chankimha
- Apsara ChankimhaDancing Queen ⭐️
- » parchemins postés : 900
» miroir du riséd : Yu Ji-min
» crédits : bidi (ava) & kaola (signa)
» multinick : Lewis le Grumpy Cat & Cam l'Arc-en-ciel & Ae la Princesse
» âge : 20 (26/11/2003)
» situation : Célibataire
» nature du sang : sang-mêlé
» année d'études : 4ème année
» options obligatoires & facultatives :
ㅡ options obligatoires :▣ médicomagie appliquée, potions, sortilègesㅡ options facultatives :▣ arts scéniques
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» gallions sous la cape : 592
Inventaire Sorcier
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Re: This baby needs his mommy (ft. Apsa) - terminé
Mar 2 Juil 2024 - 11:37
This baby needs his mommy@Magnus Moen
« Je suis en pause. Je prends le droit. Ça te dérange Momo ? »
Donnant-Donnant. Ça lui allait vachement bien en plus, Momo. Ça attirait la sympathie. Quelle puissance machiavélique pouvait espérer régner sur l’Enfer en portant un tel titre. Momo, c’était l’image même du gars trop gentil qui se faisait voler son gouter à la récrée. En réalité, tout paraissait bien plus commode en comparaison de son patronyme. Ça la chatouillait d’entendre la vérité, d’ailleurs. Tous les petits drapeaux s’agitaient pour lui demander de passer son chemin, de rester dans son hypothèse de coïncidence rassurante. Qu’est-ce que ça pourrait bien lui apporter de savoir que l’impatient avait un lien de parenté avec @Marvin Moen ? Rien. Rien de bon en tout cas. Qu’il reste dans enterré dans le tréfond de ses souvenirs, celui-là.
Un petit sourire remonta au coin des lèvres en l’entendant feuler. Chaton. Elle n’a qu’une envie, celle de recommencer. Est-ce qu’il lui cracherait une boule de poils à force de s’énerver ? Il fallait qu’elle essaie. Pour la science. Un peu de stimulation nerveuse ne lui ferait pas de mal. Ça augmenterait sa tension au ras des pâquerettes. La brune dévissa lentement le goulot tout en le regardant avec une petite lueur dans le regard : oui, celle-là même qui promettait une connerie à venir.
« Parce qu’éveillé, ça ne te dérangerait pas ? C’est… Intéressant. Chacun ses fantasmes, je ne juge pas. Enfin si. Enormément. Tiens, pour la pureté de ton âme. » Et là, la pokeby lui jeta l’intégralité de son bouchon remplie. Trois fois rien, certes, mais deux fois plus que lors de sa première tentative. Qu’est-ce qu’il allait faire, de toute façon ? Crier à l’aide ? Personne ne viendrait puisqu’il ne cessait de crier au loup. C’était bien pour ça qu’elle, elle était là. Elle s’était complètement faite avoir. Juste… Hm… Peut-être qu’elle le regrettait un tout petit peu moins ? Il n’était intéressant. Chiant. Agaçant. Capricieux mais… Ouai. Y’avait bien un truc qui faisait qu’elle avait encore les fesses vissées à sa chaise et non en plein rush de l’autre côté de la porte. Autre qu’un besoin de se poser, cela s’entend.
L’aspirante médicomage, attendrie malgré toute sa bonne volonté, laissa une pointe de sérieux revenir dans la conversation. Eh bah ! Elle n’était pas déçue du voyage. Nombre d’expressions glissèrent sur sa face, sans réellement se fixer : Le sourcil se leva, si haut qu’il disparut sous sa franche trop droite. Abaissé, ce fut à ses yeux de s’exprimer. Ils roulèrent sans même sans cacher et s’accrochèrent au plafond, avant de se cacher derrière ses paupières nues. Le pouce et l’index vinrent même pincer l’arrête du nez. Comme si ça pouvait empêcher un nouveau sourire de forcer le passage. Il n’y avait pourtant rien de drôle dans les propos de Magnus. C’était dramatique et méritait surement qu’on lui colle un ou deux psychomages aux fesses, mais pourquoi faire ? Sa pathologie, il semblait la connaitre par cœur. Pour comprendre pourquoi il avait voulu épouser sa mère petit et combien la perte de son objet transitionnel l’avait affecté ? A part remuer le couteau dans la plaie, qu’est-ce que ça changerait ? Il était malade. Sera malade. C’était un fait. Autant tourner le tout en dérision, non ? Elle était bien mal placée pour juger, se plongeant dans la danse pour endormir la réalité plutôt que de l’affronter.
A son tour, c’est elle qui s’avança. Pour de vrai. Elle aurait bien tiré son royal siège vers lui mais elle craignait qu’il ne s’effondre une bonne fois pour toute et elle avec. Merci mais non merci. Le buste penché en avant, elle laissa ses coudes appuyés sur ses cuisses pour mieux laisser tomber son menton au creux de ses paumes. Les doigts se mirent à tapoter contre les joues rondes.
« Si t’obtiens un strip-tease, tu devrais le filmer. Je suis certaine que tu pourrais utiliser ça plus tard. Genre… Hm… Pour pouvoir choisir quelle viande sans goût tu préfères dans ton plateau ? Ou pour avoir accès aux chaines payantes ? » Les commissures s’étirèrent lentement sous ses doigts fins et le regard se perdit au loin. Clairement, elle visualisait chacune des possibilités.
« Les ponts ? Je ne vois pas comment. Ou alors faudrait que tu fasses l’équilibre au bord ? Ce serait con… Ah. Ouai. C’est carrément possible du coup. » Petit regard moqueur dans sa direction avant de reprendre son raisonnement. « Les escaliers ? Possible. Pas fun du tout. Clairement pas une bonne histoire à raconter en soirée. Les autoroutes ? On pourrait croire une scène sortie d’un film. Supplément coolitude pour la moto. Je vote pour la troisième option.» Les doigts cessèrent de courir sur ses joues et commencèrent à jouer avec une foutue mèche sortie de sa queue de cheval puisque faite avec l’énergie du désespoir. Elle tira sur l’élastique sans précaution et tenta de discipliner le tout. Une belle perte de temps puisqu’elle nouerait le tout dans un chignon flou par flemme.
« Alors ? »
Donnant-Donnant. Ça lui allait vachement bien en plus, Momo. Ça attirait la sympathie. Quelle puissance machiavélique pouvait espérer régner sur l’Enfer en portant un tel titre. Momo, c’était l’image même du gars trop gentil qui se faisait voler son gouter à la récrée. En réalité, tout paraissait bien plus commode en comparaison de son patronyme. Ça la chatouillait d’entendre la vérité, d’ailleurs. Tous les petits drapeaux s’agitaient pour lui demander de passer son chemin, de rester dans son hypothèse de coïncidence rassurante. Qu’est-ce que ça pourrait bien lui apporter de savoir que l’impatient avait un lien de parenté avec @Marvin Moen ? Rien. Rien de bon en tout cas. Qu’il reste dans enterré dans le tréfond de ses souvenirs, celui-là.
Un petit sourire remonta au coin des lèvres en l’entendant feuler. Chaton. Elle n’a qu’une envie, celle de recommencer. Est-ce qu’il lui cracherait une boule de poils à force de s’énerver ? Il fallait qu’elle essaie. Pour la science. Un peu de stimulation nerveuse ne lui ferait pas de mal. Ça augmenterait sa tension au ras des pâquerettes. La brune dévissa lentement le goulot tout en le regardant avec une petite lueur dans le regard : oui, celle-là même qui promettait une connerie à venir.
« Parce qu’éveillé, ça ne te dérangerait pas ? C’est… Intéressant. Chacun ses fantasmes, je ne juge pas. Enfin si. Enormément. Tiens, pour la pureté de ton âme. » Et là, la pokeby lui jeta l’intégralité de son bouchon remplie. Trois fois rien, certes, mais deux fois plus que lors de sa première tentative. Qu’est-ce qu’il allait faire, de toute façon ? Crier à l’aide ? Personne ne viendrait puisqu’il ne cessait de crier au loup. C’était bien pour ça qu’elle, elle était là. Elle s’était complètement faite avoir. Juste… Hm… Peut-être qu’elle le regrettait un tout petit peu moins ? Il n’était intéressant. Chiant. Agaçant. Capricieux mais… Ouai. Y’avait bien un truc qui faisait qu’elle avait encore les fesses vissées à sa chaise et non en plein rush de l’autre côté de la porte. Autre qu’un besoin de se poser, cela s’entend.
L’aspirante médicomage, attendrie malgré toute sa bonne volonté, laissa une pointe de sérieux revenir dans la conversation. Eh bah ! Elle n’était pas déçue du voyage. Nombre d’expressions glissèrent sur sa face, sans réellement se fixer : Le sourcil se leva, si haut qu’il disparut sous sa franche trop droite. Abaissé, ce fut à ses yeux de s’exprimer. Ils roulèrent sans même sans cacher et s’accrochèrent au plafond, avant de se cacher derrière ses paupières nues. Le pouce et l’index vinrent même pincer l’arrête du nez. Comme si ça pouvait empêcher un nouveau sourire de forcer le passage. Il n’y avait pourtant rien de drôle dans les propos de Magnus. C’était dramatique et méritait surement qu’on lui colle un ou deux psychomages aux fesses, mais pourquoi faire ? Sa pathologie, il semblait la connaitre par cœur. Pour comprendre pourquoi il avait voulu épouser sa mère petit et combien la perte de son objet transitionnel l’avait affecté ? A part remuer le couteau dans la plaie, qu’est-ce que ça changerait ? Il était malade. Sera malade. C’était un fait. Autant tourner le tout en dérision, non ? Elle était bien mal placée pour juger, se plongeant dans la danse pour endormir la réalité plutôt que de l’affronter.
A son tour, c’est elle qui s’avança. Pour de vrai. Elle aurait bien tiré son royal siège vers lui mais elle craignait qu’il ne s’effondre une bonne fois pour toute et elle avec. Merci mais non merci. Le buste penché en avant, elle laissa ses coudes appuyés sur ses cuisses pour mieux laisser tomber son menton au creux de ses paumes. Les doigts se mirent à tapoter contre les joues rondes.
« Si t’obtiens un strip-tease, tu devrais le filmer. Je suis certaine que tu pourrais utiliser ça plus tard. Genre… Hm… Pour pouvoir choisir quelle viande sans goût tu préfères dans ton plateau ? Ou pour avoir accès aux chaines payantes ? » Les commissures s’étirèrent lentement sous ses doigts fins et le regard se perdit au loin. Clairement, elle visualisait chacune des possibilités.
« Les ponts ? Je ne vois pas comment. Ou alors faudrait que tu fasses l’équilibre au bord ? Ce serait con… Ah. Ouai. C’est carrément possible du coup. » Petit regard moqueur dans sa direction avant de reprendre son raisonnement. « Les escaliers ? Possible. Pas fun du tout. Clairement pas une bonne histoire à raconter en soirée. Les autoroutes ? On pourrait croire une scène sortie d’un film. Supplément coolitude pour la moto. Je vote pour la troisième option.» Les doigts cessèrent de courir sur ses joues et commencèrent à jouer avec une foutue mèche sortie de sa queue de cheval puisque faite avec l’énergie du désespoir. Elle tira sur l’élastique sans précaution et tenta de discipliner le tout. Une belle perte de temps puisqu’elle nouerait le tout dans un chignon flou par flemme.
« Alors ? »
©eck
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and the flavor you taste
depends on how you treat her.
- Magnus MoenOldie ㄨ experimented wizard
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» âge : vingt-et-un ans
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» particularité : fourchelang
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» profession : chanteur-guitariste et barman au styx
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Re: This baby needs his mommy (ft. Apsa) - terminé
Sam 6 Juil 2024 - 20:27
La réplique est intéressante. Peut-être s’amuse-t-il un peu. Beaucoup. Elle est marrante, celle-là. Pas aussi coincée qu’il le pensait en la voyant arriver, avec sa jolie blouse et son air de princesse. Il essuie les gouttes sur son visage, un sourire sincèrement con sur le visage. Si elle pense le calmer de cette façon, elle se fourre le doigt dans l’œil jusqu’au trou du cul.
Comme d’habitude, il se montre particulièrement caustique concernant sa situation. Magnus a, depuis bien longtemps, arrêté de présenter les choses de façon négative, en se posant en victime. Il n’aime pas être vu de cette façon. Pas que cela lui confère une quelconque faiblesse - au contraire, il en joue parfois - mais les gens ont tendance à s’arrêter à cette première image, sans chercher plus loin. Ce qu’il trouve dommage parce qu’il est un homme très intéressant, non ? Plein de fun, d’envie… On ne voit pas tout ça lorsque les machines sont là, quand il y a la perfusion, quand il s’évanouit sur le trottoir ou dans les toilettes, quand il est blanc comme un cul. On ne voit que le malade, l’infirme même parfois. Celui qu’il faut manipuler avec précaution.
« Ouai j’y ai pensé en vrai. J’pense que je vais demander des infirmières en minijupes plutôt. »
Nouveau sourire, petit clin d’œil. Gros beauf. Il aime bien jouer avec ça. Les gens s’indignent, froncent les sourcils, foutent des claques. Lui, ça l’amuse. Parce qu’il est à l’opposé de ses propos. Il ne fait ça que pour choquer ; peut-être, un peu, pour se faire remarquer il est vrai. Pour qu’on voit autre chose que la pâleur de son teint et ses traits tirés. Et plus Apsara devient intéressante, plus il a envie de gommer cet aspect-là. Alors il en fait des caisses. L’autoroute, la moto, les escaliers… Il cherche à la choquer, la questionner, la faire imaginer autre chose que le corps étendu qu’elle a sous les yeux. Un corps qui peut très bien fonctionner, quand il le veut. Il la regarde jouer à son jeu, ajuster sa coiffure ; madame souhaite peut-être se faire coquette pour lui, inconsciemment ? Ce serait drôle. Il va la faire chier avec ça, en temps voulu.
« Chachacha, tu as du flair dis-moi ! C’était la moto. Mais pas à toute vitesse. Je l’ai senti venir, je ralentissais déjà donc à part mon bras, j’ai rien pété. Bon, un peu la moto ce qui faisait chier, mais elle va mieux aussi maintenant. Belinda m’a engueulé, comme du poisson pourri ! C’était drôle de les voir tous là, paniqués. J’adore faire de la moto. Pas toi ? »
C’est grisant, la moto. Magnus aime les aventures, même s’il ne peut que rarement toutes se les permettre. Paraîtrait qu’il est fragile, un truc comme ça. Il le sait mais n’y croit pas trop par moment. Il se sent pousser des ailes, il veut tenter. Vivre. Oublier l’épée qui descend de plus en plus au-dessus de sa tête. De toute façon, il sait qu’il ne doit pas mourir maintenant donc pourquoi s’en empêcher ?
« Toi, j’parie que tu fais tout avec ta baguette, non ? Pas de moto, pas de voiture, pas de skate ou de trottinette. J’ai tort ? »
@Apsara Chankimha
Comme d’habitude, il se montre particulièrement caustique concernant sa situation. Magnus a, depuis bien longtemps, arrêté de présenter les choses de façon négative, en se posant en victime. Il n’aime pas être vu de cette façon. Pas que cela lui confère une quelconque faiblesse - au contraire, il en joue parfois - mais les gens ont tendance à s’arrêter à cette première image, sans chercher plus loin. Ce qu’il trouve dommage parce qu’il est un homme très intéressant, non ? Plein de fun, d’envie… On ne voit pas tout ça lorsque les machines sont là, quand il y a la perfusion, quand il s’évanouit sur le trottoir ou dans les toilettes, quand il est blanc comme un cul. On ne voit que le malade, l’infirme même parfois. Celui qu’il faut manipuler avec précaution.
« Ouai j’y ai pensé en vrai. J’pense que je vais demander des infirmières en minijupes plutôt. »
Nouveau sourire, petit clin d’œil. Gros beauf. Il aime bien jouer avec ça. Les gens s’indignent, froncent les sourcils, foutent des claques. Lui, ça l’amuse. Parce qu’il est à l’opposé de ses propos. Il ne fait ça que pour choquer ; peut-être, un peu, pour se faire remarquer il est vrai. Pour qu’on voit autre chose que la pâleur de son teint et ses traits tirés. Et plus Apsara devient intéressante, plus il a envie de gommer cet aspect-là. Alors il en fait des caisses. L’autoroute, la moto, les escaliers… Il cherche à la choquer, la questionner, la faire imaginer autre chose que le corps étendu qu’elle a sous les yeux. Un corps qui peut très bien fonctionner, quand il le veut. Il la regarde jouer à son jeu, ajuster sa coiffure ; madame souhaite peut-être se faire coquette pour lui, inconsciemment ? Ce serait drôle. Il va la faire chier avec ça, en temps voulu.
« Chachacha, tu as du flair dis-moi ! C’était la moto. Mais pas à toute vitesse. Je l’ai senti venir, je ralentissais déjà donc à part mon bras, j’ai rien pété. Bon, un peu la moto ce qui faisait chier, mais elle va mieux aussi maintenant. Belinda m’a engueulé, comme du poisson pourri ! C’était drôle de les voir tous là, paniqués. J’adore faire de la moto. Pas toi ? »
C’est grisant, la moto. Magnus aime les aventures, même s’il ne peut que rarement toutes se les permettre. Paraîtrait qu’il est fragile, un truc comme ça. Il le sait mais n’y croit pas trop par moment. Il se sent pousser des ailes, il veut tenter. Vivre. Oublier l’épée qui descend de plus en plus au-dessus de sa tête. De toute façon, il sait qu’il ne doit pas mourir maintenant donc pourquoi s’en empêcher ?
« Toi, j’parie que tu fais tout avec ta baguette, non ? Pas de moto, pas de voiture, pas de skate ou de trottinette. J’ai tort ? »
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Re: This baby needs his mommy (ft. Apsa) - terminé
Ven 12 Juil 2024 - 23:13
This baby needs his mommy@Magnus Moen
Les yeux roulèrent si fort dans ses orbites qu’elle eut peur de rester coincée. Le comble pour une sorcière dont le corps devait être considéré comme un temple et traité avec une dévotion maladive. Un strabisme aurait certainement conduit à la dépréciation de sa valeur sur le marché. Heureusement pour elle, les deux billes noires retombèrent sur le faciès du joyeux crétin et aussitôt, les commissures de ses lèvres s’étirèrent. Il était agaçant… Mais amusant. Elle devait bien se l’avouer. A lui aussi ? Certainement pas. Il lui ferait vivre un enfer, elle y mettrait sa main à couper. Puisqu’il avait un abonnement aux urgences, autant qu’elle s’en préserve tant que faire se peut. Alors elle s’occupait la thaïlandaise. Elle arquait un sourcil, touchait à ses cheveux trop lisses ou bien craquait une à une ses phalanges. Tout était bon pour lui permettre de se défaire de cette étrange aura qui se dégageait de lui. Il avait un truc. Un je-ne-sais-quoi qui donnait envie d’en savoir plus, de s’accrocher malgré l’attitude et les blagues nulles.
« Tant que ça touche que les infirmières. Sois gentil momo, demandes ça l’été tu veux ? Au moins, elles auront les fesses au frais. »
L’esprit tordu imagina l’espace d’un instant certaines infirmières du service en minijupe. La culpabilité lui fit l’effet d’une gifle et elle dût se mordre l’intérieur de la joue pour se punir de telle pensée. Impure. Inadaptée. Une perte de temps. L’image de Bélinda sauva l’image de l’héritière tirée à quatre épingles et gommèrent le peu de rose ayant osé peindre ses joues.
Apsara raccrocha les wagons. Mieux (ou pire) encore, elle se laissa emporter. La folie de Magnus était attractive. Disait-il vrai ? Faux ? Impossible de le vérifier. Ça ne l’empêcha pas de se prêter au jeu et de peser le pour et le contre de chaque possibilité. Certaines faisaient clairement plus aventureuses que d’autres et elle misa dessus. Et bingo !
Le visage s’illumina, la drôle de chose qui lui servait de conscience lui laissant tout loisir de croire ses paroles. La moto, c’était clairement l’image de la liberté modernisée. C’était partir sans se retourner et filer droit vers l’horizon, qu’importe la destination. Ça la faisait rêver depuis toute petite. Petite princesse coincée dans sa tour d’ivoire, elle n’avait eu de cesse de pencher le nez par-dessus sa fenêtre. Les deux roues pullulaient en Thaïlande et permettait à tout un chacun de faire sa vie sans souffrir de la présence des autres. Les films avaient juste ajouté la dose de magie nécessaire pour déployer son imaginaire.
« Bélinda est trop gentille pour son bien. » Et elle devait être vachement attachée à cette tête à claque pour l’engueuler, elle qui n’osait jamais hausser la voix. « T’as pu la réparer ? Ta moto ? T’en refais toujours ? » Elle doutait qu’il ait écouté cette infirmière maternante mais… On ne sait jamais. Il était peut-être plus raisonnable qu’il n’y paraissait ? Tiens. Pourquoi est-ce qu’elle en doutait ? Pour le coup, elle était quand même bien curieuse. Impatiente de connaitre la réponse aussi. Elle n’avait jamais encore côtoyé de motard et-Merde ! Elle s’était tant agitée sous l’excitation que la chaise avait fini par valdinguer dans un bruit monstre.
« Aïe fais ch-… Ah ! » La brune s’était mordue les lèvres pour étouffer le juron et se contenta de grogner, jetant un regard mauvais à son assise défectueuse. Elle se massa la pointe du coccyx du plat de la main et lui jeta un regard en coin. Il allait se foutre de sa tronche, c’était clair et net… Mais dans le doute.
« Je vois pas en quoi c’est une mauvaise chose. De toute façon, je n’ai pas le loisir de pouvoir conduire un de ces trucs. » C’était pourtant pas faute de loucher fort dessus.
« Tant que ça touche que les infirmières. Sois gentil momo, demandes ça l’été tu veux ? Au moins, elles auront les fesses au frais. »
L’esprit tordu imagina l’espace d’un instant certaines infirmières du service en minijupe. La culpabilité lui fit l’effet d’une gifle et elle dût se mordre l’intérieur de la joue pour se punir de telle pensée. Impure. Inadaptée. Une perte de temps. L’image de Bélinda sauva l’image de l’héritière tirée à quatre épingles et gommèrent le peu de rose ayant osé peindre ses joues.
Apsara raccrocha les wagons. Mieux (ou pire) encore, elle se laissa emporter. La folie de Magnus était attractive. Disait-il vrai ? Faux ? Impossible de le vérifier. Ça ne l’empêcha pas de se prêter au jeu et de peser le pour et le contre de chaque possibilité. Certaines faisaient clairement plus aventureuses que d’autres et elle misa dessus. Et bingo !
Le visage s’illumina, la drôle de chose qui lui servait de conscience lui laissant tout loisir de croire ses paroles. La moto, c’était clairement l’image de la liberté modernisée. C’était partir sans se retourner et filer droit vers l’horizon, qu’importe la destination. Ça la faisait rêver depuis toute petite. Petite princesse coincée dans sa tour d’ivoire, elle n’avait eu de cesse de pencher le nez par-dessus sa fenêtre. Les deux roues pullulaient en Thaïlande et permettait à tout un chacun de faire sa vie sans souffrir de la présence des autres. Les films avaient juste ajouté la dose de magie nécessaire pour déployer son imaginaire.
« Bélinda est trop gentille pour son bien. » Et elle devait être vachement attachée à cette tête à claque pour l’engueuler, elle qui n’osait jamais hausser la voix. « T’as pu la réparer ? Ta moto ? T’en refais toujours ? » Elle doutait qu’il ait écouté cette infirmière maternante mais… On ne sait jamais. Il était peut-être plus raisonnable qu’il n’y paraissait ? Tiens. Pourquoi est-ce qu’elle en doutait ? Pour le coup, elle était quand même bien curieuse. Impatiente de connaitre la réponse aussi. Elle n’avait jamais encore côtoyé de motard et-Merde ! Elle s’était tant agitée sous l’excitation que la chaise avait fini par valdinguer dans un bruit monstre.
« Aïe fais ch-… Ah ! » La brune s’était mordue les lèvres pour étouffer le juron et se contenta de grogner, jetant un regard mauvais à son assise défectueuse. Elle se massa la pointe du coccyx du plat de la main et lui jeta un regard en coin. Il allait se foutre de sa tronche, c’était clair et net… Mais dans le doute.
« Je vois pas en quoi c’est une mauvaise chose. De toute façon, je n’ai pas le loisir de pouvoir conduire un de ces trucs. » C’était pourtant pas faute de loucher fort dessus.
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Re: This baby needs his mommy (ft. Apsa) - terminé
Ven 12 Juil 2024 - 23:42
Sûrement qu’elle l’est, ce n’est pas Magnus qui dira le contraire. Il en profite d’ailleurs. Peut-être même un peu trop mais elle ne s’en plaint pas. Au fond, ça lui fait de la compagnie. Elle aime bien s’occuper de lui et c’est l’une des rares personnes à qui il autorise un tel comportement maternant. Pas faute de répéter que tout va bien, qu’il est en parfaite santé. Elle n’y croit jamais. Se doute toujours de ce qui se passe. Elle s’inquiète, Belinda, c’est toujours comme ça.
« Comme neuve ! Ou presque. » Petit sourire narquois. « J’ai une tête à arrêter la moto ? »
Vu le teint qu’il a, on pourrait dire que oui. Connaissant sa fréquence de visite à l’hôpital, on supposerait qu’il a fini par se raviser, devenir responsable et qu’il aura revendu ladite moto. Rien de tout cela. Magnus tient trop à sa liberté - dans tous ses états - pour abandonner la moindre de ses envies. La moto en fait partie. Il sait bien qu’il pourrait se tuer dessus mais selon la voyante, il ne court aucun risque avant quelques années.
Le cracmol éclate de rire, ce qui doit s’entendre dans toutes les urgences. Il en a même des douleurs aux abdominaux tant il se lâche. Oh, pour sûr qu’elle va le regarder d’un air assassin mais il est hors de question qu’il laisse passer ce cassage de gueule digne d’une grande cascadeuse ! Et il est plutôt drôle de la voir dans cette situation. Elle fait si propre sur elle, si… maîtresse de sa personne que le contraste n’en est que plus flagrant. Cette dualité attire son intérêt.
« Bah ça s’apprend, génie. Tu crois quoi, que c’est que de l’instinct ? Que c’est inné ? Tssss, suffit d’avoir un bon prof et c’est basta ! » Il hausse les épaules. « Et puis si, c’est une mauvaise chose. Z’êtes trop dépendants de ces trucs-là, c’est mauvais. Bientôt y’en a qui pourront plus pisser sans la lever avec leur baguette, j’te jure. Bon par contre, j’te mens pas, j’aimerais trop tester une moto volante. »
Il en a les yeux qui pétillent rien que d’y penser. Il a déjà testé une fois, sans que ce ne soit vraiment concluant. Puis les airs, à Magnus, ce n’est pas vraiment son truc. Il est plus à l’aise sur la terre ferme. Après un petit clin d’œil en direction d’Apsara, il reprend.
« Tu peux poser ton sublime séant sur le lit s’tu veux va, j’voudrais pas te casser le cul. » Grand sourire. « Puis à l’occaz’, je ferai grimper sur une moto. Mais seulement si tu m’offres la meilleure chambre de l’hôpital lors de mon prochain passage. Deal, Princesse ? »
Il tend une main affaiblie, mais très envieuse de conclure ce pacte un peu ridicule.
« A moins qu’tu sois trop trouillarde et pas cap de sauter le pas… »
@Apsara Chankimha
« Comme neuve ! Ou presque. » Petit sourire narquois. « J’ai une tête à arrêter la moto ? »
Vu le teint qu’il a, on pourrait dire que oui. Connaissant sa fréquence de visite à l’hôpital, on supposerait qu’il a fini par se raviser, devenir responsable et qu’il aura revendu ladite moto. Rien de tout cela. Magnus tient trop à sa liberté - dans tous ses états - pour abandonner la moindre de ses envies. La moto en fait partie. Il sait bien qu’il pourrait se tuer dessus mais selon la voyante, il ne court aucun risque avant quelques années.
Le cracmol éclate de rire, ce qui doit s’entendre dans toutes les urgences. Il en a même des douleurs aux abdominaux tant il se lâche. Oh, pour sûr qu’elle va le regarder d’un air assassin mais il est hors de question qu’il laisse passer ce cassage de gueule digne d’une grande cascadeuse ! Et il est plutôt drôle de la voir dans cette situation. Elle fait si propre sur elle, si… maîtresse de sa personne que le contraste n’en est que plus flagrant. Cette dualité attire son intérêt.
« Bah ça s’apprend, génie. Tu crois quoi, que c’est que de l’instinct ? Que c’est inné ? Tssss, suffit d’avoir un bon prof et c’est basta ! » Il hausse les épaules. « Et puis si, c’est une mauvaise chose. Z’êtes trop dépendants de ces trucs-là, c’est mauvais. Bientôt y’en a qui pourront plus pisser sans la lever avec leur baguette, j’te jure. Bon par contre, j’te mens pas, j’aimerais trop tester une moto volante. »
Il en a les yeux qui pétillent rien que d’y penser. Il a déjà testé une fois, sans que ce ne soit vraiment concluant. Puis les airs, à Magnus, ce n’est pas vraiment son truc. Il est plus à l’aise sur la terre ferme. Après un petit clin d’œil en direction d’Apsara, il reprend.
« Tu peux poser ton sublime séant sur le lit s’tu veux va, j’voudrais pas te casser le cul. » Grand sourire. « Puis à l’occaz’, je ferai grimper sur une moto. Mais seulement si tu m’offres la meilleure chambre de l’hôpital lors de mon prochain passage. Deal, Princesse ? »
Il tend une main affaiblie, mais très envieuse de conclure ce pacte un peu ridicule.
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Re: This baby needs his mommy (ft. Apsa) - terminé
Sam 13 Juil 2024 - 1:20
This baby needs his mommy@Magnus Moen
Apsara fit la moue devant la question rhétorique de ce drôle de patient. Est-ce qu’il avait une idée de sa tête, à l’heure actuelle ? S’il n’arrêtait pas la moto, c’était clairement elle qui l’arrêtait. Définitivement. Pas étonnant que Bélinda lui ait hurlé dessus si elle s’était attachée à lui. Cette femme était une sainte et méritait d’avoir toute une aile de l’hôpital à son nom. Elle n’aurait jamais sa patience et certainement pas envers un casse-cou à l’humour plus douteux que son dernier bilan sanguin. Pourtant… Ouaip. La curiosité, l’envie de toucher du bout des doigts ce rêve d’enfant... Ça fit craquer le masque de sainte-nitouche qu’elle s’attachait à fixer à la colle extra-forte. Ça la fit valser par la même occasion !
Evidemment, ça aurait été trop beau qu’il fasse une crise pile à ce moment et rate une seule miette du pathétique spectacle. Les prunelles sombres roulèrent fort avant de se fixer sur lui, aussi assassines que possible. Oh tiens, un bout du masque venait de tomber, victime du rire qui allait et venait contre les murs de la petite chambre à l’odeur de javel. Ne pas rire. Ne pas rire. Se vexer ! Et non. Sérieusement ? Est-ce qu’une larme venait vraiment de rouler le long de sa joue tant elle cherchait à se retenir -en vain ?
« Je t’ai pas dit que je ne savais pas, mais que je ne pouvais pas. Tu écoutes autre chose que le son de ta jolie voix des fois ? » Elle lui tira la langue en bonne et due forme avant de se relever péniblement. Quelle journée, décidemment. « T’as pas l’impression d’abuser en disant ça ? On peut très bien concilier la magie et le mode de vie des moldus. Ça s’apprend. » oui, elle avait bien mimé des guillemets pour reprendre texto ses mots, avant de sourire au coin des lèvres. « Tu sais qu’on a déjà eu un patient qui s’est brûlé… Là ? Il a voulu se la lécher avec sa baguette et s’est raté. »
Le dos rencontra le mur et elle croisa les bras, refusant catégoriquement de retourner s’asseoir sur cette chaise du démon. Ça aurait pu sonner le glas de cette quinzaine de pause s’éternisant mais…Aller, cinq minutes de plus ? Elle pourrait toujours justifier son passage ici au motif d’une discussion thérapeutique. Il était intéressant ce type. Un peu agaçant certes, mais… Attachant ? Non. Elle n’ira pas jusque-là. Disons qu’elle commençait à entrevoir ce qui avait pu faire chavirer la belle âme de Bélinda.
« Une moto ? Ça doit être extraordinaire… Mais ce n’est pas illégal dans ce pays ? » Comme la plupart des choses amusantes, en y réfléchissant. Elle tourna un instant son regard vers la fenêtre et avisa le ciel écossais, puis le matelas plastifié.
« Déjà que t’es casse-pied dans ton genre… Aller pousse-toi ! » Elle riait de bon cœur, sans trop savoir pourquoi. Peut-être qu’elle s’était cognée la tête en tombant de sa chaise, ou que le grand sourire de Moen était communicatif ? Allez savoir. Elle se retrouva coincée entre la barrière antichute et le corps tout fatigué et prit autant de précaution que possible pour ne pas l’écraser. Facile, quand on n’était pas très à l’aise avec le contact du genre opposé. Qui plus est avec un inconnu.
Ses bonnes intentions furent bien vite jetées au loin quand elle empoigna vivement la main tendue. Elle avait clairement l’impression d’avoir pactiser avec le diable, comme dans ces vieux films en noir et blanc, mais ça valait le coup. Une lueur inhabituelle réchauffa ses prunelles sombres. Du défi ? Peut-être bien.
« T'auras la suite présidentielle. Tout à fait cap, Momo. J’ai peur de rien. » Faux. Totalement faux. Juste, l’occasion était trop belle pour qu’elle s’en rappelle.
« Et arrête un peu de m’appeler princesse. » Elle retroussa le nez, faussement vexée.
Evidemment, ça aurait été trop beau qu’il fasse une crise pile à ce moment et rate une seule miette du pathétique spectacle. Les prunelles sombres roulèrent fort avant de se fixer sur lui, aussi assassines que possible. Oh tiens, un bout du masque venait de tomber, victime du rire qui allait et venait contre les murs de la petite chambre à l’odeur de javel. Ne pas rire. Ne pas rire. Se vexer ! Et non. Sérieusement ? Est-ce qu’une larme venait vraiment de rouler le long de sa joue tant elle cherchait à se retenir -en vain ?
« Je t’ai pas dit que je ne savais pas, mais que je ne pouvais pas. Tu écoutes autre chose que le son de ta jolie voix des fois ? » Elle lui tira la langue en bonne et due forme avant de se relever péniblement. Quelle journée, décidemment. « T’as pas l’impression d’abuser en disant ça ? On peut très bien concilier la magie et le mode de vie des moldus. Ça s’apprend. » oui, elle avait bien mimé des guillemets pour reprendre texto ses mots, avant de sourire au coin des lèvres. « Tu sais qu’on a déjà eu un patient qui s’est brûlé… Là ? Il a voulu se la lécher avec sa baguette et s’est raté. »
Le dos rencontra le mur et elle croisa les bras, refusant catégoriquement de retourner s’asseoir sur cette chaise du démon. Ça aurait pu sonner le glas de cette quinzaine de pause s’éternisant mais…Aller, cinq minutes de plus ? Elle pourrait toujours justifier son passage ici au motif d’une discussion thérapeutique. Il était intéressant ce type. Un peu agaçant certes, mais… Attachant ? Non. Elle n’ira pas jusque-là. Disons qu’elle commençait à entrevoir ce qui avait pu faire chavirer la belle âme de Bélinda.
« Une moto ? Ça doit être extraordinaire… Mais ce n’est pas illégal dans ce pays ? » Comme la plupart des choses amusantes, en y réfléchissant. Elle tourna un instant son regard vers la fenêtre et avisa le ciel écossais, puis le matelas plastifié.
« Déjà que t’es casse-pied dans ton genre… Aller pousse-toi ! » Elle riait de bon cœur, sans trop savoir pourquoi. Peut-être qu’elle s’était cognée la tête en tombant de sa chaise, ou que le grand sourire de Moen était communicatif ? Allez savoir. Elle se retrouva coincée entre la barrière antichute et le corps tout fatigué et prit autant de précaution que possible pour ne pas l’écraser. Facile, quand on n’était pas très à l’aise avec le contact du genre opposé. Qui plus est avec un inconnu.
Ses bonnes intentions furent bien vite jetées au loin quand elle empoigna vivement la main tendue. Elle avait clairement l’impression d’avoir pactiser avec le diable, comme dans ces vieux films en noir et blanc, mais ça valait le coup. Une lueur inhabituelle réchauffa ses prunelles sombres. Du défi ? Peut-être bien.
« T'auras la suite présidentielle. Tout à fait cap, Momo. J’ai peur de rien. » Faux. Totalement faux. Juste, l’occasion était trop belle pour qu’elle s’en rappelle.
« Et arrête un peu de m’appeler princesse. » Elle retroussa le nez, faussement vexée.
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Re: This baby needs his mommy (ft. Apsa) - terminé
Sam 13 Juil 2024 - 21:59
« Parle pour toi, perso j’ai pas trop le choix. »
Est-ce qu’il grince un peu des dents ? Magnus n’a jamais vraiment été jaloux des sorciers. Il fait sa vie de son côté, aime ce qu’il entreprend et met un point d’honneur à ne pas se plaindre. Pourtant, la remarque de la médicomage lui tire une grimace. Lui, abuser ? Toujours ! En attendant, il ne pense pas avoir tort. Il les voit tous faire et se frotte les mains à les imaginer se retrouver sans magie, dans un monde qu’ils sous-estiment ou envers lequel ils se sentent supérieurs. N’a-t-elle pas lu son dossier à l’instant ? Cracmol, c’est ce qui y est écrit, noir sur blanc. Pas de doute possible. Puis, l’anecdote. Elle le fait éclater de rire, forcément. Il en oublie cette histoire de sorcellerie. De toute façon, il n’a jamais grand chose à en dire. Ce monde ne le concerne pas vraiment…
« Franchement, s’il faut s’arrêter à ce qui est légal ou non… Où est le fun ? »
Il retrousse les lèvres, dévoile ses canines. Grande gueule, le Magnus. En vérité, il ne franchit pas si souvent la limite. Pas celles de la loi en tout cas. Que celles qui régissent son corps. Il ne ment pas en avouant qu’il aimerait grimper sur l’une de ces bécanes. Et puis, si ce n’est pas légal dans ce pays, il est tout à fait possible de réaliser ce rêve ailleurs, là où la pratique est autorisée. Même si ça enlève du danger et donc, de l’intérêt.
Comme il peut, Magnus décale ses jambes pour lui laisser un peu de place, franchement amusé. Sourire malicieux au visage. Elle fait la distante mais elle se retrouve quand même le cul sur son lit et c’est pas rien. Pour une meuf qui râle autant, elle est plutôt facile à mener par le bout du nez. C’est bien la première fois - depuis Belinda - que son charme fait autant effet. Ou alors, c’est vraiment qu’elle se fait chier comme un rat mort à ce boulot.
Pacte scellé. Nouveau sourire. Regard pétillant. Il se sent gagnant, puisque c’est un pari facile. Pour lui, en tout cas. Il se délecte déjà à l’idée de la voir sur sa bécane et de poser son cul dans un lit cinq étoiles, avec de vrais plateaux repas bien copieux. Bon deal, non ? De quoi d’autre est-elle “cap” ? Il se le demande. Veut le découvrir. Le découvrira. Promesse faite à lui-même.
« Peur de rien, hein… »
Les mots l’amusent, le titillent. Il veut tester tout ça, c’est une évidence ! Et Apsara lui paraît à point. Ils en sont déjà aux surnoms… En quoi, dix minutes ? Moins ? Il en a presque oublié sa soif à peine assouvie.
« T’aimes pas être une princesse, Chacha ? Et si t’es pas une princesse, t’es quoi alors ? Une ogresse ? »
Petit rire même pas dissimulé. Ouai, il se fout de sa gueule, allongé dans son lit, pas capable de lever ses dix doigts ensemble - de toute façon, à part le majeur, les autres ne servent à rien non ?
@Apsara Chankimha
Est-ce qu’il grince un peu des dents ? Magnus n’a jamais vraiment été jaloux des sorciers. Il fait sa vie de son côté, aime ce qu’il entreprend et met un point d’honneur à ne pas se plaindre. Pourtant, la remarque de la médicomage lui tire une grimace. Lui, abuser ? Toujours ! En attendant, il ne pense pas avoir tort. Il les voit tous faire et se frotte les mains à les imaginer se retrouver sans magie, dans un monde qu’ils sous-estiment ou envers lequel ils se sentent supérieurs. N’a-t-elle pas lu son dossier à l’instant ? Cracmol, c’est ce qui y est écrit, noir sur blanc. Pas de doute possible. Puis, l’anecdote. Elle le fait éclater de rire, forcément. Il en oublie cette histoire de sorcellerie. De toute façon, il n’a jamais grand chose à en dire. Ce monde ne le concerne pas vraiment…
« Franchement, s’il faut s’arrêter à ce qui est légal ou non… Où est le fun ? »
Il retrousse les lèvres, dévoile ses canines. Grande gueule, le Magnus. En vérité, il ne franchit pas si souvent la limite. Pas celles de la loi en tout cas. Que celles qui régissent son corps. Il ne ment pas en avouant qu’il aimerait grimper sur l’une de ces bécanes. Et puis, si ce n’est pas légal dans ce pays, il est tout à fait possible de réaliser ce rêve ailleurs, là où la pratique est autorisée. Même si ça enlève du danger et donc, de l’intérêt.
Comme il peut, Magnus décale ses jambes pour lui laisser un peu de place, franchement amusé. Sourire malicieux au visage. Elle fait la distante mais elle se retrouve quand même le cul sur son lit et c’est pas rien. Pour une meuf qui râle autant, elle est plutôt facile à mener par le bout du nez. C’est bien la première fois - depuis Belinda - que son charme fait autant effet. Ou alors, c’est vraiment qu’elle se fait chier comme un rat mort à ce boulot.
Pacte scellé. Nouveau sourire. Regard pétillant. Il se sent gagnant, puisque c’est un pari facile. Pour lui, en tout cas. Il se délecte déjà à l’idée de la voir sur sa bécane et de poser son cul dans un lit cinq étoiles, avec de vrais plateaux repas bien copieux. Bon deal, non ? De quoi d’autre est-elle “cap” ? Il se le demande. Veut le découvrir. Le découvrira. Promesse faite à lui-même.
« Peur de rien, hein… »
Les mots l’amusent, le titillent. Il veut tester tout ça, c’est une évidence ! Et Apsara lui paraît à point. Ils en sont déjà aux surnoms… En quoi, dix minutes ? Moins ? Il en a presque oublié sa soif à peine assouvie.
« T’aimes pas être une princesse, Chacha ? Et si t’es pas une princesse, t’es quoi alors ? Une ogresse ? »
Petit rire même pas dissimulé. Ouai, il se fout de sa gueule, allongé dans son lit, pas capable de lever ses dix doigts ensemble - de toute façon, à part le majeur, les autres ne servent à rien non ?
@Apsara Chankimha
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Re: This baby needs his mommy (ft. Apsa) - terminé
Mar 30 Juil 2024 - 17:01
This baby needs his mommy@Magnus Moen
Cracmol. Jamais Apsara ne pourrait imaginer vivre ainsi, pour la simple et bonne raison qu’une erreur de la sorte ne pouvait exister dans la lignée parfaite des Chankimha. Ses idéaux avaient beaux êtres aux antipodes de sa ceux de sa famille, elle ne s’autorisa pas à rebondir pour autant. Elle ne se sentait clairement pas légitime pour. Il ne semblait pas déprécier sa vie pour autant. Au contraire. Il semblait même en profiter plus que n’importe qui -doté de magie ou non. C’était impressionnant. Limite, aussi. Elle imaginait très bien les crises de nerfs de la pauvre Belinda.
Plutôt que de se confondre en sentiments injustices, en « si j’étais à ta place » alors qu’elle ne l’était pas et autres idioties du genre, elle préféra raconter une anecdote. A peine eut-elle terminé que l’étrange patient se mit à rire de bon cœur, ce qui lui tira sans mal un sourire sincère. Elle préférait clairement ça.
« T’es vraiment un crétin totalement inconscient. » ponctua-t-elle, avant de sourire de plus bel. Jamais elle n’avait osé contourner la loi. Elle aurait bien trop peur des conséquences en ce qui la concerne. Sa folie… Elle en était peut-être un peu jalouse.
La thaïlandaise riait à gorge déployée. De bon cœur. Rien à voir avec le rire polie qu’on lui avait appris à invoquer lorsque la situation s’y prêtait. C’était libérateur en un sens. Elle accepta l’invitation sans trop savoir pourquoi. Peut-être qu’il était contagieux, avec sa bonne humeur ? Allez savoir.
Sa main attrapa la sienne et marqua l’accord. Elle allait le regretter, elle le sentait… Mais peut-être que ça valait le coup ? Il n’y avait pas trente-six moyens pour le savoir en tout cas.
« Je veux un vrai tour en moto. Pas une arnaque avec un petit tour de quartier à la vitesse d’une bicyclette. Sinon, je te jette aux oubliettes de Sainte-Marie. »
Elle fronça les sourcils, pseudo-menaçante, avant d’adopter une attitude relativement détendue. C’était qu’elle en avait plein les pieds avec cette journée et ce maigre repos était toujours bon à prendre. Un coup d’œil à la montre qu’elle portait autour du poignet l’informa qu’il lui restait une dizaine de minutes à peine avant de repartir à la Mine. Autant en profiter ! Elle tira sur l’oreiller pour en avoir une bonne moitié et enfonça son crane dedans.
« Je préfère mille fois être une ogresse Momo. C’est nul les princesses. Ça étouffe dans des corsets, s’étrangle avant de parler et peut vivre à l’extérieur de leur tour dorée. Non franchement, c’est surfait. Crois-moi. »
Elle lui tira la langue pour la forme avant de rire -un peu jaune peut-être, mais chassa vite la discussion de la main comme on chasserait une vilaine mouche.
« Ou un dragon. Ça doit être cool d’être un dragon. Je pourrais voler jusqu'au bout du monde et brûler des cités ! Comme ça. » Et elle claqua des doigts pour illustrer le tout.
Plutôt que de se confondre en sentiments injustices, en « si j’étais à ta place » alors qu’elle ne l’était pas et autres idioties du genre, elle préféra raconter une anecdote. A peine eut-elle terminé que l’étrange patient se mit à rire de bon cœur, ce qui lui tira sans mal un sourire sincère. Elle préférait clairement ça.
« T’es vraiment un crétin totalement inconscient. » ponctua-t-elle, avant de sourire de plus bel. Jamais elle n’avait osé contourner la loi. Elle aurait bien trop peur des conséquences en ce qui la concerne. Sa folie… Elle en était peut-être un peu jalouse.
La thaïlandaise riait à gorge déployée. De bon cœur. Rien à voir avec le rire polie qu’on lui avait appris à invoquer lorsque la situation s’y prêtait. C’était libérateur en un sens. Elle accepta l’invitation sans trop savoir pourquoi. Peut-être qu’il était contagieux, avec sa bonne humeur ? Allez savoir.
Sa main attrapa la sienne et marqua l’accord. Elle allait le regretter, elle le sentait… Mais peut-être que ça valait le coup ? Il n’y avait pas trente-six moyens pour le savoir en tout cas.
« Je veux un vrai tour en moto. Pas une arnaque avec un petit tour de quartier à la vitesse d’une bicyclette. Sinon, je te jette aux oubliettes de Sainte-Marie. »
Elle fronça les sourcils, pseudo-menaçante, avant d’adopter une attitude relativement détendue. C’était qu’elle en avait plein les pieds avec cette journée et ce maigre repos était toujours bon à prendre. Un coup d’œil à la montre qu’elle portait autour du poignet l’informa qu’il lui restait une dizaine de minutes à peine avant de repartir à la Mine. Autant en profiter ! Elle tira sur l’oreiller pour en avoir une bonne moitié et enfonça son crane dedans.
« Je préfère mille fois être une ogresse Momo. C’est nul les princesses. Ça étouffe dans des corsets, s’étrangle avant de parler et peut vivre à l’extérieur de leur tour dorée. Non franchement, c’est surfait. Crois-moi. »
Elle lui tira la langue pour la forme avant de rire -un peu jaune peut-être, mais chassa vite la discussion de la main comme on chasserait une vilaine mouche.
« Ou un dragon. Ça doit être cool d’être un dragon. Je pourrais voler jusqu'au bout du monde et brûler des cités ! Comme ça. » Et elle claqua des doigts pour illustrer le tout.
©eck
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Re: This baby needs his mommy (ft. Apsa) - terminé
Mar 30 Juil 2024 - 21:14
L’audace de la médicomage l’amuse plus qu’elle ne l’offense. Il en faudrait beaucoup pour ça, c’est une certitude.
« Un vrai tour en moto » répète-t-il, très content de lui-même. « J’irai si vite que tu ne te sentiras même pas respirer. »
Et c’est une promesse qu’il lui fait. Si quelqu’un doit regretter, ce ne sera certainement pas lui. Et en même temps, il la comprend. A quoi bon monter sur une telle bécane si c’est pour aller à la vitesse d’un escargot ? Peuh, aucun intérêt. Puis, les p’tits tours de quartier, ce n’est pas trop son genre. « Attends, Sainte-Marie a des oubliettes ? Je peux les voir ?! »
Grand sourire, car il sait qu’elle ment et en même temps, trouve assez cool la potentielle existence d’un tel lieu dans un hôpital. Pour les patients relous ou les cadavres de ceux qu’on a tué sans faire exprès. Des secrets, ce staff doit bien en avoir.
« J’suis d’accord avec toi, totalement surfait. Donc, tu seras Fiona, l’ogresse. »
Allez savoir, peut-être saisira-t-elle l’allusion ? Est-ce que Shrek a autant d’impact sur le monde sorcier que cela en a sur le monde moldu ? Arf, il en doute franchement. N’empêche qu’on ne peut pas leur enlever leur sens de la technologie et de l’animation. Il pouffe tout seul en imaginant quelques scènes marquantes d’un film totalement irrévérencieux qui le fait triper chaque fois qu’il le voit ou qu’il y pense.
« Ouai mais, en tant que dragon, est-ce que tu dois rendre des comptes ou pas ? Parce que brûler, ouai c’est cool, en plus ça fait de bonnes grillades et qui dirait non à un barbecue ? Mais si dans ta fiction, le dragon doit rendre des comptes à l’espèce humaine, alors ça pue ton histoire. »
Magnus fixe le plafond. Les images se forment dans sa tête. Voler au-dessus de l’eau, surplomber l’humanité - franchement, ce doit être particulièrement impressionnant. Grisant. C’est décidé : un jour, il montera sur un dragon !
« Et tu cramerais quoi, en premier ? Fais-moi rêver. Et m’dis pas des chipo hein, ça casse le rêve. »
Lui, que ferait-il ? Il ne sait pas. Parfois, le monde lui semble plein de possibilités ; puis, il se fait stopper par la réalité. Elle mord, elle est chiante. Il voudrait la frapper mais ça ne sert à rien. Les choses ne changeront pas. Magnus accepte, même si ça ne l’empêche pas de jouer avec les règles. Par esprit de contradiction, dira-t-on.
@Apsara Chankimha
« Un vrai tour en moto » répète-t-il, très content de lui-même. « J’irai si vite que tu ne te sentiras même pas respirer. »
Et c’est une promesse qu’il lui fait. Si quelqu’un doit regretter, ce ne sera certainement pas lui. Et en même temps, il la comprend. A quoi bon monter sur une telle bécane si c’est pour aller à la vitesse d’un escargot ? Peuh, aucun intérêt. Puis, les p’tits tours de quartier, ce n’est pas trop son genre. « Attends, Sainte-Marie a des oubliettes ? Je peux les voir ?! »
Grand sourire, car il sait qu’elle ment et en même temps, trouve assez cool la potentielle existence d’un tel lieu dans un hôpital. Pour les patients relous ou les cadavres de ceux qu’on a tué sans faire exprès. Des secrets, ce staff doit bien en avoir.
« J’suis d’accord avec toi, totalement surfait. Donc, tu seras Fiona, l’ogresse. »
Allez savoir, peut-être saisira-t-elle l’allusion ? Est-ce que Shrek a autant d’impact sur le monde sorcier que cela en a sur le monde moldu ? Arf, il en doute franchement. N’empêche qu’on ne peut pas leur enlever leur sens de la technologie et de l’animation. Il pouffe tout seul en imaginant quelques scènes marquantes d’un film totalement irrévérencieux qui le fait triper chaque fois qu’il le voit ou qu’il y pense.
« Ouai mais, en tant que dragon, est-ce que tu dois rendre des comptes ou pas ? Parce que brûler, ouai c’est cool, en plus ça fait de bonnes grillades et qui dirait non à un barbecue ? Mais si dans ta fiction, le dragon doit rendre des comptes à l’espèce humaine, alors ça pue ton histoire. »
Magnus fixe le plafond. Les images se forment dans sa tête. Voler au-dessus de l’eau, surplomber l’humanité - franchement, ce doit être particulièrement impressionnant. Grisant. C’est décidé : un jour, il montera sur un dragon !
« Et tu cramerais quoi, en premier ? Fais-moi rêver. Et m’dis pas des chipo hein, ça casse le rêve. »
Lui, que ferait-il ? Il ne sait pas. Parfois, le monde lui semble plein de possibilités ; puis, il se fait stopper par la réalité. Elle mord, elle est chiante. Il voudrait la frapper mais ça ne sert à rien. Les choses ne changeront pas. Magnus accepte, même si ça ne l’empêche pas de jouer avec les règles. Par esprit de contradiction, dira-t-on.
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Re: This baby needs his mommy (ft. Apsa) - terminé
Mer 7 Aoû 2024 - 14:51
This baby needs his mommy@Magnus Moen
Incroyable mais vrai, Apsara avait trouvé l’audace nécessaire pour se glisser au côté de Magnus. A la voir étendue de tout son long, ses jambes croisées l’une sur l’autre et les mains nonchalamment posées sur son ventre, on pourrait supposer à raison qu’elle se trouvait à son aise. Il y avait bien cette horrible petite voix nasillarde qui lui disait qu’elle faisait une erreur monstrueuse mais… Ouaip. Le truc étrange qui émanait de lui, l’aura ou ce que vous voulez, semblait avoir déteint sur elle. Un peu. Il l’amusait autant qu’il l’agaçait. C’était étrange et assez unique pour la saisir -à défaut de lui plaire. Ne poussons pas le bouchon.
« Je n’en attends pas moins mon grand. » Dit-elle en tapotant son buste de l’index, histoire qu’il intègre l’information. Mauvaise graine s’égosillait la fameuse petite voix avant d’être jetée au loin à coup de pichenette mentale. Il était rafraichissant l’enquiquineur, et ça faisait vachement de bien. Au moral. Au cœur. Arf. Elle commençait à avoir mal aux zygomatiques par contre. Sitôt la moue retrouvée, il trouvait le moyen de la faire sourire.
« Aaah mais si je te les montre, tu n’en ressortiras pas et impossible de me servir de toi. Je t’y jetterai quand je n’aurai plus besoin de toi va. » qu’elle rajouta tout en lui donnant un très léger coup de coude aux côtes. Il était encore faible et elle s’en voudrait de le casser davantage. Belinda lui arracherait la tête à coup sûr si elle l’apprenait, elle le voyait gros comme une maison. Pourtant, c’était vachement plaisant de l’asticoter.
« Hey ! » Elle fit de son mieux pour paraitre affreusement outrée. Notons l’effort. Joues gonflées, lèvres pincées, sourcils froncés. Elle tenta même de donner à ses pupilles sombres une teinte plus foncées encore. Dommage pour elle, les coins de sa bouche ne cessaient de se rebeller. Quelle piètre actrice. « L’ogresse, elle t’emmerde. » Faux, si on en doutait encore. « Et Fiona ? Pourquoi Fiona ? » Le sourcil se haussa cette fois-ci. Elle avait dû mal à le suivre, la sorcière.
« Un dragon, c’est un dragon. T’es tout en haut de la chaine alimentaire. Si quelqu’un te demande des comptes, tu le manges. » Elle fit claquer ses dents dans le vide avant d’éclater de rire, ses yeux en amandes scrutant le visage du malade en toute discrétion. « Je grillerai ma famille. Cuisson façon charbon, juste pour être sûre. »
Nouveau pincement de lèvres. La réponse s’était échappée si vite qu’elle n’eut qu’une envie : enfoncer sa canine dans sa langue. Elle qui faisait si attention au quotidien venait de… De… Le cœur accéléra ses battements et elle détourna la tête, son crâne consciencieusement enfoncé dans la partie dérobée de l’oreiller. Est-ce qu’il pouvait entendre le désordre de là où il était ? Parce que le palpitant, le cerveau… Tout tournait à plein régime, sous couvert d’une dose sévère de culpabilité inculquée par une pédagogie drastique. Le bras se tendit vers le plafond et elle fit semblant de refermer son poing sur les néons agressifs au-dessus d’eux.
« Ou un troupeau de vache. Comme ça hop, j’aurai de la viande grillée à mon goût. Je pourrais aussi réchauffer les lacs écossais pour espérer piquer une tête dedans sans crever de froid. Et toi Momo ? »
« Je n’en attends pas moins mon grand. » Dit-elle en tapotant son buste de l’index, histoire qu’il intègre l’information. Mauvaise graine s’égosillait la fameuse petite voix avant d’être jetée au loin à coup de pichenette mentale. Il était rafraichissant l’enquiquineur, et ça faisait vachement de bien. Au moral. Au cœur. Arf. Elle commençait à avoir mal aux zygomatiques par contre. Sitôt la moue retrouvée, il trouvait le moyen de la faire sourire.
« Aaah mais si je te les montre, tu n’en ressortiras pas et impossible de me servir de toi. Je t’y jetterai quand je n’aurai plus besoin de toi va. » qu’elle rajouta tout en lui donnant un très léger coup de coude aux côtes. Il était encore faible et elle s’en voudrait de le casser davantage. Belinda lui arracherait la tête à coup sûr si elle l’apprenait, elle le voyait gros comme une maison. Pourtant, c’était vachement plaisant de l’asticoter.
« Hey ! » Elle fit de son mieux pour paraitre affreusement outrée. Notons l’effort. Joues gonflées, lèvres pincées, sourcils froncés. Elle tenta même de donner à ses pupilles sombres une teinte plus foncées encore. Dommage pour elle, les coins de sa bouche ne cessaient de se rebeller. Quelle piètre actrice. « L’ogresse, elle t’emmerde. » Faux, si on en doutait encore. « Et Fiona ? Pourquoi Fiona ? » Le sourcil se haussa cette fois-ci. Elle avait dû mal à le suivre, la sorcière.
« Un dragon, c’est un dragon. T’es tout en haut de la chaine alimentaire. Si quelqu’un te demande des comptes, tu le manges. » Elle fit claquer ses dents dans le vide avant d’éclater de rire, ses yeux en amandes scrutant le visage du malade en toute discrétion. « Je grillerai ma famille. Cuisson façon charbon, juste pour être sûre. »
Nouveau pincement de lèvres. La réponse s’était échappée si vite qu’elle n’eut qu’une envie : enfoncer sa canine dans sa langue. Elle qui faisait si attention au quotidien venait de… De… Le cœur accéléra ses battements et elle détourna la tête, son crâne consciencieusement enfoncé dans la partie dérobée de l’oreiller. Est-ce qu’il pouvait entendre le désordre de là où il était ? Parce que le palpitant, le cerveau… Tout tournait à plein régime, sous couvert d’une dose sévère de culpabilité inculquée par une pédagogie drastique. Le bras se tendit vers le plafond et elle fit semblant de refermer son poing sur les néons agressifs au-dessus d’eux.
« Ou un troupeau de vache. Comme ça hop, j’aurai de la viande grillée à mon goût. Je pourrais aussi réchauffer les lacs écossais pour espérer piquer une tête dedans sans crever de froid. Et toi Momo ? »
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Re: This baby needs his mommy (ft. Apsa) - terminé
Mer 7 Aoû 2024 - 20:16
L’ogresse… Ce nom ne lui va-t-il pas à ravir ? Et à voir sa fausse protestation, Magnus sait qu’il a fait le bon choix. Sourcils fièrement redressés, ceux-ci finissent forcément par se froncer à la question impie. Et même s’il force son indignation, elle est belle et bien réelle.
« Fiona, la princesse ogresse. Shrek. Gosh, j’oubliais que vous les sorciers, vous n’aviez aucune culture cinématographique qui se vale. »
Il porte le dos de sa main à son front, mimant un drame qu’il ne supporterait pas. Il y a un peu de ça. Magnus n’envie pas la situation des autres mais il faut bien admettre qu’il se sent souvent bien seul avec ses références cent pour cent moldues, que seulement un faible pourcentage de la population sorcière comprend. Merci aux né-moldus d’exister par ailleurs, sans eux il serait perdu dans un marasme d’ignorance.
Heureusement que les dragons existent pour lier son imaginaire à celui de ses homologues magiques. Voilà une réalité qu’il est bienheureux de connaître. Il trouve Apsara bien bavarde pour une personne qui se voulait distante il y a seulement quelques minutes, à l’autre bout de son lit. Griller sa famille, sérieusement ? La Miss a des problèmes familiaux sur lesquels surfer sans disgrâce…
« Ils sont nombreux ? Dans ta famille. Savoir combien de potes je peux inviter pour le barbecue. »
Façon subtile - ou pas - d’en savoir plus sans donner l’impression de forcer la conversation. Après tout, elle vient elle-même d’aborder le sujet, il ne fait que rebondir dessus n’est-ce pas ? Parfait gentleman de la conversation, vrai orateur dira-t-on ! En attendant, elle ne le regarde plus et il ne se demande pas vraiment pourquoi. La réponse est si simple qu’il ne convient pas de la prononcer, même dans ses pensées.
« Donc en gros, tu veux manger des vaches et bousiller tout un écosystème naturel. Mmmh… ok, ça semble tentant ! »
Même s’il sait bien qu’il n’aura jamais l’endurance nécessaire pour “piquer une tête dans les lacs écossais” plus d’une demi-heure, avant de finir en bouffe pour poisson au drôle de régime alimentaire. Cela aussi, il n’est nul besoin de le mentionner.
« Des villes entières et une bonne moitié de la population, avant de laisser Mère Nature reprendre ses droits sur les ruines. Ou des chamallows. C’est bien aussi, des chamallows. »
Mais le feu n’est pas ce qui l’intéresse le plus chez un dragon. Ses envies meurtrières n’ont qu’une faible importance dans ses pensées. Il pourrait tenter de cramer son frère, mais à quoi bon ? Cela ne changerait rien au passé et Magnus n’est pas du genre à se venger inutilement. Ou se venger tout court. Il veut simplement s’amuser tant qu’il le peut.
« Après j’serais pas contre griller quelques fesses familiales non plus… »
@Apsara Chankimha
« Fiona, la princesse ogresse. Shrek. Gosh, j’oubliais que vous les sorciers, vous n’aviez aucune culture cinématographique qui se vale. »
Il porte le dos de sa main à son front, mimant un drame qu’il ne supporterait pas. Il y a un peu de ça. Magnus n’envie pas la situation des autres mais il faut bien admettre qu’il se sent souvent bien seul avec ses références cent pour cent moldues, que seulement un faible pourcentage de la population sorcière comprend. Merci aux né-moldus d’exister par ailleurs, sans eux il serait perdu dans un marasme d’ignorance.
Heureusement que les dragons existent pour lier son imaginaire à celui de ses homologues magiques. Voilà une réalité qu’il est bienheureux de connaître. Il trouve Apsara bien bavarde pour une personne qui se voulait distante il y a seulement quelques minutes, à l’autre bout de son lit. Griller sa famille, sérieusement ? La Miss a des problèmes familiaux sur lesquels surfer sans disgrâce…
« Ils sont nombreux ? Dans ta famille. Savoir combien de potes je peux inviter pour le barbecue. »
Façon subtile - ou pas - d’en savoir plus sans donner l’impression de forcer la conversation. Après tout, elle vient elle-même d’aborder le sujet, il ne fait que rebondir dessus n’est-ce pas ? Parfait gentleman de la conversation, vrai orateur dira-t-on ! En attendant, elle ne le regarde plus et il ne se demande pas vraiment pourquoi. La réponse est si simple qu’il ne convient pas de la prononcer, même dans ses pensées.
« Donc en gros, tu veux manger des vaches et bousiller tout un écosystème naturel. Mmmh… ok, ça semble tentant ! »
Même s’il sait bien qu’il n’aura jamais l’endurance nécessaire pour “piquer une tête dans les lacs écossais” plus d’une demi-heure, avant de finir en bouffe pour poisson au drôle de régime alimentaire. Cela aussi, il n’est nul besoin de le mentionner.
« Des villes entières et une bonne moitié de la population, avant de laisser Mère Nature reprendre ses droits sur les ruines. Ou des chamallows. C’est bien aussi, des chamallows. »
Mais le feu n’est pas ce qui l’intéresse le plus chez un dragon. Ses envies meurtrières n’ont qu’une faible importance dans ses pensées. Il pourrait tenter de cramer son frère, mais à quoi bon ? Cela ne changerait rien au passé et Magnus n’est pas du genre à se venger inutilement. Ou se venger tout court. Il veut simplement s’amuser tant qu’il le peut.
« Après j’serais pas contre griller quelques fesses familiales non plus… »
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Re: This baby needs his mommy (ft. Apsa) - terminé
Jeu 15 Aoû 2024 - 17:53
This baby needs his mommy@Magnus Moen
Les amandes papillonnaient à droite et à gauche, incapable de se poser plus de quelques minutes au même endroit. L’esprit épuisé pouvait se poser sans effort, mais le corps… God A croire qu’être un mouvement la rassurait tout en l’empêchant de se disperser tout à fait. Elle n’avait pourtant rien à craindre de l’asticot desséché, si ce n’était une vilaine otite à force de l’entendre geindre si proche de son oreille. Antipathique ? Il devrait l’être. Sa conscience bien raide lui soufflait d’ailleurs que ça devrait l’être. Quoi de plus normal avec un type pareil ? Pourtant, elle l’avait muselée -sa conscience. A défaut de pouvoir le faire avec Magnus. Il était intéressant. Si différent de tous ceux qu’elle avait pu côtoyer juqu’alors. Les vrais gentils. Les fous furieux. Les dragueurs hasardeux. Les pompeux. Il ne rentrait dans aucune case. Elle doutait d’ailleurs qu’il puisse en exister un à la hauteur de son égo. Les prunelles sombres se mirent à rouler fort, avant de tomber sur les sourcils redressés.
« Nous, les sorciers… T’as que ce mot là à la bouche ? La différence culturelle, ça se gomme. On n’est pas tous fermés au monde moldu. Quel dramaking ! Tiens. Regarde donc. »
Sa main gauche se mit à farfouiller les poches trop grandes de sa blouse vert vomi -pomme, paraitrait-il, pour en ressortir un objet digne du néolithique. C’était un vieux lecteur, certainement trouvé en fripe, à l’écran si peu lumineux qu’il fallait plisser les yeux pour espérer lire le titre passant. Nul besoin de le faire pour la sorcière puisqu’elle connaissait l’ordre de la piste par cœur, tant elle passait ses journées et ses nuits à écouter cette dernière. Elle enfonça l’un des écouteurs dans son oreille et proposa l’autre. Queen, Les Ramones, Bon Jovi, Gun’s and roses… Les meilleurs groupes moldus, à son sens, défilèrent sous ses doigts.
« Les plus grands. Impossible de rivaliser avec eux. »
Evidemment, il lui restait tout un monde à découvrir et elle partait avec un sérieux retard. Une vingtaine d’année, ce n’était pas rien. Sa venue à Hungcalf et les nombreux profils rencontrés l’aidaient à sortir de sa zone de confort, mails il restait tant à faire. Elle en avait conscience et passait volontiers plusieurs heures de son temps libre dans les disquaires des quartiers non-maj pour découvrir des œuvres inimitables. Incomparable. Fan inconditionnel du rock de ces années ? A peine.
La discussion changea du tout au tout. Ils rêvaient de dragon, de barbecue et de grillade familiale. Elle, surtout. C’était bien la première fois qu’elle en parlait aussi ouvertement. Le discours avait beau être teinté d’humour, ça n’en restait pas moins contre nature. Elle dut déglutir une fois où deux, histoire de ravaler cette culpabilité gravée jusque dans la chair. Ses doigts glissèrent à l’arrière de son oreille pour rabattre une longue mèche sombre. La question posée eut le mérite de lui faire raccrocher le wagon. Petit sourire retroussant ses lèvres, elle lui jeta un regard… Et plissa légèrement les paupières sous le coup de la malice. Andouille.
« J’ai cinq frères. Des ainés. J’imagine qu’on peut dire qu’on est nombreux. Ils sont tous en Thaïlande à l’heure actuelle. » Loin des yeux, loin du cœur. Loin des problèmes. Pour le temps que ça durait… « Mais t’as des amis toi ? J’veux dire… Autre que des bénévoles ? » Qui aime bien châtie bien, n’est-ce pas ? Dans le fond, elle… L’appréciait. Un peu. Peut-être plus que ce qu’elle était disposée à reconnaitre.
« Déchainer un dragon et apporter le chaos, ça doit être dingue à vivre ouai ! De tout en haut, on pourrait pointer du doigt et dire toi tu vis, toi tu vis, toi tu meurs.» Petite phrase mettant à l’honneur Dewie, petit frère de Malcolm. Une des rares qu’elle avait eu l’opportunité de découvrir, d’ailleurs, mais l’une des plus drôles.
« Momo… Marvin. Est-ce que c’est ton frère ? » Voilà. Elle avait finalement mis les pieds dans le plat. Sans classe. Sans délicatesse. Le nez relevé, elle le toisa d’un drôle d’air avant de se mettre à ricaner. « Si c’est le cas, je veux bien te prêter mon dragon. »
Connaissance mutuelle, issue d’une vie passée. Apsara avait été plus que surprise de le croiser dans les couloirs de Sainte-Marie et comptait bien se faire la plus petite possible pour éviter de le croiser. Que pourrait-elle bien lui dire ?
Soudain, la porte s’ouvrit avec un tel fracas qu’elle ne put que sursauter. Puis pester. Belindaaaaa. Les fils de ses écouteurs étaient tout emmêlé maintenant. Comme sa tignasse. Encore une fois, elle n’avait pris aucune pause. Ce service aurait sa mort.
« Je te laisse la place. Semblerait qu’il a besoin qu’on lui change sa couche. »
Nouveau rire -sans doute l’un des plus naturels, puisque roulant bien trop facilement hors de ses lèvres. Elle sauta de son perchoir avant de se diriger vers la porte, non sans coller un baiser sur la joue de la soignante. Un ange, cette femme.
« N’oublie pas ta promesse Moen. Un tour à couper le souffle, rien de moins. »
Fin pour moi
« Nous, les sorciers… T’as que ce mot là à la bouche ? La différence culturelle, ça se gomme. On n’est pas tous fermés au monde moldu. Quel dramaking ! Tiens. Regarde donc. »
Sa main gauche se mit à farfouiller les poches trop grandes de sa blouse vert vomi -pomme, paraitrait-il, pour en ressortir un objet digne du néolithique. C’était un vieux lecteur, certainement trouvé en fripe, à l’écran si peu lumineux qu’il fallait plisser les yeux pour espérer lire le titre passant. Nul besoin de le faire pour la sorcière puisqu’elle connaissait l’ordre de la piste par cœur, tant elle passait ses journées et ses nuits à écouter cette dernière. Elle enfonça l’un des écouteurs dans son oreille et proposa l’autre. Queen, Les Ramones, Bon Jovi, Gun’s and roses… Les meilleurs groupes moldus, à son sens, défilèrent sous ses doigts.
« Les plus grands. Impossible de rivaliser avec eux. »
Evidemment, il lui restait tout un monde à découvrir et elle partait avec un sérieux retard. Une vingtaine d’année, ce n’était pas rien. Sa venue à Hungcalf et les nombreux profils rencontrés l’aidaient à sortir de sa zone de confort, mails il restait tant à faire. Elle en avait conscience et passait volontiers plusieurs heures de son temps libre dans les disquaires des quartiers non-maj pour découvrir des œuvres inimitables. Incomparable. Fan inconditionnel du rock de ces années ? A peine.
La discussion changea du tout au tout. Ils rêvaient de dragon, de barbecue et de grillade familiale. Elle, surtout. C’était bien la première fois qu’elle en parlait aussi ouvertement. Le discours avait beau être teinté d’humour, ça n’en restait pas moins contre nature. Elle dut déglutir une fois où deux, histoire de ravaler cette culpabilité gravée jusque dans la chair. Ses doigts glissèrent à l’arrière de son oreille pour rabattre une longue mèche sombre. La question posée eut le mérite de lui faire raccrocher le wagon. Petit sourire retroussant ses lèvres, elle lui jeta un regard… Et plissa légèrement les paupières sous le coup de la malice. Andouille.
« J’ai cinq frères. Des ainés. J’imagine qu’on peut dire qu’on est nombreux. Ils sont tous en Thaïlande à l’heure actuelle. » Loin des yeux, loin du cœur. Loin des problèmes. Pour le temps que ça durait… « Mais t’as des amis toi ? J’veux dire… Autre que des bénévoles ? » Qui aime bien châtie bien, n’est-ce pas ? Dans le fond, elle… L’appréciait. Un peu. Peut-être plus que ce qu’elle était disposée à reconnaitre.
« Déchainer un dragon et apporter le chaos, ça doit être dingue à vivre ouai ! De tout en haut, on pourrait pointer du doigt et dire toi tu vis, toi tu vis, toi tu meurs.» Petite phrase mettant à l’honneur Dewie, petit frère de Malcolm. Une des rares qu’elle avait eu l’opportunité de découvrir, d’ailleurs, mais l’une des plus drôles.
« Momo… Marvin. Est-ce que c’est ton frère ? » Voilà. Elle avait finalement mis les pieds dans le plat. Sans classe. Sans délicatesse. Le nez relevé, elle le toisa d’un drôle d’air avant de se mettre à ricaner. « Si c’est le cas, je veux bien te prêter mon dragon. »
Connaissance mutuelle, issue d’une vie passée. Apsara avait été plus que surprise de le croiser dans les couloirs de Sainte-Marie et comptait bien se faire la plus petite possible pour éviter de le croiser. Que pourrait-elle bien lui dire ?
Soudain, la porte s’ouvrit avec un tel fracas qu’elle ne put que sursauter. Puis pester. Belindaaaaa. Les fils de ses écouteurs étaient tout emmêlé maintenant. Comme sa tignasse. Encore une fois, elle n’avait pris aucune pause. Ce service aurait sa mort.
« Je te laisse la place. Semblerait qu’il a besoin qu’on lui change sa couche. »
Nouveau rire -sans doute l’un des plus naturels, puisque roulant bien trop facilement hors de ses lèvres. Elle sauta de son perchoir avant de se diriger vers la porte, non sans coller un baiser sur la joue de la soignante. Un ange, cette femme.
« N’oublie pas ta promesse Moen. Un tour à couper le souffle, rien de moins. »
Fin pour moi
©eck
She is both, hellfire and holy water
and the flavor you taste
depends on how you treat her.
- Magnus MoenOldie ㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 125
» miroir du riséd : Felix Mallard
» crédits : tag (ava)
» multinick : maximus / arty / joe / keir
» âge : vingt-et-un ans
» situation : célibataire
» nature du sang : cracmol, originellement sang-pur
» particularité : fourchelang
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ option, option, option.ㅡ options facultatives :▣ option, option, option.
» profession : chanteur-guitariste et barman au styx
» gallions sous la cape : 696
Re: This baby needs his mommy (ft. Apsa) - terminé
Jeu 15 Aoû 2024 - 22:14
Tout ce qui pique, Magnus se précipite dessus. Apsara montre clairement qu’elle est piquée par ses réflexions sur les sorciers. Ah, leur égo… Ce n’est pas vraiment mieux côté moldu et le Moen prend grand plaisir à attiser le feu. Au moins, il s’occupe. Faut tout de même avouer qu’il est bien surpris de la voir sortir une telle antiquité ; en témoigne sa grimace dont le sous-titre s’affiche sous son visage ”Mais t’es allée dénicher ça où, Mamie ???” Il serait peut-être tant de lui dire que Deezer et Spotify existent…
Nouvelle grimace face à l’écouteur. Ils ne connaissent pas l’hygiène chez elle ? Comme si ça le dérangeait. Non, il veut juste faire une remarque. Ce n’est pas drôle s’il se la ferme.
« Eeeeeew » Ton et grimace exagérés. « C’est vraiment parce que tu tiens ma vie entre tes mains hein… »
Il ricane, le cracmol, en enfonçant l’écouteur dans son oreille. « Tu écoutes les Ramones, toi ? On aura tout vu. »
Le ton pour dire “GG, t’as pas grand chose pour toi mais t’as au moins du goût en musique”. Sûrement qu’elle comprendra le sous-entendu, non ? Il reste un temps comme ça jusqu’à ce qu’ils dévient naturellement sur la destruction des biens et de la vie d’autrui par voie de flammes. C’est quand même badass comme plan machiavélique, non ? Toujours mieux qu’un costard-cravate et un titre de Premier Ministre. Magnus n’ignore pas les petits cailloux jetés par le Petit Poucet en blouse blanche. Qu’elle les ait fait tomber par erreur ou non ne change rien, les informations sont là et il les enregistre pour plus tard. Il n’a aucune foutue idée de qui est sa famille et de ce qu’elle représente mais par principe, le Moen affirme que les familles, ça pue. C’est tout. Drama à foison, meurtres et autres conneries… Une famille unie lui donnerait des boutons tant cela semblerait dangereux. À vrai dire, Magnus ne saurait pas ce qu’il ferait si Marvin devenait tout à coup très gentil et câlin. Cette simple idée lui colle un frisson d’effroi et il n’a pourtant pas peur de grand-chose…
Le majeur se lève en guise de réponse, accompagné d’un étincelant sourire. Des amis, il estime en avoir plein et en même temps… le connaissent-ils vraiment ? Sûrement pas. Au fond, Magnus s’arrange toujours pour être de passage. C’est plus facile ainsi. Pas besoin d’expliquer de façon sérieuse ce qui cloche chez lui et comme tout le monde n’apprécie pas son humour… C’est à se demander pourquoi !
« Tes références sont de plus en plus acceptables, Chacha. »
Amusante réalité. Comme quoi, il s’est vite trompé dans son jugement à son sujet. M’enfin, on ne va pas en faire tout un fromage non plus. Ce n’est pas de sa faute si elle a un air de snob-princesse-proutprout qui lui colle à l’expression.
Magnus lève les sourcils en se tournant vers elle. Rares sont ceux susceptibles de faire le rapprochement entre lui et Marvin. Ils ne se ressemblent pas tant et ne fréquentent pas les mêmes milieux. Suspicieux, il plisse les yeux avant de hausser les épaules d’un air nonchalant, quand le sujet ne l’est pas.
« Frère aîné, ouai, même s’il n’est pas du genre à en conserver une quelconque fierté. »
Le ton est au rire. La réalité, un peu plus dure que cela. Comme toujours, Magnus se plaint de beaucoup de choses sauf de ce qui le dérange vraiment. Le traitement de Marvin fait partie de ces détails de sa vie qu’il préfère mettre de côté en attendant qu’ils se résolvent seuls. Maturité à son paroxysme. L’idée de le cramer via dragon n’est pas complètement stupide, mais il n’a pas le temps de valider l’idée qu’on débarque dans la chambre. Nulle autre que sa belle et douce Belinda, dont il pense discerner la jalousie en voyant Apsara ainsi posée sur son lit. Qu’y peut-il s’il les chope toutes ?
« Tu noteras Lili que ta collègue m’a laissé patauger dans ma merde pendant toute sa pause ! Je vais me plaindre à qui de droit ! »
Clin d’œil à destination de la Thaïlandaise qui, déjà, semble bien loin. Il en a oublié qu’il avait soif et qu’il se faisait chier, pendant quelques minutes. Intéressant… Magnus la suit du regard, un sourire aux lèvres qu’il ne cherche pas à dissimuler - à quoi bon les faux-semblants ?
« Tellement coupé que tu f’ras un p’tit tour par la case Morgue, l’ogresse. »
À Belinda de le disputer gentiment pour les allusions et le surnom affligés à Apsara, dont le départ se fait remarquer. La pauvre, trop gentille pour son propre bien. Aux petits oignons pour lui. Heureusement qu’elle est là, quand même…
Fin tout court
@Apsara Chankimha
Nouvelle grimace face à l’écouteur. Ils ne connaissent pas l’hygiène chez elle ? Comme si ça le dérangeait. Non, il veut juste faire une remarque. Ce n’est pas drôle s’il se la ferme.
« Eeeeeew » Ton et grimace exagérés. « C’est vraiment parce que tu tiens ma vie entre tes mains hein… »
Il ricane, le cracmol, en enfonçant l’écouteur dans son oreille. « Tu écoutes les Ramones, toi ? On aura tout vu. »
Le ton pour dire “GG, t’as pas grand chose pour toi mais t’as au moins du goût en musique”. Sûrement qu’elle comprendra le sous-entendu, non ? Il reste un temps comme ça jusqu’à ce qu’ils dévient naturellement sur la destruction des biens et de la vie d’autrui par voie de flammes. C’est quand même badass comme plan machiavélique, non ? Toujours mieux qu’un costard-cravate et un titre de Premier Ministre. Magnus n’ignore pas les petits cailloux jetés par le Petit Poucet en blouse blanche. Qu’elle les ait fait tomber par erreur ou non ne change rien, les informations sont là et il les enregistre pour plus tard. Il n’a aucune foutue idée de qui est sa famille et de ce qu’elle représente mais par principe, le Moen affirme que les familles, ça pue. C’est tout. Drama à foison, meurtres et autres conneries… Une famille unie lui donnerait des boutons tant cela semblerait dangereux. À vrai dire, Magnus ne saurait pas ce qu’il ferait si Marvin devenait tout à coup très gentil et câlin. Cette simple idée lui colle un frisson d’effroi et il n’a pourtant pas peur de grand-chose…
Le majeur se lève en guise de réponse, accompagné d’un étincelant sourire. Des amis, il estime en avoir plein et en même temps… le connaissent-ils vraiment ? Sûrement pas. Au fond, Magnus s’arrange toujours pour être de passage. C’est plus facile ainsi. Pas besoin d’expliquer de façon sérieuse ce qui cloche chez lui et comme tout le monde n’apprécie pas son humour… C’est à se demander pourquoi !
« Tes références sont de plus en plus acceptables, Chacha. »
Amusante réalité. Comme quoi, il s’est vite trompé dans son jugement à son sujet. M’enfin, on ne va pas en faire tout un fromage non plus. Ce n’est pas de sa faute si elle a un air de snob-princesse-proutprout qui lui colle à l’expression.
Magnus lève les sourcils en se tournant vers elle. Rares sont ceux susceptibles de faire le rapprochement entre lui et Marvin. Ils ne se ressemblent pas tant et ne fréquentent pas les mêmes milieux. Suspicieux, il plisse les yeux avant de hausser les épaules d’un air nonchalant, quand le sujet ne l’est pas.
« Frère aîné, ouai, même s’il n’est pas du genre à en conserver une quelconque fierté. »
Le ton est au rire. La réalité, un peu plus dure que cela. Comme toujours, Magnus se plaint de beaucoup de choses sauf de ce qui le dérange vraiment. Le traitement de Marvin fait partie de ces détails de sa vie qu’il préfère mettre de côté en attendant qu’ils se résolvent seuls. Maturité à son paroxysme. L’idée de le cramer via dragon n’est pas complètement stupide, mais il n’a pas le temps de valider l’idée qu’on débarque dans la chambre. Nulle autre que sa belle et douce Belinda, dont il pense discerner la jalousie en voyant Apsara ainsi posée sur son lit. Qu’y peut-il s’il les chope toutes ?
« Tu noteras Lili que ta collègue m’a laissé patauger dans ma merde pendant toute sa pause ! Je vais me plaindre à qui de droit ! »
Clin d’œil à destination de la Thaïlandaise qui, déjà, semble bien loin. Il en a oublié qu’il avait soif et qu’il se faisait chier, pendant quelques minutes. Intéressant… Magnus la suit du regard, un sourire aux lèvres qu’il ne cherche pas à dissimuler - à quoi bon les faux-semblants ?
« Tellement coupé que tu f’ras un p’tit tour par la case Morgue, l’ogresse. »
À Belinda de le disputer gentiment pour les allusions et le surnom affligés à Apsara, dont le départ se fait remarquer. La pauvre, trop gentille pour son propre bien. Aux petits oignons pour lui. Heureusement qu’elle est là, quand même…
@Apsara Chankimha