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Novembre 2016 - Phaedra - Join me in my darkness (hot)
Jeu 12 Jan 2017 - 21:06
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Les yeux fermés, le corps plongé dans l’eau tiède de la salle d’eau des Grymm, je souriais en écoutant un morceau de musique classique. Etait-ce dans ma tête ou l’effet d’un sort jeté à mon arrivée ? Je ne saurais le dire. Ce qui était sûr, c’est que pour la première fois de la journée, je me sentais enfin heureux.
J’avais depuis longtemps pris l’habitude de venir m’isoler ici, seul lieu me permettant de me relaxer loin de toute l’agitation d’Hungcalf. Il semblait que l’eau avait un effet apaisant sur moi, si bien que je pouvais passer des heures ici sans que cela ne me dérange outre mesure. Je m’arrangeais toujours pour venir lorsqu’il n’y avait personne, évidemment. Ce n’était pas si compliqué au final. Et lorsque quelqu’un avait le malheur d’entrer, un seul regard lui faisait rapidement comprendre qu’il fallait revenir plus tard. Un sourire mauvais se dessinais sur mes lèvres à cette seule pensée. Salazar Serpentard lui même savait à quel point j’avais besoin de se calme, seule manière pour moi de faire le vide, de ne pas devenir complètement fou. Avec les années, c’était de pire en pire, et je devais bien l’avouer, la seule chose qui m’effrayait réellement était ce simple fait. D’ici quelques années, je ne serais sans doute même plus conscient de la réalité, incapable d’être lucide, ne serait-ce qu’une fraction de seconde. J’étais déjà condamné.
Néanmoins, cela ne m’éloignait pas de mes objectifs pour autant. J’avais presque fini mes études, et bientôt, mon mariage avec Phaedra aurait lieu, d’une manière ou d’une autre. C’était notre destin, et bien qu’elle me détestait encore après toutes ses années, elle n’aurait pas le choix. Et ce n’était pas son frère qui allait faire la différence. Elle m’appartiendrait, un jour ou l’autre.
Un son que je ne connaissais que trop bien résonnait à mes oreilles, me faisant immédiatement lever les yeux vers la porte. Quelqu’un arrivait. Je me tenais prêt à détailler mon invité, lui lançant un regard signifiant clairement que sa place n’était pas ici lorsque mes yeux se posèrent sur une silhouette bien trop familière. Les cheveux longs, légèrement bouclés, une démarche féline reconnaissable, j’aperçut bientôt le visage de celle qui occupait mes pensées. « Nyx »
Un sourire vint prendre sa place sur mes lèvres, et bien vite, comme à chaque fois que je croisais son regard noir, j’avais l’impression que mon coeur battait à nouveau. Elle était toujours aussi belle, même plus, en vérité. Je l’avais connue timide et réservée, le nez plongé dans ses bouquins, à présent, c’était une vraie femme qui se présentait à moi. Sa démarche était assurée, son regard déterminé, sa façon de s’habiller, toujours avec une grande classe. Je voyais en elle l’étoffe d’une reine. Ma reine. Sans doute mes sentiments me voilaient quelque peu la réalité, mais peu importe. Je me contentais de la contempler à loisir, attendant de voir si elle comptait m’ignorer comme à son habitude.
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Re: Novembre 2016 - Phaedra - Join me in my darkness (hot)
Ven 13 Jan 2017 - 17:04
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Re: Novembre 2016 - Phaedra - Join me in my darkness (hot)
Ven 13 Jan 2017 - 18:02
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Il avait fallu qu’elle pose ses magnifiques yeux sur moi pour que son regard change instantanément. Surprise de me voir sans doute ? Je devinais ses pensées, je voyais dans son regard électrique qu’elle me haïssait toujours, peu importe ce que je pouvais dire, peu importe ce qu’elle pouvait aisément lire dans mes pensées. Elle ne croyait plus à mon amour pour elle, se battant contre un ennemi invisible. Avait-elle encore des sentiments amoureux envers moi ? Oh oui, j’en était persuadé, même si elle le cachait bien. J’accueillais ses paroles avec un sourire. Au moins, elle ne m’ignorait pas. Lorsqu’elle se déshabilla, je ne perdis pas une miette du spectacle qu’elle m’offrait. Ses courbes absolument parfaites, alléchante, que j’avais déjà tant de fois caressées, frôlées de mes doigts toujours plus aventureux. La voir ainsi suffisait à réveiller mes envies, mon désir pour elle, et bien vite, l’envie de la taquiner refis rapidement surface. Tout comme avant, le jeu avant le plaisir. Et je voulais m’amuser ce soir, j’en mourrais d’envie.
Lorsqu’elle plongea, je m’éclipsais à mon tour, me retrouvant derrière elle au moment où elle remontait à la surface. Attendant quelques secondes, le temps qu’elle réalise, je m’approchais silencieusement, tel un renard qui approche de sa proie. « Oh, mais j’aime tellement t’appeler ainsi… Peut-être préférerais tu que j’utilise les formules d’usages ? Ma très chère future épouse… » Un murmure à son oreille, juste un instant, le temps de profiter de son parfum si plaisant. Sauf que je constatais plutôt l’odeur d’une bière bon marché. Je la taquinais bien trop, mais c’était trop tentant. Je m’éloignais d’elle rapidement, affichant mon éternel sourire de vainqueur. « Dis-moi, qu’est-ce qui t’amènes ici à cette heure ? Tu t’es fais douché par un gros lourd ? » Je m’approchais du bord, récupérant ma baguette pour faire apparaitre une bouteille de vin - un grand cru, celui qu’elle préférait - ainsi que deux verres. J’en fis voler un jusqu’à elle, prenant l’autre avant de porter un toast illusoire. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle soit docile, mais tout cela m’amusait au plus au point. J’eu la soudaine envie de lui demander comment elle allait, si elle était réellement heureuse avec ce qui lui servais d’admirateur, si ses cours se passaient bien, si elle arrivait à assouvir ses envies que je connaissais par coeur… Un discours bien banal pour l’homme que j’étais. Plutôt, je la fixais d’un regard rempli d’une fausse innocence qu’elle connaissais bien. Une gorgée du liquide, il était délicieux, évidemment, il ne saurait en être autrement.
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Re: Novembre 2016 - Phaedra - Join me in my darkness (hot)
Ven 13 Jan 2017 - 18:46
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Re: Novembre 2016 - Phaedra - Join me in my darkness (hot)
Ven 13 Jan 2017 - 19:26
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« Si tu crois encore que tu as une chance de m’épouser…Tu es encore plus fou que ce que je pensai… » Tandis que ça phrase heurtait mon âme, je perdis mon sourire pendant une seconde avant de me ressaisir et de l’afficher à nouveau. Elle était toujours dans le déni, malgré toutes ses années, malgré qu’elle savait qu’il ne pouvait en être autrement. Le mariage allait arriver bien rapidement et à ce moment, elle n’aurait d’autre choix que d’accepter. Pour sa famille, pour son rang, et pour moi. Alors qu’elle était à mon opposé, je la détaillais goûter le vin tel une déesse venue des enfers. Dieu, elle était tellement belle.
« Tu t’en souviens donc… » Je saurais en la fixant toujours, perdu dans ses prunelles aussi noires que les abysses. Je voyais son désir dans son regard, elle était incapable de le contrôler. Que faire alors ? Assouvir nos envies, céder face à notre amour, à ses sentiments déchirants qui nous habitait ? Cela aurait voulu dire qu’elle cédait, qu’elle acceptait et me pardonnait. Je n’y croyais pas. Pas encore. « T’en souvenir ne change rien, ça ne prouve rien… » Sa voix était mal assurée, elle ne croyait pas à ses propres mots. Elle se mentait à elle même. « Lis en moi, entends mes pensées… Tu sais parfaitement ce que j’ai en tête. » Une autre gorgée avant de poser mon verre, m’approchant d’elle jusqu’à me retrouver à quelques centimètres de son visage. « Ose me dire que tu n’y crois pas. Ose me dire que tu ne me désires pas. Nous savons tout les deux que c’est faux… » J’approchais mes doigts de sa peau, l’air taquin, attendant le moment où elle me repousserait, le moment où elle n’en pourrais plus. Mon coeur se tenait près à se dissoudre face à son refus. A croire que je cherchais à ce qu’elle me détruise, à ce qu’elle me fasse du mal. Maso ? Sans aucun doute, mais il n’y avais qu’elle qui avait se pouvoir sur moi. Il n’y avait qu’elle qui pouvait me pulvériser d’un seul geste, d’un seul mot, même si je ne lui montrerais jamais, « Alors, ce vin ? Est-il… à ta hauteur ? » J’étais proche, bien trop proche de ses lèvres, de sa peau, pour résister à l’appel. Après toutes ses années, elle m’électrisait littéralement. J’avais beau essayer de trouver un certain réconfort auprès d’une ou deux élèves, rien n’était comparable à ce qu’elle pouvait provoquer en moi. J’avais besoin d’elle comme un drogué avait besoin de sa came. C’était vicéral, inéluctable, et mon dieu, tellement jouissif.
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Re: Novembre 2016 - Phaedra - Join me in my darkness (hot)
Ven 13 Jan 2017 - 19:56
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Re: Novembre 2016 - Phaedra - Join me in my darkness (hot)
Ven 13 Jan 2017 - 20:31
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« Je… Tu es horrible, tu le sais ? Pourquoi me torture-tu ainsi ? » Oh oui, je le savais, je l’avais toujours su. J’étais horrible, un véritable monstre, sous toutes les coutures, ou presque. Je la torturais autant que je me torturais moi-même. Tel était le jeu, après tout. Le regard fixé sur sa lèvre qu’elle mordillait furieusement, aucun de nous ne pu résister plus longtemps. Ce fut elle qui céda, qui s’abandonna à mes lèvres qui n’attendaient que cet instant. Notre baiser fut violent, passionné, et instinctivement, mes mains se joignaient à la partie en caressant son corps, la laissant s’accrocher à moi sans une once d’hésitation. Tant d’années sans cet immense plaisir, je n’avais aucune idée de comment j’avais pu tenir sans. Bien trop rapidement, aussi vite qu’elle nous avait imposé ce baiser si magique, elle y mit fin, de la manière la plus brutale qui soit, plongeant dans l’eau afin de rester hors de ma portée.
Je restais stoïque un moment, profitant de la sensation que ses lèvres avaient gravées sur les miennes. Un manque cruel s’installa bien trop tôt, et bien vite, je repris mes esprits, me retournant afin de lui faire face. « Arrête de penser ce genre de chose, arrête de poser tes yeux sur moi, arrête de toujours me ramener à toi ! Tu ne crois pas que tu m’a fait assez de mal ? » Ses mots claquaient dans les airs tel un fouet, et moi, je ne pouvais pas rester de marbre, pas alors que nous venions d’échanger un tel baiser. Elle n’avait pas le droit de se donner à moi de la sorte tout en me repoussant l’instant suivant. Elle ne pouvait pas espérer que cela me suffise. « Je pense que sur l’échelle des coeurs brisés, nous sommes égaux. C’est toi qui m’a quitté. Je reconnais que j’ai pu être le pire des connards, que j’ai voulu te manipulé et pour cela… Je demande ton pardon. » C’était la première fois que je m’excusais. Je ne l’avais jamais fait. Envers personne. J’avais été élevé de manière à ne jamais baisser les bras, à ne jamais se montrer faible, à s’excuser, même si il le fallait. Aujourd’hui, devant elle, je reniais tout ce qui me caractérisait. Je baissais ma garde. « Néanmoins, mes sentiments ont toujours été vrai. Mon coeur n’a jamais battu que pour toi. » Et pour la première fois, je déviais mon regard du sien.
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Re: Novembre 2016 - Phaedra - Join me in my darkness (hot)
Sam 14 Jan 2017 - 19:52
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Re: Novembre 2016 - Phaedra - Join me in my darkness (hot)
Sam 14 Jan 2017 - 21:48
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La vérité toute nue, quoi de mieux pour essayer de se faire pardonner ? J’y avais cru, l’espace de quelques secondes, que peut-être cela suffirait, pas non, pas après la grandeur de mon méfait. Elle l’avait toujours en travers de la gorge, comme une dague plongée dans son coeur que personne n’avait jamais enlevé. On avait essayer de faire en sorte que ça ne soit plus douloureux, mais il suffisait qu’on effleure la blessure pour ce rendre compte que c’était encore à vif. Cela prouvait une chose, si tout du moins cela devait encore être prouvé : j’étais encré dans son coeur, dans son âme et ses sentiments. Elle ne me pardonnerait sans doute jamais.
"Oui, je t'ai quitté. Comment en aurait-pu t'il être autrement ? Tu m'as trahi Wolfgang, tu as envoyé ses chiens prendre ma décence et quand ils ont échoué tu es venu toi, tu m'as fait entré dans tes filets, tu m'a sortie de mon ambition pour m’entraîner dans les méandres de ton esprit destructeur et j'ai cédé, j'ai cédé à tes démons qui sont devenu les miens.... »
Je gardais les yeux rivés vers l’eau qui ne faisait que me renvoyer un reflet que j’avais du mal à tolérer alors qu’elle me balançait mes fautes en pleine figure, sans le moindre ménagement. Je l’avais mérité, elle avait raison de me détester. J’avais été le pire des salauds, et à présent, j’étais rongé entre les regrets et la certitude que tout cela n’avait été qu’un mal nécéssaire. Si je n’avais pas organisé tout ce manège, je n’aurais pas découvert un joyaux brut, attendant simplement d’être poli, modelé, afin de devenir le plus beau diamant au monde. C’était grâce et à cause de moi qu’elle était devenue qui elle était et de cela, je ne pouvais m’empêcher d’être fier.
Je l’ai laissée s’approcher, j’ai attendu patiemment que ce soit elle qui me somme de lever les yeux sur elle. Je savais qu’elle le ferait, qu’elle ne pourrait simplement pas supporter que je ne la regarde pas. Lorsque ses doigts atterrirent sur mon menton et que je retrouvais ses iris, cela me paru interminable. « Tu as été l'amour de ma vie, mais je ne sais pas si je peux te laissé une place aussi importante ... »
Que répondre à ça ? Que dire alors qu’elle ne me laisse aucune occasion de lui prouver mes sentiments ? Mon yeux plongés dans les siens, j’essayais d’un coup de trouver une réponse qui me paraissait évidente, accompagner d’un doux sourire dont j’avais le secret. Au final, il avait plutôt les traits d’un sourire triste.
« Je sais que tu ne me pardonneras jamais, que je pourrais tout de dire, tu ne croirais pas un seul de mes mots mais… Je ne peux pas te laisser partir… » C’était trop, mes mots dépassaient ma pensée. Plus de stratagème ou de mensonges cette fois. Il me semblait à peine avoir le contrôle de mes paroles. Bien vite, j’essayais de reprendre contenance, approchant mes doigts de sa joue que je caressais avec tendresse et amour, tout comme je l’avais fait maintes fois, il y a bien longtemps. « Regarde toi, tu es… merveilleuse. Tu dépasses la splendeur des étoiles par ta seule présence. Tu es une femme forte et remarquable, capable de tout et qui ne pliera devant rien. Tu es… tellement belle. » Je pris un temps pour la regarder, l’admirer, glisser ma main dans ses cheveux, profiter de ce repos qui m’était offert pour graver ce moment dans mon esprit, ou tout du moins, essayer. « Je t’aime Nyx… Peu importe ce que tu peux penser, c’est la vérité. »
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Re: Novembre 2016 - Phaedra - Join me in my darkness (hot)
Sam 14 Jan 2017 - 22:34
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Re: Novembre 2016 - Phaedra - Join me in my darkness (hot)
Dim 15 Jan 2017 - 1:12
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Je ne m’attendais pas à ce qu’elle me dise qu’elle m’aimait également, je ne m’attendais à rien, en fait. Si ce matin j’avais pu imaginer la suite des évènements, une fois rentré dans cette pièce, j’aurais sans doute agis autrement, utiliser d’autres mots, essayer de la convaincre une nouvelle fois de me croire, de poursuivre notre amour là où elle l’avait arrêté, mais cette fois, j’y aurais été préparé. J’étais pendu à ses lèvres, vulnérable face à son regard de braise. Notre jeu c’était soldé par une bataille perdue des deux côtés, il semblerait. Je l’observais serrer ma main, comme un énième au revoir dont elle avait le secret. « Pourquoi ? Pourquoi compliques-tu autant les choses ? » Je m’apprêtais à répondre, à dire quelque chose, mais ses gestes m’en empêchait. Moi, un Van Hugen, j’étais désarmé face à cette déesse des ténèbres. Le contact de sa peau me faisait irrémédiablement frissonné, dressant mes poils sur ma nuque, alors que je pensais déjà au plaisir de ses lèvres à nouveau sur les miennes.
" Je t'aime aussi ... De tout mon cœur, de toute mon âme mais je ne peux pas te laisser avoir une quelconque emprise sur moi tu comprends ? Tu me détruirai ! » Sa voix me déchirait le coeur, une nouvelle fois, et moi, je me contentais de sourire pour le supporter, sachant pertinemment qu’elle avait à la fois raison, et à la fois tord. L’entendre me dire qu’elle m’aimait me remplissait de joie autant que cela me remplissait de tristesse. Je soupirais à mon tour tandis qu’elle me relâchait, faisant volte-face. Je posais mes yeux sur son dos, à présent paniqué par ce qu’elle pourrait faire. Peu importe ce qu’elle pensait, peu importe ce qu’elle me disait, je ne voulais pas que ce moment ce termine, je l’avais attendu bien trop longtemps. Je savais qu’à la seconde où elle quitterait la pièce, je me sentirais à nouveau comme un corps sans âme, sans sentiments. Il n’y avait qu’avec elle que j’étais complet.
Je me suis avancé prêt du bord, récupérant ma baguette afin de réaliser un sort faisant apparaitre de la mousse dans le bassin, ainsi qu’un nécessaire de toilettes. Prenant un savon, je m’approchais d’elle alors qu’elle était toujours dos à moi, me permettant de dégager ses cheveux, les plaçant sur l’une de ses épaules avant de venir embrasser l’autre. J’agissais comme si rien de ce qui ne c’était passé auparavant n’existait, comme si nous n’avions jamais eu cette discussion, comme si tout était normal. Avec des gestes que je voulais doux et appréciable, j’entreprenais de laver son corps, en commençant par le haut de son dos. J’ignorais les frissons qui me transperçaient, mon envie de prendre ce qui m’appartenait de droit. La musique que j’avais mis nous offrait toujours de somptueux morceaux, à la mesure de notre moment, conférant à l’atmosphère quelque chose de très particulier, presque inexplicable. J’aimais ça, je l’aimais et mon dieu, j’aurais voulu mourrir à cet instant, juste pour ne pas ressentir sa perte prochaine. Comme un beau rêve semblant sur le point de ce dissoudre. Je m’y refusais.
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Re: Novembre 2016 - Phaedra - Join me in my darkness (hot)
Dim 15 Jan 2017 - 15:17
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Re: Novembre 2016 - Phaedra - Join me in my darkness (hot)
Dim 15 Jan 2017 - 16:31
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J’avais choisi la facilité, j’avais choisi de ne rien répondre pour ne pas alimenter ce qui me paraissait être une discussion de sourds. Elle ne me laisserait pas revenir, pas aussi facilement. Alors, profiter du peu de temps que nous avions ensemble me paraissait être le meilleur choix. Avec méthode, je m’appliquais à laver son corps de la manière la plus douce qui soit, apportant une attention particulière à toute forme de réaction, de son souffle jusqu’aux battements de son coeur que je pouvais entendre et sentir. Ses frissons, comment ne pas les percevoir, eux aussi ?
« C’est aujourd’hui… l’anniversaire de notre rencontre… c’est aujourd’hui. » J’aurais pu m’arrêter à ses mots, et d’ailleurs, c’est ce que j’avais failli faire, ayant l’impression de me prendre un nouveau coup, un de plus. C’était donc aujourd’hui… Et moi, je n’en avais aucun souvenir. Sur le moment, je me haïssais pour ça aussi. Pour ne pas arriver à avoir de souvenirs de cette époque lointaine. De vagues flashs, voilà tout ce qui me restait de ce passer sombre que mon esprit avait préféré occulter, enterrer quelque part là où je ne pourrais jamais le voir. Cela me rendait malade, malade de moi-même, haïssant chaque moment de mon existence encore plus qu’avant.
Heureusement, elle a fait taire toutes mes néfastes pensées en prenant ma main, en se tournant et en posant ses magnifiques yeux noirs sur moi. Un moment, juste quelques secondes avant de me surprendre par un baiser volé qu’elle voulu tout aussi intense que l’ancien. Cette fois, je baissais les armes, littéralement, lâchant le pauvre savon que j’avais en main pour la prendre dans mes bras, lui rendant tout l’amour qu’elle m’offrait sans retenue. Nos langues se retrouvèrent, nos lèvres ne se séparaient uniquement que par manque d’air, et plus les secondes s’écoulaient, plus mes mains se faisaient plus entreprenantes. Caressant son dos, je descendais sur ses hanches, ses fesses, retrouvant le bonheur de sa peau, du rebondi de son postérieur. J’avais lavé toute trace de ses anciens amants, toute trace d’autres qui auraient pu souillé mon joyaux. J’étais en feu, je bouillonnais de l’intérieur et physiquement, mon corps réclamait le sien comme si il en avait toujours été ainsi. J’étais à des années lumières de ce que j’aurais pu éprouver avec une autre, peu importe ce qu’elle aurait pu faire. Elle était mon antidote et j’étais son poison. Indissociables et torturés par un monde dont nous comprenions à peine.
J’ai lâché ses lèvres lorsque je me sentais arriver à bout. Le souffle court, perdu dans ses yeux, je fis la seule chose qui me vint à l’esprit, un esprit fou dans un corps détruit. Je voulais m’envoler, l’emmener ailleurs, dans mon royaume de chaos et de ténèbres, dans ma paix intérieure. Je lui souris avant de reprendre notre baiser, mais cette fois, je la renversais, nous projetant tous deux dans l’eau sans retenue. Elle avait confiance en moi, assez confiance pour me laisser faire ce genre de chose, ou du moins, je le pensais. Je n’ouvrais pas les yeux, gardais mes mains sur son corps, l’entrainant dans les profondeurs avec l’aide de notre souffle partagé. Je voulais lui faire connaitre ce que je pouvais ressentir en étant ainsi, unique, dans une bulle que je ne voulais partagé qu’avec elle. Quelques secondes, juste ça, et ensuite, je la laisserais me haïr à nouveau.
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Re: Novembre 2016 - Phaedra - Join me in my darkness (hot)
Lun 16 Jan 2017 - 19:08
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Re: Novembre 2016 - Phaedra - Join me in my darkness (hot)
Mar 17 Jan 2017 - 11:25
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Tout comme je m’y attendais, elle ne me repoussa pas, jamais. Que ce soit mes mains baladeuses ou mes lèvres qui ne faisaient que demander les siennes. J’en voulais encore, toujours plus, n’était plus que vaguement conscient de la limite à ne pas franchir, ou non. Avec une autre, je n’aurais pas hésité, pas une seconde, mais avec elle, tout était différent. Alors, pour faire taire mes pensées, je plongeais avec elle. Sous l’eau, je me sentais comme dans une bulle, un lieu où nous seuls pouvions allés, une sensation que nous seuls pouvions comprendre. L’écho de la musique résonnait comme si nous étions à des milliers d’années lumières de l’école, de toute cette haine et de toute cette colère. Seul restait notre amour, seul restait le plus important. Alors que j’avais fermé les yeux auparavant, je les ouvrais une fois engloutis dans les profondeurs, alors que je ne la lâchais pas. Si je venais à le faire, je savais qu’elle disparaitrait, que je me retrouverais seul dans cette immensité que j’aimais tant. Je ne le supporterais plus, à présent.
Nous sommes finalement remontés, après un temps que je ne saurais dire, par simple manque d’oxygène. J’aurais voulu rester encore, j’aurais voulu ne pas voir approcher le moment où elle quitterait cette pièce, qu’elle me lancerait un énième au-revoir. A la surface, j’ai repris mon souffle tout en restant prêt d’elle. Elle avait rejoins le bord, et moi, je m’accrochais à lui, souriant, attendant qu’elle me donne le moindre signe de ce qu’elle désirait. Ou bien, je pris ce que je désirais moi, un nouveau baiser, tendre, doux, tandis que je remettais ses longs cheveux plus ou moins correctement. A présent, plus de traces de l’odeur de la bière, rien que celle de sa peau fraichement lavée et de son parfum naturel. Celui que j’aimais tant. Je suis parti dans son cou, embrassant cette eau tentatrice en descendant sur sa clavicule. Je pouvais sentir les frissons qui la traversaient autant que les miens et pour le coup, je ne savais plus si ce que je faisais était bien ou non. Tout cela m’avait embrumé les idées. Distingué la réalité de notre bonheur présent, presque irréel, s’avérait de plus en plus compliqué. Arrivant à son oreille, je murmurais ces mots d’une voix douce, j’essayais, encore. « Accorde-nous ce répit, cette soirée… Reste à mes côtés, ne serait-ce que pour cette occasion. » J’en demandais trop, sans aucun doute, mais je tentais tout de même. « Demain, tu me haïras de nouveau. »
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Re: Novembre 2016 - Phaedra - Join me in my darkness (hot)
Mar 17 Jan 2017 - 14:07
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Re: Novembre 2016 - Phaedra - Join me in my darkness (hot)
Mar 17 Jan 2017 - 14:58
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Je lui avais fait par de mon désir. Enfin. Tel une ultime requête, une dernière danse, j’en éprouvais une infinie tristesse tout comme une immense joie. Si elle me l’accordais, je saurais définitivement que tout n’était pas perdu, qu’un jour, elle céderait, tout comme elle céderait ce soir. J’y croyais sans vraiment y croire. Tout ceci m’apparaissait à présent comme un beau rêve que j’avais déjà fait, mais qui était totalement invraisemblable. Malgré tout, je voulais m’imprégner de tout, avant que le réveil ne soit bien trop brutal. Mes baisers continuaient leurs chemin sur sa peau, gagnant du terrain alors que la totalité de mes sens étaient en éveil. Je la voulais, ce soir au moins, je la voulais pour moi, comme ma future épouse, comme celle qu’elle devrait être. Pour cette soirée, je voulais chasser nos démons et faire place à l’émotion. Moi qui n’était qu’un bloc de glace, refoulant la moindre chose pour ne rien laisser paraitre, je voulais tout lâcher, toute ma rage, toute ma tristesse et tout le désespoir qui ne pouvaient s’exprimer librement.
Elle s’est finalement retournée, et tandis que nos regards se croisaient, je sentais qu’elle allait céder. « Juste ce soir… » Un sourire, mémorable, totalement représentatif de la joie qui pris toute la place. Je l’embrassais sans attendre, ne supportant déjà plus le manque de ses lèvres. Aussitôt, mes mains bougèrent pour caresser ses cuisses, ramenant ses jambes afin qu’elle s’accroche, j’entrepris de nous sortir de l’eau, le tout en ne cessant de l’embrasser. Trop pressé ? Sans doute, mais je voulais faire les choses bien, comme j’avais toujours eu l’habitude de le faire avec elle. Une fois en dehors, je la déposais sur un appui, quittant ses douces lèvres pour aller récupérer ma baguette. D’un geste, je bloquais la porte à l’aide d’un sort avant de faire apparaitre quelques bougies ainsi qu’un léger matelas avec des coussins, sans oublier un peu plus de vin, juste au cas où. J’étais un romantique depuis toujours, elle le savait mieux que personne. Ainsi, nous avions à présent quelque chose de bien mieux, bien plus présentable. Je prenais soin de changer également la musique, optant pour quelque chose que je savais qu’elle aimerait. Une fois fini, je me tournais vers elle, un sourire rempli de tendresse tandis que mes yeux la dévorait littéralement du regard. Elle était magnifique. Et rien que la vue de son corps provoquaient en moi une nuée d’envies interdites. Sans le vouloir, je mordis ma lèvre inférieur. « C’est à ton goût ? » Je voulais qu’elle aime, je voulais que tout soit parfait. Me graver dans sa mémoire, qu’elle se rappelle à jamais de ce moment comme d’une trêve, comme de la consécration d’un amour poison, totalement toxique et destructeur.
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Re: Novembre 2016 - Phaedra - Join me in my darkness (hot)
Mar 17 Jan 2017 - 15:20
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Re: Novembre 2016 - Phaedra - Join me in my darkness (hot)
Mar 17 Jan 2017 - 16:33
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J’attendais qu’elle profite, qu’elle s’imprègne de l’ambiance, du vin, de la musique. Je la voyais resplendissante, et moi, j’étais juste là, attendant qu’elle me réponde après avoir déguster le vin une fois de plus.Sa réponse, son rire, j’avais enfin l’impression de retrouver la femme que j’aimais depuis tant d’années. La vrai Phaedra. Celle qui s’amusait, qui savait mieux que quiconque profiter de la vie et qui n’hésitait pas une seconde à me traiter d’idiot, bien que ça, elle le fasse naturellement. Aussitôt alors, je me rapprochais d’elle, un sourire carnassier sur les lèvres. Prenant place entre ses jambes, je déposais mes mains sur ses hanches, approchant mon visage au plus prêt du sien. Quelques secondes encore pour me perdre dans ses yeux, quelques secondes de répit avant que je ne la laisse plus d’échappatoire. Lorsqu’elle déposa son verre, je reprenais sa bouche pour un baiser des plus fougueux, passionné et électrisant. Mes mains passèrent à nouveau sous ses cuisses, la conduisant cette fois dans le petit nez que je nous avait rapidement aménager. Je l’allongeait le plus doucement possible, quittant ses lèvres pour m’attaquer au reste de son corps. J’allais goûter chaque parcelle de peau en continuant mes caresses, voulant la faire frémir, l’obligeant presque à ce donner entièrement à moi. Elle était ma merveille, mon univers, mon autre. Et tandis que ma langue trainait sur sa poitrine, je me sentais enfin complet, enfin entier. Il ne me fallait rien de plus que ce bonheur. Finalement, je m’arrêtais, revenant à ses lèvres, goûtant à nouveau sa bouche. Avais-je envie de la torturer ? Oh que oui ! Aussi, je ravalais mon envie de plus en plus pressante, utilisant mes doigts pour remplacer ma langue, m’amusant à frôler sa peau sans jamais la touchée. J’observais ses réactions, m’abreuvait de tout ce qu’elle me donnait. « Alors comme ça, je suis un idiot ? »
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Re: Novembre 2016 - Phaedra - Join me in my darkness (hot)
Mar 17 Jan 2017 - 17:05
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Re: Novembre 2016 - Phaedra - Join me in my darkness (hot)
Mar 17 Jan 2017 - 18:36
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Combien de temps avais-je attendu ce moment ? Alors qu’elle refusait de me voir ? De me parler ? Qu’elle s’obstinait à m’ignorer ? Moi qui avait guetter la moindre occasion, je n’aurais jamais cru que ce soit par hasard que j’arriverais à mes fins, et encore moins ici, dans mon havre de paix. A croire que tout était destiné à ce réaliser ainsi. Peu importe mes tentatives ou ignorance insupportable, nous étions destinés à être ensemble, j’en étais plus que jamais persuadé.
A présent, j’apprivoisais le moment en oubliant toute ma douleur. Me sentir heureux était une sensation que j’avais perdu en même temps qu’elle. Toutes ses années, je m’étais contenter de survivre en veillant sur elle de loin. J’avais appris mon Leopold, son « petit-ami » et au final, c’était son frère Cilian que je détestais le plus. Je ne croyais pas une seconde à sa relation, il n’était pas à la hauteur, mais la proximité qu’elle avait avec son frère m’avais toujours rendu malade. Ca et le fait que c’était à cause de lui qu’elle m’avait quitté. C’était sa faute si elle n’était plus dans mes bras et pour cela, j’attendais ma vengeance avec une patience effrayante. Mais, il n’y avais pas lieu d’y penser, pas maintenant que j’avais enfin ma chance, pas alors qu’elle m’aimait comme jamais, au moins pour cette nuit, pour ces quelques heures.
Je la sentais réagir à mes caresses, entendait ses plaintes qui résonnaient à mes oreilles, regardait le spectacle de ses émotions peint sur son visage et moi, je ne faisais que la détailler en continuant mon manège. Ma torture était comme je l’avais voulue, douce, tendre, arrivant à la lisière interdite avant de repartir comme si de rien était. Je ne tiendrais pas longtemps, bientôt, le naturel reviendrais au galop mais pour l’heure, je m’amusais à jouer avec son désir. Je savais comment la toucher, où est-ce qu’elle était la plus sensible, les endroits qui la rendait folle et lorsqu’elle agrippait mes cheveux, cela ne fit que m’exciter davantage. « Si tu pense que tu vas parvenir à me torturer éternellement tu es plus idiot que je le pense Wolfy… Je peux entrer dans ta tête, je sais ce que tu veux me faire… » Son sourire presque provocateur ne fit qu’élargir le mien, son souffle saccadé et son coup de hanche me tirèrent un soupir sans doute trop intense. « Pas éternellement…. Juste le temps qu’il faut. » Tandis que je prononçais mes mots, mes doigts s’aventurèrent entre ses jambes. Je la connaissais par coeur et lorsque ses soupirs se firent plus présents, je l’embrassais encore, me collant à elle, l’encourageant à assouvir ses désirs, à me demander ce qu’elle voulait réellement. Mes caresses se voulaient expertes, à l’écoute de son corps tandis que le mien bouillonnait de plus en plus. Bientôt, je quittais sa langue pour reprendre mes baisers, parsemant son corps qui m’avait tant manqué, ce corps si parfait dont je connaissais tout.
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Re: Novembre 2016 - Phaedra - Join me in my darkness (hot)
Mar 17 Jan 2017 - 23:47
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Re: Novembre 2016 - Phaedra - Join me in my darkness (hot)
Mer 18 Jan 2017 - 11:53
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J’avais réussi mon coup, atteint mon but comme je le désirais. Même dans la perversion, il fallait que je contrôle tout. Ou plutôt, surtout dans la perversion. J’avais bien du mal à réprimer mes envies, mon désir grandissant qui sommeillait en moi depuis tant de temps. J’avais essayer de me contenter des autres, de toutes celles qui avaient voulu me conquérir, mais personne ne lui arrivait à la cheville, même pour ça. Je savais que je n’aurais pas longtemps à tenir, je savais qu’elle viendrait bientôt à me demander l’interdit, à faire valoir ses désirs profondément inassouvi. Je me pris un moment à me demander qui avait été le dernier à oser essayer de faire ce que je faisais maintenant, mais je préférais au final ne pas y penser. Peu importe qui avait pu la toucher auparavant, l’important était qu’à présent, je récupérais mon dû.
« Cesse de me tourmenter et fait moi tienne Wolfgang… » Un soupir, un gémissement incontrôlé à mon oreille, je sentais qu’elle n’en pouvais plus. Tout comme moi, elle était arrivée au point de non retour, et c’était avec un grand plaisir que je m’apprêtais à répondre à sa demande. Retirant mes doigts, je me permis de caresser son corps une dernière fois avant de me placer entre ses jambes, gardant les yeux rivés dans les siens, ne sachant plus vraiment faire la différence entre mes sentiments. Je la voulais, je la désirais plus que nul autre, c’était tout ce qui comptais.
D’un mouvement, notre balai commençait enfin. J’allais doucement alors que je constatais que mon petit jeu avait porté ses fruits, que je pouvais me permettre d’aller plus loin, de ne pas rejeter les pulsions qui traversaient mon coeur et mon corps, mon cerveau s’étant éclipser il y a un moment. Je reprenait ses lèvres, dansait avec sa bouche, avec tout son corps en ayant moi même du mal à contrôler mes soupirs et mon souffle qui se voulait saccadé. J’allais et venait en elle sans retenue, quittant sa bouche pour son cou, intensifiant mes coups de reins au fur et à mesure que notre désir montait en flèche. L’esprit embrumé par le plaisir, j’avais de plus en plus de mal à garder le contrôle, à ne pas être trop agressif, elle savait à quel point j’aimais ça, à quel point j’en raffolait même, mais je ne voulais rien gâché, je voulais que ça soit son moment, notre paroxisme, notre ultime consécration.
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Re: Novembre 2016 - Phaedra - Join me in my darkness (hot)
Jeu 19 Jan 2017 - 1:18
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Re: Novembre 2016 - Phaedra - Join me in my darkness (hot)
Jeu 19 Jan 2017 - 2:28
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Les secondes défilent alors que mon corps embrasse le sien. Bien vite, ma nature reviens au galop alors que je met un point d’honneur à prendre mon temps, à savourer chaque instant, chaque seconde qui peu s’écouler. Plus rien n’existe pour moi à part elle, à part ce regard qu’elle me lance, fiévreuse du plaisir qui nous submerge au fur et à mesure que j’intensifie mes mouvements. C’est électrique, puissant, passionné, tel l’éruption d’un volcan rester trop longtemps en sommeil. Ses iris, son expression, sa bouche entrouverte, laissant échapper ses gémissements de plus en plus lourds, de plus en plus forts, ses courbes parfaites, se mouvant avec le mien comme si nous avions toujours été fait pour être ensemble, je me nourrissais de tout cela avec délectation. Le désir ne la rendait que plus merveilleuse, que plus attirante, et mon dieu, ce qu’elle pouvait être belle. Je nous plongeais dans un océan de luxure dont nous savions déjà tout, liés comme jamais après une interruption bien trop longue, qui, à présent, m’apparaissait plus comme la pire des tortures.
Lorsqu’elle s’arrête, qu’elle nous laisse une pause, je la détaille comme ce qu’elle est, la plus belle merveille du monde. De mon monde. Elle était ma reine, ma muse, mon irrésistible succube. Je vois dans son regard à quel point ses sentiments sont toujours bien présents, à quel point son coeur n’a plus la moindre crainte. Son baiser sonne le renouveau, l’exaltation, la fougue de notre amour enfin libéré de ses chaines meurtrières. Quant à moi, il ne m’aura fallu que cela pour ne plus retenir mes envies, mes pulsions trop souvent retenues. Tel l’être sans âme que je suis, je ne résiste plus. Fantasmes violents, perversion intense, je me montre plus brutal, emprisonnant ses poignets, remontant ses cuisses, je m’éloigne d’elle pour mieux revenir, venant mordre la chair de son cou, imposant une marque dont elle niera demain l’existence. Elle était mienne, son être tout entier m’appartenait à jamais, quand bien même ne voudrait-elle jamais se l’avouer. Des coups de reins plus puissants, avide de toujours avoir plus, d’aller plus loin encore afin de l’emmener voir les étoiles, bien plus haut que le septième ciel. Nos corps en mouvements, je maximisais sa cambrure, n’ayant aucun mal à maintenir ses poignets emprisonnés au dessus de sa tête alors que mes lèvres mordillaient à présent les siennes, variant avec sa peau, son cou et enfin, sa langue. J’aimais étouffer ses gémissements de plaisirs presque autant que j’aimais les entendre. Oh oui, cette soirée était loin d’être finie.
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