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On trouve plus facilement un ami qu'on ne le retient.
Ven 3 Déc 2010 - 20:05
« On trouve plus facilement un ami qu'on ne le retient. »
Je tenais ton bras et je riais, je riais aux éclats oui. Mon rire raisonnait dans la rue déserte, il n'y avait personne, juste nous deux, juste deux amis. Chaque journées à tes côtés étaient un délice, j'appréciais tellement ta compagnie. Nous avancions dans la ruelle déserte, je marchais difficilement, prise par les désagréments de l'alcool, tu en avais l'habitude, nous passions nos soirées de samedi soir à boire, quand même. Notre tradition à nous en quelque sorte. Ton bras était le long de mon dos et me soutenait difficilement. Je m'asseyais toujours morte de rire et je te regarde, je te souris et murmure « Je t’adore Noah… » Tu m'as souris et j'ai ris à nouveau. Je soupirais. Un samedi soir seule, je devais rêvé, personne avec qui sortir pour s'occuper, je voulais bougé un peu. Normalement, après une semaine de cours il faut décompresser un peu. Le samedi soir j'avais toujours quelque chose de prévu et puis d'un coup plus rien, l'hiver approchait certes mais ça n'empêcher pas les gens de sortir de leurs maisons. Je fixais le feu, sa chaleur envahissait toute la salle commune des correspondants. Nous avions notre propre partie, c'était une bonne chose, chacun d'entre nous venait d'endroits différents, nous apprenions tous à se connaitre, à savoir parler nos langues respectives. Moi j'avais trouvé un petit groupe de française avec qui je m'étais rapidement lier d'amitié. Une du sud de la France, une autre de Paris, comme moi. Nous échangions chacune nos traditions respectivement, nous découvrons une nouvelle part de notre très chère France. Je me promettais de leur faire découvrir Paris. Ah Paris... Ma très chère ville, ma vie entière était centrée sur Paris, j'y avais ma famille adoptive et surement mes parents biologiques. Je possédais des tonnes de souvenir sur cette ville, certes tristes pour certains mais beaucoup plus de joyeux. Et c'était ça le plus importe, les souvenirs heureux. J'avançais mes mains vers le feu, la chaleur de celui ci commençant lentement à envahir mes paumes de main, je frissonnais sous la chaleur, je brulais, mes mains brulaient, mais je ne faisais rien pour stopper cette chaleur... Je reculais les mains et soufflais doucement dessus avant de laisser retomber mes bras le long de mon corps. Je m'ennuyais, beaucoup trop. Je soupirais avant de me lever et de me dirigeais vers ma chambre, j'allais m'habillai un peu mieux et je sortirais, oui,j'irais à la bibliothèque tiens.. Je choisissais une tenue simple, un jeans et un pull assez chaud, bien que le château était chauffé un minimum il faisait tout de même froid. Je plaçais ma baguette dans ma poche et partais en direction de la bibliothèque. Une fois sur place je choisissais un bouquin, les hauts de hurlevent tiens, bien que je l'avais déjà lus une centaine de fois, j'avais toujours plaisir à le redécouvrir. Je m'installais à l'une des tables libres, seule. J'ouvrais l'ouvrage et commençais à lire. "Il est difficile de pardonner, en regardant ces yeux, en touchant ces mains décharnées. Embrassez-moi encore; et ne me laissez pas voir vos yeux! Je vous pardonne ce que vous m'avez fait. J'aime mon meurtrier... mais le vôtre! comment le pourrais-je". A cette phrase mon cœur se serra, je me rappelais l'avoir lus à haute voix auprès de Noah, je me rappelais tellement bien de Noah, qu'est ce que je l'appréciais à l'époque... Mais suite à un problème familial je ne l'ai plus jamais revu, les larmes me montèrent aux yeux. Il me manquait.
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Re: On trouve plus facilement un ami qu'on ne le retient.
Sam 11 Déc 2010 - 12:30
hj; pardonne moi mon rp ne sera pas aussi beau que le tiens, car je n'ai pas le trop le temps, mais je te promet que je ferais mieux au prochain, je ne veut pas que tu patientes trop longtemps.
« 365 lettres resté sans réponse, une remise en question de ma personne, de l’incertitude, de tristesse, et puis au bout du compte de la déception et enfin de la colère, Silver, si seulement…tout est fini, je ne perdrais pu mon temps pour toi ! » les dernières paroles que je lui écrivais, j’étais sincère, je la haïssais de m’avoir lâchement abandonné, le mot est fort, mais j’avais besoin d’elle, c’était mon oxygène. Silver, c’était mon amie, j’avais besoin de sa présence pour pouvoir respirer. Le week-end était vite arrivé, je n’avais pas vu la semaine passée, il faut dire que quand on se met vraiment la tête dans les études, cela passait drôlement vite. Je souriais intérieurement, qui aurait cru que je me mettrai au travail cette année ? Ma maman, surement. J’arrêtais de sourire bêtement, voyant le regard de certains moqueur. On ne pouvait pas être tranquille ici, je me trouvais dans la grande salle, mon ventre avait crié famine, quelques heures plus tôt. « Qui veut manger avec moi ?».Aucune réponse, tous c’était replongé dans leurs activités, m’ignorant…barbant, pour ainsi dire. Le truc que je ne supportais pas, rester à rien faire ! Il fallait que je bouge, que je danse, que je chante. Oui, j’avais pris de bonne résolution pour cette année, j’avais même fait une liste de chose à faire, longue, mais j’en étais capable, la première : ne pas être un flemmard ! J’avais donc enfilé un sweet jaune, oui j’étais fière, d’être à Summerbee, autant le montrer nan ? Mon jean troué de partout, j’étais enfin prêt à attaquer ma soirée. Je trainais mon corps dans les couloirs de Hung’ embrassant les personnes que je connaissais. Fatigué par toutes ses embrassades, je décidais de faire une pause bien méritée. Quoi de plus pathétique que de se refugier dans la salle du désespoir pour parfaire sa dépression? Hé bien, ça existe! Un Woodman assis dans un recoin de cette salle, de la poésie française entre les doigts et un bâton de sucette acheté la veille dans la ville moldue. "Les fleurs du mal". Ben voyons. Depuis mon arrivée à Hung. J’aimais venir m'enfoncer dans l'obscurité malsaine de cette pièce. J’étais là, assis dans la poussière, à relire le même vers depuis une bonne vingtaine de minutes déjà, sans m'en rendre vraiment compte. Mon esprit vagabondait bien au delà des mots de Baudelaire. Mes pensées étaient divisées, autant que mon cœur. Oui vous savez, le machin entouré de glace qui ne bat plus dans sa poitrine? Je levais les yeux de ce vers et décida qu’il était de partir me coucher. Cet endroit, me donnait mal à la tête. Au moment, où je me levais, une silhouette passa dans les rayons, elle m’intriguait, me paraissait si familière. Je me fis tous petit, ce ne pouvait être elle ? Et si…c’était possible ? Il fallait que j’aille vérifier, ma curiosité me perdra. Elle c’était assise, je l’aurais reconnu même à 2 km, son allure, sa chevelure, son assurance… c’était elle. Je n’en revenais pas, qu’es qu’elle venait faire ici, me briser une deuxième fois le cœur ? Me planter un poignard dans le dos ? Je sentis ma colère montait, j’avais une seule envie l’agresser, et lui demander des explications. L’envie de faire demi tour et de partir me revint à l’esprit, je me disais c’est un fantôme, une hallucination encore une fois. Tu rêves trop Noah, redescend sur terre. Non ! Il fallait que j’aille vérifier, juste l’observer, une dernière fois. Je me cachais derrière les livres d’un rayon qui se trouvait en face de sa table, son visage, elle était là. Je respirais un grand coup, ferma les yeux et les rouvrit, c’était un cauchemar. J’examinais ces traits, elle n’avait pas l’air bien. Qu’elle souffre, comme elle m’a fait souffrir, furent mes premières pensées. Mais je ne pouvais pas la laisser comme sa. Je m’avançais doucement et me plaça devant elle, j’étais comme paralysé, plus aucun sons ne voulait sortir de ma bouche, mes mains se formèrent en un poing, j’attendis qu’elle lève les yeux sur moi, je voulais qu’elle se sente gênée. C’est tout.
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Re: On trouve plus facilement un ami qu'on ne le retient.
Dim 12 Déc 2010 - 12:39
« Je te promet que je resterais toujours avec toi, et puis si jamais j'dois partir loin de toi, tes lettres seront pour moi le plus beau des cadeaux de noël » Mes mains se serrèrent contre le livre. Pourquoi maintenant? Pourquoi je me rappelais de lui là? Maintenant, tout de suite, devant ce livre? J'avais été stupide de lui promettre autant de chose, je ne tenais pas mes promesses c'est bien connu... Mon cœur se serrait, laissant place à du remord. J'aurais tellement aimer recevoir ne serait-ce qu'une lettre de lui, ne serait-ce que quelques nouvelles, juste un simple mot, un simple " Je t'aime " m'aurait largement suffit. J'aurais pus lui envoyer une lettre, oui, j'aurais pus, mais je ne l'ai pas fais. Pourquoi? Parce qu'à chaque fois que je commençais une lettre je ne pouvais la continuer, que pourrais-je lui dire? Je me sentais déjà assez coupable de l'avoir abandonner ainsi, toutes nos promesses, toutes ses choses que nous avions préparés pour plus tard, tout était partit en fumer, tout ça à cause de qui? A cause de moi, à cause de ma famille adoptive. Je la haïssais tellement, rien que le fait de penser que c'était à cause d'eux que j'avais abandonné un tel ami me dégoutter d'eux. A quoi bon, c'était trop tard, beaucoup trop tard. Je ne pourrais surement plus jamais le revoir et entendre sa douce voix, sentir ses bras autour de moi dans une entraine tendre et douce, ses lèvres contre ma joue, déposant un simple baiser et son sourire si doux, bien que très secret. J'avais été horrible pour le coup... Une larme roula le long de ma joue pour terminer sa course sur le livre, le papier l'absorba directement, laissant tout de même un rond humide sur l'une des pages ouvertes. Je me mordais la lèvre jusqu'à sang, mon cœur battant dans mes tempes, je me faisais mal, sauf que je ne m'en rendais pas conte, les larmes roulant de plus en plus rapidement le long de mes joues, je passais une main tremblante dessus et les essuyaient, je ne devais pas pleurer, je devais être forte. Je rebaissais la tête mon livre et reprenais la lecture. Une odeur familière commença à envahir mes narines, trop concentrée sur mon livre, je n'avais pas remarquer que quelqu'un c'était approcher de moi et se tenait désormais devant moi. Je reconnaissais cette odeur, elle n'avait pas changer entre temps... Mon cœur rata un battement, les larmes me montèrent aux yeux, je reconnaissais cette odeur, c'était la sienne, oui la sienne. Mes yeux glissèrent le long de son corps, je passais alors mon regard sur son corps parfait, s'arrêtant net devant son regard, je voulais détourner le mien mais à quoi beau. Ma petite Silver, toi et ta douceur légendaire, tu devrais lui parler, ouvre la bouche, prononce juste son nom. Après tu pourras pleurer si tu le désires mais prononce son nom, tu seras libérée, je te le promet... Ma bouche s'ouvrit seule, aucun son ne voulait sortir, le rouge me monta légèrement aux joues, je l'avais devant moi, je l'avais tellement espérer... Je me laissais même me permettre de m'imaginer de nouveau dans ses bras, mais bien sûr, rêve ma Silver. Je déglutis. « No...Noah? » Je me sentais tellement bête !
hj: Mais non, il est super ton RP !
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Re: On trouve plus facilement un ami qu'on ne le retient.
Dim 12 Déc 2010 - 16:32
L'amitié négligée est comme un feu de foyer dans lequel on oublie d'ajouter des bûches. Peu à peu, il s'éteint.
Mon cœur battait la chamade, il ne s’arrêtait pas, je n’arrivais pas à le contrôler, c’était horrible, au point de me faire mal, de ma faire suffoquer, il fallait que je me pose, que je m’assoie, que je respire. Oui j’avais arrêté de respirer le temps de sa réponse. Ce laps de temps, me permis de l’observer, elle n’avait pas changé, elle avait ce charme, cette présence qui me fessait l’aimait de plus en plus chaque jour. Elle me comprenait tellement. Ce fut si difficile. J’ai réussi à l’oublier, alors pourquoi revenait-elle ? Signe du destin ? Je vis alors ma Silver, essuyant des larmes, si j’avais été sain d’esprit, enfin une personne normal, je l’aurai pris dans mes bras, et je l’aurai consolé. Je lui aurai dis « Je te pardonne » non, ce n’est pas moi, j’ai trop souffert. Elle ma trahie. Je ne bougeais pas, paralysé encore une fois devant elle. Comme quand je suis arrivé devant sa porte, et que il n’y a avait plus rien, et quand je me suis faufilé dans sa chambre, et que toute ces affaires avaient disparues, et qu’il ne restait que le lit sur lesquelles nous passions nos journées à sauter dessus. Je suis resté longtemps là bas, espérant qu’elle reviendrait me chercher, dans cette maison devenue abandonnée. J’ai erré plusieurs jours dans sa maison, pour m’imprégner de son odeur, de nos moments passés. Et puis je me suis réveillé. Mon espoir avait disparu. Mon cœur c’était fermé. Elle me regardait à présent. Elle avait les larmes aux yeux, je restais de marbre, il ne fallait pas que je tombe dans ce piège. C’était un cercle vicieux. Et puis elle prononça mon nom, sa voix me fit tourner la tête, cela fessait si longtemps, sans lui demander sa permission, je m’emparai de la chaise qui se trouvait en face d’elle et je posais mes coudes sur la table, je pris ma tête dans mes mains, resta une minute dans cette position, essayant de reprendre mes esprits. Et puis d’un geste brusque, je m’emparai des mains de Silver, et mon regard se fixa sur le sien. « Besoin d’aide ? » Mon ton était calme, serein, il ne fallait pas que je paraisse déstabiliser. Juste être fort.
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Re: On trouve plus facilement un ami qu'on ne le retient.
Dim 12 Déc 2010 - 17:42
Rien qu'à sa façon de me regarder je voyais toute sa surprise. J'étais là, oui, devant lui, assise mon bouquin dans les mains, je tremblais, je retenais mes larmes, ce qui me faisait trembler. J'aurais tellement qu'il me préne dans ses bras, qu'il m'embrasse sur la joue et puis même sur la bouche si ça lui plaisait, je voulais juste pouvoir le toucher, pouvoir sentir son corps contre le mien, après tout ce temps, j'en avais tellement besoin. Il me manquait tellement, surtout en ses temps si dur, je le voulais, je voulais mon ami Noah. Sauf que je rêvais trop là, je voyais dans son regard, je voyais qu'il m'en voulait, qu'il me détestait, qu'il avait le cœur brisé par ma faute... Je me mordais la lèvre, ne dit rien Noah, je t'en supplie, ne me parle pas, ça sera moins douloureux pour nous deux. Je sais, moi je n'ai pas pus retenir ma surprise, je sais, j'ai prononcé ton nom, et dans ma gorge j'ai eu l'impression qu'un feu d'artifice avait lui, oh mon Noah, qu'est-ce-que j'ai fais pour voir autant de haine et de rencoeur dans ton regard? Oh mon Noah, je t'aime tellement pourquoi a-t-il fallut que je parte? Une larme roula le long de ma joue, tombant sur le livre, comme celles un peu plus tôt, non Silver, s'il te plait, non... Je levais les yeux vers lui à nouveau, je le regardais, avec toute cette tristesse que je pouvais avoir dans le cœur, pourquoi fallait-il qu'il vienne maintenant? Il voulait faire quoi? Briser mon cœur à son tour, oui, c'était ça qu'il voulait, je le sentais, sauf qu'il arrivait trop tard, mon cœur était déjà briser, en milles morceaux, anéantis. Oui, Jack puis Gianni et surement Jun... Jun, un ami avant tout, en suite un amant, qui devint rapidement mon petit ami, la seule lumière actuelle dans la vie, quand on a le cœur qui a été piétiner on se sent encore mieux quand quelqu'un d'autre en remet une couche, détruit moi le encore une fois Noah, tu me verras pour de vrais, tu verras qui je suis aujourd'hui. Il saisit mes poignées violemment, je poussais un gémissement de surprise et le regardait avec des yeux rond, oui vas y Noah, cris moi dessus, déchaine toi, tu en meurt d'envie, je le vois... « Besoin d’aide ? » Ses mains se resserraient autour de mes poignées, je grimaçais sous la douleur, il me faisait mal. « No...Noah, lâche moi, tu me fais mal ! Lache moi s'il te plait ! Tu me fais mal ! » Ses mains étaient si douces, c'était un supplice, rien que de le toucher me tuer, j'aurais aimé qu'il ne me touche pas... Je bougeais doucement les mains pour me défaire de son entreinte mais rien à faire, il ne bougeait pas, j'aurais aimé lui dire ce qu'il voulait entendre, quitte à lui dire que je l'aimais, que je voulais tout ce qu'il y avait de mieux pour lui, mais ce n'était pas ça qu'il voulait entendre, il voulait savoir pourquoi, pourquoi j'étais partit, pourquoi j'avais déserté ma maison et surtout pourquoi je l'avais laissé seul. Je ne sais pas pourquoi mais je caressais doucement sa main, je soutenais son regard et d'une voix sure je murmurais. «Tu n'as donné aucune nouvelles Noah... » Je n'avais rien reçus, aucune lettres, rien...
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Re: On trouve plus facilement un ami qu'on ne le retient.
Mar 14 Déc 2010 - 10:23
Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus à se rappeller comment voler.Je ne comprenais pas vraiment ce qui m’arrivait. Ma mauvaise humeur avait refait son apparition, pourtant sa ne m’arrive pas souvent. Je suis plutôt du genre, je m’en foutisme, et prenant la vie comme elle vient. Mais la personne qui se trouve en face de moi. J’aurai beau sortir ma guitare, dessiner des lapins roses sur des nuages, jouer au quidditch, rien ne me calmerais. A ce moment là, j’aurai aimé avoir un punching-ball humain. Je jeté un regard furtif dans la bibliothèque, pour voir si la peste de Lee-Carson s’y trouvait, elle m’aurait permis de me défouler, au lieu de le faire sur ma Silver. Passons. J’étais en face à elle. Je n’avait jamais vu une telle expression sur son visage. Elle paraissait tout simplement désespérée. Déprimée. Tout ça pour quoi ? J’avais simplement fais mon apparition, la fierté et l’assurance, pourtant généralement caractéristiques de cette dernière semblait s’être enfuis. Elle avait les yeux baissés, ses cheveux, ébouriffés, et son regard vide d’espoir inspirait plus de compassion que de pitié. Après tout, J’étais un « ami », je me devais de l’aider…au lieu de sa ma présence, la fessait pleurer, et je ne pouvais m’approcher d’elle pour la consoler, comme autrefois, c’étais impensable. Et puis je n’étais pas sur que c’était ma faute, sa pouvais bien être celle d’un autre garçon, depuis ce temps, elle a bien dû avoir des aventures par ci par là. Oui ce n’étais pas faute. « No...Noah, lâche moi, tu me fais mal ! Lâche-moi s'il te plait ! Tu me fais mal ! », Ses paroles me firent sortirent de mes réflexions. Je n’avais même pas remarqué à quel point je lui tenais ces poignées, ce n’étais pas pour lui faire du mal, au contraire, c’était une façon de lui dire « Tu ne m’abandonneras plus, promis ? ». J’étais perdu, mon regard se perdait dans la bibliothèque, observant les autres étudiants qui regardait notre scène, une scène de retrouvaille, j’aurai tellement voulu que sa se passe autrement, tu sais comme dans les films. Que je vienne te chercher à la gare, moi attendant sur le quai avec impatience, le train qui déposerait mon amie, et puis le câlin de l’amitié et tout ce qui va avec. Mais ce n’étais pas sa. Je suis trop rêveur, c’est surement sa. Je regardais par la fenêtre, je n’arrivais plus à la regarder. J’avais peur de son regard. Mais ces dernières paroles qu'elle prononça, me firent sortir de mes gonds, je poussais la chaise sur laquelle j'étais assise, je me mis en face d'elle et la pris par les épaules, je le regardais dans les yeux, mon regard ne pouvais s'en détacher à présent, la colère m'envahit et mes poings se refermaient, je sentis ma mâchoire se crispait. « Tu te fous de moi ? Je t’ai écris 365 lettres, tous les jours après ton départ, tu n’as répondu à aucune. Et tu oses me dire que je n’ai pas donnée de nouvelle ! Tu es une blague, en plus c’est moi qui devait te courir après, alors que c’est toi qui m’a laissé comme une vielle chaussette, j’ai été fou de croire en toi ». Et je me mis à rire, un rire tellement faux, que je me fis moi-même honte, et je la regardais et plus j’avais une envie monstre de la serrer dans mes bras. C’était une sensation horrible.
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Re: On trouve plus facilement un ami qu'on ne le retient.
Mar 14 Déc 2010 - 18:58
« Dis-moi mon Noah, pourquoi la terre est ronde ? Je vais te le dire, c’est pour que quand Dieu il en voudra plus ça fasse comme un ballon, t’attrape une aiguille et tu perces le ballon, ingénieux non ? » Je me rappelais d’une de ses soirées que j’avais passé avec lui, nous étions bourrés dans une rue du vieux Paris, oui, Noah est l’un des rares garçons que j’ai amené à Paris, rares sont ceux qui le mérite car Paris c’est toute ma vie, c’est mon enfance, tout quoi. Il sait beaucoup de choses sur moi, il sait que j’ai été adopté – comme le sait la moitié de Hung- Il sait qui est la vraie Silver, pas celle que je montre devant tout le monde, il me connait mieux que personne, enfin il me connaissait mieux que personne… Par Merlin mais Silver pourquoi tu ne lui a pas écrit une lettre bordel ?! J’aurais voulu m’en coller une si je l’avais pus à ce moment précis, oui, je m’en voulais énormément … « Tu ne m’abandonneras plus, promis ? » Il ne me regardait même pas, commençant doucement à lâcher mes poignets, non mon Noah, je ne t’abandonnerais plus, s’il te plait prend moi dans tes bras, j’en ai tellement besoin… Je ne disais rien, je restais muette et je le regardais, les larmes aux yeux. J’avais toujours aimé Noah, en amitié certes mais une très forte amitié car au fond, on savait tous les deux que ça pouvait être plus, nous étions toujours fourrés dans les bras l’un de l’autre, c’est un signe non ? Je l’appelais chéri et lui pareil, enfin c’était juste de l’humour, de la rigolade. Mais tout n’était pas faux, ce que je disais, tout était vrais, pour moi rien n’était faux ou bien joué à la va vite dans un jeu d’acteur faussement bon. C’était mon Noah. « Je ne compte pas te faire souffrir plus mo…Noah. » J’avais gaffé, j’allais dire mon Noah, ce n’était plus le mien désormais et je devais m’y faire. Il devait surement m’en vouloir. Aucunes lettres, rien du tout, ni coup de fils, ni visites surprises qu'il aimait tans me faire, avant... « Tu te fous de moi ? Je t’ai écris 365 lettres, tous les jours après ton départ, tu n’as répondu à aucune. Et tu oses me dire que je n’ai pas donnée de nouvelle ! Tu es une blague, en plus c’est moi qui devait te courir après, alors que c’est toi qui m’a laissé comme une vielle chaussette, j’ai été fou de croire en toi » Son regard me glaça, j'aurais voulu tourner la tête, me détournais de son regard remplit de remord à mon égard, j'aurais voulu lâcher quelques larmes pour avoir une excuse pour détourner le regard, mais je n'avais rien, je restais droite, le cœur serrait devant lui. « Fouilles ma chambre, fouille ma maison, tu verras, je n'ai aucune trace de tes lettres ! Chaque jours j'en espérais une Noah, tu me manquais tellement, c'était horrible ...» J'évitais soigneusement le sujet de mes lettres à moi, c'est vrais que plusieurs fois j'avais entrepris de lui écrire, mais toutes mes tentatives étaient veines, je ne trouvais pas d'inspiration, je ne savais pas quoi lui écrire. Je ne pouvais pas lui dire, c'était trop faible de ma part, j'avais honte, tout simplement.
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Re: On trouve plus facilement un ami qu'on ne le retient.
Ven 24 Déc 2010 - 1:43
J'ai été stupide de croire un instant que j'aurais pu survivre sans toi. cette phrase me hantait, je la haïssais, car Silver était devenue une personne tellement importante dans ma vie et je m’étais senti si dépendant d’elle, comme si mon monde depuis que je l’avais rencontré, ne tournait qu’autour d’elle, mes gestes, mes paroles, mes oui, mes non, tous la concernait, de prés ou de loin, elle était mon fil rouge, celui qu’on suit pour être guidé. Elle me fixait de ces grand yeux tout maquillé, quand j’ai l’ai connu, elle n’était pas aussi coquette, malgré qu’elle avait déjà tout les atouts d’une femme. Je me rappelais à présent, nos voyages dans la ville parisienne. Elle me fessait visité, m’emmener partout, musée, zoo, théâtre… j’avais découvert un autre monde avec ma Silver. Ces paroles me firent sortirent de nos souvenirs. Elle ne me ferait plus souffrir ? Je ne fis pas attention a l’adjectif qu’elle voulut employer « mon », je n’étais plus le sien, plus maintenant, j’étais passé à autre chose, j’avais Alexandra maintenant… « Silver tu c’est ce que je voulais ? Je voulais que tu te battes pour moi, Je voulais que tu me dises qu'il n'y a personne d'autre au monde que moi, Et que tu préférerais vivre seule plutôt que sans moi !». Je n’osais pas la regarder après ces paroles, j’attrapais un livre et commença à tourner les pages le plus vite possible. Devant elle, j’étais mal à l’aise, pourtant notre relation n’étais basé que sur de l’amitié, rien de plus, pas d’ambigüité, on savait que nous n’étions pas fait pour finir ensemble, être amoureux, tout ce tralala. « Mais ce n’est pas moi, je ne peux te demander ce genre de chose, je suis égoïste n’es ce pas ? » Je ne suis pourtant pas du genre à me prendre la tête ou à dire mes défauts ou tout ce genre de truc, je dis souvent ce que je pense avant de me rendre compte des impacts que cela pourrait provoquer chez la personne face à moi. Maintenant que je l’avais retrouvé, c’était à elle de me courir après, je l’avais déjà assez fait. Ce qu’elle me dit ensuite me surpris, elle n’avait rien reçu ? Rien du tout ? Même pas une seule de mes lettres ? Je m’étais trompé d’adresse ? Pourtant non, sinon elle m’aurait été retournée ? « T’es sur de toi ? », j'étais encore scéptique, c'était peut-être un mauvais plan... « nan je fouillerais pas... sauf peut-être dans ton tiroir à sous vetement!v» je voulais la destabiliser, qu'elle m'en veuille, qu'elle me trouve grossier. enfin de compte, je voulais qu'on se chamaille comme au bon vieux temps. « qui les as prises alors? »oui le sujet de mes lettres commençait a me tracassait.
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Re: On trouve plus facilement un ami qu'on ne le retient.
Jeu 30 Déc 2010 - 18:49
Ma vie c’est toi, mon bonheur c’est tes bras.
Mon ange pardonne moi s’il te plait, tu es tout ce qu’il me reste, tu es ce dont j’ai besoin, tu es mon oxygène. Tu l’étais du moins, depuis toi, je n’arrive pas à vivre, tout vire à la catastrophe sans toi. J’ai vécu sans toi bien que tu hantais mes pensées. Chacun de mes faits et gestes me faisais repenser à toi, me faisais penser à tes paroles, à tout. Je sais que c’est beaucoup te demander de ne plus m’en vouloir, surtout après tout ça, je sais que tu m’en veux mais sache que moi aussi je m’en veux. Je regardais mon doux Noah le regard perlait par les larmes, je n’allais déjà pas très bien et voilà que mon passé refait surfasse, Merlin mais qu’est ce que j’ai fais à la vie pour qu’elle m’en veuille autant ?! Je me redressais sur ma chaise et de me déhancher légèrement, gênée de la situation. De toute manière, un jour où l’autre Noah serait revenu me voir, je savais qu’il serait énervé, qu’il me haïrait mais la vie est faite ainsi. Je voulus tendre la main pour me saisir de la sienne, pour la serrer contre mon cœur, comme avant, comme pour lui dire qu’il est tout pour moi, que je suis toujours la même, que je veux notre passé. Je vis dans le passé, une bien mauvaise chose, je vis d’espoir bien que je ne croie plus en lui tellement il m’a déçut. Je baissais les yeux sur mon livre, une larme roula le long de ma joue avant de tomber sur le livre, ravale tes larmes Silver, tu es forte, tu le sais. «Silver tu c’est ce que je voulais ? Je voulais que tu te battes pour moi, Je voulais que tu me dises qu'il n'y a personne d'autre au monde que moi, Et que tu préférerais vivre seule plutôt que sans moi !]»
Je devins rapidement rouge tomate, je n’étais pas forte, je n’étais rien, aucune force mentale, je fonçais tête baissée dans le mur et à chaque fois je me le prenais. Moi aussi j’aurais aimé réussir à me battre Noah… Je mordis ma lèvre inférieure jusqu'au sang, oui, je ne voulais plus parler, j'avais trop honte pour ouvrir la bouche et dire quoi que ce sois , de toute manière , c'était peine perdue, il m'en voulait et ne voulait plus de mon amitié ni de mes mots. « Mais ce n’est pas moi, je ne peux te demander ce genre de chose, je suis égoïste n’es ce pas» Oui tu l'es, mais juste un peu, comme chaque personnes vivantes sur terre. « T’es sur de toi ? » Je hochais simplement la tête, non, je n'avais rien trouver, rien de rien. Même pas un hiboux fatigué ou une lettre froncée par son voyage, rien. J'avais attendu et espérais, rien à faire. « nan je fouillerais pas... sauf peut-être dans ton tiroir à sous vetement!» Je me mis à rire, pas intentionnellement mais c'était le genre de chose qui me faisait rire, connaissant Noah ce n'était pas de l'humour ou alors de l'humour noir, pour me forcer à le trouver idiot ou bien repoussant ou quelque chose dans le genre. «Là aussi tu peux fouiller, il n'y aura rien de plus que ce que tu n'as déjà vu. » Je finissais souvent en sous-vêtement lors des soirées bien arrosées ou alors lors des minis concerts que je donnais ici et là. « qui les as prises alors? » «T'es marrant toi, comment je pourrais le savoir?. » Voix normale. «Peut-être un des types qu'on s'amusait à faire chier, aucune idées... » Non sérieusement, je n'en savais rien. En tout cas, un sourire en coin de déssina sur mon visage, tu ne m'avais pas oublier mon Noah...
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- Maden ᛗ La vérité se trouve au fond d'une bouteille, qui a bu parlera.
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