Ce sera tout pour aujourd’hui, merci de votre attention. N’oubliez pas vos devoi...
Nina n’écouta pas la suite de la phrase du professeur. Cela faisait plus de deux heures qu’elle moisissait dans cette salle obscure et puant la transpiration. Une horreur. Elle commença donc à réunir rapidement ses affaires, éparpillée sur sa table : plume, encrier, parchemin, livres, ... Nina fourra le tout dans son sac sans plus de cérémonies. Il était hors de question qu’elle perde une seule seconde supplémentaire dans cette salle. Balançant son sac sur l’épaule, elle se dirigea rapidement vers la porte, noyé dans un flux d’étudiant.
Nina prit immédiatement la direction du parc, sans même se poser la question. Après une après-midi de cours fastidieux dans des salles sombres, elle était pressée de voir la lumière du jour et de sentir la chaleur du soleil sur sa peau. Un sourire se dessina aussitôt sur ses lèvres et elle prit le soin d’attacher ses cheveux en une queue de cheval haute pour dégager sa nuque. Nina n’attachait que rarement ses cheveux, mais elle avait chaud et savait pertinemment que ses cheveux ne devaient plus ressembler à grand-chose à cette heure de la journée.
Heureusement, nous étions désormais au printemps et les températures clémentes permettaient à la jeune fille de sortir prendre l’air quelques temps avant de retourner s’enfermer pour réviser. Malgré la fin d’après-midi, un beau soleil brillait encore dans le ciel et Nina fut ravi de le sentir sur sa peau une fois à l’extérieur. Elle n’avait pas froid, malgré son maillot à manches courtes. Les arbres et les fleurs rayonnaient de mille couleurs autour d’elle et un parfum de pollen parfumait l’air, devant être un véritable supplice pour les allergiques.
Nina abandonna l’idée de marcher dans l’herbe lorsqu’elle se rappela qu’elle avait enfilé une paire de bottines à talons le matin même. Elle n’avait pas franchement envie de retrouver ses talons plein d’herbe en rentrant dans sa chambre. Elle s’avança donc sur l’un des chemins pour un petit tour dans le parc, le sourire aux lèvres.
Elle marcha un long moment, la tête dans les nuages, avant de croiser la route d’un banc qui sembla lui crier de venir s’assoir. Il est vrai que son épaule la faisait souffrir à cause du poids de son sac. Nina s’assit donc sur le banc et sortit de son sac un paquet de Doritos au fromage, une friandise moldue qui valait la peine d’être connue, qu’elle commença à grignoter.