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Blackwell's affairs # Blackwell family
Mer 24 Jan 2018 - 20:32
La cuillère tournait d'elle-même dans ma tasse de café, tandis que je finissais ma nuit affalée sur la table des ethelred. Oiseau de nuit, j'appartenais aux ténèbres, aux lumières vacillantes des étoiles et de la lune. Alors les réveils se révélaient difficiles pour moi. Malgré tout, j'avais pris l'habitude de ne dormir que quelques heures par nuit et d'être présent plutôt tôt dans la grande salle, histoire d'être tranquille. Comme ça, pas besoin de se forcer à parler à mes idiots de camarade. Pas que certains d'entre eux n'étaient pas intéressants. Mais le matin, j'en avais rien à foutre de savoir quel temps il allait faire ou de discuter du prochain cours. Qu'on me fiche la paix, voilà ce que je cherchais. Un soupir s'échappa d'entre mes lèvres et je baillais sans retenue, avant de me redresser lentement. Je grognais doucement, attrapant ma tasse pour l'avaler presque d'une traite. Me manquer plus qu'une clope et je serais opé pour la matinée. Ou au moins pour les cours que je jugerais assez intéressants pour que je m'y rende. Je devrais surement bientôt faire mon rapport à Nevaeh à propos du trafic, et la connaissant, elle aurait encore des choses à redire, ce qui m'ennuyait déjà profondément. Pourtant, la dernière marchandise était d'excellente qualité et se vendait bien. La preuve, je l'avais testé moi-même...
Alors que je m'apprêtais à m'affaler à nouveau sur la table afin de fermer les yeux quelques minutes, deux silhouettes familières entrèrent dans la salle presque en même temps, et je me stoppais dans mon élan, intrigué. Parce que mes deux sœurs avaient apparemment décidé de pousser leur chemin jusqu'à moi, et que ça n'augurait rien de bon. Si cela avait été Jackson, il y aurait longtemps que je me serai éclipsé. Quant à notre aîné, il avait beau être super cool, il était professeur et donc j'avais tendance à l'éviter aussi. La dernière réunion de famille avec les parents et les frères et soeurs avaient presque fini en guerre de tranchée et depuis, c'était plutôt tendu à la maison... Paraîtrait que c'était encore ma faute, selon Jackson. Tss. Attendant patiemment qu'elles arrivent à mon niveau, un sourire faussement inquiet prit place au coin de mes lèvres. "Pitié, me dites pas que j'ai encore fait une connerie... Je n'ai plus d'excuses toutes faites en stock." Mes pupilles brillèrent d'un éclat plein de malice alors qu'elles scrutaient leurs visages familiers. Penchant la tête en regardant Penelope, je plissais les yeux avant de rajouter doucement: "T'as encore l'air fatiguée, Penny..." Mon inquiétude était sincère, même si je ne le dirais certainement pas clairement. Haussant les épaules, je repris ma tasse qui s'était rempli d'elle-même avant de boire une nouvelle dose de caféine. Il faudrait bien ça pour supporter les questions de mes soeurs. Parce que je n'étais pas dupe. Si elles étaient là, c'était soit qu'elles avaient à me reprocher à quelque chose, soit qu'elles avaient des questions.
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Re: Blackwell's affairs # Blackwell family
Mer 24 Jan 2018 - 22:40
L'aube n'a pas encore pointé le bout de son nez alors que je quitte l'immeuble où j'habite, dans le centre sorcier d'Inverness, pour me rendre à l'université. Il fait froid, caillant, même, ce qui explique ma panoplie de bonnet, gants et écharpe tournée trois fois autour du cou, si bien qu'on ne voit plus que mon nez dépasser entre deux couches et mes yeux qui cherchent leur chemin dans le brouillard matinal. Je cache un bâillement derrière mon écharpe. Je n'ai pas très bien dormi, mais c'est habituel. Et comme je suis réveillée tôt, je me suis dit qu'il valait mieux mettre ce temps à profit pour l'exploiter au mieux. Ce qui, dans mon langage, signifie : se rendre à la bibliothèque pour bosser un peu. La huitième année, ce n'est de la tarte, mine de rien. Malgré l'emploi du temps très serré que je m'impose, je n'arrive jamais à voir le bout de ma liste de tâches. Peut-être que j'en viendrai à bout, aujourd'hui. Peut-être...
Après quelques dizaines de minutes de marche, qui m'ont bien revigorée, j'entre finalement dans l'atmosphère chaleureuse et familière de l'université. J'ôte mon bonnet, défais un cran de mon écharpe, alors qu'une tignasse blonde attire soudainement mon attention et se fait profiler sur mon visage un sourire bienveillant. Primerose, ma petite sœur. Je ne m'attendais pas à la voir, pas si tôt, en tout cas, et je raye mentalement ma première heure d'étude : je sais que je vais maintenant la passer avec elle. Nous ne sommes pas toujours fourrées ensemble, alors, quand on se croise, autant en profiter. Elle se dirige vers moi avec sa vivacité habituelle, et je me demande comment elle fait pour être toujours aussi enjouée ; j'envie souvent son entrain, sa joie de vivre. Mais je ne me leurre pas, je suis pas du tout comme ça et tant mieux qu'on soit différente. Je l'accueille tout de même d'un sourire ravi et passe mon bras autour du sien lorsqu'elle est à ma hauteur. « Ça va Twiggy ? T'es bien matinale aujourd'hui. » On est pas très loin de la grande salle et je sens les odeurs du petit déjeuner me chatouiller les narines. Un supplice que je ne saurais endurer plus longtemps ! « Je t'accompagne manger, j'ai trop la dalle ! »
On entre, bras dessus, bras dessous, dans la salle qui est presque déserte, à cette heure. Sans compter sur une autre petite tête blonde, esseulée à la table des Ethelred. Si je m'y attendais... Deux pour le prix d'un ! Nos pas nous mènent tout naturellement vers Malc, notre petit frère, et je me pose sur le banc de l'autre côté de la table, face à lui. Je ris doucement alors qu'il s'attend visiblement à des remontrances de notre part, mais il n'a rien à craindre, enfin pour le moment, je crois. Je me focalise plutôt sur les mets qui sont disposés devant moi et commence à me faire une petite assiette pour me remplir l'estomac, alors que Malcom attire l'attention sur le fait que j'ai l'air fatigué. Attirer l'attention sur quelqu'un d'autre pour la détourner de lui-même... Petit malin, va. « Ai-je jamais eu l'air reposé ? », je lui demande, en lâchant un petit soupir, bien qu'il s'agisse plutôt d'une pointe d'humour. « Je te rassure, on ne peut pas nier notre air de famille, là tout de suite... Tu es dans un aussi piteux état que moi ! » Je mords dans une biscotte, puis regarde Primerose, les yeux moqueurs. « Peut-être que je devrais prendre sa température, juste pour être sûre qu'il va bien ? »
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Re: Blackwell's affairs # Blackwell family
Jeu 25 Jan 2018 - 1:18
Lovée dans tes draps en coton, les pieds bien enroulés autour de ton vieux plaid en laine, tu profites un dernier instant de la douce chaleur qui émane de ton lit avant de devoir te lever, et affronter le froid matinal qui semble ne plus vouloir quitter l’université. « Prim, t’es réveillée ? » Une voix étouffée te parvient du fond de la chambre et tu tournes légèrement la tête pour mieux apercevoir la longue et épaisse tignasse rousse de Kristina, ta colloc. Aussi peu matinale que toi, tu ne peux empêcher un sourire de fendre ton visage lorsque tu la vois se retourner mollement sous l’énorme couette qui la recouvre de la tête aux pieds. « C’est bon Tina, je suis réveillée, tu peux te rendormir » lui réponds-tu avant d’ouvrir complètement les yeux et de fixer le plafond joliment barbouillé de symboles et de dessins délavés.
Allongée de tout ton long, tu ne te presses pas. Tu sais qu’il ne fait pas jour au-dehors. Les doux rayons du soleil d’hiver ne percent pas encore à travers les lourds rideaux en velours qui ornementent ta chambre, et la maison des artistes, d’habitude si animée, est encore bien trop calme. Pourtant, tu sais que tu ne dois pas traîner plus longtemps car d’ici une heure, toi et ton équipe alliez-vous entraîner pour le prochain match de quidditch de la saison. « Allez Prim ... » Murmures-tu comme pour te donner du courage. Tu pousses – non sans réticence – les draps à tes pieds et t’habille rapidement avant de prendre la direction de salle commune pour déjeuner. À cette heure, les couloirs sont déserts et tu dévales rapidement les escaliers jusqu’au rez-de-chaussée lorsque tu aperçois au loin un visage familier. « Penny ! » T’exclames-tu en reconnaissant les traits délicats de ta grande sœur. Tu cours vers elle, tout sourire, avant de l’embrasser un peu rudement. Tu es contente de croiser son chemin. Bien que vous aillez des centres d’intérêt et des amis différents, tu adores passer du temps avec ton aînée et regrettes sincèrement de ne pas pouvoir passer plus de temps avec elle. Alors des moments (volés) comme celui-là, tu les apprécies d’autant plus. « Ça va Twiggy ? T'es bien matinale aujourd'hui » « Bien et toi ? » Lui réponds-tu sans te défaire de ton sourire « Je ne te le fais pas dire ! Je vois que toi aussi tu es tombée du lit ». Tu lui fais un léger clin d’œil et savoure ce moment de complicité entre sœurs lorsqu’elle te prend pas le bras et t’entraîne dans la grande salle avec elle « Je t'accompagne manger, j'ai trop la dalle ! ».
Un rire s’échappe de tes lippes tandis que bras dessus, bras dessous, vous entrez dans l’immense salle qui semble inoccupée à l’exception de quelques têtes blondes dont une qui t’es familière. « Malcom ? » Tu écarquilles légèrement les yeux lorsque tu reconnais votre petit frère attablé chez les Ethelred. Mais que faisait-il debout à cette heure-ci ? Tu fronces les sourcils et t’approche de lui, Penny à tes côtés, avant de planter ton regard dans ceux de ta sœur – comme pour l’interroger. « Pitié, me dites pas que j'ai encore fait une connerie... Je n'ai plus d'excuses toutes faites en stock » Dit-il l’air malicieux avant de reporter son attention sur Pénélope. « T'as encore l'air fatiguée, Penny... » Ajoute-t-il, l’air inquiet, tandis que je m’asseye à côté de lui. « Ai-je jamais eu l'air reposé ? » Répond t'elle avant d’enchaîner aussitôt : « Je te rassure, on ne peut pas nier notre air de famille, là tout de suite... Tu es dans un aussi piteux état que moi ! ». Un rire m’échappe à nouveau cependant que j’attrape une tasse de café et un morceau de tarte à la citrouille que j’avale sans faire de manières. Sur ce coup-là, Penny n’a pas entièrement tort. L’un comme l’autre, ils avaient une mine affreuse – mais sans doute pas pour les mêmes raisons. « Peut-être que je devrais prendre sa température, juste pour être sûre qu'il va bien ? » Me demande-t-elle, le regard complice, après avoir croqué dans sa biscotte. « Bonne idée Penny » Affirmes-tu tout en avalant une nouvelle part de tarte. « T’en dis quoi Malc ? » Demandes-tu avant de te tourner vers lui, les yeux plein de malice « Quel endroit tu préfères ? ».
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Re: Blackwell's affairs # Blackwell family
Dim 4 Fév 2018 - 19:50
Primerose à mes côtés, je sirotais d'un air distrait mon café en observant Penny qui ne tarda pas à répondre à mon inquiétude pourtant sincère. Un sourire s'afficha sur mes lèvres tandis nos mines décomposées ce ce matin. Il fallait dire que je ne devais pas avoir l'air très frais non plus. Je ne doutais pas que nos raisons étaient bien différentes, je ne comptais plus le nombre de fois où j'avais découché ou fait le mur, juste dans l'optique de fumer, me défoncer ou observer les étoiles. Ou les trois à la fois. Peut-être même que j'irais embêter Ethan cette nuit, je verrais. Dans tous les cas, il était hors de question que je révèle à mes soeurs ce que je pouvais bien faire de mes nuits. Ce n'étaient pas leurs affaires. Puis, elles ne seraient surement pas ravies de savoir mon travail parallèle pour Landry. Probablement que cela remontrait d'une façon ou d'une autre à Jackson, et plutôt mourir que de lui laisser l'opportunité de m'enfoncer davantage. Je soupirais doucement, le rire de Prime sonnant comme une sonnerie de réveil douce et familière. La présence de mes deux soeurs à mes côtés était étrangement.... reposante. Alors que nos frères avaient tendance à me mettre sur la défensive, elles étaient assez subtiles et malignes pour ne pas me braquer et savaient souvent m'amadouer.
La voix de Penny résonna à nouveau et je manquais de recracher mon café. What? Je grimaçais, me renfrognant d'un coup à la manière d'un gamin en train de bouder. Elle serait pas en train de se foutre de ma gueule, là? Décidant de faire semblant de n'avoir rien entendu, je repris un morceau de brioche, en lançant un regard noir à Penny. Elle voulait me traiter comme un gosse. Parfait, j'allais faire ma tête de dragon mal luné. Mais bien entendu, elle n'allait pas en rester là. Et c'est Prime qui en rajouta une couche... Sa dernière question me fit lever les yeux au ciel. Elles étaient sérieuses? "'Tain, mais vous êtes tordues, sérieux! J'ai plus 5 ans, merci... Et si j'avais vraiment besoin d'une infirmière, je n'aurais que l'embarras du choix." que je finissais par dire sur un ton cynique et moqueur. Mes soeurs savaient pertinemment que j'avais un rapport aux filles assez spécial, et que je les enchainais depuis plusieurs années. Une vieille habitude de les considérer comme des objets de consommation à date limite de conservation assez courte. Ce derniers temps, bien sûr, les choses étaient un peu différentes. Disons que je faisais un peu plus attention. Peut-être même que ça avait un peu à voir avec une certaine blonde... M'arrachant à mes pensées, je finis par ajouter, légèrement moqueur: "Et vos fantasmes, vous feriez mieux de les réserver à vos mecs. J'suis sûr qu'ils seraient ravis." D'ordinaire, je ne m'intéressais pas à leurs histoires de coeur -ou de cul- mais une petite pique de temps en temps, ça ne fait pas de mal, si? Et c'étaient elles qui avaient commencé! Croquant dans une nouvelle brioche, je leur jetais un regard ostensiblement satisfait... et un brin arrogant.
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Re: Blackwell's affairs # Blackwell family
Dim 4 Fév 2018 - 23:48
J'adore être avec Malcom et Primerose. Rien que le fait de déjeuner avec eux, j'ai l'impression que nous sommes en vacances, à la maison, les seuls moments où je m'accorde un peu de répit et de temps pour moi, où je me sens bien et pas stressée. Peut-être que c'est l'air marin, peut-être que c'est le fait d'être avec papa, je ne sais pas. Il a toujours le don de me dire les bonnes choses, de me faire rire, et je dis souvent pour plaisanter que c'est l'homme de ma vie, bien qu'on doit pas en être très loin. On déjeune et déjà, quelques piques sont lancées. Bon, ok, j'avoue, elles viennent de moi, mais je ne peux pas m'empêcher de les taquiner, surtout le petit dernier de la fratrie. Je me demande bien à quoi il peut passer ses nuits, n'empêche qu'il est dans un sale état, et que de manière détournée, je demande à notre sœur s'il ne serait pas mieux que je prenne sa température, idée qui emballe la blonde, elle demande même à l'Ethelred quel endroit il préfère. « Tain, mais vous êtes tordues, sérieux! J'ai plus 5 ans, merci... Et si j'avais vraiment besoin d'une infirmière, je n'aurais que l'embarras du choix. » Je prends un air outré, en posant la main sur le cœur, comme si j'étais véritablement attristée de ce qu'il nous dit. « Malcom ! ... Tu ne te tournerais même pas vers ta grande sœur si tu étais malade ? Me voilà déçue et choquée. » Je bois une gorgée de café, un sourire sur les lèvres et échangeant des regards amusés avec Primerose. « On a déjà vu tes petites fesses roses tu sais, ne fais pas le gêné... » Je ne suis pas certaine que la remarque lui plaise, mais nous, ça nous amuse, puis c'est comme ça qu'on lui montre qu'on l'aime, à notre frérot.
Visiblement, il n'aime pas trop ça, puisqu'il continue sur les remarques un peu acerbes. « Et vos fantasmes, vous feriez mieux de les réserver à vos mecs. J'suis sûr qu'ils seraient ravis. » Je trouve ça un peu malvenu, vis à vis de Primerose qui vient de vivre une histoire qui s'est mal terminée, mais bon. Il fait sa tête de cochon révolté, alors, on lui pardonnera. N'empêche que je trouve pas ça super cool, ce pour quoi je me tourne vers la blonde, d'un air innocent. « Ah, elle n'aimerait pas ça, sa nouvelle copine ? ... Comment tu m'as dit qu'elle s'appelait, déjà ? » J'avais pas pour habitude de me mêler des histoires de cœur de mes frangin(e)s, mais il l'avait un peu cherché, avec son air arrogant. Primerose m'avait dit qu'elle l'avait vu avec une blondinette au bal de Noël, n'empêche qu'on en savait pas plus.
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Re: Blackwell's affairs # Blackwell family
Lun 19 Fév 2018 - 23:37
petit-déjeuner improvisé
famille Blackwell
« Seuls les idiots sont brillants au petit déjeuner. » Oscar Wilde
Geronimo était sorti de chez lui dans une panique désormais habituelle. Adressant une ultime caresse à son chien, il avait claqué la porte, sans même prendre la peine de la verrouiller. A quoi bon ? Il avait ensuite transplané jusqu’à Hungcalf, et avait atterri aux pieds des marches du grand château. Son ventre gargouillait. Il n’avait pas eu le temps de manger quoique ce soit. Ce matin encore, il s’était levé après son réveil. L’entraînement des frelons avait encore fini tard la veille. Il regarda sa montre, achetée quelques années auparavant dans un magasin moldu. Elle était en plastique, et avait la particularité d’être waterproof. Il s’agissait d’un concept moldu, dont l’intérêt échappait encore à Geronimo ; pourquoi vouloir regarder l’heure son l’eau ? Il finit par entrer dans le grand château. Il était donc en retard, mais n’était plus à 5 minutes près ; il avait besoin d’avaler quelque chose. Et il était certain qu’il trouverait son bonheur parmi les nombreux mets que proposait le buffet du petit-déjeuner dans le grand hall.
Il poussa la grande porte et la première chose sur laquelle se posèrent ses yeux fut sa petite famille, gentiment attroupée à la table des Ethelred. Oubliant alors qu’il devait donner cours en ce moment-même, il passa attraper une tasse de café et, sans crier gare, s’installa aux côtés de Malcom. « Mais non… Malcom a une copine ?! » dit-il tout en esquissant une moue qui voulait souligner les sarcasmes à venir. Il faisait face à ses deux petites sœurs, à qu’il demanda, de manière tellement sincère que cela en serait sûrement déconcertant : « Comment vous faites pour vous lever aussi tôt sérieusement ? Ça devrait être interdit ce genre de choses… » C’était une bonne façon pour Gero de commencer la journée. Peut-être avait-il oublié qu’à cette heure-ci, il devrait reprendre les bases du vol à balai avec des premières années récalcitrants, néanmoins, il était heureux de voir toute la petite tribu. « Qui eut cru que ce serait aussi dur d’être prof hein ? » prononça-t-il dans sa barbe, laissant échapper un petit rire et scrutant ses cadets du regard, à la recherche d’une certaine approbation – sans penser aux rires certains qui lui seraient ensuite adressés. Tout le monde Gero, tout le monde…
Il poussa la grande porte et la première chose sur laquelle se posèrent ses yeux fut sa petite famille, gentiment attroupée à la table des Ethelred. Oubliant alors qu’il devait donner cours en ce moment-même, il passa attraper une tasse de café et, sans crier gare, s’installa aux côtés de Malcom. « Mais non… Malcom a une copine ?! » dit-il tout en esquissant une moue qui voulait souligner les sarcasmes à venir. Il faisait face à ses deux petites sœurs, à qu’il demanda, de manière tellement sincère que cela en serait sûrement déconcertant : « Comment vous faites pour vous lever aussi tôt sérieusement ? Ça devrait être interdit ce genre de choses… » C’était une bonne façon pour Gero de commencer la journée. Peut-être avait-il oublié qu’à cette heure-ci, il devrait reprendre les bases du vol à balai avec des premières années récalcitrants, néanmoins, il était heureux de voir toute la petite tribu. « Qui eut cru que ce serait aussi dur d’être prof hein ? » prononça-t-il dans sa barbe, laissant échapper un petit rire et scrutant ses cadets du regard, à la recherche d’une certaine approbation – sans penser aux rires certains qui lui seraient ensuite adressés. Tout le monde Gero, tout le monde…
(c) DΛNDELION
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Re: Blackwell's affairs # Blackwell family
Mar 20 Fév 2018 - 18:11
« Tain, mais vous êtes tordues, sérieux! J'ai plus 5 ans, merci... Et si j'avais vraiment besoin d'une infirmière, je n'aurais que l'embarras du choix. » Tu manques de t’étranglerde rirelorsque tu avales le dernier bout de tarte qui te reste dans les mains. Ah ouais ? Tu jettes un coup d’œil à Penny – qui mime un faux air outré – et lèves les yeux au ciel. Malcom ne changerait jamais. Toujours dans la provocation. « Malcom ! ... Tu ne te tournerais même pas vers ta grande sœur si tu étais malade ? Me voilà déçue et choquée. » Rétorque votre grande sœur tandis qu’elle te lance quelques regards entendus – avant de tremper ses lèvres dans la tasse de café fumant qu’elle tient entre ses mains. « J’avoue, c’est chaud » Murmures-tu à ton aînée avant de pincer les lèvres et jeter ton dévolu sur le verre de jus de pomme qui se trouve devant ton frère.
Tu te penches en avant et attrapes le petit récipient en verre tandis que ta fratrie continue gentiment à se chercher des noises. « On a déjà vu tes petites fesses roses, tu sais, ne fais pas le gêné... » Enchaine Penny tandis que Malcom se met immédiatement sur la défensive : « Et vos fantasmes, vous feriez mieux de les réserver à vos mecs. J'suis sûr qu'ils seraient ravis ». Ta main reste en suspens une fraction de secondes avant que tu ne clignes des yeux et ne secoues la tête. Vos mecs ? Tu fronceslégèrementles sourcils et fais mine ne pas avoir entendu. Tu n’as pas envie de te prendre la tête avec ton cadet ni de dire des choses qui pourraient dépasser ta pensée ; alors tu te mords l’intérieur des joues et te noies dans ton jus de pomme comme si de rien n’était.
Penny semble avoir remarqué ton malaise. Pourtant, elle ne le fait pas remarquer à Malcom et se tourne vers toi avec une lueur espiègle au fond des yeux. Tu la regardes intensément au-dessus de ton verre et attends sagement qu’elle réplique quelque-chose lorsqu’elle lâche une bombe à laquelle tu ne t’attendaisvraimentpas : « Ah, elle n'aimerait pas ça, sa nouvelle copine ? ... Comment tu m'as dit qu'elle s'appelait, déjà ? ». Oh Merlin ! Cette fois, tu t’étrangles pour de bon et te mets à tousser entre deux rires avant de jeter un coup d’œil en biais à Malcom. Et BIM ! Cette fois, elle ne l’a pas loupé. Tu remercies Penny du regard et lui réponds juste après repris ton souffle. « Je crois bien qu’elle s’appelle Grace » Dis-tu calmement avant d’insister. « C’est la petite sœur d’Holly … ». Tu ne crois pas, t’en es sûre, Prim ! Tu reconnaîtrais la petite sœur de ta meilleure amie entre mille. Une semi-vélane, ça passe difficilement inaperçu …
Tu savoures ta petite vengeance en sirotant ton verre lorsque sans crier gare, l’aîné de la famille débarque à la table où vous vous trouvez. « Mais non… Malcom a une copine ?! » Demande Geronimo qui vient tout juste de s’installer aux côtés de Malc, l’air aussi fatigué que facétieux. Un sourire vient fendre ton visage poupin et tu fais un léger signe de tête à ton frère avant d’en rajouter une couche. « Ouep, Malc a une copine ! ». Tu t’apprêtes à demander à Gero ce qu’il fiche ici (à cette heure) lorsqu’il vous lâche un : « Qui eut cru que ce serait aussi dur d’être prof hein ? » qui te fait doucement rigoler. Tu te demandais toujours pourquoi – et comment – il avait accepté un poste de prof de vol à Hungcalf. Connaissant ton frère, on ne pouvait pas tellement dire que le cadre universitaire était quelque chose qui lui convenait. Mais Geronimo était imprévisible, et il était toujours là où on s’y attendait le moins. Tu regardes Penny, puis Malcom, et tu te mets à exploser de rire. Sérieusement, Gerobigbro ?
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Re: Blackwell's affairs # Blackwell family
Lun 26 Fév 2018 - 14:20
Mais comment faisaient-elles toujours pour m'exaspérer à ce point? A croire que des soeurs étaient destinées à emmerder leurs frères, quelque soit leur âge. Je levais les yeux au ciel tandis que notre grande soeur en rajoutait une couche, faussement outrée par mes répliques. Bonne actrice notre Penny. De toute façon, elles se doutaient bien que ça faisait longtemps que je n'avais pas besoin de leur aide... ou de leur surveillance. Même si je n'étais pas dupe, et qu'elles garderaient toujours un oeil sur moi, même de loin. Croquant dans une part de gateau, je grommelais un "Gnia, gnia, gnia" alors qu'elle s'amusait à me rappeler que j'étais le petite dernier et donc celui qu'elles avaient certainement vu une paire de fois les fesses à l'air. M'enfin, heureusement que je ne m'étais pas mis à rougir, sinon c'était grave la honte. D'ailleurs, je jetais un coup d'oeil autour de nous pour vérifier qu'elles ne ruineraient pas ma réputation en quelques conneries lancées de bon matin. Toutefois, je ne pouvais pas m'empêcher d'en rajouter, piqué à vif. Mon problème: je me fichais éperdument de la portée de mes paroles, et même si mes intentions premières n'étaient pas de faire mal, c'était comme ça que je fonctionnais. De suite, je vis le visage de mes soeurs changer, comme si je venais de proférer la pire des insultes. Bah, elles n'avaient qu'à pas me provoquer. Aurais-je oublier que j'étais le premier m'être lancé dans cette joute? Surement oui.
Mais mes soeurs n'en avaient pas fini avec moi, et alors que je mâchonnais un morceau de tartine, elles échangèrent un regard qui m'alerta et me fit plisser les yeux. What the... Le mot copine me fit ravaler mon sourire arrogant, et je blêmis doucement alors que Prime se mettait à rire tout en régurgitant son jus. Cette fois, elle m'avait bien eu la Penny... Je me renfrognais, conscient que Prime savait très bien de quelle fille notre soeur voulait parler. Au nom de Grace, je passais une main nerveuse dans mes cheveux, mal à l'aise d'entendre parler de celle qui avait su éveiller en moi de vrais sentiments. Sentiments qui me laissaient perplexe et perdu. Parce que je n'avais pas l'habitude. Et que tout ça se voyait un peu trop sur mon visage alors que mes soeurs le scrutaient. "Okay, c'est bon, vous m'avez eu, mais c'est pas ce que vous..." que je commençais, avant de me stopper en entendant une voix familière. Gero. Le big brother de la famille, certainement le plus facétieux d'entre nous. Je soupirais une nouvelle fois. Ils avaient tous envie de m'agacer, ce matin? "Genre, ça vous étonne! Grace n'est même pas ma copine... Enfin... Pas officiellement. Pas encore. J'en sais rien en fait, je ne sais même pas ce qu'on est tous les deux." que je finis par annoncer en haussant les épaules et en avalant un nouveau café. L'air presque détaché. Gero s'installa à mes côtés et malgré son côté nonchalant et un peu trop fatiguant, il réussit à m'arracher un sourire. Parce qu'il avait ce don de réveiller nos instincts de tribu ours, parce qu'il était ce frère qui avait toujours su nous faire rire, parfois même malgré lui. Sérieusement, Gero prof, c'était presque risible, je ne l'aurais pas cru si quelqu'un d'autre que lui me l'avait annoncé. Mais soit, pourquoi pas après tout? Prime nous adressa un regard à Penny et moi, avant d'exploser de rire, et si je n'étais pas aussi franc qu'elle, un sourire rieur se dessina sur mes lèvres. "Hey, justement, t'es pas censé avoir un cours là? J'savais pas que les profs pouvaient sécher leurs cours. Faudrait peut-être que j'envisage une carrière dans l'enseignement finalement... Vous en pensez quoi les filles? Vous croyez que je pourrais être prof aussi?" Mon ton était clairement moqueur, amusé. Je savais de source sûre -pour avoir vu des camarades se diriger vers le stade- qu'il avait effectivement un cours ce matin. Et si jamais je ne me verrais en professeur, je pouvais bien titiller mon frère... Puis, il était bien le seul frère que je pouvais un peu embêter sans me prendre un retour de flammes. Jackson n'était que le rabat-joie, con et moralisateur, que nous ne méritions pas.
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Re: Blackwell's affairs # Blackwell family
Lun 26 Fév 2018 - 18:01
Le rire de Prim résonne à mes oreilles alors que je lance un regard à Malcom, le sourcil relevé en mode "Hé ouais mon petit, on s'attaque pas à ma sista impunément... Même si t'es mon frère". Je viens d'aborder un sujet qui nous brûlait la langue à toutes les deux, je le sais bien, depuis le bal de Noël. Notre cadet n'était pas réputé pour être quelqu'un qui s'affichait aisément avec une fille, au point de se déclarer en couple. Il était plutôt du genre coureur de jupons et à ne pas se poser. D'ailleurs, en soit, il n'avait rien dit du tout sur cette soi-disant petite amie. C'était juste nous et notre imagination débordante de grandes sœurs qui s'était emballée. Dans le fond, je pense qu'on était pas si loin que ça de la vérité. Surtout quand je vois son visage changer à la mention de la copine. Primerose finit par m'informer qu'il s'agit de Grace, la petite sœur d'Holly, l'une de ses meilleures amies. Je la connais bien sûr de vue, mais je dois avouer que sa petite sœur m'est totalement inconnue. J'imagine cependant bien à quoi elle doit ressembler, vu les gênes qui courent dans la famille. « La petite sœur d'Holly de Launay ? Notre frère joue dans la cour des grands ! » Je continue de le taquiner un peu, mais en vrai, je suis contente pour lui. S'il a trouvé quelqu'un à qui il tient vraiment... Ca ne peut être que du positif. « Okay, c'est bon, vous m'avez eu, mais c'est pas ce que vous... », commence-t-il à nous dire avant qu'un autre faciès très familier fasse son apparition. Geronimo, notre aîné. Eh bien ! Nous qui n'avions pas forcément l'habitude de traîner tous ensemble, on remplit presque la Grande Salle à nous tout seul. Mon sourire s'agrandit en voyant Geronimo, j'ai toujours eu une relation particulière avec lui et je suis contente, dans un sens, qu'il travaille ici. Cela nous permet de nous voir plus souvent. Il s'installe en face de Prim et moi alors qu'il arrive au moment le plus intéressant de la conversation. Évidemment ! « Mais non… Malcom a une copine ?! » « Ouep, Malc a une copine ! » Néanmoins, notre petit frère ne semble pas si convaincu que ça sur sa relation avec la -j'imagine- blonde. « Genre, ça vous étonne! Grace n'est même pas ma copine... Enfin... Pas officiellement. Pas encore. J'en sais rien en fait, je ne sais même pas ce qu'on est tous les deux. » Je le regarde d'un air attendri, la joue posée contre ma main. Je dois reconnaître que c'est mignon parce que ça se voit qu'il tient à elle, sinon, il n'en parlerait pas en ces termes. « Ne tardez pas trop à vous décider quand même, j'aimerais bien la rencontrer, moi... » Enfin rencontrer une copine de mon frère... J'aimerais saisir l'occasion avant qu'elle ne s'éloigne !
La conversation finit par dévier, avec l'apparition de Gero. Je continue à déjeuner, alors que notre aîné se demande comment on fait pour être debout si tôt et se plaint de sa condition de prof, sous le rire de Primerose. Je roule des yeux malgré moi. Je l'aime mon frère hein, mais quel insensé lui a donné un poste de professeur, sérieux ? Et voilà que ça donne des idées à Malcom, par-dessus le marché ! « Faudrait peut-être que j'envisage une carrière dans l'enseignement finalement... Vous en pensez quoi les filles? Vous croyez que je pourrais être prof aussi ? » « Bien sûr Malcom, ton grand frère te pistonnera même... S'il a réussi à garder sa place d'ici là... » Je pince les lèvres et adresse un sourire innocent à Gero. Il n'y a aucune méchanceté dans mes propos, juste une remontrance à peine dissimulée. Si ce que Malcom disait était vrai et qu'il était en train de sécher son propre cours... Je soupire intérieurement. J'espère juste qu'il ne s'attirera pas d'ennuis, je me fais toujours du mouron pour mes frangins mais je dissimule ça sous de l'humour à deux balles, sinon, ils finissent par me traiter de rabat-joie.
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Re: Blackwell's affairs # Blackwell family
Mer 28 Fév 2018 - 16:20
petit-déjeuner improvisé
famille Blackwell
« Seuls les idiots sont brillants au petit déjeuner. » Oscar Wilde
« Ouep, Malc a une copine ! » Tous échangèrent des regards facétieux. Tous les membres de la petite fratrie partageaient une certaine complicité, complicité qui était souvent exacerbée quand il s’agissait de taquiner l’un d’entre eux. Les aînés semblaient d’autant plus amusés que Malc avait l’air somme toute agacé. « Genre, ça vous étonne! Grace n'est même pas ma copine... Enfin... Pas officiellement. Pas encore. J'en sais rien en fait, je ne sais même pas ce qu'on est tous les deux. » Des éclats de rire satisfaits résonnèrent dans la grande salle qui commençait peu à peu à se remplir. Geronimo porta une nouvelle fois la tassé de café chaude à ses lèvres. Penny décida d’en rajouter une couche : « Ne tardez pas trop à vous décider quand même, j'aimerais bien la rencontrer, moi... » Geronimo acquiesçait de la tête d’un grand geste, s’assurant que cela n’échapperait pas à Malc. Soudainement, Geronimo, plus joueur que jamais, se leva d’un bond. « D’ailleurs, ça m’a tout l’air d’être le moment parfait. » Puis faisant sembler de chercher la jeune fille du regard – alors qu’il ignorait son visage, et qui ne l’avait sûrement jamais croisé, ou peut-être mais Geronimo était très mauvais pour retenir les noms de ses étudiants – il cria en continuant de scruter la pièce : « GRAAAACE ! GRAAAAACE ! » Geronimo avait visiblement du mal à juger de sa propre lourdeur, mais ne regretta en rien cette pointe d’humour en attendant des rires étouffés de la part de ses petites sœurs. Quelques étudiants levèrent les yeux vers sa direction, ahuris de voir que c’était un professeur qui venait d’attirer toute l’attention de la sorte. Geronimo se rassit rapidemement. Argh. Tu es prof. Agis comme tel. Il allait alors ajouter, toujours avec sarcasme, que Malc ne devrait pas hésiter à lui demander des conseils pour sa vie sentimentale mais se ravisa, ne souhaitant pas prendre le risque que ses cadets s’inquiètent de nouveau à propos de sa propre relation tumultueuse.
« Hey, justement, t'es pas censé avoir un cours là? J'savais pas que les profs pouvaient sécher leurs cours. » Geronimo laissa échapper un soupir. Ou plutôt un grognement. Quelque chose d’enfantin, pareil à un adolescent à qui on aurait demandé de mettre la table. Il était en effet en retard, et se savait surveillé de près par certains de ses collègues qui n’aimaient guère sa façon d’agir en tant que professeur. Heureusement, il était très apprécié par ses étudiants, et n’avait pas à s’inquiéter de plaintes de ce côté. « Ah. Si mon petit Malcom. Mais tant pis, je suis inquiet maintenant. Je ne peux pas vous laisser alors que visiblement tu as besoin de parler. » dit-il toujours avec ce ton espiègle et complètement ironique. « Faudrait peut-être que j'envisage une carrière dans l'enseignement finalement... Vous en pensez quoi les filles ? Vous croyez que je pourrais être prof aussi ? » Cette remarque , alors qu’elle ne devrait probablement pas, amusa Geronimo, impatient de découvrir la réponse des filles. « Bien sûr Malcom, ton grand frère te pistonnera même... S'il a réussi à garder sa place d'ici là... » Là encore, Geronimo prit la remarque avec fierté, même si elle n’avait rien de bien réjouissant. La dérision était probablement une de plus grandes qualités de Geronimo, ainsi qu’un de ses plus grands défauts. Prenant une voix assez condescendante et la posture du rabat-joie – il se rendit compte après coup qu’il s’inspirait de la façon dont aurait pu parler Jackson – Geronimo leur répondit : « Ah. Vous savez… Professeur, ce n’est pas facile tous les jours. C’est beaucoup de travail et de responsabilité. C’est pas à la portée de n’importe qui hein. » Le pire, c’est qu’il commençait à le penser réellement. Nouvel éclat de rire…
(c) DΛNDELION
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Re: Blackwell's affairs # Blackwell family
Mer 28 Fév 2018 - 19:11
Un sourire malicieux se dessine sur les lèvres de Malc alors qu’il reporte son attention sur votre ainé. « Hey, justement, t'es pas censé avoir un cours-là ? » Lui demande-t-il alors que tu opines du chef, comme pour appuyer sa question. C’est vrai ça ? Pourquoi Gero n’est-il pas encore au stade ? Il a envie de se faire remonter les bretelles par McArthur ? Merlin, quelle insouciance ! Il ne changera jamais … penses-tu tout bas tandis que Malc revient à la charge : « J'savais pas que les profs pouvaient sécher leurs cours. Faudrait peut-être que j'envisage une carrière dans l'enseignement finalement... Vous en pensez quoi les filles ? Vous croyez que je pourrais être prof aussi ? ». Tu écarquilles légèrement les yeux avant de te mordrefurieusementla langue. Malc, professeur ? C’est une blague ? Tu lâches un petit hoquet de surprise et regardes Penny du coin de l’œil. Ta sœur semble fumer de la tête et roule brièvement les yeux vers le ciel avant de calmer les ardeurs du petit dernier : « Bien sûr Malcom, ton grand frère te pistonnera même ... S'il a réussi à garder sa place d'ici là ... ». Tu souris derrière ton verre et te racles la gorge avant d’ajouter : « ce qui n’est pas gagner ! ».
Tu soupires et espères secrètement qu’il ne te donnera pas raison – car tu ne souhaites que le meilleur pour chaque membre de ta famille – lorsque Gero prend un air ridiculement sérieux et regarde chacun d’entre vous. « Ah. Vous savez… Professeur, ce n’est pas facile tous les jours. C’est beaucoup de travail et de responsabilités. C’est pas à la portée de n’importe qui hein » dit-il avant que tu n’éclates de rire. « Arrête, on croirait entendre Jackson ! » T’exclames-tu avant de secouer la tête et de lui balancer une biscotte qui traînait là. « D’ailleurs, en parlant de lui, quelqu’un sait comment il va ? » Tu arques un sourcil et regardes ta fratrie avant de plisser le nez. Ça fait unpetitmoment que tu n’as pas vu Jack. Entre tes études, tes amis et tes soucis, tu n’avais pas trouvé le temps de lui envoyer un hibou ni même de passer le voir au ministère.
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Re: Blackwell's affairs # Blackwell family
Mer 7 Mar 2018 - 18:24
Je manquais de m'étouffer une nouvelle fois alors que Penny insistait sur le fait qu'elle aimerait rencontrer "ma copine", et je lui lançais un regard du style "tu peux toujours rêver". Après ça, je pensais être un peu tranquille, mais c'était sans compter sur notre grand frère qui avait toujours une idée derrière la tête... Et pour le moment, ils avaient tous décidé de se liguer pour m'emmerder. Alors quand Gero se leva d'un coup, je n'eus même pas le temps de lui dire de se rassoir qu'il beuglait le prénom de ma jolie blonde dans la grande salle. Je m'enfonçais sur le banc, posant mon coude sur la table pour cacher mon visage de ma main. Merci, bro, pour m'avoir foutu la honte devant tout le monde. "Tais-toi, Gero!" que je sifflais entre mes dents, bien conscient que mon frère n'écoutait pas et qu'il s'en foutait royalement. D'ailleurs, ça faisait bien rire mes soeurs aussi... Dans un éclair de lucidité, il finit enfin par reprendre sa place. Non, mais sérieusement. Et ça se voulait professeur? A mon tour de le titiller un peu, alors que je lui rappelais qu'il avait cours... ce qui n'eut pas l'air de l'émouvoir plus que ça. Notre frère trouva même le moyen de me prendre pour excuse. Vraiment, il était impossible. Et très drôle, je ne pouvais pas le nier. N'empêche que je levais les yeux au ciel à ses excuses bidons. Bien entendu, j'en rajoutais une couche, et mes soeurs, plus sceptiques que moi, ne purent que faire remarquer combien elles ne croyaient pas du tout en mon hypothétique futur dans l'enseignement... "Roh, vous êtes pas drôles, les filles..." que je lançais en haussant les épaules. N'avaient-elles donc pas saisi l'ironie de ma question? Jamais je ne pourrais être professeur, je ne supporterai pas d'être tout le temps sollicité par des idiots d'élèves. Non, je préférais la solitude d'un bureau d'édition. J'entamais un nouveau beignet et finissais mon café quand Gero tenta de nous faire croire qu'il avait tout fait conscience des responsabilités inhérentes à son statut de professeur. Ce qui m'arracha un sourire amusé, qui fit écho au rire de Prim. Je baissais la tête pour esquiver la biscotte qu'elle lança dans notre direction, avant de grimacer. Jackson? Elle était sérieuse? Qu'est-ce qu'on en avait à foutre de lui? Tout ce qu'il savait faire, c'était de bien nous faire sentir que nous lui étions inférieur. Et que quoi que nous puissions faire, rien n'était jamais bien à ses yeux. Mon plus grand plaisir était de lui montrer à quel point je prenais plaisir à outrepasser des règles, à n'en faire qu'à ma tête quitte à prendre des risques. Juste pour le faire enrager. Je restais quelques secondes silencieux avant de lâcher, un "Pas de nouvelles, bonnes nouvelles, non?" sur un ton clairement cynique. "C'est pas si il cherchait à savoir comment on allait non plus..." Et encore, j'étais plutôt soft. Parce que ça me brûlait les lèvres de balancer un "il peut bien crever, j'en aurais rien à foutre". Mais devant mes soeurs et Gero, je ferais mieux d'éviter. N'empêche qu'on était surement tous d'accord sur le fait que quand il était là, on était tous sur les nerfs. Avec sa mauvaise manie de nous juger et nous prendre de haut. Je soupirais doucement, noyant mon amertume dans le café du matin.
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Re: Blackwell's affairs # Blackwell family
Mer 14 Mar 2018 - 11:40
Pauvre petit Malcom. Ce n’était pas facile d’être le dernier né d’une fratrie comme la nôtre. Bien que tout partait d’un bon sentiment et qu’on voulait juste le taquiner, je commence à ressentir un peu de compassion pour mon petit frère qui se cache littéralement dans ses bras alors que notre aîné se lève pour appeler l’inconnue, convoitise de toute notre curiosité. : « GRAAAACE ! GRAAAAACE ! », se met-il à beugler, le prénom de la de Launay résonnant dans la Grande Salle qui commençait tout doucement à se remplir. Bien que la frasque me fasse rire, j’attrape Gero par la main pour le faire s’asseoir. « Geroooo ! Laisse-le donc, il nous la présentera quand il sera prêt. Pas vrai ? », que je fais finalement en me tournant vers Malcom. Bon, il est temps qu’on le laisse tranquille, mais d’un côté, je tiens à m’assurer qu’il n’oubliera pas ma requête. Mais j’en doute un peu...
On passe du côté cœur du petit au sujet professeur du grand. Qu’il n’assume pas vraiment de main de maître, m’enfin. On l’aime comme ça. Il prétexte qu’écouter nos problèmes est plus important qu’assister à son cours. Ca me toucherait presque, si je ne savais pas que c’était faux. Je secoue tout de même la tête, toujours amusée. Je suis sûre que McArthur savait très bien à quoi s’attendre, en l’engageant… Partant sur le sujet, Geronimo nous sort sa plus belle interprétation du seul absent à ce déjeuner, Jackson. « Ah. Vous savez… Professeur, ce n’est pas facile tous les jours. C’est beaucoup de travail et de responsabilité. C’est pas à la portée de n’importe qui hein. » « Arrête, on croirait entendre Jackson ! », lui lance Primerose. Son imitation était vraiment réussie, je crois qu’on a tous eu l’image de notre frère en tête. « Tu devrais peut-être envisager la reconversion en imitateur ? », je lui fais, avide de voir qui d’autre il pourrait mimer. Parler de Jackson a visiblement éveillé en Prim l’envie de savoir ce qu’il devient. « D’ailleurs, en parlant de lui, quelqu’un sait comment il va ? » Ce qui n’est pas l’intention de Malcom. « Pas de nouvelles, bonnes nouvelles, non ? » J’hoche de la tête, un peu dépitée. Ca me désole qu’on ait de si mauvaises relations avec lui, mais je ne peux qu’être d’accord avec Malcom, même si j’ai eu des nouvelles de Jackson presque dernièrement. « Je l’ai vu à la dernière soirée du club d’Evangeline. » Un club un peu "select" comme ça, où la directrice des Lufkin recrutait quelques talents à l’état brut. Comme elle disait. Je crois d’ailleurs que c’est plus parce que j’ai deux grands frères aux noms importants qu’elle m’a recruté, plutôt que pour mes talents personnels. Mais bon. « Ils ont commencé à discuter de sa future carrière de Ministre… » J’affiche une expression qui veut tout dire : lourdeur. Jackson aime bien parler de lui. Je replonge mon regard sur ma tasse de café, touillant distraitement dedans avec ma cuillère. « C'est pas si il cherchait à savoir comment on allait non plus... » « Mh-mh... »
J’aimais beaucoup Jackson, mais on était clairement différent. Tandis qu’il poursuivait son rêve de grandeur, je me contentais de faire mon petit bonhomme de chemin. Tout ce que je voulais, c’était être médicomage, pour pouvoir aider les gens. Il trouvait que ça manquait d’ambition. « Il m'a demandé où en était ma thèse avant de me dire que j'aurais du poursuivre dans les sciences politiques parce que "tu sais, médicomagie, ça ne te mènera nulle part" ! » À mon tour d'imiter le grand dadais. « Le discours habituel, quoi. »
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Re: Blackwell's affairs # Blackwell family
Mar 24 Avr 2018 - 15:18
« Pas de nouvelles, bonnes nouvelles, non ? » Te répond Malcom, l’air visiblement agacé. Tu sais que parler de votre aîné à tendance à le mettre en rogne – puisque ça a toujourstrèscompliqué entre eux deux – mais il reste votre frère, et tu ne peux t’empêcher de t’inquiéter pour lui. Même si de son coté, vous deviez sûrement être le cadet de ses soucis …
Tu hoches la tête et te pinces les lèvres avant de te tourner vers ta sœur qui semble en savoir plus sur le sujet. « Je l’ai vu à la dernière soirée du club d’Evangeline. Ils ont commencé à discuter de sa future carrière de Ministre … » Dit-elle avant d’afficher une mine déconfite et de noyer son regard dans sa tasse de café. « Oh … » Murmures-tu avant de baisser les yeux à ton tour. Le club d’Evangeline, évidemment. Penny t’avait déjà parlé de ce club – fondé par la directrice des Lufkin – qui regroupait l’élite sorcière en devenir. Mais pourquoi Jackson participait-il à ce genre de réunion ? Le professeur Rosebury avait-elle le bras si long que cela pouvait servir ses ambitions ? Tu fronces les sourcils et réfléchis un instant à ce que vient de dire ta sœur lorsque Malcom interrompt le fil de tes pensées : « Ce n’est pas s'il cherchait à savoir comment on allait non plus ... ». « Mh-mh... » Soupire Penny alors tu opines doucement du chef. Malcom a raison. Vous le savez tous autant que vous êtes : votre frère est tellement carriériste que rien d’autre ne compte à ses yeux que sa propre petite personne. À moins que vous ne vous trompiez ?
« Il m'a demandé où en était ma thèse avant de me dire que j'aurais dû poursuivre dans les sciences politiques parce que "tu sais, médicomagie, ça ne te mènera nulle part" ! » Reprend Penny en imitant à la perfection votre ainé. « Le discours habituel, quoi ». Tu regardes ta sœur et te mords furieusement l’intérieur des joues alors ton cœur se sert au fond de ta poitrine. Tu as de la peine pour elle. Jackson a cruellement manqué de tact en lui disant cela. D’autant plus que c’est entièrement faux puisque ta sœur va devenir l’une des plus grandes médicomages de son temps. « C’est n’importe quoi ! » T'emportes-tu finalement avant de reprendre ton calme et mordre dans un bout de brioche qui traînait là. « Jackson est trop dur avec toi. Tu es la meilleure Penny ! Tu iras très loin, tu verras » lui assures-tu avant de jeter un coup d’œil à tes frères qui semblent entièrement d’accord avec toi. « Prim à raison, faut pas l’écouter Penny … » Renchéri Gero avant de se lever et vous faire un petit signe de la main en guise d’au revoir. « Bon, c’est pas que je vous aime pas les monstres, mais j’ai un cours à donner ! À plus tard ».
Tu salues ton frère et le regardes s’en aller vers l’entrée du château avant de reporter ton attention sur ta grande sœur. « Et bien, je me demande ce que peut bien penser Jackson de nous ? » Dis-tu en désignant Malc du menton. « On doit être des cas désespérés ! ». Tu lèves les yeux au ciel et te retiens de rire avant de faire un clin d’œil à ton frère.
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Re: Blackwell's affairs # Blackwell family
Lun 30 Avr 2018 - 20:41
Pourquoi donc fallait-il que la conversation dévie sur le sujet Jackson? Notre frère n'était qu'une plaie dans notre famille, qui se croyait plus intéressant que tout le monde et n'hésitait pas à nous rabaisser. Pour lui, rien de ce qu'on pouvait faire n'était assez bien, ne le satisfaisait. Il faudrait "selon lui" tous faire des études en Justice Magique et surtout lui obéir docilement pour qu'il fasse une grande carrière. Cette blague. Comme si j'allais jouer au toutou obéissant avec lui. Je soupirais bruyamment alors que je m'agaçais une fois de plus. Quand Penny prit la parole, je l'écoutais à moitié, me replongeant une fois de plus dans ma tasse de café. Ah. Ce fameux club. Rosebury était l'une de mes profs, et si je la respectais pour son savoir, je me méfiais d'elle comme de la peste car elle était impitoyable et ne cachait pas son aversion envers les hommes qui selon elle ne respectaient pas assez les femmes... Bref, il était donc impossible que je fasse partie moi-même de ce club un jour. Je me demandais même comment Bambi faisait pour supporter ce genre de connerie. Et si Jackson devenait vraiment ministre, on allait pas finir d'en entendre parler aux repas de famille... Pitié. Juste, laissez-moi le temps de devenir journaliste, histoire de bien casser tous ses efforts. Je me ferai un plaisir de le démonter dans mes articles. Le reste des paroles de Penny me fit froncer les sourcils. Le connard. Heureusement que j'l'avais pas sous la main, là, tout de suite. Comment pouvait-il rabaisser sa soeur comme ça? Surtout Penny qui était probablement la plus sérieuse et la plus dévouée à ses études de nous tous. M'apprêtant à m'énerver une fois de plus sur notre frère, Prime fut plus rapide. J'aquiesçais alors qu'elle me jetait un coup d'oeil. Bien sûr qu'elle avait raison. Gero prit soudain la direction de son cours. Tiens, aurait-il décidé d'être sérieux, lui aussi? Un sourire m'échappa alors tandis que je le regardais s'éloigner. Il ne changera jamais.
Tandis que Prime reprenait la parole, je finissais enfin mon café. Sa question me fit sourire. "Moi, ça me plaît d'être un cas désespéré, pas toi? J'ai bien peur, ma chère Twiggy, que nous soyons condamnés à rester anonymes parmi la foule..." que je répondais sur un ton amusé, passant mon bras derrière les épaules de ma Prime, ma soeur adorée, ma presque jumelle. Elle qui connaissait tout de moi, même mes secrets les plus sombres. Je la serrais contre moi, avec cette tendresse pleine de réserve qui me caractérisait. Je ne savais pas faire de grande démonstration d'affection. "De toute façon, qu'est-ce qu'on en a à foutre de ce qu'il pense, hein? On trace notre route, puis c'est tout. Pas besoin de lui..." Mes soeurs restaient les seules personnes de la famille que j'écoutais, même si j'avais quand même tendance à n'en faire qu'à ma tête. Pourtant, je savais très bien qu'elles s'inquiétaient parfois pour moi. Penny, parce qu'elle redoutait que je fasse une nouvelle overdose. Prime parce qu'elle était au courant pour mon trafic et tous les dangers que cela impliquait.
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Re: Blackwell's affairs # Blackwell family
Mar 1 Mai 2018 - 15:18
Je fais part au reste de la fratrie du dernier entretien que j'ai pu avoir avec notre frère, Jackson. Encore une fois, il avait agi comme à son accoutumée. Il faisait semblant de s'intéresser à ce qu'on fait avant de le démonter d'une simple parole. Je ne sais pas s'il le fait véritablement exprès ou s'il est simplement convaincu que sa manière de faire est la meilleure et qu'on devrait tous le suivre les yeux fermés. N'empêche que le résultat est le même et qu'évidemment, ça ne fait jamais plaisir à entendre. Pas étonnant qu'on affiche tous des têtes déconfites en parlant de lui. On a chacun un épisode de la sorte à l'esprit, dès qu'on aborde le sujet. Je dois avoir l'air un peu trop abattu quand je raconte cet épisode, puisque mes frères et ma sœur n'hésitent pas à me remonter directement le moral. « C’est n’importe quoi ! Jackson est trop dur avec toi. Tu es la meilleure Penny ! Tu iras très loin, tu verras », m'assure ma petite sœur, secondée par Géro avant qu'il ne prenne congé de nous. Le voilà qui part donner son cours... Je préfère ça ! Pas sûr que ça soit le cas, m'enfin. J'adresse un sourire reconnaissant à Prim. Ses mots me mettent du baume au cœur, même si je sais que la Pokeby n'a jamais pensé comme Jackson.
« Et bien, je me demande ce que peut bien penser Jackson de nous ? On doit être des cas désespérés ! », reprend la blonde après le départ de notre aîné, en les désignant, Malcom et elle. « Mais non ! », j'assure avec vigueur, ne pouvant m'empêcher de prendre la défense des absents. « Moi, ça me plaît d'être un cas désespéré, pas toi? J'ai bien peur, ma chère Twiggy, que nous soyons condamnés à rester anonymes parmi la foule... » Je secoue la tête, tout de même amusée par leur cinéma mélodramatique. « Moi je ne pense pas ! Primerose sera la prochaine Madame Guipure et toi... Tu auras une réputation à la Rita Skeeter », j'achève en pinçant les lèvres pour me retenir de rire, m'adressant à Malcom. Je les y vois déjà, honnêtement.
« De toute façon, qu'est-ce qu'on en a à foutre de ce qu'il pense, hein? On trace notre route, puis c'est tout. Pas besoin de lui... », reprend le petit dernier, sous mon regard désolé. Je sais qu'on a nos différends avec Jackson, mais tout de même... C'est pour ça que je reprends, en posant ma main sur celle de mon frère. « Ne dis pas ça... Il reste notre frère. Au fond, il souhaite le meilleur pour chacun de nous, j'en suis sûre. » Traitez moi de naïve ou d'idéaliste, je m'en fous. « Il n'y a rien de plus important que la famille », je rajoute, peut-être avec un peu trop de sérieux. Je ne sais pas si Malcom s'en rend compte, de ça. Primerose, elle n'a jamais connu son vrai père et nous, on a perdu notre mère sans que je n'ai de souvenir d'elle. Malcom, il a eu la chance d'avoir une famille aimante et je crois qu'il ne se rend pas compte qu'on peut tout perdre du jour au lendemain. Les scroutts auront des ailes le jour où je lui laisserai oublier ça. Je lance un regard à ma montre et grimace en remarquant l'heure avancée. « Mince, faut que je file ! », je leur lance en ramassant mes affaires et en prenant une dernière tartine. « Faudrait qu'on se fasse ça plus souvent ! » Même si je ne suis pas sûre de les avoir aussi tôt le matin, une prochaine fois. J'embrasse Prim et décoiffe Malcom, leur adresse un dernier signe puis m'éloigne afin d'aller suivre mes cours.
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Re: Blackwell's affairs # Blackwell family
Mar 15 Mai 2018 - 20:27
« Moi, ça me plaît d'être un cas désespéré, pas toi ? J'ai bien peur, ma chère Twiggy, que nous soyons condamnés à rester anonymes parmi la foule ... » Te répond Malc sur un ton amusé après avoir terminé son café. Tu le regardes du coin de l’œil et ne peux t’empêcher de ricaner. Bien entendu que ça lui plait ! Ton frèrejumeaua toujours préféré l’ombre à la lumière, contrairement à votre ainé. Alors pas étonnant qu’il chéris le fait d’être un anonyme parmi tant d’autres. Toi par contre, tu ne dirais pas non à un peu de notoriété … Car même si tu sais que tu ne seras jamais une célébrité (comme Jackson), tu comptes bien tirer ton épingle du jeu et te faire un nom dans le monde de la mode sorcière. M’enfin, ça, c’est pas encore pour tout de suite …
« Moi je ne pense pas ! Primerose sera la prochaine Madame Guipure et toi... Tu auras une réputation à la Rita Skeeter ». Tu souris à ta sœur et lui envoie un baiser à l’aide de ta main droite. Tu sais qu’elle atoujourstendance à voir les choses du bon côté – même si parfois, il n’y a rien à en tirer. Mais Penny est comme ça. C’est dans sa nature. Elle est la voix de la sagesse dans votre joyeuse famille recomposée. « De toute façon, qu'est-ce qu'on en a à foutre de ce qu'il pense, hein ? On trace notre route, puis c'est tout. Pas besoin de lui ... » Poursuit Malcom alors que tu lui rends son étreinte et passe un bras derrière son dos. « Mouais … ». Il n’a pas complètement tort. Faut dire que si vous deviez arrêter (de faire) tout ce que désapprouvait Jackson, clairement, vous ne feriez plus grand-chose de votre vie à part de la politique. Et ça, merci mais non merci !
« Ne dis pas ça... Il reste notre frère. Au fond, il souhaite le meilleur pour chacun de nous, j'en suis sûre. » Réplique votre ainée, l’air réprobatrice, avant d’ajouter : « Il n'y a rien de plus important que la famille ». Tu pinces tes lèvres et regardes Malc avant d’opiner du chef. Un point pour Penny. Deux partout. « Hm, Bambi a raison … » Renchéris-tu avant de souffler et poser ta tête sur l’épaule de ton frère. La famille est la chose la plus importante au monde. Sans eux, t’es rien, Prim. Tu le sais. Et le fait que vous ne partagez pas tous le même sang n’y change rien. Ils sont la prunelle de tes yeux. Les personnes que tu chéris le plus au monde.
« Mince, faut que je file ! » S’exclame soudainement Penny en regardant sa montre. Tu te relèves et regardes ta sœur rassembler ses affaires. « Faudrait qu'on se fasse ça plus souvent ! ». Elle t’embrasse rapidement et ébouriffe les cheveux de Ricky avant de filer en vitesse. « Nom d’un troll, il est quelle heure ? » Que tu demandes, les yeux ronds comme deux soucoupes. Tu regardes à ton tour ta montre et lâches un hoquet de surprise. Déjà ! Ton entraînement commence dans moins de cinq minutes. Aie. « Rhaaa, j’suis en retard ! Reagan va me tuer … » Gémis-tu avant de lever les yeux au ciel et d’imiter ton ainée. Tu attrapes une madeleine, te lèves et embrasses rapidement ton faux-jumeau avant de lui tirer l’oreille. « À plus tard Malc. Et pas de bêtises ! » Tu lui fais un petit clin d’œil lourd de sens et t’enfuis en courant à travers la grande salle.
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