- InvitéInvité
is it too late to tell you i'm sorry ?
Sam 30 Oct 2010 - 23:41
- Petit flashback histoire d'expliquer le pourquoi du comment
« MALCOLM — So, tonight's the night ?
QUINN — For fuck's sake, you scared the shit out of me !
SILVER — LAAAAANGUAGE, O'Shea.
LAUREL — And manners.
QUINN — It's weird to see your three faces in the ashes, really.
LAUREL — I'd say the same. Anyway.
MALCOLM — Eh, oh. Focus. What's happening tonight ?
QUINN — Whaaat ? Nothing.
SILVER — You reaaaally think we wouldn't have news from anyone ?
QUINN — Er… What ?
LAUREL — O'Shea, we know everything.
MALCOLM — Joastoldus.
LAUREL — Jeez, dude, we said we wouldn't give his name !
SILVER — You are SO gonna love the new idea we've had.
QUINN — Please don't tell me you're gonna use that one challenge I owe you.
LAUREL — Yes we are.
MALCOLM — We are so doing it.
QUINN — Please, no, don't. I've already decided what I was going to wear !
MALCOLM — Let me guess : Elisabeth, virgin queen ?
QUINN — No !
LAUREL — Walkyria !
QUINN — Nooooo…
LAUREL — Walkyria ?
QUINN — No.
LAUREL — Come on, walkyria ?
QUINN — I said no.
LAUREL — I'm out of guesses. Wa—
SILVER — Seriously, Lau'.
LAUREL — Damn it.
MALCOLM — Okay, what were you going to dress as ?
QUINN — Werewolf.
LAUREL — So lame.
SILVER — You're gonna love our idea.
MALCOLM — And you'll have no choice. »
* * *
Avec un mouvement de foule imprévu, je venais de perdre mon cavalier. Gideon avait disparu de mon champ de vision et après quelques tours sur moi, je compris que je n'allais certainement plus le revoir pour un certain temps, notamment parce que je n'étais pas très grande et que la place était bondée. Une chance qu'il ne fasse pas froid, malgré le fait qu'on soit en extérieur. Tirant machinalement sur ma robe très -trop ? sans nul doute- courte, je maudissais intérieurement mes trois amis qui avaient exigé que je porte cette tenue pour le bal d'Hallowe'en. Je n'aurais jamais dû leur laisser la possibilité de garder un défi pour ma pomme en réserve, maintenant je m'en mordais les doigts. Franchement, ceux qui me connaissaient savaient parfaitement que je n'aimais pas avoir des trucs qui me découvraient les genoux : notamment parce que je n'aimais pas mes genoux, passons, chacun a ses complexes. Là, franchement, ces trois faux amis avaient été vaches. Me forcer à mettre une robe bustier ultra-courte… Vraiment, oui, ils avaient voulu que je m'habille comme une sorcière de joie et que j'aille donc à ce Bal d'Hallowe'en déguisée de cette manière. Gideon avait failli s'étrangler en voyant ma tenue quand il était venu me chercher, mais en retour, j'avais fait un bond en le voyant déguisé en vampire. Franchement, avec ce qui s'était passé récemment, j'étais pas super rassurée. Donc, en plus de m'envoyer habillée comme une prostituée, mes amis avaient voulu faire de moi une cible parfaite : le haut du buste dénudé et les jambes nues, franchement, n'étais-je pas en train de provoquer les emmerdes.
- « QUINN — Beat it. »
Ça devait faire la troisième fois au moins que j'envoyais chier un mec à la main trop baladeuse. J'avais horreur de cette situation. J'allais tuer Joas pour avoir vendu la mèche. Vraiment, j'allais le tuer. Encore fallait-il que je le retrouve dans cette foule pour ensuite lui planter ma baguette entre les deux yeux. Et en plus de ça, il fallait à tout prix que j'évite mon bien-aimé cousin Yorn, parce qu'il ne manquerait pas une occasion pour me… Oh putain.
- « QUINN — Leave me the fuck alone.
YORN — What a surprise, my dear. All this for me ? How much for the—
QUINN — I'm not kidding, Yorn. Don't come after me, I'll fucking kill you.
YORN — Relax, doll. Have a drink, I'm currently busy, but I'll catch up with you later. See you soon, sugar, keep your virtue for me. »
Les deux demoiselles qu'il tenait à ses côtés semblaient complètement dénuées de cerveau, mais n'avaient pas perdu une seconde pour me regarder de haut en bas et s'étonner de la métamorphose. Leur rendant leur regard méprisant et condescendant, je levais les yeux au ciel alors qu'ils s'éloignaient et tournant sur moi-même, j'avais décidé de partir à la recherche d'une connaissance amicale : Romane m'avait signalé qu'elle serait en chaperon rouge, mais elle ne devait pas encore être arrivée… Ou alors elle n'était pas du tout dans le même coin que moi, possible aussi. Hm. Bon. Où pouvait bien être Alice ? Ou Aldéric ? Le problème avec ces gens masqués ou costumés, c'est qu'il était difficile de reconnaître quelqu'un. Me dirigeant vers un coin où la foule était moins dense et où on dansait moins collé-serré, je cherchais toujours un visage connu, lorsqu'un type se retourna et me fit faire un bond.
- « QUINN — Merlin's pants, why are you all so fucking creepy ?! »
Le cœur battant à toute blinde, j'essayai de reprendre ma contenance et passai une main dans mes cheveux, histoire de les remettre un peu en place, et d'écarter les mèches qui me tombaient devant les yeux (Laurel avait exigé que je garde mes cheveux lâchés pour la soirée, trouvant que j'étais bien plus crédible dans mon rôle de sorcière de joie que si j'avais les cheveux attachés). Essayant de reconnaître qui pouvait bien être ce type maquillé comme un de ces monstres des histoires pour petits sorciers, mon cœur manquait un battement lorsque je reconnus le jeune homme :
- « QUINN — Sinwaith ? »
Eh, franchement, j'ai fait quoi aux Mages pour que je tombe sur celui que je ne voulais surtout pas voir ? Et surtout pourquoi est-ce que je suis habillée avec quasi-rien précisément quand je le vois ? Bon, okay, la bonne solution aurait été que je le ne vois pas du tout. Mais merde quoi ! Nous ne nous étions pas reparlé depuis… depuis l'épisode à la bibliothèque, où j'avais une fois de plus prouvé ma capacité à foutre en l'air un semblant de relation avec lui, où il m'avait plus ou moins insulté… Manquerait plus qu'il pense que la tenue soit mon propre choix et que je veuille me montrer en garce ce soir. Merde, merde, merde.
- InvitéInvité
Re: is it too late to tell you i'm sorry ?
Dim 31 Oct 2010 - 21:38
« Go easy on the lipstick, Phina »
« Stop it, you look cute. »
« I’m suppose to be scary. »
« I’m sure Grindelwald was cute… in his own way. »
« Great … Now, I look like a fucking transvestite. »
« That’s funny, you look just like Zinaïda. »
Seraphina avait grandement insisté pour peaufiner les derniers détails de son déguisement et la demoiselle avait beau mettre tout son cœur à l’ouvrage ses talents de maquilleuse laissaient quelque peu à désirer. Elle essuyait et retouchait le fard noir de son doigt imbibé de salive, laissant apparaître de nouvelles striures à chaque passage. C’était un véritable carnage et Apollo décida d’y prendre part gracieusement. Elle estompa minutieusement les souillures noires qui épousaient ses pommettes hautes et elle rectifia les traits irréguliers qui venaient se balader au dessus de ses sourcils arqués. C’était parfait, il ressemblait à un mage noir en puissance. Zinaïda l’avait presque écorché vif quand elle avait appris qu’Aleksei prendrait les traits de Grindelwald pour le bal costumé, comme elle l’avait dit cela suintait le mauvais goût. Elle lui avait bien fait comprendre que braver les convenances de cette façon ce n’était plus de son âge, mais le grymm n’en avait cure. Il s’ennuyait et il était presque sûr que ce déguisement lui apporterait de nombreux arguments qui promettaient d’être piquants à souhait. Les jumelles, pour leur part, étaient restées dans le classique : Apollo était la fée Morgane et Seraphina avait revêtue les habits légers de la Dame du Lac. Elles n’avaient pas besoin d’en faire trop, elles étaient déjà divines…Avant de rejoindre le bal, Aleksei attendit l’arrivée des cavaliers de ses sœurs, il leurs adressa un regard sévère et leurs fit bien comprendre qu’ils avaient intérêt à se comporter en parfaits gentlemen ou ils auraient à subir le courroux d’un Sinwaith qui n’attendait qu’un seul geste déplacé pour attaquer férocement. Le grymm, lui, avait rendez-vous avec Bonnie Bougrov. Apollo lui avait fait lourdement comprendre que cette nouvelle la ravissait et que c’était une amélioration surprenante vu son goût prononcé pour les pucelles rousses de seconde zone, même Séraphina avait compris l’allusion déplacée, c’était tout dire. Les jumelles furent grandement surprise par la réaction du russe, il ne prit pas la défense de ladite vierge comme à son habitude, au contraire il acquiesça volontiers et leur offrit un sourire contrit. Depuis leur dernière entrevue à la bibliothèque, les choses avaient changées pour le pire. Sa rage avait disparue à présent. Il ne restait plus que cendres et amertume. Cela aurait pu être une soirée parfaite. Elle l'aurait embrassé, il aurait gémi, et puis ils se seraient retrouvés il ne savait pas trop comment sur un lit, sur son lit, mais non, elle avait tout gâchée. Quinn l’avait laissé en plan comme une foutue midinette et elle avait piétinée son cœur et sa fierté, sans un regard. Alors, il avait réprimé un frisson de dégoût. Il avait senti un sentiment familier courir dans ses veines et brûlait chacun de ses pores : la colère. Il avait eu la rage au ventre. Aleksei avait été trop patient, trop gentil avec la wright. Il avait essayé d’être un autre, d’être mieux, juste assez pour la mériter. Tout cela pour qu’elle lui crache son indifférence à la gueule. Il voulait qu’elle s’en aille, mais avant cela, elle devait payer. Alors, il avait repris son air suffisant et sa voix mielleuse, il lui avait susurré toutes les horreurs qui lui passaient par la tête. Il l’avait regardé partir. Elle était sortie en claquant la porte, d'un geste qui se voulait rageur. Pathétique. C'était pathétique. … Néanmoins, le sentiment de victoire qu’il avait éprouvé s’était dissipé aussitôt. Il était seul, encore une fois…
Aleksei rejoignit rapidement la fête, il avait pris le soin de boire une petite quantité de vodka qui lui permettait, sans embarrasser sa cavalière, d’être nettement plus détendu. D’ailleurs, il avait rapidement abandonné la jeune fille aux mains de ses sœurs pour retrouver ses amis. Leur conversation n’était pas glorieuse et elle était principalement axée sur la possibilité que le grymm passe entre les cuisses de l’épouse Bougrov. Le sujet avait beau être passionnant, le russe fût rapidement distrait par un léger picotement dans sa nuque. Le genre de picotement que l’on ressent sous un regard instant. Aleksei fit volteface et il tomba nez à nez avec Quinn. Merlin ne l’avait définitivement pas à la bonne.
« Merlin's pants, why are you all so fucking creepy ?! »
Elle ne l’avait reconnue, tant mieux cela lui donnait l’avantage d’attaquer en premier. Il voulait redevenir cet être froid, arrogant et cynique qu’il était avant de la connaître. Il sa vanité qui l'avait poussé à la désirer. Il la détestait elle, son sourire hésitant, gêné presque, comme si elle s'excusait de vivre. Il détestait sa gentillesse si maladroite, qui lui donnait envie d'hurler. Il détestait toutes ses petites habitudes, qui l'horripilaient. Et dans cette haine pathétique, il tentait surtout d'oublier combien elle était belle, ce soir.
« That’s the spirit of Halloween … I can’t decide if you are a slutty witch, a slutty nurse, a slutty schoolgirl, or just a total slut. »
Un sourire froid se dessina sur ses lèvres maquillées. Derrière lui, il entendait les ricanements de son petit groupe toujours friand de dispute. Il n’aimait pas vraiment se donner en spectacle … enfin si, il adorait cela, mais il était sur un terrain glissant et il n’était pas sûr de pouvoir remporter la partie avec autant d’aisance qu’à l’accoutumé.
«Sinwaith ? »
« Yes. »
Il passa sa langue sur ses lèvres sèches, il avait besoin d’un verre. Il fit signe à la blonde insipide, à ses côtés, de lui donner sa coupe de champagne. La jeune fille lui offrit un sourire malicieux avant de se rapprocher de la rousse et de renverser le contenu de son verre sur la wright… Ce n’était pas ce qu’il attendait, mais pour le coup, la blonde avait l’air très fière d’elle.
« I’m so clumsy. »
Il n’avait rien contre l’idée qu’elle soit humiliée publiquement, mais le fait qu’il ne soit pas l’instigateur de cette vilaine farce était loin de lui plaire. Il soupira et sortit de sa poche un mouchoir blanc où s’entrelaçaient un A et un S brodés minutieusement. Il l’offrit généreusement à la rousse, sans un sourire.
« Stop it, you look cute. »
« I’m suppose to be scary. »
« I’m sure Grindelwald was cute… in his own way. »
« Great … Now, I look like a fucking transvestite. »
« That’s funny, you look just like Zinaïda. »
Seraphina avait grandement insisté pour peaufiner les derniers détails de son déguisement et la demoiselle avait beau mettre tout son cœur à l’ouvrage ses talents de maquilleuse laissaient quelque peu à désirer. Elle essuyait et retouchait le fard noir de son doigt imbibé de salive, laissant apparaître de nouvelles striures à chaque passage. C’était un véritable carnage et Apollo décida d’y prendre part gracieusement. Elle estompa minutieusement les souillures noires qui épousaient ses pommettes hautes et elle rectifia les traits irréguliers qui venaient se balader au dessus de ses sourcils arqués. C’était parfait, il ressemblait à un mage noir en puissance. Zinaïda l’avait presque écorché vif quand elle avait appris qu’Aleksei prendrait les traits de Grindelwald pour le bal costumé, comme elle l’avait dit cela suintait le mauvais goût. Elle lui avait bien fait comprendre que braver les convenances de cette façon ce n’était plus de son âge, mais le grymm n’en avait cure. Il s’ennuyait et il était presque sûr que ce déguisement lui apporterait de nombreux arguments qui promettaient d’être piquants à souhait. Les jumelles, pour leur part, étaient restées dans le classique : Apollo était la fée Morgane et Seraphina avait revêtue les habits légers de la Dame du Lac. Elles n’avaient pas besoin d’en faire trop, elles étaient déjà divines…Avant de rejoindre le bal, Aleksei attendit l’arrivée des cavaliers de ses sœurs, il leurs adressa un regard sévère et leurs fit bien comprendre qu’ils avaient intérêt à se comporter en parfaits gentlemen ou ils auraient à subir le courroux d’un Sinwaith qui n’attendait qu’un seul geste déplacé pour attaquer férocement. Le grymm, lui, avait rendez-vous avec Bonnie Bougrov. Apollo lui avait fait lourdement comprendre que cette nouvelle la ravissait et que c’était une amélioration surprenante vu son goût prononcé pour les pucelles rousses de seconde zone, même Séraphina avait compris l’allusion déplacée, c’était tout dire. Les jumelles furent grandement surprise par la réaction du russe, il ne prit pas la défense de ladite vierge comme à son habitude, au contraire il acquiesça volontiers et leur offrit un sourire contrit. Depuis leur dernière entrevue à la bibliothèque, les choses avaient changées pour le pire. Sa rage avait disparue à présent. Il ne restait plus que cendres et amertume. Cela aurait pu être une soirée parfaite. Elle l'aurait embrassé, il aurait gémi, et puis ils se seraient retrouvés il ne savait pas trop comment sur un lit, sur son lit, mais non, elle avait tout gâchée. Quinn l’avait laissé en plan comme une foutue midinette et elle avait piétinée son cœur et sa fierté, sans un regard. Alors, il avait réprimé un frisson de dégoût. Il avait senti un sentiment familier courir dans ses veines et brûlait chacun de ses pores : la colère. Il avait eu la rage au ventre. Aleksei avait été trop patient, trop gentil avec la wright. Il avait essayé d’être un autre, d’être mieux, juste assez pour la mériter. Tout cela pour qu’elle lui crache son indifférence à la gueule. Il voulait qu’elle s’en aille, mais avant cela, elle devait payer. Alors, il avait repris son air suffisant et sa voix mielleuse, il lui avait susurré toutes les horreurs qui lui passaient par la tête. Il l’avait regardé partir. Elle était sortie en claquant la porte, d'un geste qui se voulait rageur. Pathétique. C'était pathétique. … Néanmoins, le sentiment de victoire qu’il avait éprouvé s’était dissipé aussitôt. Il était seul, encore une fois…
Aleksei rejoignit rapidement la fête, il avait pris le soin de boire une petite quantité de vodka qui lui permettait, sans embarrasser sa cavalière, d’être nettement plus détendu. D’ailleurs, il avait rapidement abandonné la jeune fille aux mains de ses sœurs pour retrouver ses amis. Leur conversation n’était pas glorieuse et elle était principalement axée sur la possibilité que le grymm passe entre les cuisses de l’épouse Bougrov. Le sujet avait beau être passionnant, le russe fût rapidement distrait par un léger picotement dans sa nuque. Le genre de picotement que l’on ressent sous un regard instant. Aleksei fit volteface et il tomba nez à nez avec Quinn. Merlin ne l’avait définitivement pas à la bonne.
« Merlin's pants, why are you all so fucking creepy ?! »
Elle ne l’avait reconnue, tant mieux cela lui donnait l’avantage d’attaquer en premier. Il voulait redevenir cet être froid, arrogant et cynique qu’il était avant de la connaître. Il sa vanité qui l'avait poussé à la désirer. Il la détestait elle, son sourire hésitant, gêné presque, comme si elle s'excusait de vivre. Il détestait sa gentillesse si maladroite, qui lui donnait envie d'hurler. Il détestait toutes ses petites habitudes, qui l'horripilaient. Et dans cette haine pathétique, il tentait surtout d'oublier combien elle était belle, ce soir.
« That’s the spirit of Halloween … I can’t decide if you are a slutty witch, a slutty nurse, a slutty schoolgirl, or just a total slut. »
Un sourire froid se dessina sur ses lèvres maquillées. Derrière lui, il entendait les ricanements de son petit groupe toujours friand de dispute. Il n’aimait pas vraiment se donner en spectacle … enfin si, il adorait cela, mais il était sur un terrain glissant et il n’était pas sûr de pouvoir remporter la partie avec autant d’aisance qu’à l’accoutumé.
«Sinwaith ? »
« Yes. »
Il passa sa langue sur ses lèvres sèches, il avait besoin d’un verre. Il fit signe à la blonde insipide, à ses côtés, de lui donner sa coupe de champagne. La jeune fille lui offrit un sourire malicieux avant de se rapprocher de la rousse et de renverser le contenu de son verre sur la wright… Ce n’était pas ce qu’il attendait, mais pour le coup, la blonde avait l’air très fière d’elle.
« I’m so clumsy. »
Il n’avait rien contre l’idée qu’elle soit humiliée publiquement, mais le fait qu’il ne soit pas l’instigateur de cette vilaine farce était loin de lui plaire. Il soupira et sortit de sa poche un mouchoir blanc où s’entrelaçaient un A et un S brodés minutieusement. Il l’offrit généreusement à la rousse, sans un sourire.
- InvitéInvité
Re: is it too late to tell you i'm sorry ?
Dim 31 Oct 2010 - 23:29
Merlin c'était pas humain d'être maquillé comme ça. Je n'avais pas pu m'empêcher de le faire remarquer.
Fuck that hurts. Bah voyons. Une traînée. Vu ma tenue, je n'avais rien à redire. J'aurais certainement pensé la même chose. Et pourtant, la dureté de ces mots me surprenait dans sa voix. Enfin, pas tellement.
Ça m'avait sciée. Déglutissant aussi discrètement que possible j'essayais de calmer mon cerveau. Je n'avais aucune idée d'en quoi il était déguisé, je m'en fichais un peu pour tout dire. Ce qui me bloquait par contre c'était son ton glacial. Et la blonde qui avait l'air d'être une attardée mentale et qui était à ses côtés. Était-ce elle sa cavalière ? Hm. Qu'importe après tout, il m'avait bien fait comprendre que tout était fini. Ou peut-être était-ce moi qui avait provoqué ses mots cruels à la Bibliothèque. Oui, ne nous voilons pas la face, c'était ma faute, là. Mais revenons au présent. Cette cruche blonde dont le déguisement était incertain avait cependant de la suite dans les idées. Sans doute voulait-elle se faire bien voir. Ou bien était-elle simplement cruelle et ne perdait-elle aucune occasion pour humilier celles qui étaient des cibles faciles. En la voyant approcher de moi, j'eus un mouvement de recul mais trop tard, elle venait de renverser sciemment son verre sur moi.
J'hésitais entre lui sauter à la gorge et l'avada kedavriser sur place. Dans le doute cependant, je me contentais de l'insulter en serrant les dents :
Lui adressant un regard méprisant, je feignais de ne pas craindre l'humiliation publique. Comme si ça ne m'atteignait pas. Comme si le fait qu'il ne se soit nullement interposé ne me touchait pas. Il fit un mouvement, pourtant, tirant un mouchoir de sa poche et me le tendant gracieusement. Quoi, il allait jouer l'hypocrite maintenant ?
Dénigrant alors son offre, je—
Dénigrant donc son offre, je portais ma main à mon décolleté et j'en tirai ma baguette que je pointais finalement sur la partie de ma robe tachée. Un simple « Evanesco » murmuré et la tache d'alcool poisseuse n'était plus qu'un vague souvenir. Relevant la tête, je toisais la blondasse avec un air neutre. J'aurais pu lui refaire le portrait en deux secondes mais je n'en fis rien. Remettant ma baguette à l'endroit d'où je l'avais tirée, je passais une nouvelle fois une main dans mes cheveux et m'adressai de nouveau à la blonde, légèrement provocante :
C'est-à-dire : essayer de m'humilier une nouvelle fois et de faire rire tes piètres amis sans une once de cervelle, au risque de t'en prendre une cette fois ? Un coup d'œil à sa tenue, sourire en coin, je tentais de garder une certaine contenance, notamment parce que je ne pouvais pas me permettre de perdre la face aussi facilement que ça. Mon regard glissa jusqu'à Aleksei de nouveau et l'air consterné, je me permettais une remarque :
Je ne savais pas où ça allait m'emmener, mais au moment même où je prononçais ces mots j'avais l'intuition soudaine que j'allais au devant des emmerdes et que je n'en ressortirais certainement pas indemne. Que Merlin et les Mages me gardent, au moins pour quelques temps encore…
- « QUINN — Merlin's pants, why are you all so fucking creepy ?!
ALEKSEI — That’s the spirit of Halloween … I can’t decide if you are a slutty witch, a slutty nurse, a slutty schoolgirl, or just a total slut. »
Fuck that hurts. Bah voyons. Une traînée. Vu ma tenue, je n'avais rien à redire. J'aurais certainement pensé la même chose. Et pourtant, la dureté de ces mots me surprenait dans sa voix. Enfin, pas tellement.
- « QUINN — Sinwaith ?
ALEKSEI — Yes. »
Ça m'avait sciée. Déglutissant aussi discrètement que possible j'essayais de calmer mon cerveau. Je n'avais aucune idée d'en quoi il était déguisé, je m'en fichais un peu pour tout dire. Ce qui me bloquait par contre c'était son ton glacial. Et la blonde qui avait l'air d'être une attardée mentale et qui était à ses côtés. Était-ce elle sa cavalière ? Hm. Qu'importe après tout, il m'avait bien fait comprendre que tout était fini. Ou peut-être était-ce moi qui avait provoqué ses mots cruels à la Bibliothèque. Oui, ne nous voilons pas la face, c'était ma faute, là. Mais revenons au présent. Cette cruche blonde dont le déguisement était incertain avait cependant de la suite dans les idées. Sans doute voulait-elle se faire bien voir. Ou bien était-elle simplement cruelle et ne perdait-elle aucune occasion pour humilier celles qui étaient des cibles faciles. En la voyant approcher de moi, j'eus un mouvement de recul mais trop tard, elle venait de renverser sciemment son verre sur moi.
- « BLONDIE — I’m so clumsy. »
J'hésitais entre lui sauter à la gorge et l'avada kedavriser sur place. Dans le doute cependant, je me contentais de l'insulter en serrant les dents :
- « QUINN — You fucking piece of shit… »
Lui adressant un regard méprisant, je feignais de ne pas craindre l'humiliation publique. Comme si ça ne m'atteignait pas. Comme si le fait qu'il ne se soit nullement interposé ne me touchait pas. Il fit un mouvement, pourtant, tirant un mouchoir de sa poche et me le tendant gracieusement. Quoi, il allait jouer l'hypocrite maintenant ?
- « QUINN — Don't bother, Sinwaith, I can take care of this on my own. I wouldn't want your handkerchief to be soiled by touching my slut dress. »
Dénigrant alors son offre, je—
- Attendez, un autre flashback, pour annoncer autre chose.
« LAUREL — So. How about this one ?
SILVER — It's silk.
MALCOLM — And we like it.
QUINN — You gotta be kidding.
SILVER — No we ain't.
MALCOLM — And you are gonna wear it.
LAUREL — Come on, put it on !
QUINN — Just wait two seconds.
MALCOLM — Hey, where are you going ?! Come back ! We've seen you in underwears hundreds of times !
LAUREL — Maybe she's naked underneath.
SILVER — Since when did you get that perv ?
LAUREL — Heeeey !
QUINN — Fuck, I… WHERE ARE THE FUCKING SLEEVES ?!
LAUREL — There's no sleeves, sugar !
QUINN — What ?!
MALCOLM — Ooooh. That sounds like Angry Q.
SILVER — There's no sleeves, she said.
LAUREL — It's a frigging robe-bustier. I bought it especially for you !
QUINN — Where the hell am I gonna put my wand ?!
SILVER — Oh, right.
MALCOLM — I forgot about it.
SILVER — Haven't found yours back yet ?
LAUREL — Haven't tried to find it, right ?
MALCOLM — I told you, it was a monkey which stole it.
QUINN — I'm not wearing that dress unless you tell me where the fuck I can put my wand.
LAUREL — Jeez, we're talking business ! Malcolm has lost his wand, can't you—
SILVER — You can put it in your boots.
LAUREL — She ain't wearing boots. Jeez, Silver, how can you not know that ? That kind of dress is to be worn with high heels. Right Q. ?
QUINN — Hey, guys : my wand ?
MALCOLM — In your stockings.
QUINN — Can't reach it quickly if I need it.
SILVER — Your hair ?
LAUREL — ABSOLUTELY NOT ! Your hair must be wild, be a whore.
QUINN — ExCUse me ?
LAUREL — It was fun to say…
MALCOLM — I KNOW !
SILVER — Come again ?
MALCOLM — YOUR BRA !
…
LAUREL — And I'm the perv ?! »
Dénigrant donc son offre, je portais ma main à mon décolleté et j'en tirai ma baguette que je pointais finalement sur la partie de ma robe tachée. Un simple « Evanesco » murmuré et la tache d'alcool poisseuse n'était plus qu'un vague souvenir. Relevant la tête, je toisais la blondasse avec un air neutre. J'aurais pu lui refaire le portrait en deux secondes mais je n'en fis rien. Remettant ma baguette à l'endroit d'où je l'avais tirée, je passais une nouvelle fois une main dans mes cheveux et m'adressai de nouveau à la blonde, légèrement provocante :
- « QUINN — You wanna try again ? »
C'est-à-dire : essayer de m'humilier une nouvelle fois et de faire rire tes piètres amis sans une once de cervelle, au risque de t'en prendre une cette fois ? Un coup d'œil à sa tenue, sourire en coin, je tentais de garder une certaine contenance, notamment parce que je ne pouvais pas me permettre de perdre la face aussi facilement que ça. Mon regard glissa jusqu'à Aleksei de nouveau et l'air consterné, je me permettais une remarque :
- « QUINN — And I am the slut. Seriously, Sinwaith, you really stepped down to that kind of playground ? »
Je ne savais pas où ça allait m'emmener, mais au moment même où je prononçais ces mots j'avais l'intuition soudaine que j'allais au devant des emmerdes et que je n'en ressortirais certainement pas indemne. Que Merlin et les Mages me gardent, au moins pour quelques temps encore…
- InvitéInvité
Re: is it too late to tell you i'm sorry ?
Mar 2 Nov 2010 - 20:12
« Don't bother, Sinwaith, I can take care of this on my own. I wouldn't want your handkerchief to be soiled by touching my slut dress. »
« I was trying to help, fuck off O’Shea »
Il fût lui-même surpris de ce brusque accès de rage. Aleksei s’étonnait en voyant qu'après tout ce temps, l'amertume était toujours là, prête à l'inonder. Il y avait toujours en lui, un fragment de Sibaï et de sa vie chien errant au cœur des nuits froides. Trop de souvenirs, trop de choses qu’il avait oubliées, qu’il croyait définitivement perdues, venaient raviver sa mémoire défaillante. C’était douloureux. Cela aurait été tellement facile de laisser le garçon des rues, sans éducation, sans tempérance, reprendre le dessus. Il entendait son appel, le petit vaurien en lui voulait des drames, des bagarres et du sang. Il voulait que Quinn s’énerve, qu’elle devienne folle de rage à faire pâlir d’envie les furies. Elle pouvait même le griffer, le frapper, le démolir avec ses petits poings si le cœur lui en disait, parce qu’il savait que derrière ce petit corps fragile de midinette se cachait une lionne aux dents acérées. Oui, cela aurait été tellement facile, mais ce soir il garderait le contrôle, il ferait honneur au nom des Sinwaith. Aleksei n'était donc ni le plus intelligent, ni le plus beau, ni le plus adulé, ni même le plus fortuné de l'école, mais il avait quelque chose pour lui. Quelque chose qui le définissait. Il était un Sinwaith. C'était ça son pouvoir, son don particulier. Il n'existait que pour ça. Pour cette famille. Pour ce nom.
«You wanna try again ? »
Le russe jeta un coup d’œil à la blonde qui avait également dégainé sa baguette à une vitesse impressionnante. D’ailleurs, il se demandait où elle avait bien pu dissimuler le bout de bois, pendant tout ce temps. Son costume n’était pas des plus pudique, sur son corsage était dessiné de longues flammes pourpres qui semblaient léchées le pourtour de sa poitrine. Le tissu lui collait au corps comme une seconde peau et épousait sa taille fine et ses petits seins ronds à la perfection. Quand, Aleksei lui avait demandé en quoi elle était déguisée, la grymm s’était contenté de répondre : « en chaleur. ». Il était obligé d’admettre que le costume était réussi, à son entrée dans la salle, la température avait définitivement augmenté de quelques degrés, mais ce n’était pas vraiment le moment de s’attarder sur les attraits de sa camarade… La tension était palpable dans l’air. Par Merlin, était-ce trop demandé de pouvoir passer une soirée sans esclandre ? Aleksei soupira lourdement et posa sa main sur la baguette en chêne de la blonde, la faisant s’abaisser aussitôt.
« Don’t be a naughty girl, honey. »
Un sourire bref effleura ses lèvres et il se tourna vers la wright. Cela s’avèrerait sûrement plus périlleux de la faire obtempérer.
« And I am the slut. Seriously, Sinwaith, you really stepped down to that kind of playground ? »
« Wow. Just stop. You're embarrassing yourself enough. »
D’un geste habile, il lui vola des doigts sa baguette, qu’elle pointait toujours sur la blonde. Toutes ces années passées à voler dans les marchés payaient enfin.
« For once, act like a lady. »
La jeune fille avait l’air de désapprouver grandement cette idée et se mit à l’insulter furieusement, ne lui laissant pas d’autre choix que de la faire sortir de la salle. Ils ne régleraient pas leurs comptes en public, Aleksei valait mieux que ça. Il l’attrapa violement par le poignet et l’attira d’un pas décidé vers la porte la plus proche. Il se rendait bien compte que cette situation ne pouvait plus durer. Il arriverait un jour, où tout exploserai. Il arriverait un jour où ils iraient trop loin. Trop loin dans les coups, trop loin dans les insultes trop loin, dans les larmes. Ils iraient au cœur de toutes leurs rancœurs, ils iraient au cœur de toutes leurs vérités, au cœur de toutes leurs lâchetés. Ils dépasseraient un point. Un point de non-retour. Car une fois ce point dépassé, ils ne pourraient plus jamais revenir en arrière. Ce serait la fin et le vent emporterait sa vie avec Quinn au loin, comme un vulgaire manteau de poussière… Le russe augmenta la pression qu’il exerçait sur le poignet de la rousse pour la faire avancer plus rapidement. Quand ils furent suffisamment éloignés de la fête et à l’abri des oreilles indiscrètes, il consentit à la relâcher. Il avait tellement de choses à lui dire, mais les mots étaient vicieusement coincés dans sa gorge… Des bruits de pas résonnèrent dans le couloir, et Aleksei aperçût un garçon blond avançant à leur rencontre, d'un pas confiant. Yorn. Il ne manquait plus que lui. Il ne l’avait toujours pas passé à tabac depuis leur rencontre furtive à la bibliothèque. Yorn avait pourtant semblé l'attendre de pied ferme, un horripilant petit sourire mesquin collé sur ses lèvres et le brun devait bien lui accorder un certain cran.
« Quinn and Aleksei … what a delight ! »
« Go away, Yorn. »
Le blond lui offrit un sourire froid et se rapprocha de sa cousine. Il était prêt à lui susurrer des abominations à l’oreille quand finalement Aleksei se décida à réagir. Les avertissements avaient été clairs, il lui avait offert une porte de sortie, le blond avait préféré rester, il allait payer son insolence… Aleksei le poussa contre le chambranle de la porte et plaqua son avant bras contre sa trachée, coupant son souffle avant qu'il ne puisse parler.
« You never listen, don’t you ? »
« I was trying to help, fuck off O’Shea »
Il fût lui-même surpris de ce brusque accès de rage. Aleksei s’étonnait en voyant qu'après tout ce temps, l'amertume était toujours là, prête à l'inonder. Il y avait toujours en lui, un fragment de Sibaï et de sa vie chien errant au cœur des nuits froides. Trop de souvenirs, trop de choses qu’il avait oubliées, qu’il croyait définitivement perdues, venaient raviver sa mémoire défaillante. C’était douloureux. Cela aurait été tellement facile de laisser le garçon des rues, sans éducation, sans tempérance, reprendre le dessus. Il entendait son appel, le petit vaurien en lui voulait des drames, des bagarres et du sang. Il voulait que Quinn s’énerve, qu’elle devienne folle de rage à faire pâlir d’envie les furies. Elle pouvait même le griffer, le frapper, le démolir avec ses petits poings si le cœur lui en disait, parce qu’il savait que derrière ce petit corps fragile de midinette se cachait une lionne aux dents acérées. Oui, cela aurait été tellement facile, mais ce soir il garderait le contrôle, il ferait honneur au nom des Sinwaith. Aleksei n'était donc ni le plus intelligent, ni le plus beau, ni le plus adulé, ni même le plus fortuné de l'école, mais il avait quelque chose pour lui. Quelque chose qui le définissait. Il était un Sinwaith. C'était ça son pouvoir, son don particulier. Il n'existait que pour ça. Pour cette famille. Pour ce nom.
«You wanna try again ? »
Le russe jeta un coup d’œil à la blonde qui avait également dégainé sa baguette à une vitesse impressionnante. D’ailleurs, il se demandait où elle avait bien pu dissimuler le bout de bois, pendant tout ce temps. Son costume n’était pas des plus pudique, sur son corsage était dessiné de longues flammes pourpres qui semblaient léchées le pourtour de sa poitrine. Le tissu lui collait au corps comme une seconde peau et épousait sa taille fine et ses petits seins ronds à la perfection. Quand, Aleksei lui avait demandé en quoi elle était déguisée, la grymm s’était contenté de répondre : « en chaleur. ». Il était obligé d’admettre que le costume était réussi, à son entrée dans la salle, la température avait définitivement augmenté de quelques degrés, mais ce n’était pas vraiment le moment de s’attarder sur les attraits de sa camarade… La tension était palpable dans l’air. Par Merlin, était-ce trop demandé de pouvoir passer une soirée sans esclandre ? Aleksei soupira lourdement et posa sa main sur la baguette en chêne de la blonde, la faisant s’abaisser aussitôt.
« Don’t be a naughty girl, honey. »
Un sourire bref effleura ses lèvres et il se tourna vers la wright. Cela s’avèrerait sûrement plus périlleux de la faire obtempérer.
« And I am the slut. Seriously, Sinwaith, you really stepped down to that kind of playground ? »
« Wow. Just stop. You're embarrassing yourself enough. »
D’un geste habile, il lui vola des doigts sa baguette, qu’elle pointait toujours sur la blonde. Toutes ces années passées à voler dans les marchés payaient enfin.
« For once, act like a lady. »
La jeune fille avait l’air de désapprouver grandement cette idée et se mit à l’insulter furieusement, ne lui laissant pas d’autre choix que de la faire sortir de la salle. Ils ne régleraient pas leurs comptes en public, Aleksei valait mieux que ça. Il l’attrapa violement par le poignet et l’attira d’un pas décidé vers la porte la plus proche. Il se rendait bien compte que cette situation ne pouvait plus durer. Il arriverait un jour, où tout exploserai. Il arriverait un jour où ils iraient trop loin. Trop loin dans les coups, trop loin dans les insultes trop loin, dans les larmes. Ils iraient au cœur de toutes leurs rancœurs, ils iraient au cœur de toutes leurs vérités, au cœur de toutes leurs lâchetés. Ils dépasseraient un point. Un point de non-retour. Car une fois ce point dépassé, ils ne pourraient plus jamais revenir en arrière. Ce serait la fin et le vent emporterait sa vie avec Quinn au loin, comme un vulgaire manteau de poussière… Le russe augmenta la pression qu’il exerçait sur le poignet de la rousse pour la faire avancer plus rapidement. Quand ils furent suffisamment éloignés de la fête et à l’abri des oreilles indiscrètes, il consentit à la relâcher. Il avait tellement de choses à lui dire, mais les mots étaient vicieusement coincés dans sa gorge… Des bruits de pas résonnèrent dans le couloir, et Aleksei aperçût un garçon blond avançant à leur rencontre, d'un pas confiant. Yorn. Il ne manquait plus que lui. Il ne l’avait toujours pas passé à tabac depuis leur rencontre furtive à la bibliothèque. Yorn avait pourtant semblé l'attendre de pied ferme, un horripilant petit sourire mesquin collé sur ses lèvres et le brun devait bien lui accorder un certain cran.
« Quinn and Aleksei … what a delight ! »
« Go away, Yorn. »
Le blond lui offrit un sourire froid et se rapprocha de sa cousine. Il était prêt à lui susurrer des abominations à l’oreille quand finalement Aleksei se décida à réagir. Les avertissements avaient été clairs, il lui avait offert une porte de sortie, le blond avait préféré rester, il allait payer son insolence… Aleksei le poussa contre le chambranle de la porte et plaqua son avant bras contre sa trachée, coupant son souffle avant qu'il ne puisse parler.
« You never listen, don’t you ? »
- Spoiler:
- ew, c'est nul, je me rattraperai au prochain post
(l)
- InvitéInvité
Re: is it too late to tell you i'm sorry ?
Mar 2 Nov 2010 - 23:19
- « ALEKSEI — Wow. Just stop. You're embarrassing yourself enough. »
La seconde plus tard, pof, plus de baguette dans la main. Eh mais, elle était où ? Devinez. Sinwaith avait réussi sans grand problème à me subtiliser ma précieuse amie en bois. Dommage.
- « ALEKSEI — For once, act like a lady. »
Pardon ? C'était très mal passé : soit j'étais vêtue comme une femme de peu de vertu, mais Merlin, vraiment ?
- « QUINN — You know what ? Fuck you. Yeah. Keep my wand if you want it so bad and stick it your twat. No actually, you're so na— LET GO ! DON'T YOU FUCKING TOUCH ME WITH YOUR TWO-FACED FUCK HANDS ! DON'T YOU D— SINWAITH ! LET MY ARM GO, YOU DOUCHEBAG ! »
Hein, quoi, tout le monde nous regardait tandis qu'il m'entraînait dans son sillage sans lâcher mon poignet, et même en serrant plus fort sa prise ?Comprenant que gueuler ne changerait rien je finissais par me taire. Deux secondes plus tard -parfaitement- il me lâchait le poignait. Nous étions sortis de la salle sans que je ne m'en rende vraiment compte. J'étais plus occupée par des insultes à lui jeter à la face, qu'importe si je me ridiculisais. Inconsciemment, j'essayais de lui faire aussi mal qu'il n'avait pu le faire. Je ne savais pas si ça marchait. Je ne savais même pas s'il faisait attention à ce que j'avais pu dire. Le fait est que pendant les secondes qui suivirent le moment où il m'avait lâché le poignet et où j'avais commencé à masser cette articulation endolorie, je me rendais compte de ce que j'avais pu lui balancer. J'aurais voulu lui demander de m'excuser. Ces mots n'étaient que des coups de sang, des paroles de colère auxquelles je n'avais pas réfléchi. Mais je n'eus ni le temps de lui demander de me pardonner, ni même le temps de savoir ce qu'il avait pu vouloir me dire car bientôt un personnage fit son entrée dans le couloir pourtant éloigné de la salle de bal. Ce trou du cul de Yorn avait dû sentir une occasion en or pour venir fourrer son nez de fouine dans nos histoires et foutre deux fois plus sa merde. Rien qu'à voir son sourire suffisant et mesquin, on sentait qu'il n'allait pas partir dans l'immédiat.
- « YORN — Quinn and Aleksei … what a delight !
ALEKSEI — Go away, Yorn. »
Marcherait ? Mais non, voyons. Yorn m'avait déjà accordé un peu de répit, il était normal que cette fois il ne parte pas de sitôt. S'approchant de moi, il conservait son sourire suintant la perversité. Je guettais le moindre de ses gestes, m'étant décidée pour lui foutre une gifle s'il me touchait. Mais je n'eus pas besoin d'agir : avant qu'il ait pu dire le moindre mot, Aleksei l'avait coincé contre le chambranle de la porte. À peine si Yorn pouvait respirer. Pourtant, je n'eus absolument pas la moindre pensée inquiète pour mon cousin du côté paternel. Il pouvait crever comme un rat sous mes yeux que je n'aurais pas bougé d'un pouce. Oui, vive la famille. Aleksei semblait à deux doigts de le tuer.
- « ALEKSEI — You never listen, don’t you ? »
S'étaient-ils déjà parlé au cours de la soirée ? Je n'en avais aucune idée. Pour le moment j'observais, immobile, interdite, ne comprenant toujours pas ce que faisait Aleksei, ne parvenant en fait pas à comprendre ses actions. Ou bien me voilais-je la face ? Hm. Toujours est-il que Yorn n'avait pas compris à quel point Aleksei était à cran…
- « YORN — I just wanted to see if she was giving you what I paid for… You know, every thing has its price. I owe her virginity and her body… Hasn't she told you that yet ? »
Normalement, il se serait pris un pain. Normalement voulant dire s'il n'avait pas eu la présence d'esprit de prendre sa baguette en main tout en racontant ce genre de choses. Parce que, cette fois, il y avait pensé. La preuve, pointant sa baguette sur le ventre d'Aleksei, usant sans doute d'un sortilège informulé, il projeta Aleksei contre le mur. Me précipitant sur Aleksei, portée par un instinct de protection quelconque -de l'être aimé ? non, silence, je vous interdis de me renvoyer ça en pleine face !, j'étais retenue par Yorn qui apparemment n'en avait pas terminé :
- « YORN — Oh come on, Quinn. You and I both know you don't care about that lame ass. Et tout en disant ça, il m'avait enlacée en me mettant outrancièrement la main au cul.
QUINN — Get your FUCKING hands OFF me ! »
Le repoussant avec je ne savais quelle force du désespoir, je lui collais un crochet du droit -un jour, il faudrait que je dise à Athanase que ses cours de baston m'avaient finalement bien servi- en plein dans le nez. Il s'écartait et je revenais à Aleksei, m'accroupissant à ses côtés sans vraiment me soucier d'être peu décente avec cette robe qui remontait sur mes cuisses et me faisait un décolleté pigeonnant. Oui, j'étais habillée d'une façon qui appelait la luxure mais pour le moment j'essayais de m'assurer qu'il n'était pas blessé. Parce que je tenais à lui, toujours, bien plus que je n'osais le reconnaître. J'osais à peine le toucher, de peur d'aggraver son état dont je n'avais aucune idée de la gravité. Yorn était parti, considérant peut-être qu'il reviendrait encore plus tard : une fois que j'aurais bu et me serais peut-être un peu plus détendue. Ce ne sont bien sûr que des suppositions : il pouvait tout aussi bien revenir une fois qu'il aurait nettoyé le sang qui perlait de son nez (à ce propos, je n'aurais jamais cru que je pouvais avoir autant de force…), ou faire mine de s'éloigner. Pour le moment je ne faisais plus attention à ce con de blond :
- « QUINN — Sinwaith ? Are you alright ? … Can you hear me ? »
Moi, paniquer ? Mais alors là, pas-du-tout !
Hrm. Si, quand même un peu.
- « QUINN — Aleksei ? »
- InvitéInvité
Re: is it too late to tell you i'm sorry ?
Mer 3 Nov 2010 - 21:13
« Sinwaith ? Are you alright ? … Can you hear me ? »
L’intensité du sort était-elle qu’Aleksei s’était retrouvé projeté contre le mur d’en face. Le choc avait été rude, sa tête avait heurté violement la pierre et c’était un miracle qu’il ne se soit pas brisé la nuque. Ses oreilles bourdonnaient, il avait l’impression qu’on lui écorchait les entrailles au silex. Il avait déjà ressenti cette douleur lancinante. C’était en Russie, il venait à peine de fêter sa huitième année, c’était l’époque où il suivait encore Zinaïda comme un chien en mal d’amour. À cette période, elle s’était trouvé un énième ivrogne pour combler le vide dans sa couche. Aleksei le haïssait du plus profond de son être, il était pire que ceux d’avant. Il venait le soir et repartait au petit matin, laissant le cœur de Zinaïda un plus en miettes à chaque fois. Le salaud faisait pleurer sa mère comme jamais. Pour tout dire, le petit garçon était un peu jaloux, elle n’avait jamais versé une seule larme pour lui. Et voilà, que l’autre brute arrivait et elle lui offrait tout ce qu’elle avait refusé à son fils. L’idiot, il ne savait même pas combien ses larmes étaient précieuses. Le russe s’était promis qu’un jour, elle pleurerait pour lui et qu’il récupèrerait les gouttelettes d’eau salée comme le plus beau des cadeaux, il les enfermerait dans un écrin de velours qu’il le chérirait jusqu’à sa mort … Le souvenir était ancré au fer chaud dans sa mémoire, il se rappelait des cris déchirants de sa mère et de l’autre qui abattait ses poings sur son visage pâle. Du haut de ses huit ans, le petit garçon n’avait pas hésité une seule seconde avant de se jeter sur la brute. Il avait martelé son ventre de ses petites menottes pour que l’homme cesse de frapper Zinaïda. Il avait beau y mettre toute sa force et sa rage, Aleksei ne faisait pas le poids. L’ivrogne l’avait éjecté la tête la première contre la table basse avec une facilité déconcertante. Il avait eu mal comme jamais et cette douleur n’avait fait que grandir en voyant sa mère les yeux bercés d’hématomes… Le grymm essaya de se déplacer, mais ses membres étaient engourdis, son traite de corps ne répondait plus aux appels incessants de son esprit. Il essayait de se focaliser sur un point droit devant lui et sa vision se troubla aussitôt … Et puis, il entendit sa voix douce et légèrement paniquée le ramener à la réalité :
«Aleksei ? »
Quinn était là. C’était bon signe, peut-être qu’elle pourrait lui expliquer ce qui était arrivé, il avait les idées en pagaille. Il toussa légèrement et répondit d’une voix rauque :
« Yes. »
Son corps était un peu moins douloureux, il se déplaça doucement de quelques centimètres. Ses yeux ambres se posèrent sur la jeune fille et un sourire se dessina sur ses lèvres. Il glissa sa main sur son visage clair et lui susurra à l’oreille :
« Don’t worry, babe. I’m fine. »
Ses joues d’ordinaire si pâles se coloraient d’une jolie teinte rosée. Il était toujours surpris de voir combien elle pouvait être timide par moment. Pourtant, ils étaient ensemble depuis plusieurs semaines, mais rien n’y faisait, des qu’ils devenaient proches physiquement, la jeune fille le repoussait avec sa maladroite innocence. Il avait encore du mal à croire qu’ils étaient un couple. Il la maudissait, la plupart de temps, de lui avoir redonné espoir car il était déjà conscient que cela ne pourrait pas durer. Ils étaient voués à l'échec. Dans un monde tel que le leurs, qui aurait pu tolérer cela ? Qui ? Personne. Mais il s'égarait, encore une fois. C'est peut-être la douleur qui faisait dériver ses pensées ainsi, qui l'empêchait de se concentrer. C'est peut-être elle qui faisait ressurgir tant d'images, après tant d'années. C'est peut-être elle qui dictait sa loi. Sa vie entière est faite de « peut-être ». Tout ce qu’il pouvait faire c’était profiter de l’instant présent, profiter de la présence de Quinn à ses côtés, qu’elle soit furtive ou non. Il posa doucement ses lèvres sur les siennes. Ce n’était pas un baiser langoureux, au contraire, c’est un baiser chaste, sans arrière pensées. C’était un remerciement à la manière Sinwaith. Il l’a remercié d’être encore avec lui, malgré la réticence de ses amis. Oh oui, ses amis le détestaient et ils avaient de quoi. Avec eux il était ironique, distant, il paraissait supérieur et ils n'aimaient pas cela. A vrai, ils ne lui avaient jamais laissé une seule chance de prouver qu’il n’était pas aussi mauvais qu’on pouvait le raconter. Mais avec elle, il était tout le contraire. Il riait, il pétillait de vie, Il était plus chaleureux, plus humain. Il se détacha à regret de Quinn, la jeune paraissait étrangement surprise… Soudain, le garçon sembla remarquer l’accoutrement de la rousse. Il fronça les sourcils, depuis quand la jeune fille s’habillait-elle ainsi ? Son attention se porta ensuite sur ses propres habits et sur la peinture noire qui ornait ses mains. Il se releva lentement, en maudissant ses jambes qui ne voulaient pas cesser de trembler.
« What the hell happened? Why do we wear costumes ? »
Il était confus, sa mémoire lui jouait des tours. Il se rappelait avoir été en cours et puis … plus rien. C’était le vide, le gros trou noir. Il détestait être dans l’ignorance. Peut-être, qu’il avait trop bu, il sentait l’arôme fort de la vodka sur sa langue.
L’intensité du sort était-elle qu’Aleksei s’était retrouvé projeté contre le mur d’en face. Le choc avait été rude, sa tête avait heurté violement la pierre et c’était un miracle qu’il ne se soit pas brisé la nuque. Ses oreilles bourdonnaient, il avait l’impression qu’on lui écorchait les entrailles au silex. Il avait déjà ressenti cette douleur lancinante. C’était en Russie, il venait à peine de fêter sa huitième année, c’était l’époque où il suivait encore Zinaïda comme un chien en mal d’amour. À cette période, elle s’était trouvé un énième ivrogne pour combler le vide dans sa couche. Aleksei le haïssait du plus profond de son être, il était pire que ceux d’avant. Il venait le soir et repartait au petit matin, laissant le cœur de Zinaïda un plus en miettes à chaque fois. Le salaud faisait pleurer sa mère comme jamais. Pour tout dire, le petit garçon était un peu jaloux, elle n’avait jamais versé une seule larme pour lui. Et voilà, que l’autre brute arrivait et elle lui offrait tout ce qu’elle avait refusé à son fils. L’idiot, il ne savait même pas combien ses larmes étaient précieuses. Le russe s’était promis qu’un jour, elle pleurerait pour lui et qu’il récupèrerait les gouttelettes d’eau salée comme le plus beau des cadeaux, il les enfermerait dans un écrin de velours qu’il le chérirait jusqu’à sa mort … Le souvenir était ancré au fer chaud dans sa mémoire, il se rappelait des cris déchirants de sa mère et de l’autre qui abattait ses poings sur son visage pâle. Du haut de ses huit ans, le petit garçon n’avait pas hésité une seule seconde avant de se jeter sur la brute. Il avait martelé son ventre de ses petites menottes pour que l’homme cesse de frapper Zinaïda. Il avait beau y mettre toute sa force et sa rage, Aleksei ne faisait pas le poids. L’ivrogne l’avait éjecté la tête la première contre la table basse avec une facilité déconcertante. Il avait eu mal comme jamais et cette douleur n’avait fait que grandir en voyant sa mère les yeux bercés d’hématomes… Le grymm essaya de se déplacer, mais ses membres étaient engourdis, son traite de corps ne répondait plus aux appels incessants de son esprit. Il essayait de se focaliser sur un point droit devant lui et sa vision se troubla aussitôt … Et puis, il entendit sa voix douce et légèrement paniquée le ramener à la réalité :
«Aleksei ? »
Quinn était là. C’était bon signe, peut-être qu’elle pourrait lui expliquer ce qui était arrivé, il avait les idées en pagaille. Il toussa légèrement et répondit d’une voix rauque :
« Yes. »
Son corps était un peu moins douloureux, il se déplaça doucement de quelques centimètres. Ses yeux ambres se posèrent sur la jeune fille et un sourire se dessina sur ses lèvres. Il glissa sa main sur son visage clair et lui susurra à l’oreille :
« Don’t worry, babe. I’m fine. »
Ses joues d’ordinaire si pâles se coloraient d’une jolie teinte rosée. Il était toujours surpris de voir combien elle pouvait être timide par moment. Pourtant, ils étaient ensemble depuis plusieurs semaines, mais rien n’y faisait, des qu’ils devenaient proches physiquement, la jeune fille le repoussait avec sa maladroite innocence. Il avait encore du mal à croire qu’ils étaient un couple. Il la maudissait, la plupart de temps, de lui avoir redonné espoir car il était déjà conscient que cela ne pourrait pas durer. Ils étaient voués à l'échec. Dans un monde tel que le leurs, qui aurait pu tolérer cela ? Qui ? Personne. Mais il s'égarait, encore une fois. C'est peut-être la douleur qui faisait dériver ses pensées ainsi, qui l'empêchait de se concentrer. C'est peut-être elle qui faisait ressurgir tant d'images, après tant d'années. C'est peut-être elle qui dictait sa loi. Sa vie entière est faite de « peut-être ». Tout ce qu’il pouvait faire c’était profiter de l’instant présent, profiter de la présence de Quinn à ses côtés, qu’elle soit furtive ou non. Il posa doucement ses lèvres sur les siennes. Ce n’était pas un baiser langoureux, au contraire, c’est un baiser chaste, sans arrière pensées. C’était un remerciement à la manière Sinwaith. Il l’a remercié d’être encore avec lui, malgré la réticence de ses amis. Oh oui, ses amis le détestaient et ils avaient de quoi. Avec eux il était ironique, distant, il paraissait supérieur et ils n'aimaient pas cela. A vrai, ils ne lui avaient jamais laissé une seule chance de prouver qu’il n’était pas aussi mauvais qu’on pouvait le raconter. Mais avec elle, il était tout le contraire. Il riait, il pétillait de vie, Il était plus chaleureux, plus humain. Il se détacha à regret de Quinn, la jeune paraissait étrangement surprise… Soudain, le garçon sembla remarquer l’accoutrement de la rousse. Il fronça les sourcils, depuis quand la jeune fille s’habillait-elle ainsi ? Son attention se porta ensuite sur ses propres habits et sur la peinture noire qui ornait ses mains. Il se releva lentement, en maudissant ses jambes qui ne voulaient pas cesser de trembler.
« What the hell happened? Why do we wear costumes ? »
Il était confus, sa mémoire lui jouait des tours. Il se rappelait avoir été en cours et puis … plus rien. C’était le vide, le gros trou noir. Il détestait être dans l’ignorance. Peut-être, qu’il avait trop bu, il sentait l’arôme fort de la vodka sur sa langue.
- InvitéInvité
Re: is it too late to tell you i'm sorry ?
Sam 13 Nov 2010 - 23:02
Accroupie devant Aleksei, plus les secondes passaient, plus j'étais inquiète, terrifiée. Je ne savais pas s'il m'entendait, ni même s'il comprenait ce que je disais. J'attendais donc qu'il réponde, puisque je ne pouvais rien faire d'autre. Une toux légère se fit entendre, puis sa voix -rauque- s'éleva :
Certes, il avait été plus loquace. Mais n'entendre que ce mot-là m'avait déjà rassurée. L'observant alors qu'il se déplaçait doucement, je surveillais le moindre de ses gestes, les sourcils légèrement foncés, craignant peut-être un faux mouvement de sa part. Son regard croisa le mien et il sourit. Ça faisait des semaines qu'il ne m'avait pas souri de cette façon. Des mois, même. Merlin, c'était étrange, comme situation. Puis, cela devint encore plus bizarre lorsque sa main glissa sur ma joue et qu'il me susurra à l'oreille :
Mes joues se mirent à chauffer et j'en conclus que j'étais en train de devenir aussi rouge qu'une pivoine. C'était à la fois sa main sur ma joue et ses mots qui me rendaient tout chose. Parce que ça faisait trop longtemps qu'il n'avait pas été ainsi. Rectification, que nous n'avions été aussi proches, autant physiquement que sentimentalement parlant. J'avais du mal à comprendre pourquoi il agissait ainsi, mon regard se fit fuyant. Je ne comprenais pas où il voulait en venir. Était-ce histoire de se venger de la dernière fois, de ce moment à la bibliothèque où j'avais été trop stupide ? À cette pensée, mon cœur se serra de nouveau. J'étais loin de me douter de ce que le choc avait eu comme effet sur le crâne d'Aleksei. Je pensais qu'il était encore conscient. Que son "babe" était soit un moyen de me faire mal, soit un mot doux sincère qu'il avait laissé écha— Mais non, Quinn. Resaisis-toi, idiote. Rappelle-toi ce qu'il t'a dit. Tu sais très bien qu'il n'y a plus rien entre vous. Vraiment ? Plus rien ? Du tout ? Mon regard revint se planter dans les yeux d'Aleksei à peine deux secondes avant qu'il ne m'embrasse. Ça n'était pas comme la dernière fois. Déjà parce que la dernière fois, c'était moi qui l'avait embrassé, et ça avait été plus passionné que chaste. Là, c'était comme au début de notre relation : doux, tendre, chaste, ne demandant rien de plus. Ça me surprenait bien sûr, je ne m'y attendais pas du tout. Une partie de mon esprit me mettait en garde, j'allais finir tôt ou tard par avoir mal. Je pouvais le pressentir, mais je ne voulais pas y croire. Je ne voulais pas y penser. J'aurais voulu oublier ce qu'il s'était passé. Ou continuer. Aurais-je pu continuer à être avec lui tout en sachant qu'il avait couché avec d'autres ? Peut-être aurais-je dû faire un effort… hm ? Non, non, non, arrête !
Reportant mon regard sur lui après qu'il se soit détaché, je constatai qu'il semblait perplexe. Un problème ? Me redressant d'un coup alors qu'il reprenait lentement de la hauteur, je restais à proximité, mes yeux rivés sur son visage maquillé.
… Il était sérieux, là ?
Qu'avait-il pu oublier ? Je veux dire, jusqu'à quel degré ?
Un sourire fin (et feint ?) qui s'efface deux secondes plus tard. Je regardais mes pieds et je me mis à chercher des yeux ma baguette que je n'avais finalement pas récupérée après qu'il m'ait entraînée hors de la salle. La cherchant des yeux, je n'arrivais à rien et je finis par tendre la main au hasard et à murmurer un « Accio wand » pas très convaincant ni même convaincu, mais qui eut son utilité. Récupérant donc ma précieuse baguette, je la glissais de nouveau dans mon décolleté, un peu gêné de n'avoir trouvé que cet endroit pour la ranger. Mon regard revint sur Aleksei alors que mes joues se remettaient à chauffer. Hm. Détourner la conversation, la meilleure solution s'offrant à moi, sans nul doute.
Non, parce que bon, pas que ça m'inquiétait, mais un peu quand même.
- « ALEKSEI — Yes. »
Certes, il avait été plus loquace. Mais n'entendre que ce mot-là m'avait déjà rassurée. L'observant alors qu'il se déplaçait doucement, je surveillais le moindre de ses gestes, les sourcils légèrement foncés, craignant peut-être un faux mouvement de sa part. Son regard croisa le mien et il sourit. Ça faisait des semaines qu'il ne m'avait pas souri de cette façon. Des mois, même. Merlin, c'était étrange, comme situation. Puis, cela devint encore plus bizarre lorsque sa main glissa sur ma joue et qu'il me susurra à l'oreille :
- « ALEKSEI — Don’t worry, babe. I’m fine. »
Mes joues se mirent à chauffer et j'en conclus que j'étais en train de devenir aussi rouge qu'une pivoine. C'était à la fois sa main sur ma joue et ses mots qui me rendaient tout chose. Parce que ça faisait trop longtemps qu'il n'avait pas été ainsi. Rectification, que nous n'avions été aussi proches, autant physiquement que sentimentalement parlant. J'avais du mal à comprendre pourquoi il agissait ainsi, mon regard se fit fuyant. Je ne comprenais pas où il voulait en venir. Était-ce histoire de se venger de la dernière fois, de ce moment à la bibliothèque où j'avais été trop stupide ? À cette pensée, mon cœur se serra de nouveau. J'étais loin de me douter de ce que le choc avait eu comme effet sur le crâne d'Aleksei. Je pensais qu'il était encore conscient. Que son "babe" était soit un moyen de me faire mal, soit un mot doux sincère qu'il avait laissé écha— Mais non, Quinn. Resaisis-toi, idiote. Rappelle-toi ce qu'il t'a dit. Tu sais très bien qu'il n'y a plus rien entre vous. Vraiment ? Plus rien ? Du tout ? Mon regard revint se planter dans les yeux d'Aleksei à peine deux secondes avant qu'il ne m'embrasse. Ça n'était pas comme la dernière fois. Déjà parce que la dernière fois, c'était moi qui l'avait embrassé, et ça avait été plus passionné que chaste. Là, c'était comme au début de notre relation : doux, tendre, chaste, ne demandant rien de plus. Ça me surprenait bien sûr, je ne m'y attendais pas du tout. Une partie de mon esprit me mettait en garde, j'allais finir tôt ou tard par avoir mal. Je pouvais le pressentir, mais je ne voulais pas y croire. Je ne voulais pas y penser. J'aurais voulu oublier ce qu'il s'était passé. Ou continuer. Aurais-je pu continuer à être avec lui tout en sachant qu'il avait couché avec d'autres ? Peut-être aurais-je dû faire un effort… hm ? Non, non, non, arrête !
Reportant mon regard sur lui après qu'il se soit détaché, je constatai qu'il semblait perplexe. Un problème ? Me redressant d'un coup alors qu'il reprenait lentement de la hauteur, je restais à proximité, mes yeux rivés sur son visage maquillé.
- « ALEKSEI — What the hell happened? Why do we wear costumes ? »
… Il était sérieux, là ?
- « QUINN — You… You don't remember ? »
Qu'avait-il pu oublier ? Je veux dire, jusqu'à quel degré ?
- « QUINN — It's Hallowe'en's Eve. That's… That's why we're wearing costumes. And… I made a bet with Laurel, Malcolm & Silver, so… I'm entitled to wear that … I don't know how to call it, i mean… »
Un sourire fin (et feint ?) qui s'efface deux secondes plus tard. Je regardais mes pieds et je me mis à chercher des yeux ma baguette que je n'avais finalement pas récupérée après qu'il m'ait entraînée hors de la salle. La cherchant des yeux, je n'arrivais à rien et je finis par tendre la main au hasard et à murmurer un « Accio wand » pas très convaincant ni même convaincu, mais qui eut son utilité. Récupérant donc ma précieuse baguette, je la glissais de nouveau dans mon décolleté, un peu gêné de n'avoir trouvé que cet endroit pour la ranger. Mon regard revint sur Aleksei alors que mes joues se remettaient à chauffer. Hm. Détourner la conversation, la meilleure solution s'offrant à moi, sans nul doute.
- « QUINN — Are you sure you're alright ? »
Non, parce que bon, pas que ça m'inquiétait, mais un peu quand même.