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you're the universe i'm helpless in ☆ jo
Lun 29 Mai 2017 - 8:57
Josephine & Melchior
You’re the universe
I’m helpless in.
Si puissante, la douceur de la brise te submerge, elle t'apaise. Toi, Melchior, tu étais simplement assis sur le sol, les genoux repliés sur ton torse, pieds nus, tes chaussures gisant quelques part tout près de là. Tu somnolais légèrement avec tes étoiles, anesthésié par les rêves d'infinis qui n'ont jamais cessé de t'animer. Des rêves que tu sais pertinemment voués à l'échec pour la plupart. Du haut de la tour d'astronomie que tu chéris tant, tu penses à elle, comme bien trop souvent ces derniers temps. Mais n'y a-t-il réellement eu un seul moment où tu l'as éloignée de tes pensées ? En as-tu déjà été capable ? Sans doute... Que non. Tu n'en a pas la moindre idée, en réalité, et ça te fait mal, ça t'inquiètes un peu. Mais d'un autre côté, tu te convaincs que cela ne t'importes que peu, puisque tu connais la fin de l'histoire et que tu as finis par t'y faire. Tu sais bien que cela ne changera rien, qu'elle ne te voit et ne te verrais sans doute jamais, quoique tu tentes... Alors tu ne fais rien. Parce que tu es trop inexistant, trop dans ta bulle, trop timide, trop... Toi. Tu te sens bête d'espérer, de rester l'amoureux silencieux, ça oui, mais tu ne feras sans doute rien pour changer la donne, jamais. Tu réfléchis bien trop au lieu d'agir et tu ignores comment t'y prendre autrement, tu as si peur de souffrir et de faire souffrir, ou pire encore, de ne pas être à la hauteur, de t'humilier, de tout rater. Tu n'es pas courageux, Cassandre n'a de cesse de te le rappeler. Tu le sais, mais tu ignores ce qu'elle te dit, après tout, si tu avais eu son courage, tu l'aurais sans doute accompagnée chez les lions. Mais toi, tu préfères te plonger dans ta solitude que de t'exprimer, dans tes livres qui te passionnent et dans tes étoiles que prendre conscience de la réalité. C'est plus sûr, et plus simple.
Un long soupir s'extirpe de tes lèvres alors que tu balayes légèrement la tête sur ta droite ainsi que tes pensées mélancoliques, puis, à tâtons, tu cherches dans la pénombre ton nouveau bouquin d'astronomie. Celui même que tu as emprunté à la bibliothèque durant cette soirée. En oubliant consciemment de prendre ton souper, tu as préféré chercher la perle rare parmi les innombrable ouvrages que tu as pu lorgner à l'université. Tu l'as dorénavant en main, ton passionnant livre, et la simple vue de sa couverture bleuâtre ornées d'étoiles argentées te décroches un sourire serein. Tu n'attends pas une minute de plus pour l'ouvrir avec cette délicatesse que tu utilises lorsque tu as si peur d'abimer ce qui t'es cher. Tes yeux d'émeraude brillent à travers le verre fin de tes lunettes, si intensément que les étoiles sont jalouses de l'attention que tu portes aux lignes de ton récit. Toi, tu ne t'en rends pas compte, tu dévores le savoir que l'on t'offres en ce simple objet, d'une telle avidité et d'un tel engouement. Le silence règne en maitre dans la pièce, mais toi, tu entends et vois bien plus que ça. Tu entends le bruit continu du vent qui souffle sur les arbres la nuit. Les feuilles immobiles auparavant, soudainement prises à minuit d’un désir intense de se détacher des branches et trouver la liberté. Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Tu vois les étoiles, tu les sais sublimes, dansantes et rieuses au creux du ciel sombre. Et cet environnement doux te berces avec tendresse de cet amour dont tu es tant dépendant.
Soudain, un bruit de verre brisé te sors de ta léthargie. Pris de court, tu analyses les lieux, une fine lueur de surprise brillant dans tes yeux. Qui est là ? C'est la question que tu te poses silencieusement, mais tu préfères ne pas bouger, ne rien dire, observer, répondre à ta question par toi même et ne pas paniquer pour un rien. Le bruit était loin, te semble-t-il, pourtant, c'est étrange, tu distingues une silhouette féminine se former tout prêt de l'encadrement de la porte. Tu décides alors de ne rien faire de particulier, là, assis sur le sol avec ton livre et tes pensées, tu ne sais pas vraiment quoi faire. Si cette personne ne souhaite pas se montrer, tu te contenteras d'attendre qu'elle s'en aille. Ce n'est pas ton coin à toi, ni celui de personne d'autre d'ailleurs, en revanche, si, au contraire, l'inconnue venait à entrer et à te saluer, tu t'en irais surement, tout penaud. Parce que tu n'aimes pas déranger, même quand tu es celui qui devrait être dérangé.
Malheureusement pour toi, la demoiselle que tu n'arrives pour le moment pas à voir correctement sous la pénombre s'approche de toi d'un pas léger. Précipitamment, tu récupères ton calepin et ferme ton livre pour venir les placer tous deux contre ton torse. Tu te relèves, recules de quelques pas et redresse machinalement tes lunettes sur ton nez.
– Euhh, désolé, je... J'allais m'en aller...
Tu ne sais pas vraiment pourquoi tu t'excuses, ni pourquoi tu tient tellement à partir d'ailleurs. Tu as tellement l'air d'un gamin pris sur le fait par un professeur que tu te sais être un idiot. Mais lorsque ton regard croise deux saphirs purs briller avec intensité, tu faiblis et oubli tout ce que tu avais planifier dans ta tête. C'est elle. Son regard te brûles la peau, tu te sens défaillir. Doucement, tes yeux viennent rencontrer le sol, parce que tu n'es pas capable de soutenir ce regard, tu ne l'a jamais été.
Quelques minutes s'écoulent avant qu'un second bruit ne vous parviennent cette fois-ci à tous les deux.
– C'était quoi ça ?
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Re: you're the universe i'm helpless in ☆ jo
Jeu 1 Juin 2017 - 17:29
josephine & melchior
YOU’RE THE UNIVERSE
I’M HELPLESS IN
Quelque chose n'allait pas. C'était un sentiment bizarre, étrange. Comme si tu avais oublié quelque chose. Comme s'il te manquait quelque chose. Là, allongée dans ton lit du dortoir des Grymm, parmi les autres filles qui partageaient ta couchette, tu n'arrivais pas à t'endormir. Tes doigts fins se refermaient sur du vide alors que tu oscillais entre sommeil et éveil. Dans cet état léthargique, tu n'arrivais pas à mettre de mot sur ce qui semblait avoir disparu. Tu te fis violence, Josephine, et finit par parvenir à ouvrir les yeux. Là, dans le noir complet, tu commençais à reprendre doucement connaissance. Et l'absence que tu avais ressentie prit enfin sens pour toi.
Dòchas. Ta peluche de nuit, ton nounours poilu, ton radiateur ronronnant. Ton fléreur.
En tout point pareil à un chat, il joue avec des pelotes de laine et te ramène parfois des carcasses d'animaux dont tu préfères ignorer la provenance. Tu l'as trouvé alors qu'il n'était encore un bébé, et n'a pas passé une seule nuit sans sa présence. Excepté quand tu t'endors dans d'autres bras, provoquant quelques sifflements de jalousie. Bref, quoiqu'il en soit, il ne répond pas présent. Il a sans doute dû se faufiler hors de tes bras au plus profond de ton sommeil.
"Dòchas !", tu murmures pour ne pas réveiller tes camarades alors que tes pieds nus se glissent hors de tes draps.Tu ignores pourquoi, mais tu ne te sens pas de dormir sans lui, cette nuit-ci. Car sa présence est réconfortante. Car tu as ce besoin de ne pas te sentir seule, même si tu es toujours accompagnée. Autant de raisons qui te poussent à franchir la porte du dortoir pour partir à sa recherche. Après tout, il n'a pas dû aller très loin...
Tu passes rapidement des sandalettes aux pieds et couvres tes épaules d'un large gilet en laine avant de te lancer à sa poursuite, un lumos de ta baguette pour seul éclairage. Il faut dire qu'on n'y voit pas grand chose, avec ses lampes rondes verdâtres qui inondent de leur couleur crapaud les couloirs dans lesquels tu t'aventures. Tu reconnais beaucoup de qualité aux Grymm, pas celle du goût de la décoration, cependant... Tu continues à t'aventurer toujours plus loin dans les couloirs en prononçant le nom de l'animal à chaque coin d'escalier ; pour toute réponse, ton écho qui se fait de plus en plus désespéré.
Alors, tes pas emboîtent les étages, un à un. Parce qu'il doit forcément se trouver dans le château, qu'il ne se serait pas aventuré dehors en pleine nuit. Du moins, tu l'espères, car tu n'as pas envie de faire tout le tour des hectares pour en être assurée. Tu fouilles d'abord le château, et si jamais il ne s'y trouve pas... Et bien, tu iras sagement te recoucher, malgré toi.
Plus tu gravis les marches, plus tu montes dans les étages, plus tu te dis qu'il doit totalement se trouver dans la direction opposée. C'est arrivée au quatrième, le souffle un peu court, que tu te rends compte que tu vas devoir tout redescendre, et que tu as parcouru tout ce chemin plus rien. Tu soupires d'un air las, avant d'entendre un bruit de verre brisé. Tu ignores de qui il s'agit, si c'est un fantôme, un étudiant ou bien l'animal aventureux d'un autre, mais tu te précipites sur la source du bruit, tes talons claquants sur le sol. Tu arrives en plein dans la tour d'astronomie, qui ne t'inspire pas que des compliments, mais l'heure n'est pas aux lamentations. Tu lances une nouvelle fois le nom de ton compagnon à la fourrure ocellée ; appel qui ne trouve toujours pas de réponse. Et qu'il ne vienne pas prétendre qu'il ne t'entende pas, avec ses oreilles plus grandes que sa tête.
Tu t'avances néanmoins à l'intérieur, Jo, car tu sens qu'il y a une présence. Tu ne sais pas exactement laquelle, un soupçon de curiosité te pousse à vérifier. Ta baguette est toujours brandie, l'embout lumineux, et te voilà arrivée sur le palier au ciel découvert de la tour, baigné d'étoiles à cette heure de la nuit. Tu entends tout à coup un remue-ménage à côté de toi, et pointes automatiquement ta baguette sur la source du bruit. Quelqu'un était bien là, une personne qui ramasse ses affaires, comme prise en faute, l'air coupable. Tu plisses les yeux, pas très sûre de toi. C'est sa voix, qui te fait des excuses, qui te met finalement sur la voie.
"Melchior... C'est toi ?"Pas de doute possible sur la personne. Un nox informulé vient éteindre ta baguette, la lueur des étoiles étant désormais suffisante pour vous voir.
Tu souris en découvrant qu'il s'agit de lui. Il se tient là, tel un animal sauvage qui analyse la situation : sain et sauf de t'adresser la parole, ou pas ? Finalement, il te reconnaît et se détend, tandis que tu lui souris.
Melchior et toi, vous vous connaissez depuis vos débuts à Poudlard. En réalité, tu ne connais pas grand chose de lui, si ce n'est qu'il s'est toujours montré très gentil avec toi, quand il ne s'emmêlait pas les pinceaux en ta présence, ce qui t'a toujours amusé, tu dois l'avouer... Tu lui portes néanmoins une affection particulière, quelque chose d'inexplicable.
"Ce n'est que moi, désolée si je t'ai fait peur..."Tu lances un regard alentour sur le sol, tandis que tu ranges une de tes mèches derrière ton oreille. Où peut bien se trouver ce fichu chat ?
"Je cherche mon fléreur, visiblement, il a décidé de me fuir ce soir. Tu ne l'aurais pas vu passer, par hasard ?"Qui sait... Et ça te serait tellement utile ! C'est alors qu'un autre bruit retentit, alors que Melchior te demande ce que cela peut bien être.
"Peut-être que c'est lui... Mais j'en doute, d'habitude, il n'est pas aussi bruyant. Il n'est pas du genre maladroit..." Tu pauses une seconde alors que tu réfléchis, puis te tournes vers le Lufkin. "Ça t'ennuierait de m'accompagner pour aller voir ? "Parce que tu n'as pas envie de tomber sur une mauvaise surprise, parce qu'il est là et qu'il pourrait t'aider. Tu ne penses même pas au fait que tu pourrais être en train de le déranger, qu'il est là pour une raison qui n'a rien à voir avec toi. Tu es trop préoccupée.
- InvitéInvité
Re: you're the universe i'm helpless in ☆ jo
Mer 14 Juin 2017 - 5:33
archivé pour changement de personnage.