- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 2055
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : miguel pajares & calliope muller & andrew hill
» âge : 24 ans (depuis le 02/09/2023)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» année d'études : 7eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : résidente aux urgences de sainte marie d'inverness
» particularité : manumagie
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 3520
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
learn to believe again x Cataliet
Jeu 12 Sep 2024 - 22:13
La porte était souvent restée close. Au propre comme au figuré. Souvent elle avait dû se rendre à l’évidence. Le manoir était vide. Ou en tout cas, vide de Cataleya. Elle avait croisé son colocataire @Cygnus Dubellâtre plus d’une paire de fois mais jamais firefly. Avant ça, à l’hopital, on lui avait formellement interdit d’entrée. Mise à la même enseigne que Claudia, Juliet l’avait légèrement mal prit mais la vision d’une Cataleya rongée par les spores hantait ses pensées et il fallait qu’elle la voit.
Elle l’avait vu. Furtivement. Fugacement. Au mariage de @James Blackthorn par exemple. Six mots échangés. Et elle avait disparu. Il parait que ce n’était pas l’endroit pour lui courir après. En tout cas, c’est ce qu’avait prétendu Nullus dans son costume de lin vert anis qui lui allait ridiculement bien. Elle avait soupiré de mauvaise grâce. De très mauvaise grâce.
Elle se trouvait ridicule. Devant cette porte trop haute avec son panier de muffin. Elle en avait goûté un. Ils n’étaient ni bon, ni mauvais. Passable, aurait dit Kaiden. Elle avait pourtant suivi la recette fournie par @Enola Blackthorn a la lettre.. Elle avait failli les jeter et passer à la Moufette et finalement elle les avait entassés dans un panier qui devait être l’un ou l’autre de ses coloc…
- Cat ? C’est Juliet.
Elle avait toqué à la porte. Deux fois. Rien ni personne pour répondre. Alors elle avait tenté le diable et posé sa main sur la poignée. Elle s’attendait à une résistance farouche voir même à perdre un bras mais au lieu de ça le verrou s’était ouvert en un léger cliquetis. Alors elle avait posé un pied, levé la voix. L’espoir était mince, mais si elle était là c’est qu’il y en avait encore.
Elle l’avait vu. Furtivement. Fugacement. Au mariage de @James Blackthorn par exemple. Six mots échangés. Et elle avait disparu. Il parait que ce n’était pas l’endroit pour lui courir après. En tout cas, c’est ce qu’avait prétendu Nullus dans son costume de lin vert anis qui lui allait ridiculement bien. Elle avait soupiré de mauvaise grâce. De très mauvaise grâce.
Elle se trouvait ridicule. Devant cette porte trop haute avec son panier de muffin. Elle en avait goûté un. Ils n’étaient ni bon, ni mauvais. Passable, aurait dit Kaiden. Elle avait pourtant suivi la recette fournie par @Enola Blackthorn a la lettre.. Elle avait failli les jeter et passer à la Moufette et finalement elle les avait entassés dans un panier qui devait être l’un ou l’autre de ses coloc…
- Cat ? C’est Juliet.
Elle avait toqué à la porte. Deux fois. Rien ni personne pour répondre. Alors elle avait tenté le diable et posé sa main sur la poignée. Elle s’attendait à une résistance farouche voir même à perdre un bras mais au lieu de ça le verrou s’était ouvert en un léger cliquetis. Alors elle avait posé un pied, levé la voix. L’espoir était mince, mais si elle était là c’est qu’il y en avait encore.
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
- pride:
James Blackthorn est fan
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1224
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
» gallions sous la cape : 3961
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Re: learn to believe again x Cataliet
Lun 16 Sep 2024 - 15:18
C’est une main hâlée cependant, bien loin du diaphane caractéristique de Cataleya Blackthorn, qui entrouvre la porte bleu du Yard Manor. Blouse blanche, cheveux noués à la hâte en un chignon asymétrique et défait, le sourire de quarantenaire qui fait face à Juliet prend des accents enthousiastes en dépit de la fatigue qui pèse indéniablement sur ses traits. Guérisseuse arborant les couleurs de Sainte Mangouste, vraisemblablement loin de visiter sa collègue par pure courtoisie puisqu’en plein exercice de ses fonctions, elle entrouvre ses lèvres pour héler la propriétaire des lieux mais avant même que le souffle ne s’articule sur sa langue, c’est la voix flûtée de Cataleya qui émerge de la cuisine pour indiquer sa localisation. “Approche.” Ni plus, ni moins. A croire qu’elle avait perdu son tempérament volubile et vindicatif quelque part sous les racines du saule qui avait recueilli son sang et les champignons voraces qui avaient largement puisé leur force dans celle de la pathologiste. Assise sur une chaise en bois devant la table ronde de sa cuisine, la cinquième adoptée de Claudia tissait des perles de rocaille sur un fil d’acromentule, dessinant sous son aiguille des motifs stellaires pour accompagner le croissant de lune anis et central de quelques douce étoiles. Si son bleu regard ne se détourna en rien de son ouvrage puisqu’elle avait reconnu le parfum de sa cousine sur le pas de sa porte, force fut de constater que ce ne fut pas l’aspect de mer morte que prenait ses yeux habituellement si vifs qui détonnait le plus ; les mouvements d’aiguilles laissèrent entrevoir sans mal les contours d’un tatouage sur son poignet gauche quand l’oreille droite, récemment percée, arborait trois pierres délicates. Trois pierres chérie puisqu’au delà de la nitescence boréale et toute étrange qui s’en dégageait, ceux qui avait vu son alliance aujourd’hui absente y reconnaîtront sans mal les pierres. Elle n’avait pu se résoudre à effacer le souvenir de Miguel et, bien consciente que jamais plus l’amour ne les étreindraient, elle avait préféré transformer son alliance plutôt que la faire fondre au sommet d’un volcan en fusion. Transformer l’objet plutôt que le renier pour mieux accepter une situation avec laquelle elle composait pourtant douloureusement. Cataleya n’avait jamais su se défaire du deuil, quelque part perdue sur ses étapes sans parvenir à les surpasser.
-Bonjour Juliet. Que puis-je faire pour toi ? Demanda la rousse en daignant finalement poser son aiguille pour offrir d’une main polie chaise à sa cousine. Cataleya n’était pourtant pas dupe, si ce n’était pas sa santée préoccupante qui avait piqué de sa fourche cette visite, alors le motif résidait en la dernière dispute mère-fille du manoir familial puisque la rousse avait rompu les voeux qui l’unissaient à @Marius au début du mois. Charles s’en était fait furieux, évidemment, et son ire avait trouvé écho entre les lèvres d’Aloysius qui, menaçant à tout rompre, n’avait pourtant pas même fait frémir sa fille. Pas qu’elle badinait avec ses promesses horrifiques, Merlin, non, mais parce qu’elle les avait éprouvés par le passé et en était ressortie écorchée mais pas tout à fait morte. Claudia avait alors prit le relais, tirant si sordidement sur les fils de la culpabilités que sa fille s’était cru capable de faire machine arrière et épouser le Bonnamy sur le champ mais, usée, épuisée, et plus encore désabusée, Cataleya avait tenu bond. La sentence était alors tombée sous l’impuissance d’un Nullus devant lequel sa petite soeur chérie n’avait pas non plus pliée : Elle se débrouillerait seule. Son accès privilégié aux comptes de papa et maman lui avait été arraché, tout comme sa rente mensuelle. Ca faisait évidemment mal mais la rousse avait noblement accepté sa sentence avant de s’effacer dans une polie révérence. Ca ne l’avait pas empêché d’appeler en pleur @Maximilien quand pourtant elle et lui s'étaient préparés à cette éventualité. Après tout, n’était-ce pas pour ça qu’elle avait fait les yeux doux à Irina pour que celle-ci la recommande auprès de la toute nouvelle professeur de potion ? N’était-ce pas pour ça qu’elle avait épluché les petites annonces ? Après tout, si la carcasse de sa maison avait été payée de sa poche, elle avait contracté un prêt pour les travaux et comptait bien sur sa rente mensuelle, en plus de son salaire pour l’éponger.
Avant Juliet, Nullus était venu. Effondré sur cette même chaise que Cataleya offrait à sa cousine, il avait repoussé ses cheveux en arrière en soufflant que Quarta avait fait une connerie qu’il ne pourrait pas réparer. Ce n’était pourtant pas à lui de le faire, et c’était dans un doux sourire que Cataleya le lui avait assuré puisque pleine de reconnaissance qu’il ait couvert sa fuite au mariage de @James puisque les températures de l’égypte avait effroyablement mis à mal son corps et provoqué une première toux sanglante. Ils n’avaient tout deux dit mots et, le frère couvrant la sœur dans une fuite qui paraissait en tout point noble et contrôlée, Quarta avait pu traîter à l’ombre des festivités son mal avant de revenir quérir une danse comme si de rien n’était. Alicia l’avait pourtant vu mais d’un geste doux, et sans siffler mot, elle avait effacé le sang qui discrètement maculait la robe émeraude de sa nièce. Trois gouttes, larmes de rubis, pour seuls témoins de la faiblesse qui étranglait Quarta à l’ombre des Perséides.
Poussant doucement sur la table pour reculer sa chaise, la rousse invoqua à elle ses boîtes d’infusion et de thé pour les disposer joliment entre elle et sa cousine. Déposant au passage son métier à tisser et son fil d’araignée pour accueillir comme il se devait sa cousine. Une incompréhensible légèreté au bout du pas, Cataleya allait et venait comme les ombres le faisait. Comme les spectre surprit au coin de l’oeil une seconde durant avant de s’évanouir dans un silence devenu si singulier qu’il s’en faisait pesant. Elle n’avait pourtant rien de bien glacial Cataleya, mais avait indéniablement lissé ses flammes et enfers sous une courtoisie de circonstance vouée quelle noua sous ses doigts croisés, après s’être finalement réinstallé pour déposer ses coudes sur la table.
-Comment se passe ta rentrée ?
-Bonjour Juliet. Que puis-je faire pour toi ? Demanda la rousse en daignant finalement poser son aiguille pour offrir d’une main polie chaise à sa cousine. Cataleya n’était pourtant pas dupe, si ce n’était pas sa santée préoccupante qui avait piqué de sa fourche cette visite, alors le motif résidait en la dernière dispute mère-fille du manoir familial puisque la rousse avait rompu les voeux qui l’unissaient à @Marius au début du mois. Charles s’en était fait furieux, évidemment, et son ire avait trouvé écho entre les lèvres d’Aloysius qui, menaçant à tout rompre, n’avait pourtant pas même fait frémir sa fille. Pas qu’elle badinait avec ses promesses horrifiques, Merlin, non, mais parce qu’elle les avait éprouvés par le passé et en était ressortie écorchée mais pas tout à fait morte. Claudia avait alors prit le relais, tirant si sordidement sur les fils de la culpabilités que sa fille s’était cru capable de faire machine arrière et épouser le Bonnamy sur le champ mais, usée, épuisée, et plus encore désabusée, Cataleya avait tenu bond. La sentence était alors tombée sous l’impuissance d’un Nullus devant lequel sa petite soeur chérie n’avait pas non plus pliée : Elle se débrouillerait seule. Son accès privilégié aux comptes de papa et maman lui avait été arraché, tout comme sa rente mensuelle. Ca faisait évidemment mal mais la rousse avait noblement accepté sa sentence avant de s’effacer dans une polie révérence. Ca ne l’avait pas empêché d’appeler en pleur @Maximilien quand pourtant elle et lui s'étaient préparés à cette éventualité. Après tout, n’était-ce pas pour ça qu’elle avait fait les yeux doux à Irina pour que celle-ci la recommande auprès de la toute nouvelle professeur de potion ? N’était-ce pas pour ça qu’elle avait épluché les petites annonces ? Après tout, si la carcasse de sa maison avait été payée de sa poche, elle avait contracté un prêt pour les travaux et comptait bien sur sa rente mensuelle, en plus de son salaire pour l’éponger.
Avant Juliet, Nullus était venu. Effondré sur cette même chaise que Cataleya offrait à sa cousine, il avait repoussé ses cheveux en arrière en soufflant que Quarta avait fait une connerie qu’il ne pourrait pas réparer. Ce n’était pourtant pas à lui de le faire, et c’était dans un doux sourire que Cataleya le lui avait assuré puisque pleine de reconnaissance qu’il ait couvert sa fuite au mariage de @James puisque les températures de l’égypte avait effroyablement mis à mal son corps et provoqué une première toux sanglante. Ils n’avaient tout deux dit mots et, le frère couvrant la sœur dans une fuite qui paraissait en tout point noble et contrôlée, Quarta avait pu traîter à l’ombre des festivités son mal avant de revenir quérir une danse comme si de rien n’était. Alicia l’avait pourtant vu mais d’un geste doux, et sans siffler mot, elle avait effacé le sang qui discrètement maculait la robe émeraude de sa nièce. Trois gouttes, larmes de rubis, pour seuls témoins de la faiblesse qui étranglait Quarta à l’ombre des Perséides.
Poussant doucement sur la table pour reculer sa chaise, la rousse invoqua à elle ses boîtes d’infusion et de thé pour les disposer joliment entre elle et sa cousine. Déposant au passage son métier à tisser et son fil d’araignée pour accueillir comme il se devait sa cousine. Une incompréhensible légèreté au bout du pas, Cataleya allait et venait comme les ombres le faisait. Comme les spectre surprit au coin de l’oeil une seconde durant avant de s’évanouir dans un silence devenu si singulier qu’il s’en faisait pesant. Elle n’avait pourtant rien de bien glacial Cataleya, mais avait indéniablement lissé ses flammes et enfers sous une courtoisie de circonstance vouée quelle noua sous ses doigts croisés, après s’être finalement réinstallé pour déposer ses coudes sur la table.
-Comment se passe ta rentrée ?
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