- InvitéInvité
Re: Chambre d'Emy Bing.
Dim 23 Jan 2011 - 22:48
EMY&DIEGO
«I looked at you
You looked me
I smiled at you
You smiled at me »
«I looked at you
You looked me
I smiled at you
You smiled at me »
J'avais vu les verres passer trop vite, et la soirée trop lentement. Assis au bord de mon lit, dévisageant le verre de whisky que je tenais à la main, je me permis de me demander combien j'en avais bu. Cinq peut-être? Oui, pas tellement plus. Enfin, cinq bons verres tout de même. J'avais prévu passer une soirée sympa, sortir en compagnie de quelques amis au Vamp' … puis la vie en a décidé autrement. Plus le temps passait, moins l'envie d'y aller ne se manifestait, au contraire, j'éprouvais à nouveau ce besoin de solitude, d'être enfermé avec moi même, face à face avec mon âme et mes démons comme seule compagnie. C'était récurent, maladif, plus fort que moi. Je n'y arrivais plus, j'en avais marre de faire semblant, de passer du temps avec des gens trop curieux, ou trop peu... j'avais cette amère impression de ne plus savoir comment être en société, je n'osais plus parler de peur de trop en dire, mais je n'aimais garder le silence non plus. J'avais oublié comment me rapprocher des gens, comment être l'homme jovial et chaleureux que j'avais été autrefois. La solitude était le réconfort que j'avais trouvé à mes tourments, sans pourtant me rendre compte que ça ne faisait qu'aggraver la situation. Boire, boire pour oublier, ce n'était pas le remède miracle... et pourtant c'était si simple. Tu te fais lâche Diego... oui, je me permis de le penser. Je soupirais en détachant mon regard de ce verre encore trop plein, ou peut-être bien trop vite? Je déversais les dernières gorgées entre mes lèvres, laissant le liquide me brûler l'œsophage et l'estomac, la sensation que cela occasionnait faisait taire un instant toutes les autres douleurs, celles de mon esprit comme celles de mon corps meurtri. Je fermais les yeux en soupirant avant de me lever et retourner me servir un autre verre puis me planter devant la fenêtre pour regarder les allées et venues de certaines personnes dans l'édifice un moment.
Le temps étaient couvert et il avait menacé de pleuvoir toute la journée, c'était finalement vers les minuits qu'il s'était mis à tomber des trombes d'eaux qui n'avait depuis, jamais cessé. La pluie, tout comme la neige avec ce don de me déprimer, c'était plus fort que moi, j'étais allergique à toute cette merde glaciale qui pouvait tomber du ciel. J'aimais la chaleur, le soleil, voilà tout. J'appuyais mon front contre la vitre. Encore et toujours le même manège, il n'était pas loin de deux heure du matin, je n'éprouvais aucune envie de dormir et je savais pertinemment qu'il n'était même pas utile que j'essaie avant d'avoir enfilé au moins cinq autres verres. Cependant, maintenant que l'alcool venait engourdir mes songes et mes pensés les plus noires, j'en venais à me dire que le temps était bien long et l'ennuie commençait à se faire sentir, je fouillais alors dans la poche de mon jean pour en sortir un téléphone portable dont la batterie était presque à terre, j'ouvrai machinalement ma liste de contact. Qui pourrais-je bien appeler à cette heure là? Qui d'assez insomniaque pour me tenir compagnie? Là n'était même pas la question, mais plutôt, qui avais-je le courage d'aller voir dans cet état, un peu à côté de la plaque, bouffé par la fatigue sans être capable de dormir, mes yeux se posèrent sur un nom, Emy... Emy qui avait toujours su me donner le sourire, me faire rire, me distraire, elle savait m'occuper comme quiconque, sa présence me faisait du bien... Je portais le téléphone en mon oreille en mettant la communication en route, si elle dormait son portable serait surement éteint. Une sonnerie, deux, une troisième... alors que la quatrième sonnerie retentissait, j'étais sur le point de couper la communication, elle dormait surement. Une douce voix se fit alors entendre à l'autre bout du fil, qui eu pour effet de me faire sourire légèrement. « Allô? » Elle était surprise, mais je n'avais pas l'air de la réveiller. Je ne pris la peine de préciser qui était à l'autre bout du fil, elle le savait. « J'arrive pas à dormir. Je peux passer? » Rien de plus, elle répondit à l'affirmative, la conversation ne fut pas plus longue. Je n'eus pas envie de lui dire que j'étais un peu saoul, ni même que je pensais une soirée de merde, où que je m'ennuyais, je n'étais pas fan de conversations téléphonique.
Quelques minutes plus tard, sans même prendre la peine d'enfiler un manteau, j'étais dehors. Je me retrouvais sous cette pluie battante qui me surpris. Ça m'était complètement sortit de l'esprit. J'avais à peine fait quelques pas dehors que j'étais déjà mouillés de la tête au pied, trop tard pour faire demi tour, je n'avais pas le courage de remonter me changer et prendre un manteau, à vrai dire, je ne pensais même pas à tout cela, je marchais, voilà tout. Un temps indéterminé plus tard, temps que je n'avais pas vu passer, je me retrouvais devant la porte de la chambre à Emy au premier étage des résidences étudiantes. Je frissonnai. La température à l'extérieur n'était pas très élevé et la pluie glaciale, réfrigéré comme je l'étai on peu dire que j'étais bien réveillé. Je portais quelques coups à la porte de la chambre de mon amie, dansant d'un pied sur l'autre pour essayer de me réchauffer. Cette petite aventure à l'extérieur m'avait sortit de mon état légèrement comateux et j'avais l'air un peu moins alcoolisé qu'il y a quelques minutes, après mon septième verre, mais je l'étais tout de même un bon peu. Je priai pour que la jeune femme ouvre rapidement la porte, me laissant la chance d'entrer et de me réchauffer légèrement. J'avais prit mon téléphone pour finalement arriver jusqu'ici sans réfléchir, laissant mes pieds me guider. J'étais fatigué, je n'avais pas eu la force de prendre une décision réfléchi. Je m'étais retrouvé devant cette porte parce que j'avais laissé mon envie me guider, j'avais apparemment envie d'être avec Emy, mais jamais je n'avais prit la peine de me poser la question, ça c'était imposé à moi si naturellement que je n'avais pas prit la peine d'analyser ce choix d'une telle évidence que je venais de faire. J'entendis finalement du bruit derrière la porte et la poignée se tourner, dès qu'elle eut ouvert je sautais à l'intérieur sans attendre qu'elle m'invite à entrer. « Quel temps de merde! » Ce fut la première chose que je trouvais à dire. Je levais alors les yeux vers elle et son joli visage eu pour don d'éclairer le mien. Je lui souris avant d'ajouter un faible « Bonsoir. » histoire de me rattraper pour cette entrée remarquée.
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Emy Bing.
Lun 24 Jan 2011 - 19:51
(c) Ivellinus & blackvanityx
I can be your hero baby
I can kiss away the pain
I will stand by you forever
You can take my breath away
I can kiss away the pain
I will stand by you forever
You can take my breath away
J'avais fait un deal avec moi même. Un shooter pour chaque parchemin de fini. J'avais eu dans l'idée de devenir médicomage après les révélations d'Aldéric. Après Noah, après la sœur d'Aaron, après Leah et la frayeur que m'avait fait Diego, je n'étais pas prête à perdre quelqu'un d'autre...et surtout pas Aldéric. Il me reste plus grand monde en ce moment...d'accord, peut être qu'avec ma cinglerie intempestive j'en avais fait fuir quelques uns...mais...mais pas Aldéric. J'étais certaine de pouvoir trouver quelque chose pour le guérir...et c'est ce que j'allais faire ! Je le tiendrais en vie jusqu'au moment où mes potions soient assez bonnes pour qu'il vive à tout jamais. Le problème quand on souhaite devenir médicomage c'est de faire potion...et je n'avais pas pris cet option, m'éloignant au plus loin des chaudrons et de toutes ses odeurs nauséabondes. Il fallait bien que je rattrape mon retard...et avec toute l'intelligence du monde, j'avais quand même le droit de gratter des tonnes de parchemins. J'avais tellement de devoirs ! Je ne m'en sortais plus...et vu l'heure tardive, le sommeil commençait à montrer le bout de son nez...et le problème est que je devais tout terminer avant de pouvoir aller dans ce si magnifique lit tout doux qui m'appelait, sans arrêt, pour que je vienne lui faire un câlin...un très très long câlin...le meilleure câlin de toute ma vie...
Oui, mais je ne pouvais pas. Vraiment ! Il fallait que je me ressaisisse. A boire ! Je sortis de mon placard une bouteille de tequila et quatre shooters, prête à me les vider ici, tout de suite, maintenant. Oui mais non...je finirai saoul, et je ne pourrais pas pas finir ses putains de devoirs de merde. J'allais presque regretter l'objectif que je m'étais lancée...Je devais tenir... Mon regard se posa sur le tiroir de ma table de chevet qui contenait un sachet de pilules qui m'aiderait sûrement à me sentir mieux, plus sereine. Je verrais Noah...il me tiendrait dans ses bras, et après ça, après que la dose soit passée, je pourrais retourner à mon travail. Oui, peut être serais-je la personne la plus triste au monde, peut être que je pleurerais comme une madeleine et oui peut être aussi que je me détruirais un peu plus mais... Je me levai, doucement, résistant un temps soit peu à cet appel...cet appel si fort...
Le silence régnait dans ma chambre alors que s'entamait un duel entre mon envie et ma raison. J'avançais de deux pas, j'en reculais de trois. Il fallait que je me batte. Il fallait que je travaille...il ne fallait pas que je pleure cette nuit... Un bruit assourdissant me sorti de mes pensées, me faisant sursauter telle prise en faute. Je mis pas mal de temps avant de répondre, chose que je n'aurais pas faite si cela avait été quelqu'un d'autre que Diego. Bien sûr qu'il pouvait passer. Je le voulais vraiment...c'est vrai, tout va mieux avec Diego.
Je rôdais alors dans ma salle de bain, jetant un coup d'œil à mon apparence. Non ! Je vous vois avec vos petits sourires, penser que la pauvre Emy se fait belle pour le bel Espagnol. Que nenni ! Mais...Arrêtez de me regarder comme ça ! Je passais une main dans mes cheveux et j'entendis alors des coups sur ma porte. Je souris spontanément, simplement heureuse de savoir que ma mienne serait beaucoup moins terne à ses côtés. J'ouvris alors la porte, souriant de plus belle en le voyant tremper de la tête au pied. " Mais tu dois avoir super froid comme ça ! " dis je alors d'une façon super, super naïve. Ah, ce que je suis mignonne quand je dis des trucs vachement constructifs. Je l'embrassai sur la joue alors qu'il me saluait et je ne pus réprimer un mini cri et une mini grimace. " Ah, mais qu'est ce que c'est que cette odeur ?! " Je me rapprochai de lui alors, humant alors mon merveilleux espagnol. " Diego ! Tu as bu c'est ça ?!, je passais alors une main dans ses cheveux le regardant dans les yeux et souriant, tu sais tu n'as pas besoin de boire avant de venir me voir. Je t'apprécie aussi quand tu es sobre. "
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Emy Bing.
Mar 25 Jan 2011 - 0:33
EMY&DIEGO
« I've even seen miracles, I've felt the pain disappear, But still haven't seen anything, That amazes me quite like you do, You bring me up when I'm feeling down you touch me deep you, touch me right » |
Emy et ses sourires, ses gentilles paroles, sa voix douce... chacun de ces gestes à mon égard était un soulagement, comme si le simple fait qu'elle m'apporte de l'attention, qu'elle me démontre un certain intérêt me rassurait, m'apaisait. Il était dur d'expliquer à vrai dire ce que je ressentais vraiment en sa présence mais elle était une des rares à m'apporter autant de réconfort ces temps si. Je me montrais certes parfois un peu froid avec elle, je faisais de mauvaise blagues, mais ce n'était que pour cacher tout ça, parce que je n'aimais pas qu'on me voit faible, je ne voulais pas qu'on se rende compte que j'avais besoin d'aide. À vrai dire je ne voulais aucune aide. C'est pour ça je crois que j'aimais être avec elle. Elle n'essayait pas tout le temps de me sauver, elle ne me traitait pas comme le pauvre martyr qui avait eu un passé si difficile. Elle me prenait comme j'étais, avec mes hauts et mes bas, sans trop poser de questions.
Quand elle ouvrit la porte se fut donc cet habituel soulagement qui m'habita au moment même ou je croisais son regard. « Mais tu dois avoir super froid comme ça ! » Je ne pu m'empêcher de rire en répondant au baiser qu'elle venait de poser sur ma joue droite, pour embrasser la sienne à mon tour, comme à l'habitude. « Je ne te le fais pas dire, si ma température n'a pas encore chuté en dessous zéro, ça ne saurait tarder! » Je la vis alors se rapprocher de moi et me sentir, j'étais grillé. « Ah, mais qu'est ce que c'est que cette odeur ?! Tu as bu c'est ça ?! tu sais tu n'as pas besoin de boire avant de venir me voir. Je t'apprécie aussi quand tu es sobre. » Je rattrapais la main qu'elle venait de passer dans mes cheveux, cette main tendre et bienveillante, je la gardais un instant dans la mienne profitant de la chaleur de celle si qui me réchauffais un tant soit peu. J'aimais ces gestes tendre qu'elle avait parfois à mon égard. De simples gestes, sans prétention qui avait lieu d'être juste parce que c'était elle qui les posaient. « Je m'ennuyais tout seul chez moi...» Je voyais venir une réponse du genre ''pourquoi tu n'es pas venue avant, on aurait au moins pu boire ensembles!'' Alors je m'empressai d'ajouter « J'avais envie de voir personne, je tournais en rond le temps était terriblement long, puis je suis tombé nez à nez avec ma bouteille de whisky. » Je haussai les épaules comme pour lui faire comprendre que moi même je ne comprenais pas ce qui m'avait prit de boire tout seul, enfermé dans ma chambre. Ce n'était pas dans mes habitudes, Emy le savait bien... « Puis j'ai bu et d'un coup, j'ai eu envie de voir Emy Bing. Alors je suis allé la voir. » Je tendis les bras en signe de ''tada, ma voilà!'' mais sans grand enthousiasme. Mes habits trempés me frigorifiait au moindre mouvement.
N'empêche que tout cela avait un avantage, l'alcool calmait grandement la douleur de ma jambe, mieux que n'importe quel autre médicament. Je laissais passer quelques minutes de silence durant les quelles je regardais tout autour de moi, un peu perdu, ne sachant pas tellement quoi faire. Habituellement j'aurais, sans aucune hésitation été m'asseoir sur le lit de la jeune wright sans même demander la permission et aurait attendu qu'elle me rejoigne pour entamer une quelconque conversation, mais là j'étais complètement tremper et je ne voulais pas mouiller ses couvertures, je restais donc là, debout devant la porte, mes cheveux trempés, dégoulinant, frissonnant. Mes vêtements semblaient avoir gelé tellement la pluie était froide dehors. J'aurais tout donné pour prendre une douche chaude. Je frottais mes mains ensembles dans l'espoir de récupérer encore un peu de chaleur, mais ce n'était guerre utile. Je me permis de demander « Je me suis donc dit que tu serais bien assez généreuse pour m'accueillir un peu chez toi... j'espère que je te dérange pas. » Il fallait bien que je sois un peu saoul pour lui poser la question, la plus part du temps j'aurais même débarqué sans prévenir pour lui faire la conversation un moment et repartir tout aussi rapidement que j'étais arrivé, mais l'alcool me poussait toujours à remettre certaines choses en questions, comme si ça l'avait déjà dérangé que je passe à l'improviste de la sorte, comme si, même si je la dérangeais, elle allait me le dire. Penser à tout cela m'embêtai un peu, je ne voulais pas faire une intrusion dans sa vie... Je chassais vivement ces stupides pensées de mon esprit ramolli par la boisson...tant qu'à parler de boisson.. « Et tien, si tu m'offrais un petit verre pour fêter ça? » Ce que je racontais n'était pas tellement cohérent mais bon, peu importe. Je fis un signe de tête en direction de la bouteille de tequila qu'elle avait sortie avant de j'arrive.. je ne savais pas trop si elle avait déjà bu avant que j'arrive, je n'avais apparemment pas le flair aussi développé qu'elle si c'était le cas, mais rien n'empêcher de boire un petit verre ensembles.
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Emy Bing.
Mar 25 Jan 2011 - 22:45
Penchée sur mes devoirs et pour devoir tenir j'avais décidé de boire cul sec un shooter dès que j'avais terminé un parchemin...vous savez, histoire de me mettre dans le bain, ou plutôt d'y rester. Il ne me restait plus qu'un shooter plein à présent...j'y étais presque...et je savais que je n'arriverais à dormir avant un bon moment, mais qu'importe. Un jour je sauverai tout le monde. Peut être même que si je l'avais été avant, j'aurais pu mieux protéger Diego...j'aurais pu...d'affreuses images se rappelaient à ma mémoire, voyant Diego, tombé, surpris par le taureau qui fonçait sur lui. Un seul instant de distraction...cette stupide fille, incapable de se taire ! J'avais failli la tuer, vraiment. Sale moldu, incapable de tenir sa langue ! Celle la, si elle tombait à nouveau sur mon chemin... « Je ne te le fais pas dire, si ma température n'a pas encore chuté en dessous zéro, ça ne saurait tarder! » Je souris alors, puis finis par rire me mêlant à celui de Diego. J'étais la pire blonde de toute l'existence des blondes. Vraiment. " En fait, il suffit que ta température soit inférieure à 24° pour que tu meurs..." Je mordis ma lèvre, pénaude d'avoir sorti ça comme ça. " Excuse moi ! Les trucs de médicomage me monte à la tête..."
Je souris un peu plus sentant sa main attraper la mienne, baissant les yeux, gênée par son geste si...agréable. Les fois où je prenais de l'héro...Noah faisait ça aussi...ou plutôt mes hallucinations de lui le faisait...mais ça ne paraissait jamais aussi bien que lorsque cette main appartenait à Diego. Je devrais peut être arrêter...Noah n'est plus là. Je serai ma main dans la sienne, sentant à quel point il avait froid. Je le poussais alors pour qu'il s'assoit sur ma chaise de bureau. Mon lit ? Faut pas pousser mémé dans les orties...Diego est trop mouillé pour avoir la chance de s'offrir mon lit. Je laissai la porte de la salle de bain ouverte pour entendre son histoire passionnante sur sa rencontre avec sa bouteille de whisky. Pourquoi buvait-il ? Peine de cœur ? Problème familiaux ? Ou était-il juste hanté par ce fucking cri qui a fait basculer sa vie en un instant ? J'optais pour la dernière possibilité, mon cœur se serra à la pensée de sa tristesse. J'attrapai dans mes placards plusieurs serviettes pour essuyer le pauvre Diego. Je souris alors, le voyant tendre les bras comme s'il était le Premier Ministre de la Magie et qu'il s'aventurait chez moi telle une star select. " Il faut que tu sois bourré pour avoir envie de me voir ?! Je ne sais pas comment le prendre...allez tiens, mets ça autour de toi ! " dis je avec un air provocant. Je l'aidai à enfiler une serviette autour de ses épaules alors que j'attendais qu'il s'assoit pour ébouriffer ses cheveux avec une autre serviette. Je tentai désespérément de réchauffer Diego, ne comprenant pas comment il pouvait garder autant d'eau. Merde ! Il est où ce beau soleil ? Saleté d'Angleterre. « Je me suis donc dit que tu serais bien assez généreuse pour m'accueillir un peu chez toi... j'espère que je te dérange pas. » " Généreuse moi ?! Tu sais très bien que je suis la pire garce du monde...et si tu me déranges extrêmement...mon amant souffre dans le placard à l'instant où nous parlons tranquillement..." Je souris alors, le regardant dans les yeux et riant légèrement. Diego avait toujours cet air penaud, pensant vraiment qu'il pouvait me déranger. Bien, peut être qu'il faisait nuit et que lui comme moi devrions dormir. Peut être bien...mais nous étions différents. Bien loin d'une Leah, d'un Owen, d'un Lust, Diego et moi avions ce quelque chose qui nous rapprochait tellement plus...qui faisait qu'un regard suffisait. Nous évitions de parler de notre lourd passé...en tout cas moi oui. J'étais capable de parler en mal de ma tyrannique grand mère et de dire que je n'ai pas de père mais un géniteur...mais j'évite tout sujet en lien direct avec mon blocage pour le piano...j'évite aussi de parler de Noah et même de Sean. Je ne voulais pas pleurer devant Diego. Je ne voulais pas lui montrer que la gentille Emy souriante était superficiel...Je ne voulais pas lui dire que mes nuits étaient difficiles, remplies de cauchemars. Peut être parce qu'il vivait la même chose. Peut être aussi parce que je n'en ressentais pas le besoin à ses côtés...Quand Diego sourit, toutes les mauvaises ombres, les mauvais souvenirs, les mauvaises idées s'envolent en un clin d'œil. Oui, je n'ai pas besoin de lui dire tout ça. Sa seule présence me soigne...et c'est tout ce qui compte à présent. Je posais mes lèvres contre son oreille, murmurant alors " Tu sais très bien que tu ne me déranges jamais...crétin! "
Je commençais vraiment à baisser les bras. Il y avait des tonnes et des tonnes de litres d'eau sur Diego, ca n'était pas possible autrement ! " Non mais tu as passé combien de temps sous la pluie ?! Jamais je n'arriverais à te sécher. Alala. " Je soupirai, jetant la serviette sur le parquet, et m'asseyant sur le lit, cherchant un quelconque solution. Je n'allais pas le laisser comme ça quand même ! Je souris en entendant sa proposition, prête à répliquer qu'il avait déjà trop bu. Et puis vous savez, une ampoule au dessus de ma tête se mis à clignoter. Ohhh oui, quelle bonne idée. J'avais peut être un cerveau de blonde, mais il était plutôt pas mal dans son genre. " Très bien. " Je me levai avec énergie, sortant ma baguette et faisant apparaitre une petite table entre Diego et moi avec un plateau où se trouvaient les 4 shooters remplis et à présent la bouteille. " Pour chaque shooter bu on enlève un vêtement..." Quoi ? Non ! Ne me regarder pas avec ses yeux là. Je fais ça pour lui ! Tout nu, ou à moitié tout du moins et assez bourré, je pourrais le foutre dans la douche pour qu'il récupère et qu'il ne devienne pas malade. Se foutre à poil pour aider un garçon...une première. " Je commence ! " Je tapais ma main sur la table et avala d'une traite la téquila, enlevant par la suite mon gilet. " Alors, t'as peur l'Espagnol ?! "
Je souris un peu plus sentant sa main attraper la mienne, baissant les yeux, gênée par son geste si...agréable. Les fois où je prenais de l'héro...Noah faisait ça aussi...ou plutôt mes hallucinations de lui le faisait...mais ça ne paraissait jamais aussi bien que lorsque cette main appartenait à Diego. Je devrais peut être arrêter...Noah n'est plus là. Je serai ma main dans la sienne, sentant à quel point il avait froid. Je le poussais alors pour qu'il s'assoit sur ma chaise de bureau. Mon lit ? Faut pas pousser mémé dans les orties...Diego est trop mouillé pour avoir la chance de s'offrir mon lit. Je laissai la porte de la salle de bain ouverte pour entendre son histoire passionnante sur sa rencontre avec sa bouteille de whisky. Pourquoi buvait-il ? Peine de cœur ? Problème familiaux ? Ou était-il juste hanté par ce fucking cri qui a fait basculer sa vie en un instant ? J'optais pour la dernière possibilité, mon cœur se serra à la pensée de sa tristesse. J'attrapai dans mes placards plusieurs serviettes pour essuyer le pauvre Diego. Je souris alors, le voyant tendre les bras comme s'il était le Premier Ministre de la Magie et qu'il s'aventurait chez moi telle une star select. " Il faut que tu sois bourré pour avoir envie de me voir ?! Je ne sais pas comment le prendre...allez tiens, mets ça autour de toi ! " dis je avec un air provocant. Je l'aidai à enfiler une serviette autour de ses épaules alors que j'attendais qu'il s'assoit pour ébouriffer ses cheveux avec une autre serviette. Je tentai désespérément de réchauffer Diego, ne comprenant pas comment il pouvait garder autant d'eau. Merde ! Il est où ce beau soleil ? Saleté d'Angleterre. « Je me suis donc dit que tu serais bien assez généreuse pour m'accueillir un peu chez toi... j'espère que je te dérange pas. » " Généreuse moi ?! Tu sais très bien que je suis la pire garce du monde...et si tu me déranges extrêmement...mon amant souffre dans le placard à l'instant où nous parlons tranquillement..." Je souris alors, le regardant dans les yeux et riant légèrement. Diego avait toujours cet air penaud, pensant vraiment qu'il pouvait me déranger. Bien, peut être qu'il faisait nuit et que lui comme moi devrions dormir. Peut être bien...mais nous étions différents. Bien loin d'une Leah, d'un Owen, d'un Lust, Diego et moi avions ce quelque chose qui nous rapprochait tellement plus...qui faisait qu'un regard suffisait. Nous évitions de parler de notre lourd passé...en tout cas moi oui. J'étais capable de parler en mal de ma tyrannique grand mère et de dire que je n'ai pas de père mais un géniteur...mais j'évite tout sujet en lien direct avec mon blocage pour le piano...j'évite aussi de parler de Noah et même de Sean. Je ne voulais pas pleurer devant Diego. Je ne voulais pas lui montrer que la gentille Emy souriante était superficiel...Je ne voulais pas lui dire que mes nuits étaient difficiles, remplies de cauchemars. Peut être parce qu'il vivait la même chose. Peut être aussi parce que je n'en ressentais pas le besoin à ses côtés...Quand Diego sourit, toutes les mauvaises ombres, les mauvais souvenirs, les mauvaises idées s'envolent en un clin d'œil. Oui, je n'ai pas besoin de lui dire tout ça. Sa seule présence me soigne...et c'est tout ce qui compte à présent. Je posais mes lèvres contre son oreille, murmurant alors " Tu sais très bien que tu ne me déranges jamais...crétin! "
Je commençais vraiment à baisser les bras. Il y avait des tonnes et des tonnes de litres d'eau sur Diego, ca n'était pas possible autrement ! " Non mais tu as passé combien de temps sous la pluie ?! Jamais je n'arriverais à te sécher. Alala. " Je soupirai, jetant la serviette sur le parquet, et m'asseyant sur le lit, cherchant un quelconque solution. Je n'allais pas le laisser comme ça quand même ! Je souris en entendant sa proposition, prête à répliquer qu'il avait déjà trop bu. Et puis vous savez, une ampoule au dessus de ma tête se mis à clignoter. Ohhh oui, quelle bonne idée. J'avais peut être un cerveau de blonde, mais il était plutôt pas mal dans son genre. " Très bien. " Je me levai avec énergie, sortant ma baguette et faisant apparaitre une petite table entre Diego et moi avec un plateau où se trouvaient les 4 shooters remplis et à présent la bouteille. " Pour chaque shooter bu on enlève un vêtement..." Quoi ? Non ! Ne me regarder pas avec ses yeux là. Je fais ça pour lui ! Tout nu, ou à moitié tout du moins et assez bourré, je pourrais le foutre dans la douche pour qu'il récupère et qu'il ne devienne pas malade. Se foutre à poil pour aider un garçon...une première. " Je commence ! " Je tapais ma main sur la table et avala d'une traite la téquila, enlevant par la suite mon gilet. " Alors, t'as peur l'Espagnol ?! "
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Emy Bing.
Mer 26 Jan 2011 - 18:57
EMY&DIEGO
«I don’t know where we going, I don’t know who we are » |
Beaucoup de gens à partir d'un certains moment finisse par définitivement trouver leurs voie, leur future profession, la raison pour la quelle ils mettent tant d'efforts dans leurs études – je n'y étais pas encore - Emy elle, voulait devenir médicomage... Le jour où elle m'avait annoncé, je dois avoué que j'avais été agréablement surpris. Effectivement, je la voyais dans ce rôle mieux que quiconque. C'était une femme si douce et attentionnée, tellement passionnée. Elle serait douée pour ce métier, autant dans ce qui attrait à la médecine magique que le contact avec les gens, j'en étais sur. Quand elle fit alors ce commentaire à propos de ma température corporelle qui ne pouvait pas descendre en dessous vingt six degrés celsius sans que je n'y laisse pas vie me fit rire de bon coeur. Je lui adressai un sourire plein de compassion quand elle s'excusa, avec son air complètement désolé. « Excuse moi ! Les trucs de médicomage me monte à la tête... » Il n'était pas utile d'ajouter quelque chose, comment pouvais-je lui en vouloir pour un simple commentaire de ce genre, elle savait très bien qu'elle n'avait pas à s'excuser, c'était du superflu, de l'inutile, de ces phrases qu'on ajoute pour combler un silence quand on trouve qu'on a dit quelque chose de trop, de non nécessaire. Ce genre de silence je ne trouvais pas utile de les combler. Pourquoi? C'était dans ma nature je suppose, je préférais me taire plutôt que de dire quelque chose qui ne ferait pas avancer la conversation, je parlais peu, du moins seulement quand je sentais que c'était nécessaire, mes yeux faisait le reste. J'avais un regard très expressif, qui en disait long, d'après ce qu'on avait pu me dire. De se fait je n'eus rien besoin d'ajouter et Emy s'éclipsa dans la salle de bain pour y faire je ne sais quoi, lâchant ma main qui retomba lourdement le long de mon corps.
« Il faut que tu sois bourré pour avoir envie de me voir ?! Je ne sais pas comment le prendre...allez tiens, mets ça autour de toi !» Elle était revenue avec une serviette qu'elle essayait de mettre autour de mes épaules. Je la remerciait d'un signe de tête pour cette attention qui était la bienvenue. « Je crois que tu peux bien le prendre... c'est souvent là que je suis le plus sincère. Ça doit vouloir dire que j'avais VRAIMENT envie de te voir. » Je lui adressais un clin d'œil en m'asseyant sur la chaise devant son bureau, c'était ce qu'elle souhaitais apparemment. J'avais dit vrai, quand je buvais, j'avais souvent moins de retenue, enfin, comme tout le monde il m'était plus facile de parler, de dire la vérité. « Généreuse moi ?! Tu sais très bien que je suis la pire garce du monde...et si tu me déranges extrêmement...mon amant souffre dans le placard à l'instant où nous parlons tranquillement... » Je me mis à rire à nouveau en imaginant un pauvre homme coincé en quatre dans son placard. Elle m'amusait quand elle utilisait ce ton ironique, elle était une des rares d'ailleurs à me faire rire de ce genre de plaisanteries qu'elle savait toujours sortir au bon moment. La jeune Wright essayait en vain de m'essuyer les cheveux. Il va s'en dire que j'en avais beaucoup et qu'ils étaient vraiment mouillés, mais elle parvint tout de même à enlever le plus gros. Elle était mignonne à prendre soin de moi comme ça, il était dur de cacher que j'appréçiais ses gestes attentionnés... Non pas parce que j'aimais qu'on s'occupe de moi, je vous rassure, mais bien parce qu'elle était la seule à le faire, à m'apporter se réconfort, à me donner l'impression que non, malgré tout ce que je vivais, je n'étais pas seul. Il était agréable de ne pas avoir à ce soucier l'espace d'un instant de nos vies difficiles, de nos soucis, de nos angoisses. Emy m'apportait cet instant présent que j'avais l'occasion de ne savourer avec personne d'autre.
« Tu sais très bien que tu ne me déranges jamais...crétin! » La caresse de ses lèvres contre mon oreille, si brève fut-elle fut dure à ignorer, me faisant légèrement frissonner.. Enfin, on pouvait toujours mettre le froid en cause... Car il faut l'avouer, j'étais loin d'être sec et Emy découragée par toute tentative de me sécher. « Non mais tu as passé combien de temps sous la pluie ?! Jamais je n'arriverais à te sécher. Alala.» Je haussai les épaules avant de lui répondre. « Ma foi, le temps du chemin de chez toi à chez moi, guerre plus... Mais si tu avais vu les trombes d'eaux qui tombent aussi! » Emy abandonna, laissant tomber la serviette au sol et se laissant tomber sur le lit par la même occasion, il n'y avait plus rien à faire, j'allais rester mouiller. Elle n'avait surement aucun vêtement pour moi, à moins qu'un homme passant par là en ai un jour oublié en repartant un matin précipitamment? Mais je n'osais espérer, de toute manière, je finirais bien par me réchauffer et je n'avais pas non plus l'intention de passer la nuit ici... C'était du moins ce que je croyais jusqu'à ce que le regard de mon amie s'illumine soudainement. Que pouvais-elle bien avoir en tête? J'allais le savoir bien vite. Elle fit vivement apparaître entre nous une petite table, une bouteille et quelques verres. Je levais les yeux vers elle, les sourcils froncés, curieux de savoir ce qu'elle allait me proposer. Si elle voyait cela comme une solution à mon problème c'était plutôt inquiétant... « Pour chaque shooter bu on enlève un vêtement... » J'ouvris de grands yeux. Elle plaisantais n'est-ce pas? Pourquoi cette idée soudaine? Avait-elle compris que je ne me dévêtirais en aucun cas à moins de me lancer un défis de la sorte? Je me mordis l'intérieur de la joue... L'idée de m'enchantait pas, mais déjà elle s'exclamait « Je commence! » en avalant un shooter de tequila d'une traite. Je grimaçais légèrement... en plus je n'étais pas tellement fan de la tequila, mais bon... [color=indigo]« Alors, t'as peur l'Espagnol ?! » Cette pointe de défi dans la voix d'Emy eu bien vite fait de me sortir de mes réflexions. « Mais non! Au point où j'en suis de toute façon! » Je pris la bouteille et me servis un verre rapidement alors qu'elle enlevait déjà son gilet, je levais le verre au niveau de mes yeux comme pour trinquer avec elle avant de l'avaler d'une traite. Je le reposais fermement sur la table en reprenant mon souffle « Tu sais bien qu'il en faut bien plus que ça pour me faire peur! » Mensonge! C'était à vrai dire la chose la plus terrifiante que j'avais eu à faire depuis un long moment. Je n'avais pas envie qu'Emy me vois sans vêtement, pas dans une situation si bête, je ne voulais pas qu'elle aperçoive ces cicatrices sur mon corps, qu'elle me pose des questions, qu'elle face remonter de vieux souvenirs que j'essayais d'enfouir en avalant ces verres. Ce n'étaient pas nous, nous ne vivions pas dans ce passé douloureux quand nous étions ensembles. Mais je ne pouvais rien lui cacher si elle venait à poser une question, je ne me sentais pas de lui mentir comme à une autre fille qui aurait été piquée par la curiosité... M'enfin, je me dis que de toute façon j'étais bien vêtue, elle aussi, le temps que j'en arrive à quitter ma chemise et mon pantalon, j'avais encore de la marge et nous aurions bu beaucoup de verre, elle ne ferait peut-être même pas attention... Je pouvais toujours rêver. Une fois de plus je me concentrais sur elle, sur ce petit jeu complètement stupide dans le quel je m'étais embarqué. Je lui lançais un regard amusé, et rien que pour la voir râler, et pour gagner un peu de temps bien sur, j'enlevais une chaussure... Je craignais déjà une réaction de sa part. Elle avait dit un vêtement... « Ça compte ? … » J'en profitais alors pour lui remplir son verre abondamment. Je n'allais pas être le seul à boire, il fallait me croire !
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Emy Bing.
Jeu 27 Jan 2011 - 21:49
If I lay here
If I just lay here
Would you lie with me and just forget the world ?
If I just lay here
Would you lie with me and just forget the world ?
- FLASHBACK -
" Diego ! Diego ! DIEGOOOOOOOOOOOO ! " J'hurlais à en ruiner mes poumons, incapable de m'arrêter. Diego était à terre. Mon Diego...il allait se faire charcuter...Il ne devait pas se faire charcuter ! J'attrapai avec précipitation mon sac, courant, chancelant plusieurs fois puisque mes jambes tremblaient comme elles ne l'avaient jamais fait auparavant. Diego ne devait pas mourir. Il n'avait pas le droit ! Il ne pouvait pas me laisser toute seule ! Pitié ! Seigneur, Allah, Bouddha, qu'importe qui tu sois mais garde le en vie, ne le prends pas. Pas lui. Pitié...
J'enjambais les gens trop choqués pour bouger, arrivant à l'escalier du gradin où plusieurs jeunes se trouvaient entrain de boire de la mauvaise bière. " Mais poussez vous bande de cons !! POUSSEZ VOUS ! " Ne voyant pas une réaction trop rapide, je les poussais moi même, écrasant leurs mains avec mes pieds. Bande de branleurs ! Je descendais l'escalier alors, et encore un autre pour me retrouver à l'entrée de la piste, prête à traverser les barreaux pour retrouver Diego. Je ne pouvais pas le laisser tout seul. Il fallait le sauver ! Mais que faisait ces moldus à la fin ?! Je respirai profondément alors que j'arrêtai ma course, tremblant de tout mon corps pour me fondre dans la foule et traverser ces foutus barreaux qui me séparaient de lui. Ma taille fine me permettrait sans aucun doute de les passer. Il ne devait pas être tout seul ! Je baissais alors les yeux, apercevant du sang au contre bas de la piste, mon regard s'embruma alors de larmes. Alors que j'étais presque passée dans la contre piste, on m'arrêta alors. Un homme grand, musclé, qui m'interdisait de passer. " Je vous en supplie ! " J'hurlai, je pleurais, incapable de me sentir complètement humiliée par ce spectacle. Je me moquais de mon apparence à ce moment là, je me moquais qu'on me prenne pour une démente...tout ce que je voulais c'est que Diego se relève. Maintenant...Maintenant ! Allez Diego, ne me brise pas le cœur ! Lève toi ! Je t'en supplie ! J'ai besoin de toi ! J'ai tellement besoin de toi ! Je t'en prie ! Me laisse pas ! Pas toi ! Pas toi ! " Pitié ! Prenez n'importe qui ! Prenez même moi ! Mais pas Diego ! Pas maintenant ! Laissez le ! TU M'ENTENDS LE VIEUX TYPE QUI SE TIENT SUR UN NUAGE ? LACHE LE ! RECULE TOI ! JE T'ASSURE QUE SI TU LE PRENDS AVEC TOI, JE TE TUERAI ! JE TE TUERAI ! "
J'aperçus alors le corps de Diego à quelques mètres, son père tout retourné à ses côtés. Les secours étaient sur place et moi...et bine je ne pouvais pas m'arrêter de pleurer. Mon cœur battait tellement fort que j'avais l'impression qu'il allait se rompre. Mes jambes me lâchèrent alors, comme si toute la peine que je ressentais à ce moment là se traduisait dans chacun de mes membres. Accroupie, accrochée aux barreaux, je regardais ce triste spectacle, incapable de supporter de perdre quelqu'un d'autre à nouveau.
- FIN DE FLASK BACK -
Je croisai le regard de Diego et je souris. Un simple, heureux et spontané sourire. Il avait toujours eu le don de me faire frissonner en un seul regard, regard qui traduisait ses moindres pensées, ses moindres sentiments, ses moindres envies. J'aimais m'y plonger dedans...sûrement parce que j'avais l'impression d'avoir de l'importance, d'être quelqu'un qui comptait...qui comptait pour lui...et ça me suffisait pour vivre. Je ne pus pourtant m'empêcher de baisser les yeux alors qu'il me disait qu'il avait vraiment envie de me voir. Gênée était le mot adéquat. Je sentis mes joues en feu, et je cherchais au plus profond de mon énergie pour paraitre décontractée alors que je lui répondais, tout en évitant encore son regard " Arrête...tu vas me faire rougir...". Mon sourire cependant s'allongea un peu plus, fière qu'il soit venu me voir moi..et pas une autre. Que voulez vous, l'ego est aussi féminin que masculin.
Je voulais qu'il prenne une douche. Je voulais vraiment qu'il prenne une douche. Mais je le connaissais assez pour savoir que Diego serait capable de me dire non, et d'attendre de rentrer chez lui pour le faire, et finir par mourir d'une pneumonie par ma faute. Vous comprendrez tout le problème qui se posait à moi. Ma seule solution est de le pousser à boire. Je voulais qu'il soit assez joyeux pour accepter cette putain de douche. « Tu sais bien qu'il en faut bien plus que ça pour me faire peur! » Quitte à la prendre à moitié habillé...ce qui était d'ailleurs bien parti puisque monsieur enlevait une simple chaussure. Quel tricheur ! Je ne voulais pas qu'il suive cette voie là. Il fallait le bousculer un petit peu...Non..Vraiment ? S'en suivit une discussion entre ma conscience et mon envie toutes deux sur des chemins différentes. « Ça compte ? … » Je tournai alors ma tête vers lui, lui tirant avec grand plaisir la langue et attrapai mon verre de shooter pour le boire cul sec. Je me levai alors, reposant mon verre sur le plateau et me plaçant en face de lui. " Très bien. Sache Diego Alvès que tu es un petit joueur. " Je souris alors, ce sourire qui montrait que j'avais une idée derrière la tête. " Mais figure toi que je suis d'humeur généreuse ce soir..." Je m'occupai alors d'enlever un à un les boutons de ma chemise, la faisant tomber ensuite par terre, croisant le regard alors de Diego. Il semblerait que le rose de mon soutien gorge se reflète sur lui. Je me retournai alors, attrapant un shooter plein de téquila, lui apportant alors, gardant toujours mon regard ancré dans le sien. " Il fallait bien que je te prouve que j'étais belle en sous vêtement. Bois. "
Those three words
Are said too much
They're not enough
Are said too much
They're not enough
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Emy Bing.
Ven 28 Jan 2011 - 13:54
EMY&DIEGO
«Maybe it’s the way you move. You got me dreaming like a fool.That I can steal your heart away » |
« Arrête...tu vas me faire rougir... » Ce n'était pas tous les jours qu'il m'arrivait de faire rougir Emy... Effectivement, pourtant je ne manquais pas d'éloges à son sujet, mais je ne pouvais m'empêcher de les lui faire sur le ton de la plaisanterie, gentil l'espace d'un instant pour finalement me rattraper en lui lâchant quelque chose de beaucoup moins flatteur comme pour briser l'enchantement. De quoi avais-je peur? Pour étais-je incapable de lui faire le moindre compliment, même le plus sincère du monde, sans avoir recours à des blagues pourris pour minimiser la chose? C'était une question que je me posais alors qu'au fond de moi je connaissais pertinemment la réponse, elle était toujours la même. Être honnête, ne rien cacher, dire à quelqu'un ce que l'on pensait véritablement de lui, surtout quand c'était positif, menait souvent à une chose, un rapprochement entre deux personnes, puis un moment vient où l'on ne se satisfait plus d'un simple honnêteté, maintenant que l'on est proche, il faut devenir confidents, il faut se raconter sa vie, ses souffrances, ses embûches, il faut se mettre à nu sous prétexte que l'on en confiance en l'autre personne. C'est souvent comme cela que fonctionne les relations humaines, c'était comme cela que j'avais fonctionné à une époque... c'était à présent ce qui me faisait horreur. Je lui rendis le sourire qu'elle m'adressait, je voyais bien que ces simples mots lui avaient fait plaisir, et j'avais trop bu pour me laisser aller à mes habituelles craintes. J'étais contente d'avoir pu lui faire chaud au cœur en lui avouant que si j'étais là, ce n'était pas le fruit du hasard et que vraiment j'avais eu envie de passer du temps avec elle. Comme toutes les fois précédentes ou je passais, prétextant que je n'avais rien de mieux à faire pour ne pas lui laisser croire que j'aimais réellement être en sa compagnie... Mais ce soir je laissais tomber le masque, il n'était pas nécessaire de cacher quoi que se soit, surtout pas dans la situation actuellement...
Son petit jeu m'avait sur le coup surpris, voir effrayer. L'idée de me dévêtir devant elle ne m'enchantant pas plus que nécessaire, puis finalement, après le premier verre avalé, j'en eus vite faite, encore une fois d'oublier mes craintes. Petit à petit je libérais mon esprit de tout doutes, pour profiter du moment présent et de la présence d'Emy. Après avoir vidé mon shooter et servit l'autre à la jeune femme, j'enlevais ma chaussure. Elle n'était pas dupe, elle me tira la langue. Puis les choses s'enchainèrent rapidement. Elle vida son verre d'une traite et se leva, se plaçant en face de moi. Toujours assis je levais les yeux vers elle, essayant de voir ou elle voulait en venir. « Très bien. Sache Diego Alvès que tu es un petit joueur. » Le sourire amusé qui trônait sur ses lèvres ne me dit alors rien qui vaille. Encore une fois elle avait une idée derrière la tête. Je n'eus le temps de rien ajouter. « Mais figure toi que je suis d'humeur généreuse ce soir...» Quand elle posa la main sur le premier bouton de sa chemise je sentis mon sang ne faire qu'un tour. Je me mordis l'intérieur de la joue. Le temps qu'elle mit pour défaire cette chemise me sembla être une éternité. J'aurais pu avoir le temps à ce moment de me poser toutes les questions du monde. Comment réagir? Se prêter au jeu? Fuir? Prétexter une excuse pour passer à autre chose? Mais mon esprit bien trop occuper à regarder ce qui se passait devant moi oublia l'espace d'un instant à s'adonner à cette réflexion. Le tissus maintenant superflue de la jeune wright tomba sur le sol, à ses pieds alors que la vue de son buste en soutien gorge s'imposait à moi, je levais la tête pour croiser son regard comme si pourtant encore ce n'était que ses yeux qui importait. Elle voulait ce soir, joueur un jeu dangereux, mais je ne prenais plus la peine de me demander ou ça nous mènerait. « Il fallait bien que je te prouve que j'étais belle en sous vêtement. Bois. » Je laissai échapper un léger rire, combien de fois m'avait-elle dit cela? Combien de fois l'avais-je remballé en lui prétextant qu'elle n'était pas mieux qu'une autre, ou que je ne la croirais pas tant que je ne l'aurais pas vu, ou qu'encore de toutes les femmes sur cette terre elle n'était pas la plus belle. Je me décourageais parfois moi même de la bêtise dont je pouvais faire preuve avec elle...« Comme si tu avais besoin de me prouver que tu étais belle en sous vêtements...» Je tendis la main pour attraper le nouveau shooter de Tequila qu'elle me tendait et m'obligeait à boire. « Si tu savais en plus, comme je déteste la Tequila, c'est bien parce que c'est toi! » Je vidais le verre d'une traite et le reposait immédiatement sur la table en me levant, histoire de me retrouver au même niveau qu'Emy.
Il n'y avait plus milles choix qui s'imposait à moi maintenant. Elle m'avait clairement fait comprendre qu'elle voulait jouer dangereusement et qu'enlever une chaussure après l'autre ne lui plaisait pas particulièrement. J'allais donc devoir moi aussi me prêter à ce petit délire de manière un peu plus sérieusement. Le problème était qu'il ne me restait pas un terrible choix, c'était la chemise ou le jean. Je reportais mon regard sur la jeune femme et me permis un moment de laisser courir mes yeux sur la ligne délicate de son coup, le fin tracé de ses épaules, la délicate courbe de ses seins, son ventre parfait, ses hanches... Il aurait fallut que je sois un abruti pour que cette vu délectable ne me donne pas l'eau à la bouche... J'en oubliais momentanément le jeu. Me laissant, sans trop m'en rendre compte, guider par mes sens premier, je tendis la main droit pour la déposer sur la taille d'Emy qui était toujours planté devant moi, attendant qu'à mon tour je me dévêtisse. Il n'était plus question de vêtement pour moi, mais d'elle, de son corps, de sa peau contre la mienne. Sans crier gare, alors que je perdais à nouveau mes yeux dans les siens, ma main qui avait maintenant glissé sur sa hanche, la tira vers moi dans un mouvement empli de douceur, mais tout de même très assuré. Elle se tenait maintenant contre moi. De ma main libre, je vins effleurer sa joue de mes doigts, découvrant le contact de sa peau sous un tout autre angle... Je ne sus alors si c'était l'alcool, ou une de mes chaussures sur la quelle je venais de marcher, je me perdis un moment l'équilibre. Ne trouvant rien de mieux pour me rattraper, je me laissais tomber sur la chaise derrière moi, entrainant Emy dans ma chute, cette dernière se retrouvant assise sur mes genoux. Notre position totalement incongrue ne m'alarma pas plus que nécessaire, toujours perdu dans les yeux de la jeune femme, j'en profitais pour prendre son visage délicats entre mes mains, sans trop mesurer mes faits et gestes, comme hypnotisé... Me rapprochant légèrement d'elle, je pouvais maintenant sentir son souffle sur ma peau... cette sensation agréable coupa toute envie de m'arrêter et de faire demi tour. Doucement, je vins capturer les lèvres de la jeune femme entre les miennes, l'embrassant timidement mais avec une envie non dissimulée. Puis, à peine mis-je fin à se baiser, que nos lèvres se frôlant encore je parlais dans un souffle, laissant un léger sourire se dessiner sur ma bouche « Ton jeu... c'est vraiment de la merde... »
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Emy Bing.
Sam 29 Jan 2011 - 0:10
Well, you can say what you want
But it won't change my mind
I'll feel the same
About you
And you can tell me your reasons
But it won't change my feelings
I'll feel the same
About you
But it won't change my mind
I'll feel the same
About you
And you can tell me your reasons
But it won't change my feelings
I'll feel the same
About you
D'accord. J'avais peut être légèrement allumée Diego. Peut être que oui...se promener en soutien gorge en se déshabillant devant lui n'était peut être pas très chaste, ni prude. D'accord ! Très bien. Peut être que je l'avais un peu cherché...vous savez...allez...me forcer pas à le dire...bon...très bien...j'avais cherché ce baiser. Peut être que je l'avais cherché depuis un moment déjà. Je n'étais plus capable depuis quelques jours déjà de dormir sans lui. Combien de fois je toquais à sa porte à n'importe quelle heure de la nuit, sachant très bien qu'il allait s'énerver...mais qu'il allait me laisser entrer quand même. Saoul, triste, énervée, insomniaque, Diego me prenait avec lui quand même. Même s'il déteste être réveillé, même s'il aimerait avoir juste la paix. Il me serre quand même dans ses bras...et lors de ses nuits là je ne fais aucun cauchemars. Je suis bien et je suis très loin de penser à un petit ami mort ou connard. Je me dis que ça va mieux. Comme si nous étions sur une île déserte, heureux d'être ensemble, vivant la cohabitation aussi paisiblement. Pas besoin de parler de sujet qui fâchent, tout passe dans le regard. Les silences sont d'or, et j'apprécie cette dose de légèreté qui manquait horriblement à ma vie.
Peut être bien que ce jeu n'était finalement pas quelque chose de bien en soi. On allait franchir les limites...ou peut être nous les avions déjà franchi depuis un moment. Trop de câlins, trop de nuits, trop de sous entendus...Oui, j'ai peut être eu une mauvaise idée. Si ce jeu n'avait pas existé, nous serions tous les deux sages, habillés et calme. Pas de frissons, pas de joues rougies, pas de baiser. Et pas de questions existentielles. Surtout pas ça. J'aurais du m'en tenir au plan habituel. Je le supplie du regard, il cède, on regarde un film moldu et voila. Et merde ! Ou comment je complique mes relations grâce à ce putain de soutien gorge rose...enfin il est quand même plutôt sexy...bon, je m'écarte là !
Mais...en même temps, pourquoi est ce que je dois obligatoirement me sentir mal à cause de ce baiser ? Pourquoi ? Nous n'avons rien fait de mal. Peut être que ça ne voulait rien pour lui...après tout, il avait bu, beaucoup. Peut être que c'était juste comme ça. Peut être qu'il voulait juste s'amuser...Moi ? Et bien. Peut être que je ne voyais pas les choses comme un simple amusement. D'accord j'étais moi aussi joyeuse, et je l'avais allumé...mais je n'étais pas capable de voir Diego comme un simple flirt. Un garçon qui me sauterait une nuit et qui m'oublierait. Qui irait ailleurs, qui ne me regarderait plus comme il le fait maintenant. Et puis merde ! Pourquoi je ne pourrais pas saisir ma chance ?! Comme le dit si bien ma mamie Lucja, quand le vin est tiré il faut le boire...et moi je veux le boire ! Tellement ! Je m'en moque de ce qui est bien ou non. Je m'en moque qu'on se mette tout le monde à dos à cause de ce baiser. Je me moque qu'il ne me voit peut être que comme une jolie poupée d'un soir. Ces questions là n'ont pas lieu d'être maintenant. Plus maintenant. Pas depuis qu'il s'est levé de cette chaise sans quitter mon regard...pas depuis qu'il ait laissé glisser sa main sur ma hanche nue. Main qui avait eu le don de me faire frissonner. Oui, le jeu avait pris une autre tournure. Peut être que finalement Diego n'irait pas à la douche d'aussi tôt. J'avais baissé un instant les yeux, incapable de soutenir son regard plus longtemps. Vous comprenez, Diego avait un regard qui parlait, un regard si fort que dans cette situation, j'avais été incapable de lui tenir tête. Il pouvait faire n'importe quoi de moi maintenant. Doucement, je m'étais laissée pousser contre lui, posant une main sur son torse et l'autre préférant faire le tour de son bras. Je ne savais pas dans quoi je m'embarquais, mais j'étais comme déconnectée à présent de toutes questions de futur. Il était là, et moi aussi. Mon cœur battait à 100 à l'heure et j'étais incapable de le calmer. Je respirai profondément avant de remonter les yeux vers les siens, m'accrochant à lui alors que je nous sentais basculer vers l'avant je poussais un petit cri, surprise par la situation. Plus peur que de mal, je m'étais alors retrouvée sur ses jambes, mes bras accrochés autour de son cou, mon visage si...proche du sien.
Vous savez, jusqu'à ce que je sente ses lèvres sur les miennes je n'y croyais pas. Nous avions passé tellement de nuits ensemble...si vraiment il voulait m'embrasser, Diego l'aurait fait avant non ? Mon coeur battait à la chamade alors que je priais tous les dieux de m'accorder ses lèvres rien qu'une seule fois. Quitte à en devenir accro. Quitte à sentir des ailes me pousser. Quitte à vivre toute ma vie pour ce seul souvenir...Ma respiration était saccadée, je sentais mes poumons pompaient encore et encore pour trouver plus d'oxygène. Diego se rapprocha alors lentement de moi...Et, comme si cela avait toujours été naturel, je fermais les yeux, pressant ma poitrine contre son torse alors que nos lèvres se rencontraient par magie. Tellement magique, que j'aurais aimé qu'il dure plus longtemps. Alors qu'il abandonnait mes lèvres maintenant orphelines, je l'embrassai instinctivement sur la joue, posant ensuite mes lèvres dans son cou, puis je m'arrêtai. Front contre front, je ressentais son souffle sur ma peau, riant alors en l'entendant.« Ton jeu... c'est vraiment de la merde... » " Un jeu de merde, vraiment ? " Je souris alors, passant une main dans ses cheveux pour murmurer. " Je trouve qu'il est plutôt pas mal pour toi... tu te retrouves avec une fille sur tes genoux qui répond en plus à ton baiser. Bonne pioche l'Espagnol ! " L'une de mes mains abandonna alors son cou pour caresser délicatement sa joue, me mordillant la lèvre. " Tu sais..je suis quelqu'un d'extrêmement polie..." Il me fallait bien une introduction. Il fallait que ça passe. Pitié. Seigneur du Quidditch, fais qu'il ne recule pas face à moi. " Et je rends toujours ce qu'on me donne...avec intérêt si tu es demandeur. " Je laissai alors un instant s'écoulait alors que je frôlais ses lèvres avec les miennes, les attrapant parfois, les mordillant d'autre, cherchant à résister à ma propre tentation. Je n'avais jamais eu aussi peur d'embrasser quelqu'un avant. Je pris alors mon courage à deux mains, me lançant alors sur ses lèvres pour l'embrasser passionnément. Après tout, il est toujours préférable de céder à sa tentation non ? La mienne s'appelait Diego.
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Emy Bing.
Sam 29 Jan 2011 - 1:41
EMY&DIEGO
«Here’s the situation. Been to every nation.Nobody’s ever made me feel the way that you do.You know my motivation. Given my reputation. Please excuse I don’t mean to be rude» |
En temps normal je n'aurais peut-être pas agis de la sorte, si j'avais été complètement sobre, je ne serais pas forcément allé jusque là... Pas avec Emy du moins. Je tenais trop à elle. Il était dur d'expliquer ce que je pouvais ressentir, mais maintes fois, alors que je la tenais dans mes bras j'avais eu envie de l'embrasser, souvent cette tentation venait pointer le bout de son nez, quand elle dormais, lovée contre moi et que tout ses soucis semblaient envolés, quand elle frappait à ma porte au milieu de la nuit et que je prenais cet air vexé alors qu'au fond de moi j'étais soulagée de la voir arriver, quand elle m'adressait ce sourire, tellement adorable... Toutes ses fois ou j'avais eu temps envie mais ou je m'étais abstenu... Parce que je ne me croyais pas en mesure de gérer cela, parce que malgré toutes les allusions qu'elle pouvait faire, je ne savais pas si c'était ce qu'elle voulait, je ne savais pas si elle plaisantait dans ce genre de situation. En ne faisant rien, en me contentant d'être un ami chaleureux, aimant, toujours présent, quitte à ce que les autres ses posent des questions, mais sans traverser cette ligne, j'avais l'impression de nous préserver, de nous protéger d'une souffrance, d'une déception qui était peut-être superflu. Je ne croyais pas avoir besoin d'une relation sérieuse avec une femme ces derniers temps, c'était stupide, soit, mais je croyais que rester seul serait mieux, pour faire le point avec moi même, prendre du recul sur ma vie... mais avec ou sans se premier baiser échangé, il fallait être aveugle pour ne pas voir que de toute manière, Emy était dans ma vie, j'étais loin d'être seul... et si notre relation n'était pas une relation de couple, on ne pouvait nier qu'elle s'en rapprochait fortement.
J'oubliais rapidement ces réflexions rudement compliquées pour l'heure, frissonnant légèrement quand les lèvres de la jeune femme s'aventurèrent un court instant dans mon cou. « Un jeu de merde, vraiment ?» Ce fut comme un terrible soulagement de la voir me rendre un sourire, alors qu'elle passait doucement une main dans mes cheveux. Je voyais en ce sourire une forme de bénédiction, que malgré notre audace, elle de s'être dévêtue de la sorte, moi d'avoir osé l'embrasser sans rien demander, elle me donnait sa bénédiction, ou du moins, elle était en accord avec se geste soudainement posé. Son front appuyé contre le mien, je me permis de fermer les yeux instant pour savourer tout autre sensation sensorielle qui se présentait à moi.« Je trouve qu'il est plutôt pas mal pour toi... tu te retrouves avec une fille sur tes genoux qui répond en plus à ton baiser. Bonne pioche l'Espagnol ! » Je fronçais les sourcils d'un air ahuri alors qu'une des ses mains venait caresser ma joue, je secouais doucement la tête en souriant, comme découragé. Cette fille était complètement folle. Elle me faisait rire. Elle avait le don de sortir de ces commentaires, dans les situations les plus surprenantes... Elle continua d'ailleurs, sans se gêner, me faisant sourire de plus belle. « Tu sais..je suis quelqu'un d'extrêmement polie...» Je lui servis un rictus comme quoi j'étais d'accord, qu'elle était une femme des plus respectable dans le domaine, la laissant finir ce qu'elle avait à dire. « Et je rends toujours ce qu'on me donne...avec intérêt si tu es demandeur. » Je ne prononçais le moindre mot, trop curieux de savoir ce qu'elle aurait à me proposer, suite à cette phrase alléchante. Puis le silence était de mise habituellement, dans ce genre de situation, non? Je vis ses lèvres s'approcher des miennes à nouveau alors que c'était elle qui cette fois initiait le geste. Le rythme de mon cœur avait prit une vitesse démesuré. Il était impressionnant que la jeune femme arrive à provoquer chez moi une telle panique cardiaque. Certes, les contacts physiques que nous avions la plus part du temps avait quelques fois eu don de me faire perdre pied un court instant, mais de la savoir là, contre moi, ses lèvres effleurant les miennes, timidement pour commencer... cela prenait une toute autre dimension, c'était une sensation cent fois différente, bien plus puissante cela va s'en dire. Emy hésita un long moment, taquinant mes lèvres, avec toujours un peu plus d'audace. Je la laissais faire, ayant le sentiment ferme que c'était à elle de décider s'il fallait continuer ou pas. J'avais fait le premier pas sans vraiment prendre la peine de lui demander la permission, elle avait le droit de choisir l'espace d'un court instant, quelle tournure allait prendre les évènements.
Je me sentais chavirer, ma respiration s'accélérant légèrement. J'avais l'impression que bientôt nous atteindrions un point de non retour. À ce moment là je savais très bien que peu importe ce qui se passerait, les gestes que nous étions sur le point de poser risquaient de donner un tournant décisif à notre soirée. Quoi que, il était dur de dire que ce n'était pas déjà fait. Tout mes sens étaient en éveil et je n'attendais que je jeune femme qui finalement, après quelques secondes céda tout comme moi à la tentation, se laissant aller, elle m'embrassa avec passion et je sentis l'espace d'un moment que j'allais défaillir, incapable de me contenir. Dans un soupir de contentement, je mis fin à ce baiser délicatement, à nouveau, comme si j'étais incapable d'en prendre trop à la fois, comme si l'intensité de ce moment nécessitait d'être interrompu à l'occasion pour ne pas que nous perdions la tête. Je parvins, finalement, au bout de quelques secondes, à prononcer quelques mots suite à ce qu'elle venait de me dire. « J'aime ta politesse... et je suis particulièrement demandeur. » Je souris doucement avant de venir lui voler un nouveau baiser, plus bref cette fois si, mais tout aussi doux, appréciant l'espace d'un instant le goût de ses lèvres. Mes mains durant ce temps là était restés assez calmes, alors que d'une je tenais toujours le visage d'Emy, l'autre avait doucement glissé pour se retrouver dans le bas de son dos. « Pour ce qui est de ton petit jeu... il va bien falloir le terminer d'une manière ou d'une autre... » Je lui adressais un sourire bref, puis revint à l'attaque, cette fois si je ne m'attardais qu'un instant sur ses lèvres que j'embrassais avec envie, déviant rapidement de ma trajectoire pour venir me poser dans son cou alors que ma main suivit le mouvement pour se poser sur son épaule. Son parfum me saisit brusquement, comme si depuis la dernière fois qu'elle avait dormit dans mes bras, j'avais eu le temps d'oublier son odeur enivrante. Près de son oreille je venais gouter sa peau, d'abord tout en douceur, puis devenant un peu taquin, je me permis de mordiller cette surface attirante, tout en profitant de la serrer un peu plus contre moi. Mes sous entendus avaient été assez clair, si elle voulait me voir enlever mes vêtements, au lieu d'avaler de la Tequila comme un trou sans fond, je préférais encore qu'elle s'en charge. En cet instant j'avais complètement oublié cette crainte de me retrouver dévêtue devant elle, cette histoire de cicatrices ne m'effleurait même plus l'esprit, me disant qu'elle n'y ferait peut-être pas attention... même si je me mettais un doigt dans l'œil, je continuais à procéder sans me soucier de tout cela. Malgré chacun de mes gestes je ne pouvais pourtant pas masquer une de mes rares craintes... je me permis alors d'exprimer cela à la superbe wright qui se tenait sur mes genoux, redressant la tête pour fixer mon regard dans le sien, sans trop savoir comment le dire « Si...jamais... j'emprunte un chemin qui ne te convienne pas... tu me le dis.. hein? » Un nouveau sourire, un peu plus simple cette fois si, un sourire emplis de crainte et de doute. J'étais comme un gamin, j'avais moi même peine à gérer la situation, à ne pas me laisser à l'intensité du moment. Car même si j'en crevais d'envie quelque chose me retenais. En ce moment, aussi fort soit le désir, j'aurais préféré tout arrêter là plutôt que de faire un pas de travers et de risquer de perdre Emy.
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Emy Bing.
Dim 30 Jan 2011 - 20:25
If you feel like leaving
I'm not gonna make you stay
Soon you'll be finding
You can run, you can hide
But you can't escape my love
You can run, you can hide
But you can't escape my love
I'm not gonna make you stay
Soon you'll be finding
You can run, you can hide
But you can't escape my love
You can run, you can hide
But you can't escape my love
Qui l'aurait cru ? Peut être pas mal de monde en fait. Ils étaient tous là, à l'affut d'un moindre mouvement qui pourrait me trahir dans mes sentiments envers Diego. Pour eux, on se voilait la face, comme s'ils étaient capable de voir quelque chose que nous ne voyons pas. Ils mettaient la charrue avant les bœufs. Ils cherchaient à nous pousser à dépasser nos limites, à nous faire franchir le point de non retour. Celui là même où on penserait bien plus d'une façon amoureuse qu'en amitié. Ils ne nous comprenaient pas. Pour eux, c'était tout ou rien. On dormait ensemble. On vivait presque ensemble vu le nombre de temps que nous passons ensemble. Pour eux, on était forcément un couple, qu'on le veuille ou non. Je me moquais d'eux. Ils avaient tort. Tous. Nous avions le droit d'écrire notre propre histoire. Nous avions le droit de nous embrasser, de parler de parquet, de se disputer sans pour autant franchir ce point de non-retour. Pourquoi les amis ne pourraient pas vivre de cette façon ? Pourquoi étions nous obligés de rentrer dans les cases précises des relations sociales ? Pourquoi personne ne comprenait que notre relation était tout sauf ordinaire ? Pourquoi personne ne comprenait que la seule façon de bien dormir pour moi était d'être dans ses bras ? Pourquoi personne ne voyait que j'avais déjà franchi ce point de non retour ?! Je mens tellement bien !
Je mens tellement bien que personne ne sait que j'attends chaque nuit que Diego s'endorme pour m'endormir à mon tour. Je mens tellement bien que personne ne sait à quel point je suis perdue. Personne ne sait ce qu'il se passe dans ma tête. Personne ne sait que j'aimerais ne pas aimer Diego. Oui ! Je ne voulais plus aimer. Après un mort et un con, j'avais décidé qu'il était temps pour moi d'arrêter. Regardez vous ! Oui vous les filles d'Hung. Vous couchez, vous n'aimez personne, vous êtes égoïstes. Les hommes sont devenus pour vous de la viande, un simple jouet...Je voulais devenir comme ça parce que ça semblait plus raisonnable, plus facile. Je n'aurais plus eu à souffrir. J'aurais joué comme les autres, à me taper les copains de mes amies et à continuer de sourire. J'aurais continué à prendre de la drogue pour avoir des hallucinations de Noah. Et puis Diego s'est emparé de mon cœur ! Pourquoi il a fait ça ?! Lui ai-je demandé quelque chose ?! Pourquoi s'est-il fallu que je tombe dans le panneau aussi facilement ? De sa faute, me voila résistante à la drogue, me sentant tellement apaisée que je pouvais tourner la page Noah. Mais merde ! J'avais tellement bien commencé l'année. Coucher avec type à New York, alors que je ne savais rien de lui...oui, je devenais doucement comme les autres. Et puis il était là. Et tout mon plan pour devenir la pire garce du monde s'est cassé la gueule comme un château de cartes...
Foutu cœur ! Je ne lui avais rien demandé. Et à Diego non plus. Pourquoi est ce qu'il a du se ramener dans ma vie aussi sexy, aussi chiant, aussi râleur ? D'accord. Si vous nous voyez dans un endroit public alors il y a de fortes chances pour qu'on s'engueule, se chambre, s'insulte. Mais quand on est tout les deux, ça va tellement mieux. Beaucoup mieux. Il en devient tellement mignon dans une pièce rien qu'avec moi que je suis surprise par autant de gentillesse de sa part. Ce qu'il y a de bien chez Diego, c'est qu'il me tient tête, qu'il m'envoie chier sans avoir peur de me perdre à chaque mot qu'il pouvait prononcer. C'était bien le premier. Petit à petit, avec le temps je voyais Diego d'une autre façon. J'avais zappé le sale moment de l'arène, ou plutôt j'étais passée outre. Parce que ça n'était pas Diego..ca faisait partie de lui, mais je savais qu'il était beaucoup mieux d'apprendre à le connaitre plutôt que de rester à penser à cet horrible moment.
Je me serrai contre lui, ce sourire ne pouvant quitter mes lèvres. J'avais l'impression de gouter au paradis pour de vrai. C'était parfaitement parfait. Je le laissais me voler quelques baisers, incapable de rajouter quelque chose pour le moment. Pas que je manquais de vocabulaire, mais la situation ne se prêtait pas ça. Il n'y avait rien à rajouter, nos yeux parlaient pour nous et c'est tout ce qui comptait. Je lâchais d'une main son cou, attrapant sa main qui se tenait sur ma joue, entrelaçant mes doigts entre les siens. « Pour ce qui est de ton petit jeu... il va bien falloir le terminer d'une manière ou d'une autre... » Mon petit jeu ? Quel petit jeu ?! Ah oui ! Celui qui faisait que j'étais en sous vêtement sur lui. Enfin, sur lui, ça ne faisait déjà plus partie du jeu, mais je m'égare. Le terminer ? Mais pourquoi ça ? Ah...oui. Quel sous entendu ! Soit on buvait, soit on s'embrassait. Très bien. Le choix était facilement décidé après avoir gouter aux lèvres si attendues de Diego. J'allais râler, alors qu'il lâchait aussi rapidement mes lèvres...quel idiot ! Ca, monsieur me donne l'eau à la bouche et il s'enfuit tout de suite pour ne pas trop faire monter la température ! Je le déteste ! Ah...mais...qu'est ce qu'il fait dans mon cou ?! Ahhh...bon...peut être que finalement je ne vais pas râler...Je fermais les yeux alors, frissonnant. Mon cou est vraiment la plus sensible...et j'avais du mal à me retenir pour ne pas le violer. Je passais ma main dans son dos, le caressant du bout de mes doigts, ouvrant subitement mes yeux alors que je sentais un malaise. Troublée, je plongeai mon regard dans le sien, sachant très bien qu'il allait me dire quelque chose de sérieux. « Si...jamais... j'emprunte un chemin qui ne te convienne pas... tu me le dis.. hein? » En l'entendant je ne pus m'empêcher de réprimer un sourire...c'était bien la première fois qu'on me demandait mon avis ! Je posais un baiser sur son front, puis sur chacune de ses tempes, son nez, ses joues, pour finir par l'embrasser doucement et tendrement sur la bouche. " Diego...s'il y a bien quelqu'un qui peut emprunter ce chemin...c'est bien toi. " Je sentis alors mes joues en feu, mais je ne m'en préoccupais pas, préférant terminer ce que j'avais à dire. " Je m'en fous des autres. C'est juste...toi..et moi.." J'avais eu peur de lui dire...et ça c'était senti à cause de ma voix toute tremblotante. Depuis Sean...j'avais juste peur de dire ce que je pensais...ce que je pensais vraiment, sentimentalement parlant. Ca m'avait réellement couté de dire cela à Diego...parce que cette fois-ci, je me révélais vraiment à lui. Je n'avais plus de déguisement, de blagues en réserve pour me protéger et pour paraitre si drôle et superficielle. Je baissais la tête, incapable de surmonter son regard si parlant. Il pouvait très bien me pourrir à ce moment là. Il pouvait très bien tout arrêter. Peut être que mes paroles seraient mon arrêt de mort. " Et pour le jeu... terminons le dans les règles...tu me dois un vêtement..." Je souris, évitant toutefois son regard et l'embrassant pourtant sur la joue. Si Diego voulait capter mon regard qu'il le fasse, mais je ne pouvais pas gérer mon regard qui partait dans tous les sens, mon cœur qui bat super vite et mon envie instoppable de l'embrasser. " Personnellement je vote pour le tee shirt. De toute façon il est tout mouillé. Il faut bien te réchauffer..." j'attrapai la fin de son tee shirt entre mes mains, frôlant son ventre du bout de mes doigts, et l'embrassant ensuite. ' Aide moi...déshabille toi mon Diego ! " Je ne le laissai alors pas répondre, prenant son visage en coupe et l'embrassant passionnément.
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Emy Bing.
Lun 31 Jan 2011 - 23:07
EMY&DIEGO
«Maybe I'm addicted, I'm out of control, but you're the drug that keeps me from dying. Maybe I'm a liar, but all I really know is you're the only reason I'm trying. » |
La vie était parfois bien farceuse et nous réservait toujours son lot de surprises. Est-ce que celle si en était une? Je ne savais pas trop...Je ne peux cacher que je n'avais pas rêvé de ce moments à plusieurs occasions et que depuis quelques temps, certains signes prêtaient à croire que ça risquait d'arriver... Mais tout de même, je me retrouvais dans cette situation avec étonnement, surpris, moi même d'avoir osé aller si loin alors que je me contentais d'être raisonnable depuis un moment. Depuis quelques mois, je passais énormément de temps avec Emy, de plus en plus ces dernières semaines. Combien de nuits avions vous passé ensembles, ses nuits ou je l'avais regardé dormir en me posant des tonnes de questions. Et si, pour une fois je me laissais aller? Et si pour une fois j'ouvrais mon cœur à une femme? Et si pour une fois je mettais mes problèmes de côtés? Tant de si, tant de craintes. Si je n'avais osé franchir le pas jusqu'à maintenant, c'était bien pour ça bien sur, le doute, la crainte. Car oui, j'avais peur. Peur de m'avouer que je tenais à Emy comme un fou, peur de m'avouer que j'avais besoin d'elle plus que jamais, peur de m'avouer que peu à peu je m'attachais à elle comme si elle faisait partie intégrante de ma vie et que je ne pouvais concevoir d'avancer sans elle. Cette phobie aussi qui me tenaillait impliquait des sacrifices que je ne me sentais pas capable de faire. S'offrir à quelqu'un impliquait trop pour moi. Un don de soi, un contrat non officiel, non signé mais qui indique que pourtant si tu veux partager la vie d'autrui tu dois également partager de ta personne, de tes secrets, de ce qui te hante... Et ça ne me semblait pas envisageable... jusqu'à maintenant, jusqu'à ce qu'Emy se retrouve sur mes genoux, que son visage soit si près du mien, que je sois submergé par ses baisers, par son odeur qui me rend fou, par ses mains qui se promenaient sur mon corps, toujours un peu plus aventureuses. À cet instant même, j'avais oublié que j'avais peur, me laissant avoir par l'envie et l'émotion... et surement un peu l'alcool. Mais malgré tout je ne pouvais mettre entièrement la faute de tout ça sur cette maudite bouteille de Tequila, ni même sur celle du whiksy qui trônait, à moitié vide sur mon bureau. C'était uniquement la mienne. J'avais eu le culot de céder, de mettre en œuvre se dont je rêvais depuis des semaines... Je devais gérer tout cela maintenant, et vivre avec ce qui se passerais ensuite. Je crois que je n'aurais pu supporter de savoir la jeune femme qui se tenait sur moi en ce moment, choquée, par mon geste, qu'elle me rejette...si j'avais osé franchir se pas, c'était surement parce que je savais que ça ne risquait pas tellement d'arriver. Depuis un certains temps je commençais à croire que j'étais vraiment devenu trouillard. C'est ce qui me poussa à lui poser cette question, pour me rassurer peut-être, mais aussi pour elle, pour qu'elle comprenne que j'avais conscience de ce que je faisais et pour qu'elle réalise que j'avais également conscience de l'ampleur de tout ce que ça pouvait représenter pour nous.
« Diego...s'il y a bien quelqu'un qui peut emprunter ce chemin...c'est bien toi. » Les baisers qu'elle parsema sur mon visage, joignant gestes et paroles, eurent un effet bien particulier. Rapidement, ils calmèrent mon esprit tourmenté par le doute de savoir Emy, et aussi notre relation dans une position délicate, mais ils firent alors accélérer les battements de mon cœur comme si ce dernier s'en donnait à cœur joie après cette révélation de sa part. « Je m'en fous des autres. C'est juste...toi..et moi.. » Je l'aurais prise dans mes bras pour la serrer le plus fort possible, je lui aurais dit Je t'aime un million de fois si je n'avais pas eu peur de faire une bêtise... parce qu'en ce moment c'était ce que je ressentais, parmi toutes ses émotions confuses, il y avait une place tout de même pour l'amour débordant que je portais à Emy, mais que de toutes mes forces, bien que ce soit un lamentable échec, j'essayais d'oublier tous les jours. Après, il y a différents types d'amour il va s'en dire et j'avais toujours crains de m'attarder à celui que je lui vouais, de peur de tomber sur quelque chose de trop compromettant. Je me contentais donc d'étouffer, tout au fond de moi, cet amour et bien souvent quand elle passait de ces commentaires ou j'avais envie de laisser ce sentiment parler, je me retenais, sortant une de mes habituelles conneries, attendant qu'elle se vexe ou qu'elle fasse mine de, pour enfin avoir le courage de lui laisser voir que je tenais à elle. Le son de sa voix me ramena à la réalité, car l'espace d'un instant je m'étais perdu dans son regard, dans mes songes, dans ses baisers envoutant dont je me disais qu'il serait dur à présent de me passer. « Et pour le jeu... terminons le dans les règles...tu me dois un vêtement... » Je fus amusé de voir Emy éviter mon regard tout en déposant un simple baiser sur ma joue. Malheureusement, au point ou on en était, ça ne suffisait pas. Je me permis donc de ramener cet attendrissant regard fuyant dans le mien, et lui adressant un sourire plein de sous entendu, avant qu'elle ne puisse ajouter quoi que se soit, je me penchais vers elle pour lui offrir un nouveau baiser.« Personnellement je vote pour le tee shirt. De toute façon il est tout mouillé. Il faut bien te réchauffer... » Je ris doucement. « Comme ça t'arrange! » Était-ce la sensation électrisante de ses doigts sur ma peau qui m'avait fait perdre un moment toute raison? « Aide moi...déshabille toi mon Diego! » Je n'en su trop rien, mais ça se fit très vite. Ses paroles résonnèrent dans ma tête, comme si c'était un signal de détresse. Je ne me fis pas prier. Je retirais habillement mon t-shirt, me soulageant de ce morceau de tissus trempé que me collait à la peau et qui n'était guerre agréable. J'espace d'un instant j'oubliais la raison pour la quelle j'avais tant trainé à me déshabiller. Laissant tomber mon vêtement sur le sol.
Abandonnant ce qui m'avait jusqu'à maintenant protéger des regards embarrassant. Au bas de mon ventre, près de mon nombril, sur la droite, se dessinait deux larges cicatrices de presque dix centimètre chacune. Elles étaient là, bien visible, et n'échappaient la plus part du temps au regard de personne, raison pour la quelle j'aimais rester habiller. En temps normal, quand il m'arrivait de me retrouver nu devant une femme, qu'elle commence à me poser des questions, je prétextais un accident quelconque, jamais la même histoire. Je répondais froidement, rapidement, pour être certain de ne leur donner aucune envie d'étendre leurs curiosité. Le problème était qu'Emy était en partit au courant de cette histoire. Elle était une des seules d'ailleurs. Mais quand elle m'avait demandé, de manière si maladroite il y a quelques temps, la raison de mon retour en Angleterre, je n'avais pu lui mentir. Je n'en avais pas été capable parce qu'à l'époque, à Poudlard, elle avait été une des rares avec qui j'avais pu partager tout ça, et je pensais que dans un certain sens, elle comprendrait. Elle m'avait dit d'accord c'est tout... elle avait eu le respect de ne me poser aucune autre question, bien que je fus particulièrement bref dans ma réponse. Je m'en souvenais très bien J'avais haussé les épaules et j'avais répondu d'un air très détaché. un accident, dans l'arène. Ni plus, ni moins. Elle avait semblé sur le coup, comprendre le douleur qui émanait de cette simple déclaration, de part la manière dont elle m'avait regardé. Mais sans plus. À l'occasion je lui en disais plus, je lui avouais certaines choses, par exemple cette foutue jambe qui me faisait souffrir en permanence - sauf dans des situations comme celle là ou je n'étais plus maitres de mes pensés – enfin, elle avait eu la gentillesse de ne jamais rien me demander à ce sujet, ce contenta d'être attentive quand je lui en parlais. Je la remerciais d'ailleurs. Tout cela pour dire que ce soir, je n'y pensais plus. J'avais l'esprit occupé à bien d'autres choses. Alors que je la dévorais des yeux, je repris alors la parole « J'espère que tu es contente. » Nous nous retrouvions maintenant tout deux partiellement dévêtus et pour fêter cela je revenais à l'assaut pour l'embrasser à nouveau. Un baiser plein de désir, un peu plus osé cette fois si. Je le fis durer un moment, comme si l'instant d'après Emy risquait de s'évanouir dans l'obscurité d'un recoins de la chambre, me laissant seul. Je laissais alors doucement glisser mes mains le longs de son dos, frôlant ses fesses, puis sans réfléchir de la serrais contre moi et la soulevait habillement en me levant. Le confort de cette chaise de bureau avait brusquement cessé de me satisfaire. Je nous trouvais restreints et pas très agréablement installés. Je franchis donc les quelques pas qui nous séparait de son lit et la déposait sur celui doucement. « C'est bien sympa la chaise mais bon... »