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wildest dreams (alany)
Dim 8 Oct 2017 - 23:04
wildest dreams
EXORDIUM.
Soirée de grand match, l'ambiance est folle à la taverne du troll. Les catapultes de caerphilly jouent contre les chauves-souris de fichucastel et à l'occasion, les couleurs des deux équipes ornent les murs du bar. Les clients arborent t-shirts, écharpes et autres accessoires teintés eux aussi de rouge, de blanc et de noir, selon l'équipe qu'ils soutiennent. Ça crie, ça rie et ça boit dans la taverne. Les commandes de bièraubeurre battent des records, ce soir. Pas étonnant lorsque la mascotte des chauves-souris, Barry, passe sur les grands écrans. C'est l'égérie de la marque et on entend les vrais fans qui scandent son nom dans un chœur sourd, lorsqu'elle apparaît. Tu ne chaumes pas de la soirée, mais bien qu'épuisée, tes lèvres s'articulent tout de même d'un grand sourire. Tu aime les matchs et l'ambiance festive qu'ils occasionnent alors tu le supportes très bien ton job de serveuse. Distribuant les boissons tout en évitant les jets d'alcools des plus turbulents, tu traverse à vive allure les quatre coins du bar pour t'assurer que tout le monde est bien servi. Vous n'êtes que deux à faire le service ce soir et c'est dans ces moments là que tu refuserais pas un ou deux collègues supplémentaires. Quand tu retournes au bar pour t'accorder une petite pause de quelques minutes, une voix t'interpelle pour parier en faveur des catapultes. Ton cœur fait un bon, prise par surprise. Tu ne t'attendais pas à ce que cette voix-là s'adresse à toi en dehors du pays des rêves. En tous cas pas aussi tôt. Tu te doutais bien qu'un jour où l'autre tu le rencontrerai puisque tes rêves sont toujours prémonitoires, mais tu ne peux t'empêcher d'être nerveuse. Tes joues se teintent immédiatement de rose lorsque tu te remémores le récent contenu de tes songes. T'as déjà rêvé de nuits torrides avec des personnes que tu connais d'avance et avec qui tu as déjà des relations intimes, mais c'est le premier inconnu qui est concerné. Tu vas donc forcément finir par coucher avec ce type, qui est un sacré bon coup d'après tes rêveries nocturnes. Tu te retournes rapidement vers lui en cachant ton malaise. "Si tu ne veux pas perdre ton argent, j'te conseille de parier sur l'autre équipe." que tu lâches avec un sourire qui fait ressortir tes pommettes ornées de chauve-souris rouges. Avec ta robe noire et l'écharpe de l'équipe, tu affiches clairement ta préférence pour la team adverse à la sienne. Tu te mords la joue pour ne pas faire une remarque désagréable. Même si c'est la première fois que tu le rencontres, tu n'as pas pu passer à côté des rumeurs qui courent à son sujet, à Hungcalf. Quand tu as voulu te renseigner sur son identité, c'est la première chose qu'on t'as dit : c'est un semi-vampire. Alors forcément, quand tu le vois parier en faveur des catapultes, t'es surprise, l'équipe des chauve-souris lui colle à la peau. "qu'est-ce qu'il fait chaud" que tu t'exclames à la place en t'essuyant le front d'un revers de main. T'es ce genre de fille qui fait pas dans le sexy, t'es plus naturelle que féminine, mais peu importe c'est pas ça qui devrait le faire fuir étant donné que tu sais qu'au bout du compte tu vas le pécho. Avec tout ce monde agglutiné dans un tout petit espace, tu te croirais presque suivie en permanence par un dragon cracheur de flammes. Tu attends un moment avant de lui poser cette question qui tourne dans ta tête depuis quelques minutes. C'est que t'y connais pas grand chose en matière de vampire, alors ça te rend curieuse. "Ce genre d'ambiance, avec la chaleur et tout, ça te donne envie de sucer des gens ?" que tu lâches innocemment en noyant tes iris dans les siens. Puis tu te rends compte du double sens de ta phrase et tes yeux s'élargissent. "Leur sang" tu précises rapidement avec un léger rire alors que tes pensées se muent en une masse d'insultes dirigées contre toi.
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Re: wildest dreams (alany)
Mer 25 Oct 2017 - 0:55
Cela faisait maintenant un mois que tu venais de débarquer à Hungcalf. Un mois d'adaptation, un mois à reposer les bases, un mois à recréer des liens avec tes nouveaux camarades de classe. Un mois à subir les regards et les messes basses, sur ce nouveau venu à l'accent du nord et aux rumeurs plus farfelues les une que les autres. Oui, car elles t'avaient suivi, jusqu'au cœur de l'université, ces rumeurs. Mais bon, t'étais habitué, ça t'aurait même fait bizarre de ne plus subir les regards interloqués. Heureusement, les Grymm semblaient être friands de ce genre de nouveautés, et tu t'étais tout de suite fait de bons amis, de bonnes relations, même, au cœur de la maison des verts. Les verts préféraient être crains qu'ignorés et, même si tu savais que certains doutaient réellement de ta situation, qu'ils n'étaient pas sûrs de qui tu étais réellement, tu savais également qu'ils préféraient t'avoir de leur côté, plutôt que l'inverse. Néanmoins, tu avais fait ton choix parmi ce florilège de propositions amicales ou intéressées qui s'étaient offertes à toi. Tu formais désormais un petit groupe avec trois tête pensantes de la maison des ambitieux, et un petit surnom s'était déjà répandu dans les couloirs de l'université à votre sujet. Les Cavaliers de l'Apocalypse. Ça vous faisait rire, ça vous amusait ; parce que c'était vrai : ça vous allait tellement bien.
Ce soir, tu te trouves d'ailleurs avec eux, une sortie improvisée lorsque vous avez entendu qu'il y avait un match de quidditch retransmis en direct à Inverness, ce soir. La Taverne du Troll, pour être plus précis. Ça t'a intrigué, directement : un match retransmis, sur des écrans, tu n'as jamais assisté à une chose pareille. D'ordinaire, tu te trouves plutôt au cœur de l'action, dans la première loge du stade, et tu regardes le match d'un air ennuyé, tes yeux lourds suivant avec désintérêt les passes et autres feintes des joueurs. On peut dire que ce sport n'est pas vraiment ta tasse de thé, tu n'y trouves aucun intérêt. Mais ta curiosité et ton goût de la fête parlet plus que ton détachement pour les pantins volants.
L'ambiance est déjà à son comble, lorsque vous franchissez la porte du bar et que vous réussissez à trouver une table, en compagnie d'autres jeunes d'Hungcalf qui vous font un signe pour les rejoindre. Les camps sont bien visibles : certains portent les couleurs des catapultes de Caerphilly, d'autres arborent leur préférence pour les chauves-souris de Fichucastel. Toi, t'es plutôt intéressé par le mécanisme, comprendre comment ils sont parvenus à retransmettre tout ce spectacle jusqu'ici. Tu restes un moment avec les autres, vous sifflez quelques verres, puis tu décides de pimenter un peu les choses. T'as observé les tactiques de chaque équipe, et t'aimes jouer : t'as envie de parier quelques gallions, et ceux-ci sont d'ailleurs ouverts, au comptoir, vers lequel tu te rends sans plus attendre.
Une blonde, parée de sa tenue de supportrice et qui semble bosser à la taverne, se trouve justement là. Elle affiche clairement sa préférence pour les chauve-souris, et un sourire étire tes lèvres. Parfait. Tu viens de choisir qui soutenir. Tu l'interpelles. J'aimerais parier sur les catapultes, si possible. Elle se retourne vers toi, un maquillage sur ses pommettes hautes cachant des joues rosées. Plutôt pas mal. Tu étires un léger sourire en coin, jonglant de trois gallions entre tes longs doigts devant ses yeux. Comme tu t'y attends, elle te propose de parier sur l'autre équipe, si tu ne tiens pas à perdre. Vraiment ? Je ne sais pas trop si je peux te faire confiance. Ton jugement m'a l'air plutôt altéré. Tu jettes ostensiblement un coup d’œil à son écharpe pour lui faire comprendre de quoi tu parles. Je maintiens : trois gallions sur les catapultes, que tu répètes, en poussant les trois pièces vers elle.
Elle finit par s'éponger le front, accusant la température d'être beaucoup trop élevée. Toi, tu l'observes, tu te cales sur un des hauts tabourets accolés au comptoir. C'est vrai. Je prendrais bien un hydromel, tiens. Tu t'attends évidemment à être servi, mais tu ne t'attends pas du tout à ce qu'elle te sort, ensuite. Ce genre d'ambiance, avec la chaleur et tout, ça te donne envie de sucer des gens ? Le petit sourire amusé, condescendant, que tu portais sur le visage jusqu'ici, disparaît tout à coup. Eh bien. On peut dire qu'elle n'y va pas de main morte, celle-là, et ne tourne pas autour du pot. Leur sang, rajoute-t-elle, comme si ce n'était pas assez évident. Pas vraiment, non, je préfère les ambiances plus intimistes, et les proies moins éméchées. Tu rentres dans son jeu, ça t'amuse pas vraiment, mais t'as pris l'habitude de donner aux gens ce qu'ils voulaient, de ce côté-là. Pourquoi, toi oui ? Ce genre d'ambiance, ça te donne envie de sucer des gens ? Tu précises pas leur sang, ni rien du tout, comme elle a eu la décence de le faire. Pour ça que tu travailles ici ? Le ton claque un peu, froidement, tandis que t'extirpes une cigarette de ta poche intérieure, l'incendiant sans quitter la blonde du regard.
alany
wildest dreams
L'ambiance est déjà à son comble, lorsque vous franchissez la porte du bar et que vous réussissez à trouver une table, en compagnie d'autres jeunes d'Hungcalf qui vous font un signe pour les rejoindre. Les camps sont bien visibles : certains portent les couleurs des catapultes de Caerphilly, d'autres arborent leur préférence pour les chauves-souris de Fichucastel. Toi, t'es plutôt intéressé par le mécanisme, comprendre comment ils sont parvenus à retransmettre tout ce spectacle jusqu'ici. Tu restes un moment avec les autres, vous sifflez quelques verres, puis tu décides de pimenter un peu les choses. T'as observé les tactiques de chaque équipe, et t'aimes jouer : t'as envie de parier quelques gallions, et ceux-ci sont d'ailleurs ouverts, au comptoir, vers lequel tu te rends sans plus attendre.
Une blonde, parée de sa tenue de supportrice et qui semble bosser à la taverne, se trouve justement là. Elle affiche clairement sa préférence pour les chauve-souris, et un sourire étire tes lèvres. Parfait. Tu viens de choisir qui soutenir. Tu l'interpelles. J'aimerais parier sur les catapultes, si possible. Elle se retourne vers toi, un maquillage sur ses pommettes hautes cachant des joues rosées. Plutôt pas mal. Tu étires un léger sourire en coin, jonglant de trois gallions entre tes longs doigts devant ses yeux. Comme tu t'y attends, elle te propose de parier sur l'autre équipe, si tu ne tiens pas à perdre. Vraiment ? Je ne sais pas trop si je peux te faire confiance. Ton jugement m'a l'air plutôt altéré. Tu jettes ostensiblement un coup d’œil à son écharpe pour lui faire comprendre de quoi tu parles. Je maintiens : trois gallions sur les catapultes, que tu répètes, en poussant les trois pièces vers elle.
Elle finit par s'éponger le front, accusant la température d'être beaucoup trop élevée. Toi, tu l'observes, tu te cales sur un des hauts tabourets accolés au comptoir. C'est vrai. Je prendrais bien un hydromel, tiens. Tu t'attends évidemment à être servi, mais tu ne t'attends pas du tout à ce qu'elle te sort, ensuite. Ce genre d'ambiance, avec la chaleur et tout, ça te donne envie de sucer des gens ? Le petit sourire amusé, condescendant, que tu portais sur le visage jusqu'ici, disparaît tout à coup. Eh bien. On peut dire qu'elle n'y va pas de main morte, celle-là, et ne tourne pas autour du pot. Leur sang, rajoute-t-elle, comme si ce n'était pas assez évident. Pas vraiment, non, je préfère les ambiances plus intimistes, et les proies moins éméchées. Tu rentres dans son jeu, ça t'amuse pas vraiment, mais t'as pris l'habitude de donner aux gens ce qu'ils voulaient, de ce côté-là. Pourquoi, toi oui ? Ce genre d'ambiance, ça te donne envie de sucer des gens ? Tu précises pas leur sang, ni rien du tout, comme elle a eu la décence de le faire. Pour ça que tu travailles ici ? Le ton claque un peu, froidement, tandis que t'extirpes une cigarette de ta poche intérieure, l'incendiant sans quitter la blonde du regard.
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