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You can call me helpless
Ven 20 Nov 2020 - 19:28
You can call me helpless
feat. Freyja Dalgaard
feat. Freyja Dalgaard
What a summer. Il s’était amusé l’africain, se perdant, de nouveau, aux quatre coins de la planète. Après avoir terminé sa toute première année marquant son retour aux études, Jacob n’avait pas pu s’empêcher de célébrer en faisant ce qu’il aimait le plus : voyager, fêter, rire et découvrir. Soyons honnêtes, il avait probablement trop fêté aussi. De un, parce que qu’on parle tout de même de Jacob ici. De deux, parce que aussi rapidement que l’été avait débuté qu’il s’était terminé : le mois de septembre rappelant violemment au Wright ses obligations scolaires. Which was a bit weird, parce qu’il aurait pu jurer que le mois de juin avait débuté il y a trois semaines seulement. Oh well. Après donc plusieurs mois d’absence, il avait finalement retrouvé le confort de son chez soi et les couloirs familiers de Hungcalf, la routine reprenant tranquillement son train-train quotidien.
Aussitôt avait-il remis les pieds à l’école que son esprit s’était amusé à repenser à son bloc de glace favori : la belle, douce et magnifique Freyja. Pas qu’il l’avait oublié, loin de là. Mais lorsqu’il l’avait revu, arpentant les corridors, il s’était mis à sourire comme un imbécile. Est-ce que Jacob arrêtait des fois de sourire, vous me demanderez? Good point. Mais entre vous et moi, ce sourire-là, il était tout spécial. Jacob avait voulu aborder celle dont les lèvres lui avaient manqué, mais sentant sa présence, la reine des neiges lui avait envoyé un regard aussi glacial que l'Arctique. That was new. Il avait été surpris le grand noir, mais il avait mis cela sur le dos de son absence prolongé. Après tout, il aurait probablement dû prendre le temps de lui envoyer, at least, une petite lettre. Oh well, il attendrait un peu. Ce qu’il fit. Une semaine, deux semaines, un mois... deux mois?! Mais elle semblait l’éviter encore plus qu’avant, situation que le Jacob ne laisserait certainement pas durer. Oh hell no. Après tout, le Hangbé n’était pas reconnu pour sa patience. Loin de là. Et si vous en doutez, demandez à ses frères et soeurs. I double dare you.
Et donc, ce fut en ce beau jeudi de novembre, que l’africain prit place contre le mur, face à la porte menant au cours d’études des runes ; cours, que ladite Freyja écoutait attentivement, sans savoir que la tornade Hangbé avait atterri à sa porte. Literally. Appuyé contre le mur, l’homme regardait la porte en souriant. Habillé d’une paire de jeans bleu foncé et d’une chemise blanche, il attendait patiemment que le cours se termine pour accoster celle qui l’évitait. À toutes les deux secondes, très précisément, son regard fuyait vers sa montre, où les aiguilles ne semblaient pas vouloir bouger aussi rapidement qu’il l’espérait. À son plus grand dam. Heureusement pour lui, malheureusement pour Frey, la cloche sonna enfin. Jacob laissa fuir un soupir de soulagement, son sourire atterrissant rapidement sur son visage tandis qu’il observait les étudiants sortir du cours. Il offrit un hochement de la tête à certains et en salua d’autres, jusqu’à ce qu’elle apparaisse enfin dans le cadre de porte. Tout sourire, le grand noir ne s’était pas fait prier pour la rejoindre aussitôt, lui enchaînant le pas sans aucune hésitation. “Oh, hi beautiful, I didn’t see you there”, commença-t-il, tout bonnement, ne décrochant pas son regard de son visage illisible. “So… tell me Miss Dalgaard, have you been avoiding me?”, demanda-t-il, son sourire s’agrandissant encore tandis qu’il posait sa question, sans passer par quatre chemins.
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Re: You can call me helpless
Jeu 26 Nov 2020 - 22:22
You can call me helpless
Le cours d’étude de rune était une des matières préférées de Freyja, même si elle appréciait en réalité tous les cours aux quels elle assiste. Elle est toujours appliquée, attentive, la prise de note n’est pas un souci chez elle, retenant que l’essentiel comme la plupart des étudiants assis dans cet amphi rempli à moitié. Cette option n’attire que peu de monde, jugé, trop compliquée, difficile et prenante selon certains ignorant, estimant de juger plutôt que d’assister à un cours. Pour la Dalgaard, les runes n’est ni plus ni moins qu’une langue de plus à assimiler. Assise souvent au milieu de l’amphi, les places également au milieu, se calant le plus en face possible du professeur. Préférant un angle de vue le plus propice pour lui permettre de trouver son regard, non pour attirer l’attention – elle a horreur de cela- mais elle aime observer la gestuelle, l’étincelle dans les yeux de l’orateur, écouter le timbre de la voix, ses intonations. La danoise fini d’écrire à la plume les dernières phrases lorsqu’il est temps de quitter les lieux, ranger ses affaires et de suivre sans réfléchir la bande d’étudiant qui prenaient la même sortie qu’elle avait envisagé de prendre. Elle esquiva plusieurs haute stature qui manquait de l’écraser contre un mur, jouait doucement des coudes pour tenter de se frayer un passage pour s’éloigner de la foule, manquant d’air et cherchant une brèche, elle se mit sur le côté un instant, attendant que cela se dissipe, mal à l’aise d’être autour d’un si bon nombre de gens, elle prit une grande respiration et se repris l’air de rien.
Une voix familière semble l’interpeler, pendant un instant, elle se dit qu’elle a tout bonnement rêvé mais le visage d’un wright lui vient soudain dans son champ de vision. Pendant un instant, elle eue un moment d’absence se demandant s’il avait vu cette légère faiblesse qu’elle avait eu quelques minutes plus tôt, mais au ton de l’homme et de son sourire à son égard, il ne semblait que non. Si elle était surprise de le voir, elle n’en montrait rien, l’abeille était ainsi, un mur de glace ne montrant presque rien, cachant ses émotions. Elle salua l’afro américain d’un froid « Hangbé, je pensais que tu avais quitté les lieux » ce qui était vrai, n’ayant plus croisé l’homme depuis des mois, elle s’était plusieurs fois demandé s’il étudiait encore à Hung. Elle ne put s’empêcher cependant d’hausser les sourcils à la question de son ancien cavalier. Elle chercha l’échappatoire mais il semblait vouloir l’aborder par tous les moyens. Il la suivait alors qu’elle s’engouffre dans les escaliers, il lui faut descendre les quatre étages pour rejoindre la salle de dragonologie et elle le sait au fond d’elle, qu’il restera avec elle jusqu’à recevoir une réponse pertinente. Elle replaça la hanse de son sac, nerveuse comme souvent lorsque Jacob Hangbé était dans les alentours. Elle n’aimait pas cet état…pourtant elle prit la peine de lui répondre « T’éviter ? C’est toi qui a été absent » un ton de reproche dans la voix, oui elle lui en voulait elle n’arrivait pas à savoir la raison et cela l’agaçait d’autant plus.
Elle était heureuse, la vie qu’elle menait actuellement lui allait parfaitement, elle s’était demandé durant des semaines où il pouvait se trouver sans prendre le courage de coucher des mots sur un bout de parchemin. Elle avait espéré au fond, qu’il prenne l’initiative. Qui n’a jamais eu lieu. Elle avait continué sa vie, s’était perdue dans les bras d’un homme qui comptait pour elle. Sa vie était très bien, paisible, tranquille. Une tornade rouge arrive et le vent jaune en perd tous ces moyens. Le cœur battant, elle évitait soigneusement son regard, elle savait qu’il souriant –son arme secrète- elle le devinait dans son dos, elle pouvait se l’imaginer en fermant les paupières, mais elle prit sur elle. L’image d’un Bellâtre fit son apparition ce qui calma son palpitant dans la seconde qui a suivi. Elle ne prit pas la peine de lui demander de prendre congé, il était certains qu’il allait continuer de la suive jusqu’à sa destination. Elle se surprit à savoir cela. Elle descendit la dernière marche et accéda rapidement à sa salle préférée. Décoré avec soin par le tout nouveau Professeur Jones, elle posa le sac sur la chaise vide –tout comme l’amphi- et eu un coup d’œil pour Jacob. « Je dois préparer le prochain cours » message pour lui signifier de partir, de la laisser respirer, reprendre son souffle et sa vie qu’elle menait sans lui et le vide qu’il a laissé.
Une voix familière semble l’interpeler, pendant un instant, elle se dit qu’elle a tout bonnement rêvé mais le visage d’un wright lui vient soudain dans son champ de vision. Pendant un instant, elle eue un moment d’absence se demandant s’il avait vu cette légère faiblesse qu’elle avait eu quelques minutes plus tôt, mais au ton de l’homme et de son sourire à son égard, il ne semblait que non. Si elle était surprise de le voir, elle n’en montrait rien, l’abeille était ainsi, un mur de glace ne montrant presque rien, cachant ses émotions. Elle salua l’afro américain d’un froid « Hangbé, je pensais que tu avais quitté les lieux » ce qui était vrai, n’ayant plus croisé l’homme depuis des mois, elle s’était plusieurs fois demandé s’il étudiait encore à Hung. Elle ne put s’empêcher cependant d’hausser les sourcils à la question de son ancien cavalier. Elle chercha l’échappatoire mais il semblait vouloir l’aborder par tous les moyens. Il la suivait alors qu’elle s’engouffre dans les escaliers, il lui faut descendre les quatre étages pour rejoindre la salle de dragonologie et elle le sait au fond d’elle, qu’il restera avec elle jusqu’à recevoir une réponse pertinente. Elle replaça la hanse de son sac, nerveuse comme souvent lorsque Jacob Hangbé était dans les alentours. Elle n’aimait pas cet état…pourtant elle prit la peine de lui répondre « T’éviter ? C’est toi qui a été absent » un ton de reproche dans la voix, oui elle lui en voulait elle n’arrivait pas à savoir la raison et cela l’agaçait d’autant plus.
Elle était heureuse, la vie qu’elle menait actuellement lui allait parfaitement, elle s’était demandé durant des semaines où il pouvait se trouver sans prendre le courage de coucher des mots sur un bout de parchemin. Elle avait espéré au fond, qu’il prenne l’initiative. Qui n’a jamais eu lieu. Elle avait continué sa vie, s’était perdue dans les bras d’un homme qui comptait pour elle. Sa vie était très bien, paisible, tranquille. Une tornade rouge arrive et le vent jaune en perd tous ces moyens. Le cœur battant, elle évitait soigneusement son regard, elle savait qu’il souriant –son arme secrète- elle le devinait dans son dos, elle pouvait se l’imaginer en fermant les paupières, mais elle prit sur elle. L’image d’un Bellâtre fit son apparition ce qui calma son palpitant dans la seconde qui a suivi. Elle ne prit pas la peine de lui demander de prendre congé, il était certains qu’il allait continuer de la suive jusqu’à sa destination. Elle se surprit à savoir cela. Elle descendit la dernière marche et accéda rapidement à sa salle préférée. Décoré avec soin par le tout nouveau Professeur Jones, elle posa le sac sur la chaise vide –tout comme l’amphi- et eu un coup d’œil pour Jacob. « Je dois préparer le prochain cours » message pour lui signifier de partir, de la laisser respirer, reprendre son souffle et sa vie qu’elle menait sans lui et le vide qu’il a laissé.
(c) princessecapricieuse
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Re: You can call me helpless
Lun 25 Jan 2021 - 3:37
You can call me helpless
feat. Freyja Dalgaard
feat. Freyja Dalgaard
There she was. Il n’aurait pas pu la manquer, après tout, il s’était joliment installé à la sortie de son cours. Mais il ne put tout de même pas empêcher le petit plaisir qu’il ressentit à voir son visage apparaître dans le cadre de la porte : ce visage, toujours aussi bien accompagné par ce corps, ce corps que son regard ne manqua pas de couvrir d’un coup d'œil quelque peu flâneur. All smile, il se mit à la suivre, débutant la discussion sans aucun détour. Ce n’était pas comme si le Wright était reconnu pour son tact. Quite the contrary, in fact. D’une froideur toujours aussi saisissante, elle répondit, sans se faire prier, d’une phrase résumant bien leur absence d’échanges des derniers mois. “Hangbé, je pensais que tu avais quitté les lieux”. Ouch. Il grimaça légèrement, haussant des épaules avant de retrouver son expression habituelle. “Yeah… I guess it did look like it, right? After all, we didn’t get the chance to talk yet”. What? Jacob being reasonable? That was a miracle. Pas que cela allait durer, après tout, c’était encore Jacob. Et donc, ce fut fidèle à lui-même, qu’il demanda à sa compagne si elle s’était amusée à l’éviter les dernières semaines. Une question qui demeura sans réponse une longue seconde et quart. “T’éviter ? C’est toi qui a été absent”. Elle avait repris la parole, le reproche dur dans sa voix, faisant savoir à l’africain ce qu’elle pensait de sa question. Alright, that was NOT the good thing to say.
Il pencha un peu la tête sur le côté, comme pour mieux la regarder, un sourire flottant sur ses lèvres. Une main vint rejoindre sa mâchoire qu’il frotta lentement, laissant le silence s’étirer quelque peu avant de répondre à son outrage. “Fair enough! I did disappear for a while there”, dit-il, lui donnant raison sur ce point. Il aurait, après tout, pu faire plus pour reprendre contact avec celle dont il gardait de si jolis souvenirs. Tandis qu’elle descendait les escaliers, il sauta sur la rambarde, se laissant glisser jusqu’en bas. Il lâcha un “What’s up Professor?”, saluant d’un mouvement de la main la professeur d’herbologie qui montait les escaliers tout en secouant la tête d’un découragement qui lui était tout spécialement réservé. Rejoint par l'héritière Delgaard, il reprit la parole, comme si leur conversation n’avait jamais été interrompue par les simagrés du Hangbé. Probably because in his head, it hadn’t. “But I’ve been back for two months now too and we must remedy to this situation.” Il continua de la suivre, sans relâche, ignorant les signes qu’elle aurait préféré être seule. “Come on, tell me everything: how have you been?”
Un escalier plus tard et ils étaient arrivés dans la salle du cours de Dragonologie, le prochain cours à l’horaire de la demoiselle. How did he know what? Well, he was a bit of a stalker. À peine avait-elle déposé son sac qu’elle lui sous-entendait de partir: un sous-entendu que le grand brun avait bien compris, mais pour lequel il faisait le choix très raisonnable de l’ignorer. Il s’asseya sur le bureau faisant face à celui du Professeur Jones, ne quittant jamais des yeux celle qui lui jetait un petit coup d'œil. D’un mouvement nonchalant, il remontait lentement les manches de ses chemises, les roulant sur ses avant-bras. “Need some help?”, demanda-t-il, un sourire éclatant toujours bien collé sur son visage. “Come on, you’ll finish faster and we’ll have a bit of time to talk”, ajouta-t-il, se mordant légèrement la lèvre, avant de sourire de nouveau, attendant, avec la même patience qu’un enfant de quatre ans, la réponse de la jolie femme. "Please?", ajouta-t-il après coup, papillonnant des cils telle une parodie exagérée.
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Re: You can call me helpless
Ven 2 Avr 2021 - 20:50
You can call me helpless
Elle grinçait des dents, elle se maudissait intérieurement de ne pas parvenir à le faire partir. Elle s’occupait de dragons, se faisait entendre de son peuple, de son clan, de ses alliés mais n’arrivait pas à dire ce qu’elle pensait au wright au sourire dentifrice. Elle sorti le manuel du coup, jeta un œil sur les différentes cages exposée dans l’amphi. Elle garda le silence. Elle tenta en vain de ne pas l’écouter, elle continua l’inspection des cages sans réellement regarder l’état, elle voulait s’éloigner de lui et c’était visible, elle ne s’en cachait pas. Elle voulait mettre une distance entres eux comme il l’avait fait des mois durant. A cause de lui, elle avait souffert, s’était donné à un autre homme qu’elle pensait aimer et qui l’a abandonné, à cause de lui, à cause de cela, elle lui en voulait, il a tout gâché. Elle se le répétait sans cesse pour ne pas céder, elle ne devait en aucun cas se laisser faire.
Pourtant elle soupira, il avait raison, plus rapidement ils finissaient, plus vite il partirait, il n’avait pas tort, elle ne voulait pas parler, mais voulait avancer pour son professeur, elle retient sa respiration en voyant les yeux du rouge papillonner pour qu’elle cède. Armé de sa baguette, elle tourna le poignet et mit une pile de livre dans les bras de l’africain. « Il faut trouver le chapitre sur la maladie de la roséole blanche sur les dragons à écailles translucides » Il y avait sept différents livres dans les bras vaillant de l’homme, elle savait précisément les pages mais se garda de le lui en informé, il sera concentré et donc silencieux. Le cours du jour était particulièrement intéressant. Elle n’y sera pas en tant qu’élève ni en tant qu’assistante, elle devra quitter la salle avant le début du cours, mais elle tenait à avancer son professeur, l’aider au mieux et ce n’est pas avec un Jacob Hangbé dans les pattes qu’elle allait y arrivé.
Elle resta loin de lui, près de l’immense cage où peut se glisser un Norvégien à crête et posa sa main sur le cuir ancien de l’objet, tenue au plafond par le biais d’un sortilège de lévitation. Elle l’entendait encore parler, sa voix atteignant ses oreilles sans réellement l’écouter. Elle respira fort, pris sur elle, ses doigts tremblèrent, elle se mordit la lèvre à sang pour se retenir, le bout de sa langue vient se glisser entre ses dents et le goût de fer dans sa bouche lui fit reprendre le contrôle, durant un cours instant, trop courte pour la retenir, « Tais-toi, cesse de parler, j’en ai assez ! » Elle croisa les bras en guise de défense, tourna la tête pour éviter soigneusement son regard. « N’as-tu aucun respect pour moi et ce que j’ai pu ressentir durant des mois de silence pour que tu agisses comme si de rien n’était ?! » Elle respirait fort, elle avait gardé pendant bien trop de temps cette colère, elle voulait tempérer les choses, s’éloigner de lui, mais il insistait, encore et toujours, dorénavant il va falloir assumer. Elle tourna la tête vers lui, ses yeux trahissant la colère, « Tu veux parler, alors parlons, tu as dix minutes pour t’expliquer, je ne t’accorderais rien de plus. »
Pourtant elle soupira, il avait raison, plus rapidement ils finissaient, plus vite il partirait, il n’avait pas tort, elle ne voulait pas parler, mais voulait avancer pour son professeur, elle retient sa respiration en voyant les yeux du rouge papillonner pour qu’elle cède. Armé de sa baguette, elle tourna le poignet et mit une pile de livre dans les bras de l’africain. « Il faut trouver le chapitre sur la maladie de la roséole blanche sur les dragons à écailles translucides » Il y avait sept différents livres dans les bras vaillant de l’homme, elle savait précisément les pages mais se garda de le lui en informé, il sera concentré et donc silencieux. Le cours du jour était particulièrement intéressant. Elle n’y sera pas en tant qu’élève ni en tant qu’assistante, elle devra quitter la salle avant le début du cours, mais elle tenait à avancer son professeur, l’aider au mieux et ce n’est pas avec un Jacob Hangbé dans les pattes qu’elle allait y arrivé.
Elle resta loin de lui, près de l’immense cage où peut se glisser un Norvégien à crête et posa sa main sur le cuir ancien de l’objet, tenue au plafond par le biais d’un sortilège de lévitation. Elle l’entendait encore parler, sa voix atteignant ses oreilles sans réellement l’écouter. Elle respira fort, pris sur elle, ses doigts tremblèrent, elle se mordit la lèvre à sang pour se retenir, le bout de sa langue vient se glisser entre ses dents et le goût de fer dans sa bouche lui fit reprendre le contrôle, durant un cours instant, trop courte pour la retenir, « Tais-toi, cesse de parler, j’en ai assez ! » Elle croisa les bras en guise de défense, tourna la tête pour éviter soigneusement son regard. « N’as-tu aucun respect pour moi et ce que j’ai pu ressentir durant des mois de silence pour que tu agisses comme si de rien n’était ?! » Elle respirait fort, elle avait gardé pendant bien trop de temps cette colère, elle voulait tempérer les choses, s’éloigner de lui, mais il insistait, encore et toujours, dorénavant il va falloir assumer. Elle tourna la tête vers lui, ses yeux trahissant la colère, « Tu veux parler, alors parlons, tu as dix minutes pour t’expliquer, je ne t’accorderais rien de plus. »
(c) princessecapricieuse
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