Nom : De Lusignan. Attention à la particule. Princesse détrônée, elle porte avec fierté le nom de ceux qui ont osé effacer de la pointe du pied l’avenir qui lui était tracé. Prénom(s) : Aela, prénom dérivé du latin « agellos », signifiant ange et messager. Il lui a été gracieusement offert après une intense expertise mettant en lumière le calme d’un nourrisson. Semblerait-il qu’à l’époque, sa voix ne tonnait pas autant. Soizic lui fut donné comme second prénom, les fées de Brocéliande la gratifiant d’un goût prononcé pour la liberté. Prénom jumeau de Françoise, il pointe du doigt son sang français magnifié par la langue bretonne. Age : Elle entre dans sa vingt-cinquième année et prévoit de célébrer ce quart de siècle comme il faut, croquant la vie avec un appétit monstrueux. Genre : Féminin. Elle n’a jamais ressenti le besoin de se questionner à ce sujet. Date & lieu de naissance : Dans la nuit 25 au 26 décembre 1999, en plein milieu de la tempête. Lothar ravagea les terres poitevines, tandis qu’elle faisait de même avec le ventre de sa mère. Au bout de nombreuses heures de travail, les cris de l’enfant furent étouffés par les épais murs du château des Lusignan. Nationalité : bretonne, de cœur, d’âme et de corps, c’est en tant que française qu’elle sera recensée. Origines : Quelques gouttes exotiques se sont ajoutées au fil des invasions passées, agrémentant l’hydromel de notes épicés portées par les légions romaines, les vikings et tant d’autres. Ce savant cocktail n’en fait pas moins une fière descendante de Mélusine. ancienne école : Elle marcha dans les traces laissées par Nicolas Flamel et de son épouse, et fera toute sa scolarité à Beauxbatons, dans la maison du feu. C’est sans grande surprise que le dragon la captiva lors de la cérémonie. Années d'études : : Après une ellipse indésirée de quatre années et un dossier d’excellence présenté, la rousse gagna les bancs de l’université à la rentrée 2022. Elle échouera, mais ne baissa pas les bras. Pour cette rentrée 2024, elle entamera la deuxième année. Filière & options (ou matière enseignée ou métier) : C’est le cursus de Botanique et Magizoologie qui la séduisit. Ses cours obligatoires sont les suivants : Botanique, SACM, Astronomie. Peu sage, elle ajouta dragonologie en option. Orientation sexuelle : Hétérosexuelle. Le genre masculin a toujours su appâter son bleu regard. Ceci étant, elle ne s’est jamais refusée quelques découvertes enfantines sous couvert de jeux lors de soirées festives. Orientation romantique Hétéro-romantique, pour son plus grand malheur. Son cœur étant incapable d’aimer à moitié, elle préfère le garder sous bonne garde.   Etat civil : Anciennement fiancée. Actuellement célibataire et fermement décidée à le rester, n’en déplaise à son petit monde qu’elle prend plaisir à séduire. Statut financier : Aisé. Elle est née avec une cuillère en argent dans la bouche et mordra quiconque voudra l’en déposséder. Nature du sang : Pur sur le papier, il est malheureusement souillé par la lycanthropie.

Rédigez quelques lignes sur les particularités (physiques, intellectuelles ou magiques) de votre personnage ainsi que sa baguette, son épouvantard, son animal de compagnie, sa matière préférée ... bref, tout ce qui vous passe par la tête !  

S ━ Souillé par l’innommable, le sang de la sorcière n’apparait pur que sur le noble pédigré. Fleur délicate dans sa douce enfance, la voici prête à pourfendre de ses épines quiconque oserait s’y frotter. Princesse auto-proclamée puisqu’injustement poutrée hors de son trône doré, elle cravache sans cesse pour sacrer son front de la couronne du Mérite. Elle est à l’image de la tempête qui a marqué le jour de sa naissance : impétueuse, passionnée et entêtée. Il est ardue de l’arrêter lorsqu’elle à une idée en tête et incroyablement facile de se laisser emporter par sa fougue. Enfant des vagues, elle est difficile à canaliser et semble pouvoir filer entre les doigts les plus serrés. Elle sait ce qu’elle veut et se donne les moyens d’y parvenir. Capricieuse ? Certainement. Perfectionniste ? Terriblement. L’échec n’est pas permis et l’exigence qu’elle s’impose déborde quelque fois sur son entourage. Directe, elle oublie souvent de prendre des pincettes. Insensible ? Bien au contraire. Merveilleuse menteuse, elle n’offre la vérité nue qu’aux aimés et fait preuve d’une loyauté sans égale. La composition de sa baguette n’étonne plus ceux qui ont appris à la connaitre : fine, mesurant 28,01 cm, en bois de frêne et au cœur d’écaille de sirène.  

T ━ Terrifiée à l’idée de se retrouver enfermée, Aela a en horreur les espaces restreints. L’idée même d’être coincée quelque part suffit à faire grimper sa tension en flèche, cette dernière explosant les scores selon la petitesse de l’endroit. Sa claustrophobie est peur maladive qu’elle partage avec la louve tapis dans l’ombre. Sous forme lupine, les signes de souffrances sont plus qu’évident et la bête s’arracherait volontiers une patte si ça devait lui permettre de s’échapper. Tiens, on me dit au magi-micro que c’est déjà arrivé. Wild. Rien d’étonnant à ce que son épouvantard soit une ribambelle de cordage l’entourant jusqu’à ce qu’elle suffoque. Avant que sa bulle dorée n’éclate sous de malveillants crocs, Aela était capable d’invoquer un patronus prenant la forme d’un malicieux renardeau. Elle n’y parvient plus depuis et vit très mal cette régression, qu’elle considère comme un échec plutôt qu’une manifestation traumatique. Si elle s’attelle à l’exercice en safeplace, c’est à peine si elle parvient à souffler un mince filet d’argent. Autant dire que l’échec est assuré dans l’urgence impérieuse.  

A ━ Ad vitam æternam -ou jusqu’à ce que mort s’ensuive. Du compte éponyme, la Bête partage une place égale avec la Belle. Il serait si aisé pour Aela de parler atteinte, diagnostic et symptomatologie pour réussir à creuser la distance et repousser l’horrible vérité. Peut-être est-ce à cause de sa nature ou d’un quelconque coup du sort, mais elle en est incapable. La louve rode sous la peau à chaque instant, jumelant l’esprit sauvage à la nature tempétueuse de la sorcière. Puisqu’elle est incapable de taire cette maudite facette et de la contenir, il lui arrive de la jeter à la face du monde plutôt. Il parait que l’attaque reste la meilleure défense. Le corps marqué à jamais par la gueule pestiférée, elle relève sans honte sa robe pour horrifier autrui et garder le contrôle sur le regard posé sur sa condition. A l’approche de la pleine lune, la sensibilité s’accroit et malmène affreusement âme, cœur et corps. L’animal malade appréhende, anticipe et se débat dans la chair avant que les premiers rayons ne viennent l’éveiller. Plus sujette aux angoisses, certaines réactions de la rousse peuvent sembler disproportionnées, voir primaires. Démonstration de force, tentative de morsure, lèvre retroussée et grondements sourds remplacent la superbe d’un jet de cheveux flamboyants ou d’une langue sévèrement claquée contre le palais. Son filtre de paix avant l’Inévitable réside en une fuite en pleine nature. Loin du monde. Loin de la civilisation. La précieuse enfant troque escarpins pour des chaussures de randonnées et disparait sans laisser de trace, souvent des jours durant. Elle se perd avec bonheur dans la contemplation du ciel et de ses étoiles, idéalisant une lune qu'elle ne pourra plus jamais admirer dans toute sa beauté.

R ━ Romantique ? Merci, mais non. Plus jamais. Comme Icare, Aela a rêvé d’embrasser le soleil et s’y est brûlé les ailes. L’amour, ce n’est pas pour elle. Comment pourrait-elle roucouler au bras d’individu en qui elle ne peut accorder sa confiance ? Oui. Elle laisse ce genre de fantaisie aux autres et se dédie à elle : ses envies, ses besoins, ses caprices. A défaut d’aimer autrui, elle s’aime. Elle essaie du moins, faisant taire les jours sans à coup de fard et d’eye-liner waterproof. Joueuse, elle se plait à battre des cils et jouer de caresses lascives dans la pénombre de soirées où l’amusement est placé au sommet des priorités. La finalité reste pourtant la même : elle repartira seule, puisque jamais mieux accompagnée que de cette façon. Une fois, poussée par l’odieuse tendance nommée curiosité, elle put porter à son nez délicat le parfum unique d’un amortensia. Il s’en est dégagé une tonalité marine, lui rappelant les embruns du large ainsi qu’une odeur boisée -celle du pin au pied duquel elle aimait étudier ainsi que celle de l’herbe qu’elle se plait tant à fouler.

F ━ Fuck me i’m famous. Aime plaire et être au centre de l’attention, quitte à se jeter sur scène plutôt que d’être pointé du doigt par d’autres. Sociable à l’excès, elle est de tous les évènements et plus encore depuis qu'elle a été éjecté du système -quoiqu’elle s’y accroche crocs et ongles. Elle prend plaisir à converser, qu’il s’agisse de dire des absurdités, faire des blagues aux goûts douteux ou refaire le monde. Elle a le rire facile aussi, du moins une bonne partie du mois et laisse supposer qu’il est facile de se lier à elle. Presque. Si elle offre une épaule bienveillante pour se reposer sans hésiter, même en Versace, il lui est bien difficile de faire de même et s’épancher. Elle est méfiante Aela, mais camoufle ça derrière un jeu d’acteur merveilleusement travaillé. Sa plus grande réussite ? Attraper une rumeur et souffler sur ses braises. La réputation de séductrice lui colle à la peau depuis quelques années et elle l’attise sans mal, préférant s’amuser des quand-dira-t-on que dans être la victime. Quoi de plus drôle que d’être cataloguée comme femme facile quand elle n’a jamais vu le loup ? Sans mauvais jeu de mots.

I ━ In Fashon we trust : L’exigence d’Aela se porte jusqu’au bout des ongles. Capable de sortir de sa geôle dans des escarpins rivalisant avec les meilleurs outils de torture médiévale, elle compense les ravages inévitables de ses transformations chaotiques. L’esthétique est consciencieusement travaillée et le moindre signe de laisser aller témoigne sans mal d’une difficulté sous-jacente. Elle soigne la coquille extérieure pour mieux dissimuler la pourriture qui s’y cache. Sa salle de bain comporte plus d’onguents qu’une salle dédiée à la concoction de potions. S’il apparait qu’elle n’a que peu besoin de tous ces artifices, c’est là un autre moyen de cajoler son âme et de prendre soin d’elle.

R ━ Rocco : Chat bicolore coincé entre deux âges. Il a le corps d’un jeune adulte mais le mental d’un chaton turbulant. S’il daigne venir réclamer quelques caresses, l’on constatera que sa carcasse est à peine plus épaisse qu’une baguette. Ça ne l’empêche pas pour autant de se rêver maitre chasseur de requin blanc et de mettre des paillettes dans nos tristes vies. Le choix de son prénom dépeint sans mal l’humour subtile de sa propriétaire, puisque donné en l’honneur d’un cracmol célèbre tournant dans des films pour adulte. La faute à la tache à la forme suggestive d’un service trois pièces placée au centre de sa face. Le félin fait partie de sa vie depuis moins d’un an et lui apporte un certain équilibre. Rocco n’est pas la première créature à avoir fait partie de sa vie mais le seul à y être volontairement resté. Elle a toujours pris soin de ces petites bêtes, les soignant jusqu’à ce que leur état de santé leur permettre de reprendre le court de leur vie. Elle se rêve travaillant auprès de la faune magique mais se cherche encore.

E ━ Expresso, ristretto, lungo… Aela maitrise l’art merveilleux de la concoction de café et étend sa pratique à l’ensemble des boissons chaudes. Elle aime découvrir la richesse des saveurs et s’amuse à mettre à l’épreuve ses sens exacerbés. Depuis quelques temps, elle se laisse tenter par la préparation de boissons chaudes au sens large. Barista amateure, elle étend l’offre pour satisfaire le palais de ses proches et décore même ses préparations d’une mousse personnalisée, allant d’un joyeux lapin à un téton selon l’humeur. De toutes ses lubies, elle est celle qui dure depuis le plus longtemps. Une seconde, toute nouvelle, consiste en la création de bouquets de végétaux séchés. Là encore, l’art créatif se veut apaisant pour l’esprit mais aussi les sens. Certaines odeurs apaisent la femme et la jeune femme, autant en profiter le temps que ça dure.