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Libre ¤ Il ne faut jamais réveiller une sorcière qui dort...
Mar 29 Nov 2016 - 0:33
29/11 ¤ Il ne faut jamais réveiller une sorcière qui dort
Après une longue journée de cours, tu es toujours heureuse de pouvoir te poser dans ta salle commune. Surtout lorsque, dehors, la nuit est déjà tombée et qu’il fait froid. Aujourd’hui, tu as à peine pu voir le soleil tant tu as été occupée. Tu es épuisée. Littéralement. D’autant que la journée a été très bruyante. Tu ne sais pas ce qu’ils avaient, tous, à crier autour de toi, mais tu n’en peux plus. Tu marches dans les couloirs en posant une main sur ton front qui te semble brûlant. Es-u à ce point fatiguée que tu as l’impression d’être fiévreuse ? Ou frigorifiée ? Après tout, ça fait deux jours que tu n’arrives pas à te réchauffer. Pour un peu, tu mettrais deux couettes l’une sur l’autre la nuit, en t’enroulant dans une polaire, et trois paires de chaussettes. A moins que tu n’aies simplement attrapée un gros rhume. C’est vrai que, au réveil, tu te mouches un peu plus que d’habitude. Mais dans la journée, tu n’en as pas besoin. C’est bizarre, il faut l’admettre. Tout comme la chute des températures a été très rapide.
Tu passes finalement la porte de ta salle commune et tu balances une chaussure après l’autre, avant de sortir ta baguette pour faire un accio aussi bien pour tes chaussons que pour récupérer tes chaussures et les ranger à leur place. La salle est pour l’heure délicieusement déserte et tu ne tardes pas à t’affaler dans un fauteuil après avoir ravivé le feu de cheminée. Une fois n’est pas coutume, tu n’as envie de rien faire d’autre que de te prélasser, de te détendre et de larver tant que tu le peux. Tu le sais très bien, bientôt d’autres Lufkin vont arriver. Dès lors, tu cesseras d’être la jeune fille fatiguée, épuisée, lasse pour être la fille pleine de vie qu’ils ont tous l’habitude de voir. Profitons de ce moment de répit… songes-tu en ravivant le feu de cheminée à l’aide de ta baguette.
Tu ne tardes pas à laisser ton esprit voguer là où il le souhaite au rythme des volutes qui montent dans l’âtre. Observer les flammes a toujours eu, pour toi, un côté apaisant. Tout comme regarder les étoiles. Tu pourrais passer des heures à ça. Mais là, aujourd’hui, tu ne tardes pas à t’assoupir, bien calée dans ton fauteuil avec un plaid sur les épaules. Du moins, jusqu’à ce que du bruit retentisse dans la salle. Un bruit normal : celui de quelqu’un qui entre. Mais en te sortant de ton sommeil, il t’a fait méchamment sursauter. « Hein ! Quoi ! Qu’est-ce qu’il se passe ! » t’exclames-tu en brandissant ta baguette, prête à te défendre.
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Re: Libre ¤ Il ne faut jamais réveiller une sorcière qui dort...
Mer 18 Jan 2017 - 16:06
HS : désolée, pour le temps de réponse
La journée avait été épuisante, mais tellement passionnante, mon cerveau n'avait cessé de fonctionner à cent à l'heure et le moins que l'on puisse dire c'est que j'adorais avoir la sensation de surchauffe que cela me procurait. Pour finir le tout j'avais rencontré Phaedra, dans le couloir alors que je rentrais tranquillement, mes gros livres de droits sous le bras. Nous nous étions finalement improvisées une petite réunion pour les Nymphes. J'avais rejoin le club, il y a un an et demi, après mettre laisser convaincre par la Grymm, qui avait su mettre en avant tout le potentiel de l'association en me garantissant de nombreuses rencontres et un super réseau à ma sortie de l'université. Et j'avais pu constater ces derniers mois, qu'elle avait raison. Finalement, j'avais vite gravi les échelons et je le secondais du mieux que je pouvais. Les tâches étaient variées et intéressantes, dès que le côté potins qu'elles et moi n'apprécions guère était mis de côté. Cependant, parfois nous ne pouvions pas y échapper et ma jeune soeur Ophélia excellait dans ce domaine. Je ne voulais pas comprendre ou savoir où elle tenait autant d'informations.
Il était tard, j'avais froid et je n'avais plus qu'une envie me mettre au lit et dévorer le dernier livre sur les affaires en droits internationales sorcières que je venais d'emprunter à la bibliothèque. Le passage s'ouvre et se claque dans un habituel bruit sourd sans que j'y accorde plus d'attention, trop préoccuper à organiser minutes par minutes ma petite soirée. Sauf qu'un cri me sors de mes pensées. Surprise mon livre me tombe des bras et tombe au sol, tandis que je me retourne baguette en main, vers la voix. Je hausse les sourcils, surprise constant que Séraphina et moi nous tenons mutuellement en joue. J'éclate de rire devant le ridicule de la situation et lâche un soupir rassuré : « Nom d'un hibou, Séra, tu m'as fait une de ses peurs ! » Je remets ma baguette à sa place et je me penche pour ramasser mon livre. Séraphina est ma colocataire et partenaires de chambrée depuis plusieurs années. C'est une Blackwood, nous nous côtoyons depuis de nombreuses années, car Alexander et son frère font partis du même groupe de musique. Si je ne supporte pas Alfred (ou Alphonse, on s'en moque), ce n'est pas le cas de sa soeur que j'apprécie beaucoup.
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Re: Libre ¤ Il ne faut jamais réveiller une sorcière qui dort...
Lun 13 Fév 2017 - 19:16
29/11 ¤ Il ne faut jamais réveiller une sorcière qui dort
Réveillée en sursaut, tu te tiens prête, ta baguette tendue devant toi à jeter un sortilège sur l’apparition… Qui n’est autre que Coleen que ton brusque mouvement fait sursauter et dégainer sa propre baguette à son tour. Le temps de battre des paupières alors qu’elle éclate de rire, et tu te joins à elle amusée par le ridicule de la situation. Car oui, votre réaction à l’une comme à l’autre est clairement ridicule. Qui d’autre qu’un Lufkin peut entrer dans la salle commune des Lufkins ? Si tu es honnête avec toi, cependant, tu admettras que pendant un instant, tu as oublié l’endroit où tu te trouvais. Trop de fatigue tue la fatigue, il faut dire. « Désolée, ma belle. Mais si ça peut te rassurer, tu m’as fait peur aussi… Je m’étais endormie, je crois… » réponds-tu à ton ainée en te frottant les yeux. Tu bailles un coup à t’en décrocher la mâchoire en mettant la main devant ta bouche et tu désignes le canapé à ton amie. « Tu viens t’asseoir avec moi ? » lui proposes-tu.
Reprenant ta baguette, tu la tends vers le feu et lances un petit sortilège pour raviver les flammes afin de réchauffer encore un peu l’ambiance dans la salle. « Il est quelle heure, d’ailleurs ? » demandes-tu à ta camarade au lieu de regarder ta montre. Clairement, tu as perdu toute notion du temps honte à toi. « Comment s’est passée ta journée ? » demandes-tu en remontant le plaid sur tes épaules. « Pas trop fatigante ? Des cours intéressants ? » enchaines-tu, aussi bien pour entretenir la conversation que pour te maintenir éveillée. .