santa baby (mood board) (music) (hairstyle) (outfit) santa baby, so hurry down the chimney tonight think of all the fun i've missed think of all the fellas that i haven't kissed next year i could be just as good if you'll check off my christmas list - eartha kitt L’air humide était chassé du salon par le feu qui brûlait dans la cheminée. Les flammes asséchaient les branches de sapin taillées en ronde sur son manteau et décuplait son odeur dans la pièce. Par la fenêtre, on pouvait voir d’éternels flocons de neige tomber devant les vitres ; ils étaient secs et tièdes dans l’atmosphère rafraîchie du jardin, et ne pouvaient être que magiques. Maximilien et Peter avaient fait plusieurs essais avant de trouver un enchantement assez stable. Leurs échecs s’étaient soldés tantôt par une pluie diluvienne, tantôt par un tourbillon de neige incontrôlable. Dans l’entrée, la table était mise. Elle s’était parée de ses plus belles décorations de Noël et attendait patiemment que le petit-déjeuner soit servi. Les deux amoureux étaient encore allongés dans leur grand lit. Des sourires ornaient toujours leurs lèvres satisfaites d’avoir beaucoup joué la veille au soir. Une corde très fine et dorée était toujours attachée à la chaise sur laquelle ils s’étaient amusés avant de rejoindre le confort du matelas. Par terre, un masque, des oreilles et une queue de loup jonchaient le tapis dans un désordre témoignant de l’amusement qu’ils avaient eu à se découvrir, plus bestials. Peter s’éveilla, clignant des yeux pour s’habituer à la lumière. Il prit de grandes inspirations et se tourna vers l’homme avec qui il voulait partager sa vie. Quelques secondes s’écoulèrent avant que ses mains ne se décident à voyager jusqu’à la chute précipitée par la toison qui décorait l’abdomen de Maximilien. Il caressa le grand brun et l’embrassa pour le tirer du pays des songes. “Guid mornin', mo leannan.”1 Il embrassa l’arrête de son nez. “What dae ye think? Mibbie it's time we open up oor presents?”2 Il sourit et laissa un gloussement s’échapper de sa gorge. “Nae that kind!”3 Commenta-t-il en sentant les mains de Maximilien s’éveiller. code by bat'phanie

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@Maximilien Leroy  
(NB : objets du calendrier du Au Loch d'@Inès Saouli mentionnés.)

Ce réveil tout en douceur, en câlin et en caresse lui rappelle quelle bonne idée il a eue de demander à Peter de vivre ensemble. Il se sent bien là, sous la couette, contre ce corps brûlant lui ayant fait connaître mille délices la veille dont il ne parlera pas parce qu’il serait trop indécent de le mentionner.

« ‘mo’nin’ » marmonne-t-il, se sentant déjà d’humeur frivole en ce beau matin. Ses doigts commençaient déjà à pianoter sur la peau ferme et tendre de son dos et abordaient une descente lorsque Peter - aussi surprenant soit-il - le rappela à l’ordre. Qui l’eut crû ? Pas lui ! Et il affiche un air légèrement étonné.

« Okay okay… I’ll keep this one for later… »¹ Après un baiser joueur, il s’étire sous les draps et commence à sortir une jambe du lit, puis deux. Un frisson plus tard, le Français se redresse enfin dans toute sa splendide nudité et fait un clin d’œil au Drummond en allant récupérer son bas de jogging. Juste de quoi ne pas choper froid.

« Let’s go see what Santa has left under the tree. Come on ! »² Maximilien taquine le Wright en le découvrant presque entièrement et trottine jusqu’au salon où trône le royal sapin décoré par leurs soins. Il y fait bon et avant même de jeter un œil aux cadeaux qui attendent là, le Français lance l’incontournable du petit-déjeuner : une carafe de café. Un coup de baguette magique plus tard, il s’installe en tailleur à même le sol, attendant avec impatience que Peter le rejoigne, se sentant tel un enfant le matin de Noël.

« Dépêche babe ! I’m gonna open it without you ! »³

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santa baby (mood board) (music) (hairstyle) (outfit) santa baby, so hurry down the chimney tonight think of all the fun i've missed think of all the fellas that i haven't kissed next year i could be just as good if you'll check off my christmas list - eartha kitt Notant l'alléchante promesse qui lui était faite pour plus tard, Peter mangea la lèvre pour convoquer le goût des siennes tout juste quittées. Il observa avec amusement et tendresse le garçon s'étirer sous les draps ; la parure blanche ne cachait rien de la dimension de ses muscles ni de la tension de son corps tout entier. Profitant de l'immense spectacle, Peter se tourna sur le côté et posa sa tête sur le support de sa main. Il prenait plaisir à observer Maximilien s'éveiller dans la lumière des jours d'hiver qui s'allongeaient, eux aussi. Les cuisses épaisses du garçon étaient déjà tournées vers de nombreux et nobles projets qu'il s'était faits pour la matinée. Le spectacle atteignait son apothéose alors qu'il se dressait sur ses jambes musclées et se dévoilait dans toute sa splendeur ; Peter n'en manqua pas une miette, résistant tout juste à l'envie d'empoigner ses fesses et de le tirer dans les draps encore une fois. Maximilien devait l'avoir vu se lécher les babines, car il le gratifiait d'un clin d'œil qui voulait dire qu'il savait pertinemment quel honteux supplice il était en train de lui faire. Il étudia une nouvelle fois son corps se balancer tandis qu'il marchait d'un pas allongé jusqu'au fauteuil à oreilles où Maximilien avait laissé traîner son pantalon de jogging. La journée commençait décidément très bien, concéda Peter en se rallongeant pour contempler un instant sa vie sur le plafond. Les draps furent soudain tirés pour le révéler dans toute sa splendeur - ou presque, son orteil ayant résisté à l'attaque - et Peter accueillit la fraîcheur de la maison avec sursaut. Il grommela que Maximilien ne perdait rien pour attendre, mais l'Écossais se leva pour enfiler son boxer noir et son très long pull en grosses mailles, abandonnés la veille sur le repose-pied rouge dans la chambre. Il s'apprêtait à sortir dans l'entrée quand il réalisa que le parquet ne parvenait pas tout à fait à isoler ses pieds du froid. Aussi, il fit demi-tour pour enfiler une paire de chaussettes noires. Dans la cuisine, Peter agitait sa baguette pour faire flotter les tasses et les coupelles jusqu'à lui lorsqu'il entendit Maximilien crier son impatience dans le salon. “Na ye won’t! Don’t ye dare, sweet cheeks!”1 Il gloussa et se frotta les yeux fatigués. Pour ne pas se brûler, il fit léviter la cafetière qui se déversa dans les deux récipients, et comme il connaissait parfaitement bien son amoureux, Peter invita l'instrument à les suivre, les tasses, les coupelles et lui, dans le salon. Là, il trouva Maximilien assis en tailleur devant le sapin. Son cœur se serra tant il trouvait la scène adorable. Il devait avoir été le plus mignon du monde lorsqu'il n'était encore qu'un enfant. Peter prit place à ses côtés, déposa sa baguette sur le sol et attrapa une tasse dans les airs pour la lui tendre. “Wur ye as patient as a bawherr bairn?”2 Il but une gorgée de café pour finir de se réveiller. code by bat'phanie

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Non il ne le fera pas, mais la tentation est grande pour le sorcier. Ils sont pourtant loin ces matins de Noël dans ce chic et pourtant familial appartement parisien qui voyait vivre en son sein deux enfants joueurs et complices. En posant ses yeux noisette sur l’immense sapin dressé pour l’occasion, Maximilien a un sourire à la fois triste et nostalgique en direction de son étoile, que Peter adorait accrocher autant que lui et qui suscitait moult remous. Leur source de discorde principale en ces temps de fêtes ! Maintenant bien sûr, il trouve ça ridicule de s’être si souvent fâché avec un frère qui n’est plus, qui ne sera plus jamais. Ces moments-là de joie et d’allégresse lui rappellent toujours ce manque contre lequel on ne peut rien faire d’autre qu’accepter et avancer.

L’odeur du café tout proche de son nez le ramène à l’instant présent, celui dont il doit profiter sans en laisser échapper une seule seconde - Maximilien l’a appris à ses dépends. C’est donc avec un sourire qu’il accueille le Drummond à ses côtés et s’empare de la tasse tendue. Les arômes amers sont alléchants mais il sait le breuvage trop brûlant pour le consommer tout de suite.

« Not at all ! »¹ rit-il de bon cœur, entendant dans sa mémoire la voix de sa mère les rappeler à la raison. « Quite the contrary. »² Il se tourne vers lui pour déposer un baiser sur sa tempe et ordonner un peu de repos dans sa propre cage thoracique. « I used to love Christmas… Gift-giving is my favorite part of it ! »³ À ces mots, il se penche en avant pour attraper l’un des paquets. Pas le plus gros, pas le plus imposant mais auquel il tient. Souvenir de leur premier vrai “date”, sur la surface lisse et blanche de la patinoire du marché de Noël d’Inverness. Les joues et le nez rougis, les grosses écharpes bien chaudes, les bonnets mal ajustés et les airs ravis… Un sourire parfait immortalisé dans un cadre à la fois élégant et simple, comme eux. Déjà 2021… le temps passe vite ! se met-il à penser alors que, pourtant, le souvenir semble ne dater que d’hier. Il se souvient notamment de la soirée qui a suivi, de cette gaufre si succulente mais pas très bien digérée tant Peter lui avait retourné l’estomac avec ses baisers.

« Merry Christmas my love. »⁴


@Peter Drummond

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santa baby (mood board) (music) (hairstyle) (outfit) santa baby, so hurry down the chimney tonight think of all the fun i've missed think of all the fellas that i haven't kissed next year i could be just as good if you'll check off my christmas list - eartha kitt La cafetière italienne atterrit sur le carrelage à côté des deux garçons et siffla pour attirer l'attention de Peter, comme si elle s'attendait à être récompensée pour sa besogne. Le garçon l'ignora à ses risques et périls, et il préféra s'installer en tailleur à côté de son chéri ; les mailles épaisses de son pull-over caressaient les carreaux chaque fois qu'il bougeait. Le nez dans la caféine, il écouta d'une oreille à peine distraite Maximilien le détromper ; ses yeux étaient déjà occupés à défaire les papiers cadeau et il s'imaginait les monts et merveilles que son amoureux avait trouvés pour lui. Peter se pencha sur le côté pour recevoir les lèvres de son chéri sur sa tempe et avala une nouvelle gorgée de la meilleure potion de réveil jamais inventée par des moldus. Comme la petite tasse criait au vide, il attrapa de sa main vide la cafetière qui, vexée, décida de lui tendre son côté le plus chaud. Il s'arracha à sa contemplation pour la foudroyer des yeux, ayant manqué de se brûler. Plus attentif, il attrapa l'anse et se servit sans faire déborder. Peter tourna la tête pour regarder son amoureux, une moue pleine de compassion tordant ses lèvres pourpres. “That's alright, love. Peter -  th' ither yin ah mean,”1 il éprouvait encore quelques difficultés à parler de son frère qui portait le même prénom. “He wid hae loved fur ye tae enjoy this time a year. He'd be sae proud, ye ken?”2 Maximilien avait parcouru un chemin immense depuis cette fin d'après-midi là, à Édimbourg. Il assumait dorénavant l'amour qu'il lui portait, serrait fièrement sa main dans la rue, et ne s'excusait plus des douleurs qu'il pouvait ressentir à l'évocation de ses erreurs et de la perte de l'être cher. Peter n'avait pas eu le privilège de rencontrer son homonyme, mais il était certain qu'il partageait la fierté qu'il ressentait en posant les yeux sur Maximilien. Parce qu'il noyait le poisson comme personne, ce dernier lui tendit un paquet rectangulaire ; il était emballé avec beaucoup de soin et le papier s'enfonçait légèrement où les doigts serraient la fenêtre de verre. “Whit's it? ”3 L'impatience de Peter revenait au galop, jamais très loin lorsqu'il tenait un cadeau entre les mains. Il défit le papier sans apporter beaucoup de soin à l'entreprise et sentit sa poitrine se serrer en découvrant la photo. “Tis... Tis trop beau.”4 Des larmes de bonheur lui montaient aux yeux et il se pencha pour l'embrasser tendrement. Il chérissait ce souvenir - un des premiers, le commencement. “Ye'r perfect, ye ken that, right?”5 Peter lui caressa la joue avant de lui tendre un paquet emballé dans un tissu festif. “Yer caw! ”6 Lady Mousse s'était reveillée, elle aussi, et mécontente d'avoir été oubliée dans la chambre, rappliquait pour réclamer des caresses à Peter tandis que Maximilien découvrait un véritable kilt aux couleurs de la famille des Drummond - il faisait partie de lui, à présent, et il était grand temps qu'il en ait un s'ils devaient un jour partager le même nom. code by bat'phanie

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C’est un sourire reconnaissant qu’il offre à son partenaire. Les autres Noël lui ont toujours paru si vide de sens mais avec lui, les choses sont différentes et il s’en rend bien compte.

« Open it ! »¹ dit-il impatient, mettant de côté les petites peines liées aux fêtes. Rien ne vaut plus d’or que l’expression de Peter lorsqu’il ouvre son présent et Maximilien affiche lui-même un soupçon de fierté. Il n’a pas été aisé de retrouver cette photographie prise à la moldue à la va-vite et lui redonner vie, comme s’ils y étaient encore. D’ailleurs, leurs sourires vibrants sur la photographie animée ne peuvent être plus sincères. Heureux que cela lui plaise, il ne peut que fanfaronner modestement face au compliment de son aimé. Vient bientôt son tour d’ouvrir son cadeau et il se montre tout aussi empressé que le Drummond, le déballant avec un appétit monstre, oubliant le café.

Maximilien déballe le tissu aux beaux carreaux et il lui faut quelques secondes pour réaliser ce qu’il tient entre les mains.

« Is that… noooooo waaaaaay ! Really ??? »² Il se redresse d’un bond pour placer le kilt devant lui, dont il fait tournoyer les pans dans un rire enfantin. « I loooove it ! I've always dreamed of wearing one ! »³ Le voilà déjà qui retire son pantalon de jogging pour mettre le kilt et parader fièrement avec, tel un coq. « I’m wearing it like a proper Scotsman, you see ? »⁴ Les bijoux à l’air et pas peu fier de sa bêtise, il se penche vers le Drummond et l’embrasse furieusement, heureux du message véhiculé par ce cadeau. Il sait que Peter n’aurait pas fait ça sans l’aval d’Alice et se faire accepter d’elle était sa tâche la plus ardue. Après une gorgée salvatrice de café, il se réinstalle aux côtés du sorcier et lui tend un autre paquet, bien plus gros et à la forme sans équivoque.

« So you can shine even brighter in future quidditch games. »⁵ L’emballage cache très mal un balai artisanal, modèle “ L'Ursine” fabriqué par A. Maïakovski - une pointe dans son domaine. Un cadeau plus cher que prévu mais Maximilien taira qu’il s’est fait aider de sa mère qui tenait absolument à offrir quelque chose à son partenaire.


@Peter Drummond

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santa baby (mood board) (music) (hairstyle) (outfit) santa baby, so hurry down the chimney tonight think of all the fun i've missed think of all the fellas that i haven't kissed next year i could be just as good if you'll check off my christmas list - eartha kitt La tasse manqua d’être renversée lorsque Maximilien se jette sur le paquet que Peter lui tendait ; ce dernier s’en saisit, non sans oublier de taxer une partie du liquide du bout des lèvres, et la déposa à côté de la théière qui, fatiguée de survoler la pile de cadeaux, avait atterri à côté du cadre que Peter avait déposé avec prudence pour offrir à son tour. Quelques secondes de flottement firent tourner les yeux du Drummond vers son petit ami. Il était persuadé que le Français comprendrait le message, mais son silence l’avait fait douter, un centième de seconde à peine. L’exclamation de surprise le fit se balancer en arrière sur son postérieur. Il pouvait mieux voir Maximilien se dresser du haut de ses longues jambes. Peter connaissait bien cette vue du journaliste, mais il devait avouer que de le voir ainsi parader dans les couleurs de sa maison le rendait toute chose. Il récupéra du bout des lèvres une goutte de café qui s’était échappée lorsqu’il avait reculé et le corbeau laissa échapper son plus beau rire de sa gorge déployée. “Dae ye? Really?”1 Il le trouvait magnifique dans son habit de rouge et de verre. En deux petites secondes seulement, Maximilien était parvenu à défaire son jogging pour enfiler son kilt. Peter avait assisté au spectacle avec un émoi grandissant sous les mailles de son pull-over. Il remercia leur épaisseur pour l’intimité qu’elle lui offrait et en vint à la conclusion qu’ils n’auraient pas ouvert le reste des cadeaux avant le début de soirée, s’il en avait été autrement. Le tartan épais couvrait ses jambes jusqu’à ses mollets, mais les mouvements dévoilaient d’autres plis, plus révélateurs. Ah shuid hae bought him yin afore. Bonnie!2 Maximilien eut à peine le temps d’ouvrir la bouche pour s’exclamer qu’il était enfin un digne Écossais que Peter posait déjà sa tasse sur le carrelage pour mettre sa tête sous sa jupe. “Ah concur! If ony need be, ah kin pledge fur ye fae noo oan!”3 Le rire cristallin sortait tout droit d’un film de Noël, mais le lutin facétieux ne se gêna pas pour mettre la main aux fesses à son chéri et lui donner une petite claque encourageante. Pour toute réponse, Maximilien, ce Français élégant, se baissa et l’embrassa diablement. Ses lèvres récupérées, Peter souffla doucement pour évacuer un peu de la chaleur qui s’insinuait en lui. Le vil tentateur s’était rassis, les jambes confortablement pliées sous son kilt, avait noté Peter, et buvait le plus naturellement du monde son café. Le garçon songea amoureusement que c’était peut-être lui, le plus charmant et le plus attirant des deux - magie ou pas magie. “Ur you… urr ye fur real?”4 Comme un enfant surexcité par le rêve qu’on lui tendait, il déroba le paquet en forme de balai et pria silencieusement - mais très succinctement - pour que son vœu se réalise. La découverte du balai le fit éclater de joie. Il se releva, lui aussi, pour enfourcher le balai et faire mine qu’il voulait décoller. Le bois était agréable et le sortilège de coussinage impeccablement réalisé. Avec ça, il allait forcément gagner ses prochains matchs ! “Babe! Ye shouldn’t hae! Urr ye doolally?”5 Il le grondait, mais la plante de son pied résonnait déjà gentiment sur le sol pour faire décoller l’objet à quelques centimètres du sol. It's sae quick tae th' prompt!6 “That’s doolally!”7 Ses yeux s’étaient arrondis en voyant le nom du balai gravé sur son manche. Il descendit de sa monture de bois et attira son homme contre lui pour l’embrasser à plusieurs reprises. “Howfur cuid ye afford it?”8 Son propre budget ne lui avait pas permis d’acheter un pareil cadeau à son amoureux, et il savait que les finances étaient serrées, depuis qu’ils avaient emménagé ensemble dans la fermette. “A'm feelin' ill now… Mines isn’t that impressive.”9 Il tendit le paquet sans lâcher le balai des mains (un @Miguel Pajares chapardeur aurait pu passer par là). Le tissu décoratif en renfermait un autre. À l’intérieur, une autre étoffe, beaucoup plus douce, ronronna sitôt qu’elle sentit les doigts de Peter la toucher : l’écharpe de ronronthérapie devait sentir l’anxiété qui guettait l’amoureux indigne. Maximilien méritait un peu de réconfort, après ses dernières mésaventures. “It's fur th' times ah can’t be thare tae hug ye - or ower tae squeeze ye, as someone mentioned earlier, lest night.”10 Il lui décocha un clin d’œil. Peter avait seulement réussi à se procurer un dernier cadeau, mais regrettait les trente-six qu’il avait prévu de faire l’année passée. code by bat'phanie

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La tentation de le repousser est très forte mais si cette petite taquinerie peut lui faire plaisir… Les pans de son kilt dansant avec lui, il s’installe pour admirer le semi-vélane ouvrir son cadeau et sa réaction est beaucoup plus belle que ce qu’il espérait. La fierté teinte le visage du Français qui n’a pas manqué d’effort pour offrir à son chéri ce qu’il voulait. Maximilien aurait été déçu de ne pas pouvoir lui procurer cette joie et le voir tester le balai comme un jeune sorcier pour la toute première fois lui confirme que ces efforts n’ont pas été vains. Il reçoit le baiser comme il se doit, un fin sourire aux lèvres et l’air malicieux.

« That’s a secret. »¹ Il ne lui révélera pas qu’il a reçu de l’aide, même si le sujet viendra tôt ou tard sur la table. Pour le moment, il veut profiter de cette énergie follement joyeuse qui le transporte.

« I’m sure I’ll love it ! »² Maximilien l’a souvent dit, mais il n’a pas besoin de grand chose pour être satisfait. Il compte bien plus sur la présence que les présents pour juger qu’une fête est réussie alors peu importe ce qui se trouve dans ce paquet, même s’il commence peu à peu à deviner ce dont il s’agit… Le Français se mit à rire en déballant l’écharpe de ronronthérapie et l'enroule autour de son cou, profitant déjà de ses douces promesses.

« You’re not gonna believe it but… here ! »³ Il se penche et donne au Drummond son dernier cadeau, puis enfouit son nez dans l’écharpe, cachant son sourire. Car c’est sa jumelle que Peter a entre les mains, camouflée par un beau paquet bleu et doré qui n’attend que d’être déchiré.

« Don't feel bad... I don't need a lot of gifts to be happy because I've got you, silly.»⁴

@Peter Drummond

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santa baby (mood board) (music) (hairstyle) (outfit) santa baby, so hurry down the chimney tonight think of all the fun i've missed think of all the fellas that i haven't kissed next year i could be just as good if you'll check off my christmas list - eartha kitt Son rire. Le plus beau son jamais donné d'entendre. Il envahissait l'espace et le réconfortait dans la nuit la plus noire. Peter le suivait comme un enfant courrait dans la neige à la recherche du flocon le plus unique : la langue balayant le dehors pour attraper les gouttelettes figées dans le temps et l'espace. Le bois caressa la cuisse découverte de l'Écossais qui descendait de son balai. Il le déposa à côté de lui pour plus de sûreté et fit courir ses lèvres sur la peau parfumée de l'homme qui peuplait ses jours et ses nuits. Les odeurs de la lune ensommeillée parsemaient encore sur ses bras terriblement longs ; il entendait les sentir le serrer dans une étreinte impardonnable, une de celles qui finissaient toujours mal, et qui conduisaient aux retards les plus mémorables et les plus inavouables. L'attention happée par la voix profonde, tout droit sortie d'un chœur de chatons ronronnant, Peter leva les yeux pour l'accrocher du regard ; il ne fallait pas tomber davantage. La chute restait vertigineuse, et les mots se précipitaient parfois dans sa bouche ; ils étaient pourtant avertis que ce n'était pas l'instant choisi. Le garçon prenait alors son mal en patience. Il rongeait son frein et s'acharnait sur le papier cadeau tout juste offert d'une main tendue et chaude. Le corbeau suivit tantôt l'oiseau majestueux et fit résonner son rire dans le petit salon accueillant - un nid singulier, que les deux volatiles avaient fait de bric et de broc, de concessions bien voulues et de plaisirs partagés. “Destiny! Pure destiny!”1 Les mots se bousculaient à voix basse ; tous prétendaient sortir sur la même ligne. Forcément, les petits derniers se heurtaient aux premiers et la ribambelle tombait en dégringolade du pallier doux et souvent rougi par le vin. “Lady Mousse. Dinnae keek.”2 Le sourire absurdement élargi sur ses lèvres par la bêtise, Peter posa la paume de sa main sur les yeux de Maximilien et se pencha pour l'embrasser. Tout reste de timidité sembla disparaître et le baiser s'éternisa un instant de trop, foudroyant les corps et chassant un peu l'esprit de Noël pour en inviter un autre, bien plus enjôleur. “Ye kin hae me forever 'n' efter that tae, ye ken?”3 La question lancée innocemment ne l'était pas. Elle semblait vouloir tendre les filets pour attraper la créature la plus rare au monde. Pièges de braconnier et autres tortures ne fonctionneraient pas - bien que Peter envisagea plusieurs cordes à son arc et plusieurs outils de débauche - et l'honnête douceur restait le stratagème le plus approprié. Libérant sa vue de sa poigne hégémonique, il accueillit son retour à la lumière d'un autre baiser incantatoire. “Aren't we expected somewhere? We shuid gang shower. Keep mah the noo oan. A'd lik' tae unwrap it masell, if ye dinnae mynd.”4 Il le déballait déjà du regard. Le dernier cadeau devait attendre. Il ne savait pas comment le lui offrir, ni s'il lui ferait plaisir, et la promesse de sa peau nue contre la sienne dans un élan d'euphorie et de bonheur était une distraction à laquelle il refusait de renoncer. ~ F I N ~ code by bat'phanie

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