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(fiche) Isis Aindreis - L'éternité c'est long, surtout vers la fin
Ven 9 Déc 2011 - 14:51
✤ Grymm Salut !!! Moi c'est Isis Sacha Aindreis , j'ai vingt trois ans , et je suis d'origine Anglaise . Puisque je suis ici, je crois que tu dois savoir quelques petits trucs sur moi. Tout d'abord, sache que je suis hétérosexuel , mais aussi libre de profiter de la vie et issu d'une famille de moldus il parait . A Hungcalf, j'ai choisi forces publiques, et j'espère que ce sera cool ! Ma baguette? Ah, c'est une grande histoire d'amour ! C'est une baguette en bois de sureau imprégné d'une goutte de sang de vampire, vingt centimètres et avec, je suis capable de réaliser un patronus en forme de furet blanc . avatar Ally Bee || icônes Psychotic prince |
✎...MAEL
Dans la vraie vie, j'ai un âge avancé . J'ai connu ce magnifique forum grâce à une amie qui est inscrite également et je ferais de mon mieux pour être là 6 jours / 7 ! Si j'ai un double compte? non . Mon personnage est un perso inventé . Et bien entendu, je ne pouvais pas partir sans vous dire que Ahah :hysteric: . code règlement :Ma11 |
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Re: (fiche) Isis Aindreis - L'éternité c'est long, surtout vers la fin
Ven 9 Déc 2011 - 14:51
this is my story
Chapitre premier
Minuit, l'heure du crime.
" Je n'ai jamais beaucoup réfléchi à la manière dont je mourrais - même si, ces derniers mois, j'aurais eu toutes les raisons de le faire - mais je n'aurais pas imaginé que ça se passerait ainsi.
Haletante, je fixai les yeux noirs du prédateur, à l'autre bout de la longue pièce. Il me rendit mon regard avec affabilité. "
Un cri strident envahi la nuit sombre de ce vingt-six août 1988, quelques gouttes de sang gaspillées s’étalent sur le bitume encore chaud.
Haletante, je fixai les yeux noirs du prédateur, à l'autre bout de la longue pièce. Il me rendit mon regard avec affabilité. "
Un cri strident envahi la nuit sombre de ce vingt-six août 1988, quelques gouttes de sang gaspillées s’étalent sur le bitume encore chaud.
Il n’était pas rare de croiser une jeune femme à peine majeure avec un enfant en bas âge. En l’occurrence pour Hayden c’était une surprise de taille, et pas des moindres. Venant d’une famille plus qu’aisée, son avenir était tout tracé. De longues études dans une école renommée comme Oxford, Harvard ou encore Yale. Dans la famille, le mot d’ordre est travail et pas de place pour les sentiments ou les loisirs. Malheureusement, quinze mois plus tôt, alors que la jeune fille s’était enfermée dans une relation malsaine auprès d’un homme marié qui prenait un malin plaisir à la torturer psychologiquement sans oublier les coups violents qu’il lui portait sans raison apparente, elle ne pensait pas que son avenir serait bouleversé par un bébé. Quand l’infâme amant découvrit que la maîtresse qu’il aimait tant malmené était enceinte, il prit ses jambes à son cou en quittant travail, ville pour ne pas avoir à être confronté à cette responsabilité. Reniée par sa famille, ses amis elle dût faire face à ses obligations sans un sous en poche. Physiquement et psychologiquement Hayden était épuisée, au bout du rouleau, à bout de nerf. Sa grossesse était tellement difficile d’un point de vue émotionnel et d’un point de vue souffrance, qu’elle haïssait le petit être qui grandissait dans son ventre. Oui, elle rejetait la faute sur un enfant innocent. A cause de lui, oui c’était un garçon, elle avait perdu ses proches, son avenir, sa jeunesse et une vie où la faim n’existait pas ou elle n’avait pas à se soucier des responsabilités. Très vite elle s’était mise en tête de faire adopter son bébé, trop soucieuse de retrouver sa vie passée. Seulement, à l’approche de l’accouchement un sentiment de culpabilité grandissait inconsciemment en elle. Et quand elle avait vu ses magnifiques yeux verts en ce jour de la Saint Valentin pénétrer ses propres prunelles, elle ne pouvait se résoudre à abandonner son sang, la chair de sa chair. Enfin la lumière lui frappait au visage, il n’était responsable d’aucune sorte du rejet de sa famille ou de ses amis. Ce sont eux qu’il fallait maudire pour leur méprit et leur défection, eux qui s’inquiétaient des racontars que la haute société pouvait cracher à leur dépend, ce sont eux qui devraient se sentir coupable et non Hayden. Soudainement prise de conscience, elle réalisait enfin que les fautifs étaient ceux qui étaient censés l’aimer et la soutenir dans les moments difficiles. Seule face à son nouveau destin, elle se promettait de tout donner, tout faire pour rendre à son fils la vie qu’il méritait. Une vie pleine d’amour, ce qu’Hayden n’a jamais reçu.
Pour l’heure, la jeune mère doit s’occuper de son bambin âgé de six mois atteint d’une forte fièvre. Peu rassurée de devoir sortir en pleine nuit, à une heure si tardive et dans un quartier peu fréquentable, elle n’a pourtant guère le choix. Et c’est en serrant son fils tout près de son cœur que Hayden s’élance d’un pas rapide, à la limite de la course, dans les rues sombres de Londres pour se rendre à la pharmacie d’urgence du coin. Qui n’a jamais sursauté au moindre bruit alors qu’il se trouve dans une ruelle plongée dans le noir complet ? Vous connaissez cette sensation, les mains moites, le cœur qui bat à en rompre votre poitrine, une respiration haletante, des perles de sueur s’incrustant sur votre front, l’impression de voir l’ombre de quelqu’un alors qu’il ne s’agit que d’un arbre, un poteau ou que sais-je encore. Des pas derrière vous alors que ce sont les votre que vous entendez. Non vraiment la nuit nous rend totalement parano, pourtant cette nuit-là Hayden ne l’est pas. A-t-elle seulement idée de qui la suit ou plutôt la traque. Imagine-t-elle que tout ce que les films de moldus montrent aux spectateurs n’est pas le fruit de notre imagination ? A-t-elle conscience qu’autour d’elle un monde magique et quelque peu effrayant existe ? Non bien sûr que non, alors comment peut-elle penser que ce n’est pas un être humain qui l’a pris en chasse. En effet, deux créatures affamés à la recherche d’une proie facile ce sont mis à pourchasser Hayden dès sa sortie de la pharmacie. Se rendant compte d’une présence malveillante autour d’elle, mais c’est surtout son instinct de protection envers son enfant qui la pousse à passer d’un pas pressant à une course effrénée pour fuir le mal qui la menaçait. Evidemment, pour ces deux vampires il est bien plus amusant pour eux quand leur proie résiste et tente d’échapper à leur destin, et cela rend leur partie de chasse bien plus attrayante et accentue leur soif. Affolée, effrayée, Hayden court pour sa vie mais surtout pour celle de son fils car tout ce qui lui importe est que son petit garçon soit saint et sauf. On ne sait jamais quand la mort viendra nous prendre, ni comment. Et ce soir-là elle sent au plus profond de son être, de ses tripes, que son heure est venue. Malgré tous les efforts, tout le souffle et tous les muscles que cela lui demande elle ne peut fuir bien longtemps, surtout quand elle se retrouve coincée dans une impasse où nulle échappatoire n’est possible. Les yeux imbibés de larmes, elle offrit un baiser sur le front de son bébé, un baiser d’adieu en le déposant derrière une poubelle afin de le cacher aux yeux de ses prédateurs. « Je t’aime » murmure-t-elle avant de faire face à son destin qui approche furtivement. Son regard s’appuie sur les silhouettes des deux créatures qui s’approchent d’elle, et c’est avec effrois qu’elle aperçue quatre dents étincelantes et incroyablement longues au milieu de deux visages pâles et parfaitement beaux. Et avant de pouvoir dire « ouf », et dans une rapidité dépassant l’imagination, ces armes tranchantes viennent entamées sa peau la déchiquetant dans un bruit qui vous donnerait la nausée, et la vidant de son sang. Dans un ultime cri, elle s’effondre à même le bitume. Son cœur ralentit si vite que ce n’est qu’au bout de quelques secondes qu’il offre son dernier battement. Repues, les deux hommes ou animaux se lèchent les babines en s’observant mutuellement avec un sourire de satisfaction. Et alors qu’ils s’apprêtent à abandonner la dépouille de Hayden un gémissement provenant de derrière les poubelles les interpelle. Réveillé par tout ce chahut, et surtout par la sensation d’avoir perdu le seul être qui l’aimait, le bébé remue dans sa gigoteuse en pleurant sa mère défunte. Les deux vampires, penchés au-dessus de lui se mirent à rire en se gonflant le ventre. La gourmandise est un vilain défaut à ce qu’il parait, en l’occurrence le sang d’un nourrisson ne peut se refuser et dans un mouvement identique ils s’emparent de l’enfant, canines dehors, et à quelques centimètres près le destin du garçon était lui aussi scellé. « STOP! » Au son de la voix cristalline, les deux créatures arrêtent nette leur geste en se tournant dans la direction d’où la voix provient. Une jeune femme blonde d’une beauté époustouflante à l’allure élancée, se tient à l’entrée de l’impasse.« Si l’un de vous ne froisse ne serait-ce qu’un de ces cheveux, je fais des charpies avec ces tripes ! » S’emparant vivement de l’enfant, elle observe d’un œil mauvais la réaction de ses deux infants, car oui c’est elle qui les a engendrés quelques mois plus tôt. Sans un mot les deux vampires inclinèrent leur tête en reculant de quelques pas, un peu déçue de ce délicieux repas qui leur échappe. Contre toute attente, le petit garçon n’a jamais été plus en sécurité à cet instant même. La vampire le berce contre son buste en roucoulant presque de joie « Maman, va s’occuper de toi mon tout beau ».
Pour l’heure, la jeune mère doit s’occuper de son bambin âgé de six mois atteint d’une forte fièvre. Peu rassurée de devoir sortir en pleine nuit, à une heure si tardive et dans un quartier peu fréquentable, elle n’a pourtant guère le choix. Et c’est en serrant son fils tout près de son cœur que Hayden s’élance d’un pas rapide, à la limite de la course, dans les rues sombres de Londres pour se rendre à la pharmacie d’urgence du coin. Qui n’a jamais sursauté au moindre bruit alors qu’il se trouve dans une ruelle plongée dans le noir complet ? Vous connaissez cette sensation, les mains moites, le cœur qui bat à en rompre votre poitrine, une respiration haletante, des perles de sueur s’incrustant sur votre front, l’impression de voir l’ombre de quelqu’un alors qu’il ne s’agit que d’un arbre, un poteau ou que sais-je encore. Des pas derrière vous alors que ce sont les votre que vous entendez. Non vraiment la nuit nous rend totalement parano, pourtant cette nuit-là Hayden ne l’est pas. A-t-elle seulement idée de qui la suit ou plutôt la traque. Imagine-t-elle que tout ce que les films de moldus montrent aux spectateurs n’est pas le fruit de notre imagination ? A-t-elle conscience qu’autour d’elle un monde magique et quelque peu effrayant existe ? Non bien sûr que non, alors comment peut-elle penser que ce n’est pas un être humain qui l’a pris en chasse. En effet, deux créatures affamés à la recherche d’une proie facile ce sont mis à pourchasser Hayden dès sa sortie de la pharmacie. Se rendant compte d’une présence malveillante autour d’elle, mais c’est surtout son instinct de protection envers son enfant qui la pousse à passer d’un pas pressant à une course effrénée pour fuir le mal qui la menaçait. Evidemment, pour ces deux vampires il est bien plus amusant pour eux quand leur proie résiste et tente d’échapper à leur destin, et cela rend leur partie de chasse bien plus attrayante et accentue leur soif. Affolée, effrayée, Hayden court pour sa vie mais surtout pour celle de son fils car tout ce qui lui importe est que son petit garçon soit saint et sauf. On ne sait jamais quand la mort viendra nous prendre, ni comment. Et ce soir-là elle sent au plus profond de son être, de ses tripes, que son heure est venue. Malgré tous les efforts, tout le souffle et tous les muscles que cela lui demande elle ne peut fuir bien longtemps, surtout quand elle se retrouve coincée dans une impasse où nulle échappatoire n’est possible. Les yeux imbibés de larmes, elle offrit un baiser sur le front de son bébé, un baiser d’adieu en le déposant derrière une poubelle afin de le cacher aux yeux de ses prédateurs. « Je t’aime » murmure-t-elle avant de faire face à son destin qui approche furtivement. Son regard s’appuie sur les silhouettes des deux créatures qui s’approchent d’elle, et c’est avec effrois qu’elle aperçue quatre dents étincelantes et incroyablement longues au milieu de deux visages pâles et parfaitement beaux. Et avant de pouvoir dire « ouf », et dans une rapidité dépassant l’imagination, ces armes tranchantes viennent entamées sa peau la déchiquetant dans un bruit qui vous donnerait la nausée, et la vidant de son sang. Dans un ultime cri, elle s’effondre à même le bitume. Son cœur ralentit si vite que ce n’est qu’au bout de quelques secondes qu’il offre son dernier battement. Repues, les deux hommes ou animaux se lèchent les babines en s’observant mutuellement avec un sourire de satisfaction. Et alors qu’ils s’apprêtent à abandonner la dépouille de Hayden un gémissement provenant de derrière les poubelles les interpelle. Réveillé par tout ce chahut, et surtout par la sensation d’avoir perdu le seul être qui l’aimait, le bébé remue dans sa gigoteuse en pleurant sa mère défunte. Les deux vampires, penchés au-dessus de lui se mirent à rire en se gonflant le ventre. La gourmandise est un vilain défaut à ce qu’il parait, en l’occurrence le sang d’un nourrisson ne peut se refuser et dans un mouvement identique ils s’emparent de l’enfant, canines dehors, et à quelques centimètres près le destin du garçon était lui aussi scellé. « STOP! » Au son de la voix cristalline, les deux créatures arrêtent nette leur geste en se tournant dans la direction d’où la voix provient. Une jeune femme blonde d’une beauté époustouflante à l’allure élancée, se tient à l’entrée de l’impasse.« Si l’un de vous ne froisse ne serait-ce qu’un de ces cheveux, je fais des charpies avec ces tripes ! » S’emparant vivement de l’enfant, elle observe d’un œil mauvais la réaction de ses deux infants, car oui c’est elle qui les a engendrés quelques mois plus tôt. Sans un mot les deux vampires inclinèrent leur tête en reculant de quelques pas, un peu déçue de ce délicieux repas qui leur échappe. Contre toute attente, le petit garçon n’a jamais été plus en sécurité à cet instant même. La vampire le berce contre son buste en roucoulant presque de joie « Maman, va s’occuper de toi mon tout beau ».
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Chapitre second
Un souvenir enfouit
" On aime sa mère presque sans le savoir, et on ne s'aperçoit de toute la profondeur des racines de cet amour qu'au moment de la séparation dernière. "
« M’man, pourquoi ne les as-tu pas laissé me réduire en charpie comme ils l’ont fait pour Hayden ? Comment se fait-il que tu m’aies gardé à tes côtés ? » Le feu crépite dans l’âtre de la cheminée alors que, comme très souvent, ma mère Vitani et moi-même nous offrons un de ces moments privilégiés qui n’appartiennent qu’à nous. Ces seuls instants où pas un vampire ne vient interrompre ces précieuses minutes qui nous tiennent à cœur, pas un humain… Personne. Juste nous, entre mère et fils. Drôle de famille il va de soi, un fils détenant d’étranges pouvoirs, une mère qui ne vieillit jamais et dont le régime alimentaire est plus que douteux.
Treize années se sont écoulées depuis ma naissance et malgré l’inexistence des interdits entre nous, pour la première fois j’ose aborder le sujet qui me trotte dans la tête depuis un certain temps. Jamais elle ne m’a dissimulé la vérité en ce qui concerne ma vie, et la façon dont j’ai pu atterrir dans un nid de vampire.
Bercée dans un rocking chair auprès du feu qui tente de réchauffer la froideur de sa peau, Vitani dépose le livre dans lequel elle s’est plongée avant que je ne l’interrompe. Comme si elle hésitait, elle m’observe un instant avant de se redresser et d’entamer un long monologue.
« J’ai eu un fils… peu de temps avant ma transformation. Et aussi incroyable soit-il, il te ressemblait comme deux gouttes d’eau. Je l’ai appelé Isidore… » Elle guette un instant ma réaction, mais comme à mon habitude je reste de marbre face aux révélations qu’elle débite. « Ton prénom n’a en effet rien avoir avec les dieux Egyptiens, je l’ai choisi en mémoire de mon défunt enfant. Au XIXème siècle, la médecine n’était pas aussi perfectionnée qu’aujourd’hui. Et une grippe que l’on peut facilement soigner à ce jour, était à l’époque mortelle dans la plus grande majorité surtout pour un bébé de quelques semaines. J’aurais tout donné pour que mon fils survive à ce fléau d’hiver, mais la fièvre a fini par l’emporter… » J’observe minutieusement les traits fins de ma mère, ses lèvres se pincent au fur et à mesure de ses paroles, l’étincelle de ces yeux s’éteint progressivement comme si elle revit à l’instant même la mort de cet être, et une larme de sang tente de s’accrocher à la commissure de son œil. J’attends patiemment la suite, lui laissant le temps de se reprendre et de revenir à la réalité.
Ma mère s’est enfermée dans un mutisme qui a duré près d’une demi-heure, la patience n’étant pas une de mes qualités je ne pus m’empêcher de faire les cents pas dans le salon faiblement éclairé par les flammes. Les mains dans les poches, je commence à ruminer et au moment où je m’apprête à intervenir, ce qui aurait fait rire Vitani aux éclats devant mon impatience je vous assure, elle reprend enfin son récit là où elle s’est interrompue.
« Quand il eut rendu son dernier souffle, je courus comme si c’était ma vie qui en dépendait. Le médecin habitait à quelques pâtés de maisons et je ne pouvais admettre que je n’avais pu veiller à la survie de mon enfant. Et c’est à quelques pas de la porte qu’il me prit par surprise… Ce n’est que quelques jours après, une fois que la souffrance de la transformation s’est estompée, que William m’avoua qu’il me suivait depuis un certain temps déjà, que ma beauté l’avait fasciné et qu’il me voulait à ses côtés pour l’éternité. Mais la perte de mon fils était trop douloureuse à vivre, et ma première décennie en tant que vampire a été plongée dans une longue dépression qui s’est manifestée par une longue série de massacres. William en a eu assez de mes caprices, de mes sautes d’humeurs… Je n’étais pas ce à quoi il avait aspiré. Alors, il est partit. Le reste de mon histoire tu la connais, du moins les grandes lignes… » Durant ces explications je suis resté debout à l’observer, et elle vint à ma rencontre en glissant ses doigts fins et glaciale sur ma joue. « Jusqu’à ce que je te prenne sous mon aile, mon existence n’avait pas lieu d’être… Je t’aime, mon fils. Cette nuit-là, en te voyant je n’ai pu me résoudre à laisser Gaspard et Clovis te retirer la vie. Tu me rappelais Isidore, et on m’offrait la chance d’être mère à nouveau, et de donner tout l’amour et le bonheur qu’un enfant mérite, que tu mérites. Et bientôt tu seras à mes côtés pour l’éternité mon Isis » Une lueur de pure bonheur envahie les pupilles de Vitani, un sourire aux éclats et elle se retient presque de sautiller sur place comme une gamine ferait devant un cadeau ou une crème glacée. J’adore quand elle se retrouve dans cet état de béatitude, à la limite de l’hystérie et je ne peux m’empêcher de rire devant son impatience. En tout cas je sais de qui je tiens. « Maman, je me demande parfois qui est le plus adulte de nous deux ! Tu vas devoir attendre encore un peu, que je sois majeur pour commencer déjà, et que j’ai suffisamment profité de ma jeunesse et de tous les plaisirs que la vie humaine peut m’offrir » Je dépose un doux baiser sur le front de ma mère puis en reculant de quelques pas je lui fis un signe de la main, signe de bonne nuit. « Ah au fait maman, merci de t’être débarrassée de Gaspard et Clovis… Je m’en serais bien occupé moi-même, mais j’avais peu de chance avec deux vampires, bien qu’ils soient l’idiotie incarnée ! » Petit sarcasme qui fit rire ma mère, un doux son mélodieux que je ne me lasse jamais d’entendre. « Je leur ai donné la vie, je pouvais tout aisément le leur reprendre ».
Treize années se sont écoulées depuis ma naissance et malgré l’inexistence des interdits entre nous, pour la première fois j’ose aborder le sujet qui me trotte dans la tête depuis un certain temps. Jamais elle ne m’a dissimulé la vérité en ce qui concerne ma vie, et la façon dont j’ai pu atterrir dans un nid de vampire.
Bercée dans un rocking chair auprès du feu qui tente de réchauffer la froideur de sa peau, Vitani dépose le livre dans lequel elle s’est plongée avant que je ne l’interrompe. Comme si elle hésitait, elle m’observe un instant avant de se redresser et d’entamer un long monologue.
« J’ai eu un fils… peu de temps avant ma transformation. Et aussi incroyable soit-il, il te ressemblait comme deux gouttes d’eau. Je l’ai appelé Isidore… » Elle guette un instant ma réaction, mais comme à mon habitude je reste de marbre face aux révélations qu’elle débite. « Ton prénom n’a en effet rien avoir avec les dieux Egyptiens, je l’ai choisi en mémoire de mon défunt enfant. Au XIXème siècle, la médecine n’était pas aussi perfectionnée qu’aujourd’hui. Et une grippe que l’on peut facilement soigner à ce jour, était à l’époque mortelle dans la plus grande majorité surtout pour un bébé de quelques semaines. J’aurais tout donné pour que mon fils survive à ce fléau d’hiver, mais la fièvre a fini par l’emporter… » J’observe minutieusement les traits fins de ma mère, ses lèvres se pincent au fur et à mesure de ses paroles, l’étincelle de ces yeux s’éteint progressivement comme si elle revit à l’instant même la mort de cet être, et une larme de sang tente de s’accrocher à la commissure de son œil. J’attends patiemment la suite, lui laissant le temps de se reprendre et de revenir à la réalité.
Ma mère s’est enfermée dans un mutisme qui a duré près d’une demi-heure, la patience n’étant pas une de mes qualités je ne pus m’empêcher de faire les cents pas dans le salon faiblement éclairé par les flammes. Les mains dans les poches, je commence à ruminer et au moment où je m’apprête à intervenir, ce qui aurait fait rire Vitani aux éclats devant mon impatience je vous assure, elle reprend enfin son récit là où elle s’est interrompue.
« Quand il eut rendu son dernier souffle, je courus comme si c’était ma vie qui en dépendait. Le médecin habitait à quelques pâtés de maisons et je ne pouvais admettre que je n’avais pu veiller à la survie de mon enfant. Et c’est à quelques pas de la porte qu’il me prit par surprise… Ce n’est que quelques jours après, une fois que la souffrance de la transformation s’est estompée, que William m’avoua qu’il me suivait depuis un certain temps déjà, que ma beauté l’avait fasciné et qu’il me voulait à ses côtés pour l’éternité. Mais la perte de mon fils était trop douloureuse à vivre, et ma première décennie en tant que vampire a été plongée dans une longue dépression qui s’est manifestée par une longue série de massacres. William en a eu assez de mes caprices, de mes sautes d’humeurs… Je n’étais pas ce à quoi il avait aspiré. Alors, il est partit. Le reste de mon histoire tu la connais, du moins les grandes lignes… » Durant ces explications je suis resté debout à l’observer, et elle vint à ma rencontre en glissant ses doigts fins et glaciale sur ma joue. « Jusqu’à ce que je te prenne sous mon aile, mon existence n’avait pas lieu d’être… Je t’aime, mon fils. Cette nuit-là, en te voyant je n’ai pu me résoudre à laisser Gaspard et Clovis te retirer la vie. Tu me rappelais Isidore, et on m’offrait la chance d’être mère à nouveau, et de donner tout l’amour et le bonheur qu’un enfant mérite, que tu mérites. Et bientôt tu seras à mes côtés pour l’éternité mon Isis » Une lueur de pure bonheur envahie les pupilles de Vitani, un sourire aux éclats et elle se retient presque de sautiller sur place comme une gamine ferait devant un cadeau ou une crème glacée. J’adore quand elle se retrouve dans cet état de béatitude, à la limite de l’hystérie et je ne peux m’empêcher de rire devant son impatience. En tout cas je sais de qui je tiens. « Maman, je me demande parfois qui est le plus adulte de nous deux ! Tu vas devoir attendre encore un peu, que je sois majeur pour commencer déjà, et que j’ai suffisamment profité de ma jeunesse et de tous les plaisirs que la vie humaine peut m’offrir » Je dépose un doux baiser sur le front de ma mère puis en reculant de quelques pas je lui fis un signe de la main, signe de bonne nuit. « Ah au fait maman, merci de t’être débarrassée de Gaspard et Clovis… Je m’en serais bien occupé moi-même, mais j’avais peu de chance avec deux vampires, bien qu’ils soient l’idiotie incarnée ! » Petit sarcasme qui fit rire ma mère, un doux son mélodieux que je ne me lasse jamais d’entendre. « Je leur ai donné la vie, je pouvais tout aisément le leur reprendre ».
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Re: (fiche) Isis Aindreis - L'éternité c'est long, surtout vers la fin
Ven 9 Déc 2011 - 14:52
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Chapitre troisième
Détestes-moi
" Tu ne me reverras plus. Je ne reviendrai pas. Poursuis ta vie, je ne m'en mêlerai plus. Ce sera comme si je n'avais jamais existé. "
Une petite mise au point s’impose, l’année scolaire se termine… toute ma scolarité à Poudlard est finie en réalité. Le temps semble s’être écoulé à une vitesse fulgurante, comme si seulement la veille le Choixpeau Magique m’avait envoyé tout naturellement chez les Serpentard. La maison qui correspond en tout point à ma personnalité bien que je suis né de deux parents moldus. Evidemment la rumeur s’est propagée en quelques minutes, mes très chers camarades m’ont pris pour le vilain petit canard mais comme je dis très souvent, la bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe et ils s’en sont lacés très rapidement trouvant une autre tête de turc à harceler. Je suis un bon élève, très bon élève même, n’aimant guère me mêler parmi un groupe d’individu j’ai passé le plus clair de mon temps à la bibliothèque. C’est en ce lieu si particulier à mon cœur, qu’un jour en début de cinquième année que mes yeux se posèrent sur une jeune Gryffondor, petite tête à la chevelure dorée et soyeuse et aux yeux bleu aussi limpide que l’océan. Jusqu’à ce moment l’intérêt que pouvait porter certains garçons sur la gente féminine me laissait de marbre, mais à quinze il devient difficile de contrôler nos hormones en ébullition. Une seconde m’avait suffi pour comprendre que je la voulais. Je peux vous dire que ce ne fut pas chose aisé de conquérir son cœur, Abygaëlle prenait un malin plaisir à me repousser, juste pour me frustrer m’agacer et mon impatience fut mise à rude épreuve. Après de multiples tentatives, c’est au bal de Noël que ma petite blonde complètement délurée céda enfin à mes avances.
« Crapule ? » Ce nom qu’Aby aime tant m’affubler me fit sortir de mes pensées. Apparemment mon message est arrivé à destination, mais se doute-t-elle seulement de la teneur de notre rendez- vous ?
Ses lèvres viennent effleurées les miennes, quelle douce sensation. L’étincelle de notre premier baiser ne m’a jamais quitté, et chaque contact de sa peau me provoque une décharge électrique dans tout mon être. Notre couple a beaucoup fait jaser, d’une part un Serpentard avec une Gryffondor n’est pas considéré comme quelque chose de naturelle et d’autre part nos personnalités sont tellement différentes, c'est d'ailleurs ce qui a fait notre force.
Un instant je me suis perdue dans la douceur et la tendresse de son baiser, il m’en faut peu pour perdre pied quand je suis en sa présence, et là encore j’en oublie presque la raison qui nous a menés ici. Avec un profond regret je recule d’un pas en glissant les mains dans les poches, l’air distant et froid. Ce changement de comportement ne passa pas inaperçu aux yeux de ma belle, et je vis aussitôt le si joli sourire s’effacer de sur son visage. « Qu’est-ce qui se passe ? »
Et alors que je m’enferme dans un mutisme qui semble interminable, je peux lire toutes les expressions s’imprégner sur son visage de porcelaine. Etonnement, inquiétude, frustration, crainte. « Bordel, dis quelque chose ! Je vois bien qu’il y a un truc qui cloche ! »
« Aby… » Ce jour est arrivé trop tôt, dès le début de notre relation je savais que c’était voué à l’échec. A plusieurs reprises j’ai tenté de mettre fin à notre histoire mais mon cœur ne le supportait pas. Alors j’ai repoussé encore et encore… à présent il n’y a plus d’échappatoire possible. Nous quittons Poudlard, et la protection qui enchante le château a protégé Abygaëlle de la fureur de ma mère jusqu’ici mais à présent elle court un réel danger. Vitani est maladivement possessive en ce qui me concerne, ne supportant pas qu’une femme s’approche de son fils adoré. Bien sûr elle ne souhaite que mon bonheur, je la crois sincère même, mais sa sauvagerie est incontrôlable. Jamais je ne pourrais me pardonner si par ma faute il arrivait malheur à ma dulcinée. Et bien que mon cœur lui appartienne, que ma décision me déchire de l’intérieur, je n’ai pas d’autre choix. Pendant des jours j’ai répété cette scène dans ma tête, quasi appris mon texte par cœur mais mon cerveau ne répond plus à mes alertes. Improvisation totale donc, je sais seulement qu’il va me falloir être convainquant « Aby… c’est fini » Mon visage est impassible, de marbre. Hors de question qu’elle puisse y lire la moindre faiblesse, la moindre faille. « J’ai trop laissé durer, pensant que les sentiments pouvaient revenir et j’ai essayé mais on ne peut pas réparer l’irréparable. » Au fur et à mesure que mes paroles viennent à elle, je peux lire la tristesse, le chagrin, l’horreur l’envahir. Surtout je ne me démonte pas, trop tard pour reculer, et le seul moyen d’accepter est me semble-t-il la haine. « Je ne ressens plus rien pour toi, l’étincelle c’est éteinte. Je ne peux plus faire semblant… »
« Tu mens ! Pourquoi est-ce que tu fais ça ? Tu ne peux pas rayer notre amour comme ça, tu n’as pas le droit ! » Les larmes coulent à présent sur ses joues roses, je manque presque de défaillir en me précipitant aussitôt vers elle pour la prendre dans mes bras. La voir souffrir m’est insupportable, mais je dois le faire. Pour elle. Pour sa vie, sa survie. « Non c’est la vérité Abygaëlle, il faut que tu te la mette dans le crâne. Ce n’était qu’une amourette de jeunesse, rien de plus. On a passé de bons moments, mais ça s’arrête là. D’autant plus que j’ai bien l’intention de profiter de l’université, et ce n’est pas en t’ayant dans les pattes que je vais y parvenir ! »
« Attends, t’essayes de me dire quoi là ? Tu veux rompre pour pouvoir vivre ta vie d’étudiant pleinement en te tapant toutes les filles que tu veux c’est ça ? » Le chagrin a aussitôt viré à la colère, la déception et l’écœurement. Parfait, c’est le meilleur moyen que j’ai trouvé pour qu’elle ne me retienne pas, qu’elle m’oublie et vive sa vie comme si je n’en avais jamais fait partie. Qu’elle me déteste.
« Tu as tout compris. On est jeune faut en profiter »
« Tu rayes trois années comme ça sur un coup de tête ?! Juste pour du sexe ! C’est une mascarade, tu n’es pas sérieux. En fait tu n’as rien d’exceptionnel, tu es exactement comme tu les autres. »
« Oui, exactement. Tu ne peux pas changer la nature des hommes. On s’est bien amusé tous les deux, mais faut être lucide, on a rien à faire ensemble. Tu le sais »
« Amusé ? Alors c’était tout ce que c'était pour toi… » Ces poings viennent alors s’abattre sur mon torse, je pouvais sentir sa colère grandir peu à peu en elle, la haine, la souffrance, la déchirure. Par chance mes dons d’acteur me permette de cacher la même souffrance m’emprisonner. La haine je la ressens tout autant, mais à mon égard. « Je te déteste, je te DETESTE ! Va-t’en ! VA-T-EN ! »
J’acquiesçais d’un mouvement de la tête, reculant pas à pas tout en l’observant, profitant de ce dernier instant pour photographier son visage dans mon esprit. Cette rage, ces larmes… elles me permettront de ne pas oublier pourquoi j’ai dû quitter ma seule raison d’aimer et d’exister, pourquoi j’ai dû être si dure dans mes propos, pourquoi j’ai dû la faire souffrir. La sauver de ma vampire de mère, c’est tout ce qui compte. « Prends soins de toi Aby… » Je fis volte-face, rentrant au château sans même me retourner une seule fois, le cœur serré.
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« Crapule ? » Ce nom qu’Aby aime tant m’affubler me fit sortir de mes pensées. Apparemment mon message est arrivé à destination, mais se doute-t-elle seulement de la teneur de notre rendez- vous ?
Ses lèvres viennent effleurées les miennes, quelle douce sensation. L’étincelle de notre premier baiser ne m’a jamais quitté, et chaque contact de sa peau me provoque une décharge électrique dans tout mon être. Notre couple a beaucoup fait jaser, d’une part un Serpentard avec une Gryffondor n’est pas considéré comme quelque chose de naturelle et d’autre part nos personnalités sont tellement différentes, c'est d'ailleurs ce qui a fait notre force.
Un instant je me suis perdue dans la douceur et la tendresse de son baiser, il m’en faut peu pour perdre pied quand je suis en sa présence, et là encore j’en oublie presque la raison qui nous a menés ici. Avec un profond regret je recule d’un pas en glissant les mains dans les poches, l’air distant et froid. Ce changement de comportement ne passa pas inaperçu aux yeux de ma belle, et je vis aussitôt le si joli sourire s’effacer de sur son visage. « Qu’est-ce qui se passe ? »
Et alors que je m’enferme dans un mutisme qui semble interminable, je peux lire toutes les expressions s’imprégner sur son visage de porcelaine. Etonnement, inquiétude, frustration, crainte. « Bordel, dis quelque chose ! Je vois bien qu’il y a un truc qui cloche ! »
« Aby… » Ce jour est arrivé trop tôt, dès le début de notre relation je savais que c’était voué à l’échec. A plusieurs reprises j’ai tenté de mettre fin à notre histoire mais mon cœur ne le supportait pas. Alors j’ai repoussé encore et encore… à présent il n’y a plus d’échappatoire possible. Nous quittons Poudlard, et la protection qui enchante le château a protégé Abygaëlle de la fureur de ma mère jusqu’ici mais à présent elle court un réel danger. Vitani est maladivement possessive en ce qui me concerne, ne supportant pas qu’une femme s’approche de son fils adoré. Bien sûr elle ne souhaite que mon bonheur, je la crois sincère même, mais sa sauvagerie est incontrôlable. Jamais je ne pourrais me pardonner si par ma faute il arrivait malheur à ma dulcinée. Et bien que mon cœur lui appartienne, que ma décision me déchire de l’intérieur, je n’ai pas d’autre choix. Pendant des jours j’ai répété cette scène dans ma tête, quasi appris mon texte par cœur mais mon cerveau ne répond plus à mes alertes. Improvisation totale donc, je sais seulement qu’il va me falloir être convainquant « Aby… c’est fini » Mon visage est impassible, de marbre. Hors de question qu’elle puisse y lire la moindre faiblesse, la moindre faille. « J’ai trop laissé durer, pensant que les sentiments pouvaient revenir et j’ai essayé mais on ne peut pas réparer l’irréparable. » Au fur et à mesure que mes paroles viennent à elle, je peux lire la tristesse, le chagrin, l’horreur l’envahir. Surtout je ne me démonte pas, trop tard pour reculer, et le seul moyen d’accepter est me semble-t-il la haine. « Je ne ressens plus rien pour toi, l’étincelle c’est éteinte. Je ne peux plus faire semblant… »
« Tu mens ! Pourquoi est-ce que tu fais ça ? Tu ne peux pas rayer notre amour comme ça, tu n’as pas le droit ! » Les larmes coulent à présent sur ses joues roses, je manque presque de défaillir en me précipitant aussitôt vers elle pour la prendre dans mes bras. La voir souffrir m’est insupportable, mais je dois le faire. Pour elle. Pour sa vie, sa survie. « Non c’est la vérité Abygaëlle, il faut que tu te la mette dans le crâne. Ce n’était qu’une amourette de jeunesse, rien de plus. On a passé de bons moments, mais ça s’arrête là. D’autant plus que j’ai bien l’intention de profiter de l’université, et ce n’est pas en t’ayant dans les pattes que je vais y parvenir ! »
« Attends, t’essayes de me dire quoi là ? Tu veux rompre pour pouvoir vivre ta vie d’étudiant pleinement en te tapant toutes les filles que tu veux c’est ça ? » Le chagrin a aussitôt viré à la colère, la déception et l’écœurement. Parfait, c’est le meilleur moyen que j’ai trouvé pour qu’elle ne me retienne pas, qu’elle m’oublie et vive sa vie comme si je n’en avais jamais fait partie. Qu’elle me déteste.
« Tu as tout compris. On est jeune faut en profiter »
« Tu rayes trois années comme ça sur un coup de tête ?! Juste pour du sexe ! C’est une mascarade, tu n’es pas sérieux. En fait tu n’as rien d’exceptionnel, tu es exactement comme tu les autres. »
« Oui, exactement. Tu ne peux pas changer la nature des hommes. On s’est bien amusé tous les deux, mais faut être lucide, on a rien à faire ensemble. Tu le sais »
« Amusé ? Alors c’était tout ce que c'était pour toi… » Ces poings viennent alors s’abattre sur mon torse, je pouvais sentir sa colère grandir peu à peu en elle, la haine, la souffrance, la déchirure. Par chance mes dons d’acteur me permette de cacher la même souffrance m’emprisonner. La haine je la ressens tout autant, mais à mon égard. « Je te déteste, je te DETESTE ! Va-t’en ! VA-T-EN ! »
J’acquiesçais d’un mouvement de la tête, reculant pas à pas tout en l’observant, profitant de ce dernier instant pour photographier son visage dans mon esprit. Cette rage, ces larmes… elles me permettront de ne pas oublier pourquoi j’ai dû quitter ma seule raison d’aimer et d’exister, pourquoi j’ai dû être si dure dans mes propos, pourquoi j’ai dû la faire souffrir. La sauver de ma vampire de mère, c’est tout ce qui compte. « Prends soins de toi Aby… » Je fis volte-face, rentrant au château sans même me retourner une seule fois, le cœur serré.
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Chapitre quatrième
Le sang a giclé
" La vengeance est un plat qui se mange froid "
UC.
- InvitéInvité
Re: (fiche) Isis Aindreis - L'éternité c'est long, surtout vers la fin
Ven 9 Déc 2011 - 15:12
Bienvenue sur Hungcalf :)
J'ai hâte de lire ton exploit, aller hop, deux messages !! :D
- InvitéInvité
Re: (fiche) Isis Aindreis - L'éternité c'est long, surtout vers la fin
Ven 9 Déc 2011 - 15:57
Si j'arrive à réaliser cet exploit, les dragons ne cracheront plus de feu
Il faut y croire, je peux y arriver :buzz: Ou pas...
Merci bien en tout cas Mareck (l)
Il faut y croire, je peux y arriver :buzz: Ou pas...
Merci bien en tout cas Mareck (l)
- InvitéInvité
Re: (fiche) Isis Aindreis - L'éternité c'est long, surtout vers la fin
Ven 9 Déc 2011 - 16:28
Bienvenue ici, j'tenvoie plein de dragons pour ta fiche
- InvitéInvité
Re: (fiche) Isis Aindreis - L'éternité c'est long, surtout vers la fin
Ven 9 Déc 2011 - 19:10
J'aime beaucoup le choix du prénom, surtout pour un garçon c'est original (l) Bienvenue en tout cas
- InvitéInvité
Re: (fiche) Isis Aindreis - L'éternité c'est long, surtout vers la fin
Ven 9 Déc 2011 - 19:48
OMG Rpatzz !!!
Hey gars, bienvenu ! Et je me réserve un bon lien ! :D
Bon courage pour ta fiche !
Hey gars, bienvenu ! Et je me réserve un bon lien ! :D
Bon courage pour ta fiche !
- InvitéInvité
Re: (fiche) Isis Aindreis - L'éternité c'est long, surtout vers la fin
Ven 9 Déc 2011 - 19:51
Isis ça me fait penser à Lana Lang (ouais je sais, ma première idée devrait être en référence aux Egyptiens...mais j'y peux rien, Smallville rocks ma vie :oh: )
Bienvenue sur le forum en tout cas et merci de ton inscription !! :hysteric: (l)(l) Robert est hot ( et je te le réserve pour 7 jours ! (l) ) Si tu as besoin, surtout n'hésite pas ! (l)(l)
Bienvenue sur le forum en tout cas et merci de ton inscription !! :hysteric: (l)(l) Robert est hot ( et je te le réserve pour 7 jours ! (l) ) Si tu as besoin, surtout n'hésite pas ! (l)(l)
- InvitéInvité
Re: (fiche) Isis Aindreis - L'éternité c'est long, surtout vers la fin
Ven 9 Déc 2011 - 20:42
Je voudrais pas dire mais vous avez déjà fais mieux que ça en ce qui concerne l'accueil des petits nouveaux :oh: Haut les coeurs ! J'veux du peps, j'veux sentir que vous êtes heureux de me voir Aaaah oui j'ai pas précisé mais en fait, c'est REbienvenu pour mon cas
Merci ma Sara :brille: J'aime faire dans l'originalité (l)
Arthur: Tant qu'ils ne brûlent pas ma fiche tout va bien Merci !
Sans problème pour le lien Paco, avec plaisir :D
Emy, ma blonde préférée ! Pardonnes-moi si je ne vois pas le rapprochement mais je ne suis pas trop calé sur le sujet :Huuum: Merci en tout cas :inlove:
Merci ma Sara :brille: J'aime faire dans l'originalité (l)
Arthur: Tant qu'ils ne brûlent pas ma fiche tout va bien Merci !
Sans problème pour le lien Paco, avec plaisir :D
Emy, ma blonde préférée ! Pardonnes-moi si je ne vois pas le rapprochement mais je ne suis pas trop calé sur le sujet :Huuum: Merci en tout cas :inlove:
- InvitéInvité
Re: (fiche) Isis Aindreis - L'éternité c'est long, surtout vers la fin
Ven 9 Déc 2011 - 20:43
Comment ça un rebienvenue ? :snif: Je veux savoiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiir :snif:
- InvitéInvité
Re: (fiche) Isis Aindreis - L'éternité c'est long, surtout vers la fin
Ven 9 Déc 2011 - 20:46
Ooooooooooooooooooooh oui t'es quiiiii ? :grandsyeux: :haaaaa:
- InvitéInvité
Re: (fiche) Isis Aindreis - L'éternité c'est long, surtout vers la fin
Ven 9 Déc 2011 - 20:54
Ahahah ! Vos suggestions ? Aucune idée ? Vous ne croyez tout de même pas que je vais vous aider namého
- InvitéInvité
Re: (fiche) Isis Aindreis - L'éternité c'est long, surtout vers la fin
Ven 9 Déc 2011 - 20:57
Moi je tenterai bien le knacki...mais j'suis sûre que j'vais me planter, comme d'hab :oh:
- InvitéInvité
Re: (fiche) Isis Aindreis - L'éternité c'est long, surtout vers la fin
Ven 9 Déc 2011 - 21:41
C'est ce que je dirai aussi :oh:
- InvitéInvité
Re: (fiche) Isis Aindreis - L'éternité c'est long, surtout vers la fin
Ven 9 Déc 2011 - 21:46
Il y a de la tricherie dans l'air :blunt:
Sara, c'est mon surnom "Mael" qui m'a trahi ? :snif:
Sara, c'est mon surnom "Mael" qui m'a trahi ? :snif:
- InvitéInvité
Re: (fiche) Isis Aindreis - L'éternité c'est long, surtout vers la fin
Ven 9 Déc 2011 - 22:07
Non même pas, j'avais pas vu ! C'est plein de p'tits trucs... Les smileys, Robert Pattinson, le fait que tu connaisses le forum par une amie déjà inscrite et le "ma11" pour le code règlement ^^ (et j'avoue, aussi "l'âge avancé" ) Bref, j'arrête le flood, et du coup, RE-bienvenue ^^ (l) (l)
- InvitéInvité
Re: (fiche) Isis Aindreis - L'éternité c'est long, surtout vers la fin
Ven 9 Déc 2011 - 23:44
L'âge avancé HAHAHAHAHA
- InvitéInvité
Re: (fiche) Isis Aindreis - L'éternité c'est long, surtout vers la fin
Sam 10 Déc 2011 - 11:01
EEeeh oh, un peu de respect pour vos aînés
Sans balancer qui que ce soit, Savannah/Emy qui est censée être admi, et donc notre exemple à suivre Elle flood sur ma fiche ! Qu'on brûle la sorcière :canne:
Sans balancer qui que ce soit, Savannah/Emy qui est censée être admi, et donc notre exemple à suivre Elle flood sur ma fiche ! Qu'on brûle la sorcière :canne:
- InvitéInvité
Re: (fiche) Isis Aindreis - L'éternité c'est long, surtout vers la fin
Sam 10 Déc 2011 - 12:50
Je suis sure que c'est Lou.
Re bienvenue ! :inlove: (l)
Re bienvenue ! :inlove: (l)
- InvitéInvité
Re: (fiche) Isis Aindreis - L'éternité c'est long, surtout vers la fin
Sam 17 Déc 2011 - 11:35
Bon voilà, je suis démasquée Bon en même temps c'était pas bien difficile hein XD
Il ne m'aura pas fallu beaucoup de temps pour revenir, vous me manquiez trop :snif:
Merci ma June :inlove:
Bon ma fiche avance doucement mais surement, un chapitre de fait ! Le reste arrivera bientôt :brille:
Il ne m'aura pas fallu beaucoup de temps pour revenir, vous me manquiez trop :snif:
Merci ma June :inlove:
Bon ma fiche avance doucement mais surement, un chapitre de fait ! Le reste arrivera bientôt :brille:
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