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Face à Face, les sentiments ne se refoulent plus
Dim 3 Oct 2010 - 14:12
- La tristesse ne dure pas longtemps en général, quelque chose bouleverse tout et du tout, nous rend le sourire. Une personne peut toujours tout changer, venir, changer, repartir. C'est souvent de courte duré, car une fois seul, la tristesse retombe. La solitude est un fardeau, lourd, pesant. On voudrait tous que cette solitude s'estompe la nuit, quand on lutte contre le sommeil. Jack me manquait, je souffrais de ce manque de lui, de ce besoin constant de l'avoir contre moi, mais je devais m'y faire car plus jamais je ne pourrais le contenir dans mes bras avec tous ses sentiments en tête. Je me sentais perdu, sans aucun repères, j'étais complètement perdu dans ma vie, plus rien n'avait d'importance. Il avait détruit mon seul espoir de vivre, ma seule vrais passion dans la vie, l'amour. L'amour le vrais, celui du premier regard ou celui du premier baiser qui vous fait réaliser à quel point vous tenez à l'autre, et dès cet instant tout deviens incontrôlable, c'est une douce torture qui nous enlace pour nous faire voir une face du monde qui est complètement fausse. Je ne désirais rien, je voulais juste mourir, je voulais juste être triste et seule, je le méritais surement car c'était désormais à quoi je me passionnais, la solitude. Je ne voulais plus voir personne, je voulais juste sombrer doucement au fond de ma chambre, dans le noir, finir morte à force d'attendre, mais d'attendre quoi? Que le temps passe? Qu'il me prène la vie sans aucune raison? Je ne savais même pas, j'avais juste mal à la tête.On m'a toujours dis que le chocolat était un aliment qui recollait les cœurs brisés, hors si je mangeais du chocolat mon cœur se fendait encore un peu plus. Une souffrance qui me manger de l'intérieur, me dévorant petit à petit, devenant de plus en plus grande. Je lui en voulais, ça c'était clair et net, je lui en voulais énormément.
Je me sentais nase, je me sentais mal c'est vrais, je me lamentais sur mon sort, me disant que je n'étais pas parfaite, que je n'étais pas comme elle... Je ne pouvais pas lui plaire bien sur car je n'étais pas elle, ni douce, ni calme, ni belle. Ni enceinte? Non moi je n'étais pas enceinte, je n'étais pas vulnérable, je n'étais pas triste ni en deuil, moi j'étais moi et moi seule. Silver Alix Colin, folle. Fière d'être ce que je suis. Je restais sur mon lit, regardant le plafond bêtement, les miaulements de Padawan raisonnant dans toute la chambre, il n'aimait pas que j'aille mal, et il savait très bien quand j'allais bien ou mal, c'était un peu un chat magique, je l'adorais. Il m'avait comme prévenu face à Jack car dès qu'il passait par le pas de la porte, Padawan commençait à miauler comme un dingue en le regardant méchant, un peu comme mon garde du corps. Je regardais autour de moi, ma chambre était vide, toutes mes affaires étaient en parties chez Jack, en effet j'avais aménagé pour pouvoir rester à Hung l'année prochaine mais vu les circonstances, nos projets volaient en éclats. Je soupirais, je n'avais que quelques affaires essentielles et surtout ma guitare. C'était la première chose que j'avais emporté d'ailleurs... J'en voulais à Jack c'est vrais, mais dans un sens je savais que ca serait arrivé tôt où tard, toujours ensemble, je ne m'étais pas tellement étonnée de le savoir bien que sur le coup j'en fus très déçue. Mya est la femme idéelle en apparence c'est vrais, gentille et douce elle pouvait très bien convenir à Jack. En plus certaines rumeurs courraient que Jack l'aimerait depuis Poudlard, raison de plus.
Je n'avais plus tellement confiance en les sentiments des gens, je ne savais plus quoi ou qui croire, j'étais complètement perdu, donc en gros, mon moral était au plus bas. Rien ni personne ne pouvait me le remonter ou alors qu'une durée limité, j'étais contente le temps que j'étais avec cette personne mais dès qu'elle partait je me sentais seule et le sourire que la personne avait fait apparaitre sur mon visage disparaissait et je retournais à ma morosité, mais en un sens c'était bien car j'écrivais beaucoup plus de morceaux de guitares, tristes et lents certes mais j'arrivais à écrire et mes partitions étaient pas mal du tout, j'en étais très fière. Je m'améliorais à la guitare de jour en jour, laissant libre court à mon imagination.
Je pensais à beaucoup de choses à la fois, mais une seule personne arrivait vraiment à me faire sourire et autre, Gianni Andrews... J'avais rencontré ce beau garçon peu avant Jack, et de suite le courant été bien passer, puis il disparut le temps de ma relation avec Jack, je ne m'étais pas vraiment soucier de savoir où il était bien que j'avais déjà apprécier nos échanges, il était dragueur c'est vrais mais il me faisait sourire, c'était déjà un exploit. Rire et pleurer, tel est la question. J'avais renouer avec lui il n'y a pas si longtemps et nous passions assez de temps assembles pour réussir à bien se connaitre, je restais tout de même un certains mystère pour lui et lui un certain mystère pour moi...
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