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Re: Chambre d'Emy E. Bing.
Mar 31 Aoû 2010 - 21:53
(c) handewithflair & oncloudse
Cause it's you and me and all of the people with nothing to do
Nothing to lose
And it's you and me and all of the people
And I don't know why, I can't keep my eyes off of you
Je suis misérable. Pathétique. Horriblement horrible. Jamais je n'aurais cru en arriver là. Pleurer pour un garçon...des garçons, ce n'est pas ça qu'il manque à Hungcalf ! Merde alors. Je devrais abandonner, partir au Pony et me trouver un garçon pour la nuit. Isaac, James, Lust, qu'importe tant que j'en ai un. Oui, je devrais faire comme les autres...reprendre quelques pilules pour me soulager. Rien qu'un chouïa. Je réprimai alors mon envie en me levant de mon lit et prenant une douche bien chaude. Je ne prenais plus rien. Plus de pilules, plus aucune gouttes d'alcool, et à vrai dire, c'était assez facile. Depuis cette fameuse soirée...au pony...j'avais compris que j'étais au fond du trou. Je savais que je n'aurais pas du en arriver là, pour un simple garçon. Rien ne vaut le respect de sa personne. Après tout, si je vis c'est pour moi non ? Pas pour lui, ni pour aucun autre. Non...en fait, ce que je viens de vous sortir sont des balivernes. Je n'ai pas arrêté parce que je me sentais mal vis à vis de ma personne. Non, si j'ai arrêté c'est à cause de Sean. Je l'ai vu me regarder. Comme si j'avais changé...comme si l'adorable et naïve Emy descendait lentement vers les Enfers. Je savais qu'il n'aimait pas les filles comme ça. Je l'ai vu, cet éclair de dégout lorsque nos regards se sont rencontrés...Cette fameuse nuit, en rentrant chez moi, j'ai tout jeté dans le lavabo. Moi aussi je me dégoutais. Comment Sean pourrait ressentir quelque chose pour moi alors que je suis dans cet état ? Je passai alors une main sur mes lèvres, fermant alors les yeux. Sean m'avait embrassé, vraiment. Au début, j'étais sûre et certaine que j'avais décelé en lui un amour -même réduit. J'en étais réellement certaine et cette pensée me permettait de vivre, de vivre dans l'espoir qu'il allait me revenir. Et puis les jours sont passés, et Sean n'est jamais revenu. Je n'ai plus eu de contact. Et malgré le fait que je regardais sans cesse sa page internet, je n'avais rien dit. Oui, je savais qu'il pouvait de nouveau jouer au Quidditch et qu'il quitterait bientôt Hungcalf pour rejoindre cette saloperie de France. Qu'il me quitterait. A tout jamais.
Oui, la fin était proche. J'avais mal au cœur, tellement...vivre avec lui à Hungcalf m'intéressait plus que le voir au loin. Oui, même s'il était rester encore, nous ne nous serions pas adressés la parole...mais je l'aurais gardé tout près de moi. C'est con à dire, je sais. Mais j'étais prête à tout accepter. A vivre dans l'ombre. A me satisfaire d'un regard, d'un foutu geste, d'une parole tant qu'il était près de moi. Mais là, c'était différent. Sean, mon Sean partait en France. Là bas, il y rencontrerait sûrement une garce de vélane. Une sales françaises qui le séduirait et qui finirait par l'épouser. Je me retins alors à la paroi de la douche à cette pensée, et me dépêchai d'atteindre les toilettes pour y vomir mon maigre petit déjeuner. Je soupirai alors, restant une bonne dizaines de minutes, le souffle court, assise sur le carrelage froid, les larmes aux yeux. Passant une main contre mon front, je fermai de nouveau les yeux et pensais alors à nos entrainements. Je me souviendrais toujours de la fois où je suis tombée de mon balai et où il m'a rattrapé dans le vide, sur son éclair de feu, me gardant serré contre lui. Je tirai alors la chasse d'eau, me relevant doucement en m'accrochant au mur. J'enlevais mon haut et mon pantalon, et passai un bon quart d'heure à me laver les dents. D'abord debout, je ne me sentis pas assez forte, et m'assis alors de nouveau, essayant de penser à autre chose qu'à Sean. Le quidditch. Non. Le pony. Non. Les copains. Non. Les soirées. Encore moins...la rentrée. Non. Pas ça. Je venais de me rappeler qu'il allait partir. Sean allait partir de ma vie, pour toujours et jamais pendant cette année de malheur il ne m'aura aimé.
J'avais la gorge nouée alors que j'entrais dans ma douche. L'eau chaude me fit frissonner et détendit alors mon dos, contracté par l'anxieté, par la dépression. Je pensais à ma sortir après cette douche. Je me voyais déjà arpentée le château pour me retrouver, assise sur le pont, les jambes dans le vide. C'était là où j'allais le mieux. Là où je réfléchissais le plus rationnellement possible. Là où quand je ne supporterais plus cette situation, j'irais tomber " accidentellement ". Je savais que ce jour arriverait. Je ne me sentais pas capable de continuer. Je n'étais plus apte à continuer. J'en avais assez. J'étais fatiguée de tout ça...de me battre. A quoi ça servait de se battre après tout ? Que je me batte ou non, Sean me détestera toujours autant. Et ne me sortez pas le couplet du " fais le pour toi ". Je m'en fiche de moi. Je n'existe plus. Je suis vide, tellement vide. Brossant mes cheveux, des images furtives de mon premier baiser passèrent sous mes yeux. Je souris tristement. Après quelques minutes, qui me parurent une éternité, je sortis de la douche, enfila une serviette autour de moi, et passai une brosse dans mes cheveux et en évitant de croiser mon regard dans la glace. J'étais prête à enfiler mes habits lorsque j'entendis taper à ma porte. Je fis un pas en direction de celle ci et reculai. J'hésitais. Je n'avais pas envie d'avoir de visite. J'étais prise à partie...Je soupirai alors, pris mon courage à deux mains - ou ce qu'il en restait tout du moins - et me décidai à ouvrir la porte. Quelle ne fût pas ma surprise lorsque je découvris Sean.
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Emy E. Bing.
Ven 3 Sep 2010 - 6:28
Such a long, long way to go
Where I'm going I don't know
I'm just following the road
For a walk in the sun
Where I'm going I don't know
I'm just following the road
For a walk in the sun
L’été avait contenu ses hauts et ses bas. Comme la plupart de mes amis. De rupture violente à l’apparition d’une passion fulgurent entre deux personnes que je n’avais même pas soupçonné. Nommez un drame, une expérience, un moment, j’étais sur qu’un de mes amis d’Hungcalf l’avait vécu. Était-ce bon qu’à notre si jeune âge, tant de choses nous arrivent? Je ne crois pas. J’avais la vivre impression qu’en un an d’étude dans l’établissement scolaire, pourtant très réputé, j’avais vécu plus de chose que mes parents avaient vécu dans leur vie respective. Il fallait être fort pour étudier a Hungcalf, mais ce n’était pas qu’un avertissement qui s’adressait au niveau des études. Le cœur, l’âme, le psychologique était mis à si rude épreuve que certains se perdaient totalement. Finalement, j’étais heureux de ne pas revenir à l’université cette année. Je n’étais déjà plus le même après une longues et pénibles année –quoi que bien souvent remplis de fête qui déchirait- je n’imaginais pas ce que j’aurais pu devenir suite à une autre année dans cet établissement qui semblait corrompe la jeunesse que nous étions.
Car oui, je retournais sur le terrain. Après une année de privation à ne pouvoir voler autant que je le voulais, a ne pouvoir m’entrainer, à devoir regarder des amis faire ce que je rêvais de faire dans des entrainements de mauvaise qualité, maintenant c’était à mon tours. A moi de retourner sur le balais et de brillé. Enfin, je redevenais le professionnel de Quiddich que j’avais toujours été. Le retour du joueur à part entière. Pas du joueur blessé. J’avais presqu’embrassé le médicomage qui m’avait donné son accord pour retourner sur le terrain. L’euphorie et l’allégresse n’étaient pas tombées depuis. J’avais l’impression d’être le Sean qui recevait ses premiers balais à quatre ans. Aucune drogue, aucune sensation ne pouvait s’approcher de l’état planant dans lequel je baignais depuis. Mon retour a l’entrainement était certes progressif. J’allais sur mon balai une pratique sur deux, mais je ne pouvais m’en plaindre; c’était mieux que pas du tout.
Mais les choses avaient rapidement changé. Quelques coup de téléphone, deux trois hiboux, des rumeurs de couloir et hop, ma carrière avait pris un tournant que jamais je n’aurais cru possible En trois jours, tout avait basculé. Je restais pro, certes, mais les choses étaient maintenant nettement différentes. Vous allez me demander si c’était pour ce la que j’étais présentement en train de marché dans les couloirs de Hungcalf au lieu d’être pénard dans mon lit à dormir? Probablement. Revoir mes amis les bras surchargé de livre -ou l’air totalement zombie- se diriger vers les cours me fit sourire. Allais-je un jour obtenir un diplôme ici? J’en doutais. Mais si cela avait a arrivé, j’espérais du plus profond de mon âme que se soit suite à une longue et victorieuse carrière.
Mais revenons-en au but de ma présence. Au pourquoi j’étais en train de frapper a la porte d’Emy présentement. Ce pourquoi mon cœur battait si fort. Était-elle au courant? J’en doutais fort bien. La nouvelle n’avait pas été divulgué encore. Je fermai les yeux l’espace d’un instant pour remettre mes idées en place. Tout c’était passé trop vite. En une semaine j’avais du tout préparé et faire des adieux très difficiles pour moi. Ne pouvoir rien dire à mes amis les plus proches n’avaient pas aidé à éclairer mes incertitude. Même Owen, qui pourtant était devenu un pro comme moi, ignorait ce qui se tramait…. Mais une chose était certaine : mon échange à l’équipe d’Angleterre était un signe. Et le destin m’avait fait frapper à la porte de la charmante demoiselle enroulée dans une serviette de bain. Un fin sourire vint se dessiner sur mes lèvres. Comment vouloir être de glace face à un si magnifique spectacle.
«Bonne rentrée scolaire!» Déclarais-je comme le pire des abrutit.
Car oui, je retournais sur le terrain. Après une année de privation à ne pouvoir voler autant que je le voulais, a ne pouvoir m’entrainer, à devoir regarder des amis faire ce que je rêvais de faire dans des entrainements de mauvaise qualité, maintenant c’était à mon tours. A moi de retourner sur le balais et de brillé. Enfin, je redevenais le professionnel de Quiddich que j’avais toujours été. Le retour du joueur à part entière. Pas du joueur blessé. J’avais presqu’embrassé le médicomage qui m’avait donné son accord pour retourner sur le terrain. L’euphorie et l’allégresse n’étaient pas tombées depuis. J’avais l’impression d’être le Sean qui recevait ses premiers balais à quatre ans. Aucune drogue, aucune sensation ne pouvait s’approcher de l’état planant dans lequel je baignais depuis. Mon retour a l’entrainement était certes progressif. J’allais sur mon balai une pratique sur deux, mais je ne pouvais m’en plaindre; c’était mieux que pas du tout.
Mais les choses avaient rapidement changé. Quelques coup de téléphone, deux trois hiboux, des rumeurs de couloir et hop, ma carrière avait pris un tournant que jamais je n’aurais cru possible En trois jours, tout avait basculé. Je restais pro, certes, mais les choses étaient maintenant nettement différentes. Vous allez me demander si c’était pour ce la que j’étais présentement en train de marché dans les couloirs de Hungcalf au lieu d’être pénard dans mon lit à dormir? Probablement. Revoir mes amis les bras surchargé de livre -ou l’air totalement zombie- se diriger vers les cours me fit sourire. Allais-je un jour obtenir un diplôme ici? J’en doutais. Mais si cela avait a arrivé, j’espérais du plus profond de mon âme que se soit suite à une longue et victorieuse carrière.
Mais revenons-en au but de ma présence. Au pourquoi j’étais en train de frapper a la porte d’Emy présentement. Ce pourquoi mon cœur battait si fort. Était-elle au courant? J’en doutais fort bien. La nouvelle n’avait pas été divulgué encore. Je fermai les yeux l’espace d’un instant pour remettre mes idées en place. Tout c’était passé trop vite. En une semaine j’avais du tout préparé et faire des adieux très difficiles pour moi. Ne pouvoir rien dire à mes amis les plus proches n’avaient pas aidé à éclairer mes incertitude. Même Owen, qui pourtant était devenu un pro comme moi, ignorait ce qui se tramait…. Mais une chose était certaine : mon échange à l’équipe d’Angleterre était un signe. Et le destin m’avait fait frapper à la porte de la charmante demoiselle enroulée dans une serviette de bain. Un fin sourire vint se dessiner sur mes lèvres. Comment vouloir être de glace face à un si magnifique spectacle.
«Bonne rentrée scolaire!» Déclarais-je comme le pire des abrutit.
Abrutit n'était plus le mot. Connard,salaud, imbécile, crétin. Car depuis que je l'avais rescapé au Pony, je ne l'avais pas revu. Et ce n'était pas parce qu'elle avait essayer. Je n'avais pas dégnier répondre à ses hiboux, sms et messages internet. J'avais fait le mort. Bien sur, au début, c'était un choix conscient. Mais depuis les derniers jours, j'étais totalement absents de moi même, alors comment m'occuper de quelqu'un? J'avais repris heureusement mes esprit et je devais lui parler. La, maintenant, tout de suite. Car j'étais venu ici sur un coup de tête. Je m'étais levé ce matin avec la certitude que je devais aller lui parler, mais si sur mon chemin j'avais eu une distraction, peut-être ne l'aurais-je jamais fait. Oui, il fallait remercier le destin de m'avoir fait venir souhaiter une bonne rentré scolaire à une fille que j'avais totalement détruit. J'étais un salopard....
- Spoiler:
- Il est minuit et vingt, cest naze comme réponse... tu me chatieras demain pour cette réponse merdique
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Emy E. Bing.
Dim 5 Sep 2010 - 15:47
Sean Robert. LE joueur en vue depuis plusieurs années. Le beau gars dont des milliers de filles bavent sur les pages de magazines le concernant. L'un des joueurs préférés des clubs, des professionnels, du public, mais aussi des paparazzis. Le gars qui voudrait juste un peu d'air et qui voit sa vie étalée dans les journaux à scandale. Oui, un type populaire, célèbre, qui se tenait présentement sur le seuil de ma porte. Je passais alors mes deux deux mains sur mes bras, histoire qu'il ne remarque pas que j'en avais la chair de poule. Je croyais ne plus jamais le revoir. Je pris alors une profonde respiration pour calmer mon cœur qui avait augmenté de rythme à sa vue. Surtout, on reste calme. Pas de panique. Non ! Ne rougis pas. Je me retournais alors, pour ne pas qu'il se rende compte de mon état. Comment pouvais-je encore l'aimer après tout ce qu'il m'avait fait ? Mince. Il ne pouvait pas débarquer comme ça et croire que j'allais l'accueillir avec un grand sourire. Lui et moi c'était fini. D'ailleurs, ca n'avait même pas commencé. Alors que je fermais les yeux je l'entendis me souhaiter une bonne rentrée. Non mais...ai-je raté un chapitre ? Suis-je perdue dans ma propre histoire ? Non, parce que la dernière fois que j'avais vu ce très cher Sean il m'avait demandé de l'oublier. Et la fois d'avant, j'étais devenue la catin qui l'avait trahi, qui n'était pas bonne au lit et qu'il détestait. Bref, est ce que vous pensez sincèrement qu'un type dans son genre viendrait jusqu'à ma chambre étudiante pour me souhaiter une bonne rentrée, tout ça avec un sourire et sans idée derrière la tête ? Leah avait raison. Je devais l'oublier, et le plus tôt serait le mieux. Va pour la seconde où il quittera ma chambre. Je me retournai alors, prête à lui faire face, le visage impénétrable. Je ne me laisserai plus avoir. Je ne pleurerai plus. Sean pouvait attendre pour que je le supplie, j'en avais terminé. J'en avais assez.
Combien de lettres avais-je pu lui envoyer après le chapitre de Pony ? Combien de messages instantanés ? J'avais tout essayé. J'avais cru que...que si Sean m'avait embrassé ca n'était pas pour rien, que ça signifiait forcément quelque chose. Mais je m'étais trompée. Je devais arrêter de voir des signes partout, des sous entendus là où il n'y en a pas. J'avais perdu Noah, Sean ne voulait pas de moi. Très bien. Soit. Amen. Je n'allais plus m'en rendre malade, c'était terminé. Je suis une jolie blonde, j'en aurais d'autres à mes pieds, et ces autres garçons ne me traiteront pas comme la dernière des hypogriffes. Oui, dès que Sean aurait quitté ma chambre, je serais une nouvelle Emy. Sûre d'elle. Hautaine et insolente. Finie la phase où je me laissais faire, où je voyais des espoirs où il n'y avait rien du tout. C'est terminé. Place à la fête ! Place à l'insouciance. Adieu gars et relations sérieuses. J'emmerde l'amour, je lui crache à la gueule. La roue tourne, certes, mais jamais dans le bon sens pour moi. Alors j'arrête. J'arrête d'attendre, de chercher l'impossible. C'est fini. D'un ton qui se voulait neutre, froid et complètement nonchalant, je finis par parler. " Alors, qu'est ce que tu fais ici ? La France n'attend pas. "
Je croisais les bras contre ma poitrine, le regard déterminé. Qu'il parte ; j'avais enfin du courage pour quelque chose. Pour changer, évoluer et porter un gilet par balle, histoire de m'éviter toutes mésaventures. Je ne voulais plus jamais tomber amoureuse. Un gosse avec Isaac quand on aura trente ans me suffira amplement. Voilà. Un enfant fait par un couple d'amis. Pas de contrainte, de la liberté, un mec quand j'en aurais envie et que je jetterai après utilisation. Oui, je deviendrais ce que Sean est. Une salope. Je croisais son regard pendant quelques secondes et finis par détourner mes yeux des siens...c'était encore trop dur. De le regarder. De faire semblant de ne rien ressentir à part de l'ignorance. S'il me demandait je nierais que je l'aimais à en crever, que j'avais l'impression qu'en sa présence mon cœur allait exploser, et que tout ce dont je rêvais c'était d'être de nouveau dans ses bras. Non, je ne lui dirais plus. Je l'avais trop dit. Je l'avais supplié...j'étais devenue une pauvre fille, de sa faute.
Je passais une main dans mes cheveux, restant toujours debout face à lui. Je cherchais ce que je pouvais lui dire. Quelque chose de banale...mais quoi ? Oui, ca faisait longtemps que je n'avais pas fait quelque chose de normal avec Sean. Je fermais alors à nouveau les yeux, des souvenirs de notre douce nuit me revenant. Merde alors ! Cette nostalgie et ce putain d'amour allaient-ils finir par me laisser tranquille ? Oui. J'avais passé une merveilleuse nuit. Mais elle ne signifiait rien à ses yeux. Et personnellement, j'en étais dégoutée. " Et bien..." murmurai-je, en regardant toujours ailleurs, " Qu'est ce que tu fais là ? Comme tu le vois..., dis je en montrant ma tenue inappropriée pour le recevoir, je suis assez occupée. " C'est totalement faux. Mais sa présence me gênait. Son odeur commençait déjà à m'enivrer, et si je le regardais de nouveau dans les yeux...je serais capable de faire de nouveau n'importe quoi. De l'embrasser, si vous voulez un exemple. Faire comme s'il n'existait pas ou presque, me permettait de garder le contrôle sur mes sentiments et envies. Comme ça, je ne lui sauterais pas dessus. Comme ça, jamais je ne le pardonnerai et donc je ne retomberai dans ses bras. De toute façon je n'y retournerai pas - dans ses bras - puisqu'il ne m'aime pas. Alors...qu'est ce qu'il me veut ? M'insulter à nouveau ? Me traiter de menteuse, de mauvaise catin etc ? Il avait un sacré culot ! Venir chez moi pour me blesser un peu plus. Je serrai alors les poings, en tournant la tête. J'étais tellement en colère.
Combien de lettres avais-je pu lui envoyer après le chapitre de Pony ? Combien de messages instantanés ? J'avais tout essayé. J'avais cru que...que si Sean m'avait embrassé ca n'était pas pour rien, que ça signifiait forcément quelque chose. Mais je m'étais trompée. Je devais arrêter de voir des signes partout, des sous entendus là où il n'y en a pas. J'avais perdu Noah, Sean ne voulait pas de moi. Très bien. Soit. Amen. Je n'allais plus m'en rendre malade, c'était terminé. Je suis une jolie blonde, j'en aurais d'autres à mes pieds, et ces autres garçons ne me traiteront pas comme la dernière des hypogriffes. Oui, dès que Sean aurait quitté ma chambre, je serais une nouvelle Emy. Sûre d'elle. Hautaine et insolente. Finie la phase où je me laissais faire, où je voyais des espoirs où il n'y avait rien du tout. C'est terminé. Place à la fête ! Place à l'insouciance. Adieu gars et relations sérieuses. J'emmerde l'amour, je lui crache à la gueule. La roue tourne, certes, mais jamais dans le bon sens pour moi. Alors j'arrête. J'arrête d'attendre, de chercher l'impossible. C'est fini. D'un ton qui se voulait neutre, froid et complètement nonchalant, je finis par parler. " Alors, qu'est ce que tu fais ici ? La France n'attend pas. "
Je croisais les bras contre ma poitrine, le regard déterminé. Qu'il parte ; j'avais enfin du courage pour quelque chose. Pour changer, évoluer et porter un gilet par balle, histoire de m'éviter toutes mésaventures. Je ne voulais plus jamais tomber amoureuse. Un gosse avec Isaac quand on aura trente ans me suffira amplement. Voilà. Un enfant fait par un couple d'amis. Pas de contrainte, de la liberté, un mec quand j'en aurais envie et que je jetterai après utilisation. Oui, je deviendrais ce que Sean est. Une salope. Je croisais son regard pendant quelques secondes et finis par détourner mes yeux des siens...c'était encore trop dur. De le regarder. De faire semblant de ne rien ressentir à part de l'ignorance. S'il me demandait je nierais que je l'aimais à en crever, que j'avais l'impression qu'en sa présence mon cœur allait exploser, et que tout ce dont je rêvais c'était d'être de nouveau dans ses bras. Non, je ne lui dirais plus. Je l'avais trop dit. Je l'avais supplié...j'étais devenue une pauvre fille, de sa faute.
Je passais une main dans mes cheveux, restant toujours debout face à lui. Je cherchais ce que je pouvais lui dire. Quelque chose de banale...mais quoi ? Oui, ca faisait longtemps que je n'avais pas fait quelque chose de normal avec Sean. Je fermais alors à nouveau les yeux, des souvenirs de notre douce nuit me revenant. Merde alors ! Cette nostalgie et ce putain d'amour allaient-ils finir par me laisser tranquille ? Oui. J'avais passé une merveilleuse nuit. Mais elle ne signifiait rien à ses yeux. Et personnellement, j'en étais dégoutée. " Et bien..." murmurai-je, en regardant toujours ailleurs, " Qu'est ce que tu fais là ? Comme tu le vois..., dis je en montrant ma tenue inappropriée pour le recevoir, je suis assez occupée. " C'est totalement faux. Mais sa présence me gênait. Son odeur commençait déjà à m'enivrer, et si je le regardais de nouveau dans les yeux...je serais capable de faire de nouveau n'importe quoi. De l'embrasser, si vous voulez un exemple. Faire comme s'il n'existait pas ou presque, me permettait de garder le contrôle sur mes sentiments et envies. Comme ça, je ne lui sauterais pas dessus. Comme ça, jamais je ne le pardonnerai et donc je ne retomberai dans ses bras. De toute façon je n'y retournerai pas - dans ses bras - puisqu'il ne m'aime pas. Alors...qu'est ce qu'il me veut ? M'insulter à nouveau ? Me traiter de menteuse, de mauvaise catin etc ? Il avait un sacré culot ! Venir chez moi pour me blesser un peu plus. Je serrai alors les poings, en tournant la tête. J'étais tellement en colère.
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Emy E. Bing.
Lun 13 Sep 2010 - 6:37
Je la vis. Enfin. Mon cœur fit un bon. J’étais amoureux…
Disons les choses comme elles sont: je n’ai pas la gueule d’un mauvais garçon. Mon agent publicitaire aurait voulu me donner ce titre que personne n’y aurait cru. Certaines personnes –et pas seulement des stars- avaient un look, une attitude, un regard, un caractère pour être ainsi nommé. Moi pas. J’étais surtout comme le garçon tranquille et gentil. Celui qu’on présente à sa mère. J’avais beaucoup plus un regard de chiot qui veut être adopté que d’un badboy notoire. Alors comment ai-je fais pour brisé le cœur de la fille devant moi? Lui enlever à jamais ce si joli sourire? Une réponse toute simple : j’étais un connard. J’avais préféré croire un bout de papier aux paroles d’une amie fidèle. Et maintenant j’en payais le prix fort. Car j’avais perdu la première fille dont j’étais tombé amoureux. Je n’étais pas dupe, mes dures paroles et mon absence de réponse à ses hiboux avaient probablement eu raison d’elle ou de l’amour qu’elle me portait. Et cela me détruisait, m’anéantissais. Comme le sable, je l’avais laissé glissé entre mes doigts et je regardais maintenant mes pieds poussiéreux avec désolation. Je regardais mon sort avec désolation. Mais je m’étais juré une chose; si je ne pouvais regagner son cœur, j’allais au moins essayé que la plaie que j’avais ouvert par mon refus ne s’envenime pas. Oui. J’avais décidé que si Emy ne pouvait être dans mes bras, j’allais tout faire pour l’avoir au moins comme ami.
" Alors, qu'est ce que tu fais ici ? La France n'attend pas. "
Je regardai un point au dessus de sa fine épaule dénudée. Simplement incapable de la regardé dans les yeux. Et surtout, évitant un regard dévorant cette chair encore humide, - probablement le fruit d’une douche que j’avais interrompu. Combien de fois avais-je rêvé à ses jambes graciles, à ses fins doigts, à cette bouche fruitée, à se corps superbe. Depuis cette nuit ou elle s’était donnée à moi. Depuis cette union parfaite. Depuis que je m’étais avoué une passion vibrante et sans nom pour elle, mon esprit me la ramenait sans cesse. Me rappellent cruellement à coté de quelle chance j’étais passé.
«Non» Dis-je en me raclant bêtement la voix. «Les plans on changés un peu…» Je me grattai la nuque. Sombre idiot que j’étais. Je devais chasser ces images impures de ma tête. Mais une si belle vision me donnait des pulsions qui m’étaient si dure à contrôlé. «Je peux repasser si tu veux, je dérange à ce que je vois.»
Je tentai un petit sourire que son visage de glace reçu sans broncher. Aie. Recevoir sa propre médecine était horriblement douloureux. Elle m’avait déclaré son amour et j’avais eu ce même regard de glace, ce même air blasé, cette même lassitude. Mais son cœur se serrait-il comme le mien avait fait? Au fond de moi, j’espérais. Bien que je savais bien que tout cela n’était qu’un fol espoir.
"Et bien..." Je relevai les yeux, alors qu’ils étaient fixé sur la pointe de mes pieds pour éviter d’autres images troublante. Aussitôt, un point au ventre. Elle ne me regardait pas et j’en fut heureux. Car elle n’aurait pas vu cet espoir qui m’avait traversé l’esprit. Qu’elle ne me claque pas la porte au nez était une aussi grosse victoire que mes victoires au championnat du monde " Qu'est ce que tu fais là ? Comme tu le vois..., je suis assez occupée. " Encore une fois, j’avais trop espéré et j’avais encore mal. Avait-elle autant souffert? Surement. C’était cela qui l’avait poussé à aller voir ce satané Isaac qui la fournissait en inutilité. Cette simple pensée me donna un gout amer en bouche. Comme une fille aussi pure et parfaite que Emy avait-elle pu s’abaisser à consommé, pendu au bras d’un type comme Isaac. Jaloux? Je l’étais totalement. Le gout amer n’en était que plus intense.
«Euh…»
L’attitude glaciale de Emy, disons le, me prenait au dépourvu.
«En fait j’étais venu pour….» Je pris un grand respire. Se faire pardonner consistait premièrement à admettre ses tords. Choses qui n’étaient pas facile en mon cas. Car même si j’avais agis en parfais salaud, j’avais tout de même un orgueils. Et l’écrasé, le mettre de coté était difficile pour moi. Mais je devais le faire pour éviter de la perdre à tout jamais. « Écoute Emy, j’ai agis en beau salaud. Je suis désolé. »
Disons les choses comme elles sont: je n’ai pas la gueule d’un mauvais garçon. Mon agent publicitaire aurait voulu me donner ce titre que personne n’y aurait cru. Certaines personnes –et pas seulement des stars- avaient un look, une attitude, un regard, un caractère pour être ainsi nommé. Moi pas. J’étais surtout comme le garçon tranquille et gentil. Celui qu’on présente à sa mère. J’avais beaucoup plus un regard de chiot qui veut être adopté que d’un badboy notoire. Alors comment ai-je fais pour brisé le cœur de la fille devant moi? Lui enlever à jamais ce si joli sourire? Une réponse toute simple : j’étais un connard. J’avais préféré croire un bout de papier aux paroles d’une amie fidèle. Et maintenant j’en payais le prix fort. Car j’avais perdu la première fille dont j’étais tombé amoureux. Je n’étais pas dupe, mes dures paroles et mon absence de réponse à ses hiboux avaient probablement eu raison d’elle ou de l’amour qu’elle me portait. Et cela me détruisait, m’anéantissais. Comme le sable, je l’avais laissé glissé entre mes doigts et je regardais maintenant mes pieds poussiéreux avec désolation. Je regardais mon sort avec désolation. Mais je m’étais juré une chose; si je ne pouvais regagner son cœur, j’allais au moins essayé que la plaie que j’avais ouvert par mon refus ne s’envenime pas. Oui. J’avais décidé que si Emy ne pouvait être dans mes bras, j’allais tout faire pour l’avoir au moins comme ami.
" Alors, qu'est ce que tu fais ici ? La France n'attend pas. "
Je regardai un point au dessus de sa fine épaule dénudée. Simplement incapable de la regardé dans les yeux. Et surtout, évitant un regard dévorant cette chair encore humide, - probablement le fruit d’une douche que j’avais interrompu. Combien de fois avais-je rêvé à ses jambes graciles, à ses fins doigts, à cette bouche fruitée, à se corps superbe. Depuis cette nuit ou elle s’était donnée à moi. Depuis cette union parfaite. Depuis que je m’étais avoué une passion vibrante et sans nom pour elle, mon esprit me la ramenait sans cesse. Me rappellent cruellement à coté de quelle chance j’étais passé.
«Non» Dis-je en me raclant bêtement la voix. «Les plans on changés un peu…» Je me grattai la nuque. Sombre idiot que j’étais. Je devais chasser ces images impures de ma tête. Mais une si belle vision me donnait des pulsions qui m’étaient si dure à contrôlé. «Je peux repasser si tu veux, je dérange à ce que je vois.»
Je tentai un petit sourire que son visage de glace reçu sans broncher. Aie. Recevoir sa propre médecine était horriblement douloureux. Elle m’avait déclaré son amour et j’avais eu ce même regard de glace, ce même air blasé, cette même lassitude. Mais son cœur se serrait-il comme le mien avait fait? Au fond de moi, j’espérais. Bien que je savais bien que tout cela n’était qu’un fol espoir.
"Et bien..." Je relevai les yeux, alors qu’ils étaient fixé sur la pointe de mes pieds pour éviter d’autres images troublante. Aussitôt, un point au ventre. Elle ne me regardait pas et j’en fut heureux. Car elle n’aurait pas vu cet espoir qui m’avait traversé l’esprit. Qu’elle ne me claque pas la porte au nez était une aussi grosse victoire que mes victoires au championnat du monde " Qu'est ce que tu fais là ? Comme tu le vois..., je suis assez occupée. " Encore une fois, j’avais trop espéré et j’avais encore mal. Avait-elle autant souffert? Surement. C’était cela qui l’avait poussé à aller voir ce satané Isaac qui la fournissait en inutilité. Cette simple pensée me donna un gout amer en bouche. Comme une fille aussi pure et parfaite que Emy avait-elle pu s’abaisser à consommé, pendu au bras d’un type comme Isaac. Jaloux? Je l’étais totalement. Le gout amer n’en était que plus intense.
«Euh…»
L’attitude glaciale de Emy, disons le, me prenait au dépourvu.
«En fait j’étais venu pour….» Je pris un grand respire. Se faire pardonner consistait premièrement à admettre ses tords. Choses qui n’étaient pas facile en mon cas. Car même si j’avais agis en parfais salaud, j’avais tout de même un orgueils. Et l’écrasé, le mettre de coté était difficile pour moi. Mais je devais le faire pour éviter de la perdre à tout jamais. « Écoute Emy, j’ai agis en beau salaud. Je suis désolé. »
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Emy E. Bing.
Mar 14 Sep 2010 - 21:03
It must be love because we are to afraid to say
Alors qu'il semblait fixer un point dans le vide, je m'attardai à le détailler. Il était toujours aussi séduisant, craquant. Combien aurais-je donné pour m'approcher de lui un peu plus et m'enivrer de son odeur, passer mes doigts dans ses cheveux et mes joues dans sa barbe de trois jours. J'étais toujours autant amoureuse, mais j'essayais de ne pas le montrer. Je n'avais plus confiance, ou tout du moins, je ne voulais plus avoir confiance. J'avais offert mon corps et surtout mon cœur à Sean, pour le retrouver en morceaux. En effet, j'avais passé un été d'enfer. A consommer, plus que je ne l'aurais dû, à lui envoyer des hiboux suppliants, presque à me mettre à genoux. Mon amour pour lui était presque malsain. Passionnée, presque obsédée à être à ses côtés. Je le voulais, lui et seulement lui. Je voulais le surprendre, l'étonner chaque jour et ne jamais éteindre notre si particulière flamme. J'avais beau être en colère contre lui, je sentais la tension entre nos deux corps. Si ma fierté de me retenait pas, je l'aurais sûrement déjà plaqué contre le mur en l'embrassant sauvagement. Mais je ne pouvais pas. Parce que c'était Sean. Le même Sean qui m'avait brisé le cœur. J'avais eu foi en lui, comme jamais je n'avais eu foi en quelqu'un d'autre. Il était comme mon sauveur tombé du ciel. L'amour que je n'attendais plus. L'amour avec un grand A. Sean m'avait fait rêver, au delà des limites de la réalité. Je me voyais déjà, main dans la main à 70 ans, avec lui. Je le connaissais depuis un an, et j'avais l'impression de le connaitre parfaitement, j'étais convaincue qu'il était le bon. Spontanément, je fis un pas vers lui, n'étant plus qu'à quelques centimètres de lui. Mon regard ancrait dans le sien, j'avais l'impression qu'il allait se mettre à nu, comme jamais il ne l'avait fait avant ça. J'arquai alors un sourcil, le trouvant bien mystérieux. Ne devait-il pas retourné en France ? Redevenir ce merveilleux joueur de Quidditch qui en fait baver plus d'une ? ( Ne voyez aucune jalousie dans mes propos...ou peut être que si finalement.) Sean était-il entrain de me dire qu'il ne partait plus en France ? Oh mon Dieu. J'avais besoin de m'asseoir. Je me posais sur mon lit, gardant ma serviette bien contre moi, et je posais alors mes yeux sur son genou...oh non... ne me dites pas que c'est de ma faute ! " De...hein ? Qu'est ce que tu veux dire ? " réussis-je à articuler entre mes dents. Mon cœur battait de plus en plus vite. Peut être Sean était venu pour me remonter les bretelles ! Pour me briser un peu plus parce que je lui aurais coûté sa carrière...
It must be love and so we paint everything in grey
Pour vous re-situer les choses, Sean et moi nous étions vu au Pony. C'était pendant les vacances et comme j'ai pu le faire remarquer, je n'étais plus tout à fait la même. Isaac me donnait ce dont j'avais besoin pour oublier quelques heures Sean, la douleur et tout ce qui s'y rapporte. Un mec m'avait offert à boire et m'avait ensuite amené dans les toilettes du bar. Je ne savais pas trop ce qui m'y attendait, d'ailleurs je ne pensais pas aux conséquences. Peut être voulait-il simplement me parler, voilà tout. Mais je m'étais trompée, et j'avais été trop naïve...encore! Bien vite il avait commencé à m'embrasser contre ma volonté. Sean était arrivé. Sean l'avait bastonné. Sean l'avait foutu dehors. Alors qu'il était me haïr comme sa pire ennemie. Il m'a sauvé, sans se demander si son genou tiendrait le coup. Je savais qu'il avait eu mal, rien qu'en croisant son regard. J'avais agi comme une petite fille stupide, croyant être capable de se sortir de tout, toute seule ! Je m'en voulais d'avoir entrainé dans ma chute Sean. Je passais la main dans les cheveux, essayant de rester calme, et de ne surtout pas commencer à pleurer. " Est ce...est ce que c'est ton genou ? " J'imaginais déjà un Sean anéanti, un Sean perdant le projet de sa vie, perdant sa passion, perdant une partie de lui même...j'avais une boule à la gorge. Je me haïssais. Tout ça était de ma faute. " Je ne voulais pas que...que tu sois blessé au Pony. " J'étais sincère. Malgré tout ce qu'il avait pu me faire, je n'avais pas cessé de l'aimer, et donc, je voulais le meilleur pour lui, quitte à ce qu'il fasse sans moi. Ah...me voilà entrain de me dire que je suis indispensable à sa vie. Faux, tellement faux ! Avec tout ce qu'il m'a dit, je doute vraiment qu'il ait ressenti quelque chose pour moi. J'avais été un jouet. Oui...mais alors, pourquoi est ce qu'il est là ? " Reste. " murmurai-je alors spontanément. J'avais peur de ce qu'il allait me dire, mais je ne pouvais pas lui résister. Qu'importe les méchancetés, qu'importe ses actions contre moi et mon envie de devenir une nouvelle Emy. J'avais déjà oublié mes bonnes résolutions. Je le voulais, tout près de moi.
Let's not wait to say
How we feel inside
Je l'écoutais attentivement même si mon esprit vagabondé ailleurs. J'avais peur de ce qu'il allait me dire. Il voulait me parler, m'expliquer quelque chose...mais quoi ? Au fond j'espérais une happy end, mais je ne la pensais plus possible. Trop d'eaux sous les ponts, trop de drames, pas d'amour. Nous n'étions pas dans une comédie romantique moldus, mais dans le vrai monde, la réalité. Et en général, tout ne se passe pas comme on le voudrait. Je trésaillis alors en l'entendant dire ce qu'il pensait. Je comprenais que c'était dur pour lui de me dire qu'il avait eu tort. J'esquissais un sourire, mon esprit alors se focalisant sur ses douces lèvres qui semblaient m'appeler. Je fis un mouvement de la tête, m'approchant un peu plus de lui, toujours assise sur le lit. Mon regard croisait le sien, et je me mordillais la lèvre inférieure. Non, Emy ! Résiste. Sean ne pouvait pas s'en tirer aussi facilement. " Tu parles de quelle partie Sean ? " demandais-je alors, étant un peu perdue. " Celle où on a fait l'amour, ou celle d'après ? Peut être les deux ? " Je regardai mes pieds, incapable de soutenir son regard sans vouloir succomber à son charme et perdre ainsi toute ma colère. " Enfin...où est ce que tu veux vraiment en venir ? "
Alors qu'il semblait fixer un point dans le vide, je m'attardai à le détailler. Il était toujours aussi séduisant, craquant. Combien aurais-je donné pour m'approcher de lui un peu plus et m'enivrer de son odeur, passer mes doigts dans ses cheveux et mes joues dans sa barbe de trois jours. J'étais toujours autant amoureuse, mais j'essayais de ne pas le montrer. Je n'avais plus confiance, ou tout du moins, je ne voulais plus avoir confiance. J'avais offert mon corps et surtout mon cœur à Sean, pour le retrouver en morceaux. En effet, j'avais passé un été d'enfer. A consommer, plus que je ne l'aurais dû, à lui envoyer des hiboux suppliants, presque à me mettre à genoux. Mon amour pour lui était presque malsain. Passionnée, presque obsédée à être à ses côtés. Je le voulais, lui et seulement lui. Je voulais le surprendre, l'étonner chaque jour et ne jamais éteindre notre si particulière flamme. J'avais beau être en colère contre lui, je sentais la tension entre nos deux corps. Si ma fierté de me retenait pas, je l'aurais sûrement déjà plaqué contre le mur en l'embrassant sauvagement. Mais je ne pouvais pas. Parce que c'était Sean. Le même Sean qui m'avait brisé le cœur. J'avais eu foi en lui, comme jamais je n'avais eu foi en quelqu'un d'autre. Il était comme mon sauveur tombé du ciel. L'amour que je n'attendais plus. L'amour avec un grand A. Sean m'avait fait rêver, au delà des limites de la réalité. Je me voyais déjà, main dans la main à 70 ans, avec lui. Je le connaissais depuis un an, et j'avais l'impression de le connaitre parfaitement, j'étais convaincue qu'il était le bon. Spontanément, je fis un pas vers lui, n'étant plus qu'à quelques centimètres de lui. Mon regard ancrait dans le sien, j'avais l'impression qu'il allait se mettre à nu, comme jamais il ne l'avait fait avant ça. J'arquai alors un sourcil, le trouvant bien mystérieux. Ne devait-il pas retourné en France ? Redevenir ce merveilleux joueur de Quidditch qui en fait baver plus d'une ? ( Ne voyez aucune jalousie dans mes propos...ou peut être que si finalement.) Sean était-il entrain de me dire qu'il ne partait plus en France ? Oh mon Dieu. J'avais besoin de m'asseoir. Je me posais sur mon lit, gardant ma serviette bien contre moi, et je posais alors mes yeux sur son genou...oh non... ne me dites pas que c'est de ma faute ! " De...hein ? Qu'est ce que tu veux dire ? " réussis-je à articuler entre mes dents. Mon cœur battait de plus en plus vite. Peut être Sean était venu pour me remonter les bretelles ! Pour me briser un peu plus parce que je lui aurais coûté sa carrière...
It must be love and so we paint everything in grey
Pour vous re-situer les choses, Sean et moi nous étions vu au Pony. C'était pendant les vacances et comme j'ai pu le faire remarquer, je n'étais plus tout à fait la même. Isaac me donnait ce dont j'avais besoin pour oublier quelques heures Sean, la douleur et tout ce qui s'y rapporte. Un mec m'avait offert à boire et m'avait ensuite amené dans les toilettes du bar. Je ne savais pas trop ce qui m'y attendait, d'ailleurs je ne pensais pas aux conséquences. Peut être voulait-il simplement me parler, voilà tout. Mais je m'étais trompée, et j'avais été trop naïve...encore! Bien vite il avait commencé à m'embrasser contre ma volonté. Sean était arrivé. Sean l'avait bastonné. Sean l'avait foutu dehors. Alors qu'il était me haïr comme sa pire ennemie. Il m'a sauvé, sans se demander si son genou tiendrait le coup. Je savais qu'il avait eu mal, rien qu'en croisant son regard. J'avais agi comme une petite fille stupide, croyant être capable de se sortir de tout, toute seule ! Je m'en voulais d'avoir entrainé dans ma chute Sean. Je passais la main dans les cheveux, essayant de rester calme, et de ne surtout pas commencer à pleurer. " Est ce...est ce que c'est ton genou ? " J'imaginais déjà un Sean anéanti, un Sean perdant le projet de sa vie, perdant sa passion, perdant une partie de lui même...j'avais une boule à la gorge. Je me haïssais. Tout ça était de ma faute. " Je ne voulais pas que...que tu sois blessé au Pony. " J'étais sincère. Malgré tout ce qu'il avait pu me faire, je n'avais pas cessé de l'aimer, et donc, je voulais le meilleur pour lui, quitte à ce qu'il fasse sans moi. Ah...me voilà entrain de me dire que je suis indispensable à sa vie. Faux, tellement faux ! Avec tout ce qu'il m'a dit, je doute vraiment qu'il ait ressenti quelque chose pour moi. J'avais été un jouet. Oui...mais alors, pourquoi est ce qu'il est là ? " Reste. " murmurai-je alors spontanément. J'avais peur de ce qu'il allait me dire, mais je ne pouvais pas lui résister. Qu'importe les méchancetés, qu'importe ses actions contre moi et mon envie de devenir une nouvelle Emy. J'avais déjà oublié mes bonnes résolutions. Je le voulais, tout près de moi.
Let's not wait to say
How we feel inside
Je l'écoutais attentivement même si mon esprit vagabondé ailleurs. J'avais peur de ce qu'il allait me dire. Il voulait me parler, m'expliquer quelque chose...mais quoi ? Au fond j'espérais une happy end, mais je ne la pensais plus possible. Trop d'eaux sous les ponts, trop de drames, pas d'amour. Nous n'étions pas dans une comédie romantique moldus, mais dans le vrai monde, la réalité. Et en général, tout ne se passe pas comme on le voudrait. Je trésaillis alors en l'entendant dire ce qu'il pensait. Je comprenais que c'était dur pour lui de me dire qu'il avait eu tort. J'esquissais un sourire, mon esprit alors se focalisant sur ses douces lèvres qui semblaient m'appeler. Je fis un mouvement de la tête, m'approchant un peu plus de lui, toujours assise sur le lit. Mon regard croisait le sien, et je me mordillais la lèvre inférieure. Non, Emy ! Résiste. Sean ne pouvait pas s'en tirer aussi facilement. " Tu parles de quelle partie Sean ? " demandais-je alors, étant un peu perdue. " Celle où on a fait l'amour, ou celle d'après ? Peut être les deux ? " Je regardai mes pieds, incapable de soutenir son regard sans vouloir succomber à son charme et perdre ainsi toute ma colère. " Enfin...où est ce que tu veux vraiment en venir ? "
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Re: Chambre d'Emy E. Bing.
Jeu 16 Sep 2010 - 4:11
Quand on fait un portrait amoureux à Hungcalf, il est bien difficile de comprendre ce qui se passe. Les gens clamaient haut et fort ne plus croire en l’amour. Ils vomissaient leur tripe sur une douleur amoureuse qui les avait désillusionnées face à ce que les contes d’enfants et les films moldus tentent de nous faire croire. Mais soudainement, en l’espace de quelques mois, tout le monde se mettaient en couple et bien souvent avec des combinaisons pour le moins surprenante. Jamais je n’aurais cru que Breeony aurait réussi a surpassé son amour pour Sawyer et la voila avec Alderic, Et que dire de Jessy et Jun, deux être qui au départ semblaient tellement à l’opposé mais qui au bout du compte formaient un tout presque trop attendrissant. Bien sur, il y avait eu les couples prévisibles. Leah et Owen ou bien Jack et Silver. Ceux la, on les attendait depuis longtemps. Je me souviens même avoir pris des paris lors d’une soirée ou j’étais totalement bourré avec les mecs. Je me demandais dans quelle catégorie la relation d’Emy et moi était placée. Probablement aucune, puisque jamais cette fille ne pouvait m’ouvrir son cœur après ce que je lui ai fait subir. Mais si les relations amoureuse à Hungcalf apparaissaient de façon bien souvent imprévisible, elles se terminaient souvent aussi abruptement et à ce que je pouvais voir, de façon douloureuse. Simplement ce mois-ci, j’avais du me rendre chez plusieurs de mes bons amis pour prendre une bière et les aider à surmonté une perte ou une déception. Et le pire dans toutes ces histoires, c’est que ces ruptures ou éloignement résultaient d’incompréhension de la part des deux concernés et on se retrouvait dans le plus néant des dileme amoureux.
Et pourtant, si vous me demanderiez si je croyais en l’amour, si j’étais confiant de la relation espéré entre Emy et moi, si je n’étais pas apeuré devant ce que je voyais autour de moi, la réponse serait simple. Oui. Oui je croyais encore fortement en l’amour, j’avais simplement compris que c’était un sentiment difficile à cerné et qu’il fallait apprendre à ne pas tout donner de son être tout de suite à sa moitié. L’erreur de plusieurs de mes amis. Oui je croyais qu’une relation entre Emy et moi serait possible, seulement j’avais trop été salopard pour que pareil rêve ne puisse être accueille. Et oui, j’étais effrayé de ce que je voyais autours de moi. Car si j’allais être en couple, je ne voulais pas le moins du monde que cela se termine en exil chez mes parents dû à une trop forte trahison. J’avais envie d’aimer et d’être aimé, de probablement me marier, avoir des enfants, une maison et un chien. Le gros cliché dégoulinant qui rassure et qui me plaisait bien. J’avais envie d’une vie calme ou je pourrais jouer au Quiddich et revenir à la maison prendre une femme dans mes bras. Et j’aurais voulu que cette femme soit celle qui s’assoyait maintenant sur son lit, l’air déboussolée. Je lui fis un petit sourire rassurant lorsqu’elle vint à me regarder, mais mon cœur fit un bond. Comme ses yeux azur m’avaient manqués.
" De...hein ? Qu'est ce que tu veux dire ? " Je m’approchai d’elle en me grattant la tête. Par ou commencer? L’explication sur mon retour en Angleterre ou pour mon retour dans cette chambre. Alors qu’elle me posait des questions, j’allais m’asseoir à ses cotés, sachant pertinemment que je n’y était pas invité. Mais avec le tempérament bouillant d’Emy, j’allais le savoir si elle ne désirait pas que je sois là. Est ce...est ce que c'est ton genou ? " Je rigolai doucement en hochant la tête et en regardant mon genou. Il me faisait encore mal de temps à autre. Souvent après de longues pratique ou lorsque je cessais de faire attention. J’avais beau être de retour au jeu, je n’étais pas guéri. Et cette notion ne semblaient pas aquise pour personne. Ni pour moi, ni pour mon entraineur. " Je ne voulais pas que...que tu sois blessé au Pony. " Mon cœur se serrai à ce triste souvenir et je posai mon regard vers la jeune fille qui regardais au sol. Elle était honteuse, et il y avait de quoi l’être. Mais je ne pouvais lui en tenir rigueur. Si elle c’était retrouvée dans cette horrible situation, c’était totalement de ma faute…
« Ne t’en fait pas, j’ai beaucoup plus eu mal à la mâchoire qu’a mon genoux le lendemain. Et je n’ai aucune séquelle de cette soirée»
Je lui fis un autre petit sourire rassurant qui ne sembla pas la rassurée. Puis elle écouta mes plates excuses alors que mon cœur accélérait à chaque paroles. Le gout amer dans ma bouche revint attaquer mon palais avec force. J’avais envie de tout craché à Emy pour que ce gout ne reviennent plus jamais à moi et que seul celui de son parfum près de moi y soit encré. Son pardon, c’est tout ce que j’espérait. Tu parles de quelle partie Sean ? Celle où on a fait l'amour, ou celle d'après ? Peut être les deux ? " Je la regardai sans bronché, le gout amer s’étant transformé en gout acre. Regrettait-elle de m’avoir embarassé? Ce baiser qui nous avaient donner notre nuit de luxure? À entendre ses paroles dure est froide, je crois que oui… «Je ne regrette pas notre nuit passé ensemble » Dire que je n’ai jamais regretté aurait été un mensonge. Une bonne partie de mon été avait été consacré à maudire cette nuit qui m’avait fait perdre une amie. " Enfin...où est ce que tu veux vraiment en venir ? " Je pris un grand soupir. Allez Sean, cracher le morceau d’un coup, sans qu’elle ne puisse parler..
«Je sais pas si tu connais ma sœur Willow. Elle est beaucoup plus jeune que moi. Un peu tête folle à toujours voyager dans des pays différents. M’enfin là n’est pas le point. Elle a su je ne sais comment qu’on a couché ensemble et c’est elle qui est aller tout raconter à la presse. Elle sait que je suis très parano envers mes amis et surtout envers l’image que les médias projettent de moi. Je travail très fort pour qu’aucune merde ne sorte dans ces torchons et ça, ma petite sœur le sait. Alors elle savait que j’allais mal réagir et te soupçonnée. » Je pris une pause le temps de me traiter mentalement de sale idiot et je continuai. «Quand je suis retourné la voir durant l’été elle jouait les innocente et tout, je n’avais vu que du feu et je te croyais responsable de tout cela. Et franchement ce qui me tuait c’est que je ne comprenais pas pourquoi tu avais fait ça car ce n’était pas ton genre…Puis elle a compris que j’étais réellement amoureux de toi» Seconde pause. Je regardais mes mains maintenant, incapable de croiser le regard d’Emy. Oui, je venais de faire une chose que je n’avais jamais osé faire : lui avouer mon amour. «Alors un soir elle est venu me voir et m’a tout dit. Je ne te raconte pas le savon que je lui ai passé et je l’ai même flanqué à la porte de mon appartement. Bien sur le lendemain je me suis calmé, mais je lui ai fait comprendre que ce genre de chose ne se faisait pas et elle s’est excusé. Je ne lui ai pas encore pardonné, car à cause d’elle j’ai perdu celle avec qui j’aurais voulu passer le reste de mes jours….»
Voila, tout était dit. Elle n’avait pas pu placer un mot. Maintenant, c’était à elle de parler, et je redoutais sa réaction…
Et pourtant, si vous me demanderiez si je croyais en l’amour, si j’étais confiant de la relation espéré entre Emy et moi, si je n’étais pas apeuré devant ce que je voyais autour de moi, la réponse serait simple. Oui. Oui je croyais encore fortement en l’amour, j’avais simplement compris que c’était un sentiment difficile à cerné et qu’il fallait apprendre à ne pas tout donner de son être tout de suite à sa moitié. L’erreur de plusieurs de mes amis. Oui je croyais qu’une relation entre Emy et moi serait possible, seulement j’avais trop été salopard pour que pareil rêve ne puisse être accueille. Et oui, j’étais effrayé de ce que je voyais autours de moi. Car si j’allais être en couple, je ne voulais pas le moins du monde que cela se termine en exil chez mes parents dû à une trop forte trahison. J’avais envie d’aimer et d’être aimé, de probablement me marier, avoir des enfants, une maison et un chien. Le gros cliché dégoulinant qui rassure et qui me plaisait bien. J’avais envie d’une vie calme ou je pourrais jouer au Quiddich et revenir à la maison prendre une femme dans mes bras. Et j’aurais voulu que cette femme soit celle qui s’assoyait maintenant sur son lit, l’air déboussolée. Je lui fis un petit sourire rassurant lorsqu’elle vint à me regarder, mais mon cœur fit un bond. Comme ses yeux azur m’avaient manqués.
" De...hein ? Qu'est ce que tu veux dire ? " Je m’approchai d’elle en me grattant la tête. Par ou commencer? L’explication sur mon retour en Angleterre ou pour mon retour dans cette chambre. Alors qu’elle me posait des questions, j’allais m’asseoir à ses cotés, sachant pertinemment que je n’y était pas invité. Mais avec le tempérament bouillant d’Emy, j’allais le savoir si elle ne désirait pas que je sois là. Est ce...est ce que c'est ton genou ? " Je rigolai doucement en hochant la tête et en regardant mon genou. Il me faisait encore mal de temps à autre. Souvent après de longues pratique ou lorsque je cessais de faire attention. J’avais beau être de retour au jeu, je n’étais pas guéri. Et cette notion ne semblaient pas aquise pour personne. Ni pour moi, ni pour mon entraineur. " Je ne voulais pas que...que tu sois blessé au Pony. " Mon cœur se serrai à ce triste souvenir et je posai mon regard vers la jeune fille qui regardais au sol. Elle était honteuse, et il y avait de quoi l’être. Mais je ne pouvais lui en tenir rigueur. Si elle c’était retrouvée dans cette horrible situation, c’était totalement de ma faute…
« Ne t’en fait pas, j’ai beaucoup plus eu mal à la mâchoire qu’a mon genoux le lendemain. Et je n’ai aucune séquelle de cette soirée»
Je lui fis un autre petit sourire rassurant qui ne sembla pas la rassurée. Puis elle écouta mes plates excuses alors que mon cœur accélérait à chaque paroles. Le gout amer dans ma bouche revint attaquer mon palais avec force. J’avais envie de tout craché à Emy pour que ce gout ne reviennent plus jamais à moi et que seul celui de son parfum près de moi y soit encré. Son pardon, c’est tout ce que j’espérait. Tu parles de quelle partie Sean ? Celle où on a fait l'amour, ou celle d'après ? Peut être les deux ? " Je la regardai sans bronché, le gout amer s’étant transformé en gout acre. Regrettait-elle de m’avoir embarassé? Ce baiser qui nous avaient donner notre nuit de luxure? À entendre ses paroles dure est froide, je crois que oui… «Je ne regrette pas notre nuit passé ensemble » Dire que je n’ai jamais regretté aurait été un mensonge. Une bonne partie de mon été avait été consacré à maudire cette nuit qui m’avait fait perdre une amie. " Enfin...où est ce que tu veux vraiment en venir ? " Je pris un grand soupir. Allez Sean, cracher le morceau d’un coup, sans qu’elle ne puisse parler..
«Je sais pas si tu connais ma sœur Willow. Elle est beaucoup plus jeune que moi. Un peu tête folle à toujours voyager dans des pays différents. M’enfin là n’est pas le point. Elle a su je ne sais comment qu’on a couché ensemble et c’est elle qui est aller tout raconter à la presse. Elle sait que je suis très parano envers mes amis et surtout envers l’image que les médias projettent de moi. Je travail très fort pour qu’aucune merde ne sorte dans ces torchons et ça, ma petite sœur le sait. Alors elle savait que j’allais mal réagir et te soupçonnée. » Je pris une pause le temps de me traiter mentalement de sale idiot et je continuai. «Quand je suis retourné la voir durant l’été elle jouait les innocente et tout, je n’avais vu que du feu et je te croyais responsable de tout cela. Et franchement ce qui me tuait c’est que je ne comprenais pas pourquoi tu avais fait ça car ce n’était pas ton genre…Puis elle a compris que j’étais réellement amoureux de toi» Seconde pause. Je regardais mes mains maintenant, incapable de croiser le regard d’Emy. Oui, je venais de faire une chose que je n’avais jamais osé faire : lui avouer mon amour. «Alors un soir elle est venu me voir et m’a tout dit. Je ne te raconte pas le savon que je lui ai passé et je l’ai même flanqué à la porte de mon appartement. Bien sur le lendemain je me suis calmé, mais je lui ai fait comprendre que ce genre de chose ne se faisait pas et elle s’est excusé. Je ne lui ai pas encore pardonné, car à cause d’elle j’ai perdu celle avec qui j’aurais voulu passer le reste de mes jours….»
Voila, tout était dit. Elle n’avait pas pu placer un mot. Maintenant, c’était à elle de parler, et je redoutais sa réaction…
- Spoiler:
- Mega elan d'inspi. Hope you like it :)
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Emy E. Bing.
Sam 18 Sep 2010 - 23:21
Surtout, on reste calme. Inspire. Expire. J'étais certaine d'être la cause de l'arrêt définitif de la carrière de Sean. Venait-il pour me passer un savon ? Pour m'amener devant la justice magique parce qu'il m'en tenait vraiment rigueur ? Comment aurais-je pu savoir que c'était lui derrière la porte ? Je ne l'ai pas forcé à m'aider ! Je ne l'ai pas non plus forcer à frapper l'autre abruti. Non. S'il avait quelqu'un à accuser c'était ce type, pas moi ! Aucun jury ne me pensera coupable...enfin...Sean étant l'un des meilleurs joueurs de Quidditch au monde, il est fort possible qu'il ait la sympathie du jury. Ainsi je deviendrais officiellement la mauvaise sorcière qui, passant dans sa vie, à bousiller les moindres recoins. Je ne méritais pas ça ! Surtout pas de sa part... j'aurais pu faire face, contre n'importe qui, contre n'importe quoi. Mais avec Sean, c'était différent. Le savoir contre moi me rendait fragile, presque incompétente. Je ne me voyais pas avancer sans lui, et malgré tous les encouragements que je me donnais lors de moments où je me retrouvais, je n'avais jamais la force de les mettre en application. Je mourrais d'amour pour Sean, et jamais je ne m'en relèverai. Assise sur mon lit, je m'attendais à entendre la sentence. Mais ca n'arriva pas. Non. Il s'assit alors à côté de moi, et lorsque je lui parlais de son genou, il se mit à rire. Rire ? Mais pourquoi est ce qu'il riait ce bêta ? Qu'est ce qu'il y avait d'amusement ? Ah ! Il m'énerve. J'aurais du le laisser sur le seuil de la porte, au lieu de le laisser entrer dans ma chambre...et surtout dans mon cœur. Dès qu'il était près de moi, dès que je le voyais j'avais l'impression que Sean piétinait mon cœur. Il se moquait de moi. Il m'ignorait comme si je n'étais qu'une fille, qu'il avait eu facilement et qui ne l'avait pas marqué. Le pire dans tout ça c'est que jamais il ne m'avait fait de déclaration, jamais il ne m'avait parlé d'un quelconque futur entre nous. Rien. J'étais tombée dans le panneau, toute seule, comme une grande.
Je ne savais toujours pas en quoi ses plans avaient changé, ni pourquoi. A l'écouter, je n'avais pas besoin de m'inquiéter pour son genou. Ça voulait donc dire qu'il jouait encore...d'accord. Mais son club n'est-il pas en France, et non l'Angleterre ? Je n'eus pas le temps de m'en soucier davantage puisque d'un coup, dans un souffle où je ressentis l'émotion et la sincérité, il me dit qu'il ne regrettait pas notre nuit passée ensemble. A cet instant, je me moquais fort bien du Quidditch et un frisson me pris dans tout le corps. Est ce...est ce qu'il pensait que je le regrettais moi ? Et puis qu'est ce que ça voulait dire ? Je sentais mon cœur m'emballait, ma tête posait de nombreuses questions pour lesquelles je n'avais aucune réponse. Spontanément, je tournai la tête vers lui, interloquée par ses paroles. Il n'était pas venu pour me faire à nouveau mal, j'en étais à présent sûre. Je fronçais alors les sourcils, ne comprenant pas pourquoi il me parlait de sa sœur. Non, je ne la connaissais pas. Comment aurais-je pu la connaitre d'ailleurs ? Willow, joli prénom. Voyages, c'est cool de pouvoir...Attends ! Stop ! Arrêt sur image ! Qu'est ce qu'elle a fait cette bitch ? C'est donc sa stupide sœur qui a envoyé toute cette histoire à la presse ? C'est à cause d'elle que j'ai vécu un été d'enfer ? C'est de la faute de cette idiote que j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps, que j'ai supplié Sean. C'est de sa putain de faute si Sean me déteste ! J'étais prête à transplaner jusqu'à la maison familiale de Sean, prête à attraper la tignasse de cette Willow et de la torturer avec un sortilège Doloris. Ah, la salope ! Je la traînerai d'abord dans les escaliers, la ligoterai et...et...hein ? Mon esprit s'arrêta net alors qu'il était en pleine imagination. Qu'est ce qu'il venait de dire ? Vous l'avez entendu aussi non ? Je bloquai mon regard dans le sien, posai une main sur mon cœur qui battait tellement fort que j'avais l'impression de faire une crise cardiaque. Vous avez entendu non ? Il..il...m'aime ! Oh god, je me voyais déjà au Brésil entrain de danser en plein carnaval de Rio de Janeiro ! Vous avez vu ! Sean m'aime ! Sean aime Emy ! Sean m'aime bordel de merde !
La bouche entrouverte, j'étais incapable de faire quelque chose. Je l'écoutais sans l'écouter, captant ce qui m'intéressait le plus : lui et moi. Ainsi Sean voulait passer toute sa vie à mes côtés ? Je souris alors, ma tête sur le côté, mon regard toujours ancré dans le sien. Des papillons volaient dans mon ventre, autour de mon tube digestif et même dans mon cœur ! Tous mes membres semblaient en alerte, comme si nous fêtions notre réussite après une quelconque guerre. J'avais déjà oublié mes rancœurs, contre lui et sa stupide sœur Willow. Bien entendu, si un jour le hasard m'offre l'opportunité de lui foutre un jeu set et match dans la gueule, je n'hésiterai pas, mais cette Willow était à présent à des milliers de kilomètres de mes pensées. Plus rien ne comptait, à part Sean. Je n'avais plus mal au cœur. Un simple regard, une simple phrase et j'avais l'impression qu'il était plus fort que jamais, indestructible. Bon Dieu ! Il m'aime ! Mon cœur fit de nouveau un bon, et ne pensant plus d'une manière réfléchi, j'attrapais ses lèvres sauvagement entre les miennes et l'embrassai aussi passionnément que je le pouvais. Il m'avait tant manqué. Sa peau, son odeur, sa barbe...ses douces lèvres. Sans lui laisser le temps de répondre, je m'arrêtai alors, mon cœur battant encore à 100 000 à l'heure, me mordillant la lèvre avec un petit sourire coquin. J'avais envie qu'il me dise qu'il m'aime. J'avais envie qu'il ne s'arrête pas. Je n'allais pas en être rassasiée, jamais !" Dis le ! Dis le encore ! T'arrête pas..."
Je ne savais toujours pas en quoi ses plans avaient changé, ni pourquoi. A l'écouter, je n'avais pas besoin de m'inquiéter pour son genou. Ça voulait donc dire qu'il jouait encore...d'accord. Mais son club n'est-il pas en France, et non l'Angleterre ? Je n'eus pas le temps de m'en soucier davantage puisque d'un coup, dans un souffle où je ressentis l'émotion et la sincérité, il me dit qu'il ne regrettait pas notre nuit passée ensemble. A cet instant, je me moquais fort bien du Quidditch et un frisson me pris dans tout le corps. Est ce...est ce qu'il pensait que je le regrettais moi ? Et puis qu'est ce que ça voulait dire ? Je sentais mon cœur m'emballait, ma tête posait de nombreuses questions pour lesquelles je n'avais aucune réponse. Spontanément, je tournai la tête vers lui, interloquée par ses paroles. Il n'était pas venu pour me faire à nouveau mal, j'en étais à présent sûre. Je fronçais alors les sourcils, ne comprenant pas pourquoi il me parlait de sa sœur. Non, je ne la connaissais pas. Comment aurais-je pu la connaitre d'ailleurs ? Willow, joli prénom. Voyages, c'est cool de pouvoir...Attends ! Stop ! Arrêt sur image ! Qu'est ce qu'elle a fait cette bitch ? C'est donc sa stupide sœur qui a envoyé toute cette histoire à la presse ? C'est à cause d'elle que j'ai vécu un été d'enfer ? C'est de la faute de cette idiote que j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps, que j'ai supplié Sean. C'est de sa putain de faute si Sean me déteste ! J'étais prête à transplaner jusqu'à la maison familiale de Sean, prête à attraper la tignasse de cette Willow et de la torturer avec un sortilège Doloris. Ah, la salope ! Je la traînerai d'abord dans les escaliers, la ligoterai et...et...hein ? Mon esprit s'arrêta net alors qu'il était en pleine imagination. Qu'est ce qu'il venait de dire ? Vous l'avez entendu aussi non ? Je bloquai mon regard dans le sien, posai une main sur mon cœur qui battait tellement fort que j'avais l'impression de faire une crise cardiaque. Vous avez entendu non ? Il..il...m'aime ! Oh god, je me voyais déjà au Brésil entrain de danser en plein carnaval de Rio de Janeiro ! Vous avez vu ! Sean m'aime ! Sean aime Emy ! Sean m'aime bordel de merde !
La bouche entrouverte, j'étais incapable de faire quelque chose. Je l'écoutais sans l'écouter, captant ce qui m'intéressait le plus : lui et moi. Ainsi Sean voulait passer toute sa vie à mes côtés ? Je souris alors, ma tête sur le côté, mon regard toujours ancré dans le sien. Des papillons volaient dans mon ventre, autour de mon tube digestif et même dans mon cœur ! Tous mes membres semblaient en alerte, comme si nous fêtions notre réussite après une quelconque guerre. J'avais déjà oublié mes rancœurs, contre lui et sa stupide sœur Willow. Bien entendu, si un jour le hasard m'offre l'opportunité de lui foutre un jeu set et match dans la gueule, je n'hésiterai pas, mais cette Willow était à présent à des milliers de kilomètres de mes pensées. Plus rien ne comptait, à part Sean. Je n'avais plus mal au cœur. Un simple regard, une simple phrase et j'avais l'impression qu'il était plus fort que jamais, indestructible. Bon Dieu ! Il m'aime ! Mon cœur fit de nouveau un bon, et ne pensant plus d'une manière réfléchi, j'attrapais ses lèvres sauvagement entre les miennes et l'embrassai aussi passionnément que je le pouvais. Il m'avait tant manqué. Sa peau, son odeur, sa barbe...ses douces lèvres. Sans lui laisser le temps de répondre, je m'arrêtai alors, mon cœur battant encore à 100 000 à l'heure, me mordillant la lèvre avec un petit sourire coquin. J'avais envie qu'il me dise qu'il m'aime. J'avais envie qu'il ne s'arrête pas. Je n'allais pas en être rassasiée, jamais !" Dis le ! Dis le encore ! T'arrête pas..."
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Re: Chambre d'Emy E. Bing.
Mar 21 Sep 2010 - 17:23
Mon retour dans la chambre d’équipe au début de la saison fut acclamé en grand. Revoir mes coéquipier –mes amis -, pourvoir reprendre les entrainements, revivre l’excitation d’être sur un balais, rattraper les stratégies de jeux élaborés. Comme tout cela m’avait manqué. Aller prendre une bière ou faire un barbecue avec les gars m’avait d’autant plus manqué. Deux jours après mon retour en sol français, dans un coin d’un bar tranquille où les fans ne pouvaient nous suivre, j’avais eu le droit à l’interrogatoire du siècle : comment c’était de vivre une vie d’étudiant? Pas trop ennuyé de parler Français? As-tu profité de ton vedettariat la bas? Comment tu as fait pour passer un an sans quiddich? Et inévitablement… «C’est quoi cette histoire avec Emy Bing?» Je me souviens d’avoir décrocher un regard noir à Ranstan, le type qui avait osé demander cette ultime question. Tous avaient compris que ce n’était pas qu’une simple histoire de ragot et qu’on avait touché à une corde sensible. Si je ne m’étais pas retenue, je lui aurais filé un bon coup de droite. Mais je ne crois pas que frapper un collègue allait pouvoir me ramener Emy ou encore me calmer. Alors du bout des lèvres, la gorge amère, j’avais tout raconté. En faire part à des gens qui vivaient la même pression médiatique que moi fut finalement très bénéfique. J’eu le droit à de judicieux conseil et même à plusieurs «laisse lui une chance». Le lendemain, Willow m’avouait tout. Le hasard fait bien les choses dit-on. Faux. Le destin fait simplement se placer en conséquence de ce qu’il a prévu pour nous.
J’avais balancé mon histoire d’un trait, sans qu’elle puisse parler. Mais je la regardais maintenant. Son mutisme me rassurait d’autant plus qu’il me faisait peur. J’étais contente de ne pas la voir exploser et faire une crise. Non pas qu’elle n’en avait pas le droit, mais je l’avais vu éclater une fois au Pony et j’en avais encore le cœur brisé à ce simple souvenir. Cette fille était bien plus jolie avec des étoiles dans les yeux que des larmes noyant ses joues. Je fermai les yeux quelques instant, histoire de me donner du courage et de poursuivre la dernière partie de mon histoire. Celle de mon retour en Angleterre. Mais je ne pu rien faire. Un gout provenu des dieux vint se déposer sur mes lèvres et se prolonger. Mon cœur stoppa un instant alors que je pris le visage d’Emy dans mes mains pour l’empêcher de rompre se baiser. Le prolonger, le plus longtemps possible. Voila ce qui m’était essentiel maintenant. «Dis le ! Dis le encore ! T'arrête pas...» J’ouvris les yeux pour la regarder et un sourire tendre et remplis de sous entendu vint se dessiner. J’allais attraper sa bouche de mes lèvres alors que ma main vint se poser sur sa nuque pour l’approcher de moi. Elle était si belle, sa peau était si douce, son halène me rendait fou, j’étais dingue de cette fille.
Je la poussai doucement sur le dos pour qu’elle se retrouve coucher sur le lit, intensifiant alors ce baiser d’amour que je lui prodiguais. «Je t’aime, je t’aime, je t’aime» lui soufflais-je lorsque je du séparer nos lèvres par manque d’air. «Je t’aime et je te veux qu’a moi.» Incapable d’en attendre plus, j’allais attraper ses lèvres de nouveau et lui caressai doucement le visage par le même fait. A quoi bon se retenir, j’étais fou d’elle.
J’avais balancé mon histoire d’un trait, sans qu’elle puisse parler. Mais je la regardais maintenant. Son mutisme me rassurait d’autant plus qu’il me faisait peur. J’étais contente de ne pas la voir exploser et faire une crise. Non pas qu’elle n’en avait pas le droit, mais je l’avais vu éclater une fois au Pony et j’en avais encore le cœur brisé à ce simple souvenir. Cette fille était bien plus jolie avec des étoiles dans les yeux que des larmes noyant ses joues. Je fermai les yeux quelques instant, histoire de me donner du courage et de poursuivre la dernière partie de mon histoire. Celle de mon retour en Angleterre. Mais je ne pu rien faire. Un gout provenu des dieux vint se déposer sur mes lèvres et se prolonger. Mon cœur stoppa un instant alors que je pris le visage d’Emy dans mes mains pour l’empêcher de rompre se baiser. Le prolonger, le plus longtemps possible. Voila ce qui m’était essentiel maintenant. «Dis le ! Dis le encore ! T'arrête pas...» J’ouvris les yeux pour la regarder et un sourire tendre et remplis de sous entendu vint se dessiner. J’allais attraper sa bouche de mes lèvres alors que ma main vint se poser sur sa nuque pour l’approcher de moi. Elle était si belle, sa peau était si douce, son halène me rendait fou, j’étais dingue de cette fille.
Je la poussai doucement sur le dos pour qu’elle se retrouve coucher sur le lit, intensifiant alors ce baiser d’amour que je lui prodiguais. «Je t’aime, je t’aime, je t’aime» lui soufflais-je lorsque je du séparer nos lèvres par manque d’air. «Je t’aime et je te veux qu’a moi.» Incapable d’en attendre plus, j’allais attraper ses lèvres de nouveau et lui caressai doucement le visage par le même fait. A quoi bon se retenir, j’étais fou d’elle.
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Re: Chambre d'Emy E. Bing.
Dim 26 Sep 2010 - 21:05
Je ne sais pas ce qui m'avait pris...ou peut être que si en fait. Sean m'avait brisé le cœur, l'avait piétiné et craché dessus. Certes. J'aurais du le détester. Le haïr. Et puis passer à l'ignorance, juste tourner la page comme tous mes amis me les avaient conseillés. Oui, c'était juste trop facile à dire et difficile à appliquer. Ils ne comprenaient pas. Personne ne comprenait. Sean était le seul, l'unique, le dernier...le bon. Vous ne comprenez pas non plus j'imagine. Combien de fois vous êtes lassés de la personne qui se tenait à côté de vous ? Besoin de renouveau, fatigue, colère, qu'importe. Vous papillonnez. D'une personne à l'autre, vous disant comme excuse que de toute façon, il faut profiter de la vie. Oui. Peut être bien. Peut être que j'aurais fait la même chose à votre place, mais ce qui rend ma vie si particulière à la vôtre c'est ma rencontre avec Sean. Cette petite tension entre nous que nous avons toujours connu sans pour autant savoir l'identifier. Une envie de se voir ? De rire ensemble ? De l'amitié ? De l'amour ? Ou simplement du désir ? Notre relation avait été une sorte de quête. A vrai dire, au début, je ne savais pas où j'allais, je savais encore moins ce que je voulais et après toutes ces épreuves, ces discussions et tous ces quiproquos qui font que je sais maintenant très bien où je veux aller. Un seul baiser. Un simple baiser aura eu raison de moi, de mon état semi dépressif. Oui. Un seul baiser de sa part et je touche à nouveau du bout des doigts le paradis. La vie, collée à ses lèvres, me semblent plus réelle, plus belle, plus coloré. Je revis. En un seul et pourtant si merveilleux baiser. Vous vous êtes déjà retrouvés dans cette situation où tout vous semble si lumineux, où l'été réapparait et où vous voyez dans une voiture décapotable avec du rock'n roll dans les oreilles et des ray-ban sur le nez, avec ce si rare sentiment et pourtant fabuleux, que rien, rien ne vous rattrapera ? Comme si, finalement il y avait un paradis sur Terre. Et moi je l'avais trouvé, dans ses bras.
Quelle importance de passer pour la dingue qui ne vit plus que pour son petit ami ? La drôle de fille, qui comme beaucoup d'autres, ne voit que par lui, pense les trois quarts du temps à lui et pleure toutes les larmes de leur corps quand ca ne va pas (même lors de disputes insignifiantes.). N'oublions pas non plus le côté peu reluisant des filles amoureuses c'est à dire la possessivité et la jalousie. Oui. Peut être suis je légèrement excessive dans mes décisions, et dans ma façon de réagir (au quart de tour, je préfère préciser). Intuitive, je suis généralement mon cœur à ma raison ne voulant pas devenir ce genre de robot à la Kara Roberts. Qu'importe ! Oui j'ai souffert. Énormément. Oui. Toute personne sensée aurait laissé tomber. Mais je ne suis pas sensée. Je ne suis pas normale, et Sean non plus. Chaque situation est différente. Je ne pouvais pas laisser tomber...c'était juste, plus fort que moi, parce qu'au fond je savais que jamais je n'avais aimé de la sorte, et que je ne devais donc pas laisser tomber aussi facilement. J'y ai cru. J'ai beaucoup pleuré. J'ai voulu laissé tomber. Je me suis mise sur off, espérant que le temps passerait de cette façon plus vite, ou peut être que la situation serait de nouveau à la normale. Oui, quelque chose d'extraordinaire m'avait poussé à ne pas laisser tomber l'idée que j'aimais Sean, et que même si lui non, il allait se passer quelque chose. De bien, je dirais même de somptueux. Au revoir peine, colère et autre coeur brisé. Les lèvres de Sean collaient aux miennes me promettaient un avenir tout simplement merveilleux.
Oui je l'avais embrassé, et vous me direz que c'était tout à fait normal. J'avais cédé à mes désirs, pensant au futur plus tard. Je le voulais, lui, tout de suite, maintenant. Il m'aimait. Vraiment ! Et je n'avais pas encore rentré cette information dans mon cerveau alors que mes lèvres se posèrent sur les siennes. Non à vrai dire...je n'avais pas pu résister à son odeur, son regard de chien battu et cette tension si palpable. Il me le fallait, maintenant. Je fus alors surprise lorsqu'il passa ses mains en coupe sur mon visage, me retenant pour ne pas que je me m'arrête, pour ne pas que je quitte ses lèvres. A vrai dire, il n'avait pas besoin de me retenir, jamais je ne serai partie - ou si, un court instant histoire de reprendre du souffle - ce que je fis alors, lui demandant ainsi de me dire de nouveau ses sentiments envers moi. Spontanément, il attrapa mes lèvres contre les siennes, notre baiser s'intensifiant. Il faisait chaud, vraiment. Je passai une main dans mes cheveux pour les repousser en arrière, me collant alors à Sean, passant ensuite une main contre son torse et m'accrochant alors à son tee shirt. Mon souffle saccadé, je sentis Sean me poussait contre le lit. Allongée, je passais mes bras autour de son cou, remontant de quelques centimètres ma tête pour ne pas lâcher ses lèvres. A mon regret, mon merveilleux Sean arrêta alors ce baiser, histoire de reprendre son souffle et me chuchotai au creux de mon oreille qu'il m'aimait. Je frissonnais de tout mon cœur, fermant les yeux en l'écoutant me murmurer des mots d'amour, mon cœur fondait alors sous ses jolis mots. Je savais que dans quelques minutes je serais à présent incapable de m'arrêter et que nous finirions sous la couette à faire des choses pas réellement catholiques. Je savais que je devais m'arrêter...que tout allait bien trop vite. D'accord, ca ne serait pas notre première fois. Mais... je ne voulais plus de mal entendu entre nous. Je voulais que tout soit clair. Vraiment. Commencer quelque chose sur de bonnes bases et pas sur des non dits. Ma poitrine se soulevait au rythme très élevé de mon coeur, alors que je sentis les lèvres de Sean dans mon cou. Je passais alors mes jambes, à présent pliées contre son dos, pour me coller davantage à lui.
Je devais arrêter, vite. Mais ses lèvres et mon cœur me disaient de ne pas me soucier du passé et de profiter du présent. Je passais une main dans ses cheveux alors attrapant ses lèvres dans un geste passionné. Nos langues se mélangeant et dansant, je savais que c'était le moment pour arrêter tout ça...avant d'aller trop loin. Je comptais alors jusque dix, me jurant qu'à ce moment là j'arrêterais tout et lui poserais les questions qui me taraudaient l'esprit. 1 : mes doigts caressaient son bras, 2 : je mordillais sa lèvre inférieure, 3 : je fermais à nouveau les yeux, 4 : je murmurais son prénom, 5 : j'étais presque au bord de l'extase, 6 : je sentais ma serviette partir petit à petit de mon corps, 7 : mes lèvres prirent d'assaut son cou, 8 : j'y inscrivis un merveilleux suçon made in Emy, 9 : je me cambrais alors prête à lui faire don de mon corps, 10 : je me rappelais de mes règles. D'un coup, je bondis, gardant fermement ma serviette autour de mon corps et me levant du lit, le laissant seul allongé, comme un abruti qui devait sûrement se demander ce qu'il se passait. Je soufflais plusieurs fois, essayant d'avoir un rythme cardiaque normale, et aussi beaucoup, beaucoup moins chaud. Je tremblais, savant que j'aurais beaucoup de mal à lui résister encore longtemps. Mais il fallait que je le fasse. Pour moi. " Qu'est ce qui va se passer...tu sais. Qu'est ce qui va se passer la prochaine fois qu'il y a un nouvel article, une nouvelle rumeur ? Je veux dire...à quel point tu as confiance en moi ? Est ce que dès que quelque chose de mal se passera tu te retourneras vers moi, pensant que je suis forcément la fautive ? " Je marquai un temps d'arrêt, baissant la tête. " J'ai beau t'aimer, je ne veux plus revivre ça. Et j'ai beau avoir envie de t'embrasser là maintenant tout de suite, je sais que je ne supporterais pas que tu me rejettes demain matin...où on va tous les deux ? "
Quelle importance de passer pour la dingue qui ne vit plus que pour son petit ami ? La drôle de fille, qui comme beaucoup d'autres, ne voit que par lui, pense les trois quarts du temps à lui et pleure toutes les larmes de leur corps quand ca ne va pas (même lors de disputes insignifiantes.). N'oublions pas non plus le côté peu reluisant des filles amoureuses c'est à dire la possessivité et la jalousie. Oui. Peut être suis je légèrement excessive dans mes décisions, et dans ma façon de réagir (au quart de tour, je préfère préciser). Intuitive, je suis généralement mon cœur à ma raison ne voulant pas devenir ce genre de robot à la Kara Roberts. Qu'importe ! Oui j'ai souffert. Énormément. Oui. Toute personne sensée aurait laissé tomber. Mais je ne suis pas sensée. Je ne suis pas normale, et Sean non plus. Chaque situation est différente. Je ne pouvais pas laisser tomber...c'était juste, plus fort que moi, parce qu'au fond je savais que jamais je n'avais aimé de la sorte, et que je ne devais donc pas laisser tomber aussi facilement. J'y ai cru. J'ai beaucoup pleuré. J'ai voulu laissé tomber. Je me suis mise sur off, espérant que le temps passerait de cette façon plus vite, ou peut être que la situation serait de nouveau à la normale. Oui, quelque chose d'extraordinaire m'avait poussé à ne pas laisser tomber l'idée que j'aimais Sean, et que même si lui non, il allait se passer quelque chose. De bien, je dirais même de somptueux. Au revoir peine, colère et autre coeur brisé. Les lèvres de Sean collaient aux miennes me promettaient un avenir tout simplement merveilleux.
Oui je l'avais embrassé, et vous me direz que c'était tout à fait normal. J'avais cédé à mes désirs, pensant au futur plus tard. Je le voulais, lui, tout de suite, maintenant. Il m'aimait. Vraiment ! Et je n'avais pas encore rentré cette information dans mon cerveau alors que mes lèvres se posèrent sur les siennes. Non à vrai dire...je n'avais pas pu résister à son odeur, son regard de chien battu et cette tension si palpable. Il me le fallait, maintenant. Je fus alors surprise lorsqu'il passa ses mains en coupe sur mon visage, me retenant pour ne pas que je me m'arrête, pour ne pas que je quitte ses lèvres. A vrai dire, il n'avait pas besoin de me retenir, jamais je ne serai partie - ou si, un court instant histoire de reprendre du souffle - ce que je fis alors, lui demandant ainsi de me dire de nouveau ses sentiments envers moi. Spontanément, il attrapa mes lèvres contre les siennes, notre baiser s'intensifiant. Il faisait chaud, vraiment. Je passai une main dans mes cheveux pour les repousser en arrière, me collant alors à Sean, passant ensuite une main contre son torse et m'accrochant alors à son tee shirt. Mon souffle saccadé, je sentis Sean me poussait contre le lit. Allongée, je passais mes bras autour de son cou, remontant de quelques centimètres ma tête pour ne pas lâcher ses lèvres. A mon regret, mon merveilleux Sean arrêta alors ce baiser, histoire de reprendre son souffle et me chuchotai au creux de mon oreille qu'il m'aimait. Je frissonnais de tout mon cœur, fermant les yeux en l'écoutant me murmurer des mots d'amour, mon cœur fondait alors sous ses jolis mots. Je savais que dans quelques minutes je serais à présent incapable de m'arrêter et que nous finirions sous la couette à faire des choses pas réellement catholiques. Je savais que je devais m'arrêter...que tout allait bien trop vite. D'accord, ca ne serait pas notre première fois. Mais... je ne voulais plus de mal entendu entre nous. Je voulais que tout soit clair. Vraiment. Commencer quelque chose sur de bonnes bases et pas sur des non dits. Ma poitrine se soulevait au rythme très élevé de mon coeur, alors que je sentis les lèvres de Sean dans mon cou. Je passais alors mes jambes, à présent pliées contre son dos, pour me coller davantage à lui.
Je devais arrêter, vite. Mais ses lèvres et mon cœur me disaient de ne pas me soucier du passé et de profiter du présent. Je passais une main dans ses cheveux alors attrapant ses lèvres dans un geste passionné. Nos langues se mélangeant et dansant, je savais que c'était le moment pour arrêter tout ça...avant d'aller trop loin. Je comptais alors jusque dix, me jurant qu'à ce moment là j'arrêterais tout et lui poserais les questions qui me taraudaient l'esprit. 1 : mes doigts caressaient son bras, 2 : je mordillais sa lèvre inférieure, 3 : je fermais à nouveau les yeux, 4 : je murmurais son prénom, 5 : j'étais presque au bord de l'extase, 6 : je sentais ma serviette partir petit à petit de mon corps, 7 : mes lèvres prirent d'assaut son cou, 8 : j'y inscrivis un merveilleux suçon made in Emy, 9 : je me cambrais alors prête à lui faire don de mon corps, 10 : je me rappelais de mes règles. D'un coup, je bondis, gardant fermement ma serviette autour de mon corps et me levant du lit, le laissant seul allongé, comme un abruti qui devait sûrement se demander ce qu'il se passait. Je soufflais plusieurs fois, essayant d'avoir un rythme cardiaque normale, et aussi beaucoup, beaucoup moins chaud. Je tremblais, savant que j'aurais beaucoup de mal à lui résister encore longtemps. Mais il fallait que je le fasse. Pour moi. " Qu'est ce qui va se passer...tu sais. Qu'est ce qui va se passer la prochaine fois qu'il y a un nouvel article, une nouvelle rumeur ? Je veux dire...à quel point tu as confiance en moi ? Est ce que dès que quelque chose de mal se passera tu te retourneras vers moi, pensant que je suis forcément la fautive ? " Je marquai un temps d'arrêt, baissant la tête. " J'ai beau t'aimer, je ne veux plus revivre ça. Et j'ai beau avoir envie de t'embrasser là maintenant tout de suite, je sais que je ne supporterais pas que tu me rejettes demain matin...où on va tous les deux ? "
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Re: Chambre d'Emy E. Bing.
Lun 27 Sep 2010 - 7:36
J’aurais aimé vous compter ma vie. Vous racontez comment j’étais comme gamin, quels déboires amoureux j’avais vécue pour ne jamais avoir eu de petite amie sérieuse, combien de fois j’avais eu de coup d’un soir, pourquoi étais-je nommé affectueusement par mes amis «le célibataire endurci». J’aurais aimé vous compter comment mon été à été long et ennuyant. –Bon sur ce coup je l’avais cherché puisque je m’étais pratiquement mis tous mes amis a dos en crevant le cœur de la jeune femme sous moi- et j’aurais aimé vous compter à quel point le Quiddich était tout pour moi. Le problème, c’est que je n’avais plus les mots, plus de souffles. Mon attention était unidirectionnelle. Porté sur les lèvres de ma douce Emy qui mélangeait son haleine à la mienne. Je ne savais plus qui j’étais, qui j’avais été, qui je voulais être. Je ne savais plus si nous étions le jour ou la nuit, l’été ou l’hiver, en France ou en Angleterre. Je savais simplement que la plus belle femme du monde portait ses bras à mon cou alors que je l’aimais d’un amour démesuré. Le reste n’existait plus, n’avait jamais existé. Il n’y avait que nous et ce moment que nous avions tous deux tants rêver.
Je ne pensais plus à rien, me laissant simplement guidé par mes pulsions, notre désir commun, j’écoutais certes mon cœur, mais mon corps aussi. Comme je désirais cette peau soyeuse, comme ces courbes étaient absolument divines, comme le gout sucré de ses lèvres me rendait fou. L’unique serviette qui cachait son corps n’aida pas à calmer mes ardeurs ni mes pensées luxueuse. Lorsqu’elle enroula ses gracieuses jambes autours de moi, je compris que cette envie était partagée. J’approfondis le baiser comme jamais, nouant ma langue à la sienne alors que nos deux corps se collaient l’un contre l’autre, redécouvrant une proximité espéré. Je laissai ma main glissé le long de se corps pour aller caresse ces cuisses divine un instant alors que mes lèvres parcourait sa beau fruité. Incapable de résister plus longtemps, je l’embrassai de nouveau, tirant sur cette damnée serviette qui m’empêchait de donner à Emy tout l’amour que je ressentais pour elle. Je perdais complètement la carte, j’avais oublié que je n’étais venu que pour des excuses, sans espoir de pardon. Et me voila à dévêtir la fille de mes rêves après lui avoir dit combien je l’aimais. Ses doigts sur mes bras, ses lèvres dans mon coup, le doux son de sa voix quand elle murmura mon nom. Je cru être enfin arrivé au paradis.
Puis, une seconde plus tard, alors que j’étais au porte de ce que j’avais cru inaccessible, Emy se releva brutalement. Je me retrouvai donc poussé dans son lit, sur le dos, totalement ahuris alors qu’elle se relevait en replaçant sa serviette autours de son corps. Mon cœur se serra l’espace d’une seconde. J’avais été trop loin. J’avais trop suivit mes pulsions et j’en avais oublié les sentiments de la belle devant moi. Oui je l’aimais, oui elle avait répondu à ce baiser avec une ardeur inespéré. Mais elle voulait surement ralentir les choses. Notre relation avait coulée au départ car tout était allé trop vite entre nous deux, elle voulait surement relativisé les choses. Me contenir, c’est ce que j’allais devoir faire. Difficilement, certes, mais j’étais prêt à demeurer abstinent des mois plutôt que de la perdre.
«Qu'est ce qui va se passer...tu sais. Qu'est ce qui va se passer la prochaine fois qu'il y a un nouvel article, une nouvelle rumeur ?» Je m’assis tranquillement sur le lit, ne détachant pas mon regard de cette beauté. Elle voulait crever l’abcès tout de suite, c’était fort louable. Mais l’entendre douter me crevait le cœur. J’allais franchement devoir faire un travail sur ma paranoya médiatique. «Qu’est-ce que tu veux dire?» «Je veux dire...à quel point tu as confiance en moi ? Est ce que dès que quelque chose de mal se passera tu te retourneras vers moi, pensant que je suis forcément la fautive ?» Elle cessa de parler un moment, et je ne pu combler ce silence. Elle marquait un point . Celui de la confiance. J’avais perdu la sienne et la retrouver m’allait être fastidieux. Je soupirai et passai une main dans mes cheveux et me forçai pour ne pas détourner le regard. J’étais venu ici pour m’excusé, détourné le regard lui prouverait que je n’acceptais pas entièrement le fait que j’avais été un véritable connard durant ces derniers mois.
«Non» finis-je par dire. «J’ai appris de mes erreurs Emy. J’ai tellement eu peur que tu m’aimes pour les mauvaises raison que j’ai fini par te perdre au complet. J’ai été un salaud, j’ai agis sur un coup de tête sans prendre le temps de t’écouter, d’essayer de te croire. Et mon entêtement m’a couté cher. » Je la regardai, me traitant mentalement de tout les noms. Je savais que cette discussion allait finir par arriver. Mais pas aussi vite. Pas après des baisers remplis d’autant de désir. Par après m’avoir faire perdre ainsi la tête. «J'ai beau t'aimer, je ne veux plus revivre ça. » «Je sais…» Je soupirai de nouveau et continuai de la regarder alors qu’elle elle avait baisser les yeux, ses joue se teintant d’un rouge annonciateur de grandes émotions intérieur. «Et j'ai beau avoir envie de t'embrasser là maintenant tout de suite, je sais que je ne supporterais pas que tu me rejettes demain matin...où on va tous les deux ? »
Cette fois je me levai et m’approcha d’elle doucement. Du bout d’un doigt, je lui relevai le menton pour regarder la merveille que contenaient ses pupilles. De mon pouce, je caressai doucement son visage. Sa peau était si douce. Contrôle-toi non d’un chien. « Emy…» J’avais prononcer son nom, maintenant, restait a trouver les bons mots.«On ne couchera pas ensemble ce matin.» Je l’embrassai doucement l’espace d’un instant et je me reculai puisque je savais qu’elle allait finir par me repousser. Elle voulait une réponse. «Va faire ta journée de cours, je t’attendrai ici. Tu viendras dormir dans mes bras.» J’eu un sourire bête. C’était décidément la pire déclaration d’amour jamais fait dans l’histoire de l’humanité. Comme j’aurais payé cher pour avoir la verve de Lust en ce moment. «Et quand tu y sera, je ne te laisserais plus partir. Plus jamais.»
Je ne pensais plus à rien, me laissant simplement guidé par mes pulsions, notre désir commun, j’écoutais certes mon cœur, mais mon corps aussi. Comme je désirais cette peau soyeuse, comme ces courbes étaient absolument divines, comme le gout sucré de ses lèvres me rendait fou. L’unique serviette qui cachait son corps n’aida pas à calmer mes ardeurs ni mes pensées luxueuse. Lorsqu’elle enroula ses gracieuses jambes autours de moi, je compris que cette envie était partagée. J’approfondis le baiser comme jamais, nouant ma langue à la sienne alors que nos deux corps se collaient l’un contre l’autre, redécouvrant une proximité espéré. Je laissai ma main glissé le long de se corps pour aller caresse ces cuisses divine un instant alors que mes lèvres parcourait sa beau fruité. Incapable de résister plus longtemps, je l’embrassai de nouveau, tirant sur cette damnée serviette qui m’empêchait de donner à Emy tout l’amour que je ressentais pour elle. Je perdais complètement la carte, j’avais oublié que je n’étais venu que pour des excuses, sans espoir de pardon. Et me voila à dévêtir la fille de mes rêves après lui avoir dit combien je l’aimais. Ses doigts sur mes bras, ses lèvres dans mon coup, le doux son de sa voix quand elle murmura mon nom. Je cru être enfin arrivé au paradis.
Puis, une seconde plus tard, alors que j’étais au porte de ce que j’avais cru inaccessible, Emy se releva brutalement. Je me retrouvai donc poussé dans son lit, sur le dos, totalement ahuris alors qu’elle se relevait en replaçant sa serviette autours de son corps. Mon cœur se serra l’espace d’une seconde. J’avais été trop loin. J’avais trop suivit mes pulsions et j’en avais oublié les sentiments de la belle devant moi. Oui je l’aimais, oui elle avait répondu à ce baiser avec une ardeur inespéré. Mais elle voulait surement ralentir les choses. Notre relation avait coulée au départ car tout était allé trop vite entre nous deux, elle voulait surement relativisé les choses. Me contenir, c’est ce que j’allais devoir faire. Difficilement, certes, mais j’étais prêt à demeurer abstinent des mois plutôt que de la perdre.
«Qu'est ce qui va se passer...tu sais. Qu'est ce qui va se passer la prochaine fois qu'il y a un nouvel article, une nouvelle rumeur ?» Je m’assis tranquillement sur le lit, ne détachant pas mon regard de cette beauté. Elle voulait crever l’abcès tout de suite, c’était fort louable. Mais l’entendre douter me crevait le cœur. J’allais franchement devoir faire un travail sur ma paranoya médiatique. «Qu’est-ce que tu veux dire?» «Je veux dire...à quel point tu as confiance en moi ? Est ce que dès que quelque chose de mal se passera tu te retourneras vers moi, pensant que je suis forcément la fautive ?» Elle cessa de parler un moment, et je ne pu combler ce silence. Elle marquait un point . Celui de la confiance. J’avais perdu la sienne et la retrouver m’allait être fastidieux. Je soupirai et passai une main dans mes cheveux et me forçai pour ne pas détourner le regard. J’étais venu ici pour m’excusé, détourné le regard lui prouverait que je n’acceptais pas entièrement le fait que j’avais été un véritable connard durant ces derniers mois.
«Non» finis-je par dire. «J’ai appris de mes erreurs Emy. J’ai tellement eu peur que tu m’aimes pour les mauvaises raison que j’ai fini par te perdre au complet. J’ai été un salaud, j’ai agis sur un coup de tête sans prendre le temps de t’écouter, d’essayer de te croire. Et mon entêtement m’a couté cher. » Je la regardai, me traitant mentalement de tout les noms. Je savais que cette discussion allait finir par arriver. Mais pas aussi vite. Pas après des baisers remplis d’autant de désir. Par après m’avoir faire perdre ainsi la tête. «J'ai beau t'aimer, je ne veux plus revivre ça. » «Je sais…» Je soupirai de nouveau et continuai de la regarder alors qu’elle elle avait baisser les yeux, ses joue se teintant d’un rouge annonciateur de grandes émotions intérieur. «Et j'ai beau avoir envie de t'embrasser là maintenant tout de suite, je sais que je ne supporterais pas que tu me rejettes demain matin...où on va tous les deux ? »
Cette fois je me levai et m’approcha d’elle doucement. Du bout d’un doigt, je lui relevai le menton pour regarder la merveille que contenaient ses pupilles. De mon pouce, je caressai doucement son visage. Sa peau était si douce. Contrôle-toi non d’un chien. « Emy…» J’avais prononcer son nom, maintenant, restait a trouver les bons mots.«On ne couchera pas ensemble ce matin.» Je l’embrassai doucement l’espace d’un instant et je me reculai puisque je savais qu’elle allait finir par me repousser. Elle voulait une réponse. «Va faire ta journée de cours, je t’attendrai ici. Tu viendras dormir dans mes bras.» J’eu un sourire bête. C’était décidément la pire déclaration d’amour jamais fait dans l’histoire de l’humanité. Comme j’aurais payé cher pour avoir la verve de Lust en ce moment. «Et quand tu y sera, je ne te laisserais plus partir. Plus jamais.»
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Re: Chambre d'Emy E. Bing.
Sam 2 Oct 2010 - 23:41
Hello, I love you
Qu'on soit clairs, l'avoir repoussé avait été plus difficile que vous ne l'imaginez. Vous comprenez...il y a des mois que nos corps ne s'étaient pas collés l'un à l'autre, que nos bouches s'étaient retrouvés ainsi que nos souffles. Je n'avais pas envie de le lâcher et réciproquement. Je voulais rester toute la journée au lit et ne jamais, jamais arrêter, presque à en avoir des malaises. Alors vous voyez...j'ai beau être une pauvre blonde, j'oublie toutes mes résolutions, règles et co. Plus rien ne compte...et je crois qu'à vrai dire, quand Sean m'embrasse il manque d'air dans mon cerveau d'où mon problème pour lui résister. ( Je ne suis pas médicomage, mais tentez à ma place et vous connaitrez l'effet Sean Robert. Quoique non, finalement restez à votre place, je n'aime pas partager.) Et là, alors qu'un mètre nous séparait, qu'il ne me touchait plus, rien que son regard me rendait presque animale. Je brûlais sous ses baisers et comme une accro à sa drogue, j'en demandais plus tout le temps. Si je n'avais pas coupé la chose maintenant, plus jamais je ne l'aurais faite...et si je ne l'avais pas faite...Et bien nous aurions sûrement formés un merveilleux couple pendant quelques mois. Mais le fait que nous n'aurions pas mis les choses à plat pour fonder de bonnes bases aurait brisé tout ce qu'on aurait entrepris. Je suis une fille. Une fille amoureuse de surcroît, je ne veux donc pas du vent, mais quelque chose de concret, quelque chose et quelqu'un en qui je peux croire. Je voulais ma belle histoire. Après tout, je n'étais pas la pire garce du monde, je voulais mon conte de fées, je voulais rendre ma vie paisible et prise dans une bulle inaccessible par les autres. Je ne voulais plus la quitter. Je voulais me sentir libérée.
Won't you tell me your name ?
Libre d'aimer. Et pour ça, j'avais besoin de confiance. Je n'étais compliquée...ou en tout cas, pas sur ce sujet là. Le point était que Sean n'avait pas facilement confiance et quand c'était le cas, une petite chose, insignifiante le rendait terriblement paranoïaque. Je ne sais pas pour quoi. Pourquoi a t-il pensé que c'était moi ? Pourquoi moi et pas quelqu'un d'autre ? Je pense que je n'aurais jamais de réponse, et à vrai dire au fond, je ne préfère pas savoir, histoire d'éviter toute la peine qui pourrait en découler. Oui vraiment, dans les relations amoureuses il n'est pas bon de tout dire. Surtout pas entre nous. Je baissais les yeux, l'écoutant parler de l'ancien lui, cet ancien con, qui s'est soudainement métamorphosé en gars amoureux. Amoureux ? Enfin je crois. De moi ? Il y a plutôt intérêt ! Je menais une guerre entre mon cœur et mon cerveau. Ce dernier me poussait à mettre les choses à plat, à parler à cœur ouvert pour ne plus commettre les mêmes erreurs...mais avoir Sean à quelques mètres de moi sans le toucher me devenait impossible à réaliser. Je fermais les yeux, ayant des pensées peu chastes de nos baisers, nos caresses. Mon cœur s'accélérait. J'avais envie de me jeter sur lui. Qu'il me serre fort dans ses bras et qu'il ne me lâche plus. Qu'il m'embrasse comme il ne l'avait jamais fait. Qu'il me désire toujours. Qu'on passe notre vie main dans la main. Qu'on vieillisse ensemble. Je souhaitais plus que tout cette jolie maison blanche en banlieue avec un chien, des chats et des enfants jouant au Quidditch dans le jardin. Je nous voyais encore nous aimer aussi fort malgré le temps passé. Qu'on ne se prenne jamais pour quelque chose d'acquis, et qu'on continue à se séduire jusqu'à notre mort. Oui. Je voulais réellement passer ma vie à ses côtés. Passer des week-end dans les gradins de Quidditch pour encourager mon si merveilleux petit ami. L'aimer à perdre la tête. Ne plus penser qu'à nous. S'enfermer des jours complets dans notre nid d'amour et ne plus en sortir. Se couper du monde extérieur. Juste lui et moi. Pour toujours.
Je me collais contre mon bureau, la tête baissée, presque honteuse de vouloir m'expliquer. Encore une fois, il aura fallu que je fasse passer ma tête avant mon cœur, mes désirs. J'espérais que notre explication ne durerait pas longtemps, au fond. Je voulais aller le plus vite dans ses bras. Un léger frisson me parcourut alors qu'il me touchait le menton pour me le relever, mon regard plongeant alors dans le sien. Je savais que je ne tiendrais pas longtemps mes bonnes résolutions de discussion en le fixant de cette façon. Je le regardai alors, surprise par ce qu'il venait de dire. Comment ça on ne fera pas l'amour aujourd'hui ? Ca y'est ! Voilà que quelques baisers lui suffisaient... Étais-je aussi repoussante ? Trop facile ? Peut être qu'il finirait par se lasser de moi si j'étais trop gentille. Mon cœur s'accélérait un peu plus, mais pas par désir mais par panique. Les belles filles ne manquaient pas à Norwich. Mon cœur se serrait. Avec surprise je sentis ses lèvres pressaient les miennes mais je n'eus pas le temps de répondre qu'il se séparait déjà de moi. Avais-je fait quelque chose de mal ? J'avais vraiment envie d'aller le déshabiller, mais quelque chose m'en empêchait. J'avais presque envie de pleurer, notre maison blanche et nos barrières décimaient d'un coup, d'une parole. Il fallait que je me ressaisisse. Comment aurait réagi Leah, Meteo, Riley, Jessy à ma place ? Elles n'auraient sûrement pas pleuré. Je fermais les yeux, reprenant le contrôle sur mon corps, et mon cœur fit alors un bon en entendant les paroles de Sean. Je souris. Assez bêtement, plus qu'heureuse parce qu'il venait de dire. Mon sourire s'élargit assez bêtement, alors que j'attrapais la main de Sean et le poussait à venir se serrer contre moi. " Ainsi tu ne veux pas me faire l'amour ? " je croisais son regard, mes yeux remplis d'étoiles. " Est ce une façon de se faire désirer ? " dis je alors en me mettant sur la pointe des pieds et embrassant sensuellement son cou. L'Emy triste était de nouveau disparue. Mes lèvres délaissèrent alors son cou, mordillant ma lèvre inférieure. " Je ne suis pas d'accord...mais puisque c'est ton choix..." je passais une main sous son tee shirt, ne quittant pas son regard. " Jouons au couple qui ne couche pas ensemble, mon amour. " J'empoignais ses cheveux, serrant davantage ma poitrine contre son torse alors que j'embrassais sauvagement ses lèvres, lui murmurant alors " En attendant, ne crois pas que je te laisserai tranquille...au contraire. Je passerai mon temps à te provoquer. Jusqu'à ce que tu cèdes. "
Qu'on soit clairs, l'avoir repoussé avait été plus difficile que vous ne l'imaginez. Vous comprenez...il y a des mois que nos corps ne s'étaient pas collés l'un à l'autre, que nos bouches s'étaient retrouvés ainsi que nos souffles. Je n'avais pas envie de le lâcher et réciproquement. Je voulais rester toute la journée au lit et ne jamais, jamais arrêter, presque à en avoir des malaises. Alors vous voyez...j'ai beau être une pauvre blonde, j'oublie toutes mes résolutions, règles et co. Plus rien ne compte...et je crois qu'à vrai dire, quand Sean m'embrasse il manque d'air dans mon cerveau d'où mon problème pour lui résister. ( Je ne suis pas médicomage, mais tentez à ma place et vous connaitrez l'effet Sean Robert. Quoique non, finalement restez à votre place, je n'aime pas partager.) Et là, alors qu'un mètre nous séparait, qu'il ne me touchait plus, rien que son regard me rendait presque animale. Je brûlais sous ses baisers et comme une accro à sa drogue, j'en demandais plus tout le temps. Si je n'avais pas coupé la chose maintenant, plus jamais je ne l'aurais faite...et si je ne l'avais pas faite...Et bien nous aurions sûrement formés un merveilleux couple pendant quelques mois. Mais le fait que nous n'aurions pas mis les choses à plat pour fonder de bonnes bases aurait brisé tout ce qu'on aurait entrepris. Je suis une fille. Une fille amoureuse de surcroît, je ne veux donc pas du vent, mais quelque chose de concret, quelque chose et quelqu'un en qui je peux croire. Je voulais ma belle histoire. Après tout, je n'étais pas la pire garce du monde, je voulais mon conte de fées, je voulais rendre ma vie paisible et prise dans une bulle inaccessible par les autres. Je ne voulais plus la quitter. Je voulais me sentir libérée.
Won't you tell me your name ?
Libre d'aimer. Et pour ça, j'avais besoin de confiance. Je n'étais compliquée...ou en tout cas, pas sur ce sujet là. Le point était que Sean n'avait pas facilement confiance et quand c'était le cas, une petite chose, insignifiante le rendait terriblement paranoïaque. Je ne sais pas pour quoi. Pourquoi a t-il pensé que c'était moi ? Pourquoi moi et pas quelqu'un d'autre ? Je pense que je n'aurais jamais de réponse, et à vrai dire au fond, je ne préfère pas savoir, histoire d'éviter toute la peine qui pourrait en découler. Oui vraiment, dans les relations amoureuses il n'est pas bon de tout dire. Surtout pas entre nous. Je baissais les yeux, l'écoutant parler de l'ancien lui, cet ancien con, qui s'est soudainement métamorphosé en gars amoureux. Amoureux ? Enfin je crois. De moi ? Il y a plutôt intérêt ! Je menais une guerre entre mon cœur et mon cerveau. Ce dernier me poussait à mettre les choses à plat, à parler à cœur ouvert pour ne plus commettre les mêmes erreurs...mais avoir Sean à quelques mètres de moi sans le toucher me devenait impossible à réaliser. Je fermais les yeux, ayant des pensées peu chastes de nos baisers, nos caresses. Mon cœur s'accélérait. J'avais envie de me jeter sur lui. Qu'il me serre fort dans ses bras et qu'il ne me lâche plus. Qu'il m'embrasse comme il ne l'avait jamais fait. Qu'il me désire toujours. Qu'on passe notre vie main dans la main. Qu'on vieillisse ensemble. Je souhaitais plus que tout cette jolie maison blanche en banlieue avec un chien, des chats et des enfants jouant au Quidditch dans le jardin. Je nous voyais encore nous aimer aussi fort malgré le temps passé. Qu'on ne se prenne jamais pour quelque chose d'acquis, et qu'on continue à se séduire jusqu'à notre mort. Oui. Je voulais réellement passer ma vie à ses côtés. Passer des week-end dans les gradins de Quidditch pour encourager mon si merveilleux petit ami. L'aimer à perdre la tête. Ne plus penser qu'à nous. S'enfermer des jours complets dans notre nid d'amour et ne plus en sortir. Se couper du monde extérieur. Juste lui et moi. Pour toujours.
Je me collais contre mon bureau, la tête baissée, presque honteuse de vouloir m'expliquer. Encore une fois, il aura fallu que je fasse passer ma tête avant mon cœur, mes désirs. J'espérais que notre explication ne durerait pas longtemps, au fond. Je voulais aller le plus vite dans ses bras. Un léger frisson me parcourut alors qu'il me touchait le menton pour me le relever, mon regard plongeant alors dans le sien. Je savais que je ne tiendrais pas longtemps mes bonnes résolutions de discussion en le fixant de cette façon. Je le regardai alors, surprise par ce qu'il venait de dire. Comment ça on ne fera pas l'amour aujourd'hui ? Ca y'est ! Voilà que quelques baisers lui suffisaient... Étais-je aussi repoussante ? Trop facile ? Peut être qu'il finirait par se lasser de moi si j'étais trop gentille. Mon cœur s'accélérait un peu plus, mais pas par désir mais par panique. Les belles filles ne manquaient pas à Norwich. Mon cœur se serrait. Avec surprise je sentis ses lèvres pressaient les miennes mais je n'eus pas le temps de répondre qu'il se séparait déjà de moi. Avais-je fait quelque chose de mal ? J'avais vraiment envie d'aller le déshabiller, mais quelque chose m'en empêchait. J'avais presque envie de pleurer, notre maison blanche et nos barrières décimaient d'un coup, d'une parole. Il fallait que je me ressaisisse. Comment aurait réagi Leah, Meteo, Riley, Jessy à ma place ? Elles n'auraient sûrement pas pleuré. Je fermais les yeux, reprenant le contrôle sur mon corps, et mon cœur fit alors un bon en entendant les paroles de Sean. Je souris. Assez bêtement, plus qu'heureuse parce qu'il venait de dire. Mon sourire s'élargit assez bêtement, alors que j'attrapais la main de Sean et le poussait à venir se serrer contre moi. " Ainsi tu ne veux pas me faire l'amour ? " je croisais son regard, mes yeux remplis d'étoiles. " Est ce une façon de se faire désirer ? " dis je alors en me mettant sur la pointe des pieds et embrassant sensuellement son cou. L'Emy triste était de nouveau disparue. Mes lèvres délaissèrent alors son cou, mordillant ma lèvre inférieure. " Je ne suis pas d'accord...mais puisque c'est ton choix..." je passais une main sous son tee shirt, ne quittant pas son regard. " Jouons au couple qui ne couche pas ensemble, mon amour. " J'empoignais ses cheveux, serrant davantage ma poitrine contre son torse alors que j'embrassais sauvagement ses lèvres, lui murmurant alors " En attendant, ne crois pas que je te laisserai tranquille...au contraire. Je passerai mon temps à te provoquer. Jusqu'à ce que tu cèdes. "
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Emy E. Bing.
Lun 4 Oct 2010 - 16:48
Pourquoi avais-je prononcé ses paroles ? Disant à Emy que je ne ferais pas ce que j’avais le plus envie de lui faire. Car plus le temps passait à ses cotés, plus je devenais un sombre idiots. J’avais perdu sa confiance par un manque de jugement et je l’avais presque perdu. Et maintenant, je touchais l’inaccessible du bout des doigts et m’empêchait de gouter à la luxure que ses courbes me damnaient de goutées. J’étais un sombre crétin de ne pas sauter immédiatement sur cette fille qui marchait vers moi de cette démarche féline qui me faisait tourné la tête depuis quelques mois. Je maudissais cette serviette qui cachait ce corps gracile et qui m’empêchait de gouter à sa peau sucrée. Oui, j’étais un sombre crétin. Mais ne dit-on pas que l’amour rend imbécile?
" Ainsi tu ne veux pas me faire l'amour ? "Je regardai ses yeux brillan et j’y vis une lueur de défi dans ses pupilles. J’eu un petit sourire et glissai mes main contre sa tailles. Je lui avais dis que je n’allais pas lui faire l’amour aujourd’hui. Pas que je ne voulais pas lui faire. La nuance était plus qu’importante, elle était capitale. Car si je retouchais au corps nu d’Emy, ce n’était pas pour baiser une fille quelconque, c’est pour montré à la fille qui faisait battre mon cœur comment je l’aimais. Le moment, les caresses, les baisers, étaient bien différents. " Est ce une façon de se faire désirer ? " Je fermai les yeux et laisser ses lèvres parcourir mon cou. La beauté est cruelle, et cruelle était cette beauté qui ne faisait qu’attisé mon désir déjà bien haut pour elle. «Entre autre» dis-je en caressant ses hanches avec envie. « Mais je n’ai surtout pas envie d’aller encore une fois trop vite avec toi, si il y a un nous, il faut prendre le temps de le construire hors du lit. » Je la regardai et respirai son odeur alors que mes mains dansaient maintenant dans son dos et que sa serviette menaçait dangereusement de tomber. " Je ne suis pas d'accord...mais puisque c'est ton choix..." Je frissonnai en sentant ses doigts fins parcourir ma peau.
" Jouons au couple qui ne couche pas ensemble, mon amour. " Mon cœur éclata. Elle venait de dire les non-dits que nous n’arrêtions pas de nous lancer depuis la sortie du lit. Elle confirmait, affirmait, haut et fort, que maintenant, nous étions ensemble. Emy et Sean. Plus deux entités complètement distinctes, mais un tout. Un tout aimant, amoureux et totalement fou. Certes, brisés, mais que la confiance finirait par ressouder l’un a l’autre pour n’être que plus fort et plus résistant à travers les années. Plus jamais je n’allais laisser partir, elle était mienne pour toujours. Ma Emy, mon ange, mon amour. Je répondis avec passion, avec amour a ce baiser qui sembla scellé cette alliance entre nous et la poussai vers le mur pour approfondir encore plus. Ce gout sur mes lèvres m’était devenu essentiel, vital, je ne pouvais plus vivre sans. " En attendant, ne crois pas que je te laisserai tranquille...au contraire. Je passerai mon temps à te provoquer. Jusqu'à ce que tu cèdes. " Je pressai mon corps sur le sien et embrassai son cou et son épaules avec tendresse avec sensualité. J’embrassai le corps de ma petite amie, et cette simple idée me rendait totalement dingue d’elle, ajouter y une tentation et je perdais totalement la raison. J’avais oubliée que ma belle devait avoir des cours dans les prochaines heures, qu’elle avait peut-être des choses de prévus avec ses amies. Je ne voyais que nous, que nos corps, qu’un désir commun. «Je t’ai dis que je te ferai pas l’amour aujourd’hui, demain est un autre jours» J’embrassai rapidement ses lèvres avant de plonger mon regard dans le siens. «Minuit et une me semble si loin. » J’embrassai de nouveau ses lèvres, cette fois avec amour et fièvre. Si elle pensait que j’allais craquer, elle se mettait le doigt dans l’œil. Mais j’allais profiter de chaque moment qu’elle allait tenter de me séduire. J’avais toute la vie pour pouvoir faire l’amour à cette princesse, résister le temps d’une journée ne fera qu’encourager de me faire plus passionné le reste de nos jours…
" Ainsi tu ne veux pas me faire l'amour ? "Je regardai ses yeux brillan et j’y vis une lueur de défi dans ses pupilles. J’eu un petit sourire et glissai mes main contre sa tailles. Je lui avais dis que je n’allais pas lui faire l’amour aujourd’hui. Pas que je ne voulais pas lui faire. La nuance était plus qu’importante, elle était capitale. Car si je retouchais au corps nu d’Emy, ce n’était pas pour baiser une fille quelconque, c’est pour montré à la fille qui faisait battre mon cœur comment je l’aimais. Le moment, les caresses, les baisers, étaient bien différents. " Est ce une façon de se faire désirer ? " Je fermai les yeux et laisser ses lèvres parcourir mon cou. La beauté est cruelle, et cruelle était cette beauté qui ne faisait qu’attisé mon désir déjà bien haut pour elle. «Entre autre» dis-je en caressant ses hanches avec envie. « Mais je n’ai surtout pas envie d’aller encore une fois trop vite avec toi, si il y a un nous, il faut prendre le temps de le construire hors du lit. » Je la regardai et respirai son odeur alors que mes mains dansaient maintenant dans son dos et que sa serviette menaçait dangereusement de tomber. " Je ne suis pas d'accord...mais puisque c'est ton choix..." Je frissonnai en sentant ses doigts fins parcourir ma peau.
" Jouons au couple qui ne couche pas ensemble, mon amour. " Mon cœur éclata. Elle venait de dire les non-dits que nous n’arrêtions pas de nous lancer depuis la sortie du lit. Elle confirmait, affirmait, haut et fort, que maintenant, nous étions ensemble. Emy et Sean. Plus deux entités complètement distinctes, mais un tout. Un tout aimant, amoureux et totalement fou. Certes, brisés, mais que la confiance finirait par ressouder l’un a l’autre pour n’être que plus fort et plus résistant à travers les années. Plus jamais je n’allais laisser partir, elle était mienne pour toujours. Ma Emy, mon ange, mon amour. Je répondis avec passion, avec amour a ce baiser qui sembla scellé cette alliance entre nous et la poussai vers le mur pour approfondir encore plus. Ce gout sur mes lèvres m’était devenu essentiel, vital, je ne pouvais plus vivre sans. " En attendant, ne crois pas que je te laisserai tranquille...au contraire. Je passerai mon temps à te provoquer. Jusqu'à ce que tu cèdes. " Je pressai mon corps sur le sien et embrassai son cou et son épaules avec tendresse avec sensualité. J’embrassai le corps de ma petite amie, et cette simple idée me rendait totalement dingue d’elle, ajouter y une tentation et je perdais totalement la raison. J’avais oubliée que ma belle devait avoir des cours dans les prochaines heures, qu’elle avait peut-être des choses de prévus avec ses amies. Je ne voyais que nous, que nos corps, qu’un désir commun. «Je t’ai dis que je te ferai pas l’amour aujourd’hui, demain est un autre jours» J’embrassai rapidement ses lèvres avant de plonger mon regard dans le siens. «Minuit et une me semble si loin. » J’embrassai de nouveau ses lèvres, cette fois avec amour et fièvre. Si elle pensait que j’allais craquer, elle se mettait le doigt dans l’œil. Mais j’allais profiter de chaque moment qu’elle allait tenter de me séduire. J’avais toute la vie pour pouvoir faire l’amour à cette princesse, résister le temps d’une journée ne fera qu’encourager de me faire plus passionné le reste de nos jours…
- Spoiler:
- c'est tout cours, désoler mon ange (l)
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Emy E. Bing.
Sam 16 Oct 2010 - 21:17
J'avais envie qu'il soit tout à moi, pour toujours. Oui, mais ce toujours me semblait si...approximatif, loin. Avec Noah, malheureusement, j'avais appris qu'on ne savait pas de quoi demain serait fait. Un accident, une chute de balai, une mauvaise potion, une simple maladie...je ne voulais plus perdre mon temps à me poser des tonnes de questions, à attendre que le bon moment vienne. Non. Je ne voulais plus attendre. Je voulais profiter, consommer, aimer avant qu'il ne soit trop tard. Nous étions jeunes, en pleine santé...oui, on disait cela aussi pour Noah...et puis, il est mort. D'un coup, sans prévenir. Sans que j'ai le temps de lui dire à quel point je l'aimais. Oui, aujourd'hui tout allait bien pour nous. Mais rien ne présageait que demain serait aussi bien. Je ne voulais pas attendre. Je voulais que Sean m'aime, qu'il m'embrasse, qu'on célèbre notre réconciliation. Qu'on ne se quitte plus. Je voulais rester dans cette chambre pour tout le reste de ma vie. Ne pas affrontez le monde, le futur qui m'effrayait tant. Je savais si Sean et moi restions bloqués dans cette chambre, tout irait bien. Je savais aussi fort bien que ca n'était pas possible et que je serais obligée de sortir, de (sur)vivre et d'affronter ce futur qui me faisait si peur. Oui, je savais que je devais le faire...mais je ne voulais pas que ça soit aujourd'hui. Aujourd'hui était le jour merveilleux où Sean et moi sommes devenus autre chose que des inconnus. On s'aime. Tellement. Il était à présent le temps de l'assumer, officiellement parlant. Oui j'avais prononcé le mot couple avant lui. Je le connaissais assez pour savoir que si ça ne lui plaisait pas il le dirait haut et fort. Sa réponse dépassa mon imagination puisqu'il me poussa contre le mur et m'embrassa alors passionnément. Nous avions plus besoin de mots pour savoir ce que penser l'autre. Je m'agrippai à lui, ne lâchant pas ses lèvres et me laissai porter dans ses bras, mes jambes entourant ses hanches. Je ne voulais pas que ça s'arrête. Ni maintenant, ni après. Nous venions d'entrer dans la phase, la bulle parfaite où rien ne nous atteignait, où nous avoir juste sembler battre les problèmes qui s'imposaient à nous. Oui, je voulais écrire le nouveau et le si beau chapitre de notre vie. Celui où nous nous promirent une vie ensemble. Et, comme tout pacte, je voulais le sceller. Tout de suite. Entre deux baisers je murmurais à son oreille " Allez Sean...ne fais pas l'idiot...Je sais très bien que tu en as autant envie que moi..." Je resserrai mon étreinte contre lui, mes bras autour de son cou, une main passant dans ses cheveux et attrapant avec encore plus de fougue ses lèvres.
Je fermai les yeux alors que ses lèvres caressaient ma peau de baiser. Il devait céder, il allait céder. Pourquoi ? Tout simplement parce que j'obtiens toujours ce que je veux. Bon, parfois, j'avoue que ça met plus ou moins de temps...mais l'essentiel est que je l'obtiens quand même. Je suis une fille. Une belle blonde fille. En plus de ça, Sean m'aime. CQFD, il ne peut donc pas me résister, c'est prouvé scientifiquement. Il me lâcha alors et je ne pus m'empêcher de sourire en l'entendant. Ainsi voulait-il tenir seulement un jour ? Pour qui me prenait-il ? " Peut être ne serais-je plus prête à minuit une, mon amour. " dis je en même temps que je détachai de lui, mordillant ma lèvre inférieure avec un sourire presque pervers. " C'est dommage..." murmurai-je alors, m'avançant dans la salle de bains, sachant très bien qu'il me suivait. Lui faisant dos, je détachai alors ma serviette de mon corps, et restai quelques secondes nue, alors que j'enfilais mon peignoir. Je me retournai vers lui, alors que je le nouais et passai une main dans mes cheveux l'air désinvolte. " Tu ne sais pas ce que tu rates. "
Je m'avançai à nouveau vers lui, le poussant doucement vers le lit, gardant cet éternel sourire moqueur et joueur, alors que Sean se posa sur le lit et moi sur lui. Front contre front, je ne fis rien. Je ne dis rien non plus. Je n'arrêtai pas de sourire. Je savais quelle chance j'avais. Tout ne serait pas rose, je le savais -même si je ne voulais pas l'avouer- mais l'important est que je l'aimais. D'un amour unique. D'un amour démesuré. Un amour aussi grand que le sien pour moi. Rien ne pouvait nous arriver tant que nous serions ensemble. Ensemble...Je baissai alors les yeux me rendant compte que nous serions bien vite séparés. En effet, Sean faisait partie de l'équipe de Quidditch de France, et non d'Angleterre. Ainsi il partirait le plus souvent de la semaine et nous ne nous reverrions que peu. J'avais l'impression que quelque chose à l'intérieur de moi se cassait. Comme si notre bonheur n'avait été que de courte durée. Je posais ma tête dans le creux de son cou, et finis par lui demander, un nœud à l'estomac, ' Quand est ce que tu repars pour la France ? La saison de Quidditch va bientôt démarrer. " Soyons clairs : je n'avais pas envie qu'il parte, vraiment. Mais je savais que couper un homme de sa passion était la pire chose qu'on pouvait faire au monde. Je vivrais avec, voilà tout...
Je fermai les yeux alors que ses lèvres caressaient ma peau de baiser. Il devait céder, il allait céder. Pourquoi ? Tout simplement parce que j'obtiens toujours ce que je veux. Bon, parfois, j'avoue que ça met plus ou moins de temps...mais l'essentiel est que je l'obtiens quand même. Je suis une fille. Une belle blonde fille. En plus de ça, Sean m'aime. CQFD, il ne peut donc pas me résister, c'est prouvé scientifiquement. Il me lâcha alors et je ne pus m'empêcher de sourire en l'entendant. Ainsi voulait-il tenir seulement un jour ? Pour qui me prenait-il ? " Peut être ne serais-je plus prête à minuit une, mon amour. " dis je en même temps que je détachai de lui, mordillant ma lèvre inférieure avec un sourire presque pervers. " C'est dommage..." murmurai-je alors, m'avançant dans la salle de bains, sachant très bien qu'il me suivait. Lui faisant dos, je détachai alors ma serviette de mon corps, et restai quelques secondes nue, alors que j'enfilais mon peignoir. Je me retournai vers lui, alors que je le nouais et passai une main dans mes cheveux l'air désinvolte. " Tu ne sais pas ce que tu rates. "
Je m'avançai à nouveau vers lui, le poussant doucement vers le lit, gardant cet éternel sourire moqueur et joueur, alors que Sean se posa sur le lit et moi sur lui. Front contre front, je ne fis rien. Je ne dis rien non plus. Je n'arrêtai pas de sourire. Je savais quelle chance j'avais. Tout ne serait pas rose, je le savais -même si je ne voulais pas l'avouer- mais l'important est que je l'aimais. D'un amour unique. D'un amour démesuré. Un amour aussi grand que le sien pour moi. Rien ne pouvait nous arriver tant que nous serions ensemble. Ensemble...Je baissai alors les yeux me rendant compte que nous serions bien vite séparés. En effet, Sean faisait partie de l'équipe de Quidditch de France, et non d'Angleterre. Ainsi il partirait le plus souvent de la semaine et nous ne nous reverrions que peu. J'avais l'impression que quelque chose à l'intérieur de moi se cassait. Comme si notre bonheur n'avait été que de courte durée. Je posais ma tête dans le creux de son cou, et finis par lui demander, un nœud à l'estomac, ' Quand est ce que tu repars pour la France ? La saison de Quidditch va bientôt démarrer. " Soyons clairs : je n'avais pas envie qu'il parte, vraiment. Mais je savais que couper un homme de sa passion était la pire chose qu'on pouvait faire au monde. Je vivrais avec, voilà tout...