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Disparition - Ft. Ceilynn Fraser
Jeu 5 Oct 2017 - 22:32
Ne laisse pas les ombres d'hier obscurcir la lumière de demain.
Je suis là assisse sur ce putain de banc, qui me parrait trop dur pour moi. Vous savez comment je le sais ? Tout simplement car mon dos et mes fesses me font un mal de chien. En somme je ne suis pas ici pour me plaindre du matériel que peut avoir ce hall aussi beau soit-il. Il est grand, beau et très ancien. Avec ces grands escalier et tout ces tableaux accrochés au mur, notre université a un petit côté très rustique, que j'aime. Enfin bref, je ne suis pas non plus ici pour parler déco. L'année dernière j'étais en septième année tout comme mon ex-copain Dorian, tout allait bien entre nous, j'étais folle amoureuse de lui et lui aussi il semble,enfin c'est ce que je croyais. Jusqu'à cette fameuse dispute à marqué au fer rouge. Il voulait savoir, il voulait tout et moi je ne voulais pas, alors une dispute a éclaté entre nous, laissant nos bouches décidés de nos actes. Quelque chose que j'ai vite regrettée. Un mois après notre dispute, j'ai fuis laissant mon ex-copain, ma meilleure amie Ceilynn et plein d'autre personne. Finalement je reviens cette année comme une fleur, mais une fleur qui a bien poussée et bien changé. Entre temps je me suis coupée les cheveux au carré, je me suis fait plusieurs tatouage et j'assume un tout petit peu plus le teint de ma peau, sans pour autant crier sur tout les toîts que je suis une semi-vampire, cela personne devait le savoir, jamais.
Dans ma tête, j'avais peur, j'étais en plein stresse. Mon dieu, qu'est-ce qu'elle allait bien pouvoir me dire, c'était-elle trouver de nouveaux amis, une nouvelle meilleure amie, j'avais peur et cela se ressentait.
J'attendais dans le hall à la fin de mon cour de divination, bel et bien prête à avoir une conversation avec elle. L'année avait commençée depuis plus d'un mois et j'avais pendant tout ce temps, contourné Ceil et Dodo, me tournant lorsqu'ils venaient vers moi, allant autre part ou bien en me cachant dans une des classes, dans des armoires ou autre, tout était bon pour ne pas me faire remarquer.
Mais aujourd'hui je me suis dis que Ceil avait le droit à une réponse, elle savait déjà tout de moi, elle pouvait encore en savoir plus au point où on en été.
La petit cloche fit alors un bruit, pour annoncer la pause d'entre les cours, elle devait sans doûte avoir botanique car elle revenait de cette partie là du lycée. Je baissa ma tête calmement la voyant arriver avec de nouvelle fille que je connaissais pas, mon coeur se pinça intérieurement mais il ne fallait pas que j'oublie que j'étais Cameron Halloway, une toute nouvelle fille qui ne se laisserait plus jamais avoir par les sentiments. Je me levais doucement de ce banc, avant de m'avancer d'une démarche sûr, alors qu'au fond je ne l'étais pas.
Je posa ma main sur son épaule alors qu'elle était retournée depuis un petit moment, plongée dans une conversation avec ses amies.
Elle se retourna et en me voyant elle eu réaction légèrement disproportionné à ce que je pensais avoir, elle se recula calmement en baissant la tête avant de relever les yeux vers moi, comme si elle rêvait elle jetta un coup d'oeil à ses amies, qui ne comprenait rien à ce qu'il se passait.
- On peut discuter Ceil ?
Je fis un légèr sourire en prononçant son surnom, que seule moi avait en générale le droit de lui donner, les autres sans imagination l'appelaient tout simplement "Lynn", mais moi dans son coeur j'étais bien plus haut, que la classe "autre".
Lorsqu'elle me regarda avec son air, un peu triste mon corps tremblait et mon coeur se mit à se briser en mille morceaux, comprenant alors soudainement que je lui avait fait énormément de mal, un peu comme ce que j'avais fais à Dorian. Je n'avais était qu'une salope, dans les deux sens du terme et dans les deux histoires, je n'arrivais plus à me regarder dans un miroir le matin, et je crois savoir pourquoi. Certes j'avais le droit à mon intimité personnel, ma famille et tout le tralala, mais dans ma tête j'aurais peut-être du me dire que Ceil et Do', méritaient beaucoup plus que moi dans leurs vies. Putain, pourquoi j'étais revenus dans celle de Ceil.
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Re: Disparition - Ft. Ceilynn Fraser
Sam 7 Oct 2017 - 23:03
Disparition
Après un an de silence, tu crois vraiment que c'est aussi facile?
ft. Cameron Halloway && Ceilynn Fraser
Un an… Un an d’absence. Un an que tu as continué à lui écrire. Pour quoi ? Pour rien. Parce qu’elle ne t’a jamais répondu. A aucune de tes lettres. Et même alors qu’elle est revenue à la rentrée, soit depuis un mois, elle n’est pas venue te parler. Autant dire que tu l’as mauvaise, un peu. Cameron, l’une de tes meilleures amies, avec Siobhan et Regina, celle qui, avec elles, en sait le plus sur toi, t’ignore purement et simplement. Ca te fait mal, dans ton petit cœur. Tu n’en montres rien, pourtant. Tu fais comme si tu n’en avais rein à faire. Tu te concentres sur tes cours comme quand elle n’était pas là et que tu faisais en sorte d’oublier son absence. Tu fais comme si tu ne t’étais jamais précipitée devant les dortoirs des Wrights pour demander à l’un des rouges de lui dire que tu l’attends dehors, que tu as besoin de lui parler… Pour te faire entendre dire que « elle n’est plus là, Ceilynn… Je suis navré(e). » Combien de fois cela t’est-il arrivé, l’année précédente ? Dix ? Quinze ? Cent ? Peut-être pas quand même, mais presque. Tu t’y rendais au moins une fois par semaine.
Alors, quand tu l’aperçois au loin, en revenant de ton cours de botanique que tu as avec ton cousin, tu as envie de l’ignorer. Elle semble attendre quelqu’un, mais tu doutes que ce soit toi. Que peut-elle bien avoir à te dire, après tout ce temps ? Qu’elle a changé ? Ouais… Tu l’as vu, déjà… Ses tatouages, dont tu ignores la raison, cette coupe de cheveux, qui lui va plutôt bien et met ses traits en valeur. Tu te demandes, même, si elle n’a pas perdu du poids. A croire que c’est une obsession, chez toi de te faire ce genre de réflexion… D’abord ton cousin fin août, maintenant Cameron. Tu te détournes rapidement, faisant semblant d’écouter la conversation des filles qui marchent avec toi et, lorsqu’elles éclatent de rire, tu fais comme elle. Par mimétisme. Tu ne sais pas de quoi elles rigolent, mais ce n’est pas grave. Tu veux faire croire à ton (ex ?) amie que tu l’as oubliée. Que tu l’as remplacée. Mais tu lui jettes un coup d’œil, à la dérobée, pour voir ce que ça lui fait. Mais tu ne lis rien, sur son visage. Alors tu poursuis ton chemin avec ces filles dont, au fond, tu n’as rien à faire, quand sa main froide – tu peux le sentir à travers ton pull, et quand bien même ce ne serait pas le cas, tu connais sa nature, et sais qu’elle a les mains froides – se pose sur ton épaule. « On peut discuter Ceil ? » « Ah ? Parce que maintenant, tu veux discuter ? » tu réponds froidement.
Le regard que tu poses sur elle, pourtant, est triste. C’est celui d’un animal blessé. Celui de quelqu’un qui ne veut pas qu’on lui donne une raison d’espérer si c’est pour être encore blessé après. Et clairement, c’est le cas. Pourtant, tu essayes de reprendre contenance. Tu t’en veux de lui avoir laissé voir qu’elle t’a blessée, pendant son année de silence. Tu te doutes qu’elle a dû avoir des soucis. Mais tu as toujours été là pour elle. Alors tu ne comprends pas. « Je t’accorde cinq minutes… » réponds-tu après avoir regardé ta montre. Au fond, tu sais très bien que tu lui accorderas plus longtemps. Mais c’est pour le principe. C’est pour lui mettre la pression. Pour qu’elle soit… Convainquante..
Alors, quand tu l’aperçois au loin, en revenant de ton cours de botanique que tu as avec ton cousin, tu as envie de l’ignorer. Elle semble attendre quelqu’un, mais tu doutes que ce soit toi. Que peut-elle bien avoir à te dire, après tout ce temps ? Qu’elle a changé ? Ouais… Tu l’as vu, déjà… Ses tatouages, dont tu ignores la raison, cette coupe de cheveux, qui lui va plutôt bien et met ses traits en valeur. Tu te demandes, même, si elle n’a pas perdu du poids. A croire que c’est une obsession, chez toi de te faire ce genre de réflexion… D’abord ton cousin fin août, maintenant Cameron. Tu te détournes rapidement, faisant semblant d’écouter la conversation des filles qui marchent avec toi et, lorsqu’elles éclatent de rire, tu fais comme elle. Par mimétisme. Tu ne sais pas de quoi elles rigolent, mais ce n’est pas grave. Tu veux faire croire à ton (ex ?) amie que tu l’as oubliée. Que tu l’as remplacée. Mais tu lui jettes un coup d’œil, à la dérobée, pour voir ce que ça lui fait. Mais tu ne lis rien, sur son visage. Alors tu poursuis ton chemin avec ces filles dont, au fond, tu n’as rien à faire, quand sa main froide – tu peux le sentir à travers ton pull, et quand bien même ce ne serait pas le cas, tu connais sa nature, et sais qu’elle a les mains froides – se pose sur ton épaule. « On peut discuter Ceil ? » « Ah ? Parce que maintenant, tu veux discuter ? » tu réponds froidement.
Le regard que tu poses sur elle, pourtant, est triste. C’est celui d’un animal blessé. Celui de quelqu’un qui ne veut pas qu’on lui donne une raison d’espérer si c’est pour être encore blessé après. Et clairement, c’est le cas. Pourtant, tu essayes de reprendre contenance. Tu t’en veux de lui avoir laissé voir qu’elle t’a blessée, pendant son année de silence. Tu te doutes qu’elle a dû avoir des soucis. Mais tu as toujours été là pour elle. Alors tu ne comprends pas. « Je t’accorde cinq minutes… » réponds-tu après avoir regardé ta montre. Au fond, tu sais très bien que tu lui accorderas plus longtemps. Mais c’est pour le principe. C’est pour lui mettre la pression. Pour qu’elle soit… Convainquante..
ECK
- Spoiler:
- j'ai eu envie d'écrire à la 2e personne, mais si ça ne te convient pas, je repasse à la première ;)
- InvitéInvité
Re: Disparition - Ft. Ceilynn Fraser
Lun 9 Oct 2017 - 22:32
J'avais reçu ses nombreuses lettres, toutes aussi belles les unes que les autres mais je n'avais pas eu le courage de lui répondre. Pour lui dire quoi au final ? Que je m'excusais de tout ce que j'avais bien pu lui faire ? Que j'étais la pire amie au monde ? Que je ne la méritais pas et que je ne méritais pas Dorian ? Qu'après notre rupture j'avais broyé du noir pendant des semaines, des mois ou encore toute une année ? Franchement je n'avais pas besoin de sa pitié et j'étais tout simplement un putain de boulet accroché à ses pieds et il fallait qu'elle se débarasse de moi, ce n'était plus possible et c'était clairement une vérité.
Quand je m'étais dis un matin en me regardant dans le miroir, que j'avais tout perdu et que maintenant j'étais seule cela m'avait fait énormément mal au coeur. Tout simplement car, je n'avais pas besoin de sa pitié mais d'une épaule sur qui compté et finalement en la laissant tomber je m'étais fait du mal et je lui en avait fait, deux pour le prix d'un et cela m'avait dégouté de moi-même. Comment avais-je pû être aussi égoiste à ce point ? Telle était la question.
Quand je l'avais vu descendre des escaliers donnant au serre de botanique rattaché aux escaliers du hall avec ses amis, elles rigolaient à pleine gorge. Mais je savais pertinamment que cela était faux, je connaissais Ceil par coeur, elle était plus qu'une simple amie pour moi, c'était un pilier et c'est moment de pur folie, son rire, ses déconnades et tout le tralala je le connaissais plus que quiconque. Tout comme ses nombreux problèmes dans une vie si soit disant parfaite que la sienne, il faut se méfier des apparences. Et là c'était l'exemple typique, de l'hypocrite elle savait que j'étais là, elle essayait tout simplement de me toucher, mais cela n'allait pas fonctionner, ou peut-être légèrement.
Je m'approcha alors d'elle petit à petit, je sentais qu'elle savait que j'étais là, mais elle voulait à tout prix m'éviter, mauvaise pioche je t'attendais bien toi Ceil et je n'allais pas te lâcher, plus maintenant en tout cas. Je tapota calmement son épaule quand elle se retourna, je lui demanda alors de me laisser lui parler si elle le voulait bien, ou plutôt ce n'était pas vraiment une question à l'intonation de ma voix.
« Ah ? Parce que maintenant, tu veux discuter ? »
Putain, cela fait mal de se prendre cette phrase en pleine tronche, malgré qu'elle avait raison, qu'elle avait le droit de me dire cela, tout simplement car c'était la pure vérité. Des fois on est con, des fois on fait les choses sans réfléchir et maintenant je m'en mords les doigts chaques jours, de l'avoir laissée tomber, d'avoir caché des choses à Dorian et aujourd'hui tout ceci serait pas présent si je n'avais pas merdé, dans ma minable existence comme je le fais si souvent.
Je baisse la tête, mais la relève dessuite pour pas lui montrer mes faiblesses car c'est une chose que je déteste.
- Si je suis devant toi, c'est que j'en ai envie non ?
Je souffla calmement espérant clairement qu'elle allait être clémente, qu'elle serait m'écouter et qui sait me comprendre ou du moins, faire semblant. En bref, je voulais récupérer ma meilleure amie, ma soeur et ma moitié tout bêtement car elle me manquait j'avais beau faire la forte, la belle et la plus puissante de tous. Mais les sentiments refont toujours surface et cela nous empêche donc d'avancer dans ce pauvre monde. Parce que finalement un peu comme Dorian je l'aime encore...
« Je t’accorde cinq minutes… »
Je savais qu'elle allait me laisser plus longtemps mais c'était déjà cela, dans sa tête elle se disait sans doute, que je devais être convainquante car elle voulait simplement me fouttre la pression avec son "Je te laisse cinq minutes", mais ce qu'elle avait sans doute oubliée en un an, c'est que les personnes même loin elle ne change pas tellement que cela et même loin j'avais un oeil sur elle. Et j'ai toujours tout su d'elle, elle fait partit de moi d'un côté elle est la seule et unique personne qui détient toute mon attention quand elle parle ou encore toute ma confiance à un milième de pourcents.
- Alors voila, depuis que Dorian et moi nous ne sommes plus ensemble, j'ai sombré mais je suis pas là pour que tu ai pitié de moi. On est amies depuis quand ? Depuis notre première année ici, alors calcule, j'ai fais la conne, je suis la pire amie au monde. Mais j'ai toujours été là pour toi, même durant cette année j'avais un oeil sur toi, on est unis depuis longtemps maintenant mais j'étais perdu je t'aime mais pas au même niveau que j'aime..aimais, Dorian.
Je baissa calmement ma tête après m'avoir corrigé rapidement dans ce que je venais de dire, finalement j'avais peut-être bien réussi à rentrée dans son timing, mais si elle voulait me poser des questions elle était la bienvenue, maintenant à elle de m'engueuler et de me faire la morale. J'attends.
Quand je m'étais dis un matin en me regardant dans le miroir, que j'avais tout perdu et que maintenant j'étais seule cela m'avait fait énormément mal au coeur. Tout simplement car, je n'avais pas besoin de sa pitié mais d'une épaule sur qui compté et finalement en la laissant tomber je m'étais fait du mal et je lui en avait fait, deux pour le prix d'un et cela m'avait dégouté de moi-même. Comment avais-je pû être aussi égoiste à ce point ? Telle était la question.
Quand je l'avais vu descendre des escaliers donnant au serre de botanique rattaché aux escaliers du hall avec ses amis, elles rigolaient à pleine gorge. Mais je savais pertinamment que cela était faux, je connaissais Ceil par coeur, elle était plus qu'une simple amie pour moi, c'était un pilier et c'est moment de pur folie, son rire, ses déconnades et tout le tralala je le connaissais plus que quiconque. Tout comme ses nombreux problèmes dans une vie si soit disant parfaite que la sienne, il faut se méfier des apparences. Et là c'était l'exemple typique, de l'hypocrite elle savait que j'étais là, elle essayait tout simplement de me toucher, mais cela n'allait pas fonctionner, ou peut-être légèrement.
Je m'approcha alors d'elle petit à petit, je sentais qu'elle savait que j'étais là, mais elle voulait à tout prix m'éviter, mauvaise pioche je t'attendais bien toi Ceil et je n'allais pas te lâcher, plus maintenant en tout cas. Je tapota calmement son épaule quand elle se retourna, je lui demanda alors de me laisser lui parler si elle le voulait bien, ou plutôt ce n'était pas vraiment une question à l'intonation de ma voix.
« Ah ? Parce que maintenant, tu veux discuter ? »
Putain, cela fait mal de se prendre cette phrase en pleine tronche, malgré qu'elle avait raison, qu'elle avait le droit de me dire cela, tout simplement car c'était la pure vérité. Des fois on est con, des fois on fait les choses sans réfléchir et maintenant je m'en mords les doigts chaques jours, de l'avoir laissée tomber, d'avoir caché des choses à Dorian et aujourd'hui tout ceci serait pas présent si je n'avais pas merdé, dans ma minable existence comme je le fais si souvent.
Je baisse la tête, mais la relève dessuite pour pas lui montrer mes faiblesses car c'est une chose que je déteste.
- Si je suis devant toi, c'est que j'en ai envie non ?
Je souffla calmement espérant clairement qu'elle allait être clémente, qu'elle serait m'écouter et qui sait me comprendre ou du moins, faire semblant. En bref, je voulais récupérer ma meilleure amie, ma soeur et ma moitié tout bêtement car elle me manquait j'avais beau faire la forte, la belle et la plus puissante de tous. Mais les sentiments refont toujours surface et cela nous empêche donc d'avancer dans ce pauvre monde. Parce que finalement un peu comme Dorian je l'aime encore...
« Je t’accorde cinq minutes… »
Je savais qu'elle allait me laisser plus longtemps mais c'était déjà cela, dans sa tête elle se disait sans doute, que je devais être convainquante car elle voulait simplement me fouttre la pression avec son "Je te laisse cinq minutes", mais ce qu'elle avait sans doute oubliée en un an, c'est que les personnes même loin elle ne change pas tellement que cela et même loin j'avais un oeil sur elle. Et j'ai toujours tout su d'elle, elle fait partit de moi d'un côté elle est la seule et unique personne qui détient toute mon attention quand elle parle ou encore toute ma confiance à un milième de pourcents.
- Alors voila, depuis que Dorian et moi nous ne sommes plus ensemble, j'ai sombré mais je suis pas là pour que tu ai pitié de moi. On est amies depuis quand ? Depuis notre première année ici, alors calcule, j'ai fais la conne, je suis la pire amie au monde. Mais j'ai toujours été là pour toi, même durant cette année j'avais un oeil sur toi, on est unis depuis longtemps maintenant mais j'étais perdu je t'aime mais pas au même niveau que j'aime..aimais, Dorian.
Je baissa calmement ma tête après m'avoir corrigé rapidement dans ce que je venais de dire, finalement j'avais peut-être bien réussi à rentrée dans son timing, mais si elle voulait me poser des questions elle était la bienvenue, maintenant à elle de m'engueuler et de me faire la morale. J'attends.
- Spoiler:
- Non, si toi tu préfères cela me convient ! J'ai pas mis de code, bazzart bug tellement, désolée.
- InvitéInvité
Re: Disparition - Ft. Ceilynn Fraser
Jeu 12 Oct 2017 - 23:21
Disparition
Après un an de silence, tu crois vraiment que c'est aussi facile?
ft. Cameron Halloway && Ceilynn Fraser
Si Cameron a envie de te parler, toi, ce n’est pas ton cas. Parce qu’elle t’a trop évitée depuis son retour et que ce n’est pas à elle de t’imposer le moment où vous parlerez. Et pourtant, c’est bien ce qu’elle fait en cet instant. Et ça t’insupporte. « Si je suis devant toi, c'est que j'en ai envie non ? » « Et ce que moi je peux vouloir… Tu t’en fous, en fait, c’est ça ? » tu lui demandes d’un ton agressif. En même temps, il ne faut pas s’attendre à autre chose de ta part. Tu es plutôt rancunière. Par exemple, tu n’as pas reparlé avec Léonie depuis le jour où tu l’as surprise au lit avec Zacharias. Rien que de penser à ces deux-là fait se hérisser le fin duvet sur ta nuque. Tu t’efforces de les repousser dans un coin de ton esprit tandis que tu acceptes de donner cinq minutes à ton amie pour s’expliquer. Après tout, si elle t’a brisé le cœur en ne te donnant aucune nouvelle pendant un an, elle n’a pas non plus commis quelque chose d’irréparable…
« Alors voila, depuis que Dorian et moi nous ne sommes plus ensemble, j'ai sombré mais je suis pas là pour que tu ai pitié de moi. On est amies depuis quand ? Depuis notre première année ici, alors calcule, j'ai fais la conne, je suis la pire amie au monde. Mais j'ai toujours été là pour toi, même durant cette année j'avais un oeil sur toi, on est unis depuis longtemps maintenant mais j'étais perdu je t'aime mais pas au même niveau que j'aime..aimais, Dorian. » Finalement, lorsqu’elle commence à parler, tu regrettes de lui avoir accordé cinq minutes. Parce qu’en cet instant, tu la trouves égoïste. Au lieu de s’excuser pour ce qu’elle vous a fait subir à Dorian et toi, elle ramène ça tout de suite à ses sentiments à elle. Elle a beau dire qu’elle a été là pour toi-même à distance, tu n’y crois pas. « Non Cam. Tu n’étais pas là. Tu n’as pas répondu. Jamais… Tu dis que tu as fait la conne ? Oui, c’est vrai. Mais regarde… Au lieu de t’expliquer, au lieu de t’excuser, tu ramènes ça à toi… A la façon dont tu ressens les choses. » Tu secoues la tête, pas très certaine de vouloir lui laisser ses cinq minutes, finalement.
« Et je sais très bien que tu ne m’aimes pas comme tu aimais Dorian. Je n’ai jamais attendu de toi que tu sois amoureuse de moi… » Tu marques un temps de silence en secouant de nouveau la tête. « Franchement tu crois que je vais t’applaudir ? Alors que tu te payes ma tête en cet instant ? Si vraiment je t’avais manqué, si vraiment mon amitié était importante pour toi, tu serais venue me voir tout de suite en revenant. Ou même, tu aurais répondu à mes lettres. Tu m’aurais pas laissé dans le noir comme ça… Il aurait pu t’arriver n’importe quoi, en un an. Mais ça, tu n’y as pas pensé ! Tu n’as pas pensé à ce que ça pouvait nous faire à Dorian et moi de te voir disparaître. Que vous ne soyez plus ensemble, ça ne change rien ! Tu lui as fait du mal ! Au moins autant que tu m’en as fait ! Et lui ? Tu t’es excusée auprès de lui, aussi ? » Tu t’énerves. Tu t’emportes même et tu dois prendre sur toi pour ne pas te mettre à hurler.
« Alors voila, depuis que Dorian et moi nous ne sommes plus ensemble, j'ai sombré mais je suis pas là pour que tu ai pitié de moi. On est amies depuis quand ? Depuis notre première année ici, alors calcule, j'ai fais la conne, je suis la pire amie au monde. Mais j'ai toujours été là pour toi, même durant cette année j'avais un oeil sur toi, on est unis depuis longtemps maintenant mais j'étais perdu je t'aime mais pas au même niveau que j'aime..aimais, Dorian. » Finalement, lorsqu’elle commence à parler, tu regrettes de lui avoir accordé cinq minutes. Parce qu’en cet instant, tu la trouves égoïste. Au lieu de s’excuser pour ce qu’elle vous a fait subir à Dorian et toi, elle ramène ça tout de suite à ses sentiments à elle. Elle a beau dire qu’elle a été là pour toi-même à distance, tu n’y crois pas. « Non Cam. Tu n’étais pas là. Tu n’as pas répondu. Jamais… Tu dis que tu as fait la conne ? Oui, c’est vrai. Mais regarde… Au lieu de t’expliquer, au lieu de t’excuser, tu ramènes ça à toi… A la façon dont tu ressens les choses. » Tu secoues la tête, pas très certaine de vouloir lui laisser ses cinq minutes, finalement.
« Et je sais très bien que tu ne m’aimes pas comme tu aimais Dorian. Je n’ai jamais attendu de toi que tu sois amoureuse de moi… » Tu marques un temps de silence en secouant de nouveau la tête. « Franchement tu crois que je vais t’applaudir ? Alors que tu te payes ma tête en cet instant ? Si vraiment je t’avais manqué, si vraiment mon amitié était importante pour toi, tu serais venue me voir tout de suite en revenant. Ou même, tu aurais répondu à mes lettres. Tu m’aurais pas laissé dans le noir comme ça… Il aurait pu t’arriver n’importe quoi, en un an. Mais ça, tu n’y as pas pensé ! Tu n’as pas pensé à ce que ça pouvait nous faire à Dorian et moi de te voir disparaître. Que vous ne soyez plus ensemble, ça ne change rien ! Tu lui as fait du mal ! Au moins autant que tu m’en as fait ! Et lui ? Tu t’es excusée auprès de lui, aussi ? » Tu t’énerves. Tu t’emportes même et tu dois prendre sur toi pour ne pas te mettre à hurler.
ECK
- Spoiler:
- t'inquiète pas pour le code^^ c'est pas grave^^ Désolée, Lynn est pas très tendre
- InvitéInvité
Re: Disparition - Ft. Ceilynn Fraser
Ven 13 Oct 2017 - 0:32
« Et ce que moi je peux vouloir… Tu t’en fous, en fait, c’est ça ? »
CCette question n'arrête pas de défiler dans ma tête, elle me pause la question comme si elle était réthorique, comme si elle connaissait la réponse, comme-ci je n'étais rien d'autre qu'une putain d'hypocrite et mon dieu, qu'est-ce qui pourrait faire plus mal que cela ? À partir de cet instant rien enfin c'est ce que je croyais.
« Non Cam. Tu n’étais pas là. Tu n’as pas répondu. Jamais… Tu dis que tu as fait la conne ? Oui, c’est vrai. Mais regarde… Au lieu de t’expliquer, au lieu de t’excuser, tu ramènes ça à toi… A la façon dont tu ressens les choses. »
Pendant cet instant là je l'ai vu de mes propres yeux bruns, je l'ai vu secouer la tête de manière triste. J'ai vu son regard complétement déçu de la personne que j'étais devenus. Mais je ne pouvais pas expliquer que cela était de la gêne ou bien tout simplement de l'avarice des sentiments et que je n'avais pas sû lui répondre à toutes ses lettres par manque de courage. J'aurai dû me battre pour sauver notre amitie au lieu de ça je m'étais alors dit que rien était mieux que le fais de laisser tomber mon unique veritable amie et que je n'étais qu'un poison pour elle et que sans moi sa vie serai vingt millions de fois mieux.
« Franchement tu crois que je vais t’applaudir ? Alors que tu te payes ma tête en cet instant ? Si vraiment je t’avais manqué, si vraiment mon amitié était importante pour toi, tu serais venue me voir tout de suite en revenant. Ou même, tu aurais répondu à mes lettres. Tu m’aurais pas laissé dans le noir comme ça… Il aurait pu t’arriver n’importe quoi, en un an. Mais ça, tu n’y as pas pensé ! Tu n’as pas pensé à ce que ça pouvait nous faire à Dorian et moi de te voir disparaître. Que vous ne soyez plus ensemble, ça ne change rien ! Tu lui as fait du mal ! Au moins autant que tu m’en as fait ! Et lui ? Tu t’es excusée auprès de lui, aussi ? »
Aie, je me souviens encore au début où je ne pensais pas qu'il y aurait pire que sa réflexion j'avais connus une Ceil qui ne m'aimait pas au début,qui me faisait la gueule cette Ceil là était dure mais celle que j'avais en face de moi la "Lynn de tout le monde", cette Ceil là qui me détesté était incorrigeable.
CCette question n'arrête pas de défiler dans ma tête, elle me pause la question comme si elle était réthorique, comme si elle connaissait la réponse, comme-ci je n'étais rien d'autre qu'une putain d'hypocrite et mon dieu, qu'est-ce qui pourrait faire plus mal que cela ? À partir de cet instant rien enfin c'est ce que je croyais.
« Non Cam. Tu n’étais pas là. Tu n’as pas répondu. Jamais… Tu dis que tu as fait la conne ? Oui, c’est vrai. Mais regarde… Au lieu de t’expliquer, au lieu de t’excuser, tu ramènes ça à toi… A la façon dont tu ressens les choses. »
Pendant cet instant là je l'ai vu de mes propres yeux bruns, je l'ai vu secouer la tête de manière triste. J'ai vu son regard complétement déçu de la personne que j'étais devenus. Mais je ne pouvais pas expliquer que cela était de la gêne ou bien tout simplement de l'avarice des sentiments et que je n'avais pas sû lui répondre à toutes ses lettres par manque de courage. J'aurai dû me battre pour sauver notre amitie au lieu de ça je m'étais alors dit que rien était mieux que le fais de laisser tomber mon unique veritable amie et que je n'étais qu'un poison pour elle et que sans moi sa vie serai vingt millions de fois mieux.
« Franchement tu crois que je vais t’applaudir ? Alors que tu te payes ma tête en cet instant ? Si vraiment je t’avais manqué, si vraiment mon amitié était importante pour toi, tu serais venue me voir tout de suite en revenant. Ou même, tu aurais répondu à mes lettres. Tu m’aurais pas laissé dans le noir comme ça… Il aurait pu t’arriver n’importe quoi, en un an. Mais ça, tu n’y as pas pensé ! Tu n’as pas pensé à ce que ça pouvait nous faire à Dorian et moi de te voir disparaître. Que vous ne soyez plus ensemble, ça ne change rien ! Tu lui as fait du mal ! Au moins autant que tu m’en as fait ! Et lui ? Tu t’es excusée auprès de lui, aussi ? »
Aie, je me souviens encore au début où je ne pensais pas qu'il y aurait pire que sa réflexion j'avais connus une Ceil qui ne m'aimait pas au début,qui me faisait la gueule cette Ceil là était dure mais celle que j'avais en face de moi la "Lynn de tout le monde", cette Ceil là qui me détesté était incorrigeable.
Et cette ceil là me faisait tellement souffrir mais j'avais totalement méritée cela, parce qu'elle ne méritait pas elle aussi d'avoir souffert à cause de moi. Et cela je le savais pertinamment, alors il fallait que je lui avoue tout, que Dorian ne sachait rien de tout cela, que j'avais étais une lâche, une pure égoïste car aujourd'hui je suis là pour me faire pardonner même si je dois ramper à elle pendant 4 années de suite.
"- Alors sache tout d'abord Ceil que je m'excuse pour tout et cela est plus que sincère, on se connait depuis des années et tu sais que je n'ai jamais était une bonne démagogue. Je suis pas habile de ma langue ni de notre langue en générale. Mais ce que je veux te dire c'est simple, je m'excuse pour mes faix pas, pour mon égoïsme, mais aussi pour ma lâcheté car j'ai eu peur, peur que tu penses qu'avec mon sale caractère je sois un poison pour toi alors j'ai voulu partir pour t'éviter ça. Je m'excuse de pas t'avoir répondu alors que je lisais et relisais tes lettres seule en pleure dans ma chambre. Et sache Ceil que tu ne m'as jamais demande de tomber amoureuse de toi ou autre, mais je t'aime comme une soeur mon coeur est tombé amoureux de toi dans un certain sens et si je dois venir en rampent devant toi, penfant quatre années dessuites et bien, je suis ici et je suis capable de le faire pour toi. Pardonne moi, pas dessuite mais laisse moi une dernière chance."
quand je semblais réfléchir les idées venaient seules sans s'emmeler et je venais de comprendre une chose c'est qu'en se creusant les méninges je savais vien faire la part des choses et être une pure sophiste, pour une fois.
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Re: Disparition - Ft. Ceilynn Fraser
Sam 14 Oct 2017 - 21:22
Disparition
Après un an de silence, tu crois vraiment que c'est aussi facile?
ft. Cameron Halloway && Ceilynn Fraser
Tu es agressive avec Cameron comme tu ne l’as jamais été avec quelqu’un d’autre, à l’exception de Zacharias et Léonie. Quoique… En fait, tu ne leur as même pas adressé la parole après avoir rendu sa bague à Zach. Mais tu as fortement éprouvé l’envie de leur lancer un endoloris pour leur faire éprouver un peu ta douleur. Mais là, avec ton amie qui au final ne t’a pas trahie, mais juste abandonnée, tu te lâches. D’une certaine façon, tu lâche un peu tout ce que tu éprouves depuis sept ans et quelques mois. Tu ne lui fais aucun cadeau, à Cameron. Tu ne l’épargnes pas le moins du monde parce que, pour toi, elle ne le mérite pas. Elle aurait dû être là quand, en février, Adrian t’a dit que si tu refusais de sortir avec lui, il ne voulait plus de ce que tu pouvais lui apporter. Elle aurait dû être là fin mars quand, après un entrainement de Quidditch où tu es arrivée en retard, il t’a retenue à la fin et t’en a mis plein sur la tronche jusqu’à ce que tu lui avoues pourquoi tu ne voulais pas de relation amoureuse. Enfin, elle aurait dû être là quand, à la fête du printemps, tu as craqué et tu as pris sa main au moment du feu d’artifice, acceptant tacitement ce qu’il te proposait parce que tu ne pouvais plus tenir sans lui. Mais au moment où il t’a confrontée à la réalité de tes peurs, cela faisait déjà un moment que tu avais cessé de lui envoyer des lettres parce qu’elle ne te répondait pas. A quoi bon demander des conseils à quelqu’un qui ne te répondra de toute façon pas…
Cameron reprend enfin la parole, après que tu as terminé de vider ton sac. Du moins, pour le moment , car tu ne doutes pas le moins du monde que tu auras encore quelque chose à dire lorsqu’elle aura terminé. Comme le dit Cameron, ça fait longtemps que vous vous connaissez, elle et toi. Plus exactement, cela fait quatorze ans. C’est ta plus vieille amie en dehors de Regina. Celle avec laquelle tu as passé le plus de temps. Celle qui te connait le mieux. Et si comme elle le dit, tu sais qu’elle n’est pas démagogue, il n’empêche qu’elle aussi, elle sait comment tu es. Que tu es patiente avec tes amis. Qu’il aurait suffi qu’elle envoie une brève lettre d’excuse pour son départ précipité, une brève lettre où elle t’aurait dit qu’elle t’expliquerait tout quand elle le pourrait et tu aurais supporté son silence, son absence pendant dix ans s’il l’avait fallu. Néanmoins, plutôt que de l’interrompre, tu la laisses continuer, attendant d’avoir plus de matière pour réagir.
Finalement, elle s’excuse, mais ça sonne faux, parce que tu lui as demandé de s’excuser. Ce n’est pas venu du cœur. A la limite, tu te demandes si Léonie n’aurait pas été plus sincère si tu lui avais laissé le temps de s’excuser d’avoir couché avec Zacharias… Mmmh… Non… songes-tu, bien décidée à ne jamais lui reparler de ta vie entière. Rien que penser à elle, c’est lui donner trop d’importance. Tu chasses la jeune fille de tes pensées pour continuer d’écouter les pathétiques explications de ton amie. C’est ta colère qui parle, bien sûr. « Moi aussi, je t’aimais comme une sœur… Mais les sœurs ne s’abandonnent pas. Elles sont toujours là l’une pour l’autre, quoiqu’il se passe. » Une chose est sûre en tout cas, quand elle dit qu’il lui faudra peut-être ramper pendant quatre ans pour obtenir ton pardon, c’est peut-être ce qu’il lui faudra, en effet… D'autant que là, tu estimes lui avoir laissé suffisamment de temps. Sans lui laisser le temps de réagir tu lui tournes le dos et t'en vas sans attendre.
Cameron reprend enfin la parole, après que tu as terminé de vider ton sac. Du moins, pour le moment , car tu ne doutes pas le moins du monde que tu auras encore quelque chose à dire lorsqu’elle aura terminé. Comme le dit Cameron, ça fait longtemps que vous vous connaissez, elle et toi. Plus exactement, cela fait quatorze ans. C’est ta plus vieille amie en dehors de Regina. Celle avec laquelle tu as passé le plus de temps. Celle qui te connait le mieux. Et si comme elle le dit, tu sais qu’elle n’est pas démagogue, il n’empêche qu’elle aussi, elle sait comment tu es. Que tu es patiente avec tes amis. Qu’il aurait suffi qu’elle envoie une brève lettre d’excuse pour son départ précipité, une brève lettre où elle t’aurait dit qu’elle t’expliquerait tout quand elle le pourrait et tu aurais supporté son silence, son absence pendant dix ans s’il l’avait fallu. Néanmoins, plutôt que de l’interrompre, tu la laisses continuer, attendant d’avoir plus de matière pour réagir.
Finalement, elle s’excuse, mais ça sonne faux, parce que tu lui as demandé de s’excuser. Ce n’est pas venu du cœur. A la limite, tu te demandes si Léonie n’aurait pas été plus sincère si tu lui avais laissé le temps de s’excuser d’avoir couché avec Zacharias… Mmmh… Non… songes-tu, bien décidée à ne jamais lui reparler de ta vie entière. Rien que penser à elle, c’est lui donner trop d’importance. Tu chasses la jeune fille de tes pensées pour continuer d’écouter les pathétiques explications de ton amie. C’est ta colère qui parle, bien sûr. « Moi aussi, je t’aimais comme une sœur… Mais les sœurs ne s’abandonnent pas. Elles sont toujours là l’une pour l’autre, quoiqu’il se passe. » Une chose est sûre en tout cas, quand elle dit qu’il lui faudra peut-être ramper pendant quatre ans pour obtenir ton pardon, c’est peut-être ce qu’il lui faudra, en effet… D'autant que là, tu estimes lui avoir laissé suffisamment de temps. Sans lui laisser le temps de réagir tu lui tournes le dos et t'en vas sans attendre.
ECK
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