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no rest for the wicked / hung-o-ween (brekto)
Jeu 12 Oct 2017 - 0:56
no rest for the wicked
EXORDIUM.
Le ventre plein, tu sors de la grande salle. Cette dernière est emplie d'affiches pour la fête d'Halloween qui a lieu sur la grande place du quartier sorcier d'Inverness, ce soir. Tu débouches sur le hall dans l’idée de te poser dans un coin où digérer. T’as toujours aimé manger, la gourmandise étant l’un des péchés capitaux qui te représente le plus, même si l’orgueil gagne haut la main. Les yeux plus gros que le ventre, tu engloutis bien souvent plus que nécessaire. Il faut dire que les banquets d’Hungcalf sont particulièrement savoureux et quand c’est bon, t’as bien du mal à t’arrêter. Alors que tu allais te diriger vers l’étage, une silhouette filiforme t’interpelle. Elle s’engage vers les sous-sols, sa chevelure blonde remuant au rythme de ses pas. Tu reconnais rapidement Alekto, cette ancienne amie qui t’as trahie autrefois et qui continue de poignarder ce qu’il te reste d’espoir de la retrouver, prisonnière d’un masque de cruauté. Même si l’Ethelred semble aujourd’hui ne rien éprouver d’autre mis à part de la haine et des mauvais sentiments, tu restes persuadée que la douce Alekto que tu as connue est toujours enfouie quelque part. T’es certaine qu’en grattant suffisamment la jeune fille aux cheveux blonds, aussi raides que la froideur qu’elle s’entête à montrer, possède toujours une once d’humanité. Tu continueras de creuser jusqu’à ce que tu parviennes à la faire remonter à la surface, même si ça doit prendre des années. Ça fait partie de ton caractère, t’es incapable d’abandonner, pas quand tu y crois dur comme fer et encore moins quand tu t’es lancée dans un défi. Inconsciemment, tu changes de route et te diriges à ton tour vers les sous-sols. Alors que tu dévales lentement les marches à une distance raisonnable de l’Ethelred, ton esprit vagabonde. Que peut-elle bien faire aux sous-sols à cette heure-ci, alors qu’à ta connaissance, aucun cours n’est planifié aux alentours de midi. C’est certainement un mauvais coup. T’espère qu’elle ne va pas rejoindre cette Léonie de malheur, la source même du changement qui s’est opéré en ton ancienne amie. T’es persuadée que c’est sa mauvaise influence qui a condamné l’esprit d’Alekto. Depuis, tu l’as prise en grippe, tu ne peux la supporter, elle sa langue de vipère, tout juste bonne à blesser les autres, ou entraîner les esprits influençables avec elle. Une fois en bas des marches, tu passes discrètement ta tête dans le couloir, pour repérer la jolie blonde. Tu la vois entrer dans une pièce inconnue, tout au bout du couloir. Le niveau inférieur du château n’a jamais été ton lieu favori, tu n’y vas même que très rarement, tu as du t’y rendre une ou deux fois pour accompagner un ami jusqu’à son cours de potions, ou pour rejoindre Landry dont la salle commune s’y trouve. Tu trouves l’ambiance spéciale, même si ce ne sont que des couloirs, l’absence de fenêtres te donne l’impression d’être comprimée. Tu décides d’aller jusqu’au bout, trop curieuse pour reculer, trop bornée pour abandonner. Tu te faufiles à ton tour dans le couloir et entre dans la pièce sombre du fond. Ce que tu y trouves te fais lâcher un juron. « Putain, c’est quoi ça ! » Tes yeux restent figés devant un énorme appareil métallique sur lequel tu distingues des traces de rouille et de sang séché. On dirait un genre d’outil destiné à torturer des gens, bien douloureusement.On ne peut pas faire plus glauque comme atmosphère. Tu relèves la tête vers l’endroit où doit se trouver Alekto, qui doit certainement t’avoir repérée en moins de deux. Elle est seule, pas de traces de l’affreuse grymm. Tu fais la navette entre ses yeux inexpressifs et la machine qui se tient devant toi, la bouche toujours ouverte sous le choc. Sérieusement, qu’est-ce qu’un machin pareil fait dans une université et surtout, qu’est-ce que l’Ethelred fiche ici ? A deux pas de la porte rouillée, tu es prête à fuir comme une trouillarde. Pourtant, une question idiote te brûle les lèvres, c’est irrésistible. « Tu viens souvent ici ? T'as pas trouvé plus glauque ? » que tu lui demandes avec ton tact habituel, estomaquée, en prenant soin de fermer la bouche avant de gober des mouches. T’en profites pour faire une inspection rapide, de loin, du reste de la pièce. Soudain, la porte se referme d’un coup sec, dans un grincement sinistre. Tu sursautes, prise de frissons. « C’est quoi ce bordel ? C’est toi qui as fait ça ? » tu t’écris d’une voix mi-énervée, mi-effrayée. T’espères seulement qu’elle ne te refait pas l’un de ses sales coups, toujours plus cruels, pour te prouver que la douce Alekto que tu as connu n’existe plus.
@alekto cadfael
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Re: no rest for the wicked / hung-o-ween (brekto)
Mer 18 Oct 2017 - 0:31
no rest for the wicked / hung-o-ween
Breony & Alekto
Breony & Alekto
Par Merlin, ce que tu peux t'ennuyer aujourd'hui. Pourtant, on t'avait donné une bonne nouvelle aujourd'hui : Léonie était enfin de retour à Hungcalf. Il faut dire que tu avais échappée de peu à la même sanction. Tu avais participé à la découverte de la relation entre Primrose, la grande-soeur de Malcolm avec un professeur, tu n'avais pourtant jamais rien révélé ou montré, du moins tu n'en avais pas eu le temps. En fait, à part Léonie, personne n'était au courant de ton implication dans cette histoire. Ce n'était pas plus mal, tu sais qu'en cas de problème Morgana te serait tombée dessus. Et s'il y a bien quelqu'un qui pouvait éventuellement te faire peur, c'était bien ta soeur ainée ! Pourtant, une mise à pied de quelques semaines de l'université ne t'aurait pas gênée, cette école te soûlait. Tu avais bien trouvé une nouveauté cette année en la personne de Grace De Launay. Mais rien n'y faisait, aujourd'hui tu t'ennuyais comme un rat mort.
Tu lâches un soupir désespéré dans ta salle commune étrangement vide… Par Merlin, mais où sont-ils tous passés ? N'y a-t-il pas un pauvre gris à embêter ? Une âme, solitaire, en manque de divertissement ? Tu as oublié que ce soir, les étudiants fêtaient Halloween...Tu soupires encore, impatiente, tu jettes de façon nonchalante un bouquin trouvé sur l'un des canapés de la salle commune.
Tu finis par te décider de sortir. Si les proies ne viennent pas à toi, il est temps que tu ailles chasser ! Tu commences à fredonner un air macabre d'un groupe de rock sorcier entendu quelques jours plus tôt. Te laissant guider, sans réel but précis. Tu espères entendre des voix, mais rien. L‘école est étrangement calme, à croire que tous les occupants de l'université ont désertés pour te laisser seul… Tu ne sais pas si tu trouves cette remarque géniale ou encore plus ennuyeuse. Bande de salopards d'étudiants même pas digne de divertir la petite princesse que tu es !
Soudain, tu t'arrêtes, tes yeux pétillants d'une malice que tu connais bien. Une soudaine envie de retourner dans les cachots que tu chérissais tant à une époque. Là, tu es sûre de trouver de quoi t'occuper dans ces lieux. Tu chantonnes plus fort, soudainement de bonne humeur. Pourtant, un léger frisson te parcoure l'échine quand les bougies s'éteignent dans un couloir a mis-chemin. Tu allumes rapidement ta baguette, soudainement plus méfiante. Tu t'es fait de nombreux ennemis ces dernières années, te garde toujours en tête qu'un jour cela te retombera dessus. Tu y es préparé, cela ne te fait pas… au contraire, tu as hâte que cela arrive… Comme le jour où la faucheuse viendra te chercher. Ce jour-là, tu sais que tu seras enfin délivrée, enfin, on viendra t'ôter toute ta haine et ta colère.
Une salle que tu ne connais pas attire ton attention, tu rentres à l'intérieur de la pièce aussi silencieusement qu'un chat et ce que tu découvres est … MA-GNI-FI-QUE. Tes yeux s'écarquillent de surprise, comment as-tu pu louper cette merveille depuis tant d'années? Comment se fait-il que les G.O.D ne t'aient jamais parlé de cela. Tu laisses tes doigts effleurés le métal de ce qui ressemble à une machine de torture moyenâgeuse. Tu inspectes minutieusement chaque centimètre carrés de ta trouvaille. Tu remarques vite que la bête a du vécue et tu es persuadée que tu ne distingues pas que de la rouille sur la demoiselle de fer… Non, en réalité tu es convaincue qu'il s'agit de sang. Cette découverte d'arrache un sourire macabre. À qui peut bien appartenir ce sang ? Cette pièce serait-elle une salle de torture de certains professeurs un peu sadiques ? À moins, que certains l'utilisent pour des pratiques sexuelles, plus que douteuses, mais cela t'importe peu, en réalité, car tu es vite sortie de tes pensées par une voix horrifiée à ton égard. Tu lèves les yeux d'un air lasse vers la voix que tu as reconnue. Ainsi, Blondinette s'est perdue dans les cachots ? Tu ne caches pas ton sourire ironique… Quel dommage. Là voilà ton occupation, tu ne pouvais pas rêver mieux : une machine de torture et Breony dans la même pièce … par Merlin, c'est un cadeau du ciel ! Tu jubilerais presque, mais tu n'as pas envie de trop te dévoiler devant ton ancienne meilleure-amie.
Tu ne lui réponds pas, tu as trop la flemme pour cela. Et puis, honnêtement, tu n'en as pas envie, tu préfères laisser un silence glacial s'installer entre vous. Mais la Summerbee semble rapidement retrouver de la contenance et t'assailles de questions. Tu meures d'envie de lui dire d'aller simplement se faire foutre, que tu ne lui dois rien, après tout…. Mais cela serait moins drôle. Tu préfères installer le doute et la peur en elle. Cette fois, tu la laisses fois distinctement ton sourire le plus sadique que tu puisses afficher, tes yeux pétillants et la voix la plus neutre et insensible possible. « Glauque ? Ce n'est pas ainsi que je définirais cette salle… » Tu marques volontairement une pause, le bout de tes doigts pianotant la machine. « Oh Breo, regarde mieux autour de toi… Cette pièce est parfaite. » Tu l'as laisse prendre conscience des plusieurs grosses chaînes rouillées le long des murs et de plusieurs bocaux tous plus horribles les uns que les autres. Tu n'as pas encore eu le temps d'y jeter un coup d'oeil plus approfondie, mais tu jurerais que certains contiennent des globes oculaires. Tu t'approches silencieusement de la jaune et noire, ton désagréable sourire toujours accroché à ton visage. Mais la porte se ferme subitement, pour le coup tu ne l'avais pas vu venir celle-là. Génial, miss Relou, venait-elle vraiment de vous enfermer dans les cachots ? Etait-elle vraiment si stupide que cela ? Tu te retiens de soupirer, tu as déjà dépassé ton cotât de la journée, mais tu ne caches pas ton agacement et le dégout qu'elle t'inspire. « Tu en as d'autres des questions stupides dans ce genre-là? » Tu te retiens de peu d'ajouter un nom d'oiseau à la fin de ta phrase. Irritée, tu finis par lancer un regard noir à Breony.
Alors que tu te t'apprêtes à ajouter une remarque, un nouveau courant d'air parcoure la pièce éteignant presque quasiment toutes les bougies de la pièce.
Merde. C'est quoi ce bordel ?!
Tu refuses de montrer à la Summerbee que tu commences à avoir peur. Tu te contentes d'allumer silencieusement ta baguette en la pointant sur ton ancienne amie, prête à lui lancer un sort. À tes yeux,à cet instant, il n'y a qu'un ennemi visible dans la pièce : Elle. Tu ne chercheras pas à comprendre plus loin. Si tu n'as rien fait, c'est que cela vient forcément d'elle.
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Re: no rest for the wicked / hung-o-ween (brekto)
Sam 23 Déc 2017 - 11:07
rp archivé car l’un des participants est supprimé
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