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Lust & Lux • La Luxure & La Lumière ༊ leur correspondance.
Jeu 3 Déc 2009 - 23:16
Voilà des mots auxquels je n’avais plus fait face depuis bien longtemps et qui, comme tu peux le constater, éveille mon intérêt le plus vif. Tes paroles sont charmantes, et si mielleuses qu’elles feraient sans aucun doute tourner la tête de n’importe quelle jeune fille à la pudeur si facilement abordable. Je devrais assurément me trouver flattée d’être celle qui captive ton regard, qu’importe le temps que cela dure, mais comme tu t’en doutes certainement, ta réputation t’a précédée de peu. Que dis t’on de toi ? Il me semble que les vers de cet auteur saurait résumer la chose : « Encore plus machiavélique qu’il n’est séduisant, il n’a jamais proféré une seule parole sans quelques projets malhonnêtes. De toutes celles qu’il a conquises il n’en est pas qui en ait à s’en plaindre…». Voilà les mots qui te vont si bien, habit de séduction qui font que la plus sage des demoiselles serait prête à se laisser séduire. De cela, l’on raconte que tes conquêtes sont de belles puritaines, de petites naïves ou encore même de pulpeuses putains sans grande estime pour elles… Néanmoins, ma curiosité est piquée à son vif. Qu’ai-je donc fais pour ainsi me retrouver sur ta liste de chasse ? Je ne suis pas d’une grande beauté, à l’instar de tes nombreuses amantes, pas même suffisamment pulpeuse pour que l’on me réclame dans sa couche, et comme tu t’en doutes certainement, je ne suis pas non plus la petite ingénue que tes douces paroles sauront charmer d’une seule lettre. Alors Lust, quel sombre dessein caches-tu derrière ces mots emprunts de légèreté dont la suavité s’entrevoit ? Mon honneur est elle donc la seule chose qui t’intéresses vraiment ? Si tel est le cas, il te faudra bien plus que des mots pour me charmer, bien plus que cela, je quémande les actes… Si tel est ton désir de me coucher dans tes draps, alors voilà ce que je demande : conquières-moi. Fais preuve de cette séduction qui te rend si célèbre chez toutes les demoiselles. Prouve moi passion et audace dans cette affaire, et si je me vois suffisamment captivée par ta personne, alors je t’offre l’exclusivité de t’appartenir et d’offrir ce que je réservais pour mon mariage. Un mot cependant encore, sincérité. Sois honnête et loyal dans tout ce que tu entreprends à mon encontre et je tiendrais parole. J’en fais promesse sur ma personne et s’il te faut serment inviolable pour ce contrat, alors soit, je l’accepterai.
Par goût du jeu et du danger, j’accède à ta demande, quand bien même cela me coûtera certainement bien plus que je ne peux le croire. Ainsi s’achève ma courte missive, qui j’espère, saura te convenir.
Par goût du jeu et du danger, j’accède à ta demande, quand bien même cela me coûtera certainement bien plus que je ne peux le croire. Ainsi s’achève ma courte missive, qui j’espère, saura te convenir.
Bien à toi.
Lux.
Lux.
- InvitéInvité
Re: Lust & Lux • La Luxure & La Lumière ༊ leur correspondance.
Ven 4 Déc 2009 - 18:27
A Lux ,
Tu m'affliges de dires à mon compte que je trouve odieux ! Je te pardonne bien sûr, et le coeur trop bon je me ferai bien saint pour excuser tes insolences. Que de vilains mots à mon encontre qui me font là souffrir, je ne suis pas plus finassier que la horde passive d'autres jeunes hommes de mon âge. Ce que l'on appelle butinage, je le nomme liberté ; crois moi sur parole mon coeur, ces mauvaises rumeurs ne sont que légende. Je n'endors pas mes victimes au charme de mes mots pas plus que je les fais souffrir, as-tu déjà entendu une demoiselle s'étant plainte à mon compte ? C'est une douce folie que de me dire bourreau passionné... j'aime à savoir que l'on apprécie mes tortures délicates.
Ne sois pas flattée ; toute belle chose et aérien parfum se doit de s'apprécier à sa juste valeur. Si mes yeux se sont posés sur toi, c'est parce qu'ils ont reconnu la vertu de ton être. Les belles saintes exercent sur moi un impact voluptueux dû à la seule irritation qu'elles m'inspirent... Et n'aie crainte de l'ombre furtive de mes conquêtes, on se lasse de tout, c'est un fait indéniable, et ces dernières appartiennent déjà au passé.
Donne-moi ce temps que je ne peux posséder, et je te promets que je saurais te subjuguer avec audace, mais de grâce mon coeur ne juge pas mon excès de présomption si tant est que tu m'appelles à être aussi audacieux que je sais l'être. Ne me juge pas si j'imagine la douce paume de tes mains, coupables d'effleurements. Ne me juge pas si j'entrevois déjà de t'ôter ta robe au son des tissus qui se heurtent sur ta peau frissonnante. Ne me juge pas si je me prends à entrevoir d'être déjà l'amant qui saura cueillir ta pureté. Ne me juge pas si tu me penses trop diable ou provocant suggestif.
Je prends donc tes écrits pour dits, cette encre sur le papier sera notre pacte : laisse-moi te séduire jusqu'à te sentir t'abandonner dans mes bras. Sache néanmoins que les jeux faciles ne m'amusent que peu, aussi je te propose de fixer une date. Si d'ici Noël, je ne suis pas parvenu à te conquérir, alors je te laisserai tranquille, comme toute jeune fille aspire à la sérénité qu'elle mérite, et libre à toi de choisir donc ton premier amant. N'aie crainte cependant, je vais toujours au bout de ce que j'entreprends et j'ai le triomphe brûlant affluant dans mes veines.
Allons mon coeur, que penses-tu pouvoir perdre de plus si ce n'est l'intacte pureté que tu promettais à ton hyménée. Je jure l'affaire inoffensive, et le silence quant à ce présent contrat que tu me tends alors n'en sera pas moins bien gardé. Vide donc tes poches de ces torpeurs inquiètes ma douce, ici-bas personne ne peut rivaliser encore avec le diable cornu, et je n'échappe ainsi guère à la règle des mortels... Et je t'attendrai tout le temps qu'il faudra. Mais si dans peu, je ne reçois rien de toi...Faut il que l'on me blâme ?
Je pointe du doigt, à présent ton bonheur. Attrape le, ou il s'envolera.
Tu m'affliges de dires à mon compte que je trouve odieux ! Je te pardonne bien sûr, et le coeur trop bon je me ferai bien saint pour excuser tes insolences. Que de vilains mots à mon encontre qui me font là souffrir, je ne suis pas plus finassier que la horde passive d'autres jeunes hommes de mon âge. Ce que l'on appelle butinage, je le nomme liberté ; crois moi sur parole mon coeur, ces mauvaises rumeurs ne sont que légende. Je n'endors pas mes victimes au charme de mes mots pas plus que je les fais souffrir, as-tu déjà entendu une demoiselle s'étant plainte à mon compte ? C'est une douce folie que de me dire bourreau passionné... j'aime à savoir que l'on apprécie mes tortures délicates.
Ne sois pas flattée ; toute belle chose et aérien parfum se doit de s'apprécier à sa juste valeur. Si mes yeux se sont posés sur toi, c'est parce qu'ils ont reconnu la vertu de ton être. Les belles saintes exercent sur moi un impact voluptueux dû à la seule irritation qu'elles m'inspirent... Et n'aie crainte de l'ombre furtive de mes conquêtes, on se lasse de tout, c'est un fait indéniable, et ces dernières appartiennent déjà au passé.
Donne-moi ce temps que je ne peux posséder, et je te promets que je saurais te subjuguer avec audace, mais de grâce mon coeur ne juge pas mon excès de présomption si tant est que tu m'appelles à être aussi audacieux que je sais l'être. Ne me juge pas si j'imagine la douce paume de tes mains, coupables d'effleurements. Ne me juge pas si j'entrevois déjà de t'ôter ta robe au son des tissus qui se heurtent sur ta peau frissonnante. Ne me juge pas si je me prends à entrevoir d'être déjà l'amant qui saura cueillir ta pureté. Ne me juge pas si tu me penses trop diable ou provocant suggestif.
Je prends donc tes écrits pour dits, cette encre sur le papier sera notre pacte : laisse-moi te séduire jusqu'à te sentir t'abandonner dans mes bras. Sache néanmoins que les jeux faciles ne m'amusent que peu, aussi je te propose de fixer une date. Si d'ici Noël, je ne suis pas parvenu à te conquérir, alors je te laisserai tranquille, comme toute jeune fille aspire à la sérénité qu'elle mérite, et libre à toi de choisir donc ton premier amant. N'aie crainte cependant, je vais toujours au bout de ce que j'entreprends et j'ai le triomphe brûlant affluant dans mes veines.
Allons mon coeur, que penses-tu pouvoir perdre de plus si ce n'est l'intacte pureté que tu promettais à ton hyménée. Je jure l'affaire inoffensive, et le silence quant à ce présent contrat que tu me tends alors n'en sera pas moins bien gardé. Vide donc tes poches de ces torpeurs inquiètes ma douce, ici-bas personne ne peut rivaliser encore avec le diable cornu, et je n'échappe ainsi guère à la règle des mortels... Et je t'attendrai tout le temps qu'il faudra. Mais si dans peu, je ne reçois rien de toi...Faut il que l'on me blâme ?
Je pointe du doigt, à présent ton bonheur. Attrape le, ou il s'envolera.
Médite bien mon Ange.
Lust.
Lust.
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Re: Lust & Lux • La Luxure & La Lumière ༊ leur correspondance.
Ven 4 Déc 2009 - 20:14
Lust,
Mes insolences ? Me juges tu coupable des on-dit courant à ton compte ? Certes, je suis fautive de les avoir écouté, mais n’ai-je pas ce droit de me renseigner sur ces hommes qui veulent se déclarer mes maitres ou venir me voler ma vertu ? Tu en ferais sans doute de même si j’avais été la première à m’intéresser à ta personne. Mais soit, j’entends ta défense et la considère valable à mes yeux. Je suis mauvais juge en cette matière et le reconnais aisément. Quelle femme irait se plaindre des délices que tu procures ? Je n’en connais nulle qui irait blâmer un homme de son savoir-faire, bien au contraire, mais elles ne savent que trop déplorer de l’absence subite qui s’en suit. On se lasse de tout, c’est un fait, je te l’accorde, mais te lasses-tu de tes douces conquêtes aussi rapidement après une nuit passée ? Vous autres de la gente masculine, ne savez profiter que des premières fois, sans jamais chercher à savoir si la seconde sera meilleure que la première. Simple constatation que j’ose écrire d’après l’écoute de mes camarades. Je cesse ici le blâme aux personnes de ton sexe et reviens à cette affaire qui ne nous concerne que nous.
Je t’accorde le temps que tu voudras, un mois, un an, jusqu’à Noël si tel est ton souhait. Ainsi l’adorable défi commence maintenant et s’achève au 25 Décembre, 23h59. Je ne peux que te souhaiter de réussir ton entreprise, mais ne peux te promettre de répondre aimablement à chacun des assauts que tu tenteras, le jeu serait trop facile de cette façon. Tu t’en doutes, je ne suis pas facilement abordable, et si j’étais comme toutes ces autres candides, je cèderais bien trop vite à ton charme, ce qui n’est pas le but. Je ne jugerais point tes excès de zèle et accorderais réponse particulière à tes désirs ou actes. Mais ne te penses pas facilement gagnant si mes lèvres viennent effleurer ta peau sans retenue aucune, si mes mains s’attardent sur certaines parties sensibles de ton corps, ou si mes lèvres ébauchent trop rapidement les tiennes. La tendresse est une de mes particularités et je ne saurais me défaire de mon côté tactile.
Je ne redoute pas ta réussite pas plus que je ne crains ton échec. Je ne peux prédire cet avenir incertain et ne peux narguer d’un échec garantie ou non. Il me tarde seulement de voir de quelle façon tu pourrais t’y prendre pour m’arracher des frissons. Ne me dis rien et surprends moi. Et pour que le jeu débute en cet été où je trouve la chaleur étouffante, je te donne rendez-vous à Hyde Park, ce samedi aux alentours de 10 heures au matin. Je te laisse décider de ce qu’il s’y passera. J’apprécie les surprises autant déplaisantes qu’agréables.
Ainsi mon amour, je me remets entre tes mains, et j’attends de toi d’être bon joueur tout comme je le serais. Je respecterai le contrat à la lettre, et quand bien même cela me coûterait beaucoup, te remettrai ton prix pour l’effort fourni, si toutefois, tu sais comment le gagner. Je ne suis pas Ange immaculé, ni sainte, ne l’oublie pas et peut-être trouveras-tu ce qui me procure plaisir et désir.
Bien à toi.
Lux.
Mes insolences ? Me juges tu coupable des on-dit courant à ton compte ? Certes, je suis fautive de les avoir écouté, mais n’ai-je pas ce droit de me renseigner sur ces hommes qui veulent se déclarer mes maitres ou venir me voler ma vertu ? Tu en ferais sans doute de même si j’avais été la première à m’intéresser à ta personne. Mais soit, j’entends ta défense et la considère valable à mes yeux. Je suis mauvais juge en cette matière et le reconnais aisément. Quelle femme irait se plaindre des délices que tu procures ? Je n’en connais nulle qui irait blâmer un homme de son savoir-faire, bien au contraire, mais elles ne savent que trop déplorer de l’absence subite qui s’en suit. On se lasse de tout, c’est un fait, je te l’accorde, mais te lasses-tu de tes douces conquêtes aussi rapidement après une nuit passée ? Vous autres de la gente masculine, ne savez profiter que des premières fois, sans jamais chercher à savoir si la seconde sera meilleure que la première. Simple constatation que j’ose écrire d’après l’écoute de mes camarades. Je cesse ici le blâme aux personnes de ton sexe et reviens à cette affaire qui ne nous concerne que nous.
Je t’accorde le temps que tu voudras, un mois, un an, jusqu’à Noël si tel est ton souhait. Ainsi l’adorable défi commence maintenant et s’achève au 25 Décembre, 23h59. Je ne peux que te souhaiter de réussir ton entreprise, mais ne peux te promettre de répondre aimablement à chacun des assauts que tu tenteras, le jeu serait trop facile de cette façon. Tu t’en doutes, je ne suis pas facilement abordable, et si j’étais comme toutes ces autres candides, je cèderais bien trop vite à ton charme, ce qui n’est pas le but. Je ne jugerais point tes excès de zèle et accorderais réponse particulière à tes désirs ou actes. Mais ne te penses pas facilement gagnant si mes lèvres viennent effleurer ta peau sans retenue aucune, si mes mains s’attardent sur certaines parties sensibles de ton corps, ou si mes lèvres ébauchent trop rapidement les tiennes. La tendresse est une de mes particularités et je ne saurais me défaire de mon côté tactile.
Je ne redoute pas ta réussite pas plus que je ne crains ton échec. Je ne peux prédire cet avenir incertain et ne peux narguer d’un échec garantie ou non. Il me tarde seulement de voir de quelle façon tu pourrais t’y prendre pour m’arracher des frissons. Ne me dis rien et surprends moi. Et pour que le jeu débute en cet été où je trouve la chaleur étouffante, je te donne rendez-vous à Hyde Park, ce samedi aux alentours de 10 heures au matin. Je te laisse décider de ce qu’il s’y passera. J’apprécie les surprises autant déplaisantes qu’agréables.
Ainsi mon amour, je me remets entre tes mains, et j’attends de toi d’être bon joueur tout comme je le serais. Je respecterai le contrat à la lettre, et quand bien même cela me coûterait beaucoup, te remettrai ton prix pour l’effort fourni, si toutefois, tu sais comment le gagner. Je ne suis pas Ange immaculé, ni sainte, ne l’oublie pas et peut-être trouveras-tu ce qui me procure plaisir et désir.
Bien à toi.
Lux.
- InvitéInvité
Re: Lust & Lux • La Luxure & La Lumière ༊ leur correspondance.
Mar 8 Déc 2009 - 20:05
Lux ,
Ne te vexe pas mon Ange, mais tes paroles écrites m'honorent de sourires que je trouve fort amusants. Poser mes yeux sur toi est-il un crime, me blâmes-tu donc de pourchasser ta beauté par mes rétines qui te brûlent et t'encensent, au point que tu me vois comme prétendant au titre de maître ; le tien ? Que la modestie te garde, je ne veux pas te posséder pas plus que je ne te veux sous mon emprise, une simple nuit me suffira, pour un peu que comme convenu je parvienne à te séduire...
Les reproches que tu poses sur le papier faits à mes compères masculins ne me surprennent que peu, et je ne me ferais pas l'avocat du diable mais avoue avec moi que les plaisirs de la vie sont éphémères, pourquoi donc vouloir se chercher une compagne, aussi belle soit-elle, pour demeurer avec elle pour l'éternité, qui ma foi est fort long, surtout vers la fin... L'être humain est instable et infidèle, c'est dans sa nature, ne me juge pas simplement parce que j'aime la beauté des demoiselles et les congratulent de mon vide et de mon absence au petit matin. Je sais me faire prince autant que bourreau, mais de grâce ne vois pas cela comme une lâcheté : si s'attacher à un être par la force des sentiments est une bravoure, alors je ne donne pas beaucoup aux plus courageux d'entre eux. Ose me dire que l'amour n'affaiblit pas, et je te saurais menteuse. Tente de me convaincre, et tu auras alors mon admiration sincère.
Mais passons donc sur ce point qui est, me semble-t-il, une guerre menée entre nos deux sexes depuis toujours, et je n'oserais dire qui a tort et qui a raison, bien qu'intimement je reste persuadé du vainqueur. Ne m'en veux pas, mon Ange, d'être aussi égocentrique.
Soit, 23h59, à la minute prêt, sera le tombeau de ma fierté si je ne parviens pas à te séduire. Si je n'y parviens pas, alors je te fais la promesse de ne plus apposer mes yeux sur toi, ni de te faire sentir de ma présence. Et je t'avoue que l'envoûtement par la plume m'est plaisante, mais les mots sont parfois plus piquants et enjôleurs lorsqu'on les murmure à l'oreille de sa bien-aimée... Un rendez-vous donc me paraît le plus attendu si l'on veut lancer notre jeu, et je serais là à 10 heures sans faute.
Si tu ne crains ni mon échec, ni ma réussite, alors soit. Mais quelle tristesse d'être confrontée à une joueuse si peu passionnée. J'ose prétendre à croire que tu es plus fiévreuse encore que cela, mais je ne m'avance guère ; les déconvenues sont souvent amères.
En espérant que la chaleur de ce mois de Juillet ne fasse pas tomber trop aisément les tissus légers de ta robe.
Lust.
Ne te vexe pas mon Ange, mais tes paroles écrites m'honorent de sourires que je trouve fort amusants. Poser mes yeux sur toi est-il un crime, me blâmes-tu donc de pourchasser ta beauté par mes rétines qui te brûlent et t'encensent, au point que tu me vois comme prétendant au titre de maître ; le tien ? Que la modestie te garde, je ne veux pas te posséder pas plus que je ne te veux sous mon emprise, une simple nuit me suffira, pour un peu que comme convenu je parvienne à te séduire...
Les reproches que tu poses sur le papier faits à mes compères masculins ne me surprennent que peu, et je ne me ferais pas l'avocat du diable mais avoue avec moi que les plaisirs de la vie sont éphémères, pourquoi donc vouloir se chercher une compagne, aussi belle soit-elle, pour demeurer avec elle pour l'éternité, qui ma foi est fort long, surtout vers la fin... L'être humain est instable et infidèle, c'est dans sa nature, ne me juge pas simplement parce que j'aime la beauté des demoiselles et les congratulent de mon vide et de mon absence au petit matin. Je sais me faire prince autant que bourreau, mais de grâce ne vois pas cela comme une lâcheté : si s'attacher à un être par la force des sentiments est une bravoure, alors je ne donne pas beaucoup aux plus courageux d'entre eux. Ose me dire que l'amour n'affaiblit pas, et je te saurais menteuse. Tente de me convaincre, et tu auras alors mon admiration sincère.
Mais passons donc sur ce point qui est, me semble-t-il, une guerre menée entre nos deux sexes depuis toujours, et je n'oserais dire qui a tort et qui a raison, bien qu'intimement je reste persuadé du vainqueur. Ne m'en veux pas, mon Ange, d'être aussi égocentrique.
Soit, 23h59, à la minute prêt, sera le tombeau de ma fierté si je ne parviens pas à te séduire. Si je n'y parviens pas, alors je te fais la promesse de ne plus apposer mes yeux sur toi, ni de te faire sentir de ma présence. Et je t'avoue que l'envoûtement par la plume m'est plaisante, mais les mots sont parfois plus piquants et enjôleurs lorsqu'on les murmure à l'oreille de sa bien-aimée... Un rendez-vous donc me paraît le plus attendu si l'on veut lancer notre jeu, et je serais là à 10 heures sans faute.
Si tu ne crains ni mon échec, ni ma réussite, alors soit. Mais quelle tristesse d'être confrontée à une joueuse si peu passionnée. J'ose prétendre à croire que tu es plus fiévreuse encore que cela, mais je ne m'avance guère ; les déconvenues sont souvent amères.
En espérant que la chaleur de ce mois de Juillet ne fasse pas tomber trop aisément les tissus légers de ta robe.
Lust.
- InvitéInvité
Re: Lust & Lux • La Luxure & La Lumière ༊ leur correspondance.
Mar 8 Déc 2009 - 22:37
Lust,
Il m’est tout à fait étrange de songer à toi en cet instant, ce qui saurait peut-être toutefois expliquer ce besoin de prendre la plume pour t’écrire et épancher ce trop pleins de pensées. Je me rends compte que je n’ai pas prit le temps de répondre à ta dernière missive, sans doute n’y ais-je pas trouvé l’utilité puisque nous avions rendez-vous le lendemain. Et quel rendez-vous… Je ne peux cacher l’agréable surprise que j’ai pu éprouver en te rencontrant réellement. Je te connaissais de nom et de réputation, et si je me suis attendue à trouver le jeune homme que l’on m’a dépeint, je n’en ai pas trouvé la ressemblance avec ce que tu m’as fait voir cette journée-là. Je ne prétends pas avoir apprécié l’ensemble de ta personne, mais au moins la moitié de ce que tu es. Tu me rends la tâche plus difficile que je ne le croyais. Le charme et la séduction sont des armes fatales… j’ignorais que tu savais si bien les manier, quand bien même l’on m’a maintes fois avertie. Comment parer tes attaques lorsque ta façon d’être me pousse à me montrer plus entreprenante encore ? Je ne te cache rien et suis franche comme tu le constates, et il me vient cette délicate envie de déposer une fois encore mes lèvres sur ta peau, et de dériver encore et encore, à me perdre. Je n’en ferais rien pourtant, comme tu t’en doutes certainement, et me montrerai joueuse passionnée, puisqu’ainsi tu me souhaites. Une nuit ne vaut rien, comme tu le sais. Quelle satisfaction tireras-tu d’une vertu donnée ? C’est cela seulement qui fait le terme de notre contrat, et sans doute dans le futur saurais-je te persuader de prendre bien plus. Mais ne nous penchons pas trop vers l’avenir, puisque ce dernier est si incertain. Quant à savoir si je saurais être fiévreuse pour toi, mon cher et tendre Lust, il te faudra sans doute deviner ce qui peut me pousser à désirer ardemment, au point d’en perdre raison. On l’appelle aussi « amour de la suppliciée », mais je suis la seule à savoir la supporter et en faire une précieuse amie. Trouve de quoi je parle, et tu sauras qu’il ne s’agit pas que de savoir me séduire… C’est là le seul indice que je te donnerai, une sorte de cadeau, tout comme tu as su le faire avec les fleurs que je trouve magnifiques.
Je relis ta lettre et compte répondre à ce passage : « Je sais me faire prince autant que bourreau, mais de grâce ne vois pas cela comme une lâcheté : si s'attacher à un être par la force des sentiments est une bravoure, alors je ne donne pas beaucoup aux plus courageux d'entre eux. Ose me dire que l'amour n'affaiblit pas, et je te saurais menteuse. » L’amour. Un bien grand mot pour une succession de sentiments. Je ne te contredirais pas, ce mot rend bien faible et aveugle qui tombe sous son joug, et c’est l’une des raisons pour laquelle je ne veux en entendre parler. Mais sommes-nous assez forts, pauvres mortels que nous sommes, pour pouvoir lui résister ?
Je pense arriver à la fin de ma lettre et ne sait plus trop que dire. Mes songes deviennent bien moins catholiques et il me tarde de sentir de nouveau tes doigts effleurer ma peau, comme durant cette journée.
Il m’est tout à fait étrange de songer à toi en cet instant, ce qui saurait peut-être toutefois expliquer ce besoin de prendre la plume pour t’écrire et épancher ce trop pleins de pensées. Je me rends compte que je n’ai pas prit le temps de répondre à ta dernière missive, sans doute n’y ais-je pas trouvé l’utilité puisque nous avions rendez-vous le lendemain. Et quel rendez-vous… Je ne peux cacher l’agréable surprise que j’ai pu éprouver en te rencontrant réellement. Je te connaissais de nom et de réputation, et si je me suis attendue à trouver le jeune homme que l’on m’a dépeint, je n’en ai pas trouvé la ressemblance avec ce que tu m’as fait voir cette journée-là. Je ne prétends pas avoir apprécié l’ensemble de ta personne, mais au moins la moitié de ce que tu es. Tu me rends la tâche plus difficile que je ne le croyais. Le charme et la séduction sont des armes fatales… j’ignorais que tu savais si bien les manier, quand bien même l’on m’a maintes fois avertie. Comment parer tes attaques lorsque ta façon d’être me pousse à me montrer plus entreprenante encore ? Je ne te cache rien et suis franche comme tu le constates, et il me vient cette délicate envie de déposer une fois encore mes lèvres sur ta peau, et de dériver encore et encore, à me perdre. Je n’en ferais rien pourtant, comme tu t’en doutes certainement, et me montrerai joueuse passionnée, puisqu’ainsi tu me souhaites. Une nuit ne vaut rien, comme tu le sais. Quelle satisfaction tireras-tu d’une vertu donnée ? C’est cela seulement qui fait le terme de notre contrat, et sans doute dans le futur saurais-je te persuader de prendre bien plus. Mais ne nous penchons pas trop vers l’avenir, puisque ce dernier est si incertain. Quant à savoir si je saurais être fiévreuse pour toi, mon cher et tendre Lust, il te faudra sans doute deviner ce qui peut me pousser à désirer ardemment, au point d’en perdre raison. On l’appelle aussi « amour de la suppliciée », mais je suis la seule à savoir la supporter et en faire une précieuse amie. Trouve de quoi je parle, et tu sauras qu’il ne s’agit pas que de savoir me séduire… C’est là le seul indice que je te donnerai, une sorte de cadeau, tout comme tu as su le faire avec les fleurs que je trouve magnifiques.
Je relis ta lettre et compte répondre à ce passage : « Je sais me faire prince autant que bourreau, mais de grâce ne vois pas cela comme une lâcheté : si s'attacher à un être par la force des sentiments est une bravoure, alors je ne donne pas beaucoup aux plus courageux d'entre eux. Ose me dire que l'amour n'affaiblit pas, et je te saurais menteuse. » L’amour. Un bien grand mot pour une succession de sentiments. Je ne te contredirais pas, ce mot rend bien faible et aveugle qui tombe sous son joug, et c’est l’une des raisons pour laquelle je ne veux en entendre parler. Mais sommes-nous assez forts, pauvres mortels que nous sommes, pour pouvoir lui résister ?
Je pense arriver à la fin de ma lettre et ne sait plus trop que dire. Mes songes deviennent bien moins catholiques et il me tarde de sentir de nouveau tes doigts effleurer ma peau, comme durant cette journée.
Lux.
- InvitéInvité
Re: Lust & Lux • La Luxure & La Lumière ༊ leur correspondance.
Lun 11 Jan 2010 - 15:43
Lust,
Je t’en conjure, ne brûle pas cette lettre avant de l’avoir lue, malgré le ressentiment que tu pourrais éprouver à mon encontre. Il m’a fallut mettre ma fierté de côté pour me décider à t’écrire, et à te donner certaines explications concernant mon parjure et la mauvaise foi dont j’ai pu faire preuve envers toi et tes tentatives.
De regrets, je n’en ai jamais connu, n’en ai même jamais trouvé la moindre utilité, tout du moins, jusqu’à présent. Sans doute te diras-tu qu’il est facile d’éprouver des faux remords, mais je ne sais mentir, ou du moins, pas avec autant d’aisance que certaines autres personnes. Ainsi donc, ma lettre ne sera qu’aveu, rien de plus qu’une demande des plus sincères de ton pardon, quand bien même aucun mot ne sera assez fort pour exprimer les sentiments qui m’obligent à t’écrire.
Avant toute chose, il me faut t’avouer que je me suis montrée mauvaise joueuse, et mauvaise perdante, comme tu as su le constater. T’avouer tes tentatives vaines a été mon premier mensonge envers toi, quand en vérité, tu m’as séduite au premier regard, sous chacun de tes effleurements. Bien des fois il m’est venue cette idée de te céder, sans jamais accéder à ma propre envie pourtant, me persuadant à chaque fois que tu n’en valais pas la peine, et qu’il valait mieux que je garde en tête cette idée de l’offrir à mon époux. C’est avec cette idée que j’ai accepté ton défi, persuadée que tu ne pourrais qu’échouer, intimement convaincue que tu ne pourrais jamais être digne de moi. Mais en cet instant, une pensée me vient que c’est sans aucun doute moi la plus indigne de toi. Je n’ai vu en ce pari qu’un simple homme venant quérir la vertu de la Duchesse que je suis… Et comment aurais-je pu le voir autrement ? Toute ma vie l’on n’a cessé de me répéter que les demoiselles de haut-rang ne peuvent batifoler avec les moins biens placés. Et je l’ai cru, via cet orgueil que je découvre seulement. Mais en ta personne, j’ai découvert tellement plus, ce tout qui ne pouvait que m’attirer au fond, cet interdit que je voulais braver sans oser. Chacun de tes effleurements était un pas vers cette limite à défier, chaque baiser sur ma peau… Ce tout qui m’a fait frissonner comme jamais, jusqu’à cette chaleur et ce besoin de ressentir la tienne…
Mais je t’ai rejeté. Pour plusieurs raisons que je ne peux ici toutes citer… Alors voici les deux principales, car ce sont elles qui m’ont convaincues de me refuser à toi, alors que tu ne méritais que de remporter ce que je t’ai promis. La première concerne tes conquêtes, multiples et que l’on croise à chaque détour de couloirs. Je ne peux te cacher cette jalousie me tenant le cœur chaque fois que je savais que l’une d’elle avait passé la nuit avec toi. La deuxième concerne la première : je n’aurais pu supporter de demeurer dans tes bras une nuit entière tout en sachant que d’autres avaient ce privilège. Je me suis toujours refusée à agir comme une catin écartant les cuisses à ton arrivée, et je me le refuse encore, quand bien même notre contrat ne stipulait qu’une nuit. Voilà ces raisons qui m’ont poussé à te rejeter, et à affronter ta colère plutôt que ta tendresse. Comprends tu maintenant ces deux raisons ? Quelle femme accepterait de n’être qu’une parmi tant d’autres ? Celles-là que tu as déjà ont-elles encore ce parfum qui plait tant ? N’en sont-elles pas devenues plus fade et sans plus d’intérêt ? De là, on me dira : « Vous êtes jeunes, profitez-en. » et je comprendrais tous ceux de notre âge qui se donnent sans vergogne et à n’importe qui, mais de par chez moi, l’on me glissera toujours d’agir avec prudence et de ne pas céder à qui le veut afin de ne jamais me compromettre… Nos mondes sont différents, mais je sais que je ne pourrais jamais me plaire dans le tien, tout comme je ne me plais pas dans mon univers de règles, d’étiques et de rang.
Et pourtant. Je rêve d’une nuit dans tes bras, de ta peau contre la mienne et de souffles engagés. Ma fierté me pousse à arrêter cette lettre ici et de ne pas te l’envoyer, mais le fait est que j’ai besoin de toi plus que je n’ai besoin d’autre chose. J’ai le mal de toi Lust. Tout en toi me manque : de ton arrogance à tes faits audacieux, de ta peau à ton parfum. Il paraitra sans doute déplacé que je te supplie de me donner une seconde chance, car dès lors, je ne serais pas plus différentes que toutes ces filles qui ont connus tes draps. J’ose néanmoins, sans attendre pourtant une réponse positive de ta part, puisque ce que j’ai fait est impardonnable.
Tu peux désormais faire ce que tu veux de cette stupide missive, y répondre ou conserver le silence et là brûler. Un mot de toi et je te laisserai tranquille, te laisserai tranquille sans plus oser songer à toi ni même te regarder.
Bien à toi.
Je t’en conjure, ne brûle pas cette lettre avant de l’avoir lue, malgré le ressentiment que tu pourrais éprouver à mon encontre. Il m’a fallut mettre ma fierté de côté pour me décider à t’écrire, et à te donner certaines explications concernant mon parjure et la mauvaise foi dont j’ai pu faire preuve envers toi et tes tentatives.
De regrets, je n’en ai jamais connu, n’en ai même jamais trouvé la moindre utilité, tout du moins, jusqu’à présent. Sans doute te diras-tu qu’il est facile d’éprouver des faux remords, mais je ne sais mentir, ou du moins, pas avec autant d’aisance que certaines autres personnes. Ainsi donc, ma lettre ne sera qu’aveu, rien de plus qu’une demande des plus sincères de ton pardon, quand bien même aucun mot ne sera assez fort pour exprimer les sentiments qui m’obligent à t’écrire.
Avant toute chose, il me faut t’avouer que je me suis montrée mauvaise joueuse, et mauvaise perdante, comme tu as su le constater. T’avouer tes tentatives vaines a été mon premier mensonge envers toi, quand en vérité, tu m’as séduite au premier regard, sous chacun de tes effleurements. Bien des fois il m’est venue cette idée de te céder, sans jamais accéder à ma propre envie pourtant, me persuadant à chaque fois que tu n’en valais pas la peine, et qu’il valait mieux que je garde en tête cette idée de l’offrir à mon époux. C’est avec cette idée que j’ai accepté ton défi, persuadée que tu ne pourrais qu’échouer, intimement convaincue que tu ne pourrais jamais être digne de moi. Mais en cet instant, une pensée me vient que c’est sans aucun doute moi la plus indigne de toi. Je n’ai vu en ce pari qu’un simple homme venant quérir la vertu de la Duchesse que je suis… Et comment aurais-je pu le voir autrement ? Toute ma vie l’on n’a cessé de me répéter que les demoiselles de haut-rang ne peuvent batifoler avec les moins biens placés. Et je l’ai cru, via cet orgueil que je découvre seulement. Mais en ta personne, j’ai découvert tellement plus, ce tout qui ne pouvait que m’attirer au fond, cet interdit que je voulais braver sans oser. Chacun de tes effleurements était un pas vers cette limite à défier, chaque baiser sur ma peau… Ce tout qui m’a fait frissonner comme jamais, jusqu’à cette chaleur et ce besoin de ressentir la tienne…
Mais je t’ai rejeté. Pour plusieurs raisons que je ne peux ici toutes citer… Alors voici les deux principales, car ce sont elles qui m’ont convaincues de me refuser à toi, alors que tu ne méritais que de remporter ce que je t’ai promis. La première concerne tes conquêtes, multiples et que l’on croise à chaque détour de couloirs. Je ne peux te cacher cette jalousie me tenant le cœur chaque fois que je savais que l’une d’elle avait passé la nuit avec toi. La deuxième concerne la première : je n’aurais pu supporter de demeurer dans tes bras une nuit entière tout en sachant que d’autres avaient ce privilège. Je me suis toujours refusée à agir comme une catin écartant les cuisses à ton arrivée, et je me le refuse encore, quand bien même notre contrat ne stipulait qu’une nuit. Voilà ces raisons qui m’ont poussé à te rejeter, et à affronter ta colère plutôt que ta tendresse. Comprends tu maintenant ces deux raisons ? Quelle femme accepterait de n’être qu’une parmi tant d’autres ? Celles-là que tu as déjà ont-elles encore ce parfum qui plait tant ? N’en sont-elles pas devenues plus fade et sans plus d’intérêt ? De là, on me dira : « Vous êtes jeunes, profitez-en. » et je comprendrais tous ceux de notre âge qui se donnent sans vergogne et à n’importe qui, mais de par chez moi, l’on me glissera toujours d’agir avec prudence et de ne pas céder à qui le veut afin de ne jamais me compromettre… Nos mondes sont différents, mais je sais que je ne pourrais jamais me plaire dans le tien, tout comme je ne me plais pas dans mon univers de règles, d’étiques et de rang.
Et pourtant. Je rêve d’une nuit dans tes bras, de ta peau contre la mienne et de souffles engagés. Ma fierté me pousse à arrêter cette lettre ici et de ne pas te l’envoyer, mais le fait est que j’ai besoin de toi plus que je n’ai besoin d’autre chose. J’ai le mal de toi Lust. Tout en toi me manque : de ton arrogance à tes faits audacieux, de ta peau à ton parfum. Il paraitra sans doute déplacé que je te supplie de me donner une seconde chance, car dès lors, je ne serais pas plus différentes que toutes ces filles qui ont connus tes draps. J’ose néanmoins, sans attendre pourtant une réponse positive de ta part, puisque ce que j’ai fait est impardonnable.
Tu peux désormais faire ce que tu veux de cette stupide missive, y répondre ou conserver le silence et là brûler. Un mot de toi et je te laisserai tranquille, te laisserai tranquille sans plus oser songer à toi ni même te regarder.
Bien à toi.
Lux Dimitrievna Poliakova.
- InvitéInvité
Re: Lust & Lux • La Luxure & La Lumière ༊ leur correspondance.
Lun 11 Jan 2010 - 16:27
A Lux ,
Je ne m'excuserais pas par avance de ma réponse aussi courte. Pour tout t'avouer je n'avais pas même dans l'envie de te répondre, mais puisque je dois rester sincère avec toi, si tes premiers mots bafouant le parchemin de ta plume désolée me piquaient le coeur de violence, de rancoeur et de mauvaise foi, je te confesse en toute franchise que ce sont tes dernières phrases qui me poussent à te répondre.
Ainsi donc voilà les deux griefs que tu m'accordes et qui t'ont poussée à te refuser à moi. Soit, mais laisse moi m'imprégner de tes mots délaissés de toute fierté et qui rengorge la mienne... Appelle-moi cruel de m'apitoyer sur tes remords, car je le suis, et je le sais. Après tout je n'ai vécu ces derniers mois en supportant mon propre sort que pour disposer du tien. Ton amertume m'est donc si douce, mais je conviens de t'affirmer que tu as mon admiration de mettre autant de fierté de côté quand je sais qu'elle est n'est pas aisée à abandonner.
Je n'ai moi même pas été noble prince par mes paroles sèches cette nuit où tu te refusas à moi, mais j'ai le venin en mon sang si poignant que je ne pouvais en répondre autrement. Car j'avoue alors que je pensais le triomphe si proche et si aisé à attrapper. J'ai eu tort visiblement, puisque je pensais que tu m'étais acquise.
Tes paroles sont sincères et touchantes, à en faire presque taire l'amertume de ma colère que j'ai contre toi. Plus mes yeux parcourent ta missive, plus ils éteignent légèrement les flammes de la sournoiserie froide que j'éprouvais à ton égard. Mais Lux, j'ai mis tant d'efforts en oeuvre pour te conquérir, me suis brouillé avec une amie m'étant si proche pour toi, ait abandonné mon indépendance pour me soumettre à une addiction à ta personne... pour un refus. Je ne réitérerais guère mon jeu de séduction de nouveau, dépensant mon énergie arrogante pour te combler en rien ; ces temps-ci sont révolus. Alors parviens à me séduire à ton tour, ou crois-moi, choisis un autre amant comme j'ai dû abandonner l'idée de te faire mienne.
L'affaire finalement, n'était pas si inoffensive. Peut-être aurais-je dû me garder de ces mots que je ne pensais qu'à moitié. Que l'ironie me préserve des flammes de l'enfer auquel je suis destiné, et que ta chasteté vainement gardée, mon Ange, t'offre la clé du paradis que tu recherches avec ou sans moi.
Je t'épargnerais donc le venin absolu de mes pensées mon Ange, mon encre se fait rare.
Je ne m'excuserais pas par avance de ma réponse aussi courte. Pour tout t'avouer je n'avais pas même dans l'envie de te répondre, mais puisque je dois rester sincère avec toi, si tes premiers mots bafouant le parchemin de ta plume désolée me piquaient le coeur de violence, de rancoeur et de mauvaise foi, je te confesse en toute franchise que ce sont tes dernières phrases qui me poussent à te répondre.
Ainsi donc voilà les deux griefs que tu m'accordes et qui t'ont poussée à te refuser à moi. Soit, mais laisse moi m'imprégner de tes mots délaissés de toute fierté et qui rengorge la mienne... Appelle-moi cruel de m'apitoyer sur tes remords, car je le suis, et je le sais. Après tout je n'ai vécu ces derniers mois en supportant mon propre sort que pour disposer du tien. Ton amertume m'est donc si douce, mais je conviens de t'affirmer que tu as mon admiration de mettre autant de fierté de côté quand je sais qu'elle est n'est pas aisée à abandonner.
Je n'ai moi même pas été noble prince par mes paroles sèches cette nuit où tu te refusas à moi, mais j'ai le venin en mon sang si poignant que je ne pouvais en répondre autrement. Car j'avoue alors que je pensais le triomphe si proche et si aisé à attrapper. J'ai eu tort visiblement, puisque je pensais que tu m'étais acquise.
Tes paroles sont sincères et touchantes, à en faire presque taire l'amertume de ma colère que j'ai contre toi. Plus mes yeux parcourent ta missive, plus ils éteignent légèrement les flammes de la sournoiserie froide que j'éprouvais à ton égard. Mais Lux, j'ai mis tant d'efforts en oeuvre pour te conquérir, me suis brouillé avec une amie m'étant si proche pour toi, ait abandonné mon indépendance pour me soumettre à une addiction à ta personne... pour un refus. Je ne réitérerais guère mon jeu de séduction de nouveau, dépensant mon énergie arrogante pour te combler en rien ; ces temps-ci sont révolus. Alors parviens à me séduire à ton tour, ou crois-moi, choisis un autre amant comme j'ai dû abandonner l'idée de te faire mienne.
L'affaire finalement, n'était pas si inoffensive. Peut-être aurais-je dû me garder de ces mots que je ne pensais qu'à moitié. Que l'ironie me préserve des flammes de l'enfer auquel je suis destiné, et que ta chasteté vainement gardée, mon Ange, t'offre la clé du paradis que tu recherches avec ou sans moi.
Je t'épargnerais donc le venin absolu de mes pensées mon Ange, mon encre se fait rare.
Lust Blake Whitaker.