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Il ne faut pas attendre d'avoir de fausses dents pour mordre dans le fruit défendu. [STANÉAD]
Lun 17 Avr 2017 - 22:24
Tapotant des doigts sur son grand bureau débordant de parchemins de tous les côtés, le jeune homme s'affaire à lire l'un de ses dossiers urgents, sourcils froncés. Il glisse doucement sa longue main jusqu'à sa tasse à café, buvant quelques gorgées de cette boisson chaude si agréable et revigorante. Il la repose ensuite, ses yeux ne quittant pas les lignes qu'il lit à une vitesse incroyable. Il n'a pas vraiment le temps de s'attarder sur les détails inutiles, se devant de trouver une solution au problème le plus vite possible. Bien évidemment, il ne doit pas non plus bâcler le travail. Il sait ô combien le Directeur du département de la coopération magique internationale se doit d'être assidu au travail. Il ne veut pas faire le moindre faux pas. Ce serait honteux. Il serait la risée du ministère, ainsi que de sa famille. Et ça, il est certain de ne pas pouvoir le supporter. « Votre rendez-vous est arrivé, Monsieur Desroses. » Annonce sa secrétaire après avoir frappé au bureau et entrouvert la porte sans oser y entrer. Se redressant aussitôt, rangeant d'un coup de baguette les dossiers traînant sur son bureau, Sinéad lui annonce à haute voix qu'elle peut faire entrer l'homme aux origines Irlandaises à l'intérieur. Une longue heure passe, tandis que les deux adultes parlent affaires, essayant de trouver une entente. Une fois l'homme en face de lui pleinement d'accord avec ses idées, le presque trentenaire lui sert la main avant de le congédier.
La solitude le rattrape très vite et le beau châtain ne peut s'empêcher de soupirer de soulagement. Il ferme un instant les yeux, se massant les tempes avec douceur. Se levant par la suite, Sinéad est bien décidé à aller se dégourdir les jambes et vérifier que ses employés ne se prélassent pas pendant qu'il a le dos tourné. En sortant de son bureau, il manque de se cogner contre un passant, visiblement occupé à saluer son père. Plongeant son regard dans celui du jeune homme, Sinéad le regarde, son ventre se tordant aussitôt. Stanislav. Il n'aurait jamais pensé le rencontré ici. Saluant d'un signe de tête le paternel de ce dernier, le garçon aux origines françaises se redresse, le dos bien droit. « Bonjour, Parker. Je peux peut-être vous offrir une tasse de café ? » Lui demande-t-il soudainement, le regard empli de sous-entendus, sans qu'il ne s'en rende vraiment compte. Il attend une réponse de sa part, sachant qu'il vaudrait mieux pour lui d'accepter, étant donné que la plupart des personnes présentes se sont arrêtées pour les fixer, sûrement étonnées qu'il montre de l'intérêt à un simple étudiant. Enfin, c'est tout de même le fils d'un homme réputé. Et puis, il ne peut pas nier que ce beau sang pur lui fait de l'effet depuis de nombreuses années, sans qu'il n'ait jamais osé s'en approcher de trop près.
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Re: Il ne faut pas attendre d'avoir de fausses dents pour mordre dans le fruit défendu. [STANÉAD]
Mar 18 Avr 2017 - 21:55
Allongé sur son lit par une nuit de printemps, Stanislav se trouvait en pleine révision pour ses cours de défense contre les forces du mal. Il murmurait chacun des mots qu'il pouvait lire sur les pages au blanc passé. L'encre semblait défiler sous son regard, et la seule chose qui le sortit de son sérieux ne fut pas son colocataire de chambre qui entra dans la pièce, mais plutôt le hibou qui se mit à taper contre le carreau de la fenêtre. Son plumage gris et brun aurait pu passer inaperçu pour tant de paires d'yeux, mais pas pour l'aîné des Parker. Après tout, c'était son volatile ! Il se leva, jetant tout de même un coup d’œil à son ami qui venait de faire irruption et lui lança un "C'est à cette heure là que tu rentres ?", suivi d'un petit rire mesquin des deux protagonistes. Son coloc voyait tout en discrétion une sorcière de trois ans plus jeune, et comptait bien passer à l'acte au plus vite. Il était comme ça, c'était un chaud lapin qui ne cessait d'enchaîner les conquêtes plus qu'il ne se souciait de ses études.
Attiré par la fenêtre, il écouta la tirade de son partenaire, qui lui vantait ses qualités de Don Juan. Stan rigolait de temps à autres, lui balançant de temps en temps des idioties. Il ouvrit la fenêtre, et tendit le bras pour récupérer l'animal qui se posa délicatement sur son bras. De l'autre main, Stanislav défit la lettre que venait de lui donner l'hibou, dévoilant l'entête de la famille Parker. Deux baguettes entrelacées. Il lut mentalement la missive et soupira, comme agacé. A ce son, le second Grymm grimaça. "De mauvaises nouvelles ?" "Non, simplement mon père qui veut me voir au Ministère, ce vendredi, après les cours..." "Aïe..." Stan n'avais aucune idée du motif de la convocation, et à vrai dire, il ne le sentait pas bien du tout. Surtout que la famille avait eu vent du mariage entre Genesis et Stan, alors il s'imaginait que les Burton avaient craché le morceau... Et bien pas loupé !
La tranquillité qu'avait eu le couple fictif n'avait que peu duré... Les deux amis avaient convenu qu'ils se marieraient, histoire de ne plus avoir de questions sur leur sexualité, qui ne serait que tabou. Des sang-purs homosexuels... Quelle honte ! Alors Stan avait enfoui ses sentiments au plus profond de lui, préférant travailler sur son image de couple. Ca marchait plutôt bien à vrai dire... Mais au fond, il n'était pas si heureux que ça en amour...
Le jour J, son père l'attendait dans son bureau. Immense, aux boiseries d'ébène, et aux tissus turquoises. Un ensemble de couleur qui jure avec la tenue du Magenmagot, mais comme le disait si bien le patriarche, "Tout peut s'assortir avec les couleurs d'une famille, tant que celles-ci sont pures et dignes du nom !". Prenant son air hautain, il entra dans le bureau, s'attendant à un sermon digne des plus grands. A son grand étonnement, il n'eut rien de tout cela. Des félicitations, quelques remontrances puisque le père Parker aurait voulu être au courant avant la famille de la jeune fille mais il ne cessait de clamer haut et fort son bonheur. Stan affichait alors un sourire qu'il avait appris à porter sur son joli visage. Celui de la joie. Les heures passèrent, et ils débâtèrent sur le costume qu'allait porter Stan pour la cérémonie. Une tenue créée de toute pièce, ou bien celle de son grand-père ? Joues ton rôle Stan... Il le faisait si bien...
Et puis après les discussions, les embrassades. Heureux comme tout, le père Parker prit même la peine de raccompagner son rejeton vers la sortie, avant d'aller à son rendez-vous dans les services de coopération magique, avec un ancien du Magenmagot, une des nombreuses connaissances de la famille... Un au revoir, et l'instant qui suivit, une bousculade. Stan, malaisé, se retourna vivement vers la cause de ce moment de gène, qui lui valut les sourcils fronçés de son père. Mais ce qu'il vit ne le rendit que plus gêné. Ce sorcier qu'il n'avait cessé de reluquer durant toute sa scolarité, il était là... Aussi charmant que lorsqu'il l'avait vu pour la dernière fois. Cette fois où enfin leurs mains s'étaient frôlées... Cela pouvait paraître infime, mais pour le sorcier, il en était tout autrement. Tous les jours, il le croisait, et tous les jours, il s'en mordait la lèvre. Attiré par l'impossible, il ne pouvait que rêver. Et là, il se trouvait devant lui, loin de tous les racontars de l'université, mais au plus proche de son père. "Bonjour, Parker. Je peux peut-être vous offrir une tasse de café ? " Le regard ébahi, il ne sut quoi répondre tout de suite avant que son père n'intervienne après qu'il ait salué le jeune homme devant lui. Il regarda sa montre, surpris "Oh ! Je n'avais pas vu qu'il était si tard, je vais devoir vous laisser ! Bon après midi ! Et Stanislav, on se voit ce week-end, n'est-ce-pas ?!" Stan acquiesça par un hochement de tête suivi d'un "Bien sûr papa, je ne pourrais pas manquer le repas de maman !"
Enfin seuls... Ou du moins presque si l'on oubliait la foule autour de deux jeunes homme. "Bonjour ! Je n'étais pas certain de vous avoir reconnu DesRoses ! Il est loin le temps des bancs de l'université ! Allons boire un café oui ! Mon père m'a très souvent parlé du café du restaurant du Ministère, et je vous avouerais que je n'y ais encore jamais mis les pieds." Il avait vu ce regard. Et il aurait aimé se jeter sur lui, en l'embrassant à pleine bouche. Mais à cet instant, Stan avait revêtit son masque. Et il ne l’enlèverait sûrement pas. Il ne s'assumait pas assez pour dévoiler à soi-même ou à autrui, ses sentiments.
Attiré par la fenêtre, il écouta la tirade de son partenaire, qui lui vantait ses qualités de Don Juan. Stan rigolait de temps à autres, lui balançant de temps en temps des idioties. Il ouvrit la fenêtre, et tendit le bras pour récupérer l'animal qui se posa délicatement sur son bras. De l'autre main, Stanislav défit la lettre que venait de lui donner l'hibou, dévoilant l'entête de la famille Parker. Deux baguettes entrelacées. Il lut mentalement la missive et soupira, comme agacé. A ce son, le second Grymm grimaça. "De mauvaises nouvelles ?" "Non, simplement mon père qui veut me voir au Ministère, ce vendredi, après les cours..." "Aïe..." Stan n'avais aucune idée du motif de la convocation, et à vrai dire, il ne le sentait pas bien du tout. Surtout que la famille avait eu vent du mariage entre Genesis et Stan, alors il s'imaginait que les Burton avaient craché le morceau... Et bien pas loupé !
La tranquillité qu'avait eu le couple fictif n'avait que peu duré... Les deux amis avaient convenu qu'ils se marieraient, histoire de ne plus avoir de questions sur leur sexualité, qui ne serait que tabou. Des sang-purs homosexuels... Quelle honte ! Alors Stan avait enfoui ses sentiments au plus profond de lui, préférant travailler sur son image de couple. Ca marchait plutôt bien à vrai dire... Mais au fond, il n'était pas si heureux que ça en amour...
Le jour J, son père l'attendait dans son bureau. Immense, aux boiseries d'ébène, et aux tissus turquoises. Un ensemble de couleur qui jure avec la tenue du Magenmagot, mais comme le disait si bien le patriarche, "Tout peut s'assortir avec les couleurs d'une famille, tant que celles-ci sont pures et dignes du nom !". Prenant son air hautain, il entra dans le bureau, s'attendant à un sermon digne des plus grands. A son grand étonnement, il n'eut rien de tout cela. Des félicitations, quelques remontrances puisque le père Parker aurait voulu être au courant avant la famille de la jeune fille mais il ne cessait de clamer haut et fort son bonheur. Stan affichait alors un sourire qu'il avait appris à porter sur son joli visage. Celui de la joie. Les heures passèrent, et ils débâtèrent sur le costume qu'allait porter Stan pour la cérémonie. Une tenue créée de toute pièce, ou bien celle de son grand-père ? Joues ton rôle Stan... Il le faisait si bien...
Et puis après les discussions, les embrassades. Heureux comme tout, le père Parker prit même la peine de raccompagner son rejeton vers la sortie, avant d'aller à son rendez-vous dans les services de coopération magique, avec un ancien du Magenmagot, une des nombreuses connaissances de la famille... Un au revoir, et l'instant qui suivit, une bousculade. Stan, malaisé, se retourna vivement vers la cause de ce moment de gène, qui lui valut les sourcils fronçés de son père. Mais ce qu'il vit ne le rendit que plus gêné. Ce sorcier qu'il n'avait cessé de reluquer durant toute sa scolarité, il était là... Aussi charmant que lorsqu'il l'avait vu pour la dernière fois. Cette fois où enfin leurs mains s'étaient frôlées... Cela pouvait paraître infime, mais pour le sorcier, il en était tout autrement. Tous les jours, il le croisait, et tous les jours, il s'en mordait la lèvre. Attiré par l'impossible, il ne pouvait que rêver. Et là, il se trouvait devant lui, loin de tous les racontars de l'université, mais au plus proche de son père. "Bonjour, Parker. Je peux peut-être vous offrir une tasse de café ? " Le regard ébahi, il ne sut quoi répondre tout de suite avant que son père n'intervienne après qu'il ait salué le jeune homme devant lui. Il regarda sa montre, surpris "Oh ! Je n'avais pas vu qu'il était si tard, je vais devoir vous laisser ! Bon après midi ! Et Stanislav, on se voit ce week-end, n'est-ce-pas ?!" Stan acquiesça par un hochement de tête suivi d'un "Bien sûr papa, je ne pourrais pas manquer le repas de maman !"
Enfin seuls... Ou du moins presque si l'on oubliait la foule autour de deux jeunes homme. "Bonjour ! Je n'étais pas certain de vous avoir reconnu DesRoses ! Il est loin le temps des bancs de l'université ! Allons boire un café oui ! Mon père m'a très souvent parlé du café du restaurant du Ministère, et je vous avouerais que je n'y ais encore jamais mis les pieds." Il avait vu ce regard. Et il aurait aimé se jeter sur lui, en l'embrassant à pleine bouche. Mais à cet instant, Stan avait revêtit son masque. Et il ne l’enlèverait sûrement pas. Il ne s'assumait pas assez pour dévoiler à soi-même ou à autrui, ses sentiments.
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Re: Il ne faut pas attendre d'avoir de fausses dents pour mordre dans le fruit défendu. [STANÉAD]
Mer 19 Avr 2017 - 13:02
La matinée passe plutôt calmement. Pris entre ses rendez-vous et ses dossiers interminables, le beau garçon n'a pas vraiment le temps de penser à autre chose qu'à son travail. Cela lui semble tellement triste, comme vie, mais au moins, il a un salaire convenable et peut se vanter d'être à un certains niveau de la hiérarchie sorcière. « Passez une bonne journée. » Lance la voix rugueuse du représentant Irlandais avant que les deux garçons ne se serrent la main d'un commun accord. Sinéad le suit du regard, silencieux et lâche par la suite un long soupire de soulagement. Enfin terminé. Malgré son besoin d'être seul assez souvent, le sang pur doit admettre qu'avoir quelqu'un dans sa vie ne serait pas de refus. Après tout, il aurait bien besoin de quelqu'un, d'un pilier, mais malheureusement pour lui, il a bien trop de mal à faire confiance à autrui pour arranger sa situation. Il n'est jamais tombé amoureux non plus. De toute manière, l'amour, c'est des conneries. Une invention pour les plus idiots ayant vu le jour dans ce monde cruel. Du moins, c'est ce qu'il pense. Sa vision des sentiments amoureux est bien différentes de celle des personnes l'entourant. Il sait ô combien cela est destructeur, fourbe, vicieux. Ce n'est pas toujours rose et il faut vivre constamment avec la peur d'être abandonné. Trompé. L'être humain est vile, cruel, bien que Sinéad ne fasse pas spécialement parti du lot. Il se contente simplement de vivre sa vie comme il l'entend, sans pour autant s'approcher du mauvais chemin.
Soudainement décidé à aller se dégourdir les jambes ainsi qu'à vérifier que ses employés ne se prélassent pas pendant qu'il est occupé, le beau châtain sort doucement de son immense bureau, manquant de bousculer un passant bien particuliers à ses yeux. Son regard accroche celui du garçon tandis que son ventre se noue dans un malaise disgracieux. Il fait néanmoins tout pour rester de marbre et ne montrer aucune émotion, bien que son intérêt pour les deux sangs purs soient assez remarquable. Il se rappelle encore de son dernier jour à l'université. Il venait de recevoir son diplôme et dans un élan de courage, il s'est élancé vers Stanislav dans le but de lui adresser la parole et de lui faire du rentre dedans. Néanmoins, alors que l'envie de plaquer le beau garçon contre la porte d'une pièce fermée à clef par ses soins, Sinéad a préféré fuir en se contentant de frôler la main de son fantasme secret. Il ne l'avait pas encore revu depuis. Mis à part, par inadvertance et généralement de loin. Il sait que ce dernier est en couple avec une jolie brune. Genesis. Si seulement il pouvait s'en prendre à elle, faire de sa vie un enfer et de ses espoirs ses pires cauchemars. Malheureusement, ce serait leur apporter beaucoup trop d'importances et admettre ainsi que cela le touche au plus haut point. « Bon après midi, Monsieur Parker. » Lance soudainement la voix rauque de Sinéad qui lance un regard au père de son ancien camarade.
Se redressant avec douceur, le dos bien droit et les mains croisées dans ce dernier, l'anglais aux origines françaises ne peut soudainement détacher son regard du garçon, debout devant lui. Ses yeux louchent un instant sur les lèvres rosées du jeune homme. Ses envies, profondément enfuient depuis des mois refonds soudainement surface tandis que Sinéad fronce légèrement les sourcils pour montrer son mécontentement. Il n'a pas vraiment envie de faire plaisir à Stanislav, désirant plutôt le pousser à bout, chercher une quelconque lueur d'intérêt pour lui dans ses yeux éteints. « Nous pouvons aller prendre un café à emporter et retourner dans mon bureau ensuite, je vous invite. Je suis honoré d'être votre première fois, alors. » Annonce-t-il calmement, alors qu'il laisse planer un léger sous-entendu dans l'air. Il doit faire une erreur. Quelque chose le trahissant. Sinéad inspire doucement et emboîte alors le pas au beau garçon pour se diriger tranquillement vers le café du Ministère de la Magie, demandant un Caramel Macchiato au guichet. Il attend ensuite que le Parker annonce ce qu'il désire pour sortir sa monnaie sorcière avant de récupérer son gobelet brûlant. « Cela fait un moment, que nous ne nous sommes pas croisés. Vous étudiez toujours les forces publiques à l'université ? » Demande-t-il alors que ses pieds le dirigent tranquillement jusqu'à son bureau. Aurait-il laissé paraître qu'il s'intéresse aux cours que ce jeune homme suit ? Peu importe. L'important est de trouver une faille chez Stanislav, de vérifier qu'il est bel et bien heureux avec sa dulcinée. Ainsi, il ne s'approchera certainement plus de lui. Ou alors, peut-être que si. C'est tellement compliqué.
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Re: Il ne faut pas attendre d'avoir de fausses dents pour mordre dans le fruit défendu. [STANÉAD]
Ven 21 Avr 2017 - 22:09
"Nous pouvons aller prendre un café à emporter et retourner dans mon bureau ensuite, je vous invite. Je suis honoré d'être votre première fois, alors."
A la prononciation de cette phrase, Stan fut parcouru d'un frisson tout le long de son échine, ce qu'il cacha pour le mieux qu'il le pouvait, en croisant les bras contre sa poitrine. Durant de longues années, il avait réprimé ses sentiments envers cet homme, et aujourd'hui, il avait la chance de se retrouver seul avec lui, accompagné d'un sous-entendu. Pourtant, au fond de lui, une petite voix lui souffle qu'il ne devrait pas... Non, c'est vrai, il ne devrait pas. Mais après tout, avait-il le choix réellement ? Refuser une invitation du directeur de la coopération magique était-il permis ? Il ne le pensait pas non. Alors il s'imagina voir le doux visage de Genesis, son amie. La voir lui donnerait le courage de surmonter cette épreuve à laquelle il était confronté. Il ne devait pas craquer, bien que son esprit le voulait. Oui, il voulait se lâcher, mais il ne le devait pas. S'il se faisait attraper dans les bras d'un homme, qui que ce soit, il mettait en péril son secret ainsi que celui de Genesis. Et il s'en était interdit. Et puis après tout, ce dernier instant où Sinéad lui avait frôlé la main n'était rien qu'un simple accident... Peut-être un peu moins les regards, mais admettons que Stan se soit imaginé des sentiments qui n'étaient pas réciproques, sa couverture serait grillée. Il se devait d'accepter aussi naturellement que possible. Toujours ce masque sur le visage.
D'un air taquin pourtant, ces quelques mots lui sortirent de la bouche : "Oh, et bien allons-y alors, si monsieur le directeur m'en fait l'honneur !", ne relevant pas le sous-entendu grossièrement lancé plus tôt. Et aussitôt dit, il se dirigea vers le restaurant. Il n'était pas très loin, mais les couloirs se faisaient nombreux, et il fallait se l'avouer, le ministère était un véritable dédale. Arrivés à la cafétéria, il n'y avait pas grand monde, alors les deux connaissances arrivèrent bien vite au comptoir. Après avoir laissé Sinéad commander, il passa commande "Un café mocha s'il vous plait." Le jeune homme près de lui sortit alors quelques pièces et le glissa à la guichetière pour régler la somme convenue. Tout deux récupérèrent leurs boissons, et s’emboîtèrent le pas pour se diriger vers le bureau du directeur nouvellement nommé. Tout en marchant, Stan s'interrogeait. Il n'était pas du tout confiant, et redoutait entièrement ce qu'il se passerait dans le bureau. Il espérait qu'il ne se passerait rien. Vraiment rien.
"Cela fait un moment, que nous ne nous sommes pas croisés. Vous étudiez toujours les forces publiques à l'université ?"
"Et bien cela fait bientôt un an non ? Le temps passe si vite il faut dire que mon nez sort très rarement de mes grimoires. Et oui, j'étudie toujours les forces publiques. Les cours sont de plus en plus intéressant au fur et à mesure que je passe de temps à Hungcalf ! Et puis, vous verriez en dehors de ça notre équipe de Quidditch ! Plus soudée, on ne trouve pas ! Et vous le poste de directeur vous convient ?"
Le genre de conversation que sa mère lui avait appris à aborder par bienséance. Des questions banales pour des instants banales. Ou disons presque banales. Alors qu'ils se trouvent devant la porte du bureau de DesRoses, Stan attend patiemment que Sinéad ne passe devant. Cela lui permet alors de pouvoir contempler la plaque de porte où figure le nom du jeune homme devant lui. C'est assez étrange, il faut se l'avouer de voir le nom d'un de nos camarades. Et Stan n'en faisait pas exception. Le père Parker serait fier de voir son fils avoir un bureau à son nom. Voir le nom de Parker en bas d'une piège, où l'on verrait le simple mot "Directeur" au dessous de la signature de son aîné. Mais jamais Stan n'obtiendrait de place comme telle. Lui, il voulait être auror, un point c'est tout. Alors que tous deux ils entrèrent dans le bureau. Une pièce assez vaste, où prônait du mobilier en bois. Stan suivit Sinéad, et attendit qu'on lui propose de s'installer, tout en observant autour de lui la décoration. Il s'approcha alors d'une bibliothèque où prônait un bon nombre de livre. Il y vit d'ailleurs un grimoire qui lui rappela encore une fois sa tourmente. Un ouvrage de Quentin Jentremble, là où il avait rangé toute sa misère et ses espoirs, dans sa petite bibliothèque.
"Vous aviez de biens beaux ouvrages dites-moi... Nostalgique de vos années à Poudlard ?" Qui ne pouvait pas l'être après tout ?
A la prononciation de cette phrase, Stan fut parcouru d'un frisson tout le long de son échine, ce qu'il cacha pour le mieux qu'il le pouvait, en croisant les bras contre sa poitrine. Durant de longues années, il avait réprimé ses sentiments envers cet homme, et aujourd'hui, il avait la chance de se retrouver seul avec lui, accompagné d'un sous-entendu. Pourtant, au fond de lui, une petite voix lui souffle qu'il ne devrait pas... Non, c'est vrai, il ne devrait pas. Mais après tout, avait-il le choix réellement ? Refuser une invitation du directeur de la coopération magique était-il permis ? Il ne le pensait pas non. Alors il s'imagina voir le doux visage de Genesis, son amie. La voir lui donnerait le courage de surmonter cette épreuve à laquelle il était confronté. Il ne devait pas craquer, bien que son esprit le voulait. Oui, il voulait se lâcher, mais il ne le devait pas. S'il se faisait attraper dans les bras d'un homme, qui que ce soit, il mettait en péril son secret ainsi que celui de Genesis. Et il s'en était interdit. Et puis après tout, ce dernier instant où Sinéad lui avait frôlé la main n'était rien qu'un simple accident... Peut-être un peu moins les regards, mais admettons que Stan se soit imaginé des sentiments qui n'étaient pas réciproques, sa couverture serait grillée. Il se devait d'accepter aussi naturellement que possible. Toujours ce masque sur le visage.
D'un air taquin pourtant, ces quelques mots lui sortirent de la bouche : "Oh, et bien allons-y alors, si monsieur le directeur m'en fait l'honneur !", ne relevant pas le sous-entendu grossièrement lancé plus tôt. Et aussitôt dit, il se dirigea vers le restaurant. Il n'était pas très loin, mais les couloirs se faisaient nombreux, et il fallait se l'avouer, le ministère était un véritable dédale. Arrivés à la cafétéria, il n'y avait pas grand monde, alors les deux connaissances arrivèrent bien vite au comptoir. Après avoir laissé Sinéad commander, il passa commande "Un café mocha s'il vous plait." Le jeune homme près de lui sortit alors quelques pièces et le glissa à la guichetière pour régler la somme convenue. Tout deux récupérèrent leurs boissons, et s’emboîtèrent le pas pour se diriger vers le bureau du directeur nouvellement nommé. Tout en marchant, Stan s'interrogeait. Il n'était pas du tout confiant, et redoutait entièrement ce qu'il se passerait dans le bureau. Il espérait qu'il ne se passerait rien. Vraiment rien.
"Cela fait un moment, que nous ne nous sommes pas croisés. Vous étudiez toujours les forces publiques à l'université ?"
"Et bien cela fait bientôt un an non ? Le temps passe si vite il faut dire que mon nez sort très rarement de mes grimoires. Et oui, j'étudie toujours les forces publiques. Les cours sont de plus en plus intéressant au fur et à mesure que je passe de temps à Hungcalf ! Et puis, vous verriez en dehors de ça notre équipe de Quidditch ! Plus soudée, on ne trouve pas ! Et vous le poste de directeur vous convient ?"
Le genre de conversation que sa mère lui avait appris à aborder par bienséance. Des questions banales pour des instants banales. Ou disons presque banales. Alors qu'ils se trouvent devant la porte du bureau de DesRoses, Stan attend patiemment que Sinéad ne passe devant. Cela lui permet alors de pouvoir contempler la plaque de porte où figure le nom du jeune homme devant lui. C'est assez étrange, il faut se l'avouer de voir le nom d'un de nos camarades. Et Stan n'en faisait pas exception. Le père Parker serait fier de voir son fils avoir un bureau à son nom. Voir le nom de Parker en bas d'une piège, où l'on verrait le simple mot "Directeur" au dessous de la signature de son aîné. Mais jamais Stan n'obtiendrait de place comme telle. Lui, il voulait être auror, un point c'est tout. Alors que tous deux ils entrèrent dans le bureau. Une pièce assez vaste, où prônait du mobilier en bois. Stan suivit Sinéad, et attendit qu'on lui propose de s'installer, tout en observant autour de lui la décoration. Il s'approcha alors d'une bibliothèque où prônait un bon nombre de livre. Il y vit d'ailleurs un grimoire qui lui rappela encore une fois sa tourmente. Un ouvrage de Quentin Jentremble, là où il avait rangé toute sa misère et ses espoirs, dans sa petite bibliothèque.
"Vous aviez de biens beaux ouvrages dites-moi... Nostalgique de vos années à Poudlard ?" Qui ne pouvait pas l'être après tout ?
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Re: Il ne faut pas attendre d'avoir de fausses dents pour mordre dans le fruit défendu. [STANÉAD]
Sam 22 Avr 2017 - 9:11
Son intérêt pour le jeune homme est arrivé sans vraiment qu'il ne le demande. Après tout, les sentiments ne se contrôle pas et il faut avouer que Sinéad a toujours fait en sorte de ne pas tomber amoureux d'un autre homme. Pour se préserver, mais également pour éviter de se blesser. Il sait ô combien un amour à sens unique peut être douloureux et c'est pourquoi il s'est toujours contenter de simples nuits de folie sans lendemain. Pour autant, lorsqu'il voit Stanislav dans son champ de vision, la simple idée de n'être qu'une nuit volée au sang pur l'agace bien plus qu'il ne pourrait l'avouer. Il ne le connaît pas assez, n'a pas passer assez de temps avec lui pour connaître la véritable mesure de ses sentiments envers lui, néanmoins, il sait qu'il lui a toujours fait un certain effet, bien plus fort que les autres hommes. Ses lèvres mouvent doucement alors que sa voix grave sort d'entre ces dernières. Il parle, mène la danse, comme le bon directeur qu'il est devenu. Il est hors de question que Stanislav se faufile entre ses filets. Pas aujourd'hui. Non. Il a décidé de mettre un mot sur ses sentiments. De comprendre ce qu'il s'est toujours passé entre eux, même de loin.
Haussant un sourcil en entendant la réponse du garçon, notant qu'il ne renchérit pas sur son sous-entendu, Sinéad inspire doucement, blasé. Il s'est peut-être fait des idées durant tout ce temps, après tout. Ils n'ont jamais vraiment parlé. C'est bien la première fois que les deux sangs purs tiennent une conversation aussi longue. Entrant finalement dans le café du Ministère, le plus âgé des deux anciens Serpentards paie les boissons, en profitant pour noter les goûts de son fantasme dans un coin de sa tête. Café Mocha. Intéressant. « C'est particuliers, le café Mocha. » Dit-il doucement avant de lui poser des questions sur ses études, soudainement intéressé par ce qu'il étudie aujourd'hui, s'il continue toujours sur sa toute première lancée. La réponse de Stanislav ne se fait pas attendre et Sinéad se concentre sur sa voix agréable. Il pourrait presque en frissonner, à l'idée de l'entendre murmurer son prénom dans un long soupire d'aise. Secouant la tête pour chasser ses pensées outrageuses, le Directeur du département de la coopération magique internationale du Ministère de la magie s'arrête devant sa porte. « Oui, c'est cela. C'est vraiment bien, que vous ne changiez pas d'idées. Il faut savoir ce que l'on veut dans la vie. Cela paie toujours. » Il sourit doucement, un sourire sincère, bien que très rare pour sa personne. « Ah oui ? Je n'ai jamais été très Quidditch, mais si un jour, vous faites un match, vous pourriez peut-être m'envoyer un hibou pour que je vienne le voir. Ce sera mon excuse pour retourner à l'université et revoir certaines personnes. » Il tente le tout pour le tout, tout en ayant l'air innocent. Il ne veut pas qu'il pense que c'est uniquement pour lui, voyons.
Poussant finalement la porte de son bureau, Sinéad pénètre dans la pièce avec lenteur, ses pas le guidant ensuite de manière féline jusqu'à son fauteuil en cuir blanc. « Pour parler du poste, c'est tout ce dont je rêvais. » Annonce-t-il, n'étant pas vraiment là pour parler de son travail, alors il abrège, bien que se vanter d'avoir été promu plus rapidement que ce qui était prévu au début lui brûle les lèvres sans pour autant qu'il ne le fasse. Suivant du regard le jeune homme, parcourant sa bibliothèque, Sinéad hausse un sourcil en l'entendant. Il hausse des épaules, croisant les jambes. « Nostalgique est un bien grand mot, Monsieur Parker. Disons que cela me manque. L'innocence et tout le temps libre étaient forts agréables. Mais être adulte et libre, est bien plus appréciables, il faut l'avouer. » Avoue-t-il en hochant doucement de la tête avant de parcourir le corps de Stanislav du regard sans la moindre gêne. Personne ne peut les voir et puis, ce n'est pas comme s'il avait caché son homosexualité. Beaucoup sont au courant de ses préférences sexuelles, mais il est tellement froid et renfermé avec autrui que personne ne s'imagine qu'il soit capable de sauter sur tout ce qui bouge. Et ils ont raison. « Je suis surtout nostalgique d'un court instant, le jour de ma remise de diplôme à Hungcalf. Vous voyez sûrement ce que je veux dire. Il suffit parfois d'un simple moment, pour tout remettre en compte. Mais il faut aussi bien du courage pour oser le faire. » Sa voix taquine s'élève dans l'air tandis qu'il ne détache pas son regard du bel homme. Il aurait pu faire cela de manière moins directe, mais il est presque sûr que Stanislav fera l'idiot. Ou alors, ne se souviendra-t-il même pas que ce jour-là, il a frôlé de manière un peu trop suggestive.
Haussant un sourcil en entendant la réponse du garçon, notant qu'il ne renchérit pas sur son sous-entendu, Sinéad inspire doucement, blasé. Il s'est peut-être fait des idées durant tout ce temps, après tout. Ils n'ont jamais vraiment parlé. C'est bien la première fois que les deux sangs purs tiennent une conversation aussi longue. Entrant finalement dans le café du Ministère, le plus âgé des deux anciens Serpentards paie les boissons, en profitant pour noter les goûts de son fantasme dans un coin de sa tête. Café Mocha. Intéressant. « C'est particuliers, le café Mocha. » Dit-il doucement avant de lui poser des questions sur ses études, soudainement intéressé par ce qu'il étudie aujourd'hui, s'il continue toujours sur sa toute première lancée. La réponse de Stanislav ne se fait pas attendre et Sinéad se concentre sur sa voix agréable. Il pourrait presque en frissonner, à l'idée de l'entendre murmurer son prénom dans un long soupire d'aise. Secouant la tête pour chasser ses pensées outrageuses, le Directeur du département de la coopération magique internationale du Ministère de la magie s'arrête devant sa porte. « Oui, c'est cela. C'est vraiment bien, que vous ne changiez pas d'idées. Il faut savoir ce que l'on veut dans la vie. Cela paie toujours. » Il sourit doucement, un sourire sincère, bien que très rare pour sa personne. « Ah oui ? Je n'ai jamais été très Quidditch, mais si un jour, vous faites un match, vous pourriez peut-être m'envoyer un hibou pour que je vienne le voir. Ce sera mon excuse pour retourner à l'université et revoir certaines personnes. » Il tente le tout pour le tout, tout en ayant l'air innocent. Il ne veut pas qu'il pense que c'est uniquement pour lui, voyons.
Poussant finalement la porte de son bureau, Sinéad pénètre dans la pièce avec lenteur, ses pas le guidant ensuite de manière féline jusqu'à son fauteuil en cuir blanc. « Pour parler du poste, c'est tout ce dont je rêvais. » Annonce-t-il, n'étant pas vraiment là pour parler de son travail, alors il abrège, bien que se vanter d'avoir été promu plus rapidement que ce qui était prévu au début lui brûle les lèvres sans pour autant qu'il ne le fasse. Suivant du regard le jeune homme, parcourant sa bibliothèque, Sinéad hausse un sourcil en l'entendant. Il hausse des épaules, croisant les jambes. « Nostalgique est un bien grand mot, Monsieur Parker. Disons que cela me manque. L'innocence et tout le temps libre étaient forts agréables. Mais être adulte et libre, est bien plus appréciables, il faut l'avouer. » Avoue-t-il en hochant doucement de la tête avant de parcourir le corps de Stanislav du regard sans la moindre gêne. Personne ne peut les voir et puis, ce n'est pas comme s'il avait caché son homosexualité. Beaucoup sont au courant de ses préférences sexuelles, mais il est tellement froid et renfermé avec autrui que personne ne s'imagine qu'il soit capable de sauter sur tout ce qui bouge. Et ils ont raison. « Je suis surtout nostalgique d'un court instant, le jour de ma remise de diplôme à Hungcalf. Vous voyez sûrement ce que je veux dire. Il suffit parfois d'un simple moment, pour tout remettre en compte. Mais il faut aussi bien du courage pour oser le faire. » Sa voix taquine s'élève dans l'air tandis qu'il ne détache pas son regard du bel homme. Il aurait pu faire cela de manière moins directe, mais il est presque sûr que Stanislav fera l'idiot. Ou alors, ne se souviendra-t-il même pas que ce jour-là, il a frôlé de manière un peu trop suggestive.
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Re: Il ne faut pas attendre d'avoir de fausses dents pour mordre dans le fruit défendu. [STANÉAD]
Sam 27 Mai 2017 - 12:15
archivé car un des participants est supprimé.
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