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it's too late for apologize
Mer 11 Oct 2017 - 18:48
Au moment où elle avait accepté d’avouer une partie de ses actions à la fouine, Saoirse avait eu conscience que la suite ne serait pas facile et qu’elle allait devoir prendre énormément sur elle pourtant rien ne l’avait vraiment préparé à ce qu’elle allait affronter. Dès le lendemain, tout Hungcalf était au courant de la chose, la fouine avait bien fait son boulot et Saoirse entendait des chuchotements sur son passages quand certaines de ses camarades, généralement groupie de Cormac ne lui tombait pas littéralement dessus pour l’insulter ou lui faire des crasses. Le premier soir, après ses cours, elle était retournée directement dans sa chambre sans passer par la case repas pour s’effondrer sur son lit. Cela dit ce n’était pas les moqueries de ses camarades ou leurs tours tordues qui avait poussé Saoirse à fracasser le miroir dans la salle de bain avec son poing mais une lettre qui était arrivé alors que le soleil se coucher. Finissant ses devoirs, la jeune Grymm avait ouvert au hibou familial pour trouver une lettre froide, dénuée d’amour de la part de ses parents qui non seulement lui faisait bien comprendre qu’ils avaient honte d’elle, qu’ils ne voulaient plus la voir mais lui interdisait de communiquer dorénavant avec James. C’était le fait d’être rejeté par les gens qui l’avait mis au monde pour la laisser dans l’obscurité, qui l’avait poussé sans le vouloir dans la secte, qui était à l’origine au fond de tout ce merdier qui l’avait poussé à fracasser le miroir. Non seulement ses parents lui reprochaient tout sans même s’interroger sur leur rôle dedans mais en plus ils avaient fait en sorte qu’elle ne puisse plus jamais communiquer avec son frère, le seul qui pouvait la comprendre, un des deux hommes au monde pour qui elle ferait n’importe quoi. La nuit suivante avait été éprouvante et le lendemain matin Saoirse, en plus d’un joli bandage sur sa main blessée à cause du miroir avait aussi une mine épouvantable à cause des cauchemars qui n’avait pas cessé de la harceler.
La journée s’annonçait aussi difficile que la veille mais cette fois Saoirse prit le temps d’aller chercher de la nourriture dans les cuisines pour manger dans des coins isolés de Hungcalf, là où personne ne viendrait la harceler et où des hiboux incendiaires ne lui tomberait pas dessus. Elle avait gardé la lettre de ses parents dans ses affaires pour une raison qui lui échappait totalement mais elle prenait soin de brûler les autres, comme celles, nombreuses du matin même. Ayant trouvé un coin isolé dans Hungcalf, elle s’y réfugia dès qu’elle avait du temps libre pour travailler ses cours sans sentir les regards haineux et surtout éviter tout contact avec les membres de sa famille à Hungcalf et lui. Lui, qui ne devait surement pas apprécier de voir révéler quelque chose qu’il avait toujours refoulé, lui qui pouvait maintenant lui cracher dessus comme si de rien n’était et se taper toutes les filles de Hungcalf sans penser au reste même si pour le dernier point, il le faisait déjà bien avant l’article. C’est dans son recoin que Saoirse assista au coucher du soleil et à la désertion des couloirs de l’université pour les chambres car elle ne le quitta qu’une fois sûre qu’elle ne croiserait quasiment plus aucun étudiant. Son sac pesant sur une épaule, elle sortit de sa cachette et se dirigea vers sa salle commune normalement déserte vu l’heure pour regagner sa chambre qu’elle ne partageait avec personne, un avantage non négligeable vu sa situation. Sauf que ce magnifique plan ne se déroula pas comme prévu puisqu’alors qu’elle approchait de sa salle commune, elle tomba sur une silhouette qu’elle ne connaissait que trop bien et qui la fit blêmir. « Cormac… » Un prénom chuchoté qui lui sembla résonner avec force sous la voute du sous-sol humide et qui permit au garçon de se tourner vers elle. La colère dans ses yeux lui colla un coup au ventre comme elle s’y attendait mais surtout inscrit une brisure de culpabilité dans son cœur, chose à laquelle Saoirse n’était absolument pas habituée. Des bruits de pas derrière elle ainsi que des gloussements lui firent comprendre que dans sa déprime, elle avait zappé un élément important dans ses calculs, le jour de la semaine et le fait que c’était le jour des fêtes. De nombreux étudiants allaient donc se balader gentiment partout dans le campus y compris les cachots qui en cette période de l’année plaisait beaucoup au gens. Grimaçant, ne voulant pas mettre le garçon plus dans la bouse de dragon qu’elle ne l’avait déjà fait et ayant aussi conscience qu’elle ne pourrait pas éviter la discussion avec lui maintenant, elle se rua sur lui, lui saisit le poignet et le traina derrière la première porte qu’elle trouva. Là, elle verrouilla consciencieusement les lieux, jeta un sort d’assurdiato avant de ranger sa baguette dans son sac, le poser sur le sol et s’éloigner de celui-ci. « Quand tu voudras partir, tu pourras… Je voulais juste empêcher des gens d’entrer et de nous entendre mais tu es libre de faire ce que tu veux, je te retiendrais pas… » La voix de Saoirse était faible, elle faisait tout pour ne pas croiser le regard de Cormac fixant sa main blessée et le décor de la salle de torture, un hasard d’une ironie cruelle l’avait menée à se retrouver dans cette salle sans qu’elle ne le veuille vraiment. Elle ne voulait pas qu’il se sente prisonnier, elle voulait qu’il sache qu’il pouvait lui balancer ce qu’il voulait et partir, se serait dur mais elle allait l’encaisser, elle le devait. Elle n’allait pas laisser gagner la fouine en se donnant la mort, c’était stupide même si l’idée sournoisement tourner dans son esprit, Saoirse n’en était pas encore à rendre les armes, pas encore du moins car Cormac plus que sa famille serait surement celui qui pourrait au choix lui mettre la tête sous l’eau ou la sauver. Mais pourquoi donc chercherait-il à la sauver après ce qu’elle lui avait fait ?
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Re: it's too late for apologize
Sam 14 Oct 2017 - 1:57
Tout avait commencé par ces regards qui se portaient sur toi sans que tu ne comprennes pourquoi. Et ça durait. Il y avait toujours des gens pour t’observer, souvent des années inférieures qui voyaient en toi un futur joueur de quidditch, qui te connaissaient de réputation. Mais aujourd’hui, c’était différent et tu ne parvenais pas à comprendre pourquoi. Tu ne savais pas s’il fallait que tu lises de la moquerie ou de la pitié dans ces regards. Et tu n’avais pas compris. Tu n’avais pas compris jusqu’à ce que les rumeurs ne t’atteignent. Tu n’avais pas compris jusqu’à ce que tu entendes ton nom au milieu d’une discussion et que tu comprennes qu’il ne s’agissait pas de quidditch alors que tu avais également entendu son nom à elle. Certes on parlait souvent de vous, mais là, c’était différent. Cela ne semblait pas être des petits commérages sur ton infidélité chronique, non, c’était complètement différent mais tu ne parvenais toujours pas à savoir en quoi. Et puis il y avait eu les « Courage mon pote » que tu n’avais pas compris. Il y avait aussi eu les « C’est dégueulasse ce qu’elle t’a fait ». Et pour finir les « T’avais qu’à assumer un minimum et t’aurais pas été dans cette situation », ce à quoi tu n’avais pas su quoi répondre pour la simple et bonne raison que tu n’avais aucune idée de ce qu’il te fallait assumer. Oui, vraiment aucune.
Et puis t’avais fini par comprendre quand t’avais entendu la conversation en entier. Et autant le dire ton sang n’avait fait qu’un tour. Comment avait-elle pu oser sortir des choses pareilles sur toi ? Comment avait-elle pu lancer une telle rumeur. Qu’est-ce qu’ils avaient tous avec ça. Sully, elle. Il fallait qu’ils arrêtent de se faire des films sur ta prétendue bisexualité. Tu n’étais pas bi. Tu ne le serais jamais. Bon ok, il t’arrivait de penser un peu trop aux lèvres de Sullivan se posant sur les tiennes, mais c’était parce que jamais tu ne te serais attendu à ce qu’il le fasse pour de vrai. Parce que tu te demandais encore pourquoi il avait pareillement agi. Pourtant, tu t’étais surpris à t’attarder un peu trop sur lui alors que tu l’avais recroisé sur le campus. Tu l’avais évité pendant les entrainements, n’ayant que l’envie de lui faire ravaler le sourire narquois que son visage arborait et les regards emplis de sous-entendus qu’il pouvait te lancer. Oui, si d’ordinaire tu adorais t’entrainer avec ta maison, il allait sans dire que l’ambiance s’était plutôt refroidie de ton côté et que tu préférais passer du temps en entrainement en journée.
Tu glisses dans les couloirs jusqu’à te retrouver dans celui qui t’intéresse. Elle finira bien par rentrer. Chaque personne que tu croises te juge du regard. Tu peux les voir chuchoter alors qu’ils passent au loin, alors qu’ils s’éloignent. Ca t’énerve mais tu ne peux rien faire contre. Elle seule le peut. Elle est ce qu’elle a balancé quelques jours plus tôt. Qu’est-ce qui lui était passé par la tête pour sortir une telle grossièreté. Tu avais toujours respecté ta part du marché, tu étais toujours resté à ses cotés malgré tes fréquentes aventures. Mais tout de même. « Cormac… » Tu te retournes. Dans tes yeux brillent toute ta colère. Tu lui en veux. Oh que oui tu lui en veux. Elle n’avait aucune idée de ce qu’elle venait de faire. Elle venait de faire exploser une bombe au beau milieu de ton existence. Elle venait de détruire ta vie telle que tu la connaissais. Il y en a deux trois pour passer de nouveau en gloussant. C’est vrai que c’était tellement amusant. Tu leurs lances un regard noir et celles qui d’ordinaire auraient rougi se dépêchent de quitter les lieux. Tu vas prendre la parole. Ici, au milieu de ce couloir, tu t’en moques. Tu t’en moques qu’ils vous entendent régler vos comptes. Car aujourd’hui plus rien ne tient. Aujourd’hui, votre couple parfait va voler en éclats. Cela faisait bien longtemps que cela aurait dû être le cas, mais il fallait croire qu’aujourd’hui, en ce jour de fête, le moment été arrivé. Elle t’entraine derrière elle avant que tu ne puisses dire le moindre mot et vous voilà dans une salle sombre. La première chose que tu vois ce sont les marques de sang. Splendide. « Quand tu voudras partir, tu pourras… Je voulais juste empêcher des gens d’entrer et de nous entendre mais tu es libre de faire ce que tu veux, je te retiendrais pas… » Sa voix est faible. Elle n’ose pas de regarder et pourtant elle le devrait. Parce qu’aujourd’hui, c’est la dernière fois qu’elle va pouvoir plonger son regard dans le tien. Tu lui avais fait confiance. Oui, tu avais naïvement cru que les choses avaient changé. Qu’elle avait changé. Maintenant tu te demandais ce qu’elle avait obtenu en échange de cette rumeur lancé sur toi. « Mais qu’est-ce qu’y t’as pris ? » Si sa voix était faible, la tienne résonnait de toute sa colère dans la salle. « Ca t’amusait de lancer une rumeur comme ça ? Tu te rends compte des conséquences que ça va avoir sur moi ? Sur ma vie ? C’est de ma vie dont il s’agit, tu t’en rends compte ? » Le silence se fait pesant pendant quelques secondes alors que ton regard pourrait la pétrifiait si elle venait à le croiser. « Dire que j’avais cru que t’avais changé. Que tes petites magouilles c’était du passé. J’aimerais bien savoir ce que t’as gagné en échange de ma destruction et pour qui tu l'as fait. » Ta main attrape son menton que tu relèves pour qu’elle plonge ton regard dans le tien. « T’aurais au moins pu avoir le courage de me dire que t’en avais marre, que c’était terminé plutôt que de lâchement lancer la rumeur qui allait me détruire. T’avais même pas à être courageuse, ça fait six ans que j’attends ça, depuis que tu as détruit ma vie la première fois. » Tu la relâches. « Alors merci. » T’as dit tout ce que tu avais à dire. Tu te retournes. Tu te diriges vers la porte. Tu ne veux pas passer une minute de plus en sa compagnie. Tu tentes de contenir ta colère. Tu serres les poings alors que tu trembles. T’as détourné le regard avant afin qu’elle ne puisse pas voir qu’elle t’avait brisé dans le fond. Parce que tu lui avais accordé plus que ta confiance désormais. Parce que t’arrives pas à te dire qu’elle est finalement sortie de ta vie. Parce que dans le fond, cette trahison te fait mal. Bien trop mal. Parce que tu croyais qu’elle t’aimait et si tu ne l’aimais pas elle, tu aimais cette idée. Cette idée qu’elle serait toujours là à t’attendre. Cette idée que quoi que tu fasses, tu pourrais toujours trouver du réconfort dans ses baisers et dans ses draps parce qu'elle te pardonnerait toutes tes erreurs. Cette idée que quelque part, il y avait une fille qui était capable de tout pour toi, même du pire. Mais désormais, elle devait l’être pour quelqu’un d’autre, quelqu’un qui lui avait demandé de te détruire et elle l’avait fait. Il avait réussi à te voler son cœur, et bon sang, c’était douloureux.
Et puis t’avais fini par comprendre quand t’avais entendu la conversation en entier. Et autant le dire ton sang n’avait fait qu’un tour. Comment avait-elle pu oser sortir des choses pareilles sur toi ? Comment avait-elle pu lancer une telle rumeur. Qu’est-ce qu’ils avaient tous avec ça. Sully, elle. Il fallait qu’ils arrêtent de se faire des films sur ta prétendue bisexualité. Tu n’étais pas bi. Tu ne le serais jamais. Bon ok, il t’arrivait de penser un peu trop aux lèvres de Sullivan se posant sur les tiennes, mais c’était parce que jamais tu ne te serais attendu à ce qu’il le fasse pour de vrai. Parce que tu te demandais encore pourquoi il avait pareillement agi. Pourtant, tu t’étais surpris à t’attarder un peu trop sur lui alors que tu l’avais recroisé sur le campus. Tu l’avais évité pendant les entrainements, n’ayant que l’envie de lui faire ravaler le sourire narquois que son visage arborait et les regards emplis de sous-entendus qu’il pouvait te lancer. Oui, si d’ordinaire tu adorais t’entrainer avec ta maison, il allait sans dire que l’ambiance s’était plutôt refroidie de ton côté et que tu préférais passer du temps en entrainement en journée.
Tu glisses dans les couloirs jusqu’à te retrouver dans celui qui t’intéresse. Elle finira bien par rentrer. Chaque personne que tu croises te juge du regard. Tu peux les voir chuchoter alors qu’ils passent au loin, alors qu’ils s’éloignent. Ca t’énerve mais tu ne peux rien faire contre. Elle seule le peut. Elle est ce qu’elle a balancé quelques jours plus tôt. Qu’est-ce qui lui était passé par la tête pour sortir une telle grossièreté. Tu avais toujours respecté ta part du marché, tu étais toujours resté à ses cotés malgré tes fréquentes aventures. Mais tout de même. « Cormac… » Tu te retournes. Dans tes yeux brillent toute ta colère. Tu lui en veux. Oh que oui tu lui en veux. Elle n’avait aucune idée de ce qu’elle venait de faire. Elle venait de faire exploser une bombe au beau milieu de ton existence. Elle venait de détruire ta vie telle que tu la connaissais. Il y en a deux trois pour passer de nouveau en gloussant. C’est vrai que c’était tellement amusant. Tu leurs lances un regard noir et celles qui d’ordinaire auraient rougi se dépêchent de quitter les lieux. Tu vas prendre la parole. Ici, au milieu de ce couloir, tu t’en moques. Tu t’en moques qu’ils vous entendent régler vos comptes. Car aujourd’hui plus rien ne tient. Aujourd’hui, votre couple parfait va voler en éclats. Cela faisait bien longtemps que cela aurait dû être le cas, mais il fallait croire qu’aujourd’hui, en ce jour de fête, le moment été arrivé. Elle t’entraine derrière elle avant que tu ne puisses dire le moindre mot et vous voilà dans une salle sombre. La première chose que tu vois ce sont les marques de sang. Splendide. « Quand tu voudras partir, tu pourras… Je voulais juste empêcher des gens d’entrer et de nous entendre mais tu es libre de faire ce que tu veux, je te retiendrais pas… » Sa voix est faible. Elle n’ose pas de regarder et pourtant elle le devrait. Parce qu’aujourd’hui, c’est la dernière fois qu’elle va pouvoir plonger son regard dans le tien. Tu lui avais fait confiance. Oui, tu avais naïvement cru que les choses avaient changé. Qu’elle avait changé. Maintenant tu te demandais ce qu’elle avait obtenu en échange de cette rumeur lancé sur toi. « Mais qu’est-ce qu’y t’as pris ? » Si sa voix était faible, la tienne résonnait de toute sa colère dans la salle. « Ca t’amusait de lancer une rumeur comme ça ? Tu te rends compte des conséquences que ça va avoir sur moi ? Sur ma vie ? C’est de ma vie dont il s’agit, tu t’en rends compte ? » Le silence se fait pesant pendant quelques secondes alors que ton regard pourrait la pétrifiait si elle venait à le croiser. « Dire que j’avais cru que t’avais changé. Que tes petites magouilles c’était du passé. J’aimerais bien savoir ce que t’as gagné en échange de ma destruction et pour qui tu l'as fait. » Ta main attrape son menton que tu relèves pour qu’elle plonge ton regard dans le tien. « T’aurais au moins pu avoir le courage de me dire que t’en avais marre, que c’était terminé plutôt que de lâchement lancer la rumeur qui allait me détruire. T’avais même pas à être courageuse, ça fait six ans que j’attends ça, depuis que tu as détruit ma vie la première fois. » Tu la relâches. « Alors merci. » T’as dit tout ce que tu avais à dire. Tu te retournes. Tu te diriges vers la porte. Tu ne veux pas passer une minute de plus en sa compagnie. Tu tentes de contenir ta colère. Tu serres les poings alors que tu trembles. T’as détourné le regard avant afin qu’elle ne puisse pas voir qu’elle t’avait brisé dans le fond. Parce que tu lui avais accordé plus que ta confiance désormais. Parce que t’arrives pas à te dire qu’elle est finalement sortie de ta vie. Parce que dans le fond, cette trahison te fait mal. Bien trop mal. Parce que tu croyais qu’elle t’aimait et si tu ne l’aimais pas elle, tu aimais cette idée. Cette idée qu’elle serait toujours là à t’attendre. Cette idée que quoi que tu fasses, tu pourrais toujours trouver du réconfort dans ses baisers et dans ses draps parce qu'elle te pardonnerait toutes tes erreurs. Cette idée que quelque part, il y avait une fille qui était capable de tout pour toi, même du pire. Mais désormais, elle devait l’être pour quelqu’un d’autre, quelqu’un qui lui avait demandé de te détruire et elle l’avait fait. Il avait réussi à te voler son cœur, et bon sang, c’était douloureux.
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Re: it's too late for apologize
Dim 15 Oct 2017 - 20:15
L’explosion de colère est brutale, elle sursaute Saoirse et elle encaisse, de toutes manières, elle ne peut pas faire grand-chose d’autres qu’encaisser alors, elle le fait. Elle écoute les questions de Cormac sans arriver à formuler des réponses, oui, c’est sa vie mais c’est aussi la sienne et la sienne est carrément plus mal barrée que la sienne. Lui, il a encore sa mère pour le soutenir, elle, elle n’a plus rien et son regard qui glisse vers son sac où se trouve la lettre lui plante à nouveau un couteau dans le cœur, elle n’a vraiment plus rien en dehors de lui qui visiblement va partir, l’abandonner. Elle s’en doutait qu’il partirait, la lâcherait mais le constat fait mal et pour éviter de s’effondrer, elle sort son poing, ce même poing qu’elle a envoyé dans le miroir, ce même poing qui en se fermant ravive la douleur et lui permet de subir la rage de l’homme qu’elle aime sans s’effondrer en pleurs. Il lui reste encore un minimum de fierté à quoi s’accrocher, un minimum d’espoir dans son futur avec des contacts qui lui permettront de ne pas finir à la rue. Dans le silence pesant, elle s’accroche à cette douleur de son poing en attendant la suite qui lui fait froncer les sourcils, elle ne comprend pas de quoi il parle et elle est totalement paumée. Ce qu’elle a gagné ? Rien ! Dans l’histoire la seule personne qui a gagné quelque chose c’est l’autre fouine, cette garce et la taupe qu’elle compte bien débusquer d’ailleurs pour le lui faire paye, elle ne sait pas comment. C’est donc le regard dans la vague tentant de comprendre les paroles incohérentes de Cormac en faisant face à la douleur de ses yeux qu’elle écoute la suite, comme si elle était déjà sous l’eau. Elle remonte à la surface quand il la relâche, observe son dos alors qu’il s’éloigne totalement paumée avant de se demander ce qu’il a pu entendre et de se rendre compte qu’il a surement eut que les rumeurs, rien de concret. Elle se mord la lèvre, se retient d’exploser de rire en comprenant que Cormac ne sait rien, qu’il a écouté les rumeurs et déduit des choses, que personne ne lui a expliqué clairement les choses puisque de toute façon, il était concerné donc il devait déjà savoir, non ? L’ironie de la situation la frappe et ce n’est qu’en fixant le dos de Cormac qui s’éloigne, qui semble blesser plus qu’elle ne l’imaginait qui l’empêche d’exploser de ce rire nerveux pour la pousser à prononcer ses premiers mots depuis qu’il a fait exploser sa rage contre elle. « Je l’ai fait pour toi…et mon petit-frère James… » Elle ne veut pas lui mentir, pas maintenant et il doit savoir la vérité alors elle lâche ses mots qui doivent lui paraître incompréhensible et quand il se retourne, qu’elle capte son regard, elle voit bien qu’il ne comprend rien. Il doit se demander si elle se fout pas de lui, ce qu’elle raconte mais elle s’en fiche car derrière la haine, la douleur qu’elle lit dans les yeux, elle trouve une étincelle qui lui donne la force de lui expliquer. « C’est pas mon idée ta bisexualité, Cormac, c’est celle de la fouine. Quand elle m’a dit qu’elle avait compris pour le chantage et que je te tenais avec ça, je suis rentrée dans la brèche parce que c’était la seule chose de la lettre qui pouvait être facilement prouvée. J’avais pas d’autres idées Cormac, aucune en dehors de ce que cette garce venait de me donner et de la vérité, une vérité que je ne pouvais pas dire, que je ne pourrais jamais dire parce que… Tu ne peux pas perdre ta mère, Cormac… Perdre sa famille, je sais ce que ça fait et tu ne peux pas vivre ça, je pouvais pas te retirer ta mère alors que tu as déjà perdu ton père… Donc oui, j’ai avoué pour le harcèlement de tes exs, balancé ta bisexualité dans une interview pour la fouine mais je l’ai fait pour qu’elle arrête de fouiner sur toi, qu’elle ne découvre pas pour ta mère… Je l’ai fait aussi pour qu’elle ne publie pas cette satané lettre qui mentionne James et qu’elle laisse mon petit frère en dehors de tout ça… J’ai rien gagné dans l’histoire, au contraire, j’ai quasiment tout perdu pour te protéger toi et mon petit-frère… Parce que vous êtes les deux seules personnes au monde qui savent réellement tout de moi… ou du moins, les deux seules personnes qui savaient à ce moment-là… » Les explications sont incohérentes, Saoirse ne se maitrise plus, la masque s’est brisée, elle tremble et les larmes dégouline le long de ses joues quand elle avise son sac où se trouve cette maudite lettre. Elle a fini par détourner le regard à un moment donné, ne supportant plus les yeux de Cormac et doucement alors qu’elle ne sait plus quoi ajouter, elle se laisse glisser le long de la table fixant le plafond sans le voir. Elle a mal, elle hésite à s’emparait de sa baguette et allait tuer la fouine directement, préparer un poison pour elle ou faire n’importe quoi pour faire regretter à cette garce de lui avoir enlever tout ce qu’elle avait. « Il n’y a personne d’autre que toi, Cormac… Il n’y a jamais eu personne d’autres et il n’y aura jamais personne d’autres… » Saoirse ne tente pas de retenir l’aveu d’une voix brisée, le regard toujours fixée sur le plafond dans l’attente. Elle ne sait pas ce qu’elle va faire quand elle entendra le son de la porte qui s’ouvre et se refermera définitivement sur le garçon car elle sait qu’elle n’arrivera pas à s’en remettre. Son petit-frère ne lui suffira pas comme soutien pour se maintenir en vie, pas alors qu’elle ne peut plus le voir ni communiquer avec lui. Son esprit embrumée lui souffle que si elle se débrouille bien elle pourrait emporter avec elle la fouine et la taupe, se serait une douce vengeance et après tout maintenant qu’il ne lui reste rien, cette limite de meurtre est inutile…
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Re: it's too late for apologize
Mer 1 Nov 2017 - 1:42
Tu as dit tout ce que tu avais à dire. Tu as craché ton venin, ta colère et tu quittes la pièce. Pourtant, il y a cette douleur. Cette douleur qui ne partira pas. Parce que subitement, le temps d’un éclair, tu n’es plus personne à ses yeux. Tu es devenu comme tous les autres, une personne qui pouvait être détruite pour atteindre un autre but. Il y avait eu tes petites amies avant qu’elle ne parvienne à te capturer, il y avait eu certainement eu des dizaines de personnes pour lui permettre de découvrir ton secret de famille. Combien en avait-elle fait chanter avant toi pour obtenir les informations tant attendues ? Et désormais, il devait y avoir quelqu’un d’autre. Quelqu’un qui justifiait le fait que tu puisses être détruit comme elle venait de le faire. Elle avait admis t’avoir fait chanté mais pas sur les véritables raisons. Et le pire, c’était que tu restais sous sa coupe malgré tout, qu’elle continuait de te tenir avec la véritable raison de son chantage. Tu ne pouvais rien contre elle parce qu’elle te tenait toujours, comme elle le faisait depuis des années. Tu n’étais plus rien et ça faisait mal.
« Je l’ai fait pour toi…et mon petit-frère James… » Alors que tu t’apprêtais à prendre la porte, sa remarque te retient. Tu ne comprends pas. Tu te retournes et la fureur de ton regard lui fait face. Cette fureur mêlée de douleur. Parce qu’au final, elle a gagné, comme elle l’a toujours fait avec toi. Et dire que tu avais cru que les choses pourraient changer. Que peut-être un jour elle te rendrait ta complète liberté. Et que peut-être alors tu la choisirais elle. Parce que parfois, alors que tu étais seul, c’était à elle que tu te surprenais à penser. Même si ça t’énervais. Même si tu ne voulais pas l’admettre. Comme tu refusais d’admettre que ton regard dérivait de la même façon sur les personnes du même sexe que toi qu’il pouvait le faire sur les courbes féminines. Ton visage brisé lui fait face, attendant une explication cohérente. Tu as hâte de l’entendre. Mais pourquoi est-ce que tu l’attends dans le fond ? Elle ne te doit rien. Tu ne lui dois même pas cette possibilité de s’expliquer. Pourquoi as-tu besoin de l’entendre donner sa raison. Comme si tu espérais que les choses soient différentes. Comme si elles pouvaient l’être. Cette relation n’était que le fruit d’un chantage malsain. Elle avait fait de toi sa chose. Le beau garçon dans le lit duquel elle pourrait toujours se glisser parce qu’il n’avait pas d’autre choix. C’était tout ce que tu étais pour elle. Un trophée avec lequel elle avait dû bien prendre son pied mais pas grand-chose de plus. Et ton cœur à la dérive depuis bien longtemps sombre. Ce cœur que tu étais pourtant persuadé d’avoir ouvert à personne.
« C’est pas mon idée ta bisexualité, Cormac, c’est celle de la fouine. Quand elle m’a dit qu’elle avait compris pour le chantage et que je te tenais avec ça, je suis rentrée dans la brèche parce que c’était la seule chose de la lettre qui pouvait être facilement prouvée. J’avais pas d’autres idées Cormac, aucune en dehors de ce que cette garce venait de me donner et de la vérité, une vérité que je ne pouvais pas dire, que je ne pourrais jamais dire parce que… Tu ne peux pas perdre ta mère, Cormac… Perdre sa famille, je sais ce que ça fait et tu ne peux pas vivre ça, je pouvais pas te retirer ta mère alors que tu as déjà perdu ton père… Donc oui, j’ai avoué pour le harcèlement de tes exs, balancé ta bisexualité dans une interview pour la fouine mais je l’ai fait pour qu’elle arrête de fouiner sur toi, qu’elle ne découvre pas pour ta mère… Je l’ai fait aussi pour qu’elle ne publie pas cette satané lettre qui mentionne James et qu’elle laisse mon petit frère en dehors de tout ça… J’ai rien gagné dans l’histoire, au contraire, j’ai quasiment tout perdu pour te protéger toi et mon petit-frère… Parce que vous êtes les deux seules personnes au monde qui savent réellement tout de moi… ou du moins, les deux seules personnes qui savaient à ce moment-là… » Alors que les explications tombent, entrecoupées par les légers sanglots de ta petite-amie, ta colère diminue. Elle diminue parce que tu comprends qu’elle vient de te sauver la mise malgré tout. Qu’elle ne t’a pas détruit mais que quelqu’un d’autre l’a fait. « Il n’y a personne d’autre que toi, Cormac… Il n’y a jamais eu personne d’autres et il n’y aura jamais personne d’autres… » Pourquoi est-ce que tu as cette étrange sensation ? Ton regard tombe sur la grymm au sol. Sur ses joues baignées de larmes, sur son visage encore plus brisé que le tien. Elle a mal, elle souffre, et un instant, ça te fait plaisir. Parce qu’elle comprend ce que tu as pu vivre alors qu’elle a brisé ton couple, alors qu’elle t’avait arraché à une fille pour laquelle tu avais réellement des sentiments à l’époque. L’une des rares avec lesquelles tu avais réussi à te projeter. Mais alors que tu observes les marques sur ses joues rougies par la peine, tu repenses à ce qu’elle vient de dire. A ce qu’elle t’avait toujours fait comprendre sans jamais mettre des mots dessus. Des mots au niveau de l’amour qu’elle a toujours pu te porter, même s’il n’avait jamais été sain. Avant aujourd’hui. Avant qu’elle ne te libère enfin. Etait-ce ça la pleine liberté ? Etait-ce ça l’amour ? Etre capable de chuter pour ne pas que les autres en pâtissent ? Laisser partir l’autre pour qu’il soit enfin heureux ?
T’aurais pu partir. Claquer la porte et quitter cette pièce et elle au passage. Peut-être que ça aurait été plus simple. Mais rien ne serait plus jamais simple maintenant que la vérité avait en partie éclaté. Maintenant qu’elle savait pour la secte. Tu ne doutais pas un seul instant qu’elle allait chercher à te voir, à en savoir plus. Ta vie venait de prendre un tournant étrange alors qu’elle était toujours là. Alors qu’elle t’avait protégé malgré tout. Alors bientôt, t’es à côté d’elle, ton regard tombant sur elle. Et tu la relèves, tes mains attrapant doucement les siennes. Tu forces son regard à faire face au tien. Ses yeux brillants de larmes à plonger dans les tiens. Et tu ne sèches pas ses larmes. Non, tu plaques tes lèvres contre les siennes. Tu l’embrasses comme tu peux embrasser les autres, comme tu avais pu embrasser Louise quelques semaines plus tôt, pas parce que tu es forcé mais parce que tu en as envie. Pour la première fois tu ne l’embrasses pas parce que tu te sens obligé de le faire, même si ça t’était déjà arrivé de lui dire non dans l’intimité dans un premier temps juste pour lui montrer que jamais elle ne te contrôlerait. Alors que dans le fond, ça avait toujours été toi qui avait contrôlé cette relation. T’avais son cœur entre tes mains, un cœur tu étais libre de pulvériser comme d’aimer. Un cœur si fragile que tu pouvais détruire en quelques mots. Tes mains glissent dans son dos pour rapprocher vos deux corps. Ta haine et ta colère se mêlent à ta douleur et à cette peur que tu avais eu d’avoir perdu son cœur. De l’avoir perdu elle. Celle qui te connaissait mieux que quiconque même si ça avait également le don de t’énerver. C’est peut-être la dernière fois que tu l’embrasses. Tu n’en sais rien. Tu n’as aucune idée de ce qu’il se passera une fois que cette porte s’ouvrira et que tu seras libre de prendre ton envol. Le prendras-tu ? Une fois que tu devrais faire face aux accusations, aux regards de Hungcalf alors que le grand gryffon, si courageux ne l’avait pas été pendant des années en refusant de dire la vérité. Eux seraient tous à côté de la plaque. Ils n’auraient aucune idée de ce qu’il s’était réellement passé. Ils jugeraient, feraient ton procès, tous autant qu’ils étaient.
Tu relâches la pression sur ses lèvres, t’éloignant de quelques centimètres alors que ton souffle saccadé se mêle toujours au sien. « Merci. » Tu ne sais même pas pourquoi tu la remercies. Pour ne pas t’avoir trahi. Pour ne pas t’avoir entrainé dans sa chute ? Ou peut-être parce qu’elle n’est pas partie pour un autre. Tu n’en sais foutrement rien. Un simple mot. Un murmure alors que tes lèvres pourraient si facilement rejoindre de nouveau les siennes. « Je suis pas bi. » Tu tentes de t’en persuader. Tu veux qu’elle t’en persuade. Tu veux qu’elle dise les mots que tu attends. Tu veux qu’elle te dise qu’elle a menti. Qu’elle ne te pense pas sincèrement bi. Que tu ne l’es pas. Parce qu’elle a menti pour ça lorsqu’elle a fait sa déclaration. Elle ne t’en avait jamais parlé avant et c’était bien parce qu’elle savait que tu étais hétéro. Pourtant, alors que tu attends sa réponse, tu sens cette peur qui monte. Cette peur qu’elle n’aille pas dans ton sens. Cette peur qu’elle confirme les doutes de ces dernières semaines, des doutes amplifiés par ce baiser partagé avec ton coéquipier de quidditch.
« Je l’ai fait pour toi…et mon petit-frère James… » Alors que tu t’apprêtais à prendre la porte, sa remarque te retient. Tu ne comprends pas. Tu te retournes et la fureur de ton regard lui fait face. Cette fureur mêlée de douleur. Parce qu’au final, elle a gagné, comme elle l’a toujours fait avec toi. Et dire que tu avais cru que les choses pourraient changer. Que peut-être un jour elle te rendrait ta complète liberté. Et que peut-être alors tu la choisirais elle. Parce que parfois, alors que tu étais seul, c’était à elle que tu te surprenais à penser. Même si ça t’énervais. Même si tu ne voulais pas l’admettre. Comme tu refusais d’admettre que ton regard dérivait de la même façon sur les personnes du même sexe que toi qu’il pouvait le faire sur les courbes féminines. Ton visage brisé lui fait face, attendant une explication cohérente. Tu as hâte de l’entendre. Mais pourquoi est-ce que tu l’attends dans le fond ? Elle ne te doit rien. Tu ne lui dois même pas cette possibilité de s’expliquer. Pourquoi as-tu besoin de l’entendre donner sa raison. Comme si tu espérais que les choses soient différentes. Comme si elles pouvaient l’être. Cette relation n’était que le fruit d’un chantage malsain. Elle avait fait de toi sa chose. Le beau garçon dans le lit duquel elle pourrait toujours se glisser parce qu’il n’avait pas d’autre choix. C’était tout ce que tu étais pour elle. Un trophée avec lequel elle avait dû bien prendre son pied mais pas grand-chose de plus. Et ton cœur à la dérive depuis bien longtemps sombre. Ce cœur que tu étais pourtant persuadé d’avoir ouvert à personne.
« C’est pas mon idée ta bisexualité, Cormac, c’est celle de la fouine. Quand elle m’a dit qu’elle avait compris pour le chantage et que je te tenais avec ça, je suis rentrée dans la brèche parce que c’était la seule chose de la lettre qui pouvait être facilement prouvée. J’avais pas d’autres idées Cormac, aucune en dehors de ce que cette garce venait de me donner et de la vérité, une vérité que je ne pouvais pas dire, que je ne pourrais jamais dire parce que… Tu ne peux pas perdre ta mère, Cormac… Perdre sa famille, je sais ce que ça fait et tu ne peux pas vivre ça, je pouvais pas te retirer ta mère alors que tu as déjà perdu ton père… Donc oui, j’ai avoué pour le harcèlement de tes exs, balancé ta bisexualité dans une interview pour la fouine mais je l’ai fait pour qu’elle arrête de fouiner sur toi, qu’elle ne découvre pas pour ta mère… Je l’ai fait aussi pour qu’elle ne publie pas cette satané lettre qui mentionne James et qu’elle laisse mon petit frère en dehors de tout ça… J’ai rien gagné dans l’histoire, au contraire, j’ai quasiment tout perdu pour te protéger toi et mon petit-frère… Parce que vous êtes les deux seules personnes au monde qui savent réellement tout de moi… ou du moins, les deux seules personnes qui savaient à ce moment-là… » Alors que les explications tombent, entrecoupées par les légers sanglots de ta petite-amie, ta colère diminue. Elle diminue parce que tu comprends qu’elle vient de te sauver la mise malgré tout. Qu’elle ne t’a pas détruit mais que quelqu’un d’autre l’a fait. « Il n’y a personne d’autre que toi, Cormac… Il n’y a jamais eu personne d’autres et il n’y aura jamais personne d’autres… » Pourquoi est-ce que tu as cette étrange sensation ? Ton regard tombe sur la grymm au sol. Sur ses joues baignées de larmes, sur son visage encore plus brisé que le tien. Elle a mal, elle souffre, et un instant, ça te fait plaisir. Parce qu’elle comprend ce que tu as pu vivre alors qu’elle a brisé ton couple, alors qu’elle t’avait arraché à une fille pour laquelle tu avais réellement des sentiments à l’époque. L’une des rares avec lesquelles tu avais réussi à te projeter. Mais alors que tu observes les marques sur ses joues rougies par la peine, tu repenses à ce qu’elle vient de dire. A ce qu’elle t’avait toujours fait comprendre sans jamais mettre des mots dessus. Des mots au niveau de l’amour qu’elle a toujours pu te porter, même s’il n’avait jamais été sain. Avant aujourd’hui. Avant qu’elle ne te libère enfin. Etait-ce ça la pleine liberté ? Etait-ce ça l’amour ? Etre capable de chuter pour ne pas que les autres en pâtissent ? Laisser partir l’autre pour qu’il soit enfin heureux ?
T’aurais pu partir. Claquer la porte et quitter cette pièce et elle au passage. Peut-être que ça aurait été plus simple. Mais rien ne serait plus jamais simple maintenant que la vérité avait en partie éclaté. Maintenant qu’elle savait pour la secte. Tu ne doutais pas un seul instant qu’elle allait chercher à te voir, à en savoir plus. Ta vie venait de prendre un tournant étrange alors qu’elle était toujours là. Alors qu’elle t’avait protégé malgré tout. Alors bientôt, t’es à côté d’elle, ton regard tombant sur elle. Et tu la relèves, tes mains attrapant doucement les siennes. Tu forces son regard à faire face au tien. Ses yeux brillants de larmes à plonger dans les tiens. Et tu ne sèches pas ses larmes. Non, tu plaques tes lèvres contre les siennes. Tu l’embrasses comme tu peux embrasser les autres, comme tu avais pu embrasser Louise quelques semaines plus tôt, pas parce que tu es forcé mais parce que tu en as envie. Pour la première fois tu ne l’embrasses pas parce que tu te sens obligé de le faire, même si ça t’était déjà arrivé de lui dire non dans l’intimité dans un premier temps juste pour lui montrer que jamais elle ne te contrôlerait. Alors que dans le fond, ça avait toujours été toi qui avait contrôlé cette relation. T’avais son cœur entre tes mains, un cœur tu étais libre de pulvériser comme d’aimer. Un cœur si fragile que tu pouvais détruire en quelques mots. Tes mains glissent dans son dos pour rapprocher vos deux corps. Ta haine et ta colère se mêlent à ta douleur et à cette peur que tu avais eu d’avoir perdu son cœur. De l’avoir perdu elle. Celle qui te connaissait mieux que quiconque même si ça avait également le don de t’énerver. C’est peut-être la dernière fois que tu l’embrasses. Tu n’en sais rien. Tu n’as aucune idée de ce qu’il se passera une fois que cette porte s’ouvrira et que tu seras libre de prendre ton envol. Le prendras-tu ? Une fois que tu devrais faire face aux accusations, aux regards de Hungcalf alors que le grand gryffon, si courageux ne l’avait pas été pendant des années en refusant de dire la vérité. Eux seraient tous à côté de la plaque. Ils n’auraient aucune idée de ce qu’il s’était réellement passé. Ils jugeraient, feraient ton procès, tous autant qu’ils étaient.
Tu relâches la pression sur ses lèvres, t’éloignant de quelques centimètres alors que ton souffle saccadé se mêle toujours au sien. « Merci. » Tu ne sais même pas pourquoi tu la remercies. Pour ne pas t’avoir trahi. Pour ne pas t’avoir entrainé dans sa chute ? Ou peut-être parce qu’elle n’est pas partie pour un autre. Tu n’en sais foutrement rien. Un simple mot. Un murmure alors que tes lèvres pourraient si facilement rejoindre de nouveau les siennes. « Je suis pas bi. » Tu tentes de t’en persuader. Tu veux qu’elle t’en persuade. Tu veux qu’elle dise les mots que tu attends. Tu veux qu’elle te dise qu’elle a menti. Qu’elle ne te pense pas sincèrement bi. Que tu ne l’es pas. Parce qu’elle a menti pour ça lorsqu’elle a fait sa déclaration. Elle ne t’en avait jamais parlé avant et c’était bien parce qu’elle savait que tu étais hétéro. Pourtant, alors que tu attends sa réponse, tu sens cette peur qui monte. Cette peur qu’elle n’aille pas dans ton sens. Cette peur qu’elle confirme les doutes de ces dernières semaines, des doutes amplifiés par ce baiser partagé avec ton coéquipier de quidditch.
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Re: it's too late for apologize
Sam 4 Nov 2017 - 11:34
Saoirse attend, fixant le plafond, elle refuse de le voir s’éloigner, le son de la porte sera suffisamment dur à accepter sans qu’elle ajoute la vision de son dos qui s’éloigne. Elle ne voit pas Cormac s’approcher et n’entends que lointainement le bruit de ses pas sur le sol, des bruits de pas qui se rapproche alors qu’elle pense le contraire. Elle est surprise par l’ombre de Cormac, fronce les sourcils en croisant son regard et n’oppose aucune résistance quand il la relève doucement et qu’il la force à l’observer. Elle est devenue une sorte de poupée de chiffon dont le garçon peut faire ce qu’il veut, elle a le cerveau totalement vide. Enfin pas tout à fait vide, une idée entêtante se fait de plus en plus présente, une idée de sang, de douleur, de meurtre, celui de deux personnes suivis du sien. Libéré définitivement sa famille d’elle, de la honte qu’elle est devenue après avoir été le fantôme dont personne ne se souciait vraiment. Libéré Cormac qui ne l’a jamais vraiment aimé, qui est resté à côté d’elle pour protéger sa mère et libéré son petit-frère de son influence néfaste, parce que c’est ce qu’elle a été pour l’héritier Hamilton, une influence néfaste, indigne de son nom de famille. Alors quand les lèvres de Cormac se pose sur les siennes, qu’il l’embrasse avec ce mélange de colère, de haine, de peur et de douleur qui touche Saoirse en plein cœur quand elle arrive à comprendre ce qui se passe, que son cerveau passe au-dessus de la surprise. Elle ne résiste pas, elle n’en a pas la force et elle ne le veut pas, non elle répond à ce baiser peut-être le dernier qu’ils partageront mais le premier baiser que Cormac lui donne sans s’en sentir obligé. Elle a en conscience et passe doucement une de ses mains dans ses cheveux pendant que l’autre se glisse sur sa nuque, son corps se collant à celui de Cormac instinctivement quand il passe ses mains dans son dos. Ses larmes se tarissent pendant qu’elle laisse sa colère contre la fouine, contre sa famille, l’angoisse d’être seule, l’envie de tout abandonner, de partir loin de tout cela mais aussi son amour pour lui, un amour loin d’être sain, un amour obsessionnel qu’elle exprime ainsi pour la première fois sans barrière. Parce que les masques sont tombés, qu’elle a perdu le contrôle de sa vie et qu’elle n’est plus qu’un amas bouillant de toutes ses émotions qu’elle a tenue éloignée d’elle jusqu’à ce jour, jusqu’à ce baiser où elle réalise de plus en plus de choses. Elle ne sait pas si c’est le baiser ou tout simplement les derniers jours qui lui font prendre conscience de temps de choses inconsciemment mais elle sait qu’en sortant de ce cachot elle va se battre car Cormac a toujours eu raison sur un point, sa capacité à se battre et obtenir ce qu’elle voulait, toujours.
Le baiser se rompt, souffle erratique, elle observa Cormac et sourit doucement face au simple mot qu’il murmure. Un mot qui lui réchauffe le cœur, un mot qui enterre l’idée obsédante de tuer et se tuer pour en finir, un simple mot qui lui ouvre de nouvelle porte. Elle observe le garçon profitant de ce moment entre eux, surement le dernier mais elle refuse d’y penser sur l’instant haussant un sourcil en entendant la suite, une question dissimulée qui fait rater un battement de cœur à Saoirse. Elle ne sait pas quoi lui répondre et laisse une de ses mains caresser sa joue un peu perdue, cherchant quoi faire face à cette peur, cette faille qu’elle connaît de lui. Elle hésite entre deux possibilités, lui dire la vérité, casser son déni profond et le blesser entre plus qu’il ne semble l’être actuellement, le force à se mettre à nu, à faire quelque chose qu’il ne souhaite pas à nouveau. Ou alors, lui mentir, le rassurer comme il semble l’implorer de le faire, le protéger en lui offrant une sorte de talisman auquel se raccrocher, faire en sorte de ne pas le perdre en allant dans son sens. Elle ne sait pas quoi faire, sa raison se disputant à son cœur, son instinct lui soufflant une voie pendant que son intellect tente de calculer tous les chemins possibles. Doucement ses lèvres viennent effleurer celles du garçon avant de laisser des mots sortir, des mots qu’elle n’a pas choisis, qu’elle ne contrôle pas, elle a choisi la voie de son instinct. « Tu ne l’es pas, Cormac et même si tu l’étais cela ne changerait pas qui tu es. Notre orientation sexuelle comme notre sang ne définis pas qui nous sommes. Je crois que je commence à comprendre mes erreurs sur les né-moldus alors ne laisse pas ces rumeurs t’induire en erreur sur toi, te laisser penser que des gens valent moins bien à cause de cela. Après tout, qu’est-ce que ça peut faire que quelqu’un soit attiré par les filles, les garçons ou les deux, hein ? » Le mensonge, c’est la voie qu’elle a choisie, pas pour l’induire en erreur mais pour le rassurer, lui laisser le temps de faire son propre chemin. Elle tente d’une certaine manière de le rassurer aussi, de lui dire que même s’il est bi, ce qu’il est, elle le sait, cela ne change rien, qu’il est toujours le même Cormac, que ce n’est pas un crime. Elle veut le rassurer pas parce qu’elle craint de le perdre mais surtout parce qu’elle ne veut pas le pousser trop loin, le blesser plus qu’il ne l’est et l’offrir aux tourments qui l’assaille. Elle veut que Cormac vive et non qu’il ne pense aux extrémités qui n’ont cessé de la tourmenter ces derniers jours et qui reprendront surement dans l’avenir.
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Re: it's too late for apologize
Dim 12 Nov 2017 - 20:38
Tu aurais pu partir. Tu aurais pu aller profiter de cette liberté qu’elle venait de t’offrir mais non. Tu restais à ses côtés. Tu croisais son regard brisé et tu la récupérais. Il y a tes mains qui glissent dans son dos alors que tes lèvres se posent sur les siennes. Il y a vos corps qui se rapprochent alors que sa main glisse dans tes cheveux. Malgré la douleur, malgré la colère, tu restes. Tu restes et tu profites de l’amour qu’elle te porte. Cet amour si fort au point qu’elle était capable de briser des gens pour être à tes cotés. T’approuves pas. T’as jamais pu et tu pourras jamais. Mais t’en as besoin. T’en as besoin aujourd’hui plus que jamais. Parce que dehors, il y a les discussions, il y a les bruits qui courent, il y a peut-être ta vie en train de se jouer sans que tu n’aies été invité, sans que tu n’aies la moindre possibilité d’action. Dans le fond, t’en as peut-être toujours eu plus ou moins besoin. D’elle et de ce sentiment qu’elle te prodiguait. Elle qui était capable de tout te pardonner. Elle qui pouvait tout laisser passer pourvu que tu reviennes et que tu ne l’abandonnes pas. Qu’est-ce que tu avais pu la haïr de t’avoir pris ce qui comptait le plus pour toi, cette liberté. Cette même liberté qu’elle t’avait offerte aujourd’hui alors qu’elle te laissait le choix de partir si tu le désirais, tant que tu écoutais ses explications. Mais dans le fond, peut-être que tu préférais tous les sentiments qu’elle te transmettait à travers ce baiser que cette maudite liberté. C’était peut-être pour ça qu’alors que tu la remerciais tu n’avais qu’une seule envie, l’embrasser de nouveau pour pouvoir ressentir tout ça une nouvelle fois. Rien qu’une petite fois. Une petite fois en en prenant réellement conscience alors que tu ne l’avais jamais réellement fait auparavant. Peut-être la dernière alors que tu ne sais pas ce que tu feras. Tu profites avant de réfléchir seul, loin des bruits de couloir et loin d’elle. Elle qui t’a quand même torturé, elle qui t’a pris sept années de ta vie. Elle qui a rompu un couple au sein duquel tu étais heureux à Poudlard.
Ta plus grande interrogation du moment franchit la barrière de tes lèvres et brise le silence relatif de la pièce. T’as peur. Tu sais plus quoi faire. Tu sais plus où tu en es et dans le fond, elle est celle qui te connait le mieux certainement. Elle est à tes cotés depuis tellement longtemps, elle l’aurait remarqué elle. Parce que tu ne peux pas t’empêcher de penser que tu n’es pas bi. Tu l’aurais su depuis le temps. Tu ne pouvais pas être passé à côté. Certes, l’idée que tu le sois te dérange. Ça serait tellement plus simple si ce n’était pas le cas. « Tu ne l’es pas, Cormac et même si tu l’étais cela ne changerait pas qui tu es. Notre orientation sexuelle comme notre sang ne définis pas qui nous sommes. Je crois que je commence à comprendre mes erreurs sur les né-moldus alors ne laisse pas ces rumeurs t’induire en erreur sur toi, te laisser penser que des gens valent moins bien à cause de cela. Après tout, qu’est-ce que ça peut faire que quelqu’un soit attiré par les filles, les garçons ou les deux, hein ? » Ce n’est même pas une question de valoir moins. Tu t’en moquais bien dans le fond que Sullivan soit gay. Tu le savais bien avant qu’il ne t’embrasse ce jour-là dans le vestiaire mais ça ne t’avait jamais empêché d’être son ami. C’était toi. Tu n’avais pas envie de voir le regard que certains autres posaient sur toi changer à cause de cela. Parce qu’ils le feraient tu n’en doutais pas un seul instant. T’étais dans le milieu du sport et c’était pas là que c’était le mieux vu. « Je sais pas… » T’en savais rien. Mais t’avais pas l’impression qu’elle ait été complètement honnête. Peut-être que t’aurais aimé qu’elle te dise que c’était le cas, que t’aies plus à te poser de questions. Elle devait le savoir, tu ne voyais pas comment il aurait pu en être autrement. Elle devait savoir si c’était juste une idée que tu te faisais ou si ce n’était pas le cas. Et tu voulais savoir. « Tu crois que j’aurais pu ne pas m’en apercevoir jusqu’à maintenant ? » Alors que c’était évident pour les autres. Pour Leonie, pour Sullivan, pour tous ceux qui semblaient croire à cette rumeur et ne pas la penser tout simplement improbable. T’avais toujours tout mis sur le dos de l’alcool et de tes souvenirs embrumés, mais pour lui et ce que tu avais pu ressentir à ce moment là, t’arrivais pas à te trouver d’excuses et c’était peut-être ça qui t’embêtait. Y a ton regard qui scrute ses réactions, qui veut y lire la vérité, parce que dans le fond, c’était peut-être uniquement d’elle que tu pourrais l’entendre. Tu l’avais tellement haïe, tu pouvais bien rajouter ça sur une liste interminable des raisons qui faisaient que tu détestais Saoirse Hamilton. Et peut-être que cette honnêteté dont elle faisait toujours part était l’une des raisons pour lesquelles tu l’appréciais. Peut-être qu’elle disait la vérité lorsqu’elle t’avait répondu, mais ça collait pas. C’était trop long alors qu’elle aurait pu juste dire ‘Non, c’était juste une excuse en or fournie par Leo’. Elle n’avait pas besoin d’insister par la suite.
Ta plus grande interrogation du moment franchit la barrière de tes lèvres et brise le silence relatif de la pièce. T’as peur. Tu sais plus quoi faire. Tu sais plus où tu en es et dans le fond, elle est celle qui te connait le mieux certainement. Elle est à tes cotés depuis tellement longtemps, elle l’aurait remarqué elle. Parce que tu ne peux pas t’empêcher de penser que tu n’es pas bi. Tu l’aurais su depuis le temps. Tu ne pouvais pas être passé à côté. Certes, l’idée que tu le sois te dérange. Ça serait tellement plus simple si ce n’était pas le cas. « Tu ne l’es pas, Cormac et même si tu l’étais cela ne changerait pas qui tu es. Notre orientation sexuelle comme notre sang ne définis pas qui nous sommes. Je crois que je commence à comprendre mes erreurs sur les né-moldus alors ne laisse pas ces rumeurs t’induire en erreur sur toi, te laisser penser que des gens valent moins bien à cause de cela. Après tout, qu’est-ce que ça peut faire que quelqu’un soit attiré par les filles, les garçons ou les deux, hein ? » Ce n’est même pas une question de valoir moins. Tu t’en moquais bien dans le fond que Sullivan soit gay. Tu le savais bien avant qu’il ne t’embrasse ce jour-là dans le vestiaire mais ça ne t’avait jamais empêché d’être son ami. C’était toi. Tu n’avais pas envie de voir le regard que certains autres posaient sur toi changer à cause de cela. Parce qu’ils le feraient tu n’en doutais pas un seul instant. T’étais dans le milieu du sport et c’était pas là que c’était le mieux vu. « Je sais pas… » T’en savais rien. Mais t’avais pas l’impression qu’elle ait été complètement honnête. Peut-être que t’aurais aimé qu’elle te dise que c’était le cas, que t’aies plus à te poser de questions. Elle devait le savoir, tu ne voyais pas comment il aurait pu en être autrement. Elle devait savoir si c’était juste une idée que tu te faisais ou si ce n’était pas le cas. Et tu voulais savoir. « Tu crois que j’aurais pu ne pas m’en apercevoir jusqu’à maintenant ? » Alors que c’était évident pour les autres. Pour Leonie, pour Sullivan, pour tous ceux qui semblaient croire à cette rumeur et ne pas la penser tout simplement improbable. T’avais toujours tout mis sur le dos de l’alcool et de tes souvenirs embrumés, mais pour lui et ce que tu avais pu ressentir à ce moment là, t’arrivais pas à te trouver d’excuses et c’était peut-être ça qui t’embêtait. Y a ton regard qui scrute ses réactions, qui veut y lire la vérité, parce que dans le fond, c’était peut-être uniquement d’elle que tu pourrais l’entendre. Tu l’avais tellement haïe, tu pouvais bien rajouter ça sur une liste interminable des raisons qui faisaient que tu détestais Saoirse Hamilton. Et peut-être que cette honnêteté dont elle faisait toujours part était l’une des raisons pour lesquelles tu l’appréciais. Peut-être qu’elle disait la vérité lorsqu’elle t’avait répondu, mais ça collait pas. C’était trop long alors qu’elle aurait pu juste dire ‘Non, c’était juste une excuse en or fournie par Leo’. Elle n’avait pas besoin d’insister par la suite.
- InvitéInvité
Re: it's too late for apologize
Dim 26 Nov 2017 - 17:24
Saoirse laisse Cormac digérer son discours, elle tente de se convaincre elle-même qu’elle dit la vérité, qu’il ne puisse pas lire en elle qu’elle lui ment. Elle est douée pour mentir normalement mais Cormac est différent des autres sur bien des domaines, Cormac est une sorte d’exceptions dans sa vie, une exception qu’elle aimerait garder mais qu’elle se doit te laisser partir. La réponse à sa question lui arrache un petit sourire, elle sait que Cormac est tolérant, elle le sait courageux aussi et elle n’a jamais vraiment compris pourquoi il refusait de s’avouer la vérité. Une énigme à ses yeux car elle ne voit pas ce qui peut le bloquer ainsi, ce qui peut l’empêcher de s’avouer la vérité et de l’assumer. Si elle connaît suffisamment la mère de Cormac pour savoir que celle-ci ferait pour étouffer ce fait, les apparences comptant beaucoup trop pour cette femme. Mais son fils, le garçon qu’elle aime plus que de raison, elle n’envisage pas qu’il puisse se nier ce fait simplement pour les apparences. Dans le silence qui suit, elle note l’incertitude, les questions dans le regard Wright mais elle ne s’en inquiète pas jusqu’à la question fatidique. Fermant les yeux un court instant, elle prend la main du garçon pour s’approcher de la table où son sac traine à un des pieds. Finalement, le mensonge n’était pas une bonne idée et elle allait devoir lui ouvrir les yeux doucement. Ses jambes flageolantes, elle grimpe sur la table, laisse Cormac se placer où il veut, elle n’aime pas l’idée de le briser, elle se sent sans force mais elle se dit qu’elle le lui doit cette vérité au final.
Crétin d’instinct qui lui souffle toujours la pire idée ou la meilleure pour sa survie mais pas pour les autres. Elle a toujours été égoïste la gosse, penser à elle avant les autres et même si elle veut changer, les habitudes ont la vie dure. D’une voix calme, posée loin des pleurs ou de la fragilité qu’elle a laissé entrevoir tout à l’heure. « Oui, c’est possible Cormac. Tu sais il y en a qui s’en rende compte tardivement pour des raisons qui leur sont propre... C’est pas quelque chose qu’il faut brusquer, chacun le découvre à son rythme, le vit à sa manière… Je veux dire c’est quelque chose d’intime, quelque chose qu’on n’a pas à revendiquer si on ne le souhaite pas. Ca appartient à la vie personnelle de la personne et chacun est libre de le vivre comme il le sens… » Soupirant, Saoirse se rend qu’elle se mélange les pinceaux entre la demande de Cormac et ce qu’elle a appris en se renseignant de son côté. Quand elle s’était rendu compte de l’attirance pour les hommes de Cormac, elle avait voulu en savoir plus, elle s’était rendue auprès d’un Medicommage pour poser des questions, ne mentionnant jamais son nom, parlant d’un ami de sa maison, sang-pur qui pourrait avoir des problèmes. Le soignant n’avait jamais soupçonné qu’elle parlait de Cormac et il lui avait appris beaucoup de choses autour de la sexualité. Se passant la main dans les cheveux, elle fixe Cormac et inspire un bon coup pour reprendre la parole et tenter de l’aider au mieux. « Tu penses vraiment que tu ne t’en ais pas aperçu ou plutôt que tu as choisi de l’ignorer, Cormac ? Je veux dire, il ne t’es jamais arrivé de regarder des garçons comme tu regardes des filles ? D’être attiré par des garçons mais de te bloquer, de ne pas vouloir aller plus loin pour une raison qui m’échappe complètement… » Les yeux plongés dans ceux du garçon, Saoirse attends sa réponse, espérant qu’il n’explose, ne comprenne pas qu’elle vient de lui mentir en espérant l’aider et non en l’enfonçant plus que de raison dans un moment où il n’en a vraiment pas besoin. Machinalement, elle joue avec la bande qui recouvre sa main, seul signe de sa nervosité puisque son visage semble serein.
- InvitéInvité
Re: it's too late for apologize
Mer 6 Déc 2017 - 0:00
Y a le doute qui s’insinue dans ton esprit torturé. Parce que tu sais plus où t’en es. T’aurais préféré qu’elle sorte tout sauf ça. Parce qu’elle prétend que tu l’es pas mais t’en doutes au fond. Depuis ce jour-là. T’as l’impression qu’elle est trop catégorique lorsqu’elle donne sa réponse. Alors tu poses cette question. Cette question qui te brule les lèvres. Parce que t’as envie de comprendre si c’est possible. Tu ne vois pas comment ce serait le cas. Pas après tant d’années sans jamais n’avoir compris. Mais t’as peur aussi. Parce que c’était pas toi, parce que tu avais déjà pu avoir un léger aperçu de ce que tu pourrais vivre. Les remarques qui pourraient te suivre. T’aimerais pouvoir remonter en arrière et l’empêcher de dire tout ça. L’empêcher de révéler ce qui pourrait être un secret relativement bien gardé. Etait-il possible que tu sois réellement bi ? Que ça n’est pas été l’alcool qui te faisait ressentir tout ça parfois. Il avait bon dos l’alcool. Il t’avait permis de te murer dans le mensonge pendant des années alors que tu prétendais que tout ceci n’était que lié à la boisson qui parcourrait tes veines en quantité bien trop importante.
« Oui, c’est possible Cormac. Tu sais il y en a qui s’en rende compte tardivement pour des raisons qui leur sont propre... C’est pas quelque chose qu’il faut brusquer, chacun le découvre à son rythme, le vit à sa manière… Je veux dire c’est quelque chose d’intime, quelque chose qu’on n’a pas à revendiquer si on ne le souhaite pas. Ca appartient à la vie personnelle de la personne et chacun est libre de le vivre comme il le sens… » Qu’on a pas à revendiquer. Cette phrase, elle a le don de t’énerver. Parce qu’elle l’avait revendiqué pour toi. Ouais, elle t’avait peut-être sauvé la mise mais dans le fond, elle avait fait l’inverse de ton discours. Maintenant tout le château était au courant d’une rumeur, de quelque chose qui n’était pas avérée pour la simple et bonne raison que tu n’avais jamais été ne serait-ce que proche d’un mec. Jamais, si on enlevait ce baiser volé par ton camarade quelques semaines plus tôt dans les vestiaires de quidditch. Y a rien à répondre à ce qu’elle dit. Parce que tu sais qu’elle a raison. Y a que toi qui peux faire le tri dans ton esprit bien trop embrumé. T’aimerais que ce soit plus simple. « Tu penses vraiment que tu ne t’en es pas aperçu ou plutôt que tu as choisi de l’ignorer, Cormac ? Je veux dire, il ne t’est jamais arrivé de regarder des garçons comme tu regardes des filles ? D’être attiré par des garçons mais de te bloquer, de ne pas vouloir aller plus loin pour une raison qui m’échappe complètement… » Tu te figes à son nouveau flot de paroles. Ton regard se braque dans le sien. Elle savait. Elle savait et elle avait prétendu le contraire. Et ça t’énerve. Ca t’énerve parce qu’elle était celle qui ne mentait jamais. Et surtout, tu comprends pas pourquoi elle t’en a jamais parlé. Parce qu’elle a raison et tu le sais. Tu ne veux pas l’accepter mais c’était plus clair depuis ce baiser alors que tu étais sobre. Y a tes poings qui se serrent alors que tu n’arrives pas à faire le tri. Parce qu’il y a trop de vérités et trop de questions et pas suffisamment de réponses. « Merde ! » Y a ce poing qui s’abat sur la table alors que tu t’énerves. Parce que t’aimerais que ça soit plus simple. « Pourquoi c’est si compliqué. » Pourquoi est-ce qu’il fallait que ça te tombe dessus maintenant ? Pourquoi est-ce qu’il fallait que t’es ça à gérer maintenant alors que ta carrière semblait prendre une meilleure tournure. T’avais besoin d’être concentré sur le quidditch, pas sur ton potentiel intérêt pour la gente masculine. Et puis, il y a cette peur qui te ronge. Parce que c’est peut-être vrai. Parce que c’est certainement vrai. Et parce que même si tu n’embrasses pas ce côté de ta vie, dans le fond ça ne changera rien, parce que la rumeur est là, bien implantée dans l’esprit de tous ceux qui en ont eu vent. Et aujourd'hui plus que jamais, même si tu lui en voulais de ne t'avoir jamais mis sur la piste avant, t'étais heureux qu'elle soit à tes cotés encore un bref instant.
« Oui, c’est possible Cormac. Tu sais il y en a qui s’en rende compte tardivement pour des raisons qui leur sont propre... C’est pas quelque chose qu’il faut brusquer, chacun le découvre à son rythme, le vit à sa manière… Je veux dire c’est quelque chose d’intime, quelque chose qu’on n’a pas à revendiquer si on ne le souhaite pas. Ca appartient à la vie personnelle de la personne et chacun est libre de le vivre comme il le sens… » Qu’on a pas à revendiquer. Cette phrase, elle a le don de t’énerver. Parce qu’elle l’avait revendiqué pour toi. Ouais, elle t’avait peut-être sauvé la mise mais dans le fond, elle avait fait l’inverse de ton discours. Maintenant tout le château était au courant d’une rumeur, de quelque chose qui n’était pas avérée pour la simple et bonne raison que tu n’avais jamais été ne serait-ce que proche d’un mec. Jamais, si on enlevait ce baiser volé par ton camarade quelques semaines plus tôt dans les vestiaires de quidditch. Y a rien à répondre à ce qu’elle dit. Parce que tu sais qu’elle a raison. Y a que toi qui peux faire le tri dans ton esprit bien trop embrumé. T’aimerais que ce soit plus simple. « Tu penses vraiment que tu ne t’en es pas aperçu ou plutôt que tu as choisi de l’ignorer, Cormac ? Je veux dire, il ne t’est jamais arrivé de regarder des garçons comme tu regardes des filles ? D’être attiré par des garçons mais de te bloquer, de ne pas vouloir aller plus loin pour une raison qui m’échappe complètement… » Tu te figes à son nouveau flot de paroles. Ton regard se braque dans le sien. Elle savait. Elle savait et elle avait prétendu le contraire. Et ça t’énerve. Ca t’énerve parce qu’elle était celle qui ne mentait jamais. Et surtout, tu comprends pas pourquoi elle t’en a jamais parlé. Parce qu’elle a raison et tu le sais. Tu ne veux pas l’accepter mais c’était plus clair depuis ce baiser alors que tu étais sobre. Y a tes poings qui se serrent alors que tu n’arrives pas à faire le tri. Parce qu’il y a trop de vérités et trop de questions et pas suffisamment de réponses. « Merde ! » Y a ce poing qui s’abat sur la table alors que tu t’énerves. Parce que t’aimerais que ça soit plus simple. « Pourquoi c’est si compliqué. » Pourquoi est-ce qu’il fallait que ça te tombe dessus maintenant ? Pourquoi est-ce qu’il fallait que t’es ça à gérer maintenant alors que ta carrière semblait prendre une meilleure tournure. T’avais besoin d’être concentré sur le quidditch, pas sur ton potentiel intérêt pour la gente masculine. Et puis, il y a cette peur qui te ronge. Parce que c’est peut-être vrai. Parce que c’est certainement vrai. Et parce que même si tu n’embrasses pas ce côté de ta vie, dans le fond ça ne changera rien, parce que la rumeur est là, bien implantée dans l’esprit de tous ceux qui en ont eu vent. Et aujourd'hui plus que jamais, même si tu lui en voulais de ne t'avoir jamais mis sur la piste avant, t'étais heureux qu'elle soit à tes cotés encore un bref instant.
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Re: it's too late for apologize
Dim 17 Déc 2017 - 19:13
Saoirse attend la réaction de Cormac, elle l’observe craignant à juste titre l’explosion de rage qui ne manque pas d’arriver. Quand elle le voit abattre son poing sur la table, elle sursaute et regrette de lui avoir menti non pas seulement ce soir mais de ne pas avoir tenté de lui ouvrir les yeux pour l’aider à comprendre plus tôt. Elle l’écoute ne faisant pas attention à son sac qui a glissé sur le sol, s’ouvrant et déversant son contenu, ses cours soigneusement rangés, la lettre froissée et une bouteille d’encre qui imbibe peu à peu le parchemin. Elle ne sait pas quoi répondre au garçon, ne sait pas quoi lui dire, elle ne lui a jamais menti auparavant et aujourd’hui elle doit faire face à cela, son premier mensonge, un mensonge qu’elle voulait protecteur. Au fond, elle se sent coupable, elle estime que c’est à cause d’elle que sa vie est compliquée, que c’est elle qui a compliqué sa vie plus qu’il ne le faudrait et ça lui fait mal, l’idée qu’elle est rendue la vie de Cormac plus compliqué. Pourtant son esprit embrumé par la culpabilité n’occulte pas les autres aspects de la vie de Cormac qui complique son existence, sa mère avec son secret tout aussi horrible que le sien, son rôle dans la société moldu qui le pousse à mener une double vie comme elle et enfin son choix de travail qui l’expose à la lumière et aux rumeurs qui vont avec. « Parce qu’on est noble, Cormac. On est jugé pour ce qu’on représente, ce qu’on doit représenter et les différences entre cet idéal et ce que nous sommes. Parce qu’on grandi dans des moules qu’on nous impose et qui ne nous convienne pas forcément et que quand on s’en rend compte on peut choisir soit de les faire exploser et compliquer sa vie soit de rester dedans en sachant que ce n’est pas nous… Les rumeurs finiront par s’éteindre, Cormac. Et si les journalistes reviennent dessus, il te suffira d’avancer un peu d’argent pour les faire taire ou alors, beaucoup plus intéressant pour eux, leur fournir un nouveau ragot du genre une nouvelle conquête féminine sulfureuse qui détournera l’attention. Je sais que je n’aurais pas dû sauter sur cette occasion ou te mentir pour me protéger tout à l’heure, mais je te promets une chose Cormac. Je te laisserais pas être victime de ce genre de chose à nouveau, tu ne seras plus jamais une victime aux yeux du monde, tant que je vivrais, je ferais en sorte que tu ne le sois plus jamais. » En murmurant son serment, Saroise se rattache à la vie, elle oublie ses projets de mort pour ne se concentrer que sur lui, lui qui mérite amplement tous les sacrifices qu’elle pourra faire à l’avenir. Des sacrifices qui ne seront pas des sacrifices de sang ou de mort, elle se promet silencieusement d’agir dans la plus pure légalité ou du moins tant qu’elle le peut.
Descendant de la table, elle prend la main tremblante de rage du garçon pour tenter de l’apaiser et se faisant elle shoot dans la bouteille d’encre qui fait résonner un son clair dans le cachot. Son regard dévie alors de Cormac vers l’objet et le sol où elle voit les dégâts et la lettre de ses parents, vestige de sa famille commençait à disparaître sous l’encre noire. « Merde ! Non, non, non ! » Oubliant sa baguette, sa condition de sorcière, elle repousse la bouteille d’encre et se jette sur la lettre qu’elle tente de sauver en l’égouttant comme une moldue. La signature de ses parents et une partie de la fin sont déjà illisible laissant voir tout de même éclater toute la déception que ses parents ont pour elle. La déposant sur la table, elle se concentre sur le reste, tachant de sauver un maximum de ses cours délaissant derrière elle ses liens familiaux qui n’existent plus au final pour tenter de sauver les miettes de son avenir sans accorder un regard au garçon qu’elle aime et qui a besoin d’elle.
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Re: it's too late for apologize
Jeu 28 Déc 2017 - 16:43
Il y a ton poing qui s’abat sur la table alors que tu t’énerves. Elle t’a menti et ça te fait mal. Pourtant, peut-être que tu aurais préféré ne pas la connaitre cette vérité. T’es trop paumé, tu ne sais plus où tu en es et tu n’as pas idée de ce que cela va donner. Parce que tu t’en étais rendu compte par moment. Mais c’était l’alcool, toujours l’alcool. Cette excuse que tu avais utilisé de nombreuses fois pour expliquer ce que tu pouvais ressentir au contact de gars. Une excuse toute trouvée et si parfaite. Tu avais fermé les yeux pendant des années sans même vouloir en prendre conscience et voilà que tout te revenait en pleine figure. Et tu ne l’acceptais pas. Parce que ça allait tout changer et tu le savais. Parce que tu ne voulais pas que les choses changent. Tu ne voulais pas être sous le feu des critiques. Parce que tu étais un sportif et que ça pouvait tout changer, tu le savais. Si tout était déjà complexe, tout l’était d’autant plus désormais. Parce que tu t’étais presque trop habitué à vivre avec Saoirse à tes cotés. Elle qui pouvait si facilement lire en toi. Et maintenant. Maintenant tout était différent, maintenant tout avait basculé. Et rien ne serait plus comme avant, rien ne serait plus simple. Et pourquoi ? Pourquoi avait-il fallu que tout change ? « Parce qu’on est noble, Cormac. On est jugé pour ce qu’on représente, ce qu’on doit représenter et les différences entre cet idéal et ce que nous sommes. Parce qu’on grandi dans des moules qu’on nous impose et qui ne nous convienne pas forcément et que quand on s’en rend compte on peut choisir soit de les faire exploser et compliquer sa vie soit de rester dedans en sachant que ce n’est pas nous… Les rumeurs finiront par s’éteindre, Cormac. Et si les journalistes reviennent dessus, il te suffira d’avancer un peu d’argent pour les faire taire ou alors, beaucoup plus intéressant pour eux, leur fournir un nouveau ragot du genre une nouvelle conquête féminine sulfureuse qui détournera l’attention. Je sais que je n’aurais pas dû sauter sur cette occasion ou te mentir pour me protéger tout à l’heure, mais je te promets une chose Cormac. Je te laisserais pas être victime de ce genre de chose à nouveau, tu ne seras plus jamais une victime aux yeux du monde, tant que je vivrais, je ferais en sorte que tu ne le sois plus jamais. » C’était peut-être aussi ça qui t’énervait. Le fait que tu passes pour la victime que tu étais dans cette histoire. Une personne lâche qui n’avait pas osé se défendre par peur du regard extérieur. Mais ils ne savaient rien de tout ceci. Ils ne savaient rien du véritable objet de ce chantage. Rien du tout. Ils n’avaient pas la moindre idée du secret que tu gardais planqué dans ton placard. Un secret aux allures de meurtres qui ne devait pas ressortir, jamais. Tu préférais être loyale à ta mère et passer pour lâche aux yeux du monde que l’inverse.
Pourtant, malgré ses paroles, il y a toujours cette colère qui gronde un peu trop fort. Ou peut-être est-ce la peur. Parce qu’ici, tu étais dans une bulle. Une bulle qui éclaterait dès lors que tu mettrais un pied dehors. Et il y aurait toutes ses questions sans réponse, ou avec seulement des brides. Des réponses qu’elle te donnait mais qui ne pouvaient te satisfaire pleinement. Parce qu’il n’y avait pas que ça qui te bloquait. Parce que tu savais que tu l’avais déjà fait, comme lorsque tu t’étais retrouvé avec les lèvres de Sullivan collées aux tiennes. « Merde ! Non, non, non ! » Sa main relache brutalement la tienne et tu ne comprends pas réellement ce qu’il se passe avant que ton regard ne se pose enfin sur l’encre noire se répandant rapidement sur ses parchemins. Et puis il se pose sur cette lettre. Sur cette lettre trempée de noir et qui pourtant ne laisse aucun doute sur sa provenance et son contenu. Sur cette déception familiale à l’égard de la blonde. « Comment ils ont su ? »
Pourtant, malgré ses paroles, il y a toujours cette colère qui gronde un peu trop fort. Ou peut-être est-ce la peur. Parce qu’ici, tu étais dans une bulle. Une bulle qui éclaterait dès lors que tu mettrais un pied dehors. Et il y aurait toutes ses questions sans réponse, ou avec seulement des brides. Des réponses qu’elle te donnait mais qui ne pouvaient te satisfaire pleinement. Parce qu’il n’y avait pas que ça qui te bloquait. Parce que tu savais que tu l’avais déjà fait, comme lorsque tu t’étais retrouvé avec les lèvres de Sullivan collées aux tiennes. « Merde ! Non, non, non ! » Sa main relache brutalement la tienne et tu ne comprends pas réellement ce qu’il se passe avant que ton regard ne se pose enfin sur l’encre noire se répandant rapidement sur ses parchemins. Et puis il se pose sur cette lettre. Sur cette lettre trempée de noir et qui pourtant ne laisse aucun doute sur sa provenance et son contenu. Sur cette déception familiale à l’égard de la blonde. « Comment ils ont su ? »
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Re: it's too late for apologize
Ven 26 Jan 2018 - 23:06
Prise de panique, Saoirse oublie la présence de Cormac sauvant le maximum de ses affaires avant de soupirer face au reste détrempée pour lesquels elle ne peut rien faire. Ce n’est qu’en se retournant pour déposer les parchemins sauvés qu’elle croisa le regard de Cormac et déglutit. Focalisée sur son sauvetage, elle n’avait pas entendu la question ou du moins elle n’y avait pas prêté attention et c’est avec un temps de retard qu’elle comprit les implications. Son teint vira au blanc alors qu’elle aperçu la lettre dans les mains de Cormac, une lettre qu’il n’aurait jamais dû voir selon Saoirse. Déglutissant, elle se retient d’arracher la lettre aux mains de Cormac et de lui mentir à nouveau, les mains tremblantes, elle fixa un point au loin pour tenter de lui expliquer. « C’est la fouine…Enfin…C’est elle qui a envoyé la lettre de la taupe a mes parents…Et ils ont cuisinés James, il pouvait pas faire grand-chose d’autres que dire la vérité…Je le lui avait demandé, je savais que mes parents le protégeraient lui…Moi, j’ai jamais vraiment compté alors…Officiellement, je suis plus leur fille, ils veulent plus me voir et j’ai pas le droit de communiquer avec James. Mais c’est rien, vraiment rien, Cormac. » Sa voix tremble et elle tente de se donner contenance luttant assez efficacement contre les larmes. Surement qu’elle en a trop fait couler ces derniers jours et que son corps est à sec, elle n’en sait trop rien mais les larmes tardent à venir. D’un geste de la baguette, elle fait disparaître la flaque d’encre sur le sol et s’occupe de ses affaires, fuyant le regard de Cormac pour éviter qu’ils ne voient les larmes qui commencent finalement à couler le long de ses joues.
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Re: it's too late for apologize
Mer 7 Fév 2018 - 23:47
Alors qu’elle cherche à sauver ses affaires, toi il y a cette lettre qui vient de te tomber dans les mains. Cette lettre dont tu parcoures les grandes lignes. Cette lettre qui fait que tu te figes. Parce que tu en as compris le contenu. Et tu as compris ce qui en découlait. Tu as pu lire toute la honte et la colère des parents à l’égard de leur fille et bien malgré toi, ça te fait mal. Parce qu’elle ne méritait malgré tout pas ceci. Non. C’était un choix, peut-être une erreur mais elle ne méritait pas tous ces mots que tu avais pu lire. Il y a ta colère à ton égard, au sein, au monde entier qui disparait peu à peu alors que tu prends conscience de ce qu’on lui a dit. Tu croises son regard et il y a ta question qui tombe. Parce que tu veux comprendre comment ils ont pu savoir pour une telle chose. Comment est-ce que c’était possible. Tu peux voir sa tête qui change, qui pâlit. C’était certainement pas prévu que tu la lises, cette lettre. Ton regard se pose sur ses mains tremblotantes. Et pendant quelques instants, t’as envie de lui dire que tout va aller bien. Mais tu sais que c’est faux. Tu ne peux lui faire des promesses que tu n’es pas sûr de tenir. Parce que t’es bien trop perdu pour arriver à quoi que ce soit. Parce que c'est pas parce qu'elle t'a sauvé la mise que t'as oublié à quel point elle avait pu se jouer de toi. Parce que t'es paumé dans ta vie plus que jamais maintenant que y a les rumeurs qui tournent autour de toi. « C’est la fouine…Enfin…C’est elle qui a envoyé la lettre de la taupe a mes parents…Et ils ont cuisinés James, il pouvait pas faire grand-chose d’autres que dire la vérité…Je le lui avait demandé, je savais que mes parents le protégeraient lui…Moi, j’ai jamais vraiment compté alors…Officiellement, je suis plus leur fille, ils veulent plus me voir et j’ai pas le droit de communiquer avec James. Mais c’est rien, vraiment rien, Cormac. » Tu vois les larmes qui brillent dans son regard, même si elle fait comme si de rien. Tu vois bien que ce n’est pas rien. Tu la vois qui se concentre sur tout pour éviter le sujet fâcheux. Alors tu la laisses faire pendant quelques secondes. Et puis tu lui attrapes doucement la main et le visage. Tu forces celui-ci à venir se braquer dans le tien. Il y a ton pouce qui glisse doucement sur ses joues pour venir essuyer les quelques larmes qui coulent. « Arrête, c’est pas rien. » Ouais, t’aurais pu faire mieux, clairement. Mais c’est comme ça. T’es pas dans ton meilleur jour toi non plus. Dans le drame, vous êtes plus proches que vous ne l’avez jamais été auparavant et c’est étrange. Parce que tu ne peux pas la laisser là. Pas après qu’elle n’ait pas trahi ton secret, ta mère et ta famille. Pas après qu’elle ait menti pour te protéger. Pourtant, tu ne sais pas quoi dire. Parce que les drames familiaux, tu connaissais mais t’avais jamais eu ce problème d’être mal aimé. Ta mère, elle ferait tout pour toi, absolument tout. Alors tu te contentes de la prendre dans tes bras, parce que tu ne sais pas ce qu’il y aurait de mieux à faire. Dans votre salle secrète, vous êtes deux contre le reste du monde. Le temps que ça durera. Parce que la bulle de tranquillité, elle va bien finir par exploser et vous entrainer tous les deux dans son sillage.
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Re: it's too late for apologize
Sam 17 Mar 2018 - 20:41
Saoirse essaie de rester forte malgré le flot d’émotion négative qui l’envahis et la ramène à sa première lecture de la lettre. Elle se souvient encore de quand elle a lu ses mots pour la première fois, la douleur qu’elle a ressentie face à cette rupture familiale énoncé durement et froidement. Si ses parents ne s’étaient jamais vraiment souciés d’elle, qu’elle s’était même trouvé une autre famille, elle n’avait jamais abandonné sa famille de sang, elle avait toujours imaginé qu’elle resterait avec eux un long moment. Alors se retrouver à devoir faire face à tout ça, à son expulsion de cette famille qu’elle aimait toujours été dur. Surtout que c’était les gens qui l’avaient par leur dédain conduit à commettre les actions qu’elle avait faites qui avait pris la décision de la rejeter. Au fond, Saoirse tout ce qu’elle avait voulu depuis enfant c’était juste avoir un peu d’attention, un peu d’amour de la part de ses parents qui ne lui avait guère accordé ce qu’elle voulait et aujourd’hui ils la rejettent en bloc. Pourtant cette armure qu’elle tente d’ériger autour d’elle est faible et lorsque Cormac intervient pour stopper sa démarche, elle le fixe hagarde. La Grymm n’est plus que le reflet d’elle-même observant le garçon qu’elle n’a cessé de manipuler sans rien pouvoir faire d’autres que pleurer doucement. Elle le laisse essuyer ses larmes avant de tout simplement mouille sa chemise avec alors qu’il la prend dans ses bras. Elle ne sait pas quoi dire, restant ainsi un long moment contre lui en quête de réconfort, de force pour la suite car ils ne pourront pas rester éternellement dans cette pièce, ils ne pourront pas continuer comme avant car tout a changé à cause d’une fille, une unique fille. Doucement, contre lui, accroché à Cormac qu’elle ne souhaite pas vraiment voir partir, elle murmure la question décisive, celle qui l’effraie. « Qu’est-ce que nous allons devenir ? » L’emploi du nous renvoie à leur couple, non pas à eux individuellement mais à ce qu’ils étaient, ce qu’ils sont devenus et ce qu’ils peuvent être maintenant. L’idée de devenir des étrangers, de simples connaissances, des amis ou des ennemis est dans tous les cas insupportables pour la jeune fille qui a besoin de lui, l’aime encore beaucoup trop pour accepter tout ça.
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Re: it's too late for apologize
Mar 17 Avr 2018 - 20:46
Tu sais pas pourquoi tu réagis comme ça, parce que t’as toujours pas compris. T’aurais dû la laisser là, pleurer toute seule. Pourtant tu pars pas et tu la prends dans tes bras. Elle le mérite pourtant pas après tant d’années de chantage. Mais t’étais libre maintenant et ça changeait peut-être tout. Elle est contre toi et tu sens les larmes qui ont mouillé ta chemise lorsqu’elle reprend la parole. « Qu’est-ce que nous allons devenir ? » Une question simple, une question toute simple, une question que tu ne cessais de te poser. Et t’en avais pas la moindre idée. Parce que tu savais pas pour toi. T’étais paumé et tu savais plus où t’en étais dans ta vie. Cette vie qu’elle avait mené à ta place pendant un peu trop longtemps, cette vie où elle s’était taillée une place un peu trop importante. Tu fermes les yeux quelques secondes, t’as la gorge qui se noue légèrement. Parce que t’as un peu peur au final de la suite. Parce que t’as peur qu’elle te remplace Saoirse. Parce que dans le fond même s’il t’avait besoin de prendre tes distances, t’avais pas envie de la perdre. Parce qu’elle avait toujours été là depuis des années et maintenant elle l’était encore. Parce que tu savais plus ce que se serait sans elle. Tu t’étais toujours battu contre ce qu’elle t’imposait mais t’avais toujours aimé l’amour qu’elle te portait, ce qu’elle était capable de faire pour toi. Parce qu’il n’y avait personne d’autre qu’elle pour le faire et il n’y aurait certainement personne d’autre. « Je sais pas. » Tu t’éloignes d’elle, tu sais plus quoi faire. Pourtant, les mots ils finissent par franchir la barrière de tes lèvres alors que t’arrives plus trop à croiser son regard. Tu lui en avais tellement voulu en début de conversation, tu lui en avais tellement voulu de t’avoir détruit. Parce que c’était ce que tu croyais. Ça t’avait tellement blessé tout ça, ça avait brisé ton cœur mais t’arrivais pas à l’admettre. Parce que c’était pas naturel et que ça le serait pas, pas comme ça. « Je crois qu’il faut que je fasse le point sur ma vie. » Sur ta vie. Sur ta vie, loin d’elle. T’as tes lèvres qui se posent quelques secondes sur son front avant de se détacher. D’ici quelques secondes, t’allais sortir de ta bulle et la réalité allait t’exploser au visage. D’ici quelques secondes t’allais revenir à la réalité un peu trop brusquement. Mas pour l’instant, tu prenais ce qu’elle t’avait offert, ta liberté.