- InvitéInvité
sugar quill ◊ bet you look good on the dancefloor (flashback)
Sam 28 Oct 2017 - 17:53
Un samedi après midi que tu passais, pour changer, au travail. Depuis ton retour sur le vieux continent tu n’avais que très peu de temps libre et ta vie sociale en était de ce fait plus que réduite. En dehors de tes horaires du bureau et de tes soirées passées derrière le bar tu ne voyais pas grand monde. De nature plutôt indépendante tu avais tout de même tendance à regretter le temps où tu n’avais besoin de penser à subvenir à tes besoins financiers. Car malgré les deux contrats que tu avais réussi à signer à ton arrivée à Inverness, tes économies fondaient comme neige au soleil et si tu étais de toute façon bien trop fière pour l’admettre tu n’osais même plus jeter un oeil à ta bourse.
En cette fin d’après midi il n’était pourtant pas question de t’inquiéter sur des questions aussi matérielles que l’argent bien qu’elles soient bien évidemment difficiles à totalement oublier. Tu ne te retrouvais pas au Vampire’s Night à cette heure ci sans raison : tu attendais de la visite. Ce sont les membres du groupe que tu avais rejoins il y a quelques semaines à peine qui t’avaient arrachés l’atmosphère morose de la chambre de bonne que tu occupais en te proposant une de tes premières séance de travail officielle. C’était un moyen pour vous d’apprendre à mieux vous connaitre et tu avais plutôt hâte de les retrouver même si tu n’avais jamais été expansive.
Tes patrons t’avaient autorisée à ouvrir le club en journée pour accueillir les répétitions des Sugar Quill. La seule condition étant que tu devais préparer le bar à la soirée qui allait suivre. Halloween approchait de plus en plus, tout Inverness était en ébullition à cette occasion et le Vampire’s Night ne ferait pas exception à la règle. Bien trop heureuse que le couple propriétaire de l’endroit ne te demande pas de compensation financière contre le service qu’ils te rendaient : tu n’aurais de toute façon pas pu payer, tu avais accepté sans réfléchir et surtout, sans penser à l’éventualité que ces derniers en attendait plus que ce que tu pouvais leur proposer avec les capacités qui étaient les tiennes. Tu te retrouvais donc perchée sur le dossier d’une chaise de bar à accrocher de fausses, ou du moins tu l’espérais, toiles d’araignées sur le plafond du bar qui heureusement pour toi n’était pas particulièrement haut. Un coup de baguette et dix minutes t’aurait certainement suffis pour parvenir à tout mettre en place : mais tu n’étais pas capable de faire s’élever la moindre feuille de papier à plus de quelques centimètres alors tu prenais ton mal en patience à faire ton travail à la moldu. Cela ne te dérangeait pas, tu avais l’habitude, mais il fallait avouer que c’était long et fastidieux.
Des éclats de voix te déconcentrent et tu manques de tomber de ton perchoir, heureusement pour toi, tu pouvais te vanter d’avoir bon équilibre. Te tournant vers la provenance des bruits de conversation tu reconnais aisément les nouveaux arrivants : « Oh vous êtes déjà là ! Installez vous, j’arrive de suite. » Leur indiques-tu en montrant d’un geste de la tête quelques tabourets regroupés autours d’une table non loin de la scène. Tu jettes un oeil à l’heure, il vous fallait commencer rapidement si vous ne vouliez pas être dérangés par l’ouverture de l’établissement au public. Alors tu te presses à accrocher les dernières toiles avant de redescendre finalement au sol. D’un geste tu éteints la musique qui résonnait dans la pièce, bien trop fort pour pouvoir suivre une conversation dans le même temps et déposes le carton de décorations, presque vide dans un coin du bar. « Je vous sers quelque chose avant de commencer ? C’est la maison qui offre. » Demandes-tu en te rapprochant du groupe d’un pas rapide en attrapant des verres sur une étagère. Il reste des sièges vides autour de la table, tu ne peux t’empêcher de le faire remarquer avec un ton plus ou moins délicat : « Tout le monde n’est pas là ? » Tu n’étais que très mal placée pour prendre part aux décisions fondamentales liées au groupe étant, de loin, la plus jeune et récente recrue, mais tu estimais qu’il était tout de même un minimum que d’être présents au répétitions.
sugar quill
I said I bet that you look good on the dance floor dancing on electro pop like a robot from 1984 well, from 1984
En cette fin d’après midi il n’était pourtant pas question de t’inquiéter sur des questions aussi matérielles que l’argent bien qu’elles soient bien évidemment difficiles à totalement oublier. Tu ne te retrouvais pas au Vampire’s Night à cette heure ci sans raison : tu attendais de la visite. Ce sont les membres du groupe que tu avais rejoins il y a quelques semaines à peine qui t’avaient arrachés l’atmosphère morose de la chambre de bonne que tu occupais en te proposant une de tes premières séance de travail officielle. C’était un moyen pour vous d’apprendre à mieux vous connaitre et tu avais plutôt hâte de les retrouver même si tu n’avais jamais été expansive.
Tes patrons t’avaient autorisée à ouvrir le club en journée pour accueillir les répétitions des Sugar Quill. La seule condition étant que tu devais préparer le bar à la soirée qui allait suivre. Halloween approchait de plus en plus, tout Inverness était en ébullition à cette occasion et le Vampire’s Night ne ferait pas exception à la règle. Bien trop heureuse que le couple propriétaire de l’endroit ne te demande pas de compensation financière contre le service qu’ils te rendaient : tu n’aurais de toute façon pas pu payer, tu avais accepté sans réfléchir et surtout, sans penser à l’éventualité que ces derniers en attendait plus que ce que tu pouvais leur proposer avec les capacités qui étaient les tiennes. Tu te retrouvais donc perchée sur le dossier d’une chaise de bar à accrocher de fausses, ou du moins tu l’espérais, toiles d’araignées sur le plafond du bar qui heureusement pour toi n’était pas particulièrement haut. Un coup de baguette et dix minutes t’aurait certainement suffis pour parvenir à tout mettre en place : mais tu n’étais pas capable de faire s’élever la moindre feuille de papier à plus de quelques centimètres alors tu prenais ton mal en patience à faire ton travail à la moldu. Cela ne te dérangeait pas, tu avais l’habitude, mais il fallait avouer que c’était long et fastidieux.
Des éclats de voix te déconcentrent et tu manques de tomber de ton perchoir, heureusement pour toi, tu pouvais te vanter d’avoir bon équilibre. Te tournant vers la provenance des bruits de conversation tu reconnais aisément les nouveaux arrivants : « Oh vous êtes déjà là ! Installez vous, j’arrive de suite. » Leur indiques-tu en montrant d’un geste de la tête quelques tabourets regroupés autours d’une table non loin de la scène. Tu jettes un oeil à l’heure, il vous fallait commencer rapidement si vous ne vouliez pas être dérangés par l’ouverture de l’établissement au public. Alors tu te presses à accrocher les dernières toiles avant de redescendre finalement au sol. D’un geste tu éteints la musique qui résonnait dans la pièce, bien trop fort pour pouvoir suivre une conversation dans le même temps et déposes le carton de décorations, presque vide dans un coin du bar. « Je vous sers quelque chose avant de commencer ? C’est la maison qui offre. » Demandes-tu en te rapprochant du groupe d’un pas rapide en attrapant des verres sur une étagère. Il reste des sièges vides autour de la table, tu ne peux t’empêcher de le faire remarquer avec un ton plus ou moins délicat : « Tout le monde n’est pas là ? » Tu n’étais que très mal placée pour prendre part aux décisions fondamentales liées au groupe étant, de loin, la plus jeune et récente recrue, mais tu estimais qu’il était tout de même un minimum que d’être présents au répétitions.
- InvitéInvité
Re: sugar quill ◊ bet you look good on the dancefloor (flashback)
Dim 5 Nov 2017 - 12:17
J’étais constamment en retard, non pas que j’aimais particulièrement me faire désirer, mais plutôt qu’il s’agissait d’une marque de fabrique. Une légère déficience dans mon génome d’artiste. Rien de bien méchant, mais cela avait tendance à agacer mes proches. Conciliante à leur égard, je ne pouvais m’empêcher de me demander pour quelles raisons ils n’en faisaient pas autant de leur côté. Soit… J’avais appris à vivre avec leurs remontrances et avertissements bien qu’en toute sincérité, cela m’importait peu. Je ne prétendais ni à l’excellente ni à la perfection. Profiter de chaque opportunité qui s’offrait à moi était la seule chose capable de me faire sourire. Cette après-midi, cependant, avait une signification toute particulière à mes yeux, les enjeux de cette répétition, de la plus haute importance. Car, cette après-midi, j’espérais que notre guitariste nous éblouisse, qu’il nous démontre finalement ce qu’il dissimulait derrière ce masque calme et ténébreux. Il m’avait impressionné lorsque je l'avais surpris en train de jouer avant l’été et j’espérais qu’il saurait, une fois de plus, se montrer à la hauteur de mes rudes exigences. Cette après-midi, je m’apprêtais à redécouvrir les merveilleuses compositions de Ravena, ces mélodies envoutantes qui m’avaient touché en plein coeur alors que je découvrais la scène musicale new-yorkaise. Je redoutais que sa voix, si ravissante, ne se mêle, non sans peine, à la mienne. Tant de doutes qui me rongeaient minute après minute et m’incitaient à me faire violence, à vaincre ces mauvais habitudes qui me collaient à la peau.
Je tenais sincèrement à ce que nous fassions bonne impression à la petite dernière et avais insisté, à de nombreuses reprises, quant à la ponctualité de chacun. Seulement, je connaissais Ethan… Bien plus que je ne l’imaginais, ne voulais bien l’admettre. Ses bons, comme ses mauvais penchants n’étaient qu’un prolongement des miens. Toutefois, plus sombres, plus redoutables et pernicieux que mes quelques travers, de telle manière que ces derniers m’inquiétaient véritablement. Indéniable virtuose, nous ne pouvions nous passer de lui. Je me promettais donc de faire un saut rapide à son appartement du centre-ville. Aucune intention obsessionnelle, je désirais simplement m’assurer qu’il ne somnolait plus suite à une soirée encore trop arrosée. D’un pas léger, je montais les escaliers de sa somptueuse demeure. Sans cesse mal à l’aise devant tant de richesse et magnificence, je m’efforçais de passer inaperçue dans ces couloirs élégamment décorés. Arrivée à destination, je frappais doucement à sa porte : « Ethan ? C’est Tina… » Aucune réponse. Je m’y attendais, mais tout de même… Je distinguais derrière le mur les rythmes endiablés de Bad Habit. Je m’y repris plus énergiquement: « Ethan ! Je sais que tu es là. Probablement ivre mort, mais je m’en contrefiche ! Ose arriver en retard à la répétition et je te le ferais regretter ! » Ma voix était ferme, mon ton autoritaire. Pourtant, je savais bien qu’il ne s’agissait que de menaces en l’air. L’attirance que j’éprouvais pour cet homme était des plus mal contenues, son charme m’interdisant de l’affronter en tête à tête. Sur ces douces paroles, je m’éclipsais rapidement, direction le Vampire’s Night.
Sur le chemin, je rencontrais Ciaran et Eustache que je saluais d’une étreinte affectueuse et d’une bise sur la joue. Il n’y avait bien qu’Ethan que j’accueillais d’un coup de coude dans les côtes. Sur la pointe des pieds, je vérifiais d’un regard que je pensais discret, que l’un d’entre eux avait bien apporté sa basse. Il ne manquerait plus que cela, que ces talentueux musiciens se soient rendus jusqu’ici sans leurs précieux instruments. Cependant, ma délicatesse avait ses limites et je devinais à leurs moues faussement peinées qu’ils avaient perçu ma méfiance. Je leur adressais un sourire embarrassé et alors que je m’éloignais d’eux, trop habituée à leurs coups en douce. Ciaran me rattrapa rapidement, me bloquant avec l’un de ses bras, il ébouriffa mes longs cheveux flamboyants, exactement comme l’aurait fait l’un de mes frères : « Où penses-tu filer comme ça jeune fille ? Tu pensais que nous allions oublier la répétition, n’est-ce pas ? » Je m’esclaffais d’un rire clair et mélodieux, tandis que je franchissais, joliment décoiffée, les portes du Vampire’s Night.
Ces deux lascars sur les talons, je retins brièvement ma respiration en pénétrant dans le bar. Perchée sur le dossier d’une chaise, Ravena s’apprêtait à violemment s’écraser sur le comptoir. Nul besoin de réfléchir davantage. Mes doigts s’enroulèrent aussitôt autour ma baguette et d’un sortilège informulé, je rétablis instantanément son équilibre. Hors de question qu’elle nous quitte si vite ! Elle ne sembla pas remarquer mon intervention et sans doute cela était-il préférable. Les remerciements avaient tendance à m’embarrasser. « Oh vous êtes déjà là ! Installez vous, j’arrive de suite. » dit-elle simplement. Elle avait l’air d’aller bien, je pouvais donc laisser mon inquiétude s’envoler. « C’est nous ! » m'exlamais-je gaiement. Ma voix laissait légèrement transparaitre mon enthousiasme, légèrement, ainsi que ma bonne humeur car, cet après-midi sorcières et sorciers, j’étais à l’heure ! Une date à retenir jalousement et à inscrire en lettres d’or sur le court parchemin qui référencerait un jour mes rares victoires sur la vie. Je pris place, avec attention, sur l’un des tabourets qu’elle nous indiquait, jetant un coup d’oeil soupçonneux vers ces deux hommes aux moeurs fâcheux. Cette tendance à repousser mon fauteuil avant que je puisse m’y installer, je l’avais enduré à de très nombreuses reprises. « Comment vas-tu Ravena ? Prête pour ta première répétition ? » la questionnais-je allègrement. Je remarquai immédiatement que ma tentative pour la rassurer était sans doute un peu maladroite. En aucun cas je ne souhaitais l’oppresser… Trop occupée à me demander comment je pourrais rattraper ma bévue, j’ignorais involontairement sa proposition désintéressée. Pourtant, je ne refusais jamais un verre généreusement offert. Je mordillai l’intérieur de la joue en constatant que deux musiciens manquaient à l’appel. « Tout le monde n’est pas là ? » nous interrogea-t-elle de manière plutôt abrupte. Je haussais des épaules tranquillement alors que j’interrogeais du regard Eustache et Ciaran. « Je suis certaine qu’ils vont bientôt arriver… L'un d'entre vous a-t-il eu des nouvelles de nos deux retardataires ? » C’est à ce moment que notre guitariste fit irruption dans la pièce. Sauvée ! Il suffisait de parler du loup pour qu'il se précipite dans la bergerie. Quant à Ethan, eh bien…
Je tenais sincèrement à ce que nous fassions bonne impression à la petite dernière et avais insisté, à de nombreuses reprises, quant à la ponctualité de chacun. Seulement, je connaissais Ethan… Bien plus que je ne l’imaginais, ne voulais bien l’admettre. Ses bons, comme ses mauvais penchants n’étaient qu’un prolongement des miens. Toutefois, plus sombres, plus redoutables et pernicieux que mes quelques travers, de telle manière
sugar quill
I bet that you look good on the dance floor I don't know if you're looking for romance or...
Sur le chemin, je rencontrais Ciaran et Eustache que je saluais d’une étreinte affectueuse et d’une bise sur la joue. Il n’y avait bien qu’Ethan que j’accueillais d’un coup de coude dans les côtes. Sur la pointe des pieds, je vérifiais d’un regard que je pensais discret, que l’un d’entre eux avait bien apporté sa basse. Il ne manquerait plus que cela, que ces talentueux musiciens se soient rendus jusqu’ici sans leurs précieux instruments. Cependant, ma délicatesse avait ses limites et je devinais à leurs moues faussement peinées qu’ils avaient perçu ma méfiance. Je leur adressais un sourire embarrassé et alors que je m’éloignais d’eux, trop habituée à leurs coups en douce. Ciaran me rattrapa rapidement, me bloquant avec l’un de ses bras, il ébouriffa mes longs cheveux flamboyants, exactement comme l’aurait fait l’un de mes frères : « Où penses-tu filer comme ça jeune fille ? Tu pensais que nous allions oublier la répétition, n’est-ce pas ? » Je m’esclaffais d’un rire clair et mélodieux, tandis que je franchissais, joliment décoiffée, les portes du Vampire’s Night.
Ces deux lascars sur les talons, je retins brièvement ma respiration en pénétrant dans le bar. Perchée sur le dossier d’une chaise, Ravena s’apprêtait à violemment s’écraser sur le comptoir. Nul besoin de réfléchir davantage. Mes doigts s’enroulèrent aussitôt autour ma baguette et d’un sortilège informulé, je rétablis instantanément son équilibre. Hors de question qu’elle nous quitte si vite ! Elle ne sembla pas remarquer mon intervention et sans doute cela était-il préférable. Les remerciements avaient tendance à m’embarrasser. « Oh vous êtes déjà là ! Installez vous, j’arrive de suite. » dit-elle simplement. Elle avait l’air d’aller bien, je pouvais donc laisser mon inquiétude s’envoler. « C’est nous ! » m'exlamais-je gaiement. Ma voix laissait légèrement transparaitre mon enthousiasme, légèrement, ainsi que ma bonne humeur car, cet après-midi sorcières et sorciers, j’étais à l’heure ! Une date à retenir jalousement et à inscrire en lettres d’or sur le court parchemin qui référencerait un jour mes rares victoires sur la vie. Je pris place, avec attention, sur l’un des tabourets qu’elle nous indiquait, jetant un coup d’oeil soupçonneux vers ces deux hommes aux moeurs fâcheux. Cette tendance à repousser mon fauteuil avant que je puisse m’y installer, je l’avais enduré à de très nombreuses reprises. « Comment vas-tu Ravena ? Prête pour ta première répétition ? » la questionnais-je allègrement. Je remarquai immédiatement que ma tentative pour la rassurer était sans doute un peu maladroite. En aucun cas je ne souhaitais l’oppresser… Trop occupée à me demander comment je pourrais rattraper ma bévue, j’ignorais involontairement sa proposition désintéressée. Pourtant, je ne refusais jamais un verre généreusement offert. Je mordillai l’intérieur de la joue en constatant que deux musiciens manquaient à l’appel. « Tout le monde n’est pas là ? » nous interrogea-t-elle de manière plutôt abrupte. Je haussais des épaules tranquillement alors que j’interrogeais du regard Eustache et Ciaran. « Je suis certaine qu’ils vont bientôt arriver… L'un d'entre vous a-t-il eu des nouvelles de nos deux retardataires ? » C’est à ce moment que notre guitariste fit irruption dans la pièce. Sauvée ! Il suffisait de parler du loup pour qu'il se précipite dans la bergerie. Quant à Ethan, eh bien…
- Hey baby :
- Les chatons, il s'agit de la première répétition des Sugar Quill avec @Ravena Vautier. Ce que je vous propose, mais il s'agit seulement d'une proposition, c'est qu'on se fasse découvrir des morceaux/groupes, si possible avec une ou deux voix féminines et dans un esprit un peu rock n'roll, mais peu importe.
Lancez votre personnage dans un solo de guitare ou de basse, défiez Tina de jouer un quatre-mains au piano, improvisez avec le batteur, demandez des conseils musicaux à Ravena, ce que vous voulez.
Ça vous tente ?
@Eustache Desjardins @Ethan Blackwood @Ciaran Reigler
- InvitéInvité
Re: sugar quill ◊ bet you look good on the dancefloor (flashback)
Lun 22 Jan 2018 - 15:38
Direction le Vampire's Night. Tu entends encore les paroles répétées de la rouquine, la dernière fois que vous vous êtes vu. "Tu n'as pas intérêt à être en retard. Tu es censé être un peu le modèle, alors je compte sur toi !" Toi, le modèle ? Les anges en rigolent encore. Tu attrapes un vieux paquet de clopes qui traîne dans ta poche depuis quelques mois déjà. Pas que tu fumes régulièrement, mais le temps plutôt clément s'y prête, et tu as une soudaine envie de nicotine dans ton organisme. Les bâtons de la mort reste occasionnel, et ça te va tout à fait. Ta Gibson Thunderbird IV sur le dos, petit bijou vintage de presque mille cinq cent livres sterling. Ton bébé avec lequel tu fais des merveilles de solos, pour le plus grand bonheur de tes camarades.
Tu croises sur le chemin votre batteur. Batteur, mais aussi cousin, Amory. Tu lui lances une tape amicale dans le dos. Vous n'êtes pas les meilleurs amis du monde, mais vous vous entendez bien, et c'est un très bon musicien. Tu tires encore une latte sur la cigarette avant de la jeter à terre, en voyant une frimousse bien connue se diriger droit vers vous. Tina McKinnon, dans toute sa splendeur. Petit rayon de soleil et source de motivation constante. En te disant bonjour, tu remarques le petit regard inquiet que la jeune fille pose sur ton fabuleux instrument. "Tu croyais vraiment que j'allais l'oublier ? Tu me prends pour qui, voyons..." Ton sourire est vrai, sincère. Amory lui ébouriffe les cheveux alors que la petite rousse rit. "Tina, tu sais très bien qu'on est les musiciens les plus professionnels de tout Inverness..." Une légère pointe d'ironie dans cette dernière phrase, due à quelques déboires où les répétitions ont parfois tourné en alcohol party. Shame on you.
Vous rentrez enfin dans la boîte de nuit, privatisée pour la journée, grâce à ta très talentueuse cousine. Tu poses ton instrument dans un coin de la pièce, pour embrasser affectueusement la jolie Ravena, descendue bien vite de son tabouret. Tu es ravie qu'elle soit entrée dans les Sugar Quill, et tu as hâte de la voir à l'œuvre lors de cette première répétition depuis son admission. "Alors, tu vas nous montrer comment tu brilles de mille feux sur scène ?" lui lances-tu avec un clin d'œil complice. Tu sens qu'elle est un peu stressée à cette idée. C'est vrai, elle va chanter sur scène, avec des gens qu'elle connaît plus ou moins, mais tu sais qu'elle va vous éblouir. Sans aucun doute possible.
Tu te diriges vers ton instrument pour commencer à l'accorder et faire quelques branchements d'ampli. La basse a un son très grave. Si l'ampli est mal réglé, les lignes de basse peuvent soient complètement être étouffées par la guitare électrique, soit bien trop présentes et noyer les autres instruments. Il faut donc le régler au décibel près. "Je veux bien du Chardonnay, si tu as Rave." réponds-tu à ta cousine qui a gentiment proposé à boire à tout le groupe. Tu sors tes câbles qui donnent l'impression d'être infini, lorsque la porte du Vampire's s'ouvre pour vous laisser découvrir votre tout neuf guitariste, Sasha. Ami de longue date, tu es aussi ravi que ses talents de guitariste aient été reconnus. Tu lui sers la main avec un sourire franc alors qu'il s'assoit à côté de toi et commence à discuter avec ta cousine.
Toujours concentré sur tes câbles, tu branches l'instrument à l'ampli et mets le son au minimum pour commencer à accorder ton bijou. Tu commences à jouer les quelques lignes de basse de I am The Fire, tout doucement. Tu lèves la tête vers Tina qui semble s'inquiéter du retard de votre virtuose le pianiste, Ethan. "Eh, t'inquiètes. J'ai foi en lui. C'est peut-être un p'tit branleur, mais j'ai jamais vu quelqu'un d'aussi mélomane que lui. Il va venir." Tu essayes de calmer la petite McKinnon qui a tendance à s'échauffer rapidement quand le Blackwood est en cause. Mais tu sais qu'Ethan va venir. Il ne peut pas vous laisser tomber, pas aujourd'hui.
Tu croises sur le chemin votre batteur. Batteur, mais aussi cousin, Amory. Tu lui lances une tape amicale dans le dos. Vous n'êtes pas les meilleurs amis du monde, mais vous vous entendez bien, et c'est un très bon musicien. Tu tires encore une latte sur la cigarette avant de la jeter à terre, en voyant une frimousse bien connue se diriger droit vers vous. Tina McKinnon, dans toute sa splendeur. Petit rayon de soleil et source de motivation constante. En te disant bonjour, tu remarques le petit regard inquiet que la jeune fille pose sur ton fabuleux instrument. "Tu croyais vraiment que j'allais l'oublier ? Tu me prends pour qui, voyons..." Ton sourire est vrai, sincère. Amory lui ébouriffe les cheveux alors que la petite rousse rit. "Tina, tu sais très bien qu'on est les musiciens les plus professionnels de tout Inverness..." Une légère pointe d'ironie dans cette dernière phrase, due à quelques déboires où les répétitions ont parfois tourné en alcohol party. Shame on you.
sugar quill
I wish you'd stop ignoring me Because it's sending me to despair, Without a sound yeah you're calling me And I don't think it's very fair
Vous rentrez enfin dans la boîte de nuit, privatisée pour la journée, grâce à ta très talentueuse cousine. Tu poses ton instrument dans un coin de la pièce, pour embrasser affectueusement la jolie Ravena, descendue bien vite de son tabouret. Tu es ravie qu'elle soit entrée dans les Sugar Quill, et tu as hâte de la voir à l'œuvre lors de cette première répétition depuis son admission. "Alors, tu vas nous montrer comment tu brilles de mille feux sur scène ?" lui lances-tu avec un clin d'œil complice. Tu sens qu'elle est un peu stressée à cette idée. C'est vrai, elle va chanter sur scène, avec des gens qu'elle connaît plus ou moins, mais tu sais qu'elle va vous éblouir. Sans aucun doute possible.
Tu te diriges vers ton instrument pour commencer à l'accorder et faire quelques branchements d'ampli. La basse a un son très grave. Si l'ampli est mal réglé, les lignes de basse peuvent soient complètement être étouffées par la guitare électrique, soit bien trop présentes et noyer les autres instruments. Il faut donc le régler au décibel près. "Je veux bien du Chardonnay, si tu as Rave." réponds-tu à ta cousine qui a gentiment proposé à boire à tout le groupe. Tu sors tes câbles qui donnent l'impression d'être infini, lorsque la porte du Vampire's s'ouvre pour vous laisser découvrir votre tout neuf guitariste, Sasha. Ami de longue date, tu es aussi ravi que ses talents de guitariste aient été reconnus. Tu lui sers la main avec un sourire franc alors qu'il s'assoit à côté de toi et commence à discuter avec ta cousine.
Toujours concentré sur tes câbles, tu branches l'instrument à l'ampli et mets le son au minimum pour commencer à accorder ton bijou. Tu commences à jouer les quelques lignes de basse de I am The Fire, tout doucement. Tu lèves la tête vers Tina qui semble s'inquiéter du retard de votre virtuose le pianiste, Ethan. "Eh, t'inquiètes. J'ai foi en lui. C'est peut-être un p'tit branleur, mais j'ai jamais vu quelqu'un d'aussi mélomane que lui. Il va venir." Tu essayes de calmer la petite McKinnon qui a tendance à s'échauffer rapidement quand le Blackwood est en cause. Mais tu sais qu'Ethan va venir. Il ne peut pas vous laisser tomber, pas aujourd'hui.
- InvitéInvité
Re: sugar quill ◊ bet you look good on the dancefloor (flashback)
Mer 24 Jan 2018 - 15:16
Soirée alcoolisée. Encore une. Seul dans ton appartement. Tu te réveilles en retard. Comme d'habitude. T'as rendez-vous avec le groupe et tu sais que Tina va encore te passer un savon. Tu vas encore te faire engueuler. Au fond, ça ne te fait rien car tu sais que tu, avec toute modération, indispensable au groupe. Tu ne te feras jamais virer, ça tu le sais. L'un des tubes des Kooks résonne dans ton appartement, t'es sous la douche et t'espères que ton mal de crâne va passer grâce à l'eau glacée. T'entends du bruit, quelqu'un qui parle mais t'y fais pas attention, la musique est trop forte et puis t'en déduis que c'est tes voisins, c'est sûrement eux qui sont à l'origine du vacarme. En sortant de la douche, tu remarques qu'il ne te reste que dix minutes. Dix minutes pour te préparer et te rendre au Vampire's Night. Tina va me tuer. penses-tu en enfilant rapidement un tee-shirt.
Tu arrives par l'arrière du Vampire's Night, t'y es barman remplaçant et tu connais assez bien les propriétaires : ils t'ont vu dans tous les états et inversement : t'avais une relation plutôt potes avec eux et ça te convenait. T'avais déposé ton synthétiseur, hier soir. Tu croises l'un d'entre eux, tu le salues rapidement avant de passer derrière le bar pour prendre quelques bières. Quelques gallions dans le tiroir-caisse et tu tentes de voir où sont les membres du groupe. T'essaies d'être discret, évitant que Tina te remarque : une bière allait directement détendre l'atmosphère si tu la lui collais sous le nez.
Tu te diriges vers le groupe, entendant les plaintes de la rousse et Eustache qui essaie tant bien que mal de te défendre. Tu souris. T'es derrière elle et tu lui glisses une bière sous son nez. "Salut tout le monde" dis-tu en distribuant les autres bières à Ravena et Eustache. Tu fais comme si de rien était, et tu savais que ça allait les ennuyer. Mais t'es comme ça. Toujours en retard. Toujours désordonné dans tes horaires. Et tu changeras pas pour eux. "Le branleur est là ! J'espère ne pas trop être en retard" T'es insolent. Vraiment insolent. Tu t'installes sur l'une des chaises. Tu souris à Stache, une façon à toi de le remercier de t'avoir défendu. Tu bois une gorgée de la bière, qui te fait légèrement grimacer : trop tôt pour boire. Enfin pour toi. Tu te relèves rapidement en remarquant que t'avais pas pris l'indispensable de cette réunion : ton piano à l'arrière de la boite. "Je pense que j'ai oublié le plus important..." Tu déposes ta bière sur la table, d'un geste ferme et tu vas rapidement chercher ton instrument : fallait pas trop les faire attendre, parce qu'ils allaient finir par te tuer.
Tu arrives par l'arrière du Vampire's Night, t'y es barman remplaçant et tu connais assez bien les propriétaires : ils t'ont vu dans tous les états et inversement : t'avais une relation plutôt potes avec eux et ça te convenait. T'avais déposé ton synthétiseur, hier soir. Tu croises l'un d'entre eux, tu le salues rapidement avant de passer derrière le bar pour prendre quelques bières. Quelques gallions dans le tiroir-caisse et tu tentes de voir où sont les membres du groupe. T'essaies d'être discret, évitant que Tina te remarque : une bière allait directement détendre l'atmosphère si tu la lui collais sous le nez.
Tu te diriges vers le groupe, entendant les plaintes de la rousse et Eustache qui essaie tant bien que mal de te défendre. Tu souris. T'es derrière elle et tu lui glisses une bière sous son nez. "Salut tout le monde" dis-tu en distribuant les autres bières à Ravena et Eustache. Tu fais comme si de rien était, et tu savais que ça allait les ennuyer. Mais t'es comme ça. Toujours en retard. Toujours désordonné dans tes horaires. Et tu changeras pas pour eux. "Le branleur est là ! J'espère ne pas trop être en retard" T'es insolent. Vraiment insolent. Tu t'installes sur l'une des chaises. Tu souris à Stache, une façon à toi de le remercier de t'avoir défendu. Tu bois une gorgée de la bière, qui te fait légèrement grimacer : trop tôt pour boire. Enfin pour toi. Tu te relèves rapidement en remarquant que t'avais pas pris l'indispensable de cette réunion : ton piano à l'arrière de la boite. "Je pense que j'ai oublié le plus important..." Tu déposes ta bière sur la table, d'un geste ferme et tu vas rapidement chercher ton instrument : fallait pas trop les faire attendre, parce qu'ils allaient finir par te tuer.
|
|