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Pop the cheap champagne, we're goin' down in flames, hey !
Mer 5 Jan 2011 - 9:01
THERE ARE SNAKES ON OUR PLANE
OH I'M READY FOR IT,COME ON BRING IT.
SO KISS ME GOOD BYE.
HONEY I'M GONNA MAKE IT OUT ALIVE.
SO KISS ME GOOD BYE.
I CAN SEE THE VENOM IN YOUR EYES.
GOOD BYE.
- J'avais passé le plus merdique des Noël inimaginables. Ma tante m'avais trainé de force en Virginie, aux États-Unis. Elle y avait des amis sorciers qui étaient nés moldus, comme elle et qui voyageaient sans doutes autant que la globe-trotter. Moi, je n'avais absolument rien en commun avec eux et les conversations avaient été plus qu'emmerdante. « Did you ever traveled Alesia ? » me demandait la demoiselle aux cheveux si blonds qu'ils en avaient l'air verts. Comme si ce n'était pas assez, sa question était idiote et son accent ridicule. « I'm here in Virgina and I'm from Cardiff, what you think that means ? » J'étais bête comme mes deux pieds, mais je n'en avait rien à foutre. J'avais les bras croisés sur ma poitrine tout au long de l'entretiens et ne pensait qu'à une chose ; fumer une clope. Hell yeah. Je n'attendais que le moment où je ne serais plus le centre de l'attention pour m'enfuir avec mon paquet de clopes et mon verre de whisky pour aller oublier mon malheur. J'étais à des kilomètres de Lust et ça m'inquiétais un peu. Ce n'était pas à lui que je ne faisais pas confiance, c'était à toutes ses connasses. « And how's University ? You like it ? People are nice ? » En quoi ça la regardait bordel ! « Yep. I met a boy, He's my boyfriend, I fucking miss him and I'm having an horrible Christmas. So I hope you don't mind if I go outside to smoke my life. Enjoy the rest of you night Mrs. » Oui, j'étais une petit garçe impolie et je l'assumais. Ce n'était pas moi. Sage, souriante, timide, polie, frustrée. La colère d'être emprisonnée l'autre côté de l'océan me rendait détestable. Ma tante ne me reconnaissait pas, elle était découragée. Avant de partir, je m'excusais sincèrement de mon attitude et à ma tante aussi. Les hippies me répondaient qu'ils comprenaient parfaitement ce que j'avais pu ressentir. Tout finissait donc bien, sauf pour mes poumons. J'avais malheureusement recommencé à fumer et je ne pouvais plus m'arrêter. Vilaine nicotine.
Dès que j'arrivais, je ne prenais pas le temps de défaire mes valises. Je sautais dans la douche et me lavais rapidement, me coiffait, m'habillais. Rapidement, mais sans me négliger non plus. Mes longs cheveux bruns retombants et quelques cascades bouclés sur mes épaules. Une robe blanche et des chaussures argents, j'enfilais un manteau puis je transplanais. J'arrivais devant sa porte et j'avais déjà le sourire aux lèvres. Je frappais, une fois, deux et trois, personne. J'entrais tout de même, peut-être qu'il ne m'avais simplement pas entendu. La porte était déverrouillée, il ne semblait y avoir personne, mais toutes les chaussures de Lust étaient là. J'allais repartir, mais j'entendis un ronflement sonore. Je regardais ma montre, il était 11 heures et se paresseux dormait toujours. Je souriais de plus belle. Enlevant mon manteau et mes chaussures, je me dirigeais vers sa chambre. Poussant la porte, tout en m'approchant de son lit pour le regarder dormir comme un ange. Soudainement, comme un tigresse, je bondissais par dessus Lust dans son lit. Rigolant de plus belles en le voyant confus et encore tout endormis. Il ne comprenait pas tout, croyant un peu que c'était un rêve. Je ne l'avais pas encore embrassé même si j'en mourrais d'envie, je préférais que ce soit lui qui le fasse. De ma voix douce, je lui disait malgré tout un tendre ;
« Bon matin mon amour. »
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Re: Pop the cheap champagne, we're goin' down in flames, hey !
Mer 5 Jan 2011 - 21:05
Cette année ne m'avait pas été bien clémente, aussi c'était avec soulagement que je la voyais se terminer. J'avais décidé de laisser derrière moi un passé douloureux, brodé d'une idylle forte et durable qui s'était terminée par une insupportable peine de coeur... Mais avant de terminer l'année en beauté, dans un excès de fêtes et d'alcool, il me fallait passer le sacro-saint Noël ; l'idée même m'en donnait la nausée. Cette année, mon père bien sûr ne se joindrait pas à nous : le repas se passerait chez mon oncle et ma tante, en compagnie de ma cousine dédaigneuse et de ma mère folle. Par ailleurs, on m'avait ôté d'un poids suite à ma cure de désintoxication : le sien. Alors que j'avais pour devoir, à présent tuteur de ma génitrice, de la prendre avec moi lors des périodes de fête pour la ramener par la suite à Sainte-Mangouste, ce furent ma famille proche qui eurent tout le loisir d'accueillir ma pauvre mère le temps de quelques jours. Je passai une soirée lamentable, à devoir subir les discussions futiles de mon oncle roi du pétrole et de ma tante reine de beauté qui s'amusait, comme tous les ans, à me faire du pied sous la table. Seule ma cousine s'inquiétait de mon teint blême et de mon air fatigué ; aussi avait-elle posé une main adoucie sur mon avant-bras. « T'as l'air d'aller mieux. » « J'aime quand tu mens. Ca me rend toujours moins hypocrite. » Tatiana se redressa dans un sourire pincé malgré son oeillade complice. Ainsi se passa donc Noël, passablement supportable et mortellement ennuyeux. Ils étaient pourtant, la seule famille qu'il me restait. Et plus encore, la richesse de la famille Whitaker nous permettait de le fêter dans le faste et la somptuosité : l'échange même des cadeaux prenait des airs de mariage indien, avec ses dorures et ses diamants. Contrairement à eux, je n'étais pas vénal : mon intérêt se portait bien moins sur l'argent que sur le pêché de la luxure. C'était un vice dont je ne pouvais me défaire, malgré l'assainissement de mon corps suite à ma longue cure.
Pour mieux me remettre de l'étape difficile d'un Noël amer, j'avais décidé d'organiser une fête avec de proches amis. L'alcool avait été au rendez-vous, s'infiltrant dans nos corps déjà échauffés pour mieux nous faire tourner la tête. J'avais prohibé néanmoins la drogue, ce qui en réalité ne fut pas pour moi un manque considérable : je retrouvais au contraire les véritables saveurs du rhum et de la vodka. Un peu trop sans doute, car la fête prolongée au Vampire's Night ne me laissait que de vagues souvenirs flous et confus. Elle me laissa surtout, un mal de crâne terrible qui eut tout le loisir de s'exprimer lorsque je vins m'éveiller dans un sursaut terrible : sentant la venue soudaine et brutale d'un intrus, je me réveillais avec brusquerie. Mon palpitant s'était ce matin là agité avec violence sous l'impulsion d'un réveil abrupt, et bientôt je pus sentir mon flux sanguin battre mes tempes avec douleur. Mes yeux ambrés et encore endormis malgré tout, se posèrent sur la silhouette étendue à mes côtés qui fut secouée de rires délectables à la vue de la tête que je faisais alors. Encore somnolent, les cheveux en bataille, le teint blêmi par une affreuse gueule de bois, je posais mon avant-bras sur mes yeux fauves. « Éteints la lumière. » murmurais-je d'une voix étonnamment basse alors que je pensais parler d'un timbre normal... Ma douce aurait néanmoins bien eu du mal à exaucer mon souhait, car la seule lumière existante était celle des rayons du soleil traversant mes rideaux. « Bon matin mon amour. » Ses mots doux m'arrachèrent un soupir de soulagement et de sérénité malgré tout ; il y avait longtemps que des paroles aussi tendres n'avaient guère été pour ma personne. Enfin, dans un bruissement de draps, je me tournais doucement vers ma belle et vint caresser sa hanche d'une main sûre, avant de jeter un regard parmi son épaule, vérifiant l'heure du réveil posé sur la table de chevet derrière elle. « Je me suis couché il y a trois heures. » soufflais-je alors pour mieux lui faire comprendre que replonger dans les bras de Morphée était ma préoccupation première. Par ailleurs, je peinais à garder les yeux ouverts. « Je croyais que tu étais en Virginie, princessa *. » fis-je enfin dans un sourire, non sans m'étirer avec souplesse, prêt néanmoins à me rendormir et reposant dangereusement ma tête brune sur l'oreiller.
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* princesse {islandais}
* princesse {islandais}
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Re: Pop the cheap champagne, we're goin' down in flames, hey !
Mer 5 Jan 2011 - 23:03
« Éteints la lumière. » Réveil brutal, pauvre petit. Ses petits yeux demandaient à retrouver le sommeil car la lumière du jour, qu'il voulais que j'éteinde les agressaient. Je me laissais tomber à ses côtés, souriante. Tournée vers lui, je le regardais ne pas trop comprendre, il était beau. Son avant-bras sur les yeux. Sa tignasse brune en bataille, sa peau plus pâle encore qu'à l'habitude. Lust était beau, comme toujours. Lorsqu'il arquait un sourcil par amusement, lorsqu'il ses narines remontaient lorsqu'il était fâché, il était beau, constamment. Ce devait être épuisant d'être toujours aussi beau. Ou pas. Son souffle était haletant du sursaut que je lui avais fait faire, dès que je lui dis bon matin, il soupira doucement, je souriais. Il se décida enfin à se tourner, caressant ma hanche tout en regardant l'heure qu'affichait le réveil par dessus mon épaule. « Je me suis couché il y a trois heures. » Avais-il avouer dans un soupire. Ah ce vilain garçon avait fait la fête toute la nuit. Je pouvais donc me compter chanceuse que son lit était encore vide ce matin. L'alcool rend les connes nymphomanes en plus tiens. « Je croyais que tu étais en Virginie, princessa *. » Me fit-il dans un sourire tout en s'étirant doucement, reposant néanmoins sa tête sur son oreiller. J'étais apparemment arrivé au mauvais moment, mon amoureux avait du sommeil à rattraper et c'est si difficile lorsque quelqu'un vient nous réveiller que de retrouver le sommeil. J'étais heureuse malgré cela. Heureuse de retrouver mon bourreau après une absence qui m'avait paru être une éternité. Je n'allais certainement pas repartir et la laisser dormir. Il pouvait retourner à son sommeil, je ne le quitterais pas des yeux et qui sait peut-être m'endormirais-je aussi.
« J'y étais. Je suis arrivée il y a une heure à peine. »
Dans un froissement de couvertures, je me blottissais contre lui. Ma main se posant avec une infinie douceur sur sa joue mal rasée. Mon pouce caressant doucement sa peau tandis que ma tête était allée se lover calmement contre son épaule. Il n'y avait aucuns doutes, il m'avait manquer. Son odeur avait été dans ma tête consentement et je pouvais enfin m'en souler dans son épaule chaude. Lorsque j'étais avec Lust, c'est simple ; la terre cessait de tourner, mon cœur menaçait d'exploser, ma tête ne m'obéissait plus. Je ne savais même pas encore comment j'étais arrivée à devenir la copine de Lust. Que lui s'affiche officiellement avec moi ? Nous étions tous les deux étonnants apparemment. Moi qui avait si souvent pleurer en silence alors qu'il profitait de sa petite poupée qui était trop effrayée pour dire non. Lui qui avait autant de femmes qu'en avait eu Picasso. Même plus. Ça ne pouvait pas marcher, mais on ne le savais pas, donc ça marchais. Et même si on l'avait sur, on s'en aurait fichu.
« Pardonne-moi de t'avoir réveillé, j'avais trop hâte de te revoir. Ça été merdique là-bas. »
De tous les Noël que j'avais passé, celui-ci avait clairement été le plus désagréable. Avant je suivait ma tante là où elle voulait aller passer Noël, mais cette année je m'étais rebellée. Je n,avais aucune envie à un océan de mon copain alors que j'aurais pu passer tout mon temps avec lui, libéré des cours. Heureusement, c'était finit. Ma tante prévoyait partir pour le Mexique dans une semaine, mais j'avais refusé de la suivre cette fois et elle avait céder. Me laissant la maison et tout, elle me faisait confiance, même si elle ne me connaissait qu'à peine parce qu'elle n'était jamais là. Pourtant, je n'étais plus seul, j'avais Lust.
- Spoiler:
- HJ ; It sucks sorry babe -.-
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Re: Pop the cheap champagne, we're goin' down in flames, hey !
Ven 7 Jan 2011 - 22:44
La demoiselle vint se blottir contre moi, avec envie et tendresse ; d'un geste naturel et instinctif, je vins alors poser ma main puissante sur sa hanche frêle et délicate, enlaçant la mésange au plus près de la cage dorée de mes bras. Posant ainsi ma tête brune sur son front lisse, je fermai les yeux dans un état second, apaisé et serein : quel étrange sentiment que de se sentir aussi bien auprès de celle qui avait été sa poupée. Je n'avais jamais eu de regrets quant à mes gestes cruels sur la belle Alesia : à mes yeux je n'avais pas abusé d'elle, c'était la demoiselle qui se débattait sous mes griffes pour se donner bonne conscience. Je ne lui avais pas fait du mal, elle était masochiste. Je ne l'avais pas détruite, je l'avais consumée de plaisir... Autant de réflexion égoïstes et rudes qui m'empêchaient de voir la réalité des choses : j'avais été un monstre. Avec elle, et avec l'amour de ma vie à présent disparu de ma vie tourmentée, je n'avais pas été prince mais seulement bourreau. Et pourtant je me délectai du parfum de la Wright, quelque chose de doucement enivrant, de doux et de fragile à la fois : Alesia me donnait à voir une biche effarouchée lorsque je posais mes yeux sur elle. J'aimais la vulnérabilité logeant au creux du satin de son regard, j'aimais sa silhouette frêle et fine, j'aimais la douceur de ses mains de pianiste autant que j'avais aimé ses doigts lancinants venir se planter dans la chair de mon dos, lorsqu'elle me suppliait d'arrêter ma torture. J'aimais en elle la victime et la princesse : quel horrible amant, sans doute, faisais-je pour penser ainsi. Et pourtant, mon coeur me scandait avec amertume que je tenais à elle d'une étrange façon ; peu à peu se tissaient entre nous des liens forts et conséquents, et j'apprenais à la toiser non plus comme une brebis, mais à la considérer comme une dame de coeur. Car cette demoiselle aux longs cheveux mordorés, trop longs pour parvenir à suivre la balance de ses hanches sensuelles et mouvantes lorsqu'elle marchait, m'avait touché de plein fouet. Je devais alors admettre que sans elle, je me serais perdu dans un monde de folie, de haine et de noirceur, quand bien même j'y avais déjà mis un pied : je me méfiais à présent de la gente féminine, suite à ma précédente idylle trop longue et à la fin désastreuse. Alesia en pâtirait d'ailleurs sans doute, dans un futur plus ou moins proche, et j'espérais déjà qu'elle me pardonnerait mes erreurs à venir. Glissant ma main le long de sa hanche dans une caresse frémissante, je tentai de ne pas retrouver le sommeil malgré la voix mélodieuse et pure de ma dulcinée. « Pardonne-moi de t'avoir réveillé, j'avais trop hâte de te revoir. » Mes paupières lourdes s'ouvrirent enfin, d'abord fixées au plafond, mes rétines vinrent glisser sur Alesia avec incompréhension. Lui avais-je vraiment manqué, moi le bourreau ayant terrorisé ses nuits ? Je ne comprenais guère le masochisme de cette fille amourachée, mais sans doute que son martyr la rendait plus belle : c'était aussi pour cela, que je tenais autant à elle. Sublime dans toute sa douleur, douloureusement sublime, et docilement fragile. A penser ainsi mon ancienne poupée, splendide dans ses formes frêles et sa façon d'être, j'avais éveillé en moi le démon le moins incontrôlable qui m'habitait parmi tant d'autres : l'obscène luxure, ce désir et cette envie de chair, monta en moi d'un vif tressaillement qui chassa soudain ma fatigue. Je me tournais alors d'avantage vers Alesia, tandis que taciturne face à ses aveux, je glissais mes lèvres affamées dans son cou, y déposant des baisers ardents et licencieux. Mes mains quémandeuses de son corps de femme fragile glissèrent le long de ses cuisses fermes : encore sage néanmoins, je me faisais homme loup prêt à la dévorer. Et la belle, amusée, continua son discours. « Ça été merdique là-bas. » Je ne répondis alors que par un souffle brûlant, sous le rythme d'une respiration plus saccadée ; d'un geste vif, je ne tardai pas à rouler ma belle sur le dos, et venir la surplomber de toute ma hauteur, de tout mon corps puissant contre le sien. Mes mains expertes s'engouffrèrent sous le tissus de sa robe blanche, dévorant les courbes de ses cuisses et remontant vers la source de plaisir sur laquelle je ne vins pas m'attarder néanmoins. Seul son ventre blanc et plat, vint accueillir la pose de ma main caressante. « Laisse-moi te remonter le moral. » D'un souffle murmuré entre deux baisers trop audacieux dans son cou gracile, je remontai mes lèvres vers les siennes, m'emballant dans une course passionnée de mes sens.
C'est alors qu'un feulement se fit entendre, crispé et désagréable, étouffé derrière mon placard. Je n'y fis néanmoins pas attention, préférant m'attarder sur les délices du corps offert de ma belle, plutôt que sur l'animal râleur. Continuant ma course lubrique, je vins tirer avec douceur sur la lanière de la robe, la retenant d'un noeud coulissant logé derrière son cou de cygne, désireux de dénuder ma belle. Ma respiration saccadée et mes mains de plus en plus entreprenantes, témoignaient d'une envie carnassière et tendre, néanmoins je ne pus aller plus loin car un nouveau feulement, plus sourd et grinçant, se fit alors entendre. Il nous serait impossible de continuer, avec cette bestiole dans les parages... D'un soupir las, je levais les yeux au ciel, avant de me laisser tomber sur le dos dans le lit douillet. Frustré, je passai une main dans ma tignasse brune avant de désigner d'un signe de tête, le placard à l'autre bout de ma chambre bien trop grande. « Ton cadeau de Noël t'attend. » Le fléreur qui attendait plus ou moins sagement derrière la porte, n'avait sans doute pas aimé que le monstre que j'étais, ne s'attaque à sa nouvelle maîtresse.
C'est alors qu'un feulement se fit entendre, crispé et désagréable, étouffé derrière mon placard. Je n'y fis néanmoins pas attention, préférant m'attarder sur les délices du corps offert de ma belle, plutôt que sur l'animal râleur. Continuant ma course lubrique, je vins tirer avec douceur sur la lanière de la robe, la retenant d'un noeud coulissant logé derrière son cou de cygne, désireux de dénuder ma belle. Ma respiration saccadée et mes mains de plus en plus entreprenantes, témoignaient d'une envie carnassière et tendre, néanmoins je ne pus aller plus loin car un nouveau feulement, plus sourd et grinçant, se fit alors entendre. Il nous serait impossible de continuer, avec cette bestiole dans les parages... D'un soupir las, je levais les yeux au ciel, avant de me laisser tomber sur le dos dans le lit douillet. Frustré, je passai une main dans ma tignasse brune avant de désigner d'un signe de tête, le placard à l'autre bout de ma chambre bien trop grande. « Ton cadeau de Noël t'attend. » Le fléreur qui attendait plus ou moins sagement derrière la porte, n'avait sans doute pas aimé que le monstre que j'étais, ne s'attaque à sa nouvelle maîtresse.
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Re: Pop the cheap champagne, we're goin' down in flames, hey !
Sam 8 Jan 2011 - 22:00
Soudainement. Lust était sortit de son sommeil pour devenir un peu bestial. Déposant des baisers brulants et scabreux sur l'épiderme de ma gorge chétive et blafarde. Il me faisait vibrer, ses embrassades torides me sonnaient, me faisait perdre l'esprit. Ma poitirine hurlait et était prête à se fendre pour en laisser sortir l'affreusité rouge qui frappait tout à l'intérieur de a chair translucide. Il me renversa dans l'instant qui suivit. Me dominant de toute sa splendeur princière. Ses pattes de loup affamé ne tardèrent pas à venir se régaler du gigot d'agneau servit sous une robe blanche. Ses griffes assérées allaient là où elles le voulaient bien sur le corps de la pauvre bête. Même si je n'avais pas voulu que Lust me touche de la sorte, elle n'y aurait rien pu. Il était un homme puissant alors que je n'étais qu'une gamine sans défenses. Je l'avais appris à mes dépends. J'avais un jour tenter de le giffler. À peine ma paume avait-elle frôlé sa pomette que mon poignet devenait bleu sur le torsion que le prince lui imposait. Je m'étais enfuit de la salle de bain de préfets en rampant. Des morsures saignantes sur tout le corps. Trois sur mes hanches et le côté de mon ventre. Une sur la cuisse droite, deux sur le bras gauche et une bien visible dans mon coup. J'avais porté des cols roulé tout le mois qui avait suivit, pas question de me faire poser des questions. Depuis ce jours, je n'était plus résistante à ce monstre. Je le laissais faire, pleurant en silence, dégouté encore plus par moi que par lui. J'étais une épave, un cadavre ambulant. Il fallait être schizophrène pour, en une seule tendre étreinte, tout oublier et tomber amoureuse. « Laisse-moi te remonter le moral. » M'avait-il murmuré le temps d'une expiration entre caresse de ses lèvres dans mon cou. J'entendis soudainement un son étrange. Abandonnant ma transe pour ête bien attentive au son entendu. Le sorcier pourtant, ne semblait vouloir s'arrêter pour si peu. Ses mains tirant sur le tissus formant un noeud derrière ma nuque et permettant également à ma robe de rester en place. Lust n'allait pas attendre plus longtemps pour me dévorer toute crue. Pourtant il s'arrêta lorsqu'on entendit un autre rauquement. Lust était retombé sur le dos aussi rapidement qu'il était grimpé sur moi. Passant un main dans sa crinière avant de désigner le palcard d'un signe de tête en affirmant que mon cadeau de Noël m'y attendait.
« Quoi ? » M'exlcamais-je un peu surprise et aussi effrayer à l'idée d'aller ouvrir le placard. Je jetais un coup d'oeil à mon copain, qui me faisait signe d'y aller. Doucement je m'approchais du placard. Déglutinant et inspirant avant d'ouvrir la porte. Regardant devant moi, rien ne m'y apparu. Pourtant en entendant un peti son aigue, je baissais mon regard pour appercevoir ce mignon petit être. Dès que j'ouvrais mes bras, il y bondissait. Caressant sa petite tête rayé tout en me dirigeant de nouveau vers le lit de Lust.
« Oh, mais il est adorable ! »
Je souriais, m'approchant doucement de Lust pour déposé un baiser sur sa joue. La petite bête émit alors un son horrible, son qui était tout à fait contraire à son apparance. Mon cadeau avait l'air d'être du toc à côté du sien. Je n'y était pas allé dans l'originalité.
« Merci. Le tiens est dans la cuisine, tu veux que j'aille le chercher ? » Demandais-je, toute souriante. Surveillant néanmoins la bestiole qui semblait prête à sauter sur mon amour pour lui crever les yeux.
- InvitéInvité
Re: Pop the cheap champagne, we're goin' down in flames, hey !
Sam 8 Jan 2011 - 23:07
Porté par une envie lubrique intense, je ne m'étais guère préoccupé de la raideur de son petit corps fragile en l'instant ; sans doute n'avais-je pas encore tout à fait perdu mes manies de bourreau. Certes j'étais plus tendre, moins brutal, moins pressant et plus à l'écoute de son corps et de son plaisir, mais je n'avais pas encore saisi que sa recherche et son désir d'un contact charnel, passeraient aussi par la reconstruction progressive de notre relation. Elle ne pouvait pas oublier aussi rapidement que j'avais été son tortionnaire, que les mains la caressant alors avaient été celles qui l'avaient faite prisonnière et l'avaient soumise à leurs envies. Mes baisers audacieux déposés entre deux soupirs languissants n'avaient pas encore pris le temps de comprendre qu'ils la dévoraient par monceaux tendres, bien trop vite. Elle avait sans doute besoin de moins de bestialité envieuse, et d'une envie plus sage qui la consumerait progressivement ; ainsi, peut-être, la raideur de son corps martyrisé se ferait moindre. Je n'en pris conscience qu'une fois étendu sur le dos, lorsque je ne perçus aucun timbre de frustration dans l'intonation de ma belle : sa voix claire ne paraissait ni insatisfaite ni frémissante d'une impatience lubrique. Elle demeurait posée, calme, naturelle : lui parler de mon réveillon de Noël désastreux plutôt que de la couvrir de baisers dévorants, lui aurait sans doute fait autant d'effet, si ce n'était plus. Piqué par ma susceptibilité que j'estimais légitime, je me contentais de la toiser un peu trop froidement lorsque la belle vint s'approcher du placard : les flammes de la luxure s'étaient en moi éteintes, au profit d'une amertume muette mais bien présente. Et lorsque mes yeux fauves se posèrent sur sa frêle silhouette de jeune fille perdue, je compris que je m'étais amplement fourvoyé : Alesia n'était pas Cassandra. Elle n'avait pas ce même feu, cette même passion ; toute aussi brisée mais bien plus retenue et visiblement moins enflammée, elle se contentait de se faire docile et d'accepter une fatalité, la mienne. Mais n'était-ce pas ma faute, n'était-ce pas moi qui l'avait, bien malgré elle, forgée ainsi ? Je me redressai dans mon lit, plongé dans mes pensées qui dépeignaient sur mon visage des traits sombrement songeurs... Le loup était en train de se demander si la brebis ne devait pas finalement regagner la bergerie. J'ignorais beaucoup de choses encore, je ne comprenais rien, je me perdais dans un trouble confus et brumeux devenu mon monde. En bref, je ne savais pas vraiment quoi penser : me voyait-elle encore comme son bourreau ? En toutes probabilités, c'était le cas.
Enfin, elle libéra le fauve : une bestiole gracieuse aux allures d'un chat et d'un renard. La pauvre bête avait passé la nuit dans le placard afin de m'assurer qu'elle ne tenterait pas de dévaster mon salon : si je n'étais pas vénal, je tenais tout de même à conserver intact le mobilier trop coûteux, et les toiles splendidement fastueuses accrochées au mur. « Oh, mais il est adorable ! » Je plissais alors le nez sous la remarque d'Alesia, tel un enfant réagissant avec insolence. Je n'aurais guère employé cet adjectif pour cette boule de poils, quant à moi : cette bestiole ne m'aimait guère, bien qu'elle avait toutes les raisons de le faire. « C'est un Fléreur : ils sont toujours très fidèles à leur maître et repèrent les personnes louches ou peu recommandables. » soufflais-je en détournant mon regard noisette sur la bestiole. Cette dernière se mit alors à cracher avec véhémence et vint feuler avec fougue ; j'eus alors un regard de mépris pour la pauvre chose avant de continuer. « C'est surtout censé être très intelligent... » Pour le coup, c'était raté. Saleté de boule de poils. « Il a saisi depuis longtemps que tu serais sa maîtresse. Il doit avoir un esprit inductif très développé, je suppose. Même s'il n'a pas l'air de m'aimer beaucoup. » Et il devait avoir également quelques parties de son cerveau atrophiées, pour en venir à me cracher dessus ainsi : visiblement sur l'échelle d'un fléreur, j'étais au niveau dix sur l'ampleur des personnes peu recommandables. La belle vint déposer un baiser sur ma joue – ce qui me conforta dans l'idée que tout autre rapport physique entre elle et moi devrait sans doute être dès à présent infime, au vu de sa retenue qui me sembla coincée – , alors qu'elle vint m'offrir un sourire divin. Tentant de cacher mes appréhensions quant à la suite de notre relation, me demandant si nos bases désastreuses ne nous empêcheraient pas d'aller plus loin, je me faisais d'apparence moins froid et vins adoucir le feu de mes prunelles qui se posèrent sur elle. « Merci. Le tiens est dans la cuisine, tu veux que j'aille le chercher ? » J'arquais d'abord les sourcils d'une agréable surprise : bien que l'idée que la demoiselle ait pensé à moi pour Noël n'était pas non plus extrêmement déroutante, je ne m'étais pas attendu à quelque chose en retour. Me levant alors, j'enfilais rapidement un jean, pressé de ne pas m'attarder dans ce lit qui me rappelait encore ma frustration. « Je descends avec toi. » fis-je en me tournant vers Alesia, peut-être un peu plus froidement que je ne l'aurais souhaité, attendant qu'elle ne sorte de ma chambre pour emboiter le pas.
Enfin, elle libéra le fauve : une bestiole gracieuse aux allures d'un chat et d'un renard. La pauvre bête avait passé la nuit dans le placard afin de m'assurer qu'elle ne tenterait pas de dévaster mon salon : si je n'étais pas vénal, je tenais tout de même à conserver intact le mobilier trop coûteux, et les toiles splendidement fastueuses accrochées au mur. « Oh, mais il est adorable ! » Je plissais alors le nez sous la remarque d'Alesia, tel un enfant réagissant avec insolence. Je n'aurais guère employé cet adjectif pour cette boule de poils, quant à moi : cette bestiole ne m'aimait guère, bien qu'elle avait toutes les raisons de le faire. « C'est un Fléreur : ils sont toujours très fidèles à leur maître et repèrent les personnes louches ou peu recommandables. » soufflais-je en détournant mon regard noisette sur la bestiole. Cette dernière se mit alors à cracher avec véhémence et vint feuler avec fougue ; j'eus alors un regard de mépris pour la pauvre chose avant de continuer. « C'est surtout censé être très intelligent... » Pour le coup, c'était raté. Saleté de boule de poils. « Il a saisi depuis longtemps que tu serais sa maîtresse. Il doit avoir un esprit inductif très développé, je suppose. Même s'il n'a pas l'air de m'aimer beaucoup. » Et il devait avoir également quelques parties de son cerveau atrophiées, pour en venir à me cracher dessus ainsi : visiblement sur l'échelle d'un fléreur, j'étais au niveau dix sur l'ampleur des personnes peu recommandables. La belle vint déposer un baiser sur ma joue – ce qui me conforta dans l'idée que tout autre rapport physique entre elle et moi devrait sans doute être dès à présent infime, au vu de sa retenue qui me sembla coincée – , alors qu'elle vint m'offrir un sourire divin. Tentant de cacher mes appréhensions quant à la suite de notre relation, me demandant si nos bases désastreuses ne nous empêcheraient pas d'aller plus loin, je me faisais d'apparence moins froid et vins adoucir le feu de mes prunelles qui se posèrent sur elle. « Merci. Le tiens est dans la cuisine, tu veux que j'aille le chercher ? » J'arquais d'abord les sourcils d'une agréable surprise : bien que l'idée que la demoiselle ait pensé à moi pour Noël n'était pas non plus extrêmement déroutante, je ne m'étais pas attendu à quelque chose en retour. Me levant alors, j'enfilais rapidement un jean, pressé de ne pas m'attarder dans ce lit qui me rappelait encore ma frustration. « Je descends avec toi. » fis-je en me tournant vers Alesia, peut-être un peu plus froidement que je ne l'aurais souhaité, attendant qu'elle ne sorte de ma chambre pour emboiter le pas.
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