- InvitéInvité
Le retour de l'enfant terrible - Burgess brothers
Dim 10 Déc 2017 - 10:13
– Flashback été 2017 –
Oswald avait toujours été un enfant imprévisible. L'aîné Burgess était destiné à être un sorcier exemplaire, brillant, digne de l'éducation de ses parents, futur héritier de leur travail au Magenmagot. Tout lui était offert pour réaliser ce destin : un foyer aimant et bienveillant, une éducation stricte mais humaine, des sorciers performants pour le guider dans ses apprentissages, la proximité du Chemin de Traverse pour découvrir le monde magique. Pourtant il ne suivit pas les traces préparées pour lui. Il était turbulent, curieux, dissipé. Il était difficile de savoir si son agitation était due à son besoin propre de bouger ou à un malin plaisir de contrarier les projets de ses parents. Son enfance et son adolescence auraient pu être très compliquées avec un tel tempérament, mais puisque ses parents étaient des êtres bienveillants ils avaient au moins la chance d'avoir fait un garçon gentil : ils n'essayèrent pas de trop le contrôler et lui n'essayait pas de leur rendre la vie impossible. Ils finirent par arriver à une forme d'équilibre : ils le laissaient relativement libre, et comme il pouvait exprimer son caractère il se comportait à peu près correctement. Leur exigence première concernait les résultats scolaires. Oswald pouvait construire des cabanes dans les arbres, revenir les genoux écorchés, faire partie de l'équipe de Quidditch et fréquenter des élèves plus âgés que lui, tant que ses résultats à Poudlard restaient excellents. Cela demandait un effort au jeune garçon, qui n'avait pas le moins du monde envie d'étudier. Heureusement pour lui, il était suffisamment bon pour réussir sans trop de travail. La motivation d'être libre de ses loisirs et fréquentations suffisait à le mettre aux études avec application. A Poudlard, il se sentait comme un prince. Petite star du Quidditch, pris sous l'aile de plus grands, il avait même du succès auprès des jeunes filles.
L'ascension continua à Hungcalf. Tremblement de terre, Oz avait choisi la filière la plus éloignée des aspirations familiales : les arts sportifs. Ses parents déploraient qu'il se comportait comme quelqu'un avec peu d'ambition intellectuelle, alors qu'il pourrait devenir quelqu'un d'estimé dans la communauté magique. Lui ne pensait qu'à la gloire sportive et qu'aux fêtes étudiantes. Cette fois encore il fut convenu que ses résultats devaient rester bons s'il voulait suivre sa propre voie. L'équilibre perdurait tant bien que mal au fil des années, ponctué de recadrages des parents et de refus du fils. Oswald savait leur tenir tête, affirmer ses positions, réclamer sa liberté, même s'il n'allait jamais trop loin. L'ambiance restait bon enfant dans la maison Burgess. Il fallait dire qu'Oz était aussi un boute-en-train, toujours souriant, rieur, taquin. Il ne savait pas rester fâché. Ses parents, ainsi que son frère et sa sœur, étaient habitués à ses blagues, ses câlins soudains, ses tapes amicales dans le dos, ses grimaces. L'aîné était un clown bourrin, au lieu d'être devenu un justicier distingué. Et puis un jour, il déclara qu'il voulait partir. Il avait envie d'une année loin de tout, seul. Sa décision fut de quitter Hungcalf après sa quatrième année pour passer un an en Amérique du Nord. Qui pouvait l'en dissuader ? Les parents acceptèrent, partagés entre l'inquiétude et l'admiration. Le jeune homme partit avec un sac à dos et très peu d'argent. Son nom, sa réputation, sa gloire, sa fortune : rien de tout cela ne lui servirait. Les adieux furent brefs et essentiellement composés de blagues lourdes. Au fil de l'année, Oz envoyait quelques cartes postales. On le voyait devant de grands paysages, prendre des poses ridiculement viriles. Il écrivait peu, juste l'endroit où il se trouvait et un sobre "Tout va bien. Bisous !" Insaisissable. La dernière carte annonçait son retour à la moitié de l'été, sans date précise.
En début d'après-midi ensoleillé, il transplana devant la porte, qu'il poussa l'air de rien pour entrer. BONJOUUUUUR ! Il y a quelqu'un ? Sa voix puissante de gamin trop grand retentit dans le couloir de l'entrée. Vêtu d'un jean poussiéreux et d'un simple t-shirt couleur rouille, il avait son sac à dos à l'épaule. Ses cheveux avaient poussé, il les avait attachés en une petite queue de cheval sur le dessus du crâne. Sa barbe aussi avait poussé et rendait sa bouille de clown plus sérieuse. Votre frère préféré est rentréééé ! Que ses parents étaient absents semblait logique vu l'heure, puisqu'ils devaient être au travail, mais son petit frère ou sa petite sœur se trouvaient probablement à la maison.
L'ascension continua à Hungcalf. Tremblement de terre, Oz avait choisi la filière la plus éloignée des aspirations familiales : les arts sportifs. Ses parents déploraient qu'il se comportait comme quelqu'un avec peu d'ambition intellectuelle, alors qu'il pourrait devenir quelqu'un d'estimé dans la communauté magique. Lui ne pensait qu'à la gloire sportive et qu'aux fêtes étudiantes. Cette fois encore il fut convenu que ses résultats devaient rester bons s'il voulait suivre sa propre voie. L'équilibre perdurait tant bien que mal au fil des années, ponctué de recadrages des parents et de refus du fils. Oswald savait leur tenir tête, affirmer ses positions, réclamer sa liberté, même s'il n'allait jamais trop loin. L'ambiance restait bon enfant dans la maison Burgess. Il fallait dire qu'Oz était aussi un boute-en-train, toujours souriant, rieur, taquin. Il ne savait pas rester fâché. Ses parents, ainsi que son frère et sa sœur, étaient habitués à ses blagues, ses câlins soudains, ses tapes amicales dans le dos, ses grimaces. L'aîné était un clown bourrin, au lieu d'être devenu un justicier distingué. Et puis un jour, il déclara qu'il voulait partir. Il avait envie d'une année loin de tout, seul. Sa décision fut de quitter Hungcalf après sa quatrième année pour passer un an en Amérique du Nord. Qui pouvait l'en dissuader ? Les parents acceptèrent, partagés entre l'inquiétude et l'admiration. Le jeune homme partit avec un sac à dos et très peu d'argent. Son nom, sa réputation, sa gloire, sa fortune : rien de tout cela ne lui servirait. Les adieux furent brefs et essentiellement composés de blagues lourdes. Au fil de l'année, Oz envoyait quelques cartes postales. On le voyait devant de grands paysages, prendre des poses ridiculement viriles. Il écrivait peu, juste l'endroit où il se trouvait et un sobre "Tout va bien. Bisous !" Insaisissable. La dernière carte annonçait son retour à la moitié de l'été, sans date précise.
En début d'après-midi ensoleillé, il transplana devant la porte, qu'il poussa l'air de rien pour entrer. BONJOUUUUUR ! Il y a quelqu'un ? Sa voix puissante de gamin trop grand retentit dans le couloir de l'entrée. Vêtu d'un jean poussiéreux et d'un simple t-shirt couleur rouille, il avait son sac à dos à l'épaule. Ses cheveux avaient poussé, il les avait attachés en une petite queue de cheval sur le dessus du crâne. Sa barbe aussi avait poussé et rendait sa bouille de clown plus sérieuse. Votre frère préféré est rentréééé ! Que ses parents étaient absents semblait logique vu l'heure, puisqu'ils devaient être au travail, mais son petit frère ou sa petite sœur se trouvaient probablement à la maison.
- InvitéInvité
Re: Le retour de l'enfant terrible - Burgess brothers
Mar 12 Déc 2017 - 16:47
Une année était passée depuis la dernière fois qu'Elwin avait vu son frère. Cette année, sa première année d’université avait été riche en rebondissements et en nouveautés. Déjà, entrer dans la cour des grands c’était assez bizarre. Le gamin avait eu du mal à réaliser que nombre de ses amis poufsouffle ne ferait plus partie de son quotidien. Par exemple, Fynn, elle avait été envoyée chez les Pokeby… Dire qu'ils passaient tant de temps ensemble avant. C’était bizarre de ne plusieurs être avec elle dans sa salle commune. Et puis, l’université, c’était différent de Poudlard, c’était plus difficile. Heureusement, Elwin était un intello. Il passait beaucoup de temps à bosser, à lire des livres prendre de l’avance sur les différents sujets. Lorsqu’il s’agissait de théorie, il était imbattable. Pourtant, il n’aimait pas ce qu’il faisait. Il n’aimait pas la justice magique. Pas parce qu’il préférait l’injustice. Mais il ne savait pas défendre ses idées. Généralement, il était facilement déstabilisé. Il était du genre à s’écraser… Enfin, malgré tout, il avait eu des notes excellentes car il était assidu. Et puis, il y avait eu son coming out. Fynn avait dit avoir des sentiments pour lui et il avait dû arrêter de faire l’autruche. En même temps, il n’avait jamais été crédible en tant qu’hétéro. Il était toujours dans la friendzone des failles pour lesquelles il pensait avoir des sentiments. Il avait avoué ça à ses parents quelques semaines après l’avoir dit à Fynn. Ça s’était bien passé… normal, ses parents étaient tolérants. Il avait de la chance pour ça.
Bref. Cette année avait donc été assez chargée en émotions. Le blond était quand même bien content d’être en vacances pour souffler. Il aimait vivre à l’université, voir ses amis et tout, mais lâcher la pression pendant l’été, ça ne faisait pas de mal. Surtout qu’il avait plein de livres à lire, des lectures personnelles, pour son petit plaisir, mais aussi, des lectures pour les cours. Pour ça, il pouvait compter sur ses parents pour lui donner des titres utiles. Il était donc en train de lire un roman à l’eau de rose, confortablement installé au soleil devant la fenêtre de sa chambre lorsque la voix de son aîné brisa le silence qui régnait à la maison. Le blond s’empressa de poser son livre pour rejoindre Oswald qu'il n’avait pas vu depuis si longtemps. Il avait vraiment changé physiquement, pas étonnant, il n'était pas parti en croisière, mais plus en road trip...enfin ce genre-là. Mais bon, le fait qu'il ressemble à un paysan n’empêcha pas le plus jeune de se jeter sur le plus vieux pour lui faire un câlin de bienvenue. “Bon retour !” Dit-il enthousiaste. “On est que tout les deux, du coup. Tu veux boire ou manger quelque chose ?” Le gamin prenait sur lui pour ne pas le noyer sous les questions parce qu'il en avait tout un tas à lui poser. Mais il avait d’abord pensé que son frère devait avoir faim ou soif et besoin de se poser sans doute. Il lâcha donc Oswald en se demandant ce qu’il restait au frigo et dans les placards… quand est-ce qu’ils avaient fait les courses déjà ?
Bref. Cette année avait donc été assez chargée en émotions. Le blond était quand même bien content d’être en vacances pour souffler. Il aimait vivre à l’université, voir ses amis et tout, mais lâcher la pression pendant l’été, ça ne faisait pas de mal. Surtout qu’il avait plein de livres à lire, des lectures personnelles, pour son petit plaisir, mais aussi, des lectures pour les cours. Pour ça, il pouvait compter sur ses parents pour lui donner des titres utiles. Il était donc en train de lire un roman à l’eau de rose, confortablement installé au soleil devant la fenêtre de sa chambre lorsque la voix de son aîné brisa le silence qui régnait à la maison. Le blond s’empressa de poser son livre pour rejoindre Oswald qu'il n’avait pas vu depuis si longtemps. Il avait vraiment changé physiquement, pas étonnant, il n'était pas parti en croisière, mais plus en road trip...enfin ce genre-là. Mais bon, le fait qu'il ressemble à un paysan n’empêcha pas le plus jeune de se jeter sur le plus vieux pour lui faire un câlin de bienvenue. “Bon retour !” Dit-il enthousiaste. “On est que tout les deux, du coup. Tu veux boire ou manger quelque chose ?” Le gamin prenait sur lui pour ne pas le noyer sous les questions parce qu'il en avait tout un tas à lui poser. Mais il avait d’abord pensé que son frère devait avoir faim ou soif et besoin de se poser sans doute. Il lâcha donc Oswald en se demandant ce qu’il restait au frigo et dans les placards… quand est-ce qu’ils avaient fait les courses déjà ?
- InvitéInvité
Re: Le retour de l'enfant terrible - Burgess brothers
Mer 13 Déc 2017 - 16:21
Pas de réponse dans la maison. Oswald haussa les sourcils avec une moue désappointée, en refermant la porte. Même en rentrant à l'improviste il s'attendait à un accueil digne de l'événement : le retour de l'aîné ! Des pas rapides le firent se tourner, un sourire victorieux aux lèvres. Elwin. Son petit frère, qui avait monstrueusement grandi. Il n'aurait jamais la carrure athlétique et massive d'Oswald, mais lui aussi faisait une taille considérable. Ses yeux bruns s'étonnèrent de l'apparence un peu sauvage d'Oswald, qui lâcha un éclat de rire. Revoir la bouille de son cadet lui procura une bouffée de joie. Elwin le prit vivement dans ses bras. Bon retour ! Oz le serra en retour, jusqu'à le soulever légèrement du sol. Il lui tapa dans le dos quand ils se séparèrent, pour manifester vigoureusement son émotion à le retrouver.
On est que tout les deux, du coup. Tu veux boire ou manger quelque chose ? proposa Elwin. Carrément ouais ! J'ai une de ces faims. Il laissa son sac à dos atterrir sur le sol de l'entrée et rejoignit la cuisine pour ouvrir les placards. Sans gêne, sans manières, comme toujours. Où elle est, la p'tite ? C'était ainsi qu'il désigna leur sœur, la tête enfouie dans une étagère, dont il ressortit l'instant suivant, une tranche de pain de mie dans la bouche. Tu faisais quoi tout seul ? Me dis pas que t'étais en train de lire je ne sais quoi. Taquinerie habituelle qu'il lançait au hasard, avec un regard désapprobateur à son frère. Les seuls livres qu'il ouvrait, lui, c'était quand il était absolument obligé d'apprendre quelque chose pour les examens à Hungcalf. Heureusement pour lui il avait une bonne mémoire auditive et il trouvait souvent d'autres étudiants pour réviser avec lui. En tout cas, les examens étaient loin, ils étaient en vacances, donc hors de question de perdre du temps à lire. Agité comme à son habitude, il tourna dans la cuisine tout en parlant, sans trop regarder son frère. Fynn n'est pas là ? Autre question habituelle, puisque la jeune fille était tout le temps fourrée avec Elwin. Il n'était pas rare qu'Oswald la croise dans leur maison sans même avoir été au courant qu'elle s'y trouvait. Aaaaah ! Cri de satisfaction lorsqu'il trouva du beurre de cacahuètes à tartiner sur le paquet de pain de mie qu'il avait sorti.
Une fois le sandwich sommaire entamé, Oswald soupira d'aise et se cala contre un placard pour poser ses yeux verts sur son cadet. Bon, alors, t'as rien à me demander ? Jsuis juste parti un an entier sur un autre continent ! Léchant une pointe de beurre sur ses lèvres, il prit le temps d'observer Elwin. T'as changé, gamin ! s'exclama-t-il en lui ébouriffant les cheveux. Sa tendresse était toujours furtive et enrobée de brutalité. Qu'est-ce que tu racontes toi ? Il réalisa soudainement qu'Elwin venait de faire sa première année à Hungcalf. Hey, ça a été ta première année chez les grands ?!
On est que tout les deux, du coup. Tu veux boire ou manger quelque chose ? proposa Elwin. Carrément ouais ! J'ai une de ces faims. Il laissa son sac à dos atterrir sur le sol de l'entrée et rejoignit la cuisine pour ouvrir les placards. Sans gêne, sans manières, comme toujours. Où elle est, la p'tite ? C'était ainsi qu'il désigna leur sœur, la tête enfouie dans une étagère, dont il ressortit l'instant suivant, une tranche de pain de mie dans la bouche. Tu faisais quoi tout seul ? Me dis pas que t'étais en train de lire je ne sais quoi. Taquinerie habituelle qu'il lançait au hasard, avec un regard désapprobateur à son frère. Les seuls livres qu'il ouvrait, lui, c'était quand il était absolument obligé d'apprendre quelque chose pour les examens à Hungcalf. Heureusement pour lui il avait une bonne mémoire auditive et il trouvait souvent d'autres étudiants pour réviser avec lui. En tout cas, les examens étaient loin, ils étaient en vacances, donc hors de question de perdre du temps à lire. Agité comme à son habitude, il tourna dans la cuisine tout en parlant, sans trop regarder son frère. Fynn n'est pas là ? Autre question habituelle, puisque la jeune fille était tout le temps fourrée avec Elwin. Il n'était pas rare qu'Oswald la croise dans leur maison sans même avoir été au courant qu'elle s'y trouvait. Aaaaah ! Cri de satisfaction lorsqu'il trouva du beurre de cacahuètes à tartiner sur le paquet de pain de mie qu'il avait sorti.
Une fois le sandwich sommaire entamé, Oswald soupira d'aise et se cala contre un placard pour poser ses yeux verts sur son cadet. Bon, alors, t'as rien à me demander ? Jsuis juste parti un an entier sur un autre continent ! Léchant une pointe de beurre sur ses lèvres, il prit le temps d'observer Elwin. T'as changé, gamin ! s'exclama-t-il en lui ébouriffant les cheveux. Sa tendresse était toujours furtive et enrobée de brutalité. Qu'est-ce que tu racontes toi ? Il réalisa soudainement qu'Elwin venait de faire sa première année à Hungcalf. Hey, ça a été ta première année chez les grands ?!
- InvitéInvité
Re: Le retour de l'enfant terrible - Burgess brothers
Sam 16 Déc 2017 - 23:27
Le grand blond lui renvoya son affection, terminant avec une tape dans le dos. Bon sang, il voulait lui casser des vertèbres ou quoi ? Bon heureusement que le plus jeune n’était pas en sucre, même s’il n’était pas spécialement solide comme garçon. Elwin gagnerait peut-être aussi à faire un peu plus de sport...mais quoi ? Il ne tenait plus de deux minutes sur un balai volant avant de manquer de se casser la figure. Du coup, il était bien au sol. Il laissait les balais aux joueurs de quidditch et préférerait mater ces derniers de toute façon. Il aimait les beaux sportifs, il aimait les formes bien dessinées de ces derniers, leurs côtés (pour la plupart) sûr d'eux, leur dynamisme… ah les beaux joueurs de quidditch faisaient tourner la tête blonde du gamin. “Elle traîne avec ces amies.” Répondit-il à la question de l’aîné au sujet de leur petite sœur. Évidemment qu’il était en train de lire, Elwin n’avait pas des tonnes d’activités, surtout que là, avec ce beau soleil qui rechauffait sa chambre, il était vraiment bien avec son bouquin. Il se contenta donc de hocher la tête. Le plus vieux s’étonna que Fynn ne soit pas là non plus. Elle avance une vie elle aussi. Elwin allait répondre mais sursauta lorsque Oz eut un orgasme avec son sandwich. “T’as mangé à ta faim pendant tout ce temps ?” Demanda-t-il ironiquement, amusé par la réaction de son grand frère. Vu comme il avait l’air d’un paysan, ça ne l'étonnerait pas celui-ci ait connu des moments de galère.
C’était pas un repas ça, un sandwich au beurre de cacahuète ! Le blond commença donc à sortir de quoi lui préparer un vrai sandwich digne de ce nom. Il coupa d’abord les tomates. riant un peu à la remarque de l’autre avant de grogner légèrement lorsque l’autre lui ébouriffa les cheveux. “Je te fais à manger et je te laisse respirer avant de te harceler de questions.” Lança-t-il faussement choqué du manque de reconnaissance de son frère. “C'était cool cette année, il s’est passé plein de choses… Oh ! Et la bibliothèque d’hungcalf est si cool, je pourrais y passer ma vie.” Il rit un peu en sortant du blanc de dinde et de quoi finir ses sandwichs. Sans être un as de la cuisine, faire ce genre de “petit plat” était à la portée du blond. “Et pour ta gouverne, je veux tout savoir de ton voyage alors t’as intérêt à te souvenir de tout.” Il afficha un air sûr de lui. Le blond termina donc quelques sandwichs, les coups en triangle avant de pousser l’assiette en direction de son aîné. “Voilà, préparé avec amour. Il rit à nouveau avant reprendre. Tu mangeais bien en Amérique au final ?” Demanda-t-il curieux et un peu pressé d’en savoir plus au sujet de la vie de son frère durant cette longue année. Il lui aurait eu peur de partir aussi loin et surtout, de partir tout seul.
C’était pas un repas ça, un sandwich au beurre de cacahuète ! Le blond commença donc à sortir de quoi lui préparer un vrai sandwich digne de ce nom. Il coupa d’abord les tomates. riant un peu à la remarque de l’autre avant de grogner légèrement lorsque l’autre lui ébouriffa les cheveux. “Je te fais à manger et je te laisse respirer avant de te harceler de questions.” Lança-t-il faussement choqué du manque de reconnaissance de son frère. “C'était cool cette année, il s’est passé plein de choses… Oh ! Et la bibliothèque d’hungcalf est si cool, je pourrais y passer ma vie.” Il rit un peu en sortant du blanc de dinde et de quoi finir ses sandwichs. Sans être un as de la cuisine, faire ce genre de “petit plat” était à la portée du blond. “Et pour ta gouverne, je veux tout savoir de ton voyage alors t’as intérêt à te souvenir de tout.” Il afficha un air sûr de lui. Le blond termina donc quelques sandwichs, les coups en triangle avant de pousser l’assiette en direction de son aîné. “Voilà, préparé avec amour. Il rit à nouveau avant reprendre. Tu mangeais bien en Amérique au final ?” Demanda-t-il curieux et un peu pressé d’en savoir plus au sujet de la vie de son frère durant cette longue année. Il lui aurait eu peur de partir aussi loin et surtout, de partir tout seul.
- InvitéInvité
Re: Le retour de l'enfant terrible - Burgess brothers
Dim 17 Déc 2017 - 20:52
Un an d'absence et tout était comme avant. L'aîné imposant qui dévore du beurre de cacahuètes pendant que le cadet attendrissant lui prépare un vrai sandwich. L'un ébourrife les cheveux d'un geste brusque, l'autre râle affectueusement. Oz se sentait pleinement de retour chez lui. La bouche pleine, il interrogea Elwin sur sa première année à Huncgalf. C'était cool cette année, il s’est passé plein de choses… Oh ! Et la bibliothèque d’hungcalf est si cool, je pourrais y passer ma vie. Perplexe et un brin blasé, Oz l'observait faire son sandwich. Tu as passé ton année à la bibliothèque. Cool. Sa première année à lui ? Il l'avait passée à jouer au Quidditch et à faire la fête. Certaines semaines il ne dormait jamais dans le même lit deux soirs de suite. Son frère et lui étaient vraiment très différents. Et pour ta gouverne, je veux tout savoir de ton voyage alors t’as intérêt à te souvenir de tout, affirma le petit cuisinier d'un ton assuré qui amusa son aîné. Un sourire attendri aux lèvres, il se pencha vers lui comme pour lui faire une confidence. Pose tes questions, Wiwin, je répondrai… Si tu es capable d'entendre les réponses. Taquin, il se redressa. Il ne comptait pas tout lui dire. Il ne parlerait pas de ses aventures, parce qu'Elwin était trop jeune et trop prude, il ne parlerait pas de sa peine de coeur, parce que ça restera son secret, et il ne mentionnera pas la claque intérieure qu'il a prise parce qu'il est trop pudique. Comme toujours, ce qu'il préférait raconter, c'était les histoires drôles… quitte à embellir la réalité.
Elwin poussa vers lui l'assiette terminée. Voilà, préparé avec amour. Oswald engloutit sa dernière bouchée de pain de mie au beurre de cacahuètes et se saisit aussitôt de la première part. Tu es une vraie mère pour moi, lança-t-il avec une moue faussement émue. Il était clair que ce n'était pas Oz qui ferait ça pour son frère. Tu mangeais bien en Amérique au final ? l'interrogea le jeune sorcier. Le Viking à la bouille de gamin haussa les épaules en avalant ce qu'il avait dans la bouche. Ouais… C'était un peu plus rustre qu'ici, mais franchement ça allait ! Je suis pas vraiment parti pour la bouffe, tu sais. Il lui fit un clin d'oeil. Et puis ça dépendait beaucoup du lieu où je me trouvais. En ville c'était assez bon, mais une fois lancé dans les forêts ou les montagnes sauvages, je devais faire avec les moyens du bord. Ceci dit j'ai découvert que la nourriture que tu paies avec l'argent que tu as dûrement gagné a une autre saveur ! Il rit doucement à cette précision, avant de se saisir de l'autre moitié du sandwich, qu'il agita devant son frère. C'est pourquoi ces sandwichs gratuits préparés avec amour sont… Il enfourna un morceau dans sa bouche. Hmmm… délichieux.
Lui aussi avait des questions pour son petit frère, qu'il ne comptait pas lâcher aussi vite. Il avait quand même passé un an à Hungcalf, antre de la gloire d'Oswald, haut lieu de ses exploits et de ses meilleurs moments, des plus sensuels aux plus drôles… Tu es passé chez les Summerbee ? C'était la suite logique de Poudlard, même si Oz l'imaginait aussi intégré chez les Lufkin ou les Pokeby. Des maisons avec qui il ne s'entendait pas du tout, portées sur les études ou les arts… Quoique son ex, Tina, était une Pokeby avec un sacré caractère ! Tous les anciens Gryffondor n'étaient pas partis chez les Wright. Et Oswald connaissait plusieurs filles Summerbee qui étaient tout à fait charmantes aussi… Stop thinking about girls all the time. Focus. Il se racla la gorge. Hm, tu es en Justice Magique du coup ? Sur les traces de papa-maman ? Son ton n'était pas vraiment moqueur, ou alors il se moquait juste de l'obsession de leurs parents pour que leurs enfants suivent leurs traces. Lui avait refusé de s'y plier, mais il savait que son frère était plus docile, et il ne le blâmait pas pour cela. Chacun son chemin. Sa docilité permettait d'ailleurs à Oz de faire valoir que quelqu'un prendrait la relève, et qu'il n'avait donc pas besoin de le faire. Quelque part, il pourrait presque le remercier pour le sacrifice.
Elwin poussa vers lui l'assiette terminée. Voilà, préparé avec amour. Oswald engloutit sa dernière bouchée de pain de mie au beurre de cacahuètes et se saisit aussitôt de la première part. Tu es une vraie mère pour moi, lança-t-il avec une moue faussement émue. Il était clair que ce n'était pas Oz qui ferait ça pour son frère. Tu mangeais bien en Amérique au final ? l'interrogea le jeune sorcier. Le Viking à la bouille de gamin haussa les épaules en avalant ce qu'il avait dans la bouche. Ouais… C'était un peu plus rustre qu'ici, mais franchement ça allait ! Je suis pas vraiment parti pour la bouffe, tu sais. Il lui fit un clin d'oeil. Et puis ça dépendait beaucoup du lieu où je me trouvais. En ville c'était assez bon, mais une fois lancé dans les forêts ou les montagnes sauvages, je devais faire avec les moyens du bord. Ceci dit j'ai découvert que la nourriture que tu paies avec l'argent que tu as dûrement gagné a une autre saveur ! Il rit doucement à cette précision, avant de se saisir de l'autre moitié du sandwich, qu'il agita devant son frère. C'est pourquoi ces sandwichs gratuits préparés avec amour sont… Il enfourna un morceau dans sa bouche. Hmmm… délichieux.
Lui aussi avait des questions pour son petit frère, qu'il ne comptait pas lâcher aussi vite. Il avait quand même passé un an à Hungcalf, antre de la gloire d'Oswald, haut lieu de ses exploits et de ses meilleurs moments, des plus sensuels aux plus drôles… Tu es passé chez les Summerbee ? C'était la suite logique de Poudlard, même si Oz l'imaginait aussi intégré chez les Lufkin ou les Pokeby. Des maisons avec qui il ne s'entendait pas du tout, portées sur les études ou les arts… Quoique son ex, Tina, était une Pokeby avec un sacré caractère ! Tous les anciens Gryffondor n'étaient pas partis chez les Wright. Et Oswald connaissait plusieurs filles Summerbee qui étaient tout à fait charmantes aussi… Stop thinking about girls all the time. Focus. Il se racla la gorge. Hm, tu es en Justice Magique du coup ? Sur les traces de papa-maman ? Son ton n'était pas vraiment moqueur, ou alors il se moquait juste de l'obsession de leurs parents pour que leurs enfants suivent leurs traces. Lui avait refusé de s'y plier, mais il savait que son frère était plus docile, et il ne le blâmait pas pour cela. Chacun son chemin. Sa docilité permettait d'ailleurs à Oz de faire valoir que quelqu'un prendrait la relève, et qu'il n'avait donc pas besoin de le faire. Quelque part, il pourrait presque le remercier pour le sacrifice.
- InvitéInvité
Re: Le retour de l'enfant terrible - Burgess brothers
Mer 20 Déc 2017 - 17:43
Il n’avait pas passé son année à la bibliothèque, fallait pas exagérer non plus… mais il y avait passé beaucoup de temps. Et puis, il sortait et faisait la fête avec ses amis, mais il ne buvait pas. En fin de soirée, ses amis étaient bien contents de l’avoir… pour qu’il leur tienne les cheveux dans les toilettes ou pour les raccompagner jusqu'à l’université sans qu’ils se perdent ou ne fassent de conneries. Quoique le blondinet afficha une moue boudeuse lorsque l’autre affirma sous forme de sous-entendu qu’il était trop prude pour entendre ses réponses… bon, dans un sens, ce n'était pas totalement faux. Elwin n’était pas le genre de mec avec qui on parlait d’histoire de cul, il était trop puceau et trop coincé pour ça. Pourtant, il entendait ses amis en parler entre eux… c’était pas hyper glamour franchement. Il écouta donc le récit de son frère avec les yeux brillants. Jusqu'à passage sur la forêt et les moyens du bord. Il avait tué des animaux pour les manger ? Oh mince, lui, il se serait laissé mourir de faim ou serait retourné en ville très vite. Enfin, il fut ravi que son modeste sandwich plaise à son aîné. Comme quoi, c'était bien aussi la bouffe gratuite préparée avec amour. Elwin n’était pas spécialement doué en cuisine, mais il n’était pas aussitôt catastrophique que certaines personnes. Heureusement… quand il voyait ses potes se faire à manger il avait un peu de peine pour eux. Enfin, au pire, ça s’apprend, la cuisine.
Oswald lui demanda s’il était à summerbee, ah ouais, ça lui semblait tellement évident qu’il n’avait pas précisé… mais en même temps, c’était vrai qu'il aurait pu aller ailleurs. Il y avait des gens qui changeaient de maison… enfin tout le monde changeait de maison, mais il fallait bien avouer que summerbee était la continuité de poufsouffle comme wright était la continuité de gryffondor. Il rit un peu à la question suivante. “Ouais, justice magique et summerbee, je sais pas si c’est hyper compatible, mais j’ai des bonnes notes pour le moment.” Affirma-t-il assez fièrement… sauf qu’il savait qu’il ne serait jamais à la hauteur de ses parents. Il était trop influençable pour être bon dans ce domaine. Lui, il voulait bosser dans une bibliothèque, une maison d’édition ou devenir romancier. Mais il ne voulait pas décevoir ses parents. Ça semblait important pour eux-mêmes qu’un de leurs enfants fasse mêmes chose qu’eux, et comme Elwin ne voulait pas que cette tâche incombe à son frère ou sa sœur, il avait pris sur lui… mais il n’aimait pas ça. “Tu as vu des créatures américaines ? Genre des bigfoots ? Et ils sont comment les sorciers américains ?” Demanda-t-il enthousiaste pour ne pas avoir à parler de sa scolarité. Enfin au pire, si voulait vraiment changer de sujet, il pouvait lui dire qu’il était gay… son frère n'était pas là lorsqu’il avait fait la révélation à sa famille. Il se demandait comment il allait le prendre...techniquement, il était tout aussi tolérant que lui et que sa famille, c’était une question d’éducation la tolérance. Non ?
Oswald lui demanda s’il était à summerbee, ah ouais, ça lui semblait tellement évident qu’il n’avait pas précisé… mais en même temps, c’était vrai qu'il aurait pu aller ailleurs. Il y avait des gens qui changeaient de maison… enfin tout le monde changeait de maison, mais il fallait bien avouer que summerbee était la continuité de poufsouffle comme wright était la continuité de gryffondor. Il rit un peu à la question suivante. “Ouais, justice magique et summerbee, je sais pas si c’est hyper compatible, mais j’ai des bonnes notes pour le moment.” Affirma-t-il assez fièrement… sauf qu’il savait qu’il ne serait jamais à la hauteur de ses parents. Il était trop influençable pour être bon dans ce domaine. Lui, il voulait bosser dans une bibliothèque, une maison d’édition ou devenir romancier. Mais il ne voulait pas décevoir ses parents. Ça semblait important pour eux-mêmes qu’un de leurs enfants fasse mêmes chose qu’eux, et comme Elwin ne voulait pas que cette tâche incombe à son frère ou sa sœur, il avait pris sur lui… mais il n’aimait pas ça. “Tu as vu des créatures américaines ? Genre des bigfoots ? Et ils sont comment les sorciers américains ?” Demanda-t-il enthousiaste pour ne pas avoir à parler de sa scolarité. Enfin au pire, si voulait vraiment changer de sujet, il pouvait lui dire qu’il était gay… son frère n'était pas là lorsqu’il avait fait la révélation à sa famille. Il se demandait comment il allait le prendre...techniquement, il était tout aussi tolérant que lui et que sa famille, c’était une question d’éducation la tolérance. Non ?
- InvitéInvité
Re: Le retour de l'enfant terrible - Burgess brothers
Mer 27 Déc 2017 - 22:44
Après une introduction sur la nourriture américaine, probablement provoquée par la gloutonnerie d'Oswald qui avait fouillé les placards à la recherche de beurre de cacachuètes avant d'être nourri paternellement par Elwin qui lui avait préparé un sandwich plus acceptable, l'âiné Burgess s'enquit des débuts de son frère à Hungcalf. Si tout était resté comme avant son départ, Elwin devait se trouver en Justice Magique, dans la maison des Summerbee. La mention de leurs parents fit rire le cadet. Ouais, justice magique et summerbee, je sais pas si c’est hyper compatible, mais j’ai des bonnes notes pour le moment. La moue d'Oz traduisit son scepticisme passager sur la compatibilité entre les qualités des Jaunes et la difficulté de la filière imposée par leur nom de famille. Ou alors il se demandait si Elwin avait vraiment les épaules pour reprendre ce flambeau dont il n'avait pas voulu. Quoi qu'il en était, elle passa vite, chassée par un haussement d'épaules. C'est bien, faut continuer comme ça. Tant qu'il y arrivait, tant mieux pour lui ! Oswald n'était pas vraiment porté sur les études mais il n'allait quand même pas ne pas féliciter son frère de réussir.
L'enthousiasme de son frère pour son voyage ne s'éteignait pas, puisqu'il enchaina avec d'autres questions sur ce qu'il avait vu durant son année. Tu as vu des créatures américaines ? Genre des bigfoots ? Et ils sont comment les sorciers américains ? La bouche pleine, Oz termina de mâcher son sandwich tout en considérant son frère d'un œil curieux. Certes, il estimait que son année méritait de l'intérêt, voire de l'admiration : lui-même était assez épaté de ce qu'il avait vécu. Cependant il se demandait pourquoi Elwin était aussi impatient de savoir tout cela. Les arrières-pensées n'étant pas dans sa nature, il se contenta de répondre. Des Bigfoots il y en avait pas mal ouais. Un peu rustres au départ mais une fois que j'en avais battu un à la lutte, les autres me respectaient beaucoup, narra Oz en bombant le torse. Le plus cool c'était les womatou, pas aussi mignons que les loups moldus, mais super intéressants. Pleins d'histoires sur les Indiens. Difficile de savoir s'il y avait une once de vérité dans ses paroles. Il aimait bien fanfaronner avec tout et n'importe quoi, que ce soit crédible ou pas. Sinon… Les sorcières américaines sont… pfff… é-pou-stou-flantes ! précisa-t-il avec un rire et des souvenirs plein les yeux. Les sorciers sont assez similaires à nous, il y a de tout. J'ai aussi rencontré pas mal de moldus… Ne le dis pas aux parents. Cet ajout, avec un ton entre la confidence et la menace, semblait sérieux. Ils sont un peu bizarres mais intéressants aussi, conclut-il en hochant la tête. Essuyant les miettes de sa bouche d'un revers de main, Oswald déposa l'assiette dans l'évier et marcha jusqu'à son sac, laissé dans l'entrée. A ton tour, crevette. Comment sont les sorcières à Hungcalf ? La question était une blague, car Oz savait que ce genre de conversation n'intéressait pas son frère et parce qu'il se doutait qu'un an d'université n'avair pas suffi à le décoincer à ce niveau. Il rit doucement de sa plaisanterie et posa une autre question. Non, dis moi plutôt qui tu as comme prof. Rosebury ? Vérifiant le contenu de son sac à dos, il le lança ensuite sur son épaule, prêt à monter jusqu'à sa chambre.
L'enthousiasme de son frère pour son voyage ne s'éteignait pas, puisqu'il enchaina avec d'autres questions sur ce qu'il avait vu durant son année. Tu as vu des créatures américaines ? Genre des bigfoots ? Et ils sont comment les sorciers américains ? La bouche pleine, Oz termina de mâcher son sandwich tout en considérant son frère d'un œil curieux. Certes, il estimait que son année méritait de l'intérêt, voire de l'admiration : lui-même était assez épaté de ce qu'il avait vécu. Cependant il se demandait pourquoi Elwin était aussi impatient de savoir tout cela. Les arrières-pensées n'étant pas dans sa nature, il se contenta de répondre. Des Bigfoots il y en avait pas mal ouais. Un peu rustres au départ mais une fois que j'en avais battu un à la lutte, les autres me respectaient beaucoup, narra Oz en bombant le torse. Le plus cool c'était les womatou, pas aussi mignons que les loups moldus, mais super intéressants. Pleins d'histoires sur les Indiens. Difficile de savoir s'il y avait une once de vérité dans ses paroles. Il aimait bien fanfaronner avec tout et n'importe quoi, que ce soit crédible ou pas. Sinon… Les sorcières américaines sont… pfff… é-pou-stou-flantes ! précisa-t-il avec un rire et des souvenirs plein les yeux. Les sorciers sont assez similaires à nous, il y a de tout. J'ai aussi rencontré pas mal de moldus… Ne le dis pas aux parents. Cet ajout, avec un ton entre la confidence et la menace, semblait sérieux. Ils sont un peu bizarres mais intéressants aussi, conclut-il en hochant la tête. Essuyant les miettes de sa bouche d'un revers de main, Oswald déposa l'assiette dans l'évier et marcha jusqu'à son sac, laissé dans l'entrée. A ton tour, crevette. Comment sont les sorcières à Hungcalf ? La question était une blague, car Oz savait que ce genre de conversation n'intéressait pas son frère et parce qu'il se doutait qu'un an d'université n'avair pas suffi à le décoincer à ce niveau. Il rit doucement de sa plaisanterie et posa une autre question. Non, dis moi plutôt qui tu as comme prof. Rosebury ? Vérifiant le contenu de son sac à dos, il le lança ensuite sur son épaule, prêt à monter jusqu'à sa chambre.
- InvitéInvité
Re: Le retour de l'enfant terrible - Burgess brothers
Lun 1 Jan 2018 - 17:25
Les études, c’était facile. Enfin, ça l’était parce qu’Elwin était un gros bosseur. Il sortait avec ses amis bien-sûr, mais disons que s’il fallait traduire le temps libre d’Elwin en graphique, ce serait trente pour cent de sorties, vingt pour cent de lecture personnelle et cinquante pour cent de travail. Ces statistiques pouvaient changer lorsqu’un ami avait besoin de lui. Elwin faisait toujours passer l’amitié avant le reste, à condition que ce soit nécessaire. Bon, il arrivait aussi qu’il n’ait pas la force de refuser les invitations de ses potes, n’oublions pas que le blond manquait de caractère et avait du mal à s’imposer. Les félicitations de son aîné lui faisaient plaisir… mais c’était grisant de perdre son temps à apprendre des choses qu’on ne voulait pas apprendre. Tout plaquer, partir un an à l’étranger… bon sang, comme il admirait son aîné d’avoir été capable de faire une telle chose. Il n’était déjà pas assez fort pour dire à ses parents qu’il voulait faire des études d’art et devenir écrivain ou bibliothécaire alors partir au bout du monde tout seul, le cadet Burgess n’avait pas le moral suffisant pour ça. Il écoutait donc les histoires des autres, pour rêver à l’immensité du monde. D’ailleurs, il eut des étoiles dans les yeux en apprenant qu’Oz avait battu un bigfoot à la lutte. Ce n’était pas étonnant, il était costaud, son frangin. Les choses qu’il avait vues, les personnes qu’il avait rencontré… ça devait être tellement génial de partir comme ça. Il acquiesça d’un signe de tête lorsqu’il lui demanda de ne rien dire à leurs parents au sujet des moldus… il n’en connaissait pas lui, mais il connaissait des né-moldu, c’était presque tout comme. Non ?
« J’espère que le terme « d’époustouflantes » se limite pas à leur technique au lit… » Lâcha-t-il un peu perplexe, pas très sûr de vouloir avoir de réponse à ça. Son frère était bien moins réservé que lui en matière d’histoires de fesses. Il suivit donc son frère qui quittait la cuisine. Les sorcières d'hungcalf ? Oh… bonne question, il n’avait pas fait attention. Enfin, dans son dortoir, elles étaient gentilles. Et celles qu’il connaissait via ses amies qui avaient changé de maison n’étaient pas méchantes. Enfin, il n’avait pas tellement de choses à dire à leur sujet en fait. Enfin, surement pas au niveau de ce qui intéressait vraiment Oz. La question suivante arracha un soupire au blond, en effet, il avait Rosebury en cours… ce n’était pas un cadeau. « Hum… au sujet des filles… dit-il hésitant en revenant sur la première question. Je suis gay… j’ai fait mon coming out cette année, mais comme t’étais pas là… Il s’éclaircit la gorge avant de reprendre très vite sur la question suivante (pas qu’il ait spécialement peur de la réaction de son frère, mais il n’aimait pas s’entendre dire ça comme si c’était important ou comme si ça faisait de lui quelqu’un d'anormal). Je crois qu’elle ne m’aime pas beaucoup, Rosebury. Tu la connais ? » Demanda-t-il intéressé. Peut-être que le blond pourrait lui dire ce qui n’allait pas avec elle… Si ça se trouve, elle ne l’aimait pas parce qu’il était le petit frère d’Oz et que ce dernier avait fait une connerie à la fac… bah quoi, c’était plausible vu le tempérament explosif d’Oz.
« J’espère que le terme « d’époustouflantes » se limite pas à leur technique au lit… » Lâcha-t-il un peu perplexe, pas très sûr de vouloir avoir de réponse à ça. Son frère était bien moins réservé que lui en matière d’histoires de fesses. Il suivit donc son frère qui quittait la cuisine. Les sorcières d'hungcalf ? Oh… bonne question, il n’avait pas fait attention. Enfin, dans son dortoir, elles étaient gentilles. Et celles qu’il connaissait via ses amies qui avaient changé de maison n’étaient pas méchantes. Enfin, il n’avait pas tellement de choses à dire à leur sujet en fait. Enfin, surement pas au niveau de ce qui intéressait vraiment Oz. La question suivante arracha un soupire au blond, en effet, il avait Rosebury en cours… ce n’était pas un cadeau. « Hum… au sujet des filles… dit-il hésitant en revenant sur la première question. Je suis gay… j’ai fait mon coming out cette année, mais comme t’étais pas là… Il s’éclaircit la gorge avant de reprendre très vite sur la question suivante (pas qu’il ait spécialement peur de la réaction de son frère, mais il n’aimait pas s’entendre dire ça comme si c’était important ou comme si ça faisait de lui quelqu’un d'anormal). Je crois qu’elle ne m’aime pas beaucoup, Rosebury. Tu la connais ? » Demanda-t-il intéressé. Peut-être que le blond pourrait lui dire ce qui n’allait pas avec elle… Si ça se trouve, elle ne l’aimait pas parce qu’il était le petit frère d’Oz et que ce dernier avait fait une connerie à la fac… bah quoi, c’était plausible vu le tempérament explosif d’Oz.
- InvitéInvité
Re: Le retour de l'enfant terrible - Burgess brothers
Sam 13 Jan 2018 - 18:56
La gente féminine était l'un des sujets favoris d'Oswald depuis son adolescence. Il en rajoutait beaucoup parce qu'il aimait bien son personnage de jeune homme ébloui par toutes les femmes qu'il croise, mais dans le fond il était vrai qu'il était très sensible au charme féminin. Il avait un coeur d'artichaut, c'était plus fort que lui. Ceci dit, en y songeant sérieusement pendant une seconde, il n'avait pas le coeur à séduire depuis qu'il avait quitté l'Amérique. Une certaine expérience sentimentale récente avait jeté un froid sur son coeur. Mais l'admettre serait trop triste : autant jouer au gros lourd, c'était facile et léger. Et puis, personne ne soupçonnerait ce qui lui était arrivé s'il se comportait exactement comme avant son départ. Pour répondre à la question de son frère sur les sorciers américains, il dériva sur les sorcières, entrainant un commentaire perplexe de la part d'Elwin. J’espère que le terme « d’époustouflantes » se limite pas à leur technique au lit… En réalité, non. Ce n'était pas qu'une question de technique sexuelle, ni même une question de mensurations, ou d'esthétique pure. C'était bien plus complexe et puissant que cela. Oz ne s'attendait pas à ce que son cadet comprenne : il était encore bien trop jeune. Certes, Oswald avait compris ça il y avait une dizaine d'années déjà, mais chacun évoluait à son rythme. D'ailleurs il lança sa blague sans même la penser, plus par habitude de taquinerie qu'autre chose. A ton tour, crevette. Comment sont les sorcières à Hungcalf ? Il rit doucement avant de changer de sujet. Non, dis moi plutôt qui tu as comme prof. Rosebury ? Il se tourna vers Elwin qui venait de soupirer, prenant sa réaction pour une réponse positive. C'était vrai que Mrs Rosebury était sacrément désagréable. Hum… au sujet des filles… Je suis gay… j’ai fait mon coming out cette année, mais comme t’étais pas là… Alors qu'il marchait vers les escaliers, le sorcier plissa les yeux. Il avait l'impression d'avoir raté un épisode. D'où ça sortait, cette nouvelle ? Ils parlaient tranquillement de Rosebury et… Il était parti si longtemps que ça ? Et soudainement Elwin reprit la conversation là où Oswald l'avait laissée. Ahem. Je crois qu’elle ne m’aime pas beaucoup, Rosebury. Tu la connais ?
Quoi ? Perplexe, perdu, Oswald arrêta de marcher et se tourna vers son petit frère. Attends. Il posa son sac, comme si cela allait l'aider à réfléchir. Il avait très bien compris ce qu'il venait d'avouer, mais il avait besoin d'un peu de temps pour savoir quoi dire. Comment ça, t'es gay ? Vraiment ? Il n'y avait pas d'animosité dans sa voix, ni de dégoût ou de déception. Oswald n'avait pas de problème avec ça, dans le fond. C'était juste qu'il ne voyait que par le prisme de l'hétéronormativité, il n'avait même pas envisagé que son frère soit homosexuel. Au fond, cela expliquait son apparente timidité avec les filles. L'instant de confusion passa, et l'ainé haussa les épaules avec une moue indifférente. Oh. Okay. Il n'y avait pas besoin d'en dire davantage. Ce n'était ni génial ni grave, c'était juste comme ça. Le Wright essaya de remettre du sens à la nouvelle, en se souvenant des années d'adolescence de son frère, qu'il prenait pour un puceau coincé. C'est pour ça que t'as jamais… ramené de filles, ou parlé de filles, ou couché avec Fynn, il ne savait pas comment finir sa phrase. T'as jamais eu personne ou t'en as juste jamais parlé avant ? Après tout, s'il n'avait pas vu venir cet aveu, Oz avait peut-être été aveugle au reste et peut-être qu'Elwin n'était pas vierge, juste très discret. En s'interrogeant, un nom apparut dans l'esprit du Rouge. Il n'y pensait jamais, mais il connaissait un étudiant gay. Sullivan. Un peu brusque, Oswald se rapprocha de son cadet, posant une main au mur comme pour se retenir en cas de choc. Pitié, me dis pas que tu t'es tapé Phelps. Voilà sa seule inquiétude au sujet de l'homosexualité d'Elwin. Il imaginait déjà son camarade le charrier sur ça et il n'en avait pas vraiment envie. Il était trop vulgaire, trop entreprenant, trop… Il ressemblait trop à Oswald. Et la dernière chose dont il avait envie, c'était que son frère couche avec quelqu'un dans son genre.
Quoi ? Perplexe, perdu, Oswald arrêta de marcher et se tourna vers son petit frère. Attends. Il posa son sac, comme si cela allait l'aider à réfléchir. Il avait très bien compris ce qu'il venait d'avouer, mais il avait besoin d'un peu de temps pour savoir quoi dire. Comment ça, t'es gay ? Vraiment ? Il n'y avait pas d'animosité dans sa voix, ni de dégoût ou de déception. Oswald n'avait pas de problème avec ça, dans le fond. C'était juste qu'il ne voyait que par le prisme de l'hétéronormativité, il n'avait même pas envisagé que son frère soit homosexuel. Au fond, cela expliquait son apparente timidité avec les filles. L'instant de confusion passa, et l'ainé haussa les épaules avec une moue indifférente. Oh. Okay. Il n'y avait pas besoin d'en dire davantage. Ce n'était ni génial ni grave, c'était juste comme ça. Le Wright essaya de remettre du sens à la nouvelle, en se souvenant des années d'adolescence de son frère, qu'il prenait pour un puceau coincé. C'est pour ça que t'as jamais… ramené de filles, ou parlé de filles, ou couché avec Fynn, il ne savait pas comment finir sa phrase. T'as jamais eu personne ou t'en as juste jamais parlé avant ? Après tout, s'il n'avait pas vu venir cet aveu, Oz avait peut-être été aveugle au reste et peut-être qu'Elwin n'était pas vierge, juste très discret. En s'interrogeant, un nom apparut dans l'esprit du Rouge. Il n'y pensait jamais, mais il connaissait un étudiant gay. Sullivan. Un peu brusque, Oswald se rapprocha de son cadet, posant une main au mur comme pour se retenir en cas de choc. Pitié, me dis pas que tu t'es tapé Phelps. Voilà sa seule inquiétude au sujet de l'homosexualité d'Elwin. Il imaginait déjà son camarade le charrier sur ça et il n'en avait pas vraiment envie. Il était trop vulgaire, trop entreprenant, trop… Il ressemblait trop à Oswald. Et la dernière chose dont il avait envie, c'était que son frère couche avec quelqu'un dans son genre.
- InvitéInvité
Re: Le retour de l'enfant terrible - Burgess brothers
Mar 16 Jan 2018 - 15:51
Évidemment, Oz n’allait pas simplement laisser couler et ne pas rebondir sur l’annonce d’Elwin. En même temps, c'était plutôt normal. Pas que ce soit vraiment important, mais la norme, dans la société en général, c’était d’être hétéro et même s’il savait que ça ne gênerait pas son frère, en théorie en tout cas, c’était sûrement assez inattendu pour que ça le fasse réagir. Donc il ne pouvait pas le blâmer pour ça. Lui aussi serait étonné d’apprendre que son frère ou sa sœur était homo, si les rôles avaient été inversés. Il s’arrêta donc en même temps que son frère. Hum. Le “comment ça, t’es gay” lui fit hausser un sourcil. Il ne voulait pas un dessin non plus ? Mouais, il n’allait pas répondre ce genre de chose. D’une part parce que ça pouvait sonner assez méprisant et ce n’était pas son genre et d’autre part parce que même dans ce domaine, Oz serait fichu d’avoir plus d’expérience que lui. Il pouvait bien avoir été bi-curieux à un moment dans sa vie. Du coup, il se contenta de confirmer d’un signe de la tête... Il n’aimait pas vraiment être le centre de l’attention mais après lâcher ce genre d’annonce, il fallait bien s’y faire… et puis, ce serait jamais pire que la réaction de ses idiots de potes qui, sans vouloir être méchants, avaient quand même lâché de gros clichés sur les homos. Il rougit légèrement à la question suivante. Comment dire qu’il était autant au point mort avec les garçons qu’il l’avait été avec les filles… la différence, c’était qu’il avait essayé de sortir avec des filles, mais s’était pris des râteaux et s’en fichait… alors qu’avec les garçons, il avait trop peur du râteau donc n’osait pas aller vers eux… et aussi, parce qu’il attendait ce fichu prince charmant.
Il réfléchissait à quoi répondre lorsque son aîné lui demanda s’il s’était “tapé” Phelps. Euh...le joueur de quidditch ? Cette fois, Elwin piqua un fard en affichant une moue boudeuse. « Je me suis tapé personne. J’attends le bon. Le sexe pour le sexe ça m'intéresse pas. » Il quitta finalement son air renfrogné pour lâcher un petit soupire. Finalement, il était peut-être asexuel. Plus sérieusement, évidemment qu’il avait envie de coucher avec garçon et Phelps était un beau mec, mais il ne voulait pas de ce genre de première fois qui consistait à le faire le plus tôt possible (de toute façon, il était bien à la bourre à ce niveau-là). « C’est pas parce que j’ai fini par comprendre que je suis gay que je me jette sur le premier venu. T’as pas sauté sur la première fille consentante dès que tu as su que t’étais hétéro, rassure-moi. » Lâcha-t-il un brin provocateur et mais dans le fond, c’était surtout pour appuyer son propos. En vrai, il ne voulait pas savoir comment s’était passée la première fois de son aîné, ni celle de sa petite soeur, ni celle de qui que ce soit. C’était trop perso ça. « Enfin voilà, ça change rien à qui je suis de toute façon… mais il a quoi Phelps ? T’es amoureux de lui ? Promis, je te le volerais pas. » Il pouffa un peu. Niveau taquinerie, Elwin n’était pas aussi doué qu’Oz, mais s’il avait l’occasion de se venger gentiment de son frère, il pouvait essayer.
Il réfléchissait à quoi répondre lorsque son aîné lui demanda s’il s’était “tapé” Phelps. Euh...le joueur de quidditch ? Cette fois, Elwin piqua un fard en affichant une moue boudeuse. « Je me suis tapé personne. J’attends le bon. Le sexe pour le sexe ça m'intéresse pas. » Il quitta finalement son air renfrogné pour lâcher un petit soupire. Finalement, il était peut-être asexuel. Plus sérieusement, évidemment qu’il avait envie de coucher avec garçon et Phelps était un beau mec, mais il ne voulait pas de ce genre de première fois qui consistait à le faire le plus tôt possible (de toute façon, il était bien à la bourre à ce niveau-là). « C’est pas parce que j’ai fini par comprendre que je suis gay que je me jette sur le premier venu. T’as pas sauté sur la première fille consentante dès que tu as su que t’étais hétéro, rassure-moi. » Lâcha-t-il un brin provocateur et mais dans le fond, c’était surtout pour appuyer son propos. En vrai, il ne voulait pas savoir comment s’était passée la première fois de son aîné, ni celle de sa petite soeur, ni celle de qui que ce soit. C’était trop perso ça. « Enfin voilà, ça change rien à qui je suis de toute façon… mais il a quoi Phelps ? T’es amoureux de lui ? Promis, je te le volerais pas. » Il pouffa un peu. Niveau taquinerie, Elwin n’était pas aussi doué qu’Oz, mais s’il avait l’occasion de se venger gentiment de son frère, il pouvait essayer.
- InvitéInvité
Re: Le retour de l'enfant terrible - Burgess brothers
Lun 22 Jan 2018 - 11:39
Pendant son absence, Elwin avait fait son coming-out. Les pensées et les sentiments se bousculaient dans l'esprit d'Oswald à cette annonce. Il réalisa qu'il avait raté quelque chose, un moment important pour son frère. Pas que son orientation amoureuse soit un événement non plus, mais dans ce monde il fallait encore du courage pour révéler qu'on n'était pas hétéro, surtout quand on était timide. Son petit frère, qu'il avait toujours jugé trop fragile pour s'affirmer, avait réussi à dire qui il était, et lui n'avait pas été là. Cette année à l'étranger avait été fondamentale pour Oswald, il avait vécu des choses incroyables, qui l'avaient profondément changé. C'était son année. C'était son aventure, son chemin initiatique. Pendant ce temps le monde n'avait pas cessé de tourner et cela avait aussi été une année spéciale pour Elwin. Oswald se trouva un peu égoïste et ressentit une pointe de regret à l'idée de s'être enfui à ce moment-là. Heureusement son frère semblait bien vivre la situation. Il confirma son aveu d'un hochement de tête, comme si c'était naturel, et il avait bien raison. Sans le montrer, le Wright se sentit fier de voir son cadet assumer son identité.
C'est pour ça que t'as jamais… T'as jamais eu personne ou t'en as juste jamais parlé avant ? Une légère culpabilité s'insinuait dans la question d'Oswald. Son frère ne s'était jamais affiché avec personne, et son aîné avait toujours supposé qu'il était resté vierge jusque là, par timidité, par immaturité, par sensiblerie. Et si Elwin avait eu une vie sentimentale cachée, qu'il n'avait pas dévoilé à son frère parce qu'il n'était qu'un gros lourd ? La réponse du Summerbee fut non verbale : il rougit. Oswald comprit avec soulagement qu'il ne lui avait rien caché, qu'il n'avait juste pas encore expérimenté son attirance. Il était bien le jeune homme pudique qu'il connaissait. Et puis, l'homosexualité réduisait le champ des possibles puisqu'il devait y avoir beaucoup moins de rencontres possibles, surtout à Hungcalf. En imaginant qui pouvait être du même bord que son frère à la fac, le nom de Sullivan s'afficha dans l'esprit d'Oswald. Bourrin, comme toujours, dénué de diplomatie, il afficha son inquiétude immédiate et absurde. Pitié, me dis pas que tu t'es tapé Phelps. Tout sauf ça. Wiwin afficha une moue boudeuse. Je me suis tapé personne. J’attends le bon. Le sexe pour le sexe ça m'intéresse pas. Un sourire prit place sur les lèvres de l'ainé. D'abord, parce qu'il était soulagé que Phelps n'ait pas posé ses pattes sur son innocent cadet. Ensuite, parce que sa remarque sur le sexe l'amusa, l'attendrit. Il exagéra son sentiment en ébouriffant les cheveux d'Elwin, avec une voix gaga. Evidemment que ça ne t'intéresse pas, crevette. Ce n'était pas méchant. Il comprenait que du point de vue timide et sensible de son frère, le sexe pur ne l'intéressait pas. Il trouvait ça un peu ridicule oui, mais il savait que cela correspondait au jeune Burgess et il avait appris à l'aimer comme il était.
Elwin se dégagea avec un soupir renfrogné. C’est pas parce que j’ai fini par comprendre que je suis gay que je me jette sur le premier venu. T’as pas sauté sur la première fille consentante dès que tu as su que t’étais hétéro, rassure-moi. Joueur, Oswald commença immédiatement par répondre, le doigt posé sur les lèvres dans une moue de réflexion. Et bien à vrai dire… Mais c'était faux. Il savait qu'il aimait les filles avant même d'entrer à Poudlard, et pourtant il n'avait eu sa première relation sexuelle qu'en quatrième année. Certes, avant il avait déjà embrassé des filles, mais ce n'était pas le sujet ici. Non, je plaisante. T'as pas tort. J'ai dû mettre quatre ou cinq ans avant de sauter le pas, et je suis bien plus entreprenant que toi, donc je devrais pas m'inquiéter avant sept ou huit ans dans ton cas. Il lui tira la langue pour appuyer sa taquinerie. Enfin voilà, ça change rien à qui je suis de toute façon… mais il a quoi Phelps ? T’es amoureux de lui ? Promis, je te le volerais pas. Piqué par la plaisanterie, Oswald hésita entre l'agacement d'être pris à son propre jeu ou la satisfaction de voir son frère se foutre de lui. Pour une fois, ça changeait. Ouais voilà, Wiwin. Je suis amoureux de lui et j'essaie de me le faire depuis un bail, alors me casse pas mon coup. Entre frères il y a des règles. Un instant, le Wright se fit la réflexion qu'au moins il n'aurait pas la désagréable surprise de voir son frère lui piquer des étudiantes ou séduire des conquêtes à lui. Ils auraient chacun leur terrain de chasse, au final.
Le choc de l'annonce étant passé, le sorcier décida de reprendre son avancée dans l'escalier pour aller poser son sac dans sa chambre. Son frère derrière lui, il réfléchit un instant avant de le questionner de nouveau. Donc si je comprends bien, tu veux attendre la bonne personne ? Je veux dire, si y a eu personne c'est pas parce que t'es timide ou qu'il n'y a pas de mecs dans ton genre à Hung, tu veux vraiment attendre le prince charmant ou une connerie comme ça ? Voilà un sujet qu'ils avaient peu abordé ensemble, vu leur différence d'expérience. Oswald pensait que c'était son rôle d'ainé d'aborder la question, mais il avait toujours trouvé qu'Elwin n'était pas prêt. Puisqu'ils parlaient de ça maintenant, autant en profiter. Il voulait cerner un peu mieux son cadet, maintenant que c'était un jeune homme et qu'il venait de découvrir vers qui il était attiré. La conversation était plus facile qu'il avait imaginé. Au fond, Oswald n'avait pas vraiment de tabou. Il trouvait normal de parler à coeur ouvert de ça avec ses meilleurs amis, et avec son frère. Il se demanda s'il aurait la même discussion avec leur petite sœur dans les mois à venir.
C'est pour ça que t'as jamais… T'as jamais eu personne ou t'en as juste jamais parlé avant ? Une légère culpabilité s'insinuait dans la question d'Oswald. Son frère ne s'était jamais affiché avec personne, et son aîné avait toujours supposé qu'il était resté vierge jusque là, par timidité, par immaturité, par sensiblerie. Et si Elwin avait eu une vie sentimentale cachée, qu'il n'avait pas dévoilé à son frère parce qu'il n'était qu'un gros lourd ? La réponse du Summerbee fut non verbale : il rougit. Oswald comprit avec soulagement qu'il ne lui avait rien caché, qu'il n'avait juste pas encore expérimenté son attirance. Il était bien le jeune homme pudique qu'il connaissait. Et puis, l'homosexualité réduisait le champ des possibles puisqu'il devait y avoir beaucoup moins de rencontres possibles, surtout à Hungcalf. En imaginant qui pouvait être du même bord que son frère à la fac, le nom de Sullivan s'afficha dans l'esprit d'Oswald. Bourrin, comme toujours, dénué de diplomatie, il afficha son inquiétude immédiate et absurde. Pitié, me dis pas que tu t'es tapé Phelps. Tout sauf ça. Wiwin afficha une moue boudeuse. Je me suis tapé personne. J’attends le bon. Le sexe pour le sexe ça m'intéresse pas. Un sourire prit place sur les lèvres de l'ainé. D'abord, parce qu'il était soulagé que Phelps n'ait pas posé ses pattes sur son innocent cadet. Ensuite, parce que sa remarque sur le sexe l'amusa, l'attendrit. Il exagéra son sentiment en ébouriffant les cheveux d'Elwin, avec une voix gaga. Evidemment que ça ne t'intéresse pas, crevette. Ce n'était pas méchant. Il comprenait que du point de vue timide et sensible de son frère, le sexe pur ne l'intéressait pas. Il trouvait ça un peu ridicule oui, mais il savait que cela correspondait au jeune Burgess et il avait appris à l'aimer comme il était.
Elwin se dégagea avec un soupir renfrogné. C’est pas parce que j’ai fini par comprendre que je suis gay que je me jette sur le premier venu. T’as pas sauté sur la première fille consentante dès que tu as su que t’étais hétéro, rassure-moi. Joueur, Oswald commença immédiatement par répondre, le doigt posé sur les lèvres dans une moue de réflexion. Et bien à vrai dire… Mais c'était faux. Il savait qu'il aimait les filles avant même d'entrer à Poudlard, et pourtant il n'avait eu sa première relation sexuelle qu'en quatrième année. Certes, avant il avait déjà embrassé des filles, mais ce n'était pas le sujet ici. Non, je plaisante. T'as pas tort. J'ai dû mettre quatre ou cinq ans avant de sauter le pas, et je suis bien plus entreprenant que toi, donc je devrais pas m'inquiéter avant sept ou huit ans dans ton cas. Il lui tira la langue pour appuyer sa taquinerie. Enfin voilà, ça change rien à qui je suis de toute façon… mais il a quoi Phelps ? T’es amoureux de lui ? Promis, je te le volerais pas. Piqué par la plaisanterie, Oswald hésita entre l'agacement d'être pris à son propre jeu ou la satisfaction de voir son frère se foutre de lui. Pour une fois, ça changeait. Ouais voilà, Wiwin. Je suis amoureux de lui et j'essaie de me le faire depuis un bail, alors me casse pas mon coup. Entre frères il y a des règles. Un instant, le Wright se fit la réflexion qu'au moins il n'aurait pas la désagréable surprise de voir son frère lui piquer des étudiantes ou séduire des conquêtes à lui. Ils auraient chacun leur terrain de chasse, au final.
Le choc de l'annonce étant passé, le sorcier décida de reprendre son avancée dans l'escalier pour aller poser son sac dans sa chambre. Son frère derrière lui, il réfléchit un instant avant de le questionner de nouveau. Donc si je comprends bien, tu veux attendre la bonne personne ? Je veux dire, si y a eu personne c'est pas parce que t'es timide ou qu'il n'y a pas de mecs dans ton genre à Hung, tu veux vraiment attendre le prince charmant ou une connerie comme ça ? Voilà un sujet qu'ils avaient peu abordé ensemble, vu leur différence d'expérience. Oswald pensait que c'était son rôle d'ainé d'aborder la question, mais il avait toujours trouvé qu'Elwin n'était pas prêt. Puisqu'ils parlaient de ça maintenant, autant en profiter. Il voulait cerner un peu mieux son cadet, maintenant que c'était un jeune homme et qu'il venait de découvrir vers qui il était attiré. La conversation était plus facile qu'il avait imaginé. Au fond, Oswald n'avait pas vraiment de tabou. Il trouvait normal de parler à coeur ouvert de ça avec ses meilleurs amis, et avec son frère. Il se demanda s'il aurait la même discussion avec leur petite sœur dans les mois à venir.
|
|