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la quête des chats perdus (ABI)
Mer 30 Nov 2016 - 21:30
Abigail & Merim
« Djin ? Sale bête, toujours absente quand on a besoin d'elle » grommela d'une voix grave et furieuse le professeur de vol sur balai. Les mains dans les poches, il écartait les rideaux des tentures et jetait des coups d'oeil féroces sous les escaliers, à la recherche d'une créature féline, à la fourrure tachetée et au regard dédaigneux. Soupirant d'un air exaspéré, Merim s'étira le dos en faisant rouler ses épaules ; le cuir de sa tenue de quidditch craqua vaguement dans une odeur agréable, familière, qui calma un peu l'impatience du sorcier. C'était presque devenu une habitude que de chercher son chat, notamment quand il devait prendre son fichu médicament. Et Merim savait qui chercher exactement.
Car Djin, ce satané léopard miniature, avait eu l'idée de s'enticher du chat d'une élève. Jadis. Elle s’appelait Jadis, cette petite chatte. Et sa maîtresse portait le nom d'Abigail, jeune femme sympathique au caractère somme toute plutôt enjoué, habituellement. A grands pas félins, il descendit les degrés menant aux étages inférieures, et il eut la politesse de frapper trois coups secs et rapides avant d'entrer dans la salle du club où Abigail traînait parfois. Souvent. Peu importait, non ? Il ne jeta même pas un coup d'oeils aux présents, et son regard se riva directement à la jeune femme. Le visage grave, il passa sa main dans son bouc et lança d'un ton sérieux un « Délaissez vos recettes idiotes, et suivez-moi. » Et, certain d'être obéi, il s'éloigna de la porte qu'il laissa entrouverte, pour s'éloigner d'une démarche plus souple, moins pressée, vers la sortie des cachots. Quand il entendit un bruit de pas derrière lui, il tourna vaguement la tête, et s'arrêta pour lancer un regard perçant, digne d'un aigle, à la jeune femme. Malgré lui, il sentait ses épaules se raidir de sa blessure à l'omoplate. Il chassa les souvenirs - cela était plus facile, depuis quelques temps, de se voiler la face.
« Djin et Jadis ont encore disparus. Venez les chercher avec moi. » Il n'y avait aucune piste de choix dans ses mots ; il avait juste eu la paresse orgueilleuse de chercher les ennuis seul. Autant essayer de partager ce joyeux moment de cache-cache avec la maîtresse du deuxième larron à fourrure qui adorait se faire la malle, non ? « Encore à faire vos satanés potions ? » grommela t-il, en remontant les escaliers, le bruit de ses bottes claquant délicatement sur les pavés. Il se sentait toujours comme devant un tableau inachevé, devant Abigail - pleine d'un talent exploitable, comme une étoile, elle perdait pourtant son temps à autre chose que le quidditch. Une main passa dans sa tenue pour la remettre en place, et il déboula enfin dans le hall. Pourtant, là où il se sentait chez lui, calme et détendu, c'était sur un balai. Et devoir chercher ces satanés chats était une perte de temps - alors il ronchonnait comme un papy à qui on aurait volé son dentier. « Je maintiens que vous seriez plus à votre place dans les airs. » C'est qu'il était têtu, le bougre - et il remâchait toujours le même discours. Il haussa finalement les épaules, comme si cela ne le touchait pas, avec malgré tout un regard accusateur ; il pointa du doigt les étages, le regard changeant d'expression pour y faire naître une lueur interrogatrice. « Les étages ? Ou dehors ? Il traînait souvent près de la volière ce petit- » et, pour une fois, il retint la volée de jurons qui avait failli déborder. Mais la réalité était là : Djin était un petit con de chat.
Et un petit con de chat qui coursait les hiboux.
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Re: la quête des chats perdus (ABI)
Jeu 1 Déc 2016 - 16:56
La quête des chats perdus.
c'est la mère michelle qui a perdu son chat
— Ne versez surtout pas les limaces à cornes avant ébullition. Ca risquerait d'exploser.
J'aimais beaucoup donner des ordres, c'est vrai. Ou plutôt, diriger. Les ordres, c'est un truc de chef. Moi, j'ai l'ambition d'être un leader, pas un chef, bien que je sois parfois tyrannique sur les bords. Si je pouvais avoir le contrôle sur tout les clubs et toutes les activités d'Hungcalf, je le ferais probablement. Simplement, j'étais bien trop éparpillée de tout les côtés pour en avoir le temps. Entre mes études, ma passion pour le dessin, l'écriture, celle pour le théâtre, ma vice présidence du club Potions & Chaudron, mon poste de poursuiveuse au Quidditch, ainsi que mes cours d'Astronomie que je prenais très au sérieux... Quand est-ce que j'aurais trouvé le temps de préparer les entraînements pour l'équipe de Pokeby? Ou organiser toutes ces soirées dans le club des fêtards ? Parfois, je regrettais vraiment de ne pas m'investir à fond dans tout ça, et ça me rendait triste. A croire que j'avais perdu en ambition depuis Poudlard. Ou peut-être en volonté, simplement. Avoir été envoyé chez les Pokeby me ramollissait. Je savais pourtant pertinemment que j'étais à ma place dans cette maison, mais la froideur des cachots et de leurs habitants me manquait. Le vert aussi, me manquait. J'avais horreur du violet.
Mais me voilà, dans cette salle lugubre, à faire d'étranges expériences afin de ré-inventer le monde des potions. Du moins, c'est ce que les membres du club aimaient se dire. En réalité, j'avais juste une passion pour ce qui était de mélanger des trucs ensembles. J'étais quand même plutôt toquée comme nana, heureusement que personne ne s'en rendait compte. Alors que je me penchais au dessus d'un chaudron pour en surveiller le contenu, la porte s'ouvrait brusquement. Visite surprise. En relevant la tête, mon regard s'était planté dans les yeux sombres du professeur de vol. Je l'aimais beaucoup, mais parfois, sa "poker face" me faisait flipper. Je ne savais jamais à quoi m'attendre avec lui. Est-ce qu'il allait m'annoncer un décès, ou me féliciter pour le dernier cours de sport? Personne ne pouvait le dire, parce qu'à tout les coups, il arborait son air de "Je vais t'annoncer un décès". Terriblement angoissant.
— Délaissez vos recettes idiotes, et suivez-moi.
— Continuez sans moi, leur annonçais-je en me dirigeant vers la porte, et surtout ne versez pas les...
Explosion. Sur le seuil de la porte, je levais les yeux au ciel avant de rejoindre le couloir. C'était désespérant. Heureusement, je n'aurais pas à nettoyer tout ces morceaux de limaces éparpillés. Je n'avais pas le temps pour ça, Mr. Whiteclaw avait déjà tourné les talons. C'est avec de grandes enjambées que je le rattrapais, lui donnant ainsi l'occasion de m'annoncer que nos chats avaient disparus. Il m'avait dérangé pour...ça. Très bien, ma compagnie était certainement des plus charmantes, je devais l'admettre. Mais de là à se trouver ce genre d'excuse pour passer du temps avec moi ! En vérité, je m'étais vite rendue compte que Djin était très important pour lui. Et, étrangement, pour Jadis aussi. Ces deux là étaient toujours fourrés ensemble, appréciant particulièrement les entraînements de vol pour se retrouver. Parfois aussi, Djin se faufilait jusque dans ma chambre pour retrouver Jadis, et inversement. Un vrai petit couple.
— Encore à faire vos satanés potions ? Je maintiens que vous seriez plus à votre place dans les airs.
— Comme tout le monde, selon vous. Si vous pouviez faire en sorte que tout les habitants de cette terre ne vivent plus que sur des balais, je suis certaine que vous le feriez.
Léger sourire en coin, un peu moqueur. Ce mec n'était pas juste passionné de Quidditch et de vol. Il en était obsédé. Il vivait vol, mangait vol, respirait vol.
— Les étages ? Ou dehors ? Il traînait souvent près de la volière ce petit-
— -con. C'est un petit con. je souriais avant de reprendre, Allons dehors, il fait beau.
J'avais passé assez de temps enfermée au sous-sol comme ça, il était temps de m'aérer un peu les méninges. M'aérer tout court, en fait. J'allais finir par sentir le moisie. Une fois la grande porte franchie, je grimaçais. Le soleil d'hiver m'éblouissait à un point d'elle que je me sentais devenir vampire. Très vite, je me reprenais avant d'avoir à essuyer une nouvelle remarque du genre "Vous voyez, le vol vous serait bien plus bénéfique que de rester dans le noir toute la journée, cela vous éviterait ce genre d'inconvénient, vol vol vol vol, vol vol."
Voilà que nous nous dirigions finalement vers la volière à la recherche des chats perdus. S'ils étaient, en effet, en train de chasser ces foutus piafs, nous allions probablement avoir du mal à les attraper. C'est vif, un chat en crise. Et complètement imprévisible. Un peu comme cette vieille technique de poursuiveur, le Woollongong shimmy, dont j'avais fait ma spécialité. Cela consistait simplement à zigzager pour désarçonner les adversaires, mais c'était terriblement efficace lorsque c'était bien exécuté. Argh. Et voilà que je commençais aussi à tout ramener au Quidditch, à croire que c'était contagieux. Au moins, cela me rappelait ce que je devais lui demander.
— Vous êtes libre plus tard? je m'arrêtais là, avant de réaliser que cela portait à confusion Pour m’entraîner. J'aurais aimé travailler ma reverse pass
©junne.
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Re: la quête des chats perdus (ABI)
Jeu 1 Déc 2016 - 17:33
Abigail & Merim
Il n'avait jamais aimé les cours de potions. Hacher menu finement tel ingrédient, pour finir par le mélanger avec un autre concassé, ça n'était vraiment pas sa tasse de thé. C'était du travail trop raffiné, trop patient pour l'impulsion, le besoin physique qu'il avait de bouger à chaque seconde qui passait. Oh, certes, Merim savait se dominer et donner une apparence de froideur, mais à l'intérieur, l'intérêt pour le vol, le combat, les arts martiaux, le sport en général, était vif. Il ne pouvait rester toute une journée à rester assis bien sagement. Son enfance n'avait pas été aussi barbante que celles des anglais - il avait été à l'école, mais il s'était beaucoup bagarré dans les rues, avait appris à monter à cheval et à faire du feu. Il pouvait se remémorer ces instants avec un sentiment précieux.
Il s'éloigna de la pièce, en ignorant superbement le petit bruit d'implosion. Peu lui importait celui ou celle qui venait de renverser un chaudron ou d'en faire exploser sa mixture. C'était à cela sue tendait chaque alchimiste de cet état : à faire détoner leurs satanés potions. Elle l'avait suivi. Il n'en avait pas douté une seule seconde. Il ne la regarda pas, quand elle sortit sa répartie piquante, mais il sentit une espèce de sourire se dessiner sur ses lèvres, en faisant frémir sa moustache comme les chats.
« Peut-être que cela mettrait du plomb dans la tête de certain que de s'adonner à ce noble sport qu'est le vol sur balai » ronchonna t-il, en repoussant ses cheveux en arrière d'un air narquois. Il ne comprenait pas le dédain de sa filière, et il couvait autant qu'il disputait ses élèves chéris. Il était très exigeant avec eux, autant qu'avec lui-même, mais au moins avait-il le sentiment d'être juste. C'était ce qui lui importait.
A peine avait-il retenu le mot vulgaire qu'il avait sur les lèvres qu'elle le lâcha. Cette fois, Merim lui jeta un coup d'oeil - se moquait-elle de lui ? Il haussa un sourcil, puis haussa une épaule l'air de dire que, exactement, c'était ça. Il la suivit donc dans son élan vers la lumière, et il se sut gré d'avoir posé sur sa tête son chapeau qui ne le quittait jamais, et qui lui donnait des allures tziganes. Il baissa le visage, pour se protéger des rayons pernicieux qui semblaient n'avoir qu'une envie, haler le teint de porcelaine de la jeune femme. Ca lui ferait du bien, pour sûr, de sortir un peu de ses satanés cachots et de percuter la vie réelle. Un peu de soleil, du bon airs frais. Tous des enfants gâtés, ça. Il avait une vision très nette des choses : ceux qui sortaient affronter les éléments étaient ceux qui méritaient les encouragements ; les pleurnichards craignant la pluie pour leurs cheveux ou leurs affaires n'avaient aucune chance de survie. Oui, il pensait en terme de survie, comme un mini-commando à lui tout seul.
La volière n'était plus très loin. Il marchait silencieusement, mais même son absence de mot arrivait à faire comprendre à Abigail combien elle aurait été mieux sur un balai, à cet instant même, et qu'elle perdait son temps avec toute autre chose. C'était sûrement dû à son regard revêche ou sa posture. Allez savoir.
L'interrogation le laissa pantois, et il fronça les sourcils dans sa direction, attendant une suite - car il devait y en avoir une. Son regard s'éclaira soudain, et il fit son premier sourire franc à la demoiselle, dévoilant des dents très blanches dans son visage sombre.
« A la bonne heure ! Vous n'êtes donc pas un cas perdu » se moqua t-il gentiment, avant de reprendre très rapidement, comme si cette boutade pouvait flétrir l'envie de voler de la jeune femme. « Vous avez donc étudié les Charmeurs de Tchamba ? Ils ont réussi à maîtriser ce mouvement difficile. » Sa voix devenait un brin plus grave, plus douce, plus mélodieuse, quand il parlait de quidditch, à la façon dont une voix se transforme quand on parle d'un être aimé. Il était définitivement un nerd de quidditch. « Cette tactique est compliquée à cause du manque de précision ; il faut passer la balle par-dessus l'épaule, mais peut-être ... » Il réfléchissait tout en marchant, calquant involontairement son pas sur celui d'Abigail pour ne pas l'essouffler ; sa main droite passant dans son bouc, il inspira doucement, pensif. « Peut-être que nous pourrions l'améliorer » souffla t-il doucement, comme si il caressait du doigt cette idée, sans oser l'exprimer à voix haute de peur qu'elle ne s'envole.
Comme le hibou qui déboula devant eux.
Deux silhouettes sombres se détachèrent sur le vert d'un buisson.
Deux chats, aux regards curieux et scrutateurs, qui semblèrent les toiser avant de s'enfuir en courant, rapidement comme des lièvres.
Petits cons.
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Re: la quête des chats perdus (ABI)
Jeu 1 Déc 2016 - 23:21
La quête des chats perdus.
c'est la mère michelle qui a perdu son chat
— A la bonne heure ! Vous n'êtes donc pas un cas perdu.
L'exclamation soudaine de mon professeur m'avait quasiment faite sursauter. J'oubliais toujours qu'il lui arrivait de sourire de temps à autre. Principalement lorsqu'il entendait le mot Quidditch, finalement. Cet homme était un mystère. A croire qu'il n'aimait rien d'autre dans la vie. Parfois, je me donnais même le défis fou de le faire sourire à propos de quelque chose sans rapport au vol, sans succès jusqu'à présent. C'était mon professeur de toute façon, je n'avais pas à essayer d'illuminer ses journées ou quoi que ce soit. Il devait m'apprendre des trucs de vol, et c'était exactement ce qu'il faisait. Quant à moi, je devais m'en tenir à être son élève. Et occasionnellement sa partenaire de chasse-au-chat. (Dis le vite et plusieurs fois d'affiler. Chasse-au-chat.) Mais quand même, ça me frustrait pas mal. Et puis, il restait une personne, un être humain. Professeur ou non, lui aussi méritait d'être heureux. C'est vrai, oui. J'allais continuer à essayer, c'était décidé ! Maintenant, il était temps de faire semblant d'écouter son historique de la Reverse Pass. Je l'avais déjà tellement étudiée dans le moindre détail que l'entendre une fois de plus me donnait l'envie de me jeter du haut de la tour d'astronomie.
Pourtant, j'avais beau maitriser la théorie, la pratique était toute autre. J'avais donc réfléchis un bon moment sur le comment du pourquoi je n'y arrivais pas, et c'est là que j'ai compris : le problème ne venait pas de moi, mais des autres. Cela sonnait plutôt présomptueux dit comme ça, mais c'était une explication pourtant simple. Le point fort des Tchamba Charmers était la coordination entre eux, pas seulement le talent du lanceur. S'il n'yavait personne pour rattraper le souaffle correctement, cela ne changerait rien que la passe soit bonne ou mauvaise. J'avais donc trouvé quelques idées à partager sur le sujet.
— Peut-être que nous pourrions l'améliorer...
— C'est ce à quoi je pensais affirmais-je d'une voix forte, comme pour éviter à son murmure de se perdre Simplement, je pensais améliorer la formation des autres poursuiveurs, plutôt que le geste du lanceur.
Ou plutôt, créer la formation des autres poursuiveurs. Parce que c'était bien ça le problème, il n'y en avait aucune pour ce genre de mouvement. C'était ce qui rendait difficile le fait de viser juste, l'incertitude du placement des autres.
Volatile en panique. En plus de m'avoir surpris, il me coupait dans ma tentative d’explications. Au moins, je savais que nos boules de poils n'étaient pas loin. Du moins, elles n'étaient pas loin, jusqu'à ce qu'elles se carapatent après avoir croiser nos regards. Je reconnaissais bien là les pupilles jaunes de Jadis, excitées par la chasse. Il allait être difficile de les faire rentrer au bercaille, ces deux là. Je soupirais, déjà fatiguée à l'idée de devoir leur courir après.
— La chasse est ouverte.
Autant lassée que déterminée, j'avançais alors aux côtés de Mr. Whiteclaw pour les rattraper. Les fourbes.
©junne.
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Re: la quête des chats perdus (ABI)
Ven 2 Déc 2016 - 9:35
Abigail & Merim
Parler Quidditch était toujours un tel plaisir, surtout avec les gens doués. Ils connaissaient ce dont ils parlaient, ils étaient attentifs, curieux et passionnés. C'était le sport national, et cela aurait été un crime de ne pas l'apprécier. C'était comme trahir ses compatriotes. Merim passait souvent ses soirées à inventer des tactiques, à lire des journaux et autres articles sur le sujet, une bouteille de whisky pur feu traînant dans un coin. Il se plongeait dans ce sujet avec l'ardeur d'un jeune épris. Et quand il voyait l'intérêt des autres, le sien propre ne s'en voyait que ravivé.
« Pour que le tir ne soit pas uniquement à la volée, mais que les autres poursuiveurs puissent la rattraper. »
C'était intelligent. Très intelligent. Le but était de converger l'équipe en une seule passe, commune, pour que le joueur lançant la balle à peu près à l'aveuglette ne fasse pas cette technique pour rien ; les autres devaient participer, et employer une tactique qui couvrirait les différents niveaux de vol serait ingénieux. Il ouvrait la bouche pour répliquer, mais ils n'eurent pas le temps de dialoguer plus longtemps là-dessus.
Quelques plumes comme preuve de leur délit de chasse, un hibou en maraude, et des fesses de chats qui s'éloignent comme pour les narguer.
« Je crois que j'en connais un qui va se retrouver hors du lit ce soir » grommela t-il, tout à sa fureur contre son chat, puis il réalisa ce qu'il venait de dire et, spectateur attentif, si tu observes bien, tu verras ses joues rougir vaguement sous son teint halé. Il n'insista pas, préférant se détourner de miss Beaumont afin de former un arc de cercle.
« C'est ridicule. Ils sont plus rapides, et plus agiles. Si ils ne veulent pas être attrapés, ils y prendront garde » ronchonna t-il encore, et son regard se plissa devant les deux félins qui s'étaient arrêtés, comme pour les attendre. Djin les toisait de ses grands yeux verts, et avec un dédain précieux, entreprit de faire sa toilette - comme si il n'y avait rien de plus pressant au monde. Merim s'approcha, dangereusement près, et bondit sur lui pour l'attraper à bras le corps. Erreur - le chat fit volte-face, lui griffa le nez, et il se retrouva allongé à terre, avec une poignée de terre dans les mains.
Voilà qu'il le ridiculisait ! Il se releva d'un bond, toujours aussi furieux. Son chat avait le don de le faire sortir de son calme habituel. Peut-être n'aurait-il pas dû appeler Miss Beaumont ; il n'aimait pas qu'on le voit perdre le contrôle de lui-même.
« Ils ... N'ont-ils pas l'air de nous amener près du terrain de Quidditch ? » fit-il, en observant où ils avaient atterrit. Le stade était un peu plus loin, sur leur gauche. Il épousseta le devant de ses vêtements, les plis de sa bouche formant un sourire à l'envers, tandis que ses yeux jetaient des éclairs. « Je crois que je vais l'étriper, ce sale petit con. » Son grognement était digne d'un chien : il aboyait fort, mais ne mordait pas. Il promettait toujours maintes tortures quand Djin s'en allait, mais il n'avait jamais fait de mal au félin - il l'aimait beaucoup, en un sens, et au final, peut-être que ce petit jeu l'amusait. Mais il fallait le chercher loin et longtemps, alors, l'amusement, sous les couches de la fureur, de l'exaspération et de l'impatience. « Je n'oublie pas votre idée, et je la note dans un coin. Nous verrons cela tout à l'heure. Ou peut-être plus tôt que nous ne le pensons. » Il eut un petit sourire malicieux alors que leurs pas les menaient près du stade.
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Re: la quête des chats perdus (ABI)
Mar 13 Déc 2016 - 22:01
La quête des chats perdus.
c'est la mère michelle qui a perdu son chat
La chasse aux chats était lancée. Un combat sans Mercie entre félins et maîtres, une guerre terrible où tout les coups étaient permis débutait.
— Ils ... N'ont-ils pas l'air de nous amener près du terrain de Quidditch ?
— Pas de doute, ce n'est pas votre chat pour rien.
Je m'étais relevée, abandonnant cette idée stupide de "manière douce" pour simplement les suivre. Si c'était ce qu'ils voulaient, pourquoi pas. Je n'aimais pas tellement le fait de me faire manipuler par deux foutus félins, mais nos buts semblaient être les mêmes. Et c'est ainsi que je me retrouvais sur le terrain de Quidditch en compagnie de mon prof, Jadis ronronnant à mes pieds. Heureuse de voir à quel point elle m'avait bien dressée. Dire que j'aurais pu être en train de changer la face du monde grâce à une nouvelle version de la potion de Wiggenweld, me voilà prête à changer la face du Quidditch grâce à une nouvelle stratégie.
— Du coup. Je vais m'changer, j'attrape mon balais et on essaye ça? Question rhétorique. Evidemment que l'on allait essayer ça.
Aussitôt, je m’exécutais.
©junne.
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Re: la quête des chats perdus (ABI)
Mar 20 Déc 2016 - 20:45
Abigail & Merim
Merim se sentait ridicule, et cela n'arrangeait en rien son humeur : voir Jadis s'approcher d'Abigail de façon presque sensée et douce, cela le fit grommeler dans son coin. Voilà que même cette satané chatte était plus domestiquée que son idiot de chat ! Djin allait payer, il ne savait comment, parce qu'il le faisait tourner en bourrique et le faisait passer pour un crétin. La fierté froissée du professeur, totalement fanée, retrouva un peu de vigueur quand Jadis détala à son tour vers le terrain de quidditch. Il réussit à réprimer un sourire de victoire - comme si le fait que la chatte d'Abigail fuit avec le sien était une réelle victoire. Merim eu un peu honte de ce sentiment, et le chassa de son esprit - les choses étaient ainsi faites, il ne pouvait pas changer la fuite de leurs félins. Mais ils pouvaient bouger leurs petites fesses jusqu'au terrain, comme les maîtres bien apprivoisés qu'ils étaient.
Il roula des yeux au ciel sous la remarque, mais ne put s'empêcher de sourire. Il comprenait facilement où voulaient en venir les deux bestioles. Il suffisait de voir Djin, assit tranquillement sur le premier degré des gradins, le regard fixé sur les deux humains d'un air satisfait comme si il les récompensait d'un geste particulièrement intelligent pour des singes sur deux pattes. Merim leva l'index et le brandit en signe de prémisse d'une dispute mais la demoiselle interrompit les insultes qui venaient à ses lèvres devant les prunelles moqueuses de son chat.
« Hm. Entendu. Faisons ça. »
Il mit à peine trois minutes à se changer - un record. Il savait se déshabiller et mettre une tenue de quidditch en moins de temps qu'il n'en fallait pour dire feinte de Porskoff. Son balai luisant sur l'épaule, il s'approcha de mademoiselle Beaumont.
« Trêve de bavardages. Montrez-moi ce dont vous me parliez. »
L'impatience vibrait dans sa voix. A peine eut-il fini de parler qu'il sauta à cheval sur son instrument de bois et s'envola de quelques pieds, le vent dans les cheveux. Sa tenue de cuir et de plates comme des écailles de cuivre aurait rutilé si il n'y avait pas quelques nuages ici et là. Il s'éleva encore un peu, et on devinait dans sa façon de se tenir l'agilité d'un félin. Il était d'ailleurs capable de manier son balai uniquement avec les jambes, et l'une de ses techniques avait été de se tenir debout pour arrêter les tirs - il avait été un bon gardien. Il étira ses épaules, et invita la demoiselle à lui montrer, à gestes curieux et avec intérêt.
Elle avait intérêt à lui montrer quelque chose qui daignait être vu.
Bizarrement, il n'en doutait pas.
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Re: la quête des chats perdus (ABI)
Jeu 22 Déc 2016 - 11:25
La quête des chats perdus.
c'est la mère michelle qui a perdu son chat
Et me voilà de retour sur le terrain en tenue de
— J'ai pensé à plusieurs choses, mais j'ai peur que certaines soit bien trop évidentes pour nos adversaires une fois l'effet de surprise passé. Et il y a certaines questions pratiques auxquelles je n'ai pas encore réussis à répondre...
— Trêve de bavardages. Montrez-moi ce dont vous me parliez.
Je haussais les épaules mentalement, (Si, c'est possible.) avant d'enfourcher mon balais. Monsieur était peut-être pressé, mais mes idées requéraient tout de même un certain préambule d'explications. La vérité, c'était que j'étais une bien meilleure tête pensante que je n'étais sportive. Je le rejoignais alors à mi hauteur pour lui exposer mon plan.
— J'avais d'abord pensé à couvrir deux étages pour être certaine que la balle soit rattraper. Moi devant, vous ici, et le dernier en dessous de vous. Mais cela ne couvre pas assez de surface, les adversaires pourraient défendre aisément. Sans crier garde, je prenais quelques mètres de distance en diagonale pour lui envoyer la balle de la main gauche par dessus mon épaule. (Merim étant dans la diagonale à ma droite, je ne peux lancer que de la main gauche. Tout comme j'aurais lancer de la main droite s'il avait été dans la diagonale gauche. Essaye, le contraire est impossible.) Nul besoin de regarder en arrière pour savoir où il se trouvait. Attaque en faucon, reverse pass maîtrisée puisque formation précise.
Le seul problème étant que nous n'étions que deux pour la tester, et que la présence d'un troisième poursuiveur était requise pour l'attaque en faucon. Le triangle formé par cette stratégie assurait la présence des deux poursuiveurs derrière moi, en diagonale presque parfaite. Permettant aussi de jeter un coup d'oeil à mes coéquipiers plus facilement, afin de voir s'ils sont démarqués ou non. A dire vrai, il s'agissait plus d'une "diagonale pass" que d'une reverse mais le principe restait le même.
Encore fallait-il essayer cette action en mouvement, puisque c'est ainsi que cela se passait en jeu. A deux seulement, la précision serait forcément moindre que si nous étions au complet, mais cela restait tout de même faisable. Après avoir récupéré le souafle, je faisais signe au professeur de me suivre. Et voilà que je filais à toute vitesse, fendant l'air en zigzagant parfois pour m'assurer que mes coéquipiers pourraient me suivre en temps réel. Et bam, balle envoyée. Je n'y avais mis presque aucune force puisque nous étions en déplacement et que Mr. Whiteclaw allait forcément s'avancer de lui-même vers le souafle. Doucement, je m'arrêtais afin de constater le résultat, pleine d'appréhension.
©junne.