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hevaeh ◊ hung-o-ween
Sam 14 Oct 2017 - 14:42
stolen heart
La douceur automnale avait laissé sa place à une froideur hivernale ce soir là, la fête d’Halloween marquait définitivement la fin de l’été. Mais tu n’avais pas la tête à festoyer Nevaeh, t’avais perdu toute notion du temps, toute notion de l’espace, . Tes pas incertains faisaient crisser le givre sous tes pieds et la fraicheur mordait ta peau nue tandis que tu titubais dans les ruelles sombres, l’air hagard. Tes mains étaient pleines de sang, ton visage était taché par la même hémoglobine, tu murmures des paroles incompréhensibles et tes doigts viennent salir les murs tandis que tu sens le sol se dérober sous tes pieds. Tu tombes Nevaeh, mais aucune douleur ne parvient à t’arracher une plainte, ton esprit bien trop embrumé par la folie qui t’habite pour ressentir quelconque émotion. Tu te redresses, tes mouvements sont saccadés et tu sens ta tête qui penche sans arrêt de gauche à droite, te donnant un air animal. tu secoues la tête aux intonations de la voix qui sévit dans ton esprit.
Tu croises peu de personnes, mais chacune d’entre elles te semble être une menace, tu es totalement paranoïaque Nevaeh d’autant plus depuis que tu sais que parmi eux se trouve peut-être celui qui ne souhaite que t’arracher à la vie. Tu jettes des regards inquiets autours de toi, il pourrait être n’importe où prêt à récupérer ce que tu lui avais arraché il y’a de ça trop de temps pour que tu puisses réellement t’en souvenir. « Mademoiselle ? Vous avez besoin d’aide ? » Un grognement de prédateur s’échappe de tes lèvres tandis que tu repousses avec force l’homme qui s’est approché de toi : « Ne me touchez pas. » Tes mains tachent sa chemise, il laisse échapper un cri de stupeur en se rendant compte de ton état. Un rire mauvais se glisse à l’extérieur de ta bouche , la peur que tu lis dans le regard te réconforte, tu préférais distiller la terreur chez les autres que la subir. Un murmure te fait rapidement ravaler ton rire, il arrive, susurre la voix.
Ton pas s’accélère, tu débouches sur la place principale de la ville, la foule y est dense, tu essayes de te frayer un chemin entre les étudiants déguisés, tu ne te sens pas à ta place au milieu de ce monde déguisé, parmi ces masques et ces capes la menace te guette, tu le sens, comme si un regard était vissé sur ta nuque. L’attente est pesante, les minutes te semblent une éternité avant que tu ne parviennes à t’extirper de la foule. Ton allure est rapide, tu t’éloignes dans les ruelles sombres de la vieille ville : il arrive, tu serres les dents, et fait un brutal changement de direction pour venir te réfugier contre la façade d’une maison inhabitée. Tu n’es éclairée que par la faible lumière d’un lampadaire situé à l’angle de la rue et pourtant, tu te retrouves plongée dans l’obscurité lorsqu’une silhouette vient se placer devant toi.
« Toi. » Tu croises le regard glacé de l’étudiant et tu frisonnes un instant, et laisse échapper un soupir, plus semblable à un grognement alors les voix dans ta tête refusent de se taire. « Ne t’approche pas de moi. » Tu pointes le doigt vers lui tout en cherchant ta baguette dans les plis de ta robe. Tu sais exactement qui se trouve en face de toi. Impossible pourtant de distinguer correctement le visage de ton interlocuteur tant les traits de ce dernier étaient déformés par la colère et la haine. Tu passes ta langues sur tes lippes asséchées par le froid et la course : un arrière gout métallique prend place sur ton palais t’arrachant grimace de dégout. Ton esprit te joue des tours il te semble que l’odeur entêtante du sang t’es plus familière qu'elle ne l’est réellement : tout ça semble irréel, un brouillard épais obscurcit ta vision, était-ce la nuit qui avait fait tomber la brume sur la ville ou le fruit de ton cerveau malade ?
Tu croises peu de personnes, mais chacune d’entre elles te semble être une menace, tu es totalement paranoïaque Nevaeh d’autant plus depuis que tu sais que parmi eux se trouve peut-être celui qui ne souhaite que t’arracher à la vie. Tu jettes des regards inquiets autours de toi, il pourrait être n’importe où prêt à récupérer ce que tu lui avais arraché il y’a de ça trop de temps pour que tu puisses réellement t’en souvenir. « Mademoiselle ? Vous avez besoin d’aide ? » Un grognement de prédateur s’échappe de tes lèvres tandis que tu repousses avec force l’homme qui s’est approché de toi : « Ne me touchez pas. » Tes mains tachent sa chemise, il laisse échapper un cri de stupeur en se rendant compte de ton état. Un rire mauvais se glisse à l’extérieur de ta bouche , la peur que tu lis dans le regard te réconforte, tu préférais distiller la terreur chez les autres que la subir. Un murmure te fait rapidement ravaler ton rire, il arrive, susurre la voix.
Ton pas s’accélère, tu débouches sur la place principale de la ville, la foule y est dense, tu essayes de te frayer un chemin entre les étudiants déguisés, tu ne te sens pas à ta place au milieu de ce monde déguisé, parmi ces masques et ces capes la menace te guette, tu le sens, comme si un regard était vissé sur ta nuque. L’attente est pesante, les minutes te semblent une éternité avant que tu ne parviennes à t’extirper de la foule. Ton allure est rapide, tu t’éloignes dans les ruelles sombres de la vieille ville : il arrive, tu serres les dents, et fait un brutal changement de direction pour venir te réfugier contre la façade d’une maison inhabitée. Tu n’es éclairée que par la faible lumière d’un lampadaire situé à l’angle de la rue et pourtant, tu te retrouves plongée dans l’obscurité lorsqu’une silhouette vient se placer devant toi.
« Toi. » Tu croises le regard glacé de l’étudiant et tu frisonnes un instant, et laisse échapper un soupir, plus semblable à un grognement alors les voix dans ta tête refusent de se taire. « Ne t’approche pas de moi. » Tu pointes le doigt vers lui tout en cherchant ta baguette dans les plis de ta robe. Tu sais exactement qui se trouve en face de toi. Impossible pourtant de distinguer correctement le visage de ton interlocuteur tant les traits de ce dernier étaient déformés par la colère et la haine. Tu passes ta langues sur tes lippes asséchées par le froid et la course : un arrière gout métallique prend place sur ton palais t’arrachant grimace de dégout. Ton esprit te joue des tours il te semble que l’odeur entêtante du sang t’es plus familière qu'elle ne l’est réellement : tout ça semble irréel, un brouillard épais obscurcit ta vision, était-ce la nuit qui avait fait tomber la brume sur la ville ou le fruit de ton cerveau malade ?
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Re: hevaeh ◊ hung-o-ween
Dim 22 Oct 2017 - 19:18
Toute forme de joie semblait s’évanouir en cette soirée d’Halloween. Les sourires éclairants les visages des étudiants et des villageois venus fêter l’événement laissèrent tour à tour place à un air de stupeur et d’effroi. La créature à l’apparence glaçiale qui passait à leurs côtés, tel un Spectre, entraînait avec elle l’Aquilon, un vent terriblement froid et violent, à l’image de ce que ressentait l’étrange personnage en cet instant : de la haine, une aversion profonde à l’égard d’une jeune femme qu’il connaissait fort bien. Une voix dans son esprit ne cessait de lui marteler que son cœur lui fut arraché jadis par cette prêtresse folle à lier qu’il avait pourtant aimé, l’encourageant alors à se venger. Si Lord Coldheart évoluait parmi la foule aussi lentement qu’une statue de marbre qu’on aurait réanimé, il était néanmoins déterminé à la retrouver pour lui ôter la vie. Ses traits, vraisemblablement sculptés par les vents du Nord, témoignaient de la rage qui sommeillait en lui depuis bien trop longtemps. Le mort-vivant fendit ainsi la foule sans dévier un seul instant de son objectif, fixant la longue chevelure blonde qui se balançait de droite à gauche quelques mètres devant lui, emportant un froid sinistre derrière lui. La propriétaire des longs cheveux dorés tentait de lui échapper, effrayée sans doute par ce qui l’attendait si elle finissait entre ses mains… Focalisé sur sa prochaine victime, Lord Coldheart bouscula un sorcier situé sur son passage. Tandis que ce-dernier l’insultait de tous les noms en exigeant des excuses, celui qui ressemblait davantage à un fantôme qu’à un homme ne lui prêta aucune attention, se contentant simplement de poursuivre sa route. Le mort-vivant fut terriblement amusé lorsqu’il décela le sentiment d’insécurité qu’éprouvait sa proie. Celle-ci accéléra en effet le pas, croyant naïvement que cela suffirait pour le semer définitivement. « Pauvre sotte », pensa-t-il en affichant un sourire mauvais sur ses lèvres bleuies, à l’image de son corps tout entier. Lord Coldheart ne changea rien à son allure. La peur qu’il inspirait chez la mortelle faisait tout le travail pour lui. La malheureuse se dirigeait vers un cul-de-sac. La créature emprunta une ruelle différente, accordant ainsi un moment de répit à sa future victime qu’il imaginait en panique, désorientée et apeurée.
Les yeux bleus incandescents de Lord Coldheart vinrent finalement perturber la pénombre environnante, tandis que la proie était plantée face à lui. La prêtresse aux longs cheveux d’or s’exprimait dans le vide, car la créature en face d’elle s’approchait malgré tout. Lentement, certes, mais d’un pas déterminé. Lorsqu’il fut à bonne distance, la main gauche de la créature vint aggripper subitement la gorge de la malheureuse, et les doigts se ressérèrent lentement autour de son cou désormais si fragile, si… vulnérable. Lord Coldheart revoyait des images qui le hantaient depuis des années maintenant lorsqu’il plongea son regard menaçant dans celui de sa victime. Tout comme lui, elle savait quel acte abominable elle avait commit et quelle en serait la sentence.
Les yeux bleus incandescents de Lord Coldheart vinrent finalement perturber la pénombre environnante, tandis que la proie était plantée face à lui. La prêtresse aux longs cheveux d’or s’exprimait dans le vide, car la créature en face d’elle s’approchait malgré tout. Lentement, certes, mais d’un pas déterminé. Lorsqu’il fut à bonne distance, la main gauche de la créature vint aggripper subitement la gorge de la malheureuse, et les doigts se ressérèrent lentement autour de son cou désormais si fragile, si… vulnérable. Lord Coldheart revoyait des images qui le hantaient depuis des années maintenant lorsqu’il plongea son regard menaçant dans celui de sa victime. Tout comme lui, elle savait quel acte abominable elle avait commit et quelle en serait la sentence.
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Re: hevaeh ◊ hung-o-ween
Dim 29 Oct 2017 - 0:47
stolen heart
La créature s’approche de toi, d’un pas lent et délibéré, il ne prend même pas la peine d’accélérer. Il sait l’effet qu’il a sur toi, il sait que tu as peur : bon sang tu avais beau être fière comme un lion, tu as peur. Tu transpires la peur, toutes les cellules de ton corps te hurlent de t’enfuir mais tu ne peux pas, tétanisée, comme glacée sur place par la froideur de l’adversaire. Quel était donc ce monstre que tu avais créé de tes mains ? L’épisode qui vous avait mené là n’était que flou dans ton esprit, mais tu te souviens de cet instant où tu avais arraché son coeur. Tu n’avais eu aucun remord à lui enlever ce qu’il t’avait finalement offert de son plein gré. N’était-ce pas cela qu’aimer ? Offrir son coeur ? Parce que vous vous étiez tous deux aimés, il te semble t’en souvenir. Mais l’amour est éphémère, il vient et s’enfuit, tu ne voulais pas d’un amour éphémère et il n’y avait qu’un moyen d’être sûre qu’il ne puisse jamais faire don de son coeur à une autre. Tu avais gardé ce trésor, son coeur, près de toi pendant toutes ces années, il ne t’avait jamais fait défaut, ta manoeuvre avait au moins eu l’avantage d’être efficace. Qui aurait pu s’amouracher de ce semi-homme, sans coeur, glacé et torturé par les épreuves ? Tu avais ton pantin depuis des années, mais la bête de Frankenstein se retournait parfois contre son créateur.
La créature ne prête même pas attention à tes menaces, comme tu dois lui paraitre ridicule, ta force dérisoire, celle des mots, le poison que tu distilles n’a aucun impact sur lui : comprend-il même tes insinuations ? Il n’est qu’à quelques dizaines de centimètres de toi, ton corps est enveloppé par la froideur qu’il dégage, étrangement, tu as moins peur lorsqu’il se trouve face à toi : tu connais ses failles, après tout, tu l’as créé.
Ton regard accroche le sien, la haine s’y reflète, la peur aussi, mais le vide vous rapproche : il manque quelque chose à vos pupilles, l’esprit peut être, la raison certainement. Tu sens ta gorge qui se bloque, sa main se resserre autours de ton cou, bientôt, l’air vient à te manquer. Tu te débats mais tu sais bien que tu ne fais physiquement pas le poids face à lui. Tu suffoques, des souvenirs bien plus douloureux te reviennent en tête : était-ce donc cela que tu lui avais fais subir cette nuit là ? Privant ta lueur d’espoir de l’air dont elle avait besoin pour briller. Meurtrière, tu n’avais pas que le sang de l’homme sur les mains, l’innocence incarnée avait été arrachée à la vie par ces mains souillés dont l’une c’était accrochée au poignet de ton adversaire.
Ton autre main, tremblante glisse jusqu’à ta baguette, les instants que tu mets à la trouver te semblent être une éternité tandis que ta vue se brouille. Tu enfonces tes ongles dans la peau de ta paume pour retrouver un moment de lucidité et ton regard est attiré par un lourd morceau de roche abandonné dans l’ombre de la ruelle, certainement vestige d’un mur abimé. « Accio. » Articules-tu difficilement en pointant la pointe de l’outil dans la direction de ta cible. La pierre s’élève lentement, vacille un instant et entame sa course folle avant de venir frapper avec force la base du cou de la créature. Tu visais la tête mais cela aura au moins décontenancé la créature assez longtemps que tu parviennes à te dégager de ton emprise : « Ta haine peut être aussi importante que ta force, mais il t’en faudra bien plus pour arriver à me faire autant de mal que ce que tu as subis. » Un rire mauvais s’échappe de tes lèvres, la partie était loin d’être finie. « Essaye pour voir, essaye de me faire du mal autant que je t’en ai fait. » La peur se transforme en euphorie, un sourire incontrôlé se bloque sur ton visage : face à la froideur de ton adversaire tu étais incandescente. Tu étais aussi folle que ce dont tu avais l'air, à chercher le combat face à cette créature dénuée de toute compassion, de toute raison. Etais-tu si aveuglée que tu pensais t'en sortir sans encombres ?
La créature ne prête même pas attention à tes menaces, comme tu dois lui paraitre ridicule, ta force dérisoire, celle des mots, le poison que tu distilles n’a aucun impact sur lui : comprend-il même tes insinuations ? Il n’est qu’à quelques dizaines de centimètres de toi, ton corps est enveloppé par la froideur qu’il dégage, étrangement, tu as moins peur lorsqu’il se trouve face à toi : tu connais ses failles, après tout, tu l’as créé.
Ton regard accroche le sien, la haine s’y reflète, la peur aussi, mais le vide vous rapproche : il manque quelque chose à vos pupilles, l’esprit peut être, la raison certainement. Tu sens ta gorge qui se bloque, sa main se resserre autours de ton cou, bientôt, l’air vient à te manquer. Tu te débats mais tu sais bien que tu ne fais physiquement pas le poids face à lui. Tu suffoques, des souvenirs bien plus douloureux te reviennent en tête : était-ce donc cela que tu lui avais fais subir cette nuit là ? Privant ta lueur d’espoir de l’air dont elle avait besoin pour briller. Meurtrière, tu n’avais pas que le sang de l’homme sur les mains, l’innocence incarnée avait été arrachée à la vie par ces mains souillés dont l’une c’était accrochée au poignet de ton adversaire.
Ton autre main, tremblante glisse jusqu’à ta baguette, les instants que tu mets à la trouver te semblent être une éternité tandis que ta vue se brouille. Tu enfonces tes ongles dans la peau de ta paume pour retrouver un moment de lucidité et ton regard est attiré par un lourd morceau de roche abandonné dans l’ombre de la ruelle, certainement vestige d’un mur abimé. « Accio. » Articules-tu difficilement en pointant la pointe de l’outil dans la direction de ta cible. La pierre s’élève lentement, vacille un instant et entame sa course folle avant de venir frapper avec force la base du cou de la créature. Tu visais la tête mais cela aura au moins décontenancé la créature assez longtemps que tu parviennes à te dégager de ton emprise : « Ta haine peut être aussi importante que ta force, mais il t’en faudra bien plus pour arriver à me faire autant de mal que ce que tu as subis. » Un rire mauvais s’échappe de tes lèvres, la partie était loin d’être finie. « Essaye pour voir, essaye de me faire du mal autant que je t’en ai fait. » La peur se transforme en euphorie, un sourire incontrôlé se bloque sur ton visage : face à la froideur de ton adversaire tu étais incandescente. Tu étais aussi folle que ce dont tu avais l'air, à chercher le combat face à cette créature dénuée de toute compassion, de toute raison. Etais-tu si aveuglée que tu pensais t'en sortir sans encombres ?
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Re: hevaeh ◊ hung-o-ween
Jeu 9 Nov 2017 - 20:54
La main gauche de la créature pressait toujours le cou aussi blême que frêle de la jeune femme comme une vulgaire poupée de chiffon lorsque son regard vide de toute forme de vie, de toute lueur, se perdit dans celui de sa victime. Il était proche d’assouvir sa vengeance et il s’en réjouissait d’avance. Jadis, Lord Coldheart était un gentleman des plus ordinaires, plutôt bel homme, avec un cœur qu’il ne confiait jamais à n’importe quelle lady. Cet homme, dont le nom fut oublié, n’avait gère pour habitude de s’amouracher d’une femme aussi facilement. Il aimait savoir qu’il plaisait à la gente féminine, s’adonner aux différents jeux de séduction, passer du temps en compagnie de charmantes demoiselles, mais tous ces plaisirs lui furent soudainement arrachés par une prêtresse lorsqu’elle décida de lui confisquer son cœur. Ce jour-là, la vie, les bons sentiments s’effacèrent pour laisser place à la mort et à la froideur. Son visage, et plus largement son corps, se transforma considérablement, tel un arbre en fin de vie, pour laisser place à un minois mortifère. La température de son corps chuta horriblement, si bien qu’un froid intense enveloppait toute personne proche de lui. Le monstre pouvait faire penser à un Détraqueur de ce point de vue là.
Imaginant ce qu’il ferait subir à l’auteure de tous ces maux, il ne prêta que peu d’attention à l’humaine qui lui faisait face, se contentant simplement de maintenir son regard dans le sien afin qu’elle puisse y lire la haine qui le rongeait de l’intérieur depuis tout ce temps. Plongé dans les yeux glacés de la prêtresse, Lord Coldheart ne vit pas le danger arriver. Une pierre, vestige d’un monument, fonçait dans sa direction et vint le percuter au cou. Relâchant soudainement son étreinte, il grommela suite à la douleur que provoqua le bloc de pierre et se massa le cou, oubliant complètement la jeune femme. Inconsciente, sans doute, celle-ci le mit au défi de lui faire autant de mal. Quelle idiote… Si elle savait ce que Lord Coldheart lui préparait, il y a bien longtemps que la blondinette aurait prit les jambes à son cou pour lui échapper… La prêtresse remuait le couteau dans la plaie, mais qu’importe… Sa vie ne tenait plus qu’à un fil, désormais. En guise de réplique, la créature se contenta de dégainer sa lourde épée en avançant d’un pas toujours aussi menaçant, mais bien plus rapide que précédemment. La tête de la jeune femme trônerait bientôt fièrement à la pointe de la lame, à moins qu’il ne décide de commencer par lui arracher sa langue de vipère pour la faire souffrir davantage. Lord Coldheart leva son arme lentement, et l’abattit rapidement vers le cou de sa prochaine victime. Elle était loin, il est vrai, mais l’épée permettait de réduire la distance.
Imaginant ce qu’il ferait subir à l’auteure de tous ces maux, il ne prêta que peu d’attention à l’humaine qui lui faisait face, se contentant simplement de maintenir son regard dans le sien afin qu’elle puisse y lire la haine qui le rongeait de l’intérieur depuis tout ce temps. Plongé dans les yeux glacés de la prêtresse, Lord Coldheart ne vit pas le danger arriver. Une pierre, vestige d’un monument, fonçait dans sa direction et vint le percuter au cou. Relâchant soudainement son étreinte, il grommela suite à la douleur que provoqua le bloc de pierre et se massa le cou, oubliant complètement la jeune femme. Inconsciente, sans doute, celle-ci le mit au défi de lui faire autant de mal. Quelle idiote… Si elle savait ce que Lord Coldheart lui préparait, il y a bien longtemps que la blondinette aurait prit les jambes à son cou pour lui échapper… La prêtresse remuait le couteau dans la plaie, mais qu’importe… Sa vie ne tenait plus qu’à un fil, désormais. En guise de réplique, la créature se contenta de dégainer sa lourde épée en avançant d’un pas toujours aussi menaçant, mais bien plus rapide que précédemment. La tête de la jeune femme trônerait bientôt fièrement à la pointe de la lame, à moins qu’il ne décide de commencer par lui arracher sa langue de vipère pour la faire souffrir davantage. Lord Coldheart leva son arme lentement, et l’abattit rapidement vers le cou de sa prochaine victime. Elle était loin, il est vrai, mais l’épée permettait de réduire la distance.
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Re: hevaeh ◊ hung-o-ween
Ven 10 Nov 2017 - 19:54
stolen heart
Tu ne pouvais t’empêcher de le provoquer, de jouer avec lui, de distiller un poison qui n’avait de prise sur son esprit gelé. C’était ce que tu étais, une marionnettiste, une actrice, une manipulatrice : mais une fois que les fils du pantin étaient coupés, tu continuais à t’accrocher à cette once de contrôle qui disparaissait au fur et à mesure qu’il s’approchait à nouveau. Il ne parlait pas, son regard suffisait. Tu pouvais y lire toute la haine qu’il ressentait à ton égard. Etait-ce la folie qui t’en rendait fière ?
L’éclat de l’arme qu’il tient, menaçant ton cou, se reflète dans ton regard clair : tu y vois la folie de ton esprit, tu y vois les erreurs, les menaces, les douleurs infligées aux autres, vile prêtresse aux pêchers incommensurables il n’y avait rien pour te détourner de tes démons. Il attaque, l’arme siffle à quelques centimètres de toi, tu fais un écart et parviens à l’éviter dans un souffle et recules pour t’éloigner de lui. Si l’adrénaline du moment faisait taper le sang dans tes tempes, tu n’es que peu impressionnée par la lame. Tu préférais de loin user de magie pour te défendre. Là où l’acier pouvait se briser, la magie ne faiblissait jamais : malgré tes mains tremblantes, malgré les pensées désorganisées qui obstruaient ton esprit. Heureusement pour toi, malgré ses gestes plus rapides que précédemment il n’était pas aussi agile que toi.
« Idiot. » Siffles-tu entre tes dents en faisant voler d’autres gravats entre vous deux pour ralentir l’avancée de la créature. Tu ne pouvais te résoudre à user de magie directement sur lui, du moins pas de suite. Pourtant, lui ne retenait pas ses coups. L’épée avait beau ne pas sembler magique, un coup et le sang coulerait à nouveau. Et cette fois tu en serais la victime. « Tu ne me tueras pas. » Le ton est moins posé qu’à l’accoutumée tandis que ta baguette valse pour accumuler les obstacles et que des perles de sueur apparaissent sur ton front sous l’effort. Tu jettes un coup d’oeil derrière toi, tu te rapproches d’une ruelle plus large : tu y trouveras certainement de l’aide. Mais les mètres étaient encore longs et tu ne pouvais t’empêcher de continuer à soutenir le regard de la créature, fierté mal placée, tu risquais bien plus que de perdre la face. « Comment retrouver ton coeur sinon ? » Tu insinuais qu’il pourrait revenir à la vie, en quelque sorte, retrouver sa vie passée : son âme, toute entière réchauffée par un palpitant qui bat dans sa poitrine. Aucun doute qu’il souhaiterait retrouver celui ci si cela était envisageable.
L’éclat de l’arme qu’il tient, menaçant ton cou, se reflète dans ton regard clair : tu y vois la folie de ton esprit, tu y vois les erreurs, les menaces, les douleurs infligées aux autres, vile prêtresse aux pêchers incommensurables il n’y avait rien pour te détourner de tes démons. Il attaque, l’arme siffle à quelques centimètres de toi, tu fais un écart et parviens à l’éviter dans un souffle et recules pour t’éloigner de lui. Si l’adrénaline du moment faisait taper le sang dans tes tempes, tu n’es que peu impressionnée par la lame. Tu préférais de loin user de magie pour te défendre. Là où l’acier pouvait se briser, la magie ne faiblissait jamais : malgré tes mains tremblantes, malgré les pensées désorganisées qui obstruaient ton esprit. Heureusement pour toi, malgré ses gestes plus rapides que précédemment il n’était pas aussi agile que toi.
« Idiot. » Siffles-tu entre tes dents en faisant voler d’autres gravats entre vous deux pour ralentir l’avancée de la créature. Tu ne pouvais te résoudre à user de magie directement sur lui, du moins pas de suite. Pourtant, lui ne retenait pas ses coups. L’épée avait beau ne pas sembler magique, un coup et le sang coulerait à nouveau. Et cette fois tu en serais la victime. « Tu ne me tueras pas. » Le ton est moins posé qu’à l’accoutumée tandis que ta baguette valse pour accumuler les obstacles et que des perles de sueur apparaissent sur ton front sous l’effort. Tu jettes un coup d’oeil derrière toi, tu te rapproches d’une ruelle plus large : tu y trouveras certainement de l’aide. Mais les mètres étaient encore longs et tu ne pouvais t’empêcher de continuer à soutenir le regard de la créature, fierté mal placée, tu risquais bien plus que de perdre la face. « Comment retrouver ton coeur sinon ? » Tu insinuais qu’il pourrait revenir à la vie, en quelque sorte, retrouver sa vie passée : son âme, toute entière réchauffée par un palpitant qui bat dans sa poitrine. Aucun doute qu’il souhaiterait retrouver celui ci si cela était envisageable.
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