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Closer - Wendy Greenwood
Jeu 27 Oct 2016 - 0:11
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Wendy
Le chaos, cette matinée avait été chaotique... le petit déjeuner déjà foutu en l'air par ma connerie chronique, avait fait fuir Wendy de table. Après qu'elle ait avoué avoir un rencard pour le bal. Du coup, toute la matinée j'avais ruminé l'information, sans écouter un traître mot de mes cours. Qui c'était ce mec honorable? Quel âge avait il? Qu'avait il comme intention au sortir de la soirée? Et tout un tas de questions qui incluaient toutes plus ou moins un combat de force au sommet, ou mon poing dans sa gueule, tout ça se jouant dans ma boîte crânienne. Entre midi et deux, je ne passais pas par la grande salle, trop occupé à me plonger dans les pages d'un bouquin, m'aider à fuir l'angoisse et l'anxiété qui me tenaillaient l'estomac. Comme pour se moquer de moi, mon esprit m'envoyait des images de ce fameux cavalier, embrassant Wendy, la plaquant contre un mur, pour soulever les pans de sa robe... ça alimentait grandement mon envie de péter la gueule à ce mec. Le nez dans mon bouquin, traversant le hall du deuxième étage, je relevais le nez dans le grand escalier, pour remarquer sa silhouette fine, grimper devant moi. J'entamais de grandes enjambées, fermant mon livre, pour tenter de la rattraper. Je l'avais sentit le malaise, et elle m'avait torpillé complètement en se targuant d'avoir un cavalier, refusant mon invitation. Maladroite invitation au demeurant, mais merde! Invitation quand même!
Je la vis pousser la grande porte en chêne, pour rejoindre les remparts du château. Je la suivis, guidé par mon envie d'en découdre, je voulais des réponses à mes questions, quitte à ce qu'elle me jette franco, et que j'arrête de me torturer une bonne fois pour toute. "Wen.." L'appelais-je, une fois que je réalisais que nous étions seuls dehors, le froid mordant mes oreilles et mes joues. elle ne m'entendit pas de suite, j'accélérais le pas, pour la rattraper et me coller en face d'elle. "Salut..." Dis-je un peu essoufflé. "... Wen..." Je passais la langue sur mes lèvres, tout en hésitant entre la regarder, et regarder ailleurs. "Je voulais m'excuser pour ce matin, j'ai été... con. Je voulais pas, te faire passer pour une gamine... Je voulais..." T'emmener danser, pouvoir être contre toi, glisser ma main contre ta joue et me pencher vers toi, pour te voler un baiser. "... m'excuser, j'étais certain qu'on t'inviterait à y aller au bal... content pour toi..." Tu parles, si je le croise ce mec, je vais lui faire comprendre que s'il te touche, il aura à faire à moi. Je regardais par dessus la rambarde de pierres, pour observer le paysage un instant. "Alors, comment s'appelle le fameux cavalier?" Dis-je l'air de rien. "T'en fais pas, je compte pas donner son identité à Teddy... ton frère est trop à cran, pour réfléchir sereinement à ce sujet. " Et moi je suis trop amoureux par contre pour laisser ce misérable, se permettre de poser sa bouche sur la tienne, ou la main sur toi.
electric bird.
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Re: Closer - Wendy Greenwood
Jeu 27 Oct 2016 - 2:32
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« Très bien, je viendrai avec toi. » Six petits mots. Six petits mots que la jeune femme avait ressassé encore et encore toute la journée. Si au saut du lit Wendy avait imaginé que la journée qui s'annonçait se déroulerait sans anicroche elle avait eu tord. Tord sur toute la ligne. Le déjeuner avait été catastrophique. Habituellement si calme et posée, Wendy s'était emportée contre son frère, avait repoussé la demande –encore fallait-il oser qualifier ce qui ressemblait plus à un sacrifice de demande- de Clyde pour le bal avant de quitter la grande salle à la fois furieuse contre elle et le monde entier mais aussi terriblement blessée. Pourtant, si la matinée s'était terriblement mal déroulée elle avait eu au moins le mérite de lui faire ouvrir les yeux. Jamais Clyde ne la verrait autrement que la petite sœur de Teddy, celle sur qui il fallait veiller, celle qu'il était prêt à inviter au bal au détriment d'une pulpeuse blonde pour rassurer Teddy et éviter à Wendy la honte d'y aller seule. Et si en quittant la grande salle Wendy avait d'abord cru qu'elle allait fondre en larmes, la jeune femme avait finalement pris conscience qu'elle ne pouvait plus s'accrocher aux terribles sentiments qui ravageaient son cœur. Sur un coup de tête, elle avait donc rapidement rejoint la Salle commune des Wright pour s'assurer que la proposition de James Bennet était toujours d'actualité et lui confirmer qu'elle l'accompagnerait au bal.
Enroulant un peu plus étroitement ses bras autour des lourds bouquins qu’elle avait trainé toute la journée pour se réconforter et fortifier un petit repart protecteur autour d'elle, la blonde poussa un lourd soupire. Elle avait besoin d’air, besoin de se changer les idées. Elle ne voulait pas à avoir à expliquer son humeur maussade à ses amis. Elle ne voulait pas adresser la parole à son frère. Elle ne voulait pas croiser James et répondre à ses sourires enjoués. Et surtout, elle ne voulait pas avoir à affronter Clyde. Machinalement, elle laissa ses pas la guider jusqu’aux remparts, un endroit où elle aimait se rendre quand elle voulait lire en toute tranquillité ou simplement pour y réfléchir sans que personne ne vienne la déranger. C’était son coin à elle, son jardin secret. Comme la jeune Wright l’avait espéré, dès qu’elle eût poussé la lourde porte en chêne, l’air frais lui fit du bien. Lentement ses muscles tendus se relaxèrent. Elle ferma les yeux pour profiter de la quiétude environnante, bercée par le bruit du vent dans les feuilles d’automnes et les hululement des chouettes aux loin. Le vent froid qui s’était levé quelques jours auparavant et qui lui mordait les joues était salvateur et sembla, le temps d’un instant, balayer sa tristesse et ses tracas.
« Salut... » Une voix, sa voix la ramena brusquement à la réalité. Surprise, la jeune fille sursauta et scruta le jeune homme qui lui faisait face. Clyde, le souffle court et les joues légèrement rosies se tenait là, à quelques centimètres d'elle. Perdue et surprise, Wendy cligna des yeux. « …Wen… » Murmura-t-il alors qu'un frisson parcouru la jeune femme. Sa voix grave était si douce lorsqu'il l'appelait ainsi, elle sonnait comme une envoutante mélodie aux oreilles de la jeune femme. L'irrésistible envie de le toucher, de sentir sa peau contre le bout de ses doigts, de coller ses lèvres aux siennes s'éleva en elle. Non. Wendy ferma les yeux. C'était toujours la même histoire. A chaque fois qu'elle se retrouvait face à lui, elle en oubliait toutes ses bonnes résolutions. Elle ne pouvait plus se laisser aller à ses fantasmes. Elle se l'était promis. A contre cœur, elle recula donc d'un pas, cherchant à mettre le plus de distance possible entre elle et Clyde, refoulant les désirs qui l'animaient, les sentiments qui la submergeaient. « Je voulais m'excuser pour ce matin, j'ai été... con. Je voulais pas, te faire passer pour une gamine... Je voulais... » Un soupire las s'échappa des lèvres de la jeune femme. Incapable de lever les yeux elle fixa le bout de ses chaussures. « C'est pourtant ce que tu as fait. » Murmura-t-elle du bout des lèvres. Elle n'avait nullement l'intention de blesser Clyde mais elle refusait aussi de lui mentir. Lui faire croire que ses paroles ne l'avaient pas blessée ne servait à rien. « Je ne sais pas quand vous allez enfin réaliser que je ne suis plus une enfant… » Continua-t-elle, en détournant son regard de ses bottines pour le fixer sur un point imaginaire juste au-dessus de l'épaule du jeune homme. Ce matin même elle aurait été plus que ravie de ce tête-à-tête mais désormais elle était mal à l'aise, ne comprenant pas réellement la présence du jeune homme. Il était inutile de venir la trouver ici simplement pour s'excuser de quelques paroles maladroites. « Alors, comment s'appelle le fameux cavalier ? T'en fais pas, je compte pas donner son identité à Teddy... ton frère est trop à cran, pour réfléchir sereinement à ce sujet. » Cavalier. Lorsque ses mots sortirent de la bouche de Clyde, les joues de Wendy s'empourprèrent contre son gré. « James Bennett. Il est batteur de l'équipe de Quidditch. Mais je suppose que tu le connais ? » Elle regretta aussitôt ses paroles. La jeune femme n'avait aucunement envie de parler du bal, de son cavalier ou de quoique ce soit avec Clyde après les évènements chaotiques qui s'étaient déroulés au petit déjeuner. Chaque fois que ses yeux rencontraient le regard perçant, troublant, électrisant du jeune homme, le cœur de Wendy se brisait un peu plus. Elle ne comprenait pas sa présence, ses actions et ses paroles. Rien de tout cela ne faisait sens. La jeune Wright resta silencieuse quelques instants, rassemblant toutes les forces et le courage qu'elle avait en elle avant d'accrocher le regard de l'homme pour ne plus le lâcher. Il était temps de faire preuve de bravoure.« Mais puisque tu ne viens pas ici pour récolter des informations pour le compte de Teddy qu’est-ce ça peut bien te faire finalement ? » Elle fit une courte pause. Ce n'était pas ça qu'elle voulait savoir. Ce qu'elle voulait comprendre c'était pourquoi il se tenait là, à quelques centimètres d'elle, dans le froid. « Qu’est-ce que tu me veux Clyde ? » Murmura-t-elle la voix tremblante se laissant rattraper par ses émotions.
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Re: Closer - Wendy Greenwood
Jeu 27 Oct 2016 - 20:58
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Wendy
"Crois moi, je le réalise vraiment, un peu plus chaque jour..." Et ce que je vois, fait que je suis certain qu'il n'y a que toi, et aucune autre. "Tu sais, Ted, ton frère il est pas facile, juste avant que tu arrives ce matin, il parlait de meurtre sur celui qui t'approcherait... ça fait qu'aucun mec n'en mène large... si en plus on sait qu'il est lupin dans son genre... ça rassure pas des masses." Dis-je en riant, pour détendre l'atmosphère et tenter de faire en sorte, qu'elle retrouve le sourire. Mais ça n'eut pas vraiment l'effet escompté, à la place, elle accrocha son regard clair au mien, avec une détermination qui lui était propre, depuis quelques années maintenant. Wen ce n'est pas une femme fatale, ni une fille facile, Wen c'est un puis sans fond de mystère et de complexité à la fois, recouvert de ce petit quelque chose de douceur qui amadoue inévitablement.
Je croisais les bras sur mon torse, l'écoutant finalement poser THE question. J'hochais la tête. James, petit con notoire celui là, pas un brin honorable! "Effectivement je le connais, et il existe un peu plus... gentleman dans le genre, et puis quoi il a attendu la dernière minute pour t'inviter... ça fait pas de lui quelqu'un de bien Wen, clairement pas. Comme tous les petits cons de son âge, il attend autre chose qu'une danse... j'espère que tu es aware à ça." Lui dis-je, passant une main sur ma nuque, et dans mes cheveux bouclés. J'espère aussi, qu'elle le castrera, si il tente quoique ce soit. Perdre sa virginité avec James Bennett... Hors de question, ce serait un coup à choper la clamidia. Elle me posa une nouvelle question, qui me désarçonna un brin. "Je sais pas, je me renseigne, pour savoir si il est vraiment si honorable... et je te réponds non. Il ne l'est pas, mais je présume que tu es aussi butée que ton frère après tout."
La suite, me fit froncer les sourcils. Elle l'avait posé cette putain de question, et j'aurais pu allègrement jouer aux débiles mentaux, parce que c'est ce que je fais depuis quand même pas mal de mois maintenant. Je fis un pas vers elle, pour amoindrir l'espace entre nous, la toisant tête baissée, pour voir la détermination dans son beau regard bleu. Les bras toujours croisés, je la regardais sans rien dire, savoir qui lâcherait véritablement la rampe de la fierté. Putain, c'était tentant, dangereux, mais tentant. J'allais parlé, mais la porte derrière elle s'ouvrit, sur un préfet, qui nous héla. "Vous n'avez rien à faire ici." Je ne lâchais pas le regard de Wen, passant la langue sur ma lèvre, avant de dégainer ma baguette magique pour prononcer un sort. Un seul... "Tempus Petrificus" Un sort, pour momentanément arrêter le temps. Je ne dis rien de plus, glissais ma main libre sur la joue de Wendy, pour plonger la bouche vers elle.
Un baiser, le premier... ce qui me frappa c'est la tiédeur irréelle de ses lèvres, et le goût fabuleux qu'elles arboraient. Malheureusement le sort retomba, et le préfet était toujours là. J'avais quitté ses lèvres, et je voulais déjà y retourner. "On arrive." Dis-je au mec, quittant des yeux Wen. Je contournais Wen, pour rejoindre la porte, réalisant que je l'avais fait, et que si j'avais pu, je serais resté toute ma pause déjeuner avec elle. Je me tournais vers elle. "Tu n'as pas faim?"
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Re: Closer - Wendy Greenwood
Sam 29 Oct 2016 - 0:30
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Il lui était généralement impossible de ne pas craquer lorsque ce sourire malicieux fleurissait sur les lèvres du jeune homme. A l'accoutumée, le cœur de la jeune femme faisait un triple saut périlleux dans sa poitrine et ses joues rosissaient délicatement. Wendy resta pourtant de marbre, très peut encline à rire du comportement plus que grotesque de son frère avec Clyde. Elle ne se dérida pas, ne cilla pas, ses yeux toujours plongés dans ceux de l'homme. L'atmosphère était lourde, pesante. A chaque inspiration, la blonde avait la désagréable sensation que l'air lui manquait, qu'elle allait finir par étouffer. Si par le passé la jeune femme avait vécu un nombre incalculable de situations plus ridicules et embarrassantes les unes que les autres en présence de Clyde, c'était généralement dû en grande partie à sa maladresse légendaire ou parce qu'elle se prenait à rêvasser de ce qu'ils seraient ensemble. Pourtant, cette fois-ci les choses semblaient différentes. Ce matin au déjeuner, quelque chose avait changé entre eux et Wendy n'arrivait pas à mettre le doigt sur ce quelque chose. « Effectivement je le connais, et il existe un peu plus... gentleman dans le genre, et puis quoi il a attendu la dernière minute pour t'inviter... ça fait pas de lui quelqu'un de bien Wen, clairement pas. Comme tous les petits cons de son âge, il attend autre chose qu'une danse... j'espère que tu es aware à ça. » Ses paroles la laissèrent pantoise. Qui était-il pour juger ? Lui qui se pensait si parfait, avait-il seulement la moindre idée de tous les maux qu'il avait causé à son cœur, toutes ces années durant ? Tout en prenant une grande inspiration, Wendy tenta de se calmer et de se raisonner. Il n'en savait rien parce qu'elle ne lui avait jamais avoué ou laissé entrevoir ses sentiments, sachant pertinemment qu'ils n'étaient pas réciproques. Pourtant, l'attitude et les paroles de Clyde la révoltaient. « Je sais pas, je me renseigne, pour savoir si il est vraiment si honorable... et je te réponds non. Il ne l'est pas, mais je présume que tu es aussi butée que ton frère après tout. » Toujours muette, Wendy fronça les sourcils, elle connaissait l'homme par cœur et quelque chose dans ses paroles, ses actes et ses gestes ne collaient pas. Son cœur loupa un battement. Clyde était-il jaloux ? Wendy repoussa cette pensée dès l'instant ou cette dernière effleura son esprit. Elle s'était promis de faire face et d'arrêter de se faire des espoirs en vain. Clyde ne pouvait pas être jaloux. Prenant une grande inspiration pour se donner du courage, elle ouvrit la bouche, prêt à répondre au jeune homme lorsqu'une voix derrière elle l'en empêcha. « Vous n'avez rien à faire ici. » Wendy ignora le préfet, les yeux toujours résolument fixés sur Clyde. Ce dernier fit un pas dans sa direction et la blonde trembla, électrisée par son corps si près du sien. L'amour qu'elle lui portait la conduirait à sa perte. « On arrive » Sans qu'elle ne comprenne, Wendy regarda Clyde qui lui faisait toujours face, sortir sa baguette de la poche de sa cape mais, la seconde d'après il la contournait déjà, prêt à rejoindre docilement le préfet. Perdue, le cœur battant à tout rompre dans sa poitrine, elle fût incapable de bouger. Elle ne comprenait pas. Elle ne comprenait plus. « Tu n'as pas faim ? » Interdite, elle ne lui rendit pas son sourire mais resta planté là où il l'avait laissée. Elle n'avait jamais utilisé un sortilège pour figer le temps mais elle avait suivi avec assez d'assiduité ses cours de sortilèges pour en savoir les effets. La désagréable impression que le temps avait, le temps de quelques instants, poursuivit sa course en vous laissant en retrait. La jeune femme porta la main à ses lèvres. C'était impossible… Elle observa Clyde qui lui souriait doucement, puis tout s'enchaîna rapidement.
D’un geste brusque, elle fourra hâtivement ses nombreux livres dans son sac, sortit à son tour sa baguette de sa poche et se dirigea à grands pas vers le préfet qui les fixaient, la moue désapprobatrice. Croyant qu’ils allaient les suivre ce dernier lui tourna le dos, engageant le chemin pour rentrer dans le château. Sans réfléchir, sans même avoir l’impression qu’elle avait le contrôle de son corps, Wendy poussa d’un geste sec le préfet et referma brusquement la porte. « Hé ! » Sans perdre un instant, la jeune femme pointa sa baguette sur la porte. « Collaporta! » Elle ne savait pas combien de temps son sortilège tiendrait. Sans doute assez pour qu’elle ait le temps de dire ce qu’elle avait sur le cœur. Elle fit face à Clyde. « Tu me demandes si j’ai faim ? Tu… je… tu plaisantes ? » Elle passa une main dans sa longue chevelure blonde. Ses émotions étaient en train de prendre le dessus, de prendre le contrôle. Le cœur battant la chamade, le feu au joue, elle avança de quelques pas pour se rapprocher de l’homme. « Tu n’as pas le droit… » Murmura-t-elle. La machine était lancée. C’était trop tard. Elle savait, sans vraiment le réaliser, qu’à cet instant précis elle allait enfin prononcer les mots qu’elle n’avait jamais su dire auparavant. « D’abord tu m’invites au bal simplement pour me surveiller et rassurer Teddy. Ou peut-être parce que tu t’imaginais que personne n’allait m’inviter et tu as eu pitié de moi qui sait ? » Un faible rire amer s’échappa de ses lèvres. « Ensuite, après m’avoir suivi jusqu’ici, tu te permets de juger mes choix et d’insulter James. Alors quoi, selon toi les garçons ne voient en moi qu'une vulgaire Marie-couche-toi-là ? Si tu n’es pas là pour le compte de mon frère qu’est-ce que ça peut bien te faire en fin de compte ? Et puis d’abord, je te rappelle que toi aussi tu as attendu le dernier moment pour me propose d’y aller avec toi alors que tu sais que j’aurais préféré m’y rendre à ce stupide bal à ton bras, plutôt qu’au bras de n’importe quel garçon de cette stupide école ! » Les mots sortaient de sa bouche sans qu’elle ne réfléchisse, sans qu’elle réalise qu’elle s’ouvrait et se mettait à nue face à Clyde. « Tu es injuste Clyde. Tu viens avec tes paroles, tes sourires. Tu m’e… » Tu quoi ? Tu m’embrasses ? L’avait-il seulement embrassé ou était-ce une simple impression créée par son esprit tordu et la douce chaleur qu'elle avait ressenti l'espace d'un bref instant sur ses lèvres ? Pourquoi Clyde l’embrassait ? C’était ridicule. Wendy poussa un long soupire. « Tu ne peux pas venir et tout chambouler dans ma vie comme tu le fais, sans te rendre compte de l’effet que tu produis et me demander si j’ai faim. » A bout de souffle, elle se stoppa net dans sa phrase, les yeux écarquillés, mortifiée. Elle en avait trop dit. C’était une catastrophe. « L..Laisse tomber. Tu n'aurais pas dû venir ici. » Murmura-t-elle du bout des lèvres, sans même être certaine qu'il l'avait entendu. Elle lui tourna rapidement le dos et se dirigea vers la porte, prête à affronter le préfet qui devait être furieux. Une centaine d'heures de colle serait toujours plus appréciable qu'assumer la terrible erreur qu’elle venait de commettre, qu'affronter la réaction de Clyde.
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Re: Closer - Wendy Greenwood
Sam 29 Oct 2016 - 11:46
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Wendy
Il est certain que j'aurais pas du lancer un sort pour profiter d'elle. C'était limite, et comme elle n'est pas stupide du tout, elle réalise que quelque chose a cloché entre l'avant et l'après. Je reste immobile, tandis qu'avec fougue elle nous enferme sur les remparts... Et là, je la laisse lâcher prise, j'attendais ça depuis longtemps, j'attends qu'elle se mette en colère. Pas pour m'amuser, mais parce que des sentiments d'amour aussi fort, s'expriment avec de la passion et de la colère, et tous ses mots, me font l'effet d'une bombe. Elle n'y va pas avec le dos de la cuillère et pourtant, je trouve qu'elle se retient pas mal, elle a peur, elle m'aime putain c'est bon à entendre. Je ne dis rien, je réceptionne sa verve, et rapidement, je vais attraper sa main pour l'empêcher de partir, je pourrais la retourner et l'embrasser une bonne fois pour toute, mais elle a besoin autant que moi, de mots.
"Je suis jaloux, je refuse qu'il t'emmène au bal... ni personne d'autre, je ne dis pas que je suis mieux que tous les autres, au vu de ma maladresse de ce matin, clairement je n'ai rien de mieux. Mais je ne veux pas qu'on t'approche, qu'on te touche, qu'on t'embrasse, ça me rend malade à cette simple idée." Je lâchais sa main, tournant sur moi même, tentant de trouver la bonne forme pour dire tout ce qu'il y a à dire. "ça fait trois ans... putain trois ans c'est long, et je pense pas réussir à dire les choses comme je les pense. C'est bien simple, face à toi j'en mène pas large du tout." Je m'arrêtais en face d'elle, lâchant des mains, ma tête, et la regardant finalement. "Tu n'es pas con du tout, tu es magnifique, tu es devenue une vraie femme, tu occupes toutes mes pensées Wen... je risque la mort par ton frère, mais je suis..." Je me mordis la lèvre, me rapprochant un peu plus, pour poser une main sur sa joue devenue fraîche par le vent. "amoureux de toi." Lâchais-je, le coeur battant la chamade, ma main caressant sa peau, mon pouce allant effleurer sa sublime bouche. "Je suis désolé de t'avoir embrassé à ton insu, j'arrive plus à penser comme quelqu'un de normal, comme le meilleur ami de ton frère, comme un simple ami pour toi d'ailleurs... tu m'as complètement retourné Wen... il n'y a que toi depuis 3 ans, et quand bien même je sois sorti avec Arabelle, ou autre... Il n'y a que toi dans ma tête et là..." J'attrapais sa main pour la poser à hauteur de mon coeur.
"Je suis foutu... mais quitte à l'être, autant que ça en vaille la peine..." Chuchotais-je, me penchant une nouvelle fois pour l'embrasser. Petit baiser tendre, qui se transforma rapidement en un baiser passionnel, j'enroulais un bras autour de sa taille fine, pour la soulever de terre, tenant encore son visage de l'autre main. L'embrassant franchement à en perdre haleine, me laissant aller à la plus franche envie et la plus dévorante aussi. Je dus stopper notre échange, posant mon front contre le sien, haletant, la reposant doucement au sol. "Pardon si j'ai été un peu...fougueux..."
electric bird.
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Re: Closer - Wendy Greenwood
Jeu 3 Nov 2016 - 0:54
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Elle n’était plus qu’à quelques centimètres de la porte lorsqu’elle sentit une main, sa main, se glisser dans la sienne et la retenir. Ce contact l’électrisa et c’est à contre-cœur que Wendy se tortilla pour essayer de dénouer ses doigts fins de ceux de Clyde. « Clyde je t’en pire… » Un murmure. Une supplique. Après avoir fait preuve de bravoure –ou d’idiotie- et s’être ouverte à l’homme, la blonde n’avait plus la force de jouer à ce jeu, d’affronter ses paroles et ses réactions. Elle savait pertinemment que ceci ne finirait pas bien pour elle. Clyde, doux et protecteur tenterait de la repousser gentiment, de lui faire comprendre, tout en tachant de la préserver. Amis, trop jeune, sœur de Teddy. Elle ne voulait pas entendre de tels mots sortirent de la bouche de l’homme, sachant que son cœur ne pourrait certainement pas encaisser le coup. « Je suis jaloux, je refuse qu'il t'emmène au bal... » Ces quelques mots suffirent pour que la jeune femme cesse de gesticuler. Sous le choc, le souffle court, la blonde daigna enfin se retourner, ses doigts se resserrant à ceux de l’homme comme à une bouée de sauvetage. « …ni personne d'autre, je ne dis pas que je suis mieux que tous les autres, au vu de ma maladresse de ce matin, clairement je n'ai rien de mieux. Mais je ne veux pas qu'on t'approche, qu'on te touche, qu'on t'embrasse, ça me rend malade à cette simple idée. » Décontenancée et sous le choc, Wendy resta silencieuse, refusant de briser l’instant présent, se contentant d'assimiler les paroles de Clyde. Lentement, une douce chaleur se rependit dans tout son corps et son cœur se mit à cogner avec hargne entre ses côtes, l’organe faisait d’ailleurs tant de bruit que la jeune femme pouvait jurer que même le préfet pouvait l’entendre à l’intérieur du château. Elle observa Clyde tourner sur lui-même, il avait, à cet instant précis, tellement l’air vulnérable que Wendy n’avait qu’une seule envie, le prendre dans ses bras et le border, lui assurer que tout allait bien se passer. « Ca fait trois ans... putain trois ans c'est long, et je pense pas réussir à dire les choses comme je les pense. C'est bien simple, face à toi j'en mène pas large du tout. » L’homme finit par s’arrêter en face d’elle, plongeant son regard dans le sien. Wendy tremblait maintenant dans tout son corps. « Tu n'es pas con du tout, tu es magnifique, tu es devenue une vraie femme, tu occupes toutes mes pensées Wen... je risque la mort par ton frère, mais je suis... » Elle ne cilla pas, ne bougea pas d’un millimètre alors que Clyde s’avança lentement et déposa délicatement sa main chaude contre sa joue. Se contact la fit frémir. Elle dû se mordre la joue pour s’empêcher de défaillir, pour s’assurer qu’elle n’était pas en train de rêver. « …amoureux de toi. »
Trois petits mots qui embrasèrent son monde. Wendy ferma les yeux, interdite. Tout ceci était bien réel. Lui, son regard océan plongé dans le sien, sa peau contre la sienne. Ses mots. « Je suis désolé de t'avoir embrassé à ton insu, j'arrive plus à penser comme quelqu'un de normal, comme le meilleur ami de ton frère, comme un simple ami pour toi d'ailleurs... tu m'as complètement retourné Wen... il n'y a que toi depuis 3 ans, et quand bien même je sois sorti avec Arabelle, ou autre... Il n'y a que toi dans ma tête et là... » Toujours muette, Wendy laissa l’homme saisir sa main et la glisser vers son cœur. Ce n’est qu’à cet instant précis que la jeune fille réalisa ce qu’il se passait. Son cœur battait au même rythme effréné que le sien. Ses mots. Amoureux. Clyde l’aimait. « Je ne veux pas que tu penses comme un simple ami Clyde. » Murmura-t-elle d’une voix étrangement rauque, chargée d’émotion. « Je suis foutu... mais quitte à l'être, autant que ça en vaille la peine... » C’est un tourbillon de sensations et de sentiments jusqu’alors inconnus qui s’élevèrent en elle lorsque les lèvres de Clyde se posèrent sur les siennes. Le cœur battant la chamade Wendy enfoui une de ses mains dans les boucles brunes de l’homme et lui rendit son baiser. D’abord tendre, le baiser devient bientôt passionnel lorsque l’homme la souleva de terre et qu’instinctivement les jambes de la jeune femme s’accrochèrent fermement à sa taille. Hors d’haleine, Wendy caressa tendrement la joue de Clyde lorsque ce dernier mit fin à leur échange en la reposant délicatement sur le sol et en appuyant son front contre le sien. « Trois ans… moi qui pensais être la seule à garder tout ça pour moi » Murmura-t-elle, plus pour elle que pour lui. Un léger sourire fleurit sur ses lèvres. « Moi aussi je t...» Elle se mordit la joue. La jeune femme avait tant de choses à lui dire pourtant, elle préférait maîtriser ses mots et ses paroles, refusant de briser l’instant magique qu’ils vivaient. « Et maintenant on fait quoi ? » Elle ouvrit les yeux et observa attentivement le visage de Clyde. La vraie question. Elle se mordit la langue, se maudissant d’avoir ouvert la bouche, redoutant la réponse. Elle n’eut pourtant pas le temps d’avoir l’avis de l’homme sur la question. La porte s’ouvrit dans un grand fracas et laissa apparaître le préfet qui les avait réprimandé, le visage rougit par la colère. « Toi ! Vous deux ! » Il pointa un doigt accusateur dans leur direction et Wendy recula d’un pas, les joues rougissant face au regard assassin que l’homme lui lança. Le regard du préfet la fixa avec dédain avant de se poser sur Clyde « En plus de venir les peloter ici tu n'arrives pas à les tenir Bryskers ! » L’homme bomba le torse, faisant briller le petit insigne qui indiquait qu’il était préfet épinglé sur sa robe de sorcier. Wendy ouvrit la bouche outrée. Elle ne dit pourtant rien, refusant de s'attirer encore plus d'ennuis. Elle pouvait deviner à la mine sombre qu'arborait le préfet qu'elle allait certainement écoper d'heure de colle. « Peut-être qu’une semaine de colle apprendra à ta petite copine les bonnes manières. »
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Re: Closer - Wendy Greenwood
Jeu 17 Nov 2016 - 20:59
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Wendy
"Maintenant on..." Je n'eus pas le temps de terminer ma phrase, que le préfet en furie refaisait son apparition pour lancer des allégations qui me firent arquer un sourcil. "Alors primo on se calme, t'es bien gentil mais tes conneries acides tu te les gardes..." Lui dis-je en premier, avant de me tourner vers Wendy. "Je te jure que c'est des conneries..." je tournais le visage vers lui, me mettant entre Wendy et ce connard finit. "Ensuite, tu vas juste respirer un bon coup... dois-je te rappeler l'épisode de l'an passé... ou peut être dois-je en parler directement avec le directeur de l'université?" Lui dis-je, en le regardant de mon regard le plus franc et le plus noir. Calme certes, mais pas prêt à me marcher sur les pieds, par un petit con en mal de sensation forte. "Tu..." commença t-il en me jaugeant. "Allons Ducon, on va juste ranger les armes, s'excuser platement pour le comportement impulsif peut être de Wendy, bien qu'il eut été fait après ma propre impulsivité..." Je m'approchais de lui, le cajolant de mes mots, posant un bras autour de ses épaules. "Et puis, on va garder tout ça pour nous, tes petits secrets et les miens maintenant... Se serrer la main, et repartir dedans sans faire de vague... on voudrait pas que tu te fasses virer de ton poste... tu comprends?" ça avait du lui demander des efforts, mais finalement il avait juste décidé que c'était bon comme ça. Je le raccompagnais à la porte des remparts, avant de reculer, pour attraper la main de Wendy, et sortir à notre tour. La pause déjeuner n'était pas terminée, et peut être fallait il redescendre rejoindre les autres.
"Je voudrais te tenir encore la main, mais pas comme ça, pas sans en avoir parlé avec Teddy... et quand bien même ton cavalier pour Halloween est un naze... tu peux pas l'annuler la veille... Du coup... on se retrouvera là bas, au village..." Je déposais un baiser sur sa main glacée, et la lâchais avec regret presque. "Si il tente quoique ce soit, je le castre sans avoir besoin de ma baguette..." Lui glissais-je à l'oreille tandis que nous étions dans les grands escaliers. Un baiser furtif sur sa joue, et je la quittais là, en espérant qu'elle était sincère, qu'on se retrouverait vite à nouveau en tête à tête... Wen... putain que je l'aime.
electric bird.