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If you can make me smile, I'll remember you. | primwell (terminé)
Mer 24 Jan 2018 - 22:52
Les études, c’est drôle, mais tu as toujours pensé que ça ne peut être qu’une chance pour pouvoir t’élever sans vraiment faire d’efforts, cette facilité que tu as pour ce qui est de retenir les cours et par la suite de tout retranscrire à l’écrit est assez impressionnante. Ton attention est à 200% quand il est question de créatures magiques et ça ne m’étonne même pas de toi, ton rêve est un moyen de devenir meilleur chaque jour et de penser encore que tu n’es pas ici pour rien. Ce monde a quelque chose à t’offrir et tu as envie de lui rendre, un signe de sagesse sûrement. Le livre de Botanique ouvert à la page 76 portant sur les filets du diable, une plante assez dangereuse quand on ne sait pas comment s’en protéger. Un chapitre que tu connais sur le bout des doigts, mais ta passion pour la Botanique en plus de celle concernant les dragons ne peut t’enlever de ce livre. C’est seulement dans ce genre d’endroit que tu peux étendre un minimum ta connaissance et surtout te changer les idées quand une chose en particulier te tracasse. Il faut dire que la dernière lettre de Lily n’a pas vraiment que des bonnes nouvelles à annoncer même si tu n’as jamais eu aucun espoir d’un changement de la part de cet homme qui aujourd’hui ne représente absolument plus rien à tes yeux. Peut-être que rien ne peut redonner un réel sourire à ta mère, mais après toutes ces années elle devrait au moins recommencer à sourire et surtout être heureuse d’avoir ses enfants pour elle. Simplement, elle s’enferme dans son boulot et pense que de soigner un tas de personnes va l’aider à se réparer, mais un cœur brisé de cette façon ça ne peux pas se réparer. Tu ne sais pas comment lui avouer, alors tu ne lui dis rien. Tu ne veux plus y penser pour le moment, le fait que Primerose soit bientôt là pour passer la prochaine heure avec toi en attendant le cours suivant va sûrement te faire beaucoup de bien comme toujours. Elle sait ce qu’il faut dire et ce qu’il faut faire pour te remonter le moral, simplement, tu n’aimes pas montrer tes faiblesses. Tu as ta fierté d’homme.
D’ailleurs tu ne sais même pas pourquoi ce rendez-vous est prévu à la Bibliothèque, tu aimes énormément venir te ressourcer ici dans les moments de doutes et pourtant, ce n’est pas du tout la raison de ce choix de lieu. Il semblerait que l'envie d’être en tête-à-tête avec la jeune femme soit réel sachant que personne ne vient pratiquement ici, fuyant les livres comme la peste. La jeunesse n’a vraiment rien compris à l’importance de ces écrits et c’est bien dommage, mais c’est aussi ce qui va te permettre de te distinguer. Pendant que plusieurs vont voir le match de Quidditch, tu penses à ton avenir et à celui de ta famille, même si les deux femmes de ta vie savent très bien s’occuper d’elles sans aucune aide. Pendant le premier cours de SACM, tu as passé un très bon premier moment, elle n’avait apparemment jamais vu de dragon et c’est vrai que c’est impressionnant. Ces créatures sont capables de donner froid dans le dos en un simple regard, pourtant, tu aimes toujours autant les étudier absolument fasciné par autant de grandeur. Par la suite, tu as eu le droit à une visite guidé de l’école pour finir par voir la jeune femme régulièrement à toutes les heures de la journée. Tu n’as pas encore parlé de Prim’ à ta sœur, pourtant elle connaît pratiquement tous les amis qui sont dans ton entourage, mais tu n’arrives pas à lui en parler. Peut-être que tu as l’impression pour la première fois d’avoir une seconde sœur, en fait ce n’est sûrement pas le cas. C’est absurde. Mais, une chose est certaine. Tu adores prendre les couloirs de l’école et tomber sur elle sans vraiment le prévoir pour contempler son sourire qui ne change jamais. Tu aimes sûrement qu’elle soit heureuse de te voir, c’est ce que font les amis. Ils aiment passer du temps ensembles. En fait, tu viens d’oublier pendant une seconde ce qui ne va pas en repensant au fait qu’une personne est capable de te comprendre dans cette école et c’est sûrement Primerose. Ta meilleure amie ? Peut-être. Non en fait. Il semblerait que tu sois incapable de le dire, arrête d’y penser de toute façon ce n’est pas le moment.
Tu refermes le bouquin d’un seul coup et fait un peu trop de bruit, après un rapide regard d’excuse en direction de la personne en charge de cet endroit, tu observes l’extérieur toujours assis au fond de ton siège à nouveau perdu dans tes pensées. Il va sûrement pleuvoir aujourd’hui, ce n’est pas un temps pour une balade dans le parc et encore moins pour s’évader. Tu as toujours de très bonnes idées Sammy, c’est un vrai bonheur de t’avoir, heureusement que tu arrives à garder un minimum ton âme d’enfant même si tu as pris encore plus l’habitude de te battre. Il faut croire que c’est devenu comme une seconde passion, aimer prendre des coups et en donner, c’est quand même assez étrange d’une certaine manière. Mais c’est devenu ton mode de vie. Tu sais au moins ce que ça te rapporte ? Aider les gens qui ne peuvent pas le faire seuls, mais encore ? Peut-être que tu trouveras la réponse avec le temps. En fait il y a tout simplement trop de questions dans ta petite tête, un vrai gosse ça ne se demande pas pourquoi le ciel est bleu ou pourquoi le boulanger fait du pain. En fait le vrai gosse, il en a rien à foutre de tout ça ! Il veut juste s’amuser et profiter de l’existence armée de son innocence hors du commun. Peut-être que c’est ce qu’il te manque à nouveau, ce que tu dois retrouver. Ton innocence. Une main placée pour soutenir ton visage alors que ton imaginaire fait tout le boulot attendant l’arrivée de la jeune femme qui en quelques phrases te donnera à nouveau le sourire, tu n’as aucun doute là-dessus. La jeune femme va sûrement arriver par cette porte d'une minute à l'autre comme un éclair de feu, l'idée est assez drôle au vu du sourire sur ton visage.
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Re: If you can make me smile, I'll remember you. | primwell (terminé)
Jeu 25 Jan 2018 - 22:06
« Prim ? Prim, t’es avec moi ? » Une voix te sort brutalement de ta torpeur et tu clignes deux fois des yeux avant de te tourner vers la rousse qui se tient juste à côté de toi. « Quoi ? Tu m’as parlé ? » Lui demandes-tu avant de secouer légèrement la tête et de te fendre d’une grimace. « Excuse-moi Mina, j’étais … J’étais ailleurs » avoues-tu, l’air penaude. « Oui, je vois ça » Réplique-t-elle, légèrement agacée, avant de t’attraper doucement par le bras. « Bon, qu’est-ce qui ne va pas ? Prim, t’es bizarre en ce moment, tout va bien ? » Ses yeux azur te transpercent et tu as l’impression que ton amie peut (ou cherche) à lire en toicomme dans un livre ouvertlorsque – par une quelconque intervention divine – la cloche sonne (enfin) la fin du cours. « Non, tout va bien Mina, t’en fais pas » La rassures-tu avant de te lever d’un bon et d’attraper la pile de bouquins qui traînaient devant toi. « On se voit tout à l’heure, d’accord ? » Un sourire étire brièvement tes lèvres et ton amie s’apprête à te dire quelque chose, mais tu n’attends pas sa réponse et tournes les talons, direction la sortie. Tu n’as aucune envie de te confier à elle ; lui expliquer ce qu’il ne va pas. Non pas que tu la juges indigne de ta confiance ou que tu ne la considères pas comme une amie … Seulement, tu n’as pas envie d’étaler ta vie et tes problèmes. Tu ne veux pas passer (encore) pour la petite pleurnicharde de service qui passe son temps à se plaindre de pseudo-problèmes. Tu l’as déjà assez fait l’année dernière et tu es fermement décidée à repartir sur de bonnes bases. Oui, c'est sûr, 2018 sera ton année. L’année de tous les possibles. L’année du renouveau. Mais pourquoi malgré toutes tes bonnes résolutions et ta ferme intention de changer, tu sembles ne paspouvoiravancée ? Pourquoi fais-tu inlassablement du surplace, Prim ? Pourquoi diable sembles-tu traîner un boulet à tes pieds ? Argh …
Une fois sortie de la salle de cours, tu t’adosses un instant contre le mur en pierre et ton regard se perd à travers les vitres gelées. Un peu plus bas, dans la cour intérieure, les buissons et les arbres sont recouverts d’une fine pellicule de neige qui semble scintiller sous les rayons malicieux du soleil. Merlin, c’est magnifique, penses-tu avant de t’approcher de l’immense fenêtre qui te fait face et de te laisser aller contre son rebord. À tes yeux, cette vision hivernale est aussi féerique que troublante puisqu’elle te rappelle étrangement la peau délicate et scintillante d’un être cher. Un être cher que tu as profondément aimé et perdu, en l’espace de quelques mois à peine.
Tu opines distraitement du chef et te pinces les lèvres en repensant à lui et aux quelques semaines les plus intentes de toute ta vie lorsque tu te rappelles soudainement ton rendez-vous d’interclasse. « Merde ! » T’exclames-tu avant de porter rapidement ta main à ta bouche et de te mordre la langue. « Sam … » Murmures-tu comme pour toi-même avant de te mettre à courir à travers les couloirs – bousculant sur ton passage tous les malheureux qui se trouvent sur ton chemin. « Oups, excusez-moi ! » T’écris-tu (entre deux rires) tout en leur faisant de grands gestes de la main. Tu ne prends même pas le temps de te retourner et dévales les escaliers qui te séparent de la bibliothèque et de ton yankee. Une fois arrivée devant les lourdes portes en bois – qui donnent accès à l’un de tes endroits préférés de l’université – tu réajustes rapidement ton gilet, met un semblant d’ordre dans ton épaisse tignasse blonde et passe fébrilement le seuil sous le regard appuyé de la bibliothécaire. Bon sang, cette vieille harpie fout vraiment les jetons ne peux-tu t’empêcher de penser alors que tu passes juste devant ton bureau, près de l’entrée.
Tu arpentes silencieusement la bibliothèque en long et en large à la recherche de ton ami, ton sac vissé sur tes épaules, lorsque tu finis par le repérer un peu plus loin. Affalé dans sa chaise, le regard tourné vers une fenêtre donnant vers l’extérieur, Sam semble pensif et tu t’arrêtes un instant afin de mieux l’observer. Ses traits sont tirés. A-t-il mal dormi ? Tu penches la tête et plisses les yeux avant de t’approcher davantage. Non, ce n’est pas le manque de sommeil. Tu ne connais pas Sam depuis très longtemps, certes, mais tu le connais tout de même assez pour savoir qu’il n’est pas dans son assiette. Les rides du lion au sommet de son nez retroussé te le confirment : quelque chose le tracasse.
Les lèvres pincées, tu finis par t’approcher de lui en silence avant de l’interpeller. « Hey ! » Lances-tu avant de lui faire ton plus beau sourire « Comment ça va yankee ? ». Tu lui fais un léger clin d’œil avant de poser ton sac sur la petite table en bois et de t’asseoir à côté de lui. « Tu as une mine affreuse » Affirmes-tu avant de sortir quelques bouquins de ton sac et de plonger tes yeux dans les siens ; un sourire toujours accroché au bout de tes lèvres. « Mauvaise journée ? »
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Re: If you can make me smile, I'll remember you. | primwell (terminé)
Ven 26 Jan 2018 - 20:50
Il faut sûrement se poser la question pendant un bon moment pour pouvoir se rendre compte qu’une situation pareille n’existe seulement que dans les films, pourtant, il semblerait qu’en ce moment t’as vie soit une sitcom qui ne fait plus rire personne depuis longtemps. Tu veux que la femme qui t’as donné naissance arrête d’essayer de se suicider, qu’elle comprenne que ses enfants sont là pour elle et que tu l’aimes de tout ton cœur. Mais ça ne suffit pas. Elle veut mourir et un jour, elle y parviendra. En ce qui concerne Lily, elle n’a pas toujours le temps de prendre soin de votre mère, surtout maintenant qu’elle vient de t’annoncer ses fiançailles avec cette abrutie que tu ne peux même pas voir en peinture. Il faut croire que le monde entier en ce moment fait tout pour te faire chier, il arrive à la perfection. Tu attends seulement l’occasion de mettre ta main dans le visage de celui qui a obtenu la main de ta sœur sans même te demander ton avis, elle sait que tu ne peux pas le voir, mais l’amour est plus fort que tout apparemment. Tu as de bons souvenirs concernant cette discipline. Tu as toujours cette Avril en travers de la gorge après toutes ces années à croire que les malédictions continues encore et encore en prenant un malin plaisir à te rendre malade. Tu as le choix entre te mettre la baguette sous le menton pour en terminer rapidement ou prendre un petit jus de citrouille à l’herbe pour repartir une nouvelle fois et combattre toutes les difficultés de l’existence. Et tu sais mieux que personne que tu es le genre d’homme qui ne pourra jamais s’avouer vaincu, donc c’est décidé, tu vas te battre.
« Hey ! » Tu tournes la tête presque machinalement surprit de n’avoir rien entendu, après tout, il faut dire que tu peux te mettre à rêvasser pendant de longues minutes en te déconnectant totalement de la réalité. Tu lui assures un beau sourire, il faut dire que c’est toujours un véritable plaisir de la voir et de pouvoir passer du temps avec la blondinette. « Comment ça va yankee ? » Alors qu’elle commence à prendre, place à côté de toi, ton regard se pose sur la table un instant presque ailleurs. Tu n’as pas envie de l’inquiéter et surtout parler des soucis restés en Amérique ça n’intéresse personne, un homme doit pouvoir régler ses problèmes seul, c’est du moins ce que tu penses et tu n’as pas tout à fait tord. Simplement, il faut savoir faire confiance aux bonnes personnes parfois, des gens comme Primerose. « Je vais très bien, simplement fatigué à cause des examens. » Tu as sûrement une affreuse mine parce que dormir est tout simplement devenu impossible depuis quelques jours, il est temps de penser un peu à autre chose ou la jeune femme va vraiment se rendre compte que tu es au bord du gouffre. Il est temps d’être toi, celui pour qui elle se déplace chaque jour dans le but d’avoir ta seule compagnie. « Tu n'as pas vu ta tête », c’est à ton tour de lui faire un léger clin d’œil, dans l’unique objectif de lui montrer que ton humour n’a pas changé depuis la veille. « Je plaisante. Tu es belle comme tout. » Tu sais bien qu’une personne peut se vexer facilement, mais Prim’ te connaît d’une certaine manière, elle sait comment te rendre chacune de tes remarques et en général ça dure longtemps se terminant en fou rire. Simplement, pour le coup, tu es tellement mal dans ta peau, que tu te sens obligé de préciser que tu fais de l’humour, ce n’est vraiment pas bon. Tu attrapes l’un des livres de la jeune femme sur les soins aux créatures magiques. « Tu as regardé ton cours, j’espère » Il est super important d’apprendre, surtout dans cette matière ou la chance ne compte pas, seulement le savoir faire et la connaissance permet d’avoir de bonnes notes dans cette matière.
Tu ouvres rapidement le livre à la page concernant le thème, ce livre n’a plus de secret pour toi comme aucun des bouquins traitant le sujet dans cette école et peut être même dans le pays. Ton ambition de devenir le meilleur dragonologiste est réelle. « Dans quelle circonstance le Botruc peut-il se montrer agressif ? » Tu lèves les yeux sur la jeune femme avec un air amusé, cette question sera au devoir c’est certains, il faut profiter de ce temps à la bibliothèque pour revoir tout ça avant peut-être une petite balade dans les couloirs de l’école. Tu fermes le livre et le pose sur la table avec un léger sourire de satisfaction, tu n’as pas besoin du bouquin pour savoir la réponse. Tes yeux dans ceux de la jeune blonde. « Tu vas bien ? » En ayant oublié de renvoyer la question plus tôt, tu laisses une ouverture à la jeune femme pour se rendre compte des choses, il faut être un peu plus intelligent Sammy.
C’est drôle, mais tu as le sentiment que Prim' se trouve exactement dans le même état et pourtant son sourire est comme toujours pleins de lumière et de joie. Tu penses sûrement que le monde entier ne va pas bien à cause de cette lettre, une simple impression que tu dois te dépêcher de chasser de ton esprit avant de te mettre absolument tout le monde sur le dos. Heureusement que tu arrives encore à rester toi-même, il ne faut surtout pas que quelqu’un te cherche des noix, il risque de ne pas sourire longtemps surtout aujourd’hui. Maudit père. Suicidaire de Mère et imbécile de sœur. Elle est belle la famille Hamilton. Sur le moment, tu voudrais tout annoncer à Prim’ et lâcher prise une bonne fois pour toute, mais tu n’arrives pas à faire quoi que ce soit à croire que la souffrance n’a pas sa place pour les hommes comme toi. Mais quel genre d’homme tu es Sammy ? Le genre à faire le dur et à être un vrai ours en peluche ou le genre à perdre pied à la moindre occasion par manque de force. Tu es le pilier de cette famille, reste le.
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Re: If you can make me smile, I'll remember you. | primwell (terminé)
Ven 26 Jan 2018 - 22:46
♫♪ [SOUNDTRACK]
C’est fou. À chaque fois que tu plonges ton regard dans le sien, tu as l’impression de te noyer dans l’immensité de ses yeux. Ses iris t’enveloppent toute entière et tu ne peux qu’admirer la teinte si singulière et délicate de ses pupilles profondément noires. De mémoire, tu n’as jamais rien vu de tel Primerose, et comparé à tes yeux bleus et froids, les siens te semblent à la fois doux et brûlants. « Je vais très bien, simplement fatigué à cause des examens. » Te répond-il tandis que tu sors doucement de ta torpeur. Tu bas des cils et secoues légèrement la tête avant de te concentrer à nouveau sur ton ami. Alors comme ça, il était fatigué à cause des examens ? Tu hausses brièvement un sourcil avant de grimacer. « Mouais … » Marmonnes-tu, l’air peu convaincue. Connaissant l’américain, il était fort probable qu’il ait travaillé jour et nuit sur ses cours – afin d’obtenir les meilleures notes possibles – mais tu doutes sérieusement que ses cernes soient exclusivement dus à la fatigue. Quelque chose te dit, au fond de toi, que quelque chose d’autre ne va pas.
« Tu n'as pas vu ta tête » Lance t’il tandis que tu prends un air faussement outré. « Ah ouais, c’est comme ça ? » Répliques-tu avant de rire de bon cœur. Merlin, ce yankee ne te laissait vraiment rien passer ! Mais c’était l’une des nombreuses choses que tu aimais chez lui : ce sens aigu de la repartie et cet humour bien particulier ; le genre à prendre au second degré. « Je plaisante. Tu es belle comme tout. » Finit-il par ajouter – ce qui a pour effet de te faire piquer un fard – avant de prendre l’un de tes livres. Whouaw, ok. Tu pinces tes lèvres et laisses tomber discrètement quelques mèches de cheveux sur tes joues cramoisies avant de te détourner de lui, comme si de rien n’était. « Tu as regardé ton cours, j’espère ? » Te demande-t-il tout en soulevant le bouquin comme pour appuyer sa question. Hein ? Quel cours ? Tu fais mine de réfléchir un instant et marmonnes quelque chose comme un « Oh oui, oui … » avant de te mordre la lèvre inférieure. Vilaine Primerose. Espèce de sale petite menteuse. Tes yeux se plissent alors qu’un large sourire se dessine sur ton visage poupon. Tu n’es pas aussi studieuse que Samwell. Tu en es même très loin, mais heureusement pour toi, tu excelles dans tout (ou presque) ce que tu entreprends. Et puis, ta devise ne t'a encore jamais fait défaut : il faut toujours y aller au talent !
L’américain se contente de ta réponse et ouvre ton livre de soins aux créatures magiques au chapitre des petites créatures végétales : les botrucs. « Dans quelle circonstance le Botruc peut-il se montrer agressif ? » Ses yeux se posent à nouveau sur toi et tu remarques la petite étincelle de malice qui danse au fond de ses iris. Oh merlin ! Ton cœur manque un raté et un rire nerveux s’échappe de tes lèvres. Est-il vraiment en train de t’interroger ? Tu mords furieusement l’intérieur de tes joues avant de froncer le nez. « Lorsqu’on lui montre nos fesses ? » Te risques-tu avant de prendre un air innocent. « Elles sont assez pudiques ces petites bêtes là » Insistes-tu avant d’opiner du chef et de retenir un éclat de rire, consciente que si tu rigoles trop fort, la vieille harpie finira par vous virer de sa bibliothèque. « Nan je plaisante, je ne m’en souviens pas » Finis-tu par avouer, l’air coupable. Mais peut-être allait-il te le rappeler ? Tu attends sagement qu’il éclaire ta lanterne sur ces petites bestioles aux allures de brindilles lorsque soudain, quelque chose se passe au fond de ses yeux. Quelque chose de sérieux. Quelque chose de triste. « Tu vas bien ? » Son ton te semble grave, presque inquiet. A-t-il senti, lui aussi, que tu n’étais pas dans ton assiette ? Tu plisses les yeux et penches la tête sur le côté avant de lui répondre. Tu ne veux pas l’inquiéter plus qu’il ne l’est déjà ni alourdir le fardeau qu’il semble porter sur ses épaules. Tu ne veux pas être cette amie qui en rajoute une couche. Alors tu finis par lui sourire timidement et tu poses ta main sur la sienne, comme pour le rassurer. « Je vais bien » Lui assures-tu avant de serrer tes doigts contre les siens. « Mais toi … Je vois bien que quelque chose ne va pas » Poursuis-tu sans lui lâcher la main. « T’es pas obligé de faire semblant tu sais ? Je veux dire … » Ta voix n’est plus qu’un murmure. Tu regardes tout autour de toi et passe délicatement ta langue sur tes lèvres avant de déglutir. Tu ne sais pas comment lui dire qu’il peut compter sur toi, qu’il peut tout te dire. Mais peut-être est-ce trop tôt ? Ou trop déplacé ? Après tout, vous ne vous connaissez pas depuis si longtemps … Et peut-être qu’il a d’autres amis vers qui se tourner ? Des proches à qui se confier ? Tu fronces les sourcils et ferme les yeux un bref instant afin de chasser le désarroi qui s’est soudainement emparé de toi. « Je veux dire par là que je vois bien que ça ne va pas » Murmures-tu tout bas avant de te pencher vers lui. « Sam, je suis pas aveugle tu sais ? Et si tu as besoin de parler ou … Je ne sais pas moi, chasser des gnomes ou conquérir le monde par exemple … Bah j’serais toujours là pour toi ». Tu ne le quittes pas des yeux lorsque tu prononces ces paroles. T’es sincère Primerose. Tu ne l’as jamais été plus qu’à cet instant. Peut-être parce que tu as trouvé en Sam ‘la petite colle qui s’applique sur les cœurs brisés’ ? Quoi qu’il en soit, depuis que tu l’as rencontré – lors de ce fameux cours de dragonologie – tu te sens mieux. Tu revis, presque. Et pour ça, tu lui seras à jamais reconnaissante.
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Re: If you can make me smile, I'll remember you. | primwell (terminé)
Dim 28 Jan 2018 - 8:38
La jeune femme à l’air assez septique concernant l’état dans lequel tu te trouves, il faut dire qu’elle commence à vraiment bien te connaître et à percer à jour tes petits secrets de jour en jour. « Mouais… » Rapidement, elle arrive à nouveau à sourire, et même à rigoler de bon cœur devant ta remarque, tu sais y faire avec les femmes surtout avec l’utilisation d’un humour dont toi seul a le secret. C’est drôle de le dire, mais tu n’as pas à utiliser la moindre seconde de réflexion pour trouver tes mots, pas quand tu es en compagnie de Primerose et c’est assez agréable. Elle détourne rapidement le visage devant ton compliment, tu hausses légèrement un sourcil alors. « Oh oui, oui… » Donc autant dire qu’elle n’ a absolument rien lu et qu’elle ne sait sûrement pas de quoi tu parles, ça ne t’étonne pas tellement, et même si ce n’est pas ta manière de travailler, tu sais que ça fonctionne plutôt bien pour elle. Certaines personnes ne visent pas l’excellente comme ta personne et préfères privilégier les clubs et les passions plutôt que d’être tout le temps dans un bouquin pour avoir les félicitations du jury. « Tu ne sais pas mentir » Tu souris légèrement et passe une main dans tes cheveux, pendant tes années à Ilvermorny, tu avais une passion en plus des dragons, la danse. Ta partenaire non-magique était proche de l’excellence, une main dans la sienne, le regard à l’autre extrémité armé d’un sourire sans faille en direction du public et c’est parti. Pendant plus de six ans. Tu aimerais sûrement savoir ce qu’elle est devenue alors que toi, tu as arrêté de danser, sûrement qu’elle est professionnel à l’heure qu’il est avec un cadre bien meilleur que toi, même si tu étais loin d’être mauvais.
« Lorsqu’on lui montre nos fesses ? » Tu redresses le haut de ton corps brusquement surpris par cette réponse, tu as l’habitude de taquiner la jeune fille, mais celle-ci arrive à te surprendre de jour en jour et c’est une très bonne nouvelle. Tu mets ta main dominante sur ton front et rigole naturellement. « Elles sont assez pudiques ces petites bêtes-là » Relevant légèrement le visage en direction de la blondinette, le sourire plus sincère que jamais. « Quelle belle façon de me prouver que tu n’as absolument rien révisé. Le Botruc s’énerve si tu coupes l’arbre dont il prenait soin. » Ce qui d’une certaine façon est assez logique, si jamais tu retournes chez toi et aperçois ta maison en flamme avec ta famille à l’intérieur il y a peu de chance que tu ouvres une bouteille de champagne dans la minute. Simple constatation, mais ça sera au devoir donc il faut le retenir comme tout le reste. « Je vais bien » Te voilà alors rassuré par ce genre de réplique, même si tu n’imagines pas une seule seconde que la suite de la conversation va devenir vraiment gênante pour ta personne. Son regard devient encore plus doux qu’avant, son sourire plus enfantin et sa main se pose délicatement sur la tienne. Donc à ce moment-là soit elle te demande en mariage, soit elle a vu que tu ne vas pas bien du tout. « Mais toi… Je vois bien que quelque chose ne va pas » Bon bah apparemment la demande de mariage ça sera pour une autre fois. Tu l’écoutes attentivement. Tu détournes le regard quelques secondes, la jeune femme est bien trop proche et ses doigts sur les tiens ont pour effet de t’apaiser mieux que n’importe quelle thérapie. En fait, sa seule présence réussie à te calmer et à te rassurer d’une certaine manière ce qui est assez impressionnant.
Tu n’aimes pas raconter ta vie et surtout ce genre de choses, ce ne sont seulement que des mauvaises nouvelles et plomber l’ambiance n’est pas ta passion première simplement la jeune femme te fait bien comprendre que tu peux tout lui dire. « Sam, je ne suis pas aveugle, tu sais ? Et si tu as besoin de parler ou… Je ne sais pas moi, chasser des gnomes ou conquérir le monde par exemple… Bah j’serais toujours là pour toi » Tes yeux, alors, viennent se poser à nouveau sur Primerose, elle a entièrement raison. Si une personne dans cette école a bien le droit de tout savoir, c’est elle, les seuls moments de la journée où tu ne penses à rien d’autre, ce sont ceux en présence de la jeune blonde. Les paroles qu’elle prononce te font beaucoup de bien et son sourire te rends encore meilleur chaque jour, c’est une certitude. « Tu as raison. » Ton autre main vient délicatement se poser sur la joue de la jeune femme alors que tes yeux ne peuvent la quitter un seul instant. « Merci Princesse de t’inquiéter pour moi. »
Tu lâches alors sa main et te redresses légèrement sur sa chaise pour croiser les bras, tu as envie de tout lui dire, elle n’a sûrement aucune solution et ce n’est pas de sa faute, mais au moins elle peut t’aider à porter un peu de ta souffrance. Ne pas la vivre, mais t’aider à la retirer, si tu refuserais évidemment de dire quoi que ce soit en gardant absolument tout pour toi. « Ma mère a fait une tentative de suicide. » Tu restes silencieux un petit moment pour que la pilule puisse passer, ce n’est pas un sujet facile à aborder et tu le sais. « La seule personne qui peut la surveiller est ma sœur, mais elle a sa vie et ne peut pas toujours être à la maison avec elle. » Il faut dire que tu fais bonne figure à l’autre bout du monde alors que ta propre mère veut mettre fin à sa vie, tu es là à étudier sagement et d’une certaine façon Lily doit vouloir te le reprocher. Elle n’aurait pas totalement tord, il faut dire. « Et… Ah Oui ! Ma sœur va épouser un abruti. » Tu hausses légèrement les épaules, tu pourrais écrire un livre sur ta famille dont le chapitre principal serait sûrement Un père abandonne sa famille pour aller se dorer la pilule au soleil. Tu regardes une nouvelle fois Prim’ avec un léger sourire pour lui montrer qu’elle ne doit pas s’inquiéter et que le monde a de plus gros soucis que toi, d’ailleurs dans ce genre de situation, tu sais quoi dire et quoi faire ce qui est assez pratique. Mais Prim’ est différente, elle n’est pas une femme comme les autres, elle a quelque chose en plus. « Mais pour le moment, il faut étudier. On pourrait boire un verre dans la semaine tout les deux et en parler sincèrement si tu veux vraiment des détails. » Tu avais dit ça plutôt calmement sachant que la jeune femme veut surtout t’aider du mieux qu’elle peut, ça ne doit pas l’amuser de te voir comme ça. « Promis, je ne vais pas mettre de philtre d’amour dans ton verre, même si j’en ai très envie. » Tu rigoles l’instant d’après, ce genre de remarque, c’est entièrement toi. Tu poses tes mains sur la table et observes les bouquins attentivement, ce n’est pas simple de parler de ce genre de chose et l’humour te permet de t’évader de cette gêne d’une certaine façon. Puis tu deviens sérieux une nouvelle fois et ton regard le montre. « Moi aussi je serais toujours là. » Tu le pense. Tu le sais.
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Re: If you can make me smile, I'll remember you. | primwell (terminé)
Lun 29 Jan 2018 - 1:39
La chaleur qui émane de ses mains semble irradier dans tout ton corps. À cet instant, tu as la douce impression d’être connecté à lui ; de ne plus faire qu’un avec lui. Oui, tu sens qu’il a compris ton message, qu’il peut compter sur toi. Tu peux le voir au fond de ses yeux noirs. Il sait que tu seras toujours là pour lui. Et le sourire qui prend racine aux coins de ses lippes te le confirme. À moins que ce ne soit sa main qui se pose tendrement sur ta joue ? « Tu as raison » Te répond-il avant de plonger son regard dans le tien « Merci Princesse de t’inquiéter pour moi ». Tu fermes les yeux un instant et acquisses en silence. Tu aimerais lui dire qu’il n’a pas à te remercier, qu’être là pour lui est tout naturel et que ce n’est qu’un juste retour des choses. Mais aucun son ne sort de ta bouche, car au fond, tu sais que ce n’est pas nécessaire. Parfois, il n’y avait tout simplement pas besoin de mots.
Sa main se détache de la tienne, l’autre quitte ta joue, et une désagréable sensation de vide s’empare instantanément de toi. Comme si on t’avait brutalement arraché une partie de toi-même. Mais ce n’est rien comparé à ce qu’il t’avoue, les yeux éteints : « Ma mère a fait une tentative de suicide ». Ton cœur manque un raté et un hoquet de surprise te secoue le corps avant que tu ne reprennes un semblant de contenance. As-tu bien entendu ? Tu te redresses à ton tour et plonges ton regard dans le sien, choquée par ce qu’il vient de t’avouer. Merlin, comment aurais-tu pu deviner une chose pareille ? Et pourquoi ne t’en avait-il pas parlé avant ? Tu te pinces nerveusement la lèvre inférieure avant de mordiller l’intérieur de tes joues. Pauvre Sam … Ton cœur se sert au fond de ta poitrine et tu luttes intérieurement pour ne pas le prendre dans tes bras. « Oh Sam … » Murmures-tu avant de baisser les yeux et tordre nerveusement les pans de ta veste. Tu es désolée pour lui. Triste, aussi. Savoir qu’il traverse une période aussi difficile te brise le cœur, et tu veux lui venir en aide, mais comment ? Tu relèves la tête et t’apprêtes à reprendre la parole lorsqu’il te devance de peu : « La seule personne qui peut la surveiller est ma sœur, mais elle a sa vie et ne peut pas toujours être à la maison avec elle. Et… Ah Oui ! Ma sœur va épouser un abruti ». Il hausse les épaules et se met à sourire tristement, comme s'il n’y avait (plus) rien à faire ni à espérer. « Je suis désolée … » Murmures-tu, la gorge nouée par l’émotion. Tu aimerais en dire plus, le rassurer davantage, mais tu ne sais pas vraiment quoi dire.
Tu n’as jamais été confrontée à cela auparavant. Toi qui as toujours vécu dans une famille heureuse et soudée – malgré les différents et les caractères de chacun – tout ceci t’es difficilement appréhendable. Pourtant, tu imagines aisément la détresse dans laquelle se trouve ton ami. Tu penses savoir à quel point cela peut être difficile pour lui. N’importe qui ayant un cœur le pourrait d’ailleurs. Tu passes ta langue sur tes lèvres – soudainement très sèches – et déglutis avec difficulté avant de souffler un bon coup. Tu ne sais pas comment lui venir en aide, mais tu es bien décidée à ne pas le laisser tomber. Tu te promets donc de trouver une solution à ses problèmes (coûte que coûte) lorsqu’il reprend sur un ton plus léger : « Mais pour le moment, il faut étudier. On pourrait boire un verre dans la semaine tous les deux et en parler sincèrement si tu veux vraiment des détails ».
Un léger sourire se dessine sur ton visage – assombri par ce qu’il vient de t’apprendre – lorsqu’il fait mine de se remettre à travailler. Tu sais qu’il n’a pas envie d’en parler davantage (du moins, pour le moment) et tu respectes ça. Après tout, ce n’était peut-être ni le lieu, ni le moment ? Tu remets distraitement une mèche de cheveux en place et opines doucement du chef. « Ok, ça me va » lui réponds-tu tout bas avant de lui jeter un regard de biais. « Promis, je ne vais pas mettre de philtre d’amour dans ton verre, même si j’en ai très envie. » Finit-il par ajouter, l’air presque innocent cependant que tes joues prennent feu. « Ah, ah, ah, trèèèèès drôle, le yankee ! » Répliques-tu avant de faire une mine outrée. « Tu sais, je n’ai pas besoin d’un philtre d’amour pour … » Wait ! Qu’est-ce que t’es en train de dire là, Prim ? Nom d’un troll ! Tu lèves les yeux au ciel avant d’enfouir ton visage entre tes mains, rouge de honte. « Oubli ce que je viens de dire » Marmonnes-tu avant d’étouffer un rire. « Bon, on se donne rendez-vous au Black Wolf, d’accord ? On sera tranquille là-bas pour discuter » Finis-tu par lui dire après avoir repris ton calme. Mais Samwell est déjà ailleurs. Le regard fixe et l’air sérieux, il semble contempler la petite pile de bouquins qui se trouvent devant lui lorsque, sans crier gare, il t’avoue une chose qui te va droit au cœur : « Moi aussi, je serais toujours là ».
Tu le regardes un bref instant – le temps pour toi de digérer l’information – et une vague de frissons te parcours l’échine ; te faisant frémir de la tête aux pieds. La dernière fois qu’un homme t’avait dit ces mots, il t’avait abandonné. Augurus t'avait abandonné. Tu t’en souviens comme si c’était hier … Et tu ne peux t’empêcher de revoir son visage dans celui de Samwell, tant la similitude entre les deux hommes estparfoisdouloureusement frappante. « Oui, sans doute » Murmures-tu la voix brisée, le cœur au bord des larmes, avant de te lever subitement. « Je dois y aller, mon cours va bientôt commencer. On se voit au Black Wolf cette semaine, ok ? » Tu lui souris timidement, mais n’attends pas sa réponse pour autant. Tu récupères tes affaires en vitesse et t’enfuis – sans te retourner – de la bibliothèque. Inutile qu’il te voit pleurer. Il a d’autres problèmes bien plus importants à gérer.
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Re: If you can make me smile, I'll remember you. | primwell (terminé)
Lun 29 Jan 2018 - 20:32
Tu as eu l’impression pendant un long moment, que la vie est une succession de mauvaises choses qui ne laisse jamais place au bonheur, peu importe combien de fois, tu essaies elle te remémore constamment que le bonheur est pour les autres. Pas pour toi. Un père se doit de montrer l’exemple à ses enfants, il doit montrer à son fils comment aimer une femme et lui dire plus tard à quel point il est fier de lui. Tu voulais que ton père te montre le chemin, celui qu’il faut empreintes pour devenir un homme. En ce qui concerne ta sœur, ta petite princesse, elle a grandi bien trop vite et aujourd’hui voilà qu’elle va faire sa propre vie. Tu ne sais même pas si tu as encore ta place de grand frère, plus que tout au monde, tu ne veux jamais la perdre. Pendant des heures, vous aviez l’habitude de faire et refaire le monde à volonté, peut-être ne sait elle pas à quel point tu l’aimes. Bien sur qu’elle ne le sais, puisque tu n’as jamais eu le courage de lui dire. Ta propre sœur Sammy. Pourtant, tout a vraiment bien commencé, le jour où tu as rencontré Avril dans le parc d’Ilvermorny ou pour la première fois ton cœur a décidé seul de prendre un certain chemin, celui de l’amour. C’est quoi l’amour Sam ? Tu t’en souviens ? C’est peut-être quand ta poitrine te fait un bien fou, que tu as l’impression que le monde est accessible, peut-être parce qu’elle était devenue le monde. Ton monde. Tu ne sais même pas ce qu’il se passe. Et Zeph alors ? La meilleure amie que tu n’as jamais eue, cette fille te connaît depuis ta première année à Ilvermorny, elle sait tout de toi et pourtant elle n’arrive pas à comprendre qu’elle genre de malheur te ronge. Tu es un livre ouvert, mais cette fois, c’est différent. C’est la mort que tu combats et personne ne peut vaincre la mort. Tu veux récupérer ta mère, car cette femme n’est pas ta mère, ce n’est plus qu’un souvenir qui refuse de manger ou de boire. Un souvenir qui refuse de vivre. Alors en ce moment, tu es là sans être vraiment présent, même ta cousine ne peut rien changer à ça au vu de son comportement et Zeph’ a d’autres soucis à régler bien plus important. Ayden pense trop souvent à faire l’imbécile et tu te vois mal de parler d’autre chose que les dragons avec Siobhan. En fait tu n’as qu’une seule certitude. Cette femme en face de toi, Primerose. Elle seule comble pendant l’espace d’un instant le vide qui se creuse en toi, tu veux lui tenir la main plus longtemps, mais tu recules pour faire le dur. Tu le regrettes.
Elle ne sait pas tellement quoi dire, mais sa simple présence est suffisante. Elle n’a pas besoin de parler, t’écouter est largement bon, elle reste attentive et tu peux enfin dire à quelqu’un ce qui ne va pas. Tu peux enfin en parler après tout ce temps, ce simple fait est terriblement agréable. C’est alors que le temps s’arrête l’espace d’un instant, tu as un sourcil qui se lève presque tout seul sans savoir si tu as vraiment entendu correctement. « Tu sais, je n’ai pas besoin d’un philtre d’amour pour… » Tu restes silencieux pendant un instant alors qu’elle détourne le regard et fait ce qu’elle peut pour changer de sujet, pour la première fois, tu ne rigoles même pas et tu restes simplement là à penser. Mais penser à quoi ? Elle vient bien de dire qu’elle n’a pas besoin de philtre ?! Tu ne peux même pas regarder son visage, elle le cache délibérément. C’est une blague Sammy, il ne faut pas commencer à prendre une blague au premier degré. Tu es bien placé pour le savoir, surtout toi, seulement l’espace d’un instant, tu ne sais pas pourquoi, mais cette simple phrase t’as fait un bien fou, en fait, tu as seulement envie de l’entendre à nouveau. Même si c’est faux, Primerose, dit le, une nouvelle fois s’il te plaît…
Le Black Wolf ? C’est une très bonne idée en plus tu n’as rien à redire sur la qualité du service et sur le contenu de la restauration, ça va être la première fois que tu laisses une personne autre que ta sœur ou ta meilleure amie entendre ce genre de choses sur ta vie privée. Qu’est-ce que ça peut bien signifier, Primerose est sûrement une très bonne amie. Où peut être que… Non, tu as raison, c’est en effet une très bonne amie. C’est alors qu’elle se lève brusquement alors que tu étais presque absent après avoir presque murmuré quelques mots aussi sincères que parfait, elle prend ses affaires et sans plus attendre disparaît. Tu restes là comme un imbécile à regarder vers la porte d’entrée. « Hein ? » Tu passes une main dans tes cheveux, elle est quand même parti un peu vite même si son cours commence bientôt, tu ne sais pas pourquoi. Tu croises les bras sur la table et y poses ta tête, ça fait du bien après tout de ne pas toujours porter le monde sur ses épaules. Tu clignes rapidement des yeux et enfin, tu vois le bouquin que Prim’ a oublié, il faut dire qu’elle s’est enfuit rapidement en oublier un livre qui va sûrement lui être utile pour son prochain cours. C’est du moins ton excuse pour la voir encore un peu plus. La seconde d’après tu es à nouveau sur tes jambes et traverses la pièce à pas de course, il est évidemment interdit de courir et tu t’en souviens en apercevant le regard de la vieille harpie à l’entrée. Tu passes rapidement et lui fait signe de la main. « Pardon ! » En fait tu t’en fou, tout simplement. Tu es ce genre de personne.
Une fois dans le couloir, tu peux apercevoir la jeune femme qui de dos n’est pas si loin que ça et tu prends l’initiative de la rattraper, le livre bien en évidence, ton sac à l’autre bras alors que la distance te séparant de la jeune femme se réduit de seconde en seconde. « Prim’ ! » Elle s’arrête alors et tu peux enfin t’estimer heureux d’avoir réussi. Sammy le champion olympique est dans la place, ton chrono est sûrement parfait. « Tu as oubliée ton… » Tu t’arrêtes un instant parce que quelque chose ne va pas et tu arrives à le ressentir d’ici, un profond sentiment de malaise traverse tout ton corps alors que tes yeux se posent sur la jeune femme une nouvelle fois. « Prim’ ? ».
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Re: If you can make me smile, I'll remember you. | primwell (terminé)
Jeu 1 Fév 2018 - 19:38
Si tu as l’impression que ton cœur s’est fendu en deux et que l’énorme trou qui s’était formé dans ta poitrine – quelques mois plus tôt – s’est ré-ouvert, c’est tout à fait normal. C’est parce que Samwell a ravivé des souvenirs que tu semblais avoir bien enfouis ; des souvenirs que tu semblais avoir enterré au plus profond de toi. Mais tu te trompes lourdement, Prim. Les moments passés avec l’homme que tu considérais comme l’amour de ta vie ne s’effaceront pas comme ça, du jour au lendemain, et il te faudra du temps pour faire ton deuil. Non pas pour oublier, mais pour accepter. Accepter le fait que vous n’étiez pas faits l’un pour l’autre – comme te l’avait prédit, d’une certaine manière, l’arcane de l’amoureux. « Bordel … » Murmures-tu alors que tu t’engages dans le couloir du premier étage – tout en séchant d’un revers de main les larmes qui coulent le long de tes joues rosies.
Merlin, pourquoi fallait-il toujours que ça tombe sur toi ? Étais-tu maudite ? Pour quelle raison faisais-tu fuir tous les hommes qui s’approchaient de toi ? D’abord Caël, puis Augurus … et maintenant ? Qui serait le prochain ? Tu soupires et attrapes fébrilement l’anse de ton sac – afin de la remettre correctement sur ton épaule – lorsque tu entends des bruits de pas derrière-toi. « Prim’ ! » Tu entends crier ton nom et devines aisément à qui appartient cette voix, mais tu ne t’arrêtes pas pour autant. Tu n’as pas envie que Samwell te voit dans cet état, alors tu continues de marcher tout en essayant de penser à autre chose mais c’est sans compter le summerbee qui semble taper un sprint pour te rattraper. Merde, penses-tu avant de te pincer les lèvres. Pourquoi te court-il après ? A-t-il oublié de te dire quelque chose ? Tu n’as pas le temps de te poser plus de questions qu’il t’a déjà rattrapé, le souffle court. Nom d’un … Fichu Yankee ! Tu avais oublié à quel point il était rapide. « Tu as oublié ton … »
Un livre à la main et son sac dans l’autre, il s’arrête prêt de toi et te tend ce qui t’appartient avant de plonger ses yeux dans les tiens. « Ton livre ? » Finis-tu par dire avant de soutenir son regard. « Merci, c’est gentil ». Tu lui prends le livre des mains et le remets rapidement dans ton sac avant de faire mine de repartir. Tu n’as pas franchement envie qu’il remarque tes yeux humides et ton visage bouffi par les larmes … Mais avant que tu ne puisses faire un pas, l’Américain t’interpelles avec un « Prim’ ? » qui te sert le cœur. Tu comprends au son de sa voix qu’il est inquiet ; qu’il sait que quelque chose ne va pas. Tu sers donc les dents et ferme les yeux un instant avant de souffler lentement par le nez. Impossible de te défiler. « Sam ? » Tu esquisses un semblant de sourire avant de rouler des yeux vers le plafond décrépit. « Ne me dis pas qu’en plus d’avoir oublié mon livre, j’ai volé l’un des tiens ? » Un rire sans joie s’échappe de tes lèvres et tu fais semblant de fouiller dans ton sac – avant de le remettre tout aussi vite sur ton épaule. « Nop, désolé, je n’ai rien » Finis-tu par lui dire tout en haussant les épaules.
« Maintenant, excuse-moi, mais j’ai un cours dans 5 minutes et faut surtout pas que je sois en retard … » Tu mordilles ta lèvre inférieure et poses furtivement une main sur son épaule avant de lui sourire. Tu sais que ce n’est pasentièrementvrai, car tu t’en fous pas mal de ce cours, mais qu’importe. À cet instant, mieux vaut un petit mensonge que de se donner en spectacle devant tout le monde. « A plus tard, Sam ». Ta main glisse le long de son torse et tu reprends ton chemin tout en secouant légèrement la tête.
- Spoiler:
- désolé pour le retard @samwell hamilton une angine/grippe m'a terrassée et j'ai encore du mal à me concentrer pour écrire !
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Re: If you can make me smile, I'll remember you. | primwell (terminé)
Ven 2 Fév 2018 - 15:52
Tu n’as pas la moindre idée de ce qu’il se passe réellement, il faut dire que ça fait maintenant plusieurs jours que tu n’as plus le temps de penser à autre chose que ta petite personne, tu as tes raisons et elles sont heureusement très bien justifiés. Simplement, tu commences à sortir de ce brouillard grâce à des personnes comme Primerose avec qui tout devient plus simple. Tu restes cependant attentif à ton prochain et un homme possédant de grandes valeurs, c’est ce qui fait qu’aujourd’hui, tu es entouré d’amis tous plus merveilleux les uns que les autres. Peut-être que tu devrais retrouver le sourire, tout s’arrange un jour apparemment, il serait peut-être temps d’y croire réellement. La jeune femme même si tu as expliqué le plus grand du sujet à ses propres soucis, pendant un instant, tu l’as sûrement oublié, ce qui amène à ce genre de situation. Tu n’es pas aveugle. Tu sais bien, qu’elle vient de pleurer et pourtant, tu n’arrives pas à lui faire comprendre, tu ne veux pas te montrer impertinent, mais ton cœur te serre. Il te fait mal, pas à cause de celle qui t’a donné la vie, même pas de ta sœur ou du reste de tes problèmes. Il te fait mal, parce qu’il ressent que celui de la jeune femme aussi souffre terriblement. Cette idée ne t’a jamais réellement traversé l’esprit et pour la première fois, tu as l’impression d’ouvrir les yeux, dans ton ancien égoïsme de courte duré, tu avais oublié que tu n’es pas le seul au monde à souffrir. La jeune femme attrape son livre et détourne aussi vite le regard alors qu’elle s’adresse à toi avec calme, elle veut simplement partir et tu ne sais pas pourquoi, mais tu n’as pas envie de la laisser faire. Quelque chose ne va pas. « Non, mes livres sont là. » Tu montre machinalement ton sac en le soulevant légèrement avant de sourire timidement à Primerose qui ne te regarde même plus, c’est certains qu’elle ne va pas bien. Tu es souvent dans la lune Sammy, mais tu n’es pas un idiot. Tu commences même à douter, peut-être qu’elle n’a même pas cours dans quelques minutes, mais veut simplement ne pas te voir, tu te poses sérieusement la question et ton cœur encore plus te serre à cette idée. Tu ne connais pas la jeune blonde depuis longtemps, mais tu n’as jamais eu autant envie d’être en sa présence qu’en cet instant. Tu as peur. Qu’est-ce qui t’arrives Sammy ?
Tu ne comprends pas ce comportement et pourtant d’habitude, tu arrives à cerner les personnes plutôt facilement, alors tu attends une seconde, Primerose commence à t’échapper à nouveau pour soit disant aller en cours. Elle veut se retrouver seule, tu dois respecter son choix, simplement ce n’est pas dans ta nature de ne rien faire, même si tu n’en a pas tellement le droit. Ça ne te regarde pas. Tu lui tournes alors le dos et commences à t’éloigner en fouinant les mains dans tes poches, le sac sur ton dos, la mine éteinte. Tu es seulement dans tes pensées. « Bye » Tu n’as même pas la force d’en dire plus, tu as l’impression qu’en une seconde la totalité de ton énergie s’est échappé de ton âme et tu n’as pourtant pas pour habitude de te prendre la tête. Tu ne comprends vraiment rien aux femmes, autant, tu es un ami très agréable et pleins d’envie, autant tu ne sais rien faire d’autre. Pour le moment. Tu t’arrêtes alors en pleine marche, la jeune femme vient seulement de repartir et le couloir reste vaste, tu entends absolument tout et rien à la fois. Ton souffle devient intense et alors que tes yeux se posent sur la porte d’entrée de la bibliothèque, tu fais demi-tour. « Et puis, merde ! » Tu te dépêches avant qu’elle ne disparaisse à jamais, tu poses ta main sur son épaule et avec tendresse l’oblige à se retourner pour te faire face. Tu observes son regard, tes yeux donnant l’impression de tout savoir, alors que tu ne sais absolument rien, mais tu n’as pas besoin de savoir. « Déteste-moi, si tu veux. » Tu attrapes le dos de la jeune femme avec calme et l’avance de ta simple force avec douceur vers toi, sa tête se pose contre ton torse alors que ton visage trouve repos sur le haut de sa petite tête. Tu poses ton autre main sur sa nuque. C’est la toute première fois depuis que tu connais la jeune femme, que tu la prends dans tes bras, cette sensation n’a pas de mots. Pour la toute première fois, tu découvres réellement son odeur, un mélange de groseille et de jacinthe. Sa respiration, tu peux la ressentir et l’entendre même, régulière et de plus en plus calme. Tu chuchotes alors presque. « Tu penses que je suis aveugle ? » Ta voix est douce et posée. Tu ne grondes pas la jeune femme, tu lui fais juste comprendre que tu es là pour elle. « Je ne sais pas quelle est l’origine de cette tristesse et ce n’est pas le problème. La seule vérité, c’est que tu resteras dans mes bras, tant que tu pleureras. » Tu ne veux plus jamais voir ce visage triste. C’est hors de question.
Peut-être qu’elle va rater un cours, venant de toi, c’est assez drôle, mais il est évident que la vie humaine est plus important que les études, être en bonne santé et bien dans sa peau ça n’a pas de prix. Réussir une heure de cours à côté, ce n’est rien. Tu souris machinalement alors que l’instant demeure très agréable, c’est comme si aucun autre endroit au monde ne pouvait être plus confortable, plus parfait. Tu recules légèrement d’un pas, à contre cœur pour regarder la jeune femme dans les yeux alors que ta main vient doucement effleurer le bas de ses yeux pour y retirer une larme oubliée, ton regard est sincère et dur à la fois. « Je ne savais pas, que les anges aussi savent pleurer. » Tu laisses alors un sourire s’échapper alors que tu ne peux plus la quitter du regard, il se passe quelque chose à l’intérieur de toi. Tu ne veux plus jamais voir Primerose pleurer. Plus jamais.
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Re: If you can make me smile, I'll remember you. | primwell (terminé)
Lun 5 Fév 2018 - 17:48
♫♪ [SOUNDTRACK]
« Bye » te répond-il alors que tu t’éloignes doucement de lui, à contre cœur. Bye ? Tu arques les sourcils, un peu étonnée par cet ‘au revoir’ qui résonne dans ta tête comme unultimeabandon. Alors c’est tout ? C’est comme ça ? Ça s’arrête là ? Il n’essaie même pas de te rattraper ? Même pas … un peu ? Tu pinces tes lèvres et te renfrognes légèrement lorsque tu comprends que oui, il ne viendra pas à ton secours. Tu traverses donc le couloir en silence, le pas lourd et les nerfs à vifs quand – quelques secondes plus tard – tu entends quelqu’un courir derrière toi. Hm ? Tu tends l’oreille et t’apprêtes à tourner la tête (afin de voir de qui il s’agit) lorsqu’une main vient se poser délicatement sur ton épaule et t’incites, par la même occasion, à te retourner. « Sam ? » souffles-tu, prise de court. Son regard se perd dans le tien et tu te demandes un instant ce qui lui prend lorsqu’il te murmure quelques mots qui finissent par t’achever définitivement : « déteste-moi, si tu veux ». Ses bras s’enroulent autour de toi et il t’attire tout contre lui jusqu’à ce que ta tête repose sur son torse, et que la sienne trouve sa place au sommet de ton crâne. Merlin ...
Une vague de sensations te secoue le corps. De là où tu es, tu peux entendre les moindres battements de son cœur – qui semblent résonner à l’infini dans ta poitrine comme une douce mélodie. Mais tu peux également sentir son souffle chaud s’abattre sur ta tignasse blonde et la chaleur qui émane de ses mains, tout contre ta peau. Cet instant, à la fois intense et empreint de douceur, t’arraches quelques larmes. Tu es heureuse qu’il t’ait rattrapé in extremis ; qu’il soit là pour t’épauler dans les moments difficiles. Tu fermes donc les yeux, et te laisses aller dans ses bras avant de l’enlacer à ton tour. « Impossible » murmures-tu sans prendre la peine d’ajouter « imbécile ». Comment pourrais-tu détester celui qui t’avait sorti la tête de l’eau à maintes reprises, sans même le vouloir ou s’en rendre compte ? Tu pinces les lèvres et ferme tes petits poings derrière son dos avant de resserrer ton étreinte. « Tu penses que je suis aveugle ? Je ne sais pas quelle est l’origine de cette tristesse et ce n’est pas le problème. La seule vérité, c’est que tu resteras dans mes bras, tant que tu pleureras » poursuit-il à voix basse avant de faire un pas en arrière. Tu le laisses faire et baisserapidementla tête – afin qu’il ne voit pas tes larmes couler – mais ton geste est vite avorté par l’une de ses mains qui vient à la rencontre de ta joue. Là, du bout des doigts, il effleure le haut de ta pommette et efface la traîtresse qui vient de s’échapper de ton œil azuré lorsqu’il ajoute un « je ne savais pas, que les anges aussi savent pleurer » qui a pour seul effet de t’arracher un sourire penaud. Un ange ? Toi ? Certainement pas …
« Nan, les anges ne savent pas pleurer » lui réponds-tu avant de sécher tes larmes à ton tour. « Ils ne sont qu’amour … Ils ne savent donc pas ce qu’est le chagrin » poursuis-tu amèrement avant de renifler comme une enfant. « La tristesse, la douleur … Tout ça s'est réservé au commun des mortels ». Tu finis par lui sourire à ton tour, mais le cœur n’y est pas vraiment. Car malgré tous ses efforts pour te remonter le moral, tu sens que t’es encore toute cassée à l’intérieur. T’as pas (ou plus) la force de faire semblant, Prim. Tout ce que tu veux, à cet instant, c’est oublier. Effacer le moindre petit souvenir douloureux de ta mémoire et respirer à nouveau sans donner l’illusion que tout va bien. « Pauvre de nous ... » finis-tu par murmurer avant de balancer ta tête en arrière et d’expirer longuement par le nez.
« En tout cas, merci d’être là Sam » souffles-tu avant de prendre sa main et de la porter jusqu'à ton cœur. « T’es vraiment quelqu’un bien, tu sais ? ». Tes yeux brillent et tu bats vigoureusement des cils (afin de chasser les dernières larmes de tes iris) lorsque sur la pointe des pieds, tu grimpes sur ses chaussures et embrasses la joue de ton ami. « Tu m’accompagnes en cours ? ».
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Re: If you can make me smile, I'll remember you. | primwell (terminé)
Mar 6 Fév 2018 - 17:55
Le simple fait qu’elle resserre son étreinte à ce point prouve que ce câlin est aussi bénéfique pour sa personne que pour toi-même, il est évident qu’une chose ne va pas et d’une certaine façon ce n’est pas une immense nouvelle. Tout le monde à quelque chose qui ne convient pas à son existence, certains sont persuadés que tout va mal, alors qu’il suffit de regarder droit devant soi pour se rendre compte que l’avenir apporte les solutions. Tu as du mal à te rendre compte que tes soucis sont en rapport avec le sujet en question, tout ce qui se passe de néfaste aujourd’hui sera bénéfique demain et tu es ici parce que tu dois être là. Tout simple Sammy. Même un grand garçon comme toi a besoin de temps pour s’habituer à cette forme de vie, mais une chose est certaine, tu vas beaucoup mieux depuis que la jeune femme est apparu à la bibliothèque et la peur a pour un moment disparue, heureusement enfin, il est possible de souffler un moment. Les humains ne savent pas gérer correctement, il suffit pourtant de prendre une bonne respiration, de se relever, de tomber et encore une fois se relever tant qu’il le faut. L’important, c’est de ne jamais rester au sol, une personne qui chûte et se remet sur ses pieds. Cette personne est bien plus courageuse que celle qui ne tombe jamais. « Impossible ». Ce simple mot permet à ton corps de se détendre entièrement, tu souffles légèrement, heureux de pouvoir compter encore sur certaines personnes, surtout elle. Tu aimerais lui dire que c’est exactement la même chose pour toi, mais tu es tellement pris dans ce moment particulier, que tu ne trouves absolument rien à dire. Enfin, elle commence à sourire à nouveau, et même s’il n’est pas parfaitement sincère, c’est déjà un début et donc une petite victoire pour toi. Tu veux lui remonter le moral et l’impression que ça fonctionne un peu d’une certaine façon. Les anges ne sont qu’amour ? Tu n’es pas totalement d’accord, après tout personne ne sait à quoi il ressemble réellement, mais personne n’a jamais prouvé qu’ils sont réellement le bien ou qu’ils n’ont aucun défaut. Tu restes calme, silencieux et conserve un léger sourire en écoutant la jeune fille alors qu’elle reprend peu à peu ses esprits, tu hausses légèrement les épaules pour lui montrer que tu n’as pas de réponse à cette phrase. En fait, tu voulais juste être gentil, mai c'est agréable de voir que Prim' arrive à se confier à toi.
« En tout cas, merci d’être là Sam. T’es vraiment quelqu’un bien, tu sais ? » Tu relèves légèrement le visage et regardes le plafond terriblement gêné par ce genre de réplique, tu ne veux pas que la jeune femme puisse voir que tu sais aussi rougir, mais c’est peine perdue. Tu es un très mauvais menteur, il faut dire, puis tu n’aimes pas te cacher, ton authenticité est l’une de tes plus grandes qualités. La jeune femme dépose alors un doux baiser sur ta joue et tu sens ta propre main posé sur la jeune femme, son cœur bat à rythme régulier et le tiens est sur le point d’exploser. Tu n’as jamais été aussi proche d’elle, même si vous passez presque tout votre temps ensemble, il se trouve que le câlin, le bisou ou encore le fait d’être aussi proche l’un de l’autre, c’est absolument nouveau. Il faut croire que votre relation évolue de jour en jour, ce qui est tout à fait normal. Tu lèves légèrement tes bras au-dessus de ta nuque et pose tes mains sur celle-ci en évitant le regard de la jeune femme, un léger rictus sur le coin des lèvres. « Oh, tu sais… Des mecs comme moi, tu en trouves à chaque coin de rue. » Tu rigoles légèrement, tu n’as pas tout à fait tord, du moins c’est ce que tu penses, pour toi, il est normal de faire le bien et de prendre soin des gens que tu aimes. Tu penses que tout le monde fait comme ça, à part un certains John. « Tu m’accompagnes en cours ? » Tu regardes enfin Primerose dans le blanc des yeux une seconde avant de la contourner, une main ouverte vers le haut en direction du couloirs qu’il faut empreinter. « Après vous… » Tu souris légèrement et commences à avancer bientôt suivis par la jeune femme, c’est alors que tu décides à être toi-même et à ne pas laisser les choses devenir mauvaises. L’optimisme peut sauver des gens et tu le sais mieux que personne. « Nous sommes seulement des humains, tu as raison. » Tu laisses un léger silence s’installer, pas question de perdre ta bonne humeur et tu ne veux surtout pas repenser à toutes les choses qui te tracasse en ce moment, seulement profiter des quelques minutes qu’il te reste avec la jeune blonde avant son prochain cours. « Donc, il nous reste juste à faire une promesse et la tenir. » Tu accélères et t’arrête devant la jeune femme un instant, les mains dans les poches, le plus grand sourire qui soit sur ton visage alors que tes yeux brillent de mille feux. « Moi, Samwell Hamilton, fait la promesse solennelle de toujours veiller sur Primerose Blackwell, ici présente. » Tu te retournes et continue ta marche de bonne humeur, tu viens de le dire avec beaucoup de sincérité, si ce monde n’accorde pas le bonheur, alors c’est à vous d’aller le chercher. Cette promesse ne représente sûrement rien pour la jeune femme, elle ne la prend même pas au sérieux peut-être, mais tu n’as pas besoin de ça, du moment que toi tu crois en tout ça, c’est l’essentiel. Tu tiendras parole. « Qu’un Basilic m’avale entièrement si je mens. » Tu connais la légende de ce serpent géant, ton rêve serait dans voir un, mais malheureusement, ils ont disparu, aucune preuve qu’ils aient même existé un jour.
Tu laisses alors le calme reprendre le pouvoir, mais pas longtemps, il faut dire que tu as beaucoup de mal à rester silencieux en présence de la jeune femme, d’une certaine façon elle t’inspire et tu sais à quel point il est simple de rigoler ou parler avec elle. Tu le sais depuis le premier jour. « Parlons à nouveau de ce verre. » Tu dois passer un peu de temps avec la jeune femme au Black Wolf dans quelques jours, mais tu n’as pas envie de juste raconter ce qu’il se passe dans ta vie autour d’un verre et d’en rester là. Autant s’amuser et passer un bon moment. « Tu ne voudrais pas plutôt passer la journée avec moi. On pourrait manger une glace, aller faire des attractions ou encore s’improviser une balade en forêt. » Tu laisses le temps de la réflexion à Primerose en lançant un bref regard dans sa direction, passant entre les élèves en direction de la salle, la jeune femme qui te guide puisque tu ne connais pas l’intitulé de son prochain cours. « Juste tous les deux. » Cette dernière phrase vient de sortir toute seul, c’est le fond de ce que tu penses, tu ne veux personne d’autre pendant ce genre de moment, tu n’as pas besoin d’une autre présence. La jeune femme suffit amplement.
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Re: If you can make me smile, I'll remember you. | primwell (terminé)
Lun 12 Fév 2018 - 19:17
Les gens bien sont une denrée rare. C'est vrai quoi ! Tout le monde le sait : il y a plus de mauvaises personnes que de bonnes sur cette fichue planète … Mais c’est grâce à des personnes comme Samwell qu’il y a (encore) une lueur d’espoir. Ouais, heureusement, tout n’est pas perdu ... penses-tu avant de sourire et plonger ton regard dans celui de ton ami. Sam était le genre de personne qui redonnait foi en l’humanité. Son âme généreuse était un pansement pour l’âme et tu ne remercieras sans doute jamais assez le ciel pour l’avoir mis sur ton chemin, à tes côtés. Cet homme était d’une infinie douceur (sous son allure de yankee mal léché) et son cœur n’avait d’égal que sa générosité. C’était ce que tu aimais chez Samwell – entre autres qualités. C’était quelqu’un de bien, de bon. Une personne sur qui on pouvait compter ; sur qui on pouvait se reposer. Tu baisses la tête et te mordilles la lèvre inférieure avant de sourire davantage. Ouep, Sam était vraiment quelqu’un de bien, à n’en point douter.
« Oh, tu sais… Des mecs comme moi, tu en trouves à chaque coin de rue. » Te répond-il avant de se mettre à rirenerveusement. Tu relèves la tête et scrutes le moindre de ses traits avant d’arquer un sourcil. Est-il sérieux ? Nan parce que si c’est le cas, il ne sait pas à quel point c’est faux ! Il n’a absolument rien à voir avec eux. Enfin, tu crois … Tu penches la tête sur le côté – comme pour mieux réfléchir – et finis par te persuader qu’en effet, il est unique en son genre. « J’en suis pas si certaine … » Répliques-tu au bout d’un moment avant de froncer le bout de ton nez et d’enfoncer ton petit doigt dans son torse, comme pour lui signifier qu’il devait arrêter de dire des conneries. « Tu m’accompagnes en cours ? » Lui demandes-tu avant de descendre et libérer ses pieds. Il te regarde un instant, sans dire un mot, et finit par te contourner avant de te faire un petit signe de la main : « Après vous … ». Tu le regardes jouer au gentleman et te mets à rire de bon cœur avant de le suivre sans broncher. Il n’y a que Sam pour te jouer ce genre de numéro …
Vous marchez un instant en silence, foulant les pavés froids et humides de l’université – tout en zigzagant parmi les étudiants – lorsque Sam se décide enfin à reprendre la parole : « Nous sommes seulement des humains, tu as raison ». Tu tournes légèrement la tête vers lui et le regardes du coin de l’œil. Bien sûr que j’ai raison, penses-tu avant de sourire en coin. Tu t’apprêtes d’ailleurs à lui faire remarquer, mais il continue sur sa lancée : « Donc, il nous reste juste à faire une promesse et la tenir ». Quoi ? Tu plisses les yeux et le regardes accélérer le pas pour mieux s’arrêter devant toi, les mains dans les poches et l’air sérieux. Mais qu’est-ce que … ? À quoi joue-t-il ? Tu le regardes sourire franchement et tu sens ton petit cœur se serrer au fond de ta poitrine. « Moi, Samwell Hamilton, fait la promesse solennelle de toujours veiller sur Primerose Blackwell, ici présente » te jure-t-il avant de se retourner et continuer comme si de rien n’était alors que tu restes planter là quelques secondes, bouche bée. Wait. Qu’est-ce qu’il vient de te dire ? Nan, rectification, de te promettre ? Tu le regardes s’éloigner et secoues vigoureusement la tête avant de le rattraper.
Est-il sérieux ? Se rend-il seulement compte de la promesse qu’il vient de te faire ? « Qu’un Basilic m’avale entièrement si je mens » renchéri-t-il alors que tu lèves les yeux au ciel. « Rhaaa les Américains, toujours en train d’exagérer ! » lui réponds-tu avant de lui tirer la langue et rire dans ton écharpe. Mais si c’était vrai ? Et s’il tenait réellement sa promesse ? Les yeux dans le vague, tu penses à ce que cela implique pour toi (comme pour lui), et ton cœur se sert. Pourquoi fait-il tout cela pour toi ? Pourquoi se donner tant de mal alors que vous vous connaissez à peine, au fond ? Tu jettes à nouveau un regard dans sa direction et te dis qu’au fond, c’est peut-être (tout simplement) parce que c’est un mec bien …
Vous parcourez encore quelques mètres avant qu’il ne brise à nouveau le silence (qui s’est installé quelques secondes à peine) entre vous : « Parlons à nouveau de ce verre ». Hm ? Tu lui lances un regard interrogateur avant qu’il ne s’explique : « Tu ne voudrais pas plutôt passer la journée avec moi. On pourrait manger une glace, allé faire des attractions ou encore s’improviser une balade en forêt ». Tu entrouvres la bouche et t’apprête à lui répondre quelque chose quand tu aperçois au loin la salle d’étude des moldus, ton prochain cours. « Euh … » t’es prise un peu au dépourvue, mais tu finis par sourire, ravie à l’idée de passer la journée avec le summerbee. « Ouais, c’est une très bonne idée. On se fait ça ce week-end alors » lui réponds-tu avant d’acquiescer, un large sourire aux lèvres. Vous n’avez jamais passé une journée entière ensemble, et ça pourrait justement être l’occasion de mieux se connaître, nan ? Et puis peut-être que vous pourriez demander à des amis de vous accompagner ? Ça pourrait être cool ! Tu t’apprêtes à lui demander ce qu’il en pense lorsqu’il ajoute un « Juste tous les deux » qui te désarçonnes et répond à ta question (mais qui en soulève une autre). « Juste tous les deux ? » répètes-tu (comme si tu avais mal entendu, haha). « Dis donc le yankee ! » t’exclames tu avant de t’approcher de lui et d’attraper un pan de sa veste. « C’est un rencard ? » que tu lui demandes tout en rigolant.
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Re: If you can make me smile, I'll remember you. | primwell (terminé)
Mer 14 Fév 2018 - 10:15
Tu ne connais la jeune femme que depuis seulement quelques mois, mais tu n’arrives pas tellement à comprendre comment elle peut occuper une place aussi importante dans ta vie, pour ce qui est de Sio’ avec votre passion commune pour les créatures magiques. Sans oublier vos voyages dans pleins de pays du monde à la recherche de nouveaux animaux à découvrir et surtout le fait qu’elle est ta propre cousine, c’est tout à fait normal. Sullivan que tu retrouves après plusieurs années, ton meilleur ami, aujourd’hui tu ne sais même pas si c’est toujours le cas, appartement pas après tout ce temps sans nouvelles, c’est peut-être normal en fin de compte. Saoirse, une autre de tes cousines qui n’est pas aussi amicale que Sio’, Nevaeh que tu connais depuis l’enfance et pour qui tu n’as peut-être pas tout oublié ou encore Heather que tu considères presque comme une petite sœur maintenant. Mais pour ce qui est de Primerose, c’est tellement différent et presque impossible à analyser, mais son sourire arrive à faire ressortir chez toi quelque chose qui encore hier était endormi. Tu rigoles bêtement quand elle te parle et tu récupères des tics jusqu’à maintenant oublié depuis longtemps, c’est dingue. Ce n’est pourtant pas une question de physique, des femmes belles tu en connaît beaucoup et ça n’a jamais eu aucune incidence sur l’homme sociable qui est en toi, non, c’est encore autre chose. Quelque chose de bien plus profond Sammy. « J'en suis pas si certaine… » Tu ouvres de grands yeux et observes un moment la jeune femme sans rien dire, elle est sérieuse là ?! Sa gentillesse n’a donc aucune limite, tu passes ton temps à t’embrouiller avec des mecs et à te battre maintenant accompagné de ton acolyte Summerbee depuis quelques semaines. Tu passes tes soirs de plus en plus au bar à boire de l’alcool en compagnie de tes amis, tu rentres à pas d’heure totalement sec et passe des journées entières à éliminer la gueule de bois. Tu fais passer le plus souvent les dragons avant les humains et tu ne sais pas comment choisir une paire de chaussures seul, toujours besoin de la petite sœur pour des conseils. Tu as pleins de défauts en plus de ton impatience et de cette fâcheuse tendance impulsive à prendre la mouche pour une rien et à te mettre dans des situations qui ne devraient pas exister une seule seconde. Pourtant, la jeune femme devant toi est persuadée par ses paroles et son regard, que tu es unique en ton genre. Ton cœur te serre une seconde. Tu voudrais la remercier, mais tu n’arrives pas à le faire, ce n’est pas une question de fierté, mais peut-être que tu n’arrives tout simplement pas à trouver de mots assez fort pour le faire. Pourtant, tu prends quand même la peine de le penser. Tu es unique Primerose.
Le chemin se fait dans la bonne humeur avec le sourire comme toujours alors qu’elle lance une petite blague sur les Américains sachant pleinement à quel point tu es fier de tes origines et de ta patrie. Tu rigoles légèrement de bon cœur en observant la jeune femme calmement. « Fait attention à toi blondinette. » Tu hausses légèrement les sourcils, elle sait absolument de quoi il est question, elle pourrait terminer à l’eau assez rapidement à la prochaine promenade vers l’étang ou encore pire. Tu aimes avoir cet air de démon alors qu’évidemment, tu es très loin d’en être un, mais tu aimes le faire penser aux autres, seulement la jeune femme te connaît assez bien pour savoir que ce n’est pas du tout le cas. Elle commence de mieux en mieux à te percer à jour. Pourtant, elle doit sûrement ignorer à quel point tu es sérieux concernant la promesse que tu viens de lui faire, et sans vraiment savoir comment, tu te retrouves à le désirer secrètement. Tu aimes avoir cet air de démon alors qu’évidemment, tu es très loin d’en être un, mais tu aimes le faire penser aux autres, seulement la jeune femme te connaît assez bien pour savoir que ce n’est pas du tout le cas. Mais, ça signifie qu’il faut faire confiance à nouveau, et tu sais très bien ce qu’il se passe quand tu décides de tout donner à quelqu’un. Tu acquises légèrement tout seul comme pour approuver tes propres pensées, une personne qui ne sait pas quel genre d’homme pensif tu es pourrait tout simplement penser que tu pètes un boulard. Mais pas la jeune blondinette. Elle sait qu’avec toi, tout se passe dans la tête avant de se passer dans le monde commun qui est le vôtre.
Vous arrivez enfin à destination alors que la jeune femme voit son cours commencer au loin, elle prend quand même la peine de répondre et c’est à ce moment-là que tout devient plus clair. « C’est un rencard ? » Quoi ?! Tu es pris de court et ne sait pas tellement comment réagir sur le moment, mais tu sais aussi faire preuve de beaucoup de sang-froid parfois à ta grande surprise surtout avec Primerose. Tu souris et observes la jeune femme dans les yeux un moment avant de rompre le silence pour la laisser partir à son cours, il ne faut pas trop la retenir quand même. Ta voix est calme et dans un simple murmure tu annonces tes derniers mots. « C’est un rencard. » Tu recules l’instant d’après, réajuste ton sac et te retournes pour t’évader dans le silence, tu lèves une main sans savoir si la jeune femme a réussi à l’apercevoir comme pour lui dire au revoir et tu disparais dans les couloirs de l’école. Le cœur serré et la peau devenue légèrement rougeâtre pourtant rare chez une personne à la peau peu blanche comme la tienne, heureusement que tu as réussi à t’enfuir avant que la jeune femme puisse le voir. Dans quel genre de pétrin tu vas encore mettre les pieds Sammy. Après tout, l’important, c’est qu’aujourd’hui, tu as retrouvé le sourire et une nouvelle personne à chérir.
à suivre...
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