- InvitéInvité
quidditch cup ㄨ outlaws' reunion
Lun 6 Nov 2017 - 13:22
Tu te balades dans les rues d'Inverness, le regard ébloui par tout ce spectacle qui se joue devant toi. Des sorciers venus de tous les horizons, habillés aux couleurs de leurs origines, qui se mêlent malgré eux aux moldus, qui les dévisagent ostensiblement. Heureusement, ce n'est qu'arrivés dans les rues du quartier sorcier qu'ils s'adonnent réellement à la joie de la finale du championnat de quidditch de Grande-Bretagne. Des banderoles tombent de tous les côtés, des feux d'artifice animés à l'image des Loups de Sherwood ou des Tornades d’Édimbourg résonnent de tous les côtés ; des rires, de la bièraubeurre répandue sur les rues pavées. Toi, tu arbores fièrement ton polo marqué d'une tornade qui virevolte un peu partout sur le vêtement : écossais de pure souche, tu ne peux décemment pas supporter une autre équipe. Et de toute façon, tu trouves que les Tornades ont la meilleure technique, et ont amplement mérité leur place dans cette finale. Tu te rends vers Hungcalf, qui accueille l'événement, d'un air tout excité, et pourtant... T'as pas vraiment le cœur à la fête. Ton entrevue d'avec Holly, qui date d'à peine quelques jours auparavant, te hante encore. Et tout ce qu'elle t'a annoncé avec... Des révélations qui vont bouleverser ta vie à jamais.
Cependant, tu ne peux pas rester chez toi, enfermé à te morfondre, ou rester dans ton bureau de la Chouette Enchaînée à travailler à t'en rendre malade. Tu t'y refuses, et puis, ça n'avancerait à rien. En plus de ça, il y a deux jours, comme s'il avait senti ton désarroi d'une façon ou d'une autre, tu as reçu un hibou de Cormac, ton meilleur ami. Fan de quidditch aussi, et sur le point de devenir un joueur professionnel, au fond, ça n'aurait pas du te surprendre, mais qu'elle n'avait pas été ta surprise en découvrant dans l'enveloppe, un billet pour le championnat de Quidditch... Il était vraiment le meilleur. Il savait probablement que t'avais pas les moyens de t'offrir une place pour ce match, surtout la finale. Et t'avais vraiment besoin de te changer les idées, mais aussi de revoir tes amis, surtout les plus proches. T'as l'impression que ça fait bien trop longtemps, et ils ont toujours été là pour te soutenir ou te remonter le moral. Tu ne vois pas pourquoi ça changerait aujourd'hui !
Du coup, tu rates pas l'occasion. Tu sais pas du tout combien de temps va durer le match, il pourra durer cinq minutes comme cinq jours, en raison de la difficulté d'attraper le vif d'or. Il te semble donc logique d'au moins assister au lancement du match. Tu te frayes un chemin parmi la foule. Les sorciers-gardes, en voyant ton pass, te laisse avancer tranquillement et monter dans les étages des gradins du stade d'Hungcalf, aménagés et agrandis pour l'occasion. Ça te fait bizarre de te retrouver ici, surtout de l'autre côté des coulisses : d'habitude, tu avais plutôt ta place en plein sur le terrain.
Tu continues à monter, monter... Sans voir la place qui t'est attribuée. Tu fronces les sourcils, commences à te demander si tu t'es trompé d'endroit, finis par demander à une sorcière-hôtesse si elle peut t'aider. Elle t'indique de monter encore un étage, que tu ne pourras pas te tromper, tu seras juste en face des buts. Tu suis donc ses instructions, et retrouves finalement le numéro de ton billet sur la porte d'une loge isolée. Tu souris finalement, en te disant qu'au fond, ça ne t'étonne pas de Cormac. Tu frappes deux coups avant d'entrer, ton meilleur ami est déjà là, tranquillement installé. Une loge privative, hein... On ne se prive de rien chez les Fitzalan-Howard, tu lances d'un air sérieux en jetant un regard appréciatif sur la pièce, avant de laisser finalement un large sourire fendre ton visage. Tu te diriges vers ton ami pour lui donner l'accolade, puis t'extasies de l'endroit où vous vous trouvez. On voit trop bien d'ici ! Ça va être génial ! Tu te départis pas de ton sourire, oubliant tes soucis, pendant un instant. Merci de m'avoir invité bro.
outlaws' reunion
quidditch cup
Cependant, tu ne peux pas rester chez toi, enfermé à te morfondre, ou rester dans ton bureau de la Chouette Enchaînée à travailler à t'en rendre malade. Tu t'y refuses, et puis, ça n'avancerait à rien. En plus de ça, il y a deux jours, comme s'il avait senti ton désarroi d'une façon ou d'une autre, tu as reçu un hibou de Cormac, ton meilleur ami. Fan de quidditch aussi, et sur le point de devenir un joueur professionnel, au fond, ça n'aurait pas du te surprendre, mais qu'elle n'avait pas été ta surprise en découvrant dans l'enveloppe, un billet pour le championnat de Quidditch... Il était vraiment le meilleur. Il savait probablement que t'avais pas les moyens de t'offrir une place pour ce match, surtout la finale. Et t'avais vraiment besoin de te changer les idées, mais aussi de revoir tes amis, surtout les plus proches. T'as l'impression que ça fait bien trop longtemps, et ils ont toujours été là pour te soutenir ou te remonter le moral. Tu ne vois pas pourquoi ça changerait aujourd'hui !
Du coup, tu rates pas l'occasion. Tu sais pas du tout combien de temps va durer le match, il pourra durer cinq minutes comme cinq jours, en raison de la difficulté d'attraper le vif d'or. Il te semble donc logique d'au moins assister au lancement du match. Tu te frayes un chemin parmi la foule. Les sorciers-gardes, en voyant ton pass, te laisse avancer tranquillement et monter dans les étages des gradins du stade d'Hungcalf, aménagés et agrandis pour l'occasion. Ça te fait bizarre de te retrouver ici, surtout de l'autre côté des coulisses : d'habitude, tu avais plutôt ta place en plein sur le terrain.
Tu continues à monter, monter... Sans voir la place qui t'est attribuée. Tu fronces les sourcils, commences à te demander si tu t'es trompé d'endroit, finis par demander à une sorcière-hôtesse si elle peut t'aider. Elle t'indique de monter encore un étage, que tu ne pourras pas te tromper, tu seras juste en face des buts. Tu suis donc ses instructions, et retrouves finalement le numéro de ton billet sur la porte d'une loge isolée. Tu souris finalement, en te disant qu'au fond, ça ne t'étonne pas de Cormac. Tu frappes deux coups avant d'entrer, ton meilleur ami est déjà là, tranquillement installé. Une loge privative, hein... On ne se prive de rien chez les Fitzalan-Howard, tu lances d'un air sérieux en jetant un regard appréciatif sur la pièce, avant de laisser finalement un large sourire fendre ton visage. Tu te diriges vers ton ami pour lui donner l'accolade, puis t'extasies de l'endroit où vous vous trouvez. On voit trop bien d'ici ! Ça va être génial ! Tu te départis pas de ton sourire, oubliant tes soucis, pendant un instant. Merci de m'avoir invité bro.
- InvitéInvité
Re: quidditch cup ㄨ outlaws' reunion
Jeu 9 Nov 2017 - 23:58
Il y a cette vie qui te joue un sale tour alors que tu ne la comprends plus. Tu ne sais plus à quoi te raccrocher alors que tu sembles perdre prise. Il n’y avait plus que le quidditch. Ce sport qui t’avait toujours fait rêvé. Ce futur qui te tendait les bras et dans lequel tu plongeais, tu te noyais pour oublier ce qu’il y avait tout autour de toi. T’aurais aimé pouvoir en parler mais c’est con comme les choses étaient mal faites. Gideon n’était pas là depuis qu’il avait quitté Hungcalf et dans le fond, de tous les outlaws, c’était de lui que tu étais resté le plus proche. Le premier rencontré. T’avais envie de lui en parler. De lui poser des questions. Parce que c’était toujours avec lui que tu avais parlé couple. Mais maintenant, t’avais juste l’air d’un gros con. Parce que t’avais toujours tourné autour du pot sans jamais lui dire la vérité lorsque lui l’avait fait. Il t’avait dit que ça n’allait pas avec Holly, il vous avait dit pour sa lychantropie. Et toi, toi tu leurs avais caché le fait que ton couple si durable officiellement avec Saoirse n’était qu’un gros mensonge. Depuis plus de sept ans, tu les menais en bateau en prétendant être éperduement amoureux, si bien qu’ils n’avaient jamais réellement compris comment elle avait pu réussir à te mettre le grappin dessus. Il fallait croire que maintenant c’était chose faite. Vous parliez futur, vous parliez gonzesses, blagues, quidditch, études et autre, mais ça, jamais. Jamais tu n’en avais dit le moindre mot. Tout comme tu leurs avais toujours caché la partie la plus sombre de ta vie, ce père décédé, tué par ta propre mère pour éviter de légitimé un bâtard dont elle ne voulait pas.
T’aurais pu en parler avec Louise, si votre relation n’avait pas volé en éclats. Elle, elle savait pour le chantage depuis un petit bout de temps. Elle savait aussi pour ton père. Elle l’avait toujours su. Mais il avait fallu que tu foutes tout en l’air au moment où t’avais le plus besoin d’elle et maintenant tu ne savais pas comment rattraper les choses. Parce que oui, comment on dit à une fille qu’on est pas intéressé lorsqu’on est le principal artisan des sentiments qu’elle peut avoir. Ouais, t’avais vraiment fait fort en l’embrassant ce soir-là. Si tu avais un retourneur de temps et que tu pouvais remonter en arrière, c’était ce jour-là que tu retournerais pour t’empêcher de faire une connerie que tu allais regretter amèrement. T’avais payé le prix fort pour t’être laissé aller quelques instants. T’avais quand même un énorme problème avec les filles, c’était assez incroyable. Mais Louise. Louise elle avait toujours été épargnée. Louise, c’était la nana intouchable, l’amie d’enfance. Et elle aurait dû le rester, ça aurait été bien plus simple comme ça.
T’as envoyé les places quelques jours plus tôt. Si t’as pu les donner à tes potes encore sur Hungcalf, c’était par hibou que l’invit pour Gideron était partie. Tu te dis qu’il viendra. Il adore le quidditch, il ne pourrait jamais résister à une telle tentation. Et t’as besoin de le revoir. Ca commence à faire un bout de temps, Vous étiez tous les deux chacun pris par votre vie. Ta carrière qui te tendait les bras et sa vie qu’il devait commencer alors que l’université s’était finie plutôt rapidement l’année précédente. Ouais, il avait le destin qui s’acharnait contre lui et toi, ça paraissait presque bidon ce que tu vivais à côté de lui.
T’es dans ta loge. Pour une fois que tu peux voir la finale parce que tu n’es pas en exam, tu comptes bien en profiter. Et t’as envie d’être tranquille. Certes l’ambiance était oufissime au milieu des tribunes mais rien ne vous empêcherait d’y aller plus tard. En attendant, pour l’ouverture, t’avais envie d’un moment calme, avec eux. Pour pouvoir parler, vous retrouver comme lorsque vous alliez voir les matchs des autres équipes à Poudlard et que vous commentiez tout en grand fan de quidditch que vous étiez. Alors dans ta loge, tu profites. T’es déjà installé. T’as pas envie de rater le début. Bon, t’aurais préféré que ce soit les Pies de Montrose qui soient en finale, histoire de pouvoir supporter cette équipe que tu chéries tant depuis que tu as l’age de savoir ce qu’est le quidditch. Mais c’était pas elle. T’avais été clairement déçu lorsqu’elle avait perdu. Encore plus après s’être fait voler de la sorte. Du jamais vu. T’en avais parlé pendant des jours dès qu’on te lançait sur le sujet. Et là, en sachant qui était en finale, t’étais encore plus dégouté. C’est peut-être aussi pour ça que t’es pas au milieu de la foule. T’as pas besoinde l’ambiance supporter, t’en supportes clairement aucune des deux. « Une loge privative, hein... On ne se prive de rien chez les Fitzalan-Howard » Tu te lèves pour serrer un de tes meilleurs amis dans tes bras. « Faut bien que ça serve de temps en temps. » Ton nom, c’était loin d’être ce qui te définissait, mais il fallait dire que dans un moment comme celui-là, t’étais content de pas avoir à te poser la question de l’achat des places. Parce que tu pouvais te le permettre, comme tu pouvais te permettre d’inviter à peu près tout le monde que tu voulais. « On voit trop bien d'ici ! Ça va être génial ! » Le fait d’être là, avec lui et bientôt les autres s’ils se décident à vous rejoindre, ça te réchauffe le cœur. Tu penses plus aux rumeurs qui te suivent dans le château. Aux points de vue divergents à ton propos. Y avaient ceux qui s’en moquaient, ceux qui désapprouvaient ton manque de courage et ceux qui désapprouvaient ce que tu pouvais être. Et t’en pouvais plus. Tu supportais plus. Ici, au moins, t’aurais pas à les croiser. Tu serais tranquille. « Merci de m'avoir invité bro. » Tu lui souris. « On pouvait pas passer à côté d’un tel événement. » Pas des fans comme vous pouviez l’être. Et puis, t’avais besoin de le voir, de les voir, d’être rassemblé loin de la foule. P’t-être qu’il allait pas apprécier lorsqu’il apprendrait. Il devait pas être au courant. Après tout, il était complètement coupé de cette vie là depuis qu’il n’était plus à Hungcalf. Et il fallait dire que tu n’avais à présent plus qu’une seule hâte, quitter à ton tour cette école. « Ils exploitent pas trop tes talents au journal ? »
outlaws' reunion
quidditch cup
T’aurais pu en parler avec Louise, si votre relation n’avait pas volé en éclats. Elle, elle savait pour le chantage depuis un petit bout de temps. Elle savait aussi pour ton père. Elle l’avait toujours su. Mais il avait fallu que tu foutes tout en l’air au moment où t’avais le plus besoin d’elle et maintenant tu ne savais pas comment rattraper les choses. Parce que oui, comment on dit à une fille qu’on est pas intéressé lorsqu’on est le principal artisan des sentiments qu’elle peut avoir. Ouais, t’avais vraiment fait fort en l’embrassant ce soir-là. Si tu avais un retourneur de temps et que tu pouvais remonter en arrière, c’était ce jour-là que tu retournerais pour t’empêcher de faire une connerie que tu allais regretter amèrement. T’avais payé le prix fort pour t’être laissé aller quelques instants. T’avais quand même un énorme problème avec les filles, c’était assez incroyable. Mais Louise. Louise elle avait toujours été épargnée. Louise, c’était la nana intouchable, l’amie d’enfance. Et elle aurait dû le rester, ça aurait été bien plus simple comme ça.
T’as envoyé les places quelques jours plus tôt. Si t’as pu les donner à tes potes encore sur Hungcalf, c’était par hibou que l’invit pour Gideron était partie. Tu te dis qu’il viendra. Il adore le quidditch, il ne pourrait jamais résister à une telle tentation. Et t’as besoin de le revoir. Ca commence à faire un bout de temps, Vous étiez tous les deux chacun pris par votre vie. Ta carrière qui te tendait les bras et sa vie qu’il devait commencer alors que l’université s’était finie plutôt rapidement l’année précédente. Ouais, il avait le destin qui s’acharnait contre lui et toi, ça paraissait presque bidon ce que tu vivais à côté de lui.
T’es dans ta loge. Pour une fois que tu peux voir la finale parce que tu n’es pas en exam, tu comptes bien en profiter. Et t’as envie d’être tranquille. Certes l’ambiance était oufissime au milieu des tribunes mais rien ne vous empêcherait d’y aller plus tard. En attendant, pour l’ouverture, t’avais envie d’un moment calme, avec eux. Pour pouvoir parler, vous retrouver comme lorsque vous alliez voir les matchs des autres équipes à Poudlard et que vous commentiez tout en grand fan de quidditch que vous étiez. Alors dans ta loge, tu profites. T’es déjà installé. T’as pas envie de rater le début. Bon, t’aurais préféré que ce soit les Pies de Montrose qui soient en finale, histoire de pouvoir supporter cette équipe que tu chéries tant depuis que tu as l’age de savoir ce qu’est le quidditch. Mais c’était pas elle. T’avais été clairement déçu lorsqu’elle avait perdu. Encore plus après s’être fait voler de la sorte. Du jamais vu. T’en avais parlé pendant des jours dès qu’on te lançait sur le sujet. Et là, en sachant qui était en finale, t’étais encore plus dégouté. C’est peut-être aussi pour ça que t’es pas au milieu de la foule. T’as pas besoinde l’ambiance supporter, t’en supportes clairement aucune des deux. « Une loge privative, hein... On ne se prive de rien chez les Fitzalan-Howard » Tu te lèves pour serrer un de tes meilleurs amis dans tes bras. « Faut bien que ça serve de temps en temps. » Ton nom, c’était loin d’être ce qui te définissait, mais il fallait dire que dans un moment comme celui-là, t’étais content de pas avoir à te poser la question de l’achat des places. Parce que tu pouvais te le permettre, comme tu pouvais te permettre d’inviter à peu près tout le monde que tu voulais. « On voit trop bien d'ici ! Ça va être génial ! » Le fait d’être là, avec lui et bientôt les autres s’ils se décident à vous rejoindre, ça te réchauffe le cœur. Tu penses plus aux rumeurs qui te suivent dans le château. Aux points de vue divergents à ton propos. Y avaient ceux qui s’en moquaient, ceux qui désapprouvaient ton manque de courage et ceux qui désapprouvaient ce que tu pouvais être. Et t’en pouvais plus. Tu supportais plus. Ici, au moins, t’aurais pas à les croiser. Tu serais tranquille. « Merci de m'avoir invité bro. » Tu lui souris. « On pouvait pas passer à côté d’un tel événement. » Pas des fans comme vous pouviez l’être. Et puis, t’avais besoin de le voir, de les voir, d’être rassemblé loin de la foule. P’t-être qu’il allait pas apprécier lorsqu’il apprendrait. Il devait pas être au courant. Après tout, il était complètement coupé de cette vie là depuis qu’il n’était plus à Hungcalf. Et il fallait dire que tu n’avais à présent plus qu’une seule hâte, quitter à ton tour cette école. « Ils exploitent pas trop tes talents au journal ? »
- InvitéInvité
Re: quidditch cup ㄨ outlaws' reunion
Dim 19 Nov 2017 - 20:48
T'es vraiment emballé, alors que tu te trouves dans la loge privative dans laquelle Cormac t'as invité. Excité à la perspective du match qui va bientôt se jouer devant vos yeux, en première loge, et puis heureux à l'idée de te dire que tu vas partager ça avec tes potes, que t'as pas vu depuis un moment. T'as l'impression que plein de choses se sont également déroulées dans leurs vies, choses dont t'es pas encore au courant, et t'as juste envie de rattraper tout ça et... De leur raconter ce que tu deviens, aussi, de ton côté. Tu remercies ton Wright de meilleur ami pour l'invitation, ce à quoi il répond que vous pouviez décemment pas passer à côté de l'événement. Non, c'est clair ! Les autres vont venir aussi ? Par les autres, t'entends bien évidemment @Léonard Storm et Cassius, mais tu sais pas trop si Cormac a invité tout le monde, même si ça serait bien son genre. Si Léonard a été invité, tu doutes pas qu'il montrera sa frimousse, et ça t'étonne qu'il soit pas déjà là, fan de Quidditch comme il est, et Cassius, à défaut, il se montrera pour la compagnie.
Vous vous installez sur des sièges confortables, toujours face à la large vitre, alors que vous entendez le début des commentaires d'avant match des commentateurs, sans la rumeur de la foule qui gronde tout autour de vous. T'arrives pas à dissimuler ton enthousiasme, mais tu parles pas du match, parce que tu sais très bien que l'équipe préférée de Cormac a pas réussi à se frayer un chemin jusqu'à la finale et que si tu commences sur le sujet, il te fera un discours sur comment ils ont été grugé par l'arbitre. Et tu reconnais que c'est vraiment un bon ami, parce que même s'il supporte aucune des équipes, il t'a invité pour l'occasion. Ils exploitent pas trop tes talents au journal ? Tu ris, en te passant une main dans les cheveux, partagé entre l'amusement et une certaine gêne. Tu penses ! Je suis leur petite poule pondeuse d'articles ! Le rédacteur-en-chef profite un peu de ma situation, mais bon... Je m'en plains pas trop, c'est déjà cool d'avoir trouvé dans mon domaine. T'hausses finalement les épaules, alors que tu vois finalement les joueurs faire leur entrée sur le terrain, sous les acclamations de la foule. Ils font plusieurs tours de stade, saluant leurs fans de larges mouvements de la main. Livingstone !, que tu t'exclames soudainement en remarquant l'un des batteurs des Tornades, ton joueur préféré. Clairement, t'as l'air d'un gamin dans un parc d'attraction, mais tu t'en fiches, t'as pas à te cacher devant Cormac. Sans quitter le terrain des yeux, tu relances la conversation. Et toi, à Hungcalf ? T'as eu un contrat avec une équipe, finalement ? Tu reportes ton attention sur Cormac, parce que c'est tout de même un sujet important. Puis, y a des points que tu veux aborder, mais t'attends de voir les autres débarquer pour pas devoir répéter...
outlaws' reunion
quidditch cup
Vous vous installez sur des sièges confortables, toujours face à la large vitre, alors que vous entendez le début des commentaires d'avant match des commentateurs, sans la rumeur de la foule qui gronde tout autour de vous. T'arrives pas à dissimuler ton enthousiasme, mais tu parles pas du match, parce que tu sais très bien que l'équipe préférée de Cormac a pas réussi à se frayer un chemin jusqu'à la finale et que si tu commences sur le sujet, il te fera un discours sur comment ils ont été grugé par l'arbitre. Et tu reconnais que c'est vraiment un bon ami, parce que même s'il supporte aucune des équipes, il t'a invité pour l'occasion. Ils exploitent pas trop tes talents au journal ? Tu ris, en te passant une main dans les cheveux, partagé entre l'amusement et une certaine gêne. Tu penses ! Je suis leur petite poule pondeuse d'articles ! Le rédacteur-en-chef profite un peu de ma situation, mais bon... Je m'en plains pas trop, c'est déjà cool d'avoir trouvé dans mon domaine. T'hausses finalement les épaules, alors que tu vois finalement les joueurs faire leur entrée sur le terrain, sous les acclamations de la foule. Ils font plusieurs tours de stade, saluant leurs fans de larges mouvements de la main. Livingstone !, que tu t'exclames soudainement en remarquant l'un des batteurs des Tornades, ton joueur préféré. Clairement, t'as l'air d'un gamin dans un parc d'attraction, mais tu t'en fiches, t'as pas à te cacher devant Cormac. Sans quitter le terrain des yeux, tu relances la conversation. Et toi, à Hungcalf ? T'as eu un contrat avec une équipe, finalement ? Tu reportes ton attention sur Cormac, parce que c'est tout de même un sujet important. Puis, y a des points que tu veux aborder, mais t'attends de voir les autres débarquer pour pas devoir répéter...
- InvitéInvité
Re: quidditch cup ㄨ outlaws' reunion
Dim 26 Nov 2017 - 22:29
Alors qu’il pénètre dans la loge que t’as réservée t’es heureux. Parce que dans le fond, il t’avait manqué ton meilleur ami. Depuis qu’il n’était plus à Hungcalf, que tu ne le croisais plus tous les soirs dans la salle commune des wright c’était différent. Et puis, t’aurais eu bien besoin de lui ces derniers temps. Parce que lui n’aurait pas jugé, il aurait su quoi faire. Il avait vécu mille fois pire. Tu te sentais même idiot, parce que ce n’était rien cette légère révélation par rapport aux conséquences qu’il avait dû subir. Toi c’était minime. Ça n’aurait pas de réelles conséquences sur ta vie, tu l’espérais tout du moins. Car si certains creusaient, ils finiraient bien par comprendre qu’on ne tient pas une personne avec un photo-montage. Tu ne risquais pas grand-chose, les conséquences n’étaient que mentales alors que tu avais toujours détesté voir ta vie privée éventée lorsque tu ne le désirais pas. La conversation ne met pas longtemps à s’enclencher. Parce que c’est toujours comme ça entre vous. Et t’es bien content parce que ça se fait presque naturellement et ça t’avait manqué aussi une conversation naturelle et pas téléguidée comme celle que tu avais parfois alors que tu ne savais plus quoi dire à tes interlocuteurs. Et puis, t’es tranquille loin du peuple ici. T’es déjà sûr que tu vas pas avoir à entendre les remarques acerbes qui te suivent ces derniers temps. Son sourire alors qu’il découvre la vue sur le terrain te remplis de joie. Parce qu’il a l’air d’un gamin et t’étais heureux de pouvoir partager un tel moment avec tes potes. Un pur moment de quidditch pour les fans que vous étiez. « Non, c'est clair ! Les autres vont venir aussi ? » Le silence n’a pas le temps de s’installer que tu lui réponds déjà. « Normalement, mais je sais pas ce qu’ils foutent, c’est pas leur genre d’être en retard. » Y avait aussi Jazz qui allait passer normalement. Tu ne t’étales pas sur la dispute qu’il y a eu entre toi et Léo. Les coups qui avaient plu et la retenue passée ensembles suite à cela. T’avais pas envie qu’il sache que t’avais failli faire exploser le groupe avec tes cachotteries. Tu parles boulot, lançant un sujet au choix mais loin de ta vie, pour l’instant. Tu préférais parler de lui un peu. « Tu penses ! Je suis leur petite poule pondeuse d'articles ! Le rédacteur-en-chef profite un peu de ma situation, mais bon... Je m'en plains pas trop, c'est déjà cool d'avoir trouvé dans mon domaine. » Tu souris à cette remarque. Tu sais que ça aurait pu être beaucoup plus compliqué que ça pour lui. « Déjà tu ne restes pas cantonné au café, certains débutants y sont pendant des mois. » Mais il était doué là-dedans. C’était peut-être son second choix mais il semblait être né pour ça contrairement à toi par exemple.
« Livingstone ! » Quand tu le vois comme ça, tu te demandes comment tu aurais été si c’étaient les Pies qui s’étaient retrouvées en finale. Mais t’avais pas eu de bol alors qu’il en avait eu. C’était une chance pour lui compte tenu de l’équipe qu’il soutenait et qui n’étaient pas si bien classée que cela d’ordinaire. Qu’il profite, cela ne se reproduirait certainement pas l’année prochaine. Tu gardes néanmoins ta remarque pour toi. Tu t’es déjà fait suffisamment chambré quand les Pies ont perdu pratiquement d’entrée de jeu. « Et toi, à Hungcalf ? T'as eu un contrat avec une équipe, finalement ? » T’es content qu’il relance la conversation. Et ce sujet, c’était peut-être celui du mois. Ça et les rumeurs, les deux grands sujets de ta vie désormais. T’espérais peut-être un peu trop qu’ils allaient finir par te recruter. C’était beau de rêver mais parfois il fallait garder les pieds sur Terre. « Hungcalf… » Ouais, t’as pas trop envie d’en parler. De ta vie, de tes notes en berne, de tout ça. Le quidditch en revanche, c’était un tout autre sujet et bien plus passionnant, il fallait bien l’avouer. C’était ce qui te permettait de ne pas sombrer, de continuer. Tu oubliais quand tu étais sur ton balai alors tu passais des heures dessus, en entrainement ou à la place des cours parfois. Le soir également plutôt que d’aller en soirée, c’était dire. Mais c’était aussi cette lueur d’espoir alors que tu te disais que si tu avais un contrat, alors tu pourrais tout quitter, comme lui. Et puis, ça commençait à devenir bon. « Pas celle que je voudrais malheureusement. » C’était la vie. « Mais j’ai eu plusieurs offres intéressantes. J’en suis à l’étape de réflexion. » Légère pause. « Ton parrain devrait d’ailleurs passer, j’ai prévu d’en profiter pour en parler avec lui. C'est d'ailleurs étonnant qu'il soit pas déjà là. Mais le connaissant, il doit avoir été invité par d'autres. » Jazz et Gideon, Jazz et les outlaws, une grande aventure. Une chose était sûre tu le préférais en tant que parrain qu’en tant que directeur de maison et professeur de vol qui te mettait parfois sur le banc. Mais bon, il était tout de même relativement cool dans ce rôle là également. « Peut-être que bientôt tu pourras venir me voir jouer. » Un grand moment, un que tu attendais depuis des années. Mais bon, il y avait encore un peu de marge.
outlaws' reunion
quidditch cup
« Livingstone ! » Quand tu le vois comme ça, tu te demandes comment tu aurais été si c’étaient les Pies qui s’étaient retrouvées en finale. Mais t’avais pas eu de bol alors qu’il en avait eu. C’était une chance pour lui compte tenu de l’équipe qu’il soutenait et qui n’étaient pas si bien classée que cela d’ordinaire. Qu’il profite, cela ne se reproduirait certainement pas l’année prochaine. Tu gardes néanmoins ta remarque pour toi. Tu t’es déjà fait suffisamment chambré quand les Pies ont perdu pratiquement d’entrée de jeu. « Et toi, à Hungcalf ? T'as eu un contrat avec une équipe, finalement ? » T’es content qu’il relance la conversation. Et ce sujet, c’était peut-être celui du mois. Ça et les rumeurs, les deux grands sujets de ta vie désormais. T’espérais peut-être un peu trop qu’ils allaient finir par te recruter. C’était beau de rêver mais parfois il fallait garder les pieds sur Terre. « Hungcalf… » Ouais, t’as pas trop envie d’en parler. De ta vie, de tes notes en berne, de tout ça. Le quidditch en revanche, c’était un tout autre sujet et bien plus passionnant, il fallait bien l’avouer. C’était ce qui te permettait de ne pas sombrer, de continuer. Tu oubliais quand tu étais sur ton balai alors tu passais des heures dessus, en entrainement ou à la place des cours parfois. Le soir également plutôt que d’aller en soirée, c’était dire. Mais c’était aussi cette lueur d’espoir alors que tu te disais que si tu avais un contrat, alors tu pourrais tout quitter, comme lui. Et puis, ça commençait à devenir bon. « Pas celle que je voudrais malheureusement. » C’était la vie. « Mais j’ai eu plusieurs offres intéressantes. J’en suis à l’étape de réflexion. » Légère pause. « Ton parrain devrait d’ailleurs passer, j’ai prévu d’en profiter pour en parler avec lui. C'est d'ailleurs étonnant qu'il soit pas déjà là. Mais le connaissant, il doit avoir été invité par d'autres. » Jazz et Gideon, Jazz et les outlaws, une grande aventure. Une chose était sûre tu le préférais en tant que parrain qu’en tant que directeur de maison et professeur de vol qui te mettait parfois sur le banc. Mais bon, il était tout de même relativement cool dans ce rôle là également. « Peut-être que bientôt tu pourras venir me voir jouer. » Un grand moment, un que tu attendais depuis des années. Mais bon, il y avait encore un peu de marge.
- InvitéInvité
Re: quidditch cup ㄨ outlaws' reunion
Dim 10 Déc 2017 - 17:01
Cormac t'indique que les autres ont été invités également, comme tu t'y attendais, mais seul toi sembles avoir répondu à l'invitation, pour le moment. Ça t'étonne un peu, en général, vous ne manquiez jamais une réunion des Outlaws, une occasion de vous retrouver tous les quatre. D'autant plus quand vous étiez arrivé à Hungcal, que vos horaires étaient différents. Et maintenant que tu n'étais plus là, les occasions étaient d'autant plus rares... Tu regardes la porte, comme si tu t'attends à ce l'un d'entre eux entre en catastrophe, ce qui n'est pas le cas, et tu hausses les épaules, une moue sur le visage. Ils ont peut-être été retenus ailleurs. C'est eux qui ratent le meilleur, tant pis ! Et justement, la finale commence, sous les acclamations de la foule, silencieuses pour vous qui vous trouvez dans une loge isolée.
Vous vous mettez à discuter, sans qu'aucun silence ne s'installe entre vous, sans compter sur le fait que vous ne vous êtes pas vu depuis quelques semaines. Au contraire, c'est comme si vous ne vous étiez jamais quitté, c'était ça qui était bien, avec Cormac. Depuis votre rencontre dans le Poudlard Express, vous aviez senti que vous étiez fait pour être amis, et vous ne vous étiez pas trompé. Certes, les deux autres outlaws étaient tes meilleurs amis également, mais il n'y avait pas entre vous ce lien si spécial qui t'unissait à Cormac. C'était pas facile à expliquer, et puis, vous êtes des mecs, alors, vous placez pas forcément de mots là-dessus. Mais vous le saviez très bien, tous les deux.
Le Wright semble réjoui pour toi, que tout se passe bien à la Chouette Enchaînée, et tu ris lorsqu'il aborde la question du café. Non, mais je fais limite que me nourrir de ça maintenant, c'est mon nouveau carburant... Moi qui détestais ça, avant. Tu repenses à la stagiaire qui fait ses débuts au journal, celle dont t'as tenté de te servir pour avoir du café plus vite, mais qui ne s'est pas laissé faire aussi facilement... ! Après, clairement, c'est toujours mieux que les soit-disant sujets que je traitais à Radio Phoenix ! C'était surtout un club pour te rôder, mais le sujet principal de cette rubrique était les potins d'Hungcalf, et tu dois avouer que ça ne t'avait jamais réellement passionné, pas comme les articles que tu écris maintenant, même si tu les signes sous un autre pseudonyme.
Tu admires le jeu, ainsi que ton joueur préféré, que tu vois en vrai pour la première fois. C'est difficile pour toi d'arracher ton regard de la partie qui vient de commencer pour te tourner vers Cormac, néanmoins, dès qu'il parle de sa future équipe, tu te focalises sur ce qu'il te raconte. Il prononce le nom de l'université d'un air las, et tu fronces les sourcils, te demandant ce que cela cache. Sans doute en a-t-il également marre d'étudier. Ça n'a jamais été votre fort, vous êtes plutôt du genre physique. Pas celle que je voudrais malheureusement. Mais j’ai eu plusieurs offres intéressantes. J’en suis à l’étape de réflexion. À force de travail, ils te remarqueront sûrement, j'en suis sûr. Tu connais Cormac et son jeu, tu sais qu'il joue très bien, et qu'il pourra aller très loin dans ce milieu. Et Jazz n'hésitera pas à te pistonner. Tu es agité d'un rire silencieux. Tes parents n'auraient pas pu trouver mieux, pour toi, comme parrain. Il avait été à la fois un mentor et un ami, pour toi et les autres outlaws. Peut-être que bientôt tu pourras venir me voir jouer. Plus tôt qu'on ne le pense, je suis sûr. Tu reportes ton attention sur le match, d'un air pensif. Faut pas que tu baisses les bras. On s'est toujours dit qu'un jour, l'un de nous serait à cette place, que tu dis en désignant le stade et les joueurs qui vont d'un bout à l'autre du terrain. Et je suis content que ça soit toi, tu ajoutes finalement, avec un sourire sincère. Le deal, le rêve, c'était que vous y soyez tous les deux, mais pour toi, ça c'était arrêté y a des années. Si t'avais imaginé ta vie, quelques années auparavant, t'aurais jamais pensé que t'en serais là, aujourd'hui, dans un tel bourbier. De nouveau, tu lances un regard vers la porte, vers les autres qui ne sont toujours pas là. Tant pis, t'as trop envie de dire à Cormac ce que t'as sur le cœur, les autres l'apprendront plus tard. Faut que je te dise un truc... Tu l'as encore dit à personne, tu sais pas comment l'annoncer, faut bien te former à l'exercice. Tu soupires, te passes une main sur le front, pour te donner consistance. C'est Holly. Tu sais qu'il est resté en contact avec elle, et tu trouves ça bien, tu vois pas le souci. Tu sais pas s'il pourra t'aider sur ce que tu vas lui annoncer, néanmoins. Elle m'a dit qu'elle était enceinte... Enceinte de moi. Tu secoues la tête, parce que t'arrives pas encore à réaliser. Le dire à voix haute, ça rend aussi tout ça réel. De six mois... T'échanges un regard avec lui, mis à part le fait que c'était pas du tout prévu, tu sais qu'il comprendra aussi pourquoi c'est aussi difficile pour toi de l'accepter. Je sais tellement pas quoi faire... Je suis littéralement paumé. Tu t'attends pas à ce qu'il ait une réponse miracle, mais au moins en parler avec lui, ça te permettra peut-être d'y voir un peu plus clair.
outlaws' reunion
quidditch cup
Vous vous mettez à discuter, sans qu'aucun silence ne s'installe entre vous, sans compter sur le fait que vous ne vous êtes pas vu depuis quelques semaines. Au contraire, c'est comme si vous ne vous étiez jamais quitté, c'était ça qui était bien, avec Cormac. Depuis votre rencontre dans le Poudlard Express, vous aviez senti que vous étiez fait pour être amis, et vous ne vous étiez pas trompé. Certes, les deux autres outlaws étaient tes meilleurs amis également, mais il n'y avait pas entre vous ce lien si spécial qui t'unissait à Cormac. C'était pas facile à expliquer, et puis, vous êtes des mecs, alors, vous placez pas forcément de mots là-dessus. Mais vous le saviez très bien, tous les deux.
Le Wright semble réjoui pour toi, que tout se passe bien à la Chouette Enchaînée, et tu ris lorsqu'il aborde la question du café. Non, mais je fais limite que me nourrir de ça maintenant, c'est mon nouveau carburant... Moi qui détestais ça, avant. Tu repenses à la stagiaire qui fait ses débuts au journal, celle dont t'as tenté de te servir pour avoir du café plus vite, mais qui ne s'est pas laissé faire aussi facilement... ! Après, clairement, c'est toujours mieux que les soit-disant sujets que je traitais à Radio Phoenix ! C'était surtout un club pour te rôder, mais le sujet principal de cette rubrique était les potins d'Hungcalf, et tu dois avouer que ça ne t'avait jamais réellement passionné, pas comme les articles que tu écris maintenant, même si tu les signes sous un autre pseudonyme.
Tu admires le jeu, ainsi que ton joueur préféré, que tu vois en vrai pour la première fois. C'est difficile pour toi d'arracher ton regard de la partie qui vient de commencer pour te tourner vers Cormac, néanmoins, dès qu'il parle de sa future équipe, tu te focalises sur ce qu'il te raconte. Il prononce le nom de l'université d'un air las, et tu fronces les sourcils, te demandant ce que cela cache. Sans doute en a-t-il également marre d'étudier. Ça n'a jamais été votre fort, vous êtes plutôt du genre physique. Pas celle que je voudrais malheureusement. Mais j’ai eu plusieurs offres intéressantes. J’en suis à l’étape de réflexion. À force de travail, ils te remarqueront sûrement, j'en suis sûr. Tu connais Cormac et son jeu, tu sais qu'il joue très bien, et qu'il pourra aller très loin dans ce milieu. Et Jazz n'hésitera pas à te pistonner. Tu es agité d'un rire silencieux. Tes parents n'auraient pas pu trouver mieux, pour toi, comme parrain. Il avait été à la fois un mentor et un ami, pour toi et les autres outlaws. Peut-être que bientôt tu pourras venir me voir jouer. Plus tôt qu'on ne le pense, je suis sûr. Tu reportes ton attention sur le match, d'un air pensif. Faut pas que tu baisses les bras. On s'est toujours dit qu'un jour, l'un de nous serait à cette place, que tu dis en désignant le stade et les joueurs qui vont d'un bout à l'autre du terrain. Et je suis content que ça soit toi, tu ajoutes finalement, avec un sourire sincère. Le deal, le rêve, c'était que vous y soyez tous les deux, mais pour toi, ça c'était arrêté y a des années. Si t'avais imaginé ta vie, quelques années auparavant, t'aurais jamais pensé que t'en serais là, aujourd'hui, dans un tel bourbier. De nouveau, tu lances un regard vers la porte, vers les autres qui ne sont toujours pas là. Tant pis, t'as trop envie de dire à Cormac ce que t'as sur le cœur, les autres l'apprendront plus tard. Faut que je te dise un truc... Tu l'as encore dit à personne, tu sais pas comment l'annoncer, faut bien te former à l'exercice. Tu soupires, te passes une main sur le front, pour te donner consistance. C'est Holly. Tu sais qu'il est resté en contact avec elle, et tu trouves ça bien, tu vois pas le souci. Tu sais pas s'il pourra t'aider sur ce que tu vas lui annoncer, néanmoins. Elle m'a dit qu'elle était enceinte... Enceinte de moi. Tu secoues la tête, parce que t'arrives pas encore à réaliser. Le dire à voix haute, ça rend aussi tout ça réel. De six mois... T'échanges un regard avec lui, mis à part le fait que c'était pas du tout prévu, tu sais qu'il comprendra aussi pourquoi c'est aussi difficile pour toi de l'accepter. Je sais tellement pas quoi faire... Je suis littéralement paumé. Tu t'attends pas à ce qu'il ait une réponse miracle, mais au moins en parler avec lui, ça te permettra peut-être d'y voir un peu plus clair.
- InvitéInvité
Re: quidditch cup ㄨ outlaws' reunion
Jeu 28 Déc 2017 - 15:12
« Ils ont peut-être été retenus ailleurs. C'est eux qui ratent le meilleur, tant pis ! » Oui, ils rataient vraiment le meilleur à ne pas se pointer pour la finale de la coupe de quidditch. Surtout eux, eux qui aimaient ce sport tout autant que vous deux, ou presque. Et pourtant, pourtant tu ne peux t’empêcher de guetter leur arrivée. Parce qu’ils vont bien finir par arriver. Ils ne rateraient jamais un moment comme celui-là, c’était pratiquement impossible. Mais voilà l’arbitre qui lance le souaffle sous l’acclamation du public et eux qui ne sont pas encore arrivés. Alors, en même temps que vos regards sont absorbés par ce match entamé, votre conversation continue, comme elle le fait toujours. Des jours à ne plus le voir mais rien ne changeait jamais. Vous changiez mais votre relation ne faisait que se renforcer, jour après jour. Quand il y avait toujours une légère rivalité avec un autre outlaw, ce n’était pas le cas avec lui. C’était juste simple, presque évident. Et pourtant, il y avait tant sur toi qu’il ignorait. Toutes ces choses dont tu n’avais pas osé leur parler. Par peur des conséquences, par peur, par pudeur aussi. Parce qu’on t’avait toujours appris à être secret sur ta vie. A la garder séparée l’une de l’autre. Celle aux yeux des moldus et la sorcière, afin que jamais elles ne puissent se mélanger. Alors tu avais fait la même chose. Tu avais séparé vie familiale et ami, tu avais séparé ton couple et le reste. Une vie compartimentée pour que rien ne puisse jamais t’exploser à la figure. Mais elle l’avait fait, elle avait réussi à fouiller dans cette vie que tu gardais secrète, dans tes secrets de famille, et puis la fouine avait fait la même chose.
« Non, mais je fais limite que me nourrir de ça maintenant, c'est mon nouveau carburant... Moi qui détestais ça, avant. » Tu souris à cette remarque. « Tout le monde déteste le café avant. » Oui, c’était cette chose pour laquelle venait un jour un déclic au point de ne plus jamais pouvoir s’en passer. Tu n’avais pas encore passé le cap mais tu le voyais à toutes les relations autour de toi. « Après, clairement, c'est toujours mieux que les soit-disant sujets que je traitais à Radio Phoenix ! » Evidemment. Comment aurait-il pu en être autrement. C’était désormais la vraie vie dont il parlait, il n’était plus dans une radio étudiante où il ne craignait pas grand-chose s’il faisait un sujet non intéressant. « C’est vrai que j’en ai lu quelques-uns bien intéressants. » Quel dommage que lui ne puisse pas être reconnu pour ce qu’il faisait. « Tu vas couvrir le match pour eux ou pas ? » Ca aurait été plutôt cohérant. Ancien joueur de quidditch dans la section arts sportifs, reconverti dans le journalisme, il aurait pu être celui qui s’en tirait le mieux avec un tel sujet dans le journal. Sauf s’il y avait quelqu’un de plus expérimenté et plus vieux à qui ils confiaient le sujet pour lui faire plaisir.
La conversation change pour passer sur toi et ton futur. Ce futur qui te tendait les bras un peu plus chaque jour quand ton présent te déplaisait. « À force de travail, ils te remarqueront sûrement, j'en suis sûr. » C’est ça que tu aimes bien avec lui. Il sait toujours comment te donner confiance en toi. Et puis, il a été un coéquipier depuis si longtemps. « Et Jazz n'hésitera pas à te pistonner. » Jazz. Tu te souviens encore lorsqu’il t’avait mis sur le banc pour comportement violent. Tu lui en avais tellement voulu, lui que tu connaissais depuis si longtemps. Mais tu avais aussi compris. Dans le fond, il avait eu raison de le faire. « Il faut que je prenne le temps de lui en parler sérieusement. » Et l’occasion allait peut-être se présenter plus rapidement que prévu. Et un jour, il serait là, à venir te voir jouer. Tu savais qu’il avait jadis eu le même rêve que toi, un rêve brisé. Mais c’était le tien et tu comptais bien le saisir. « Plus tôt qu'on ne le pense, je suis sûr. » Tu souris. Tu t’y vois déjà, dans un stade à faire ce que tu adores. « Faut pas que tu baisses les bras. On s'est toujours dit qu'un jour, l'un de nous serait à cette place. Et je suis content que ça soit toi » Alors que ton regard glisse sur le souaffle, y a ce grand sourire qui étire tes traits. Un sourire comme tu n’en avais pas eu depuis longtemps. C’est fou comme il peut plus croire en toi que toi-même. Tu ne désespères pas, mais le temps commence à se faire long et ce n’est pas simple. « Merci. » Parce que ses mots ont tellement de poids pour toi. Alors que tu espères mais que les propositions sont toujours restées bien faibles dans le fond.
« Faut que je te dise un truc... » Tu détournes ton regard du match pour lui faire face. « C'est Holly. » Holly ? Y a un sourire qui vient éclairer ton visage. Etaient-ils de nouveau ensembles ? Tu n’y crois pas trop mais pourquoi pas après tout. Tu avais vu à quel point elle pouvait être triste de cette rupture de son côté, à quel point elle tenait encore à lui. « Elle m'a dit qu'elle était enceinte... Enceinte de moi. » Tu crois à une blague. T’es à deux doigts d’éclater de rire, mais tu te retiens. Peut-être parce qu’il fait un peu trop sérieux pour cette fois. Après tout, des blagues de ce genre, il y en avait déjà eu de faite. Mais là, c’est plus réel. Le ton est plus grave. « De six mois... » Si il y a quelques secondes t’as cru qu’il était en train de te faire une blague, tu vois cette légère peur dans son regard qui croise le tien. « Quoi… ? » Tu n’y crois pas vraiment. Parce que ça te semble tellement improbable. Tu te doutais qu’un jour l’un de vous aurait des enfants, mais pas maintenant, pas à cet age et surtout pas lui. « Je sais tellement pas quoi faire... Je suis littéralement paumé. » Tu comprends comment il peut l’être. Lui plus que quiconque. « Et moi qui trouvais ma vie compliquée en ce moment. » Même quand tu étais au plus bas, il trouvait toujours un moyen de te surpasser dans sa misère. Mais tu ne comprends pas comment il n’a pas pu être au courant avant. « Comment ça se fait qu’elle ne te l’ait dit que là ? » Parce que si ce n’est pas dans ce milieu que tu vas travailler, t’as suivi des cours de médicomagie depuis un certain temps désormais, et tu sais très bien que c’est hyper tard si elle n’en voulait pas. Tu comprends pas. Parce que tu voyais Holly souvent et tu ne l’avais jamais remarqué. Jamais. « Je comprends pas, je l’ai vu y a une semaine à Hungcalf et… » Ouais, tu ne comprends vraiment pas. Mais lui doit encore être plus perdu que toi, parce que dans le fond, tu n’étais pas le premier concerné lorsqu’il l’était. « Qui est au courant ? » Parce que dans son cas, il fallait le garder secret le plus longtemps possible. Le temps de prendre une décision sensée et non sur le coup de l'annonce.
« Non, mais je fais limite que me nourrir de ça maintenant, c'est mon nouveau carburant... Moi qui détestais ça, avant. » Tu souris à cette remarque. « Tout le monde déteste le café avant. » Oui, c’était cette chose pour laquelle venait un jour un déclic au point de ne plus jamais pouvoir s’en passer. Tu n’avais pas encore passé le cap mais tu le voyais à toutes les relations autour de toi. « Après, clairement, c'est toujours mieux que les soit-disant sujets que je traitais à Radio Phoenix ! » Evidemment. Comment aurait-il pu en être autrement. C’était désormais la vraie vie dont il parlait, il n’était plus dans une radio étudiante où il ne craignait pas grand-chose s’il faisait un sujet non intéressant. « C’est vrai que j’en ai lu quelques-uns bien intéressants. » Quel dommage que lui ne puisse pas être reconnu pour ce qu’il faisait. « Tu vas couvrir le match pour eux ou pas ? » Ca aurait été plutôt cohérant. Ancien joueur de quidditch dans la section arts sportifs, reconverti dans le journalisme, il aurait pu être celui qui s’en tirait le mieux avec un tel sujet dans le journal. Sauf s’il y avait quelqu’un de plus expérimenté et plus vieux à qui ils confiaient le sujet pour lui faire plaisir.
outlaws' reunion
quidditch cup
La conversation change pour passer sur toi et ton futur. Ce futur qui te tendait les bras un peu plus chaque jour quand ton présent te déplaisait. « À force de travail, ils te remarqueront sûrement, j'en suis sûr. » C’est ça que tu aimes bien avec lui. Il sait toujours comment te donner confiance en toi. Et puis, il a été un coéquipier depuis si longtemps. « Et Jazz n'hésitera pas à te pistonner. » Jazz. Tu te souviens encore lorsqu’il t’avait mis sur le banc pour comportement violent. Tu lui en avais tellement voulu, lui que tu connaissais depuis si longtemps. Mais tu avais aussi compris. Dans le fond, il avait eu raison de le faire. « Il faut que je prenne le temps de lui en parler sérieusement. » Et l’occasion allait peut-être se présenter plus rapidement que prévu. Et un jour, il serait là, à venir te voir jouer. Tu savais qu’il avait jadis eu le même rêve que toi, un rêve brisé. Mais c’était le tien et tu comptais bien le saisir. « Plus tôt qu'on ne le pense, je suis sûr. » Tu souris. Tu t’y vois déjà, dans un stade à faire ce que tu adores. « Faut pas que tu baisses les bras. On s'est toujours dit qu'un jour, l'un de nous serait à cette place. Et je suis content que ça soit toi » Alors que ton regard glisse sur le souaffle, y a ce grand sourire qui étire tes traits. Un sourire comme tu n’en avais pas eu depuis longtemps. C’est fou comme il peut plus croire en toi que toi-même. Tu ne désespères pas, mais le temps commence à se faire long et ce n’est pas simple. « Merci. » Parce que ses mots ont tellement de poids pour toi. Alors que tu espères mais que les propositions sont toujours restées bien faibles dans le fond.
« Faut que je te dise un truc... » Tu détournes ton regard du match pour lui faire face. « C'est Holly. » Holly ? Y a un sourire qui vient éclairer ton visage. Etaient-ils de nouveau ensembles ? Tu n’y crois pas trop mais pourquoi pas après tout. Tu avais vu à quel point elle pouvait être triste de cette rupture de son côté, à quel point elle tenait encore à lui. « Elle m'a dit qu'elle était enceinte... Enceinte de moi. » Tu crois à une blague. T’es à deux doigts d’éclater de rire, mais tu te retiens. Peut-être parce qu’il fait un peu trop sérieux pour cette fois. Après tout, des blagues de ce genre, il y en avait déjà eu de faite. Mais là, c’est plus réel. Le ton est plus grave. « De six mois... » Si il y a quelques secondes t’as cru qu’il était en train de te faire une blague, tu vois cette légère peur dans son regard qui croise le tien. « Quoi… ? » Tu n’y crois pas vraiment. Parce que ça te semble tellement improbable. Tu te doutais qu’un jour l’un de vous aurait des enfants, mais pas maintenant, pas à cet age et surtout pas lui. « Je sais tellement pas quoi faire... Je suis littéralement paumé. » Tu comprends comment il peut l’être. Lui plus que quiconque. « Et moi qui trouvais ma vie compliquée en ce moment. » Même quand tu étais au plus bas, il trouvait toujours un moyen de te surpasser dans sa misère. Mais tu ne comprends pas comment il n’a pas pu être au courant avant. « Comment ça se fait qu’elle ne te l’ait dit que là ? » Parce que si ce n’est pas dans ce milieu que tu vas travailler, t’as suivi des cours de médicomagie depuis un certain temps désormais, et tu sais très bien que c’est hyper tard si elle n’en voulait pas. Tu comprends pas. Parce que tu voyais Holly souvent et tu ne l’avais jamais remarqué. Jamais. « Je comprends pas, je l’ai vu y a une semaine à Hungcalf et… » Ouais, tu ne comprends vraiment pas. Mais lui doit encore être plus perdu que toi, parce que dans le fond, tu n’étais pas le premier concerné lorsqu’il l’était. « Qui est au courant ? » Parce que dans son cas, il fallait le garder secret le plus longtemps possible. Le temps de prendre une décision sensée et non sur le coup de l'annonce.
- InvitéInvité
Re: quidditch cup ㄨ outlaws' reunion
Jeu 11 Jan 2018 - 13:54
La conversation continue, alors que le match se déroule également. Les joueurs fusent de tous côtés, le souaffle s’échange d’équipe en équipe et les cognards semblent plus hargneux que d’habitude, mais encore aucun point n’est marqué. Les gardiens qui se trouvent devant les goals d’un bout à l’autre du terrain sont plutôt doués. Vous parlez de ton travail, Cormac te dit qu’il a lu quelques uns de tes articles, et ça te fait plaisir d’apprendre qu’il se donne la peine de te suivre un peu. Le Wright te demande d’ailleurs si tu vas couvrir le match et en écrire un article pour la Chouette Enchaînée. Tu affiches une moue un peu dépitée. Non, ce n’est pas moi... On a déjà un reporter sportif, je pense qu’il doit avoir une loge comme celle-ci où il va rester le temps que dure le match. Tu hausses les épaules. Evidemment, tu aurais adoré être à sa place. Il la gardait bien trop précieusement cependant. Je couvre un peu les sujets dont personne ne veut, mais bon. Ça sera peut-être moi d’ici la prochaine coupe, qui sait. Tu souris, c’est vrai, comme tu le pensais encore il y a quelques instants, t’aurais jamais penser en être dans cette situation il y a des années, alors le destin avait sûrement encore des surprises pour toi. Tu les espérais meilleures
Après avoir parlé de toi, c’est à Cormac, que vous vous intéressez. Lui et sa carrière dans le quidditch. Encore une autre place où tu aurais adoré te trouver. Mais les cognards aimaient visiblement bien trop s’en prendre aux McKinnon, il suffisait de demander à ton père. Anton restait le seul chanceux à pouvoir se vanter de n'avoir subi aucune blessure notable. Ce cocu. Mais peut-être pouvait-il encore être utile. Tu en as parlé avec Hermès ? Il pourra peut-être t'aider, aussi. Un autre camarade Wright, qui continuait ses études tout en étant pro. Tu prends sur toi pour continuer ce que tu avais en tête. Je peux même en parler avec mon frère, aussi. Ce n'est pas sûr qu'il fera quelque chose, mais... Je peux toujours essayer. Il était plutôt du genre égoïste, à se concentrer sur sa carrière personnelle sans faire fi des autres, mais tu te tenais assez à Cormac pour au moins lui proposer de faire une trêve avec ton frère pour lui.
Ce sujet abordé, alors que les autres n'arrivent toujours pas, tu n'y tiens plus, et décides d'aborder avec ton meilleur ami le sujet qui te pèse sur le cœur et duquel tu as envie de parler avec lui depuis un moment. Seule Tina est au courant pour l'instant, ce n'est pas encore pareil cependant, tu as envie d'entendre ce que lui en a à dire... Et tu lui apprends donc la grossesse d'Holly, qui en est déjà aux deux tiers de son évolution. Vous échangez un regard, tu vois bien qu'au début, il a du mal à te croire. Qui te croirait d'office aussi, avec une nouvelle pareille ? Il doit cependant voir que tu ne plaisantes pas, que tu es bien sérieux, à ton grand dam. Et moi qui trouvais ma vie compliquée en ce moment. Tu as une moue un peu coupable alors qu'il te dit ça. Clairement, fallait s'accrocher quand on était proche de toi, y avait toujours un truc qui se barrait en cacahuète à un moment ou un autre. Comment ça se fait qu’elle ne te l’ait dit que là ? Tu secoues la tête d'un air abattu, t'as eu du mal à réaliser, à comprendre, toi aussi. Elle vient de l'apprendre, en fait... Visiblement, elle a fait un déni de grossesse. Elle a dit qu'elle aurait remédié à la situation plus tôt, si elle avait su... Inutile de lui faire un dessin, il comprenait sûrement ce que tu sous-entendais, ce qu'elle avait sous-entendu, aussi. Elle aurait avorté. Ça t'avait fait mal de l'entendre, encore plus mal de t'apercevoir que t'aurais compris, si elle l'avait fait. Qui est au courant ? Je ne sais pas... Je pense que je suis le premier à qui elle l'a dit. J'imagine qu'elle ne va pas tarder à le dire à ses amis... Soudainement, le match ne trouve plus grand intérêt à tes yeux. Tu te repasses le film de cette conversation que tu as eu avec elle quelques jours plus tôt, des paroles échangées. Je ne pense pas que sa famille soit au courant. Vu qu'elle a qualifié ça de déshonneur insurmontable... La phrase était probablement sortie du contexte, mais c'est tout ce que t'avais retenu quand elle avait dit ça. Surtout qu'elle est fiancée à cet abruti de De la Rosière, tu ajoutes amèrement. Cormac savait bien que tu ne le portais pas dans ton cœur, depuis que tu avais hébergé le Pokeby et qu'il en avait profité pour fricoter avec ta sœur. Je l'ai juste dit à Tina et toi. Tu marques un arrêt. Ça ne vaut pas la peine de le dire à quiconque d'autre pour le moment, tu penses. Elle a dit qu'on était plus ensemble, que j'avais pas de compte à lui rendre... Mais ça change rien qu'on soit séparé. Depuis plusieurs mois, d'ailleurs. Tu le pensais vraiment, cependant, ça ne changeait rien, t'en étais convaincu, et le resterais jusqu'à ce que tu te rendes compte de l'attention particulière que te portait dorénavant le Ministère.
outlaws' reunion
quidditch cup
Après avoir parlé de toi, c’est à Cormac, que vous vous intéressez. Lui et sa carrière dans le quidditch. Encore une autre place où tu aurais adoré te trouver. Mais les cognards aimaient visiblement bien trop s’en prendre aux McKinnon, il suffisait de demander à ton père. Anton restait le seul chanceux à pouvoir se vanter de n'avoir subi aucune blessure notable. Ce cocu. Mais peut-être pouvait-il encore être utile. Tu en as parlé avec Hermès ? Il pourra peut-être t'aider, aussi. Un autre camarade Wright, qui continuait ses études tout en étant pro. Tu prends sur toi pour continuer ce que tu avais en tête. Je peux même en parler avec mon frère, aussi. Ce n'est pas sûr qu'il fera quelque chose, mais... Je peux toujours essayer. Il était plutôt du genre égoïste, à se concentrer sur sa carrière personnelle sans faire fi des autres, mais tu te tenais assez à Cormac pour au moins lui proposer de faire une trêve avec ton frère pour lui.
Ce sujet abordé, alors que les autres n'arrivent toujours pas, tu n'y tiens plus, et décides d'aborder avec ton meilleur ami le sujet qui te pèse sur le cœur et duquel tu as envie de parler avec lui depuis un moment. Seule Tina est au courant pour l'instant, ce n'est pas encore pareil cependant, tu as envie d'entendre ce que lui en a à dire... Et tu lui apprends donc la grossesse d'Holly, qui en est déjà aux deux tiers de son évolution. Vous échangez un regard, tu vois bien qu'au début, il a du mal à te croire. Qui te croirait d'office aussi, avec une nouvelle pareille ? Il doit cependant voir que tu ne plaisantes pas, que tu es bien sérieux, à ton grand dam. Et moi qui trouvais ma vie compliquée en ce moment. Tu as une moue un peu coupable alors qu'il te dit ça. Clairement, fallait s'accrocher quand on était proche de toi, y avait toujours un truc qui se barrait en cacahuète à un moment ou un autre. Comment ça se fait qu’elle ne te l’ait dit que là ? Tu secoues la tête d'un air abattu, t'as eu du mal à réaliser, à comprendre, toi aussi. Elle vient de l'apprendre, en fait... Visiblement, elle a fait un déni de grossesse. Elle a dit qu'elle aurait remédié à la situation plus tôt, si elle avait su... Inutile de lui faire un dessin, il comprenait sûrement ce que tu sous-entendais, ce qu'elle avait sous-entendu, aussi. Elle aurait avorté. Ça t'avait fait mal de l'entendre, encore plus mal de t'apercevoir que t'aurais compris, si elle l'avait fait. Qui est au courant ? Je ne sais pas... Je pense que je suis le premier à qui elle l'a dit. J'imagine qu'elle ne va pas tarder à le dire à ses amis... Soudainement, le match ne trouve plus grand intérêt à tes yeux. Tu te repasses le film de cette conversation que tu as eu avec elle quelques jours plus tôt, des paroles échangées. Je ne pense pas que sa famille soit au courant. Vu qu'elle a qualifié ça de déshonneur insurmontable... La phrase était probablement sortie du contexte, mais c'est tout ce que t'avais retenu quand elle avait dit ça. Surtout qu'elle est fiancée à cet abruti de De la Rosière, tu ajoutes amèrement. Cormac savait bien que tu ne le portais pas dans ton cœur, depuis que tu avais hébergé le Pokeby et qu'il en avait profité pour fricoter avec ta sœur. Je l'ai juste dit à Tina et toi. Tu marques un arrêt. Ça ne vaut pas la peine de le dire à quiconque d'autre pour le moment, tu penses. Elle a dit qu'on était plus ensemble, que j'avais pas de compte à lui rendre... Mais ça change rien qu'on soit séparé. Depuis plusieurs mois, d'ailleurs. Tu le pensais vraiment, cependant, ça ne changeait rien, t'en étais convaincu, et le resterais jusqu'à ce que tu te rendes compte de l'attention particulière que te portait dorénavant le Ministère.
- InvitéInvité
Re: quidditch cup ㄨ outlaws' reunion
Mer 7 Fév 2018 - 23:09
La conversation a commencé comme si vous vous étiez quitté la vieille, c’était ça qui était bien avec les vraies amitiés comme celle que tu pouvais partager avec le rouquin. Alors vous parliez de son nouveau métier dans le journal et pendant quelques instants, tu oubliais à quel point ta vie avait pris une tournure étrange ses derniers temps. Non, ce n’est pas moi... On a déjà un reporter sportif, je pense qu’il doit avoir une loge comme celle-ci où il va rester le temps que dure le match. » T’es déçu pour lui. Parce qu’il connaissait tellement bien ce sport qu’il aurait pu le faire, reporter dans le journal pour cette finale. Mais d’un autre côté tu comprenais. Il était nouveau. C’était normal que celui qui faisait ça d’ordinaire ne laisse pas passer cette occasion en or. Il y avait peut-être des finales tous les ans, mais ça restait une finale. « Je couvre un peu les sujets dont personne ne veut, mais bon. Ça sera peut-être moi d’ici la prochaine coupe, qui sait. » Tu lui souris. « Qui sait ? Qui dit qu’il ne va pas bientôt changer de journal et qu’il faudra un nouveau reporter sportif ? » Parce que ça pouvait changer vite aussi au sein des rédactions. Tu lui lances un petit sourire taquin avant d’enchainer. « C’est dommage qu’ils aient des personnes qui aiment bien faire la section potins, j’aurais adoré te lire dans cette partie. » Y a ton éclat de rire qui s’élève dans l’espace avant que tu ne reportes ton attention sur le jeu pendant quelques secondes. Puis de nouveau vers lui pour continuer cette conversation lancée.
Et c’est à ton tour d’être le sujet de la conversation. Toi et ton futur notamment, puisque tu te sens encore bien incapable de lui parler de la vérité, celle qui te désole autant qu’elle t’attriste. Tu lui avais menti pendant si longtemps au sujet de Saoirse, de votre couple parfait, de ta vie parfaite, alors que la plupart de tout ça, c’était du vent. Mais en parlant de quidditch, tu oublies, autant que possible, cette vérité qui coure dans les couloirs de l’université, qui semble te suivre bien que cela commence à se tasser. Pourtant, ça te faisait quand même bizarre, à chaque fois, parce que t’avais l’impression de continuer à être le centre de l’attention et tu détestais ça. Encore plus pour quelque chose comme ta sexualité. « Tu en as parlé avec Hermès ? Il pourra peut-être t'aider, aussi. » Tu ne l’avais pas encore fait, mais en même temps, il était plus occupé que vous tous et puis, ce n’était que relativement récent. « Pas encore. Il faut que j’arrive à le capter à un moment où la salle commune sera calme. » Oui, c’était aussi ça le second problème avec Hermès. Il fallait que tu arrives à avoir une conversation sérieuse avec lui, une de celles où vous ne seriez pas interrompu toutes les dix secondes par un wright venant vous raconter sa blague du jour. « Je peux même en parler avec mon frère, aussi. Ce n'est pas sûr qu'il fera quelque chose, mais... Je peux toujours essayer. » Son frère ? Tu sais à quel point leur relation peut être complexe aux deux frangins. Après tout, il était la star de la famille et tout le monde le savait. « Vraiment ? » T’as un sourire. Parce que s’il faisait ça pour toi, ce serait extraordinaire. « Insiste pas trop, entre Jazz et Hermès, ça devrait déjà pas mal me mettre les idées au clair. » Deux avis c’était déjà très bien, même si un troisième ne pourrait être que meilleur.
Enceinte ? Holly était enceinte. T’avais d’abord cru à une énorme blague, jusqu’à ce que tu comprennes qu’il n’en était rien. Alors tu restais là, sans vraiment savoir quoi dire. Sans vraiment comprendre non plus, parce qu’elle en était à six mois, six mois ?! Et toi t’avais rien vu. Et tu te demandais comment elle pouvait l’avoir annoncé que maintenant. « Elle vient de l'apprendre, en fait... Visiblement, elle a fait un déni de grossesse. Elle a dit qu'elle aurait remédié à la situation plus tôt, si elle avait su... » Y a l’air grave qui s’installe sur ton visage en même temps que sur le sien. Pas besoin des détails, tu comprends très bien ce qu’elle aurait fait et tu le comprends un peu aussi. Après tout, elle était célibataire, cette situation n’avait plus rien de simple pour elle. Elle était même bien plus complexe qu’elle n’aurait pu l’être il y a quelques mois. Ou pas… Tu ne sais pas vraiment. Entre pas de père et un père loup-garou, difficile de choisir quelle était la meilleure option. « Je ne sais pas... Je pense que je suis le premier à qui elle l'a dit. J'imagine qu'elle ne va pas tarder à le dire à ses amis... » Ouais… De toute façon, ça n’allait certainement pas tarder à se voir… Tu restes silencieux, t’attends qu’il finisse. Fallait qu’il parle, qu’il laisse tout tomber. « Je ne pense pas que sa famille soit au courant. Vu qu'elle a qualifié ça de déshonneur insurmontable... » T’as un éclat de tristesse qui passe sur ton visage. Tu savais comment été les De Launay, tu comprenais parfaitement pourquoi elle avait pu dire une chose pareille. Mais dans sa situation chaque mot comptait. « Surtout qu'elle est fiancée à cet abruti de De la Rosière » Y a la rancœur qui sort, une colère. D’un côté tu le comprends, d’un autre, sa sœur était tout autant responsable. Tu te souvenais encore ce jour où il était revenu excédé par ce qu’il s’était passé. « Je l'ai juste dit à Tina et toi. » Tu restes silencieux, mais t’as le cœur qui se réchauffe. Parce qu’il avait pensé à toi directement et ça te touche. Ca te touche beaucoup à vrai dire. T’étais pas le mec à étaler tes émotions, mais le sourire qui vient étirer tes lèvres, il est sincère et y a rien que tu pourrais faire pour le retenir. « Elle a dit qu'on était plus ensemble, que j'avais pas de compte à lui rendre... Mais ça change rien qu'on soit séparé. » Situation difficile. Y a ton regard qui divague quelques secondes en direction du terrain. Ca fait combien de temps que tu le regardes plus ce match. Il pourrait être déjà terminé que tu ne t’en serais même pas aperçu. « Ca change rien, si tu veux pas que ça change quelque chose. » C’était à lui de prendre la décision, c’était à lui de voir s’il voulait être à ses cotés. Ça aurait certainement été plus simple s’ils étaient toujours ensembles. Mais là, c’était différent. « Et entre vous ? » Parce que l’eau avait eu le temps de couler sous les ponts. Ils ne semblaient pas ne plus s’entendre mais ça changeait quand même les choses tout ça. S’ils ne s’étaient pas quittés en trop mauvais termes, tu te souvenais encore de sa tristesse lorsque tu avais été lui rendre visite. « Elle a beau dire le contraire, elle aura besoin de toi. » Parce qu’ils avaient été ensembles pendant des années. Et parce que tu ne voyais pas comment cela pourrait aller avec sa famille. Non, elle courrait à la catastrophe lorsqu’ils sauraient la vérité.
outlaws' reunion
quidditch cup
Et c’est à ton tour d’être le sujet de la conversation. Toi et ton futur notamment, puisque tu te sens encore bien incapable de lui parler de la vérité, celle qui te désole autant qu’elle t’attriste. Tu lui avais menti pendant si longtemps au sujet de Saoirse, de votre couple parfait, de ta vie parfaite, alors que la plupart de tout ça, c’était du vent. Mais en parlant de quidditch, tu oublies, autant que possible, cette vérité qui coure dans les couloirs de l’université, qui semble te suivre bien que cela commence à se tasser. Pourtant, ça te faisait quand même bizarre, à chaque fois, parce que t’avais l’impression de continuer à être le centre de l’attention et tu détestais ça. Encore plus pour quelque chose comme ta sexualité. « Tu en as parlé avec Hermès ? Il pourra peut-être t'aider, aussi. » Tu ne l’avais pas encore fait, mais en même temps, il était plus occupé que vous tous et puis, ce n’était que relativement récent. « Pas encore. Il faut que j’arrive à le capter à un moment où la salle commune sera calme. » Oui, c’était aussi ça le second problème avec Hermès. Il fallait que tu arrives à avoir une conversation sérieuse avec lui, une de celles où vous ne seriez pas interrompu toutes les dix secondes par un wright venant vous raconter sa blague du jour. « Je peux même en parler avec mon frère, aussi. Ce n'est pas sûr qu'il fera quelque chose, mais... Je peux toujours essayer. » Son frère ? Tu sais à quel point leur relation peut être complexe aux deux frangins. Après tout, il était la star de la famille et tout le monde le savait. « Vraiment ? » T’as un sourire. Parce que s’il faisait ça pour toi, ce serait extraordinaire. « Insiste pas trop, entre Jazz et Hermès, ça devrait déjà pas mal me mettre les idées au clair. » Deux avis c’était déjà très bien, même si un troisième ne pourrait être que meilleur.
Enceinte ? Holly était enceinte. T’avais d’abord cru à une énorme blague, jusqu’à ce que tu comprennes qu’il n’en était rien. Alors tu restais là, sans vraiment savoir quoi dire. Sans vraiment comprendre non plus, parce qu’elle en était à six mois, six mois ?! Et toi t’avais rien vu. Et tu te demandais comment elle pouvait l’avoir annoncé que maintenant. « Elle vient de l'apprendre, en fait... Visiblement, elle a fait un déni de grossesse. Elle a dit qu'elle aurait remédié à la situation plus tôt, si elle avait su... » Y a l’air grave qui s’installe sur ton visage en même temps que sur le sien. Pas besoin des détails, tu comprends très bien ce qu’elle aurait fait et tu le comprends un peu aussi. Après tout, elle était célibataire, cette situation n’avait plus rien de simple pour elle. Elle était même bien plus complexe qu’elle n’aurait pu l’être il y a quelques mois. Ou pas… Tu ne sais pas vraiment. Entre pas de père et un père loup-garou, difficile de choisir quelle était la meilleure option. « Je ne sais pas... Je pense que je suis le premier à qui elle l'a dit. J'imagine qu'elle ne va pas tarder à le dire à ses amis... » Ouais… De toute façon, ça n’allait certainement pas tarder à se voir… Tu restes silencieux, t’attends qu’il finisse. Fallait qu’il parle, qu’il laisse tout tomber. « Je ne pense pas que sa famille soit au courant. Vu qu'elle a qualifié ça de déshonneur insurmontable... » T’as un éclat de tristesse qui passe sur ton visage. Tu savais comment été les De Launay, tu comprenais parfaitement pourquoi elle avait pu dire une chose pareille. Mais dans sa situation chaque mot comptait. « Surtout qu'elle est fiancée à cet abruti de De la Rosière » Y a la rancœur qui sort, une colère. D’un côté tu le comprends, d’un autre, sa sœur était tout autant responsable. Tu te souvenais encore ce jour où il était revenu excédé par ce qu’il s’était passé. « Je l'ai juste dit à Tina et toi. » Tu restes silencieux, mais t’as le cœur qui se réchauffe. Parce qu’il avait pensé à toi directement et ça te touche. Ca te touche beaucoup à vrai dire. T’étais pas le mec à étaler tes émotions, mais le sourire qui vient étirer tes lèvres, il est sincère et y a rien que tu pourrais faire pour le retenir. « Elle a dit qu'on était plus ensemble, que j'avais pas de compte à lui rendre... Mais ça change rien qu'on soit séparé. » Situation difficile. Y a ton regard qui divague quelques secondes en direction du terrain. Ca fait combien de temps que tu le regardes plus ce match. Il pourrait être déjà terminé que tu ne t’en serais même pas aperçu. « Ca change rien, si tu veux pas que ça change quelque chose. » C’était à lui de prendre la décision, c’était à lui de voir s’il voulait être à ses cotés. Ça aurait certainement été plus simple s’ils étaient toujours ensembles. Mais là, c’était différent. « Et entre vous ? » Parce que l’eau avait eu le temps de couler sous les ponts. Ils ne semblaient pas ne plus s’entendre mais ça changeait quand même les choses tout ça. S’ils ne s’étaient pas quittés en trop mauvais termes, tu te souvenais encore de sa tristesse lorsque tu avais été lui rendre visite. « Elle a beau dire le contraire, elle aura besoin de toi. » Parce qu’ils avaient été ensembles pendant des années. Et parce que tu ne voyais pas comment cela pourrait aller avec sa famille. Non, elle courrait à la catastrophe lorsqu’ils sauraient la vérité.
- InvitéInvité
Re: quidditch cup ㄨ outlaws' reunion
Dim 27 Mai 2018 - 22:49
Ce qui est bien avec Cormac, c'est qu'il a toujours la bonne parole au bon moment, il sait toujours quoi dire pour te faire rire. Une touche d'humour, les bons mots, et vous êtes tout de suite reparti. Ce qui est bien entre vous, c'est que vous avez pas besoin de vous épancher des heures sur les soucis qui peuvent arriver dans votre vie, de parler durant des heures de tous les petits détails, de ce qui va pas. Non, parce que l'autre voit directement s'il y a un truc qui cloche. Contrairement à certains qui auraient besoin de parler de tout ça durant des heures, vous l'évitez, bien généralement. Parce que une blague, par-ci, par-là, ou carrément un changement de sujet, t'es convaincu qu'au final, c'est le meilleur remède pour oublier ses soucis, parce que ça servirait à rien de s'attarder, de toute façon. Et puis, vous savez très bien que vous serez toujours là l'un pour l'autre. Ça, ça se voit pas dans les paroles anodines, mais bien dans les actes.
Le sujet dévie sur la future carrière de Cormac, celle où il sera bientôt un athlète de haut niveau, le futur roi du balai volant (ah ! s'il pouvait faire de l'ombre à ton frère ! ça t'amuserait bien). Tu lui demandes s'il a déjà abordé la question avec vos proches qui ont un pied dans le domaine - à savoir Hermès Delacroix et Jazz. Un joueur pro et un ancien. Tu ajoutes que tu serais même d'accord pour glisser un mot à ton McKinnon de frère en sa faveur, si jamais ça pouvait lui filer un coup de main, ce à quoi Cormac répond en souriant. « Vraiment ? » « Bien sûr. » « Insiste pas trop, entre Jazz et Hermès, ça devrait déjà pas mal me mettre les idées au clair » « T'en fais pas ! Ça le tuera pas de faire un petit effort. Malheureusement », tu rajoutes en grimaçant, le ton amusé dans ta voix.
L'enthousiasme d'un futur plein de promesse redescend, alors que tu annonces finalement, bien que difficilement, la grossesse de ton ancienne petite amie de longue date, Holly. Tu partages à Cormac ce qu'elle a dit, ce qui t'avait marqué, qu'elle ne voulait pas forcément que tu te sentes impliqué pour cet enfant. Tu rajoutes que ça change rien que vous soyez séparés. Parce que tu peux pas la laisser seule dans cette situation, même si c'est fini entre vous. Parce qu'il s'agit de ton enfant, aussi, même si c'est encore plus dur à réaliser. Tu tournes ton regard vers Cormac, l'observes. Qu'est-ce qu'il va dire ? Qu'est-ce qu'il peut bien penser, de tout ça ? Tu sais néanmoins que ce qu'il dira t'aidera de toute façon à y voir plus clair. « Ca change rien, si tu veux pas que ça change quelque chose. », finit-il par lâcher, te secouant un peu. Ce qui pouvait sembler limpide à tes yeux ne l'était pas forcément pour tout le monde, c'est ce qu'il te rappelle. Tu lâches un grognement, à mi-chemin entre la compréhension et son contraire. Ouais, tu sais pas. « Et entre vous ? » Tu te passes une main sur la nuque, question épineuse. Holly était restée dormir chez toi après son annonce, pourtant, au petit matin, elle était déjà partie. Et tu venais seulement de te remettre du départ de Mina. Tout était encore très confus dans ta tête. « C'est bizarre. Compliqué... » Y a-t-il jamais quelque chose de simple, dans ta vie ? « Je pense qu'il va nous falloir un peu de temps pour y voir plus clair. » Il doit remarquer ton air perdu, car le Wright reprend. « Elle a beau dire le contraire, elle aura besoin de toi. » Tu lâches un petit soupir, opines du chef. Tu sais qu'il a raison. « Oui, je sais... Je veux être là pour elle. J'espère juste que tout se passera bien... » Que tu feras pas trop de la merde. Que vous arriverez à vous débrouiller vis à vis de vos familles respectives. Que l'enfant n'ait pas hérité de vos caractéristiques si particulières... Des questions auxquelles, même avec la meilleure volonté, Cormac ne pouvait t'apporter de réponses. Alors le match reprit le dessus. Et le temps d'une journée, des passes de souaffle et de buts endiablés, vous pensez à autre chose, remettant au lendemain les soucis qui vous taraudent.
outlaws' reunion
quidditch cup
Le sujet dévie sur la future carrière de Cormac, celle où il sera bientôt un athlète de haut niveau, le futur roi du balai volant (ah ! s'il pouvait faire de l'ombre à ton frère ! ça t'amuserait bien). Tu lui demandes s'il a déjà abordé la question avec vos proches qui ont un pied dans le domaine - à savoir Hermès Delacroix et Jazz. Un joueur pro et un ancien. Tu ajoutes que tu serais même d'accord pour glisser un mot à ton McKinnon de frère en sa faveur, si jamais ça pouvait lui filer un coup de main, ce à quoi Cormac répond en souriant. « Vraiment ? » « Bien sûr. » « Insiste pas trop, entre Jazz et Hermès, ça devrait déjà pas mal me mettre les idées au clair » « T'en fais pas ! Ça le tuera pas de faire un petit effort. Malheureusement », tu rajoutes en grimaçant, le ton amusé dans ta voix.
L'enthousiasme d'un futur plein de promesse redescend, alors que tu annonces finalement, bien que difficilement, la grossesse de ton ancienne petite amie de longue date, Holly. Tu partages à Cormac ce qu'elle a dit, ce qui t'avait marqué, qu'elle ne voulait pas forcément que tu te sentes impliqué pour cet enfant. Tu rajoutes que ça change rien que vous soyez séparés. Parce que tu peux pas la laisser seule dans cette situation, même si c'est fini entre vous. Parce qu'il s'agit de ton enfant, aussi, même si c'est encore plus dur à réaliser. Tu tournes ton regard vers Cormac, l'observes. Qu'est-ce qu'il va dire ? Qu'est-ce qu'il peut bien penser, de tout ça ? Tu sais néanmoins que ce qu'il dira t'aidera de toute façon à y voir plus clair. « Ca change rien, si tu veux pas que ça change quelque chose. », finit-il par lâcher, te secouant un peu. Ce qui pouvait sembler limpide à tes yeux ne l'était pas forcément pour tout le monde, c'est ce qu'il te rappelle. Tu lâches un grognement, à mi-chemin entre la compréhension et son contraire. Ouais, tu sais pas. « Et entre vous ? » Tu te passes une main sur la nuque, question épineuse. Holly était restée dormir chez toi après son annonce, pourtant, au petit matin, elle était déjà partie. Et tu venais seulement de te remettre du départ de Mina. Tout était encore très confus dans ta tête. « C'est bizarre. Compliqué... » Y a-t-il jamais quelque chose de simple, dans ta vie ? « Je pense qu'il va nous falloir un peu de temps pour y voir plus clair. » Il doit remarquer ton air perdu, car le Wright reprend. « Elle a beau dire le contraire, elle aura besoin de toi. » Tu lâches un petit soupir, opines du chef. Tu sais qu'il a raison. « Oui, je sais... Je veux être là pour elle. J'espère juste que tout se passera bien... » Que tu feras pas trop de la merde. Que vous arriverez à vous débrouiller vis à vis de vos familles respectives. Que l'enfant n'ait pas hérité de vos caractéristiques si particulières... Des questions auxquelles, même avec la meilleure volonté, Cormac ne pouvait t'apporter de réponses. Alors le match reprit le dessus. Et le temps d'une journée, des passes de souaffle et de buts endiablés, vous pensez à autre chose, remettant au lendemain les soucis qui vous taraudent.
|
|