- InvitéInvité
Light up my path w/Mi-Cha Kydd
Sam 11 Nov 2017 - 4:58
Sacrebleu, mais qu'est-ce que c'est que ça ? Il ne m'arrivait pas souvent à vrai dire que je sorte des expressions digne du Moyen Âge, mais dans les circonstances, ça s'y prêtait plutôt bien. En effet, on était en plein cours de potions et je devais confectionner une substance à partir des ingrédients donnés plus tôt par le professeur. La théorie avait bien sûre était dite, mais comme à mon habitude, je n'y prêta pas attention et décida donc d'y faire au mieux, avec le peu de ce que j'avais retenu. Ça n'allait surement mener à rien peut-être me mettre en danger, mais bon, personne ne peut m'arrêter quand je suis sur ma lancée. Finalement, mon expérimentation se termina sur une légère explosion, ne heurtant personne d'autre que moi. Il va sans dire que le professeur de potions ne fit ni une ni deux avant de me renvoyer de son cours. En même temps qui garderait un danger public comme avec des substances explosives dans les mains ? Je partis la tête haute, sans regrets. Je restais tout de même Vindictus Bell, Die Zänker.
Ensuite vint l'entraînement de quidditch. Mon dieu, une catastrophe. Je réussis normalement haut la main et sans aucune lacune les entraînement de Cordelia, sauf qu'aujourd'hui, je m'étais levé du pied droit (oui, du pied droit, je suis gaucher). Je ne comptas les fois où je faillis tomber de mon balai ou bien foncer dans un de mes coéquipiers par mégarde. Je reçu même un cognard en pleine figure, ce qui me valut un mal de tête aigu, plus un bon gros bleu des familles. Je demanda de quitter la pratique en avance à ma capitaine, qui accepta bien évidemment. Rien n'allait plus en ce jour maudit. Était-ce une réaction divine à tous les mauvais coups que j'avais pu causé aux gens dans le passé ? Je ne risquais même pas de m'étonner si c'étais le cas. Ma relation amoureuse des moins communes, mes amitiés tendues et mes problèmes familiaux n'amélioraient pas mon humeur ni mes capacités. Tout ça embrouillait mon cerveau. Ce qui me fallait en ce moment, c'était clairement quelqu'un pouvant m'aider à gérer tout ça. Dans l'immédiat, envoyer un hibou à mon meilleur ami me paraissait la meilleure idée, mais cet idiot devait encore se trouver avec une de ses conquêtes et le connaissant depuis longtemps, il en aurait pour toute la journée. Non, la seule personne pouvant efficacement dans ce genre de situation n'était nul autre que Mi-Cha.
Mi-Cha, j'ai besoin de te parler, genre maintenant, c'est très important, t'inquiète pas j'ai pas attrapé le cancer. VB, écrivai-je dans ma lettre avant de la confier à un hibou qui s'occuperait de l'envoyer à la jeune étudiante. Je savais que je pouvais compter sur elle, elle m'était d'un grand soutien dans les moments où je savais pas trop quoi faire. Nombreux sont mes amis , mais Mi-Cha était définitivement une des celles qui m'était chère.
En fin de compte, j'étais celui qui arriva en retard à mon propre rendez-vous. Cette journée de malheur avait encore de l'emprise sur moi, on dirait bien. La dernière où j'avais posé les pieds à la bibliothèque remontait à tellement longtemps que j'avais oublié son propre emplacement. En sueur, j'arriva à la destination. Voyant Mi-Cha déjà attablée, je cria sans réfléchir : Mi-Cha ! Sauf que crier dans une bibliothèque silencieuse n'est pas la meilleur chose à faire. En plus, j'était bien au courant que mon amie n'aimait réellement avoir autant de regards interrogatifs à son égard. Pardon, pardon, dis-je pour détourner l'attention des curieux sur moi. Je pressa le pas, me dirigeant vers celle à qui j'avais envoyé mon hibou. Installé à côté d'elle, je lui glissa quelques mots : T'as reçu ma lettre, on dirait. Quoi de mieux pour alléger l'atmosphère qu'une remarque humoristique ? Tu dois te douter que je t'ais pas vraiment donner rendez-vous pour discuter quidditch, enfin j'adore le quidditch, mais je ne me serais pas pris la tête à se qu'on se rencontre pour qu'on parle de ça. J'espérais sincèrement qu'elle arrivait à me comprendre, en tout cas moi je me comprenais. Tu t'y connais toi, Mi-Cha ?
Ensuite vint l'entraînement de quidditch. Mon dieu, une catastrophe. Je réussis normalement haut la main et sans aucune lacune les entraînement de Cordelia, sauf qu'aujourd'hui, je m'étais levé du pied droit (oui, du pied droit, je suis gaucher). Je ne comptas les fois où je faillis tomber de mon balai ou bien foncer dans un de mes coéquipiers par mégarde. Je reçu même un cognard en pleine figure, ce qui me valut un mal de tête aigu, plus un bon gros bleu des familles. Je demanda de quitter la pratique en avance à ma capitaine, qui accepta bien évidemment. Rien n'allait plus en ce jour maudit. Était-ce une réaction divine à tous les mauvais coups que j'avais pu causé aux gens dans le passé ? Je ne risquais même pas de m'étonner si c'étais le cas. Ma relation amoureuse des moins communes, mes amitiés tendues et mes problèmes familiaux n'amélioraient pas mon humeur ni mes capacités. Tout ça embrouillait mon cerveau. Ce qui me fallait en ce moment, c'était clairement quelqu'un pouvant m'aider à gérer tout ça. Dans l'immédiat, envoyer un hibou à mon meilleur ami me paraissait la meilleure idée, mais cet idiot devait encore se trouver avec une de ses conquêtes et le connaissant depuis longtemps, il en aurait pour toute la journée. Non, la seule personne pouvant efficacement dans ce genre de situation n'était nul autre que Mi-Cha.
Mi-Cha, j'ai besoin de te parler, genre maintenant, c'est très important, t'inquiète pas j'ai pas attrapé le cancer. VB, écrivai-je dans ma lettre avant de la confier à un hibou qui s'occuperait de l'envoyer à la jeune étudiante. Je savais que je pouvais compter sur elle, elle m'était d'un grand soutien dans les moments où je savais pas trop quoi faire. Nombreux sont mes amis , mais Mi-Cha était définitivement une des celles qui m'était chère.
En fin de compte, j'étais celui qui arriva en retard à mon propre rendez-vous. Cette journée de malheur avait encore de l'emprise sur moi, on dirait bien. La dernière où j'avais posé les pieds à la bibliothèque remontait à tellement longtemps que j'avais oublié son propre emplacement. En sueur, j'arriva à la destination. Voyant Mi-Cha déjà attablée, je cria sans réfléchir : Mi-Cha ! Sauf que crier dans une bibliothèque silencieuse n'est pas la meilleur chose à faire. En plus, j'était bien au courant que mon amie n'aimait réellement avoir autant de regards interrogatifs à son égard. Pardon, pardon, dis-je pour détourner l'attention des curieux sur moi. Je pressa le pas, me dirigeant vers celle à qui j'avais envoyé mon hibou. Installé à côté d'elle, je lui glissa quelques mots : T'as reçu ma lettre, on dirait. Quoi de mieux pour alléger l'atmosphère qu'une remarque humoristique ? Tu dois te douter que je t'ais pas vraiment donner rendez-vous pour discuter quidditch, enfin j'adore le quidditch, mais je ne me serais pas pris la tête à se qu'on se rencontre pour qu'on parle de ça. J'espérais sincèrement qu'elle arrivait à me comprendre, en tout cas moi je me comprenais. Tu t'y connais toi, Mi-Cha ?
- InvitéInvité
Re: Light up my path w/Mi-Cha Kydd
Mer 15 Nov 2017 - 22:27
Mais avant de rejoindre ma chambre bien-aimée, je fis un détour par la cuisine histoire d'avoir un petit goûter et un chocolat chaud avec des guimauves pour reprendre des forces.
Après l'effort, le réconfort comme on dit !
Enfin arrivée chez les Pokeby, je montais dans ma chambre avec mon butin dans les mains.
Je posais d'abord mon chocolat et les biscuits sur ma table de chevet avant d'alléger mon dos du poids de mon sac, que je vins déposer sur mon bureau dont j'en sortais un petit carnet et un stylo.
Je me dépêchais de me jeter sur mon lit comme si ma vie en dépendait et je m'enfilais sous cette grosse couette, comme on s'éloigne du monde extérieur, j'aimais entendre le son de la couette qui bougeait.
Une voix familière fit écho parmi les bruits brouillons qui venait de mon lit.
C'était Nun qui se glissa telle une ninja sous la couette pour dire bonjour, il était vrai qu'avec les cours et la musique, je n'avais plus beaucoup de temps pour chouchouter ma petite minette. Alors j'en profitais pour la prendre et lui faire un gros câlin pour me faire pardonner, et n'étant, heureusement pour moi, pas très rancunière, elle répondit vite à mon étreinte par un ronronnement.
J'ouvris mon petit carnet, cette petite chose si banale et si simple, était pourtant très cher à mes yeux, une part de moi comme j'aime le penser. Parce que c'était dans cette petite chose, que j'abandonnais des bribes de mes états d'âme, des bouts de sentiments ou juste des phrases qui me cognaient le cerveau. Des compositions à en devenir, en tous cas je l'espérais de tout mon cœur.
Je pris le stylo qui vint effleurer la blancheur de la page et je commençais à mettre en lettre mon ressenti, les images qui fleurissaient dans mon esprit, en ce jour.
Je mettais en pause mon moment de délivrance pour boire une gorgée de mon chocolat chaud pour ne pas manquer sa chaleur, avant de reprendre la plume.
Mais il y avait un bruit qui commençait à me chatouiller les oreilles alors que mes yeux étaient rivés sur les lignes de la page. Un grattement qui se répétait, dont je cherchais sa provenance avant que mes yeux ne tombent sur la fenêtre qui surplombait mon bureau. Une chouette était train de tocquer poliment à ma fenêtre, et j'avais vu que quelque chose dépassait largement son petit bec jaune.
Je me levais de mon lit, avant de venir lui ouvrir, je pris doucement ce qui semblait être un papier et je lui donnais une caresse pour la remercier avant que celle-ci ne s'envole après avoir accompli docilement la tâche qu'on lui avait donné.
Je fermais la fenêtre même si mon regard ne quitta en aucun cas ce que j'avais maintenant entre les mains.
« Une lettre ? », soufflais-je, prise par l'étonnement.
J'essayais d'en deviner l'auteur mais rien à faire je restais perplexe. Cela ne pouvait pas être mes parents, j'en avais déjà eu une hier, ils m'en enverraient pas deux d'affilée.
Poussée par la curiosité et par l'envie de mettre fin au mystère, je décidais finalement de l'ouvrir et je commençais à lire son contenu.
« Mi-Cha, j'ai besoin de te parler, genre maintenant, c'est très important, t'inquiète pas j'ai pas attrapé le cancer. VB »
Je sentais la panique éclore au creux de mon estomac qui me remontait dans la gorge avant de finir de lire la fin de la lettre.
« Merci de le préciser qu'à la fin, mon cœur a faillit raté un battement... VB ? Ah, alors c'était toi Vindictus... », seul le soupire que je finis par lâcher se fit entendre, j'étais plus ou moins soulagée qu'il ne lui était rien arrivé.
« Qu'est-ce qui peut bien lui arriver ? », cette phrase tournait en rond à la recherche de sa réponse qu'il n'allait sûrement pas tarder à être annoncée.
Oui, parce qu'il avait demandé à me voir maintenant.
Bon bah apparemment, le programme que j'avais prévu, soit rester dans mon lit à ne rien faire, ce n'était pas encore pour tout de suite.
Je me retournais vers Nun avec un regard triste.
« Je suis désolée ma belle, mais il semble que quelqu'un ait besoin de moi, je vais devoir te laisser... »
Je remis rapidement mes chaussures ainsi que ma veste avant de glisser la lettre et mon carnet dans une des ses poches. Je dévalais les escaliers du dortoir et je me mis en route pour la bibliothèque.
Quand je me retrouvais devant la porte, je poussais celle-ci à bout de force, mes poumons ayant du mal à reprendre leur souffle. Une fois à l'intérieur, je cherchais alors le Wright du regard, dans chacune des allées, à chaque table mais aucun signe de sa bouille.
Je m'installais à une table inoccupée, un peu dépitée et un peu perdue je dois l'avouer.
« Me serais-je trompée ? Non... il doit seulement être en retard... Ah alors qu'il disait que c'était urgent ! », je soupirais et face à mon monologue interne je souris de désespoir, mais vous savez ce désespoir qui vous fait du bien, celui qui est attachant.
« N'empêche, j'aurai pu finir mon goûter et mon chocolat... », je pleurais intérieurement alors que je réalisais ma perte avant de me tapoter les deux joues. « Bon, c'est trop tard maintenant je suis là. »
Je repris mon carnet et mon stylo, restons productive même dans l'attente !
« Mi-Cha ! »
J'eus un sursaut en entendant mon prénom brisait le silence sacré de la bibliothèque.
Et enfin je vis Vindictus se diriger vers moi, à bout de souffle alors que tous les regards étaient posés sur nous. Me revoilà vite mal à l'aise, quand je vins mettre un doigt devant mes lèvres.
« Shhh.. Est-ce que cela t'arrive de venir à la bibliothèque des fois ? », lui demandais-je pour le boucan qui venait de faire, un rire taquin suivait mes mots de près.
« Tu es en retard pour quelqu'un qui voulait me voir en urgence... Tu me dois un chocolat chaud ! », et je lui offrais ma plus belle moue boudeuse à la hamster.
Le jeune homme s'excusa rapidement avant de venir s'installer à mes côtés.
« T'as reçu ma lettre, on dirait. »
« Non non, j'ai eu une vision, je te l'ai jamais dit ? Je suis devin en fait ! », j'essayais de garder une expression sérieux mais c'était plus fort que moi, et j'explosais de rire.
« Tu dois te douter que je t'ais pas vraiment donner rendez-vous pour discuter quidditch, enfin j'adore le quidditch, mais je ne me serais pas pris la tête à se qu'on se rencontre pour qu'on parle de ça. »
« Tu t'y connais toi, Mi-Cha ? », il me regardait comme si je possédais une connaissance incroyable ou comme si j'arrivais à voir à travers les âmes, ce qui me faisait rire parce que c'était complètement fou de penser cela de moi. Néanmoins, j'avais bien compris ce qu'il voulait me signifiait, ce qu'il me demandait.
« Encore heureux ! Ce n'est pas vraiment mon truc le quidditch donc je ne te serai pas très utile... Je peux toujours essayer. Tu te sens perdu c'est ça hein ? Qu'est-ce qui ne va pas, Vin ? »
Et je le regardais, un sourire attendri.
|
|