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'Cause planet Earth turns slowly
Mar 8 Juin 2010 - 1:21
It's hard to say that I'd rather stay awake when I'm asleep.
'Cause everything is never as it seems
Sortir d’Hungcalf. C’était ce qu’il me fallait. Quitter ses couloirs qui m’étouffait, cette chambre qui me rendait folle et ces cours barbant dont je n’avais écouté aucun mot. En fait, cette foutu école me pesait tant que je me sentais sale. J’avais eu beau prendre une douche, le dégout me sortait par les pores de peau. J’étais d’humeur exécrable aujourd’hui et les quelques répliques qui étaient sortis de ma bouche avait été plus méchantes que je ne l’aurais voulu. C’est lorsque je lu dans les yeux de mes amies que j’avais été trop loin que je compris qu’il était temps pour moi de me retirer. Je quittai donc le souper en annulant notre soirée, prétextant la fatigue accumulé la veille, et allai me changer dans ma chambre. Mes jeans pesaient dix tonnes, tout comme mon gilet. J’optai pour une des robes les plus légères et courtes de ma garde robe après avoir pris ma troisième douche de la journée. Déjà je me senti mieux. Mais ma chambre m’était tout autant écrasante. Je pris alors mon sac d’école, le vidait de son contenue, pris quelques parchemins, des plumes et les livres nécessaires pour faire mes travaux. Mes cheveux attachés, mes souliers mis, je sortis enfin de ma chambre, de l’école.
La marche qui me mena à Norwich me fit plus que grand bien. Tout en marchant d’un pas vif, je prenais de grands et profonds respire. L’air dans mes poumons me calma et me fis regretter ma dernière phrase au souper. Je ralentis le pas une fois arrivé au village, ma montre m’indiqua que je pris la moitié du temps habituel pour me rendre ici. J’hochai la tête, découragée de moi-même. Je passai alors devant le Dressing Poney. Ma conscience me rappela qu’un pub n’était pas le meilleur endroit pour faire des devoirs. Mon estomac me rappela la fête de la veille et la simple idée d’ingurgité une autre goutte d’alcool me leva le cœur. Il fallait donc se trouver un autre endroit. Passant devant L’allé des croisades, je me rappelai alors du salon de thé dans lequel j’allais à ma première session. Je n’avais pas cessé d’y aller, mais mes présence avaient diminué à la fréquence où j’avais augmenté ma consommation d’alcool. J’étais en lendemain de veille, le thé serait donc mon meilleur allié.
La place était silencieuse, ce qui m’avait plus au départ. Mais je demeurait incapable de faire des travaux dans pareil calme. J’avais la désagréable et inutile impression que les gens allaient m’entendre réfléchir ce qui m’empêchait totalement de travailler. Je trouvai donc dans une des poches de mon sac un petit mp3 dont les écouteurs étaient enroulés autours. En regardant l’objet, un triste sourire vint se dessiner sur mes lèvres; c’était un des derniers cadeau que ma mère m’avait donnée avant sa mort. Elle avait toujours voulu m’initié au monde moldu et me savait friande de musique. Ce cadeau fut une véritable libération lorsque j’appris son décès. Je pu me répété sans cesse la musique qu’elle aimait tant et fini par y trouver une consolation. Aujourd’hui, j’avais besoin de se réconfort. Je plaçai les écouteurs sur mes oreilles et trouvai l’album que je cherchais. Les notes de piano et de violon vinrent immédiatement m’emplir l’esprit. La musique classique m’était aussi enivrante que la musique techno les soir de fête. Maintenant totalement calme et zen, je savais pourquoi je m’étais si mal sentie toute la journée. Certes, hier j’avais bu beaucoup et avait même un peu perdu la carte, mais le mal de tête était disparu à l’heure du déjeuner. Ce n’était pas non plus la fatigue qui me rendait ainsi. En fait, je savais pertinemment que c’était l’accumulation qui me faisait agir ainsi. Depuis un mois, tout allait mal. Depuis la mort de Stephen tout allait mal. Les tests à l’hôpital étaient désastreux et on m’avait mis sur des médicaments qui me donnaient des poussés de fièvres, totalement ivre j’avais tenté de séduire mon correspondant et nous étions en froid depuis et pour ajouter sur le gâteau mes résultats scolaires étaient désastreux car je me préoccupais trop du reste pour me concentré sur mes cours. C’était pour cela que j’étais venu ici. Pour me donner bonne conscience, pour me rappeler ma réelle raison d’être à Hungcalf.
J’étais maintenant assise à une table, un thé fumant posé devant moi. Concentré sur le parchemin de sortilège à rendre jeudi, je laissais parfois courir mes yeux vers le livre qui était ouvert plus loin, me donnant les renseignements manquants. La musique occupait la dernière partie de ma conscience qui n’était pas préoccupé par le travail à rendre. J’étais dans ma bulle, vide de tout problème. J’étais bien. J’étais calme. Sortir de l’école avait été la meilleur idée de la journée par Merlin….
La marche qui me mena à Norwich me fit plus que grand bien. Tout en marchant d’un pas vif, je prenais de grands et profonds respire. L’air dans mes poumons me calma et me fis regretter ma dernière phrase au souper. Je ralentis le pas une fois arrivé au village, ma montre m’indiqua que je pris la moitié du temps habituel pour me rendre ici. J’hochai la tête, découragée de moi-même. Je passai alors devant le Dressing Poney. Ma conscience me rappela qu’un pub n’était pas le meilleur endroit pour faire des devoirs. Mon estomac me rappela la fête de la veille et la simple idée d’ingurgité une autre goutte d’alcool me leva le cœur. Il fallait donc se trouver un autre endroit. Passant devant L’allé des croisades, je me rappelai alors du salon de thé dans lequel j’allais à ma première session. Je n’avais pas cessé d’y aller, mais mes présence avaient diminué à la fréquence où j’avais augmenté ma consommation d’alcool. J’étais en lendemain de veille, le thé serait donc mon meilleur allié.
La place était silencieuse, ce qui m’avait plus au départ. Mais je demeurait incapable de faire des travaux dans pareil calme. J’avais la désagréable et inutile impression que les gens allaient m’entendre réfléchir ce qui m’empêchait totalement de travailler. Je trouvai donc dans une des poches de mon sac un petit mp3 dont les écouteurs étaient enroulés autours. En regardant l’objet, un triste sourire vint se dessiner sur mes lèvres; c’était un des derniers cadeau que ma mère m’avait donnée avant sa mort. Elle avait toujours voulu m’initié au monde moldu et me savait friande de musique. Ce cadeau fut une véritable libération lorsque j’appris son décès. Je pu me répété sans cesse la musique qu’elle aimait tant et fini par y trouver une consolation. Aujourd’hui, j’avais besoin de se réconfort. Je plaçai les écouteurs sur mes oreilles et trouvai l’album que je cherchais. Les notes de piano et de violon vinrent immédiatement m’emplir l’esprit. La musique classique m’était aussi enivrante que la musique techno les soir de fête. Maintenant totalement calme et zen, je savais pourquoi je m’étais si mal sentie toute la journée. Certes, hier j’avais bu beaucoup et avait même un peu perdu la carte, mais le mal de tête était disparu à l’heure du déjeuner. Ce n’était pas non plus la fatigue qui me rendait ainsi. En fait, je savais pertinemment que c’était l’accumulation qui me faisait agir ainsi. Depuis un mois, tout allait mal. Depuis la mort de Stephen tout allait mal. Les tests à l’hôpital étaient désastreux et on m’avait mis sur des médicaments qui me donnaient des poussés de fièvres, totalement ivre j’avais tenté de séduire mon correspondant et nous étions en froid depuis et pour ajouter sur le gâteau mes résultats scolaires étaient désastreux car je me préoccupais trop du reste pour me concentré sur mes cours. C’était pour cela que j’étais venu ici. Pour me donner bonne conscience, pour me rappeler ma réelle raison d’être à Hungcalf.
J’étais maintenant assise à une table, un thé fumant posé devant moi. Concentré sur le parchemin de sortilège à rendre jeudi, je laissais parfois courir mes yeux vers le livre qui était ouvert plus loin, me donnant les renseignements manquants. La musique occupait la dernière partie de ma conscience qui n’était pas préoccupé par le travail à rendre. J’étais dans ma bulle, vide de tout problème. J’étais bien. J’étais calme. Sortir de l’école avait été la meilleur idée de la journée par Merlin….
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