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Dans un sale état [Thomas et Scylla] [RP TERMINÉ]
Jeu 1 Fév 2018 - 19:40
Ce soir Scylla va mal. La journée avait pourtant bien commencé. Elle avait passé un bon moment à rire avec les membres des Quatre Fantastiques et ses amis. Les cours avaient été intéressants. Une journée parfaite en somme. Jusqu'à ce qu'elle le voit. Lui et son air narquois. Elle voit encore son sourire vicieux quand il s'est approché d'elle pour lui rappeler fièrement leurs futures épousailles. Histoire qu'elle se souvienne bien de ce qu'elle essaye d'occulter depuis l'annonce de leurs fiançailles. Scylla Desjardins, ça sonne vraiment mal à ses oreilles. Le pire, c'est qu'elle ne peut pas fuir. Son premier réflexe quand elle avait apprit la nouvelle, avait été de lui rire au nez. Mais il a un argument contre lequel elle ne peut pas lutter. Bordel, elle ne peut rien contre lui. Elle est prise au piège. Et dire que sur tous les sangs-purs qu'il y a dans tout Inverness, il fallait que ses parents la jette en pâture à lui. L'une des rares personnes, qu'elle ne supporte pas du tout.
Elle a essayé de faire de la musique. Le son qui sortait de son violon était affreux. Ça ne lui arrive jamais d'habitude. Elle n'arrive à rien ce soir. Que ce soit au violon, au piano ou à la flûte traversière. Échec total. Scylla n'a pas le coeur à rire. Elle veut juste oublier. La sorcière ne sait même pas ce qui l'a amené à trouver ce sorcier, un élève qui lui a donné de quoi fumer pour se mettre bien. Toujours est-il qu'elle s'est isolée, seule, dans un coin du parc. Il fait froid. Le temps est couvert. Des averses de pluie lui tombe dessus. Ses cheveux mouillés ne ressemblent plus à rien. Son pull et son jean lui colle à la peau. Elle s'en fout. Assise en tailleur sur le sol humide, elle fume à en cracher ses poumons. Elle pense que ça ira mieux avec ça. Ce n'est qu'une illusion. Elle fini par pleurer. Elle n'arrive plus à contenir ses sanglots qu'elle tente de garder en elle. Ses yeux deviennent rouges à cause de ses larmes et des effets de ce qu'elle fume. Elle renifle, et essuie ses yeux qui coulent avec sa manche. Elle est dans un état déplorable.
Elle a essayé de faire de la musique. Le son qui sortait de son violon était affreux. Ça ne lui arrive jamais d'habitude. Elle n'arrive à rien ce soir. Que ce soit au violon, au piano ou à la flûte traversière. Échec total. Scylla n'a pas le coeur à rire. Elle veut juste oublier. La sorcière ne sait même pas ce qui l'a amené à trouver ce sorcier, un élève qui lui a donné de quoi fumer pour se mettre bien. Toujours est-il qu'elle s'est isolée, seule, dans un coin du parc. Il fait froid. Le temps est couvert. Des averses de pluie lui tombe dessus. Ses cheveux mouillés ne ressemblent plus à rien. Son pull et son jean lui colle à la peau. Elle s'en fout. Assise en tailleur sur le sol humide, elle fume à en cracher ses poumons. Elle pense que ça ira mieux avec ça. Ce n'est qu'une illusion. Elle fini par pleurer. Elle n'arrive plus à contenir ses sanglots qu'elle tente de garder en elle. Ses yeux deviennent rouges à cause de ses larmes et des effets de ce qu'elle fume. Elle renifle, et essuie ses yeux qui coulent avec sa manche. Elle est dans un état déplorable.
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Re: Dans un sale état [Thomas et Scylla] [RP TERMINÉ]
Jeu 1 Fév 2018 - 22:57
La rumeur courrait partout. Depuis le début de la semaine, j'entendais chuchoter sur mon passage. Des regards de traviole, des sous entendus. Il m'avait fallu un petit moment pour comprendre... Et puis j'étais tombé sur un exemplaire de cette feuille de chou qui s'amuse à rapporter les histoires de tout le monde. Inutile de dire que mon sang n'avait fait qu'un tour.
Scylla : la nana du bar avec laquelle je m'étais envoyé en l'air en décembre dernier... Hé ben, c'est en fait une étudiante de l'Université. Je ne le savais pas : sans doute que sa discrétion l'aura maintenue hors de portée de mon radar. Ils sont nombreux, les élèves... Comme si je devais retenir la tête de tout le monde, histoire de savoir avec qui m'abstenir de coucher.
Enfin, ce n'était pas forcément le plus grave, dans le fond.
Je veux dire, les rumeurs, ça va, ça vient. Depuis que je bossais ici, j'avais eu droit à mon lot... D'autant que les étudiants passent un temps considérable à imaginer des histoires de cul impliquant les membres du personnel. C'est juste un genre de délire un peu puéril : ça fait de mal à personne.
Non, c'est clairement pas moi qui m'inquiète : je m'en remettrais comme du reste. Personne ne pouvait rien prouver, de toute façon : ça passerait forcément au bout d'un moment, ou à la prochaine révélation sur untel. Y'avait vraiment pas de quoi s'en faire.
Non, ce qui m'inquiétait, c'était plutôt de savoir comment se portait la petite. De un.
Parce qu'autant, moi, j'avais toutes les raisons de m'en foutre... Autant elle... Ben c'est pas forcément le plus simple à gérer. Les nanas qui s'envoient en l'air s'en prennent généralement deux fois plus dans la gueule que les mecs en terme de réputation et autre.
Que la rumeur soit fondée ou non.
Ça, c'était une première chose.
La seconde était un peu moins sympa.
Je l'avais pas mal en travers de la gorge de m'être fait mener en bateau comme un gros con. Je veux dire, j'aurais apprécié qu'elle m'avoue venir d'Hungcalf, avant de me faire du rentre dedans au bar. Je trouvais la démarche étrange... Je n'arrivais pas vraiment à me l'expliquer et du coup, je voudrais bien avoir sa version là dessus. Bien sûr, j'avais aussi ma responsabilité là dedans en ne prenant pas la peine de lui poser plus de question.
Mais quand même.
Bref, il était grand temps qu'on cause tous les deux.
Retrouver quelqu'un dans le dédale de l'Université n'a rien de sorcier pour moi. Cela dit, je dois bien admettre que Scylla me donna pas mal de fil à retordre, ce jour là.
Après avoir consulté son emploi du temps à la vie scolaire et fait le tour des salles, je me trouve contraint de demander à ses camarades si l'un d'eux l'a vu récemment. Aucune info, en dehors du fait que ce n'était pas la grande forme, aujourd'hui. Je décide de poursuivre.
Mais au bout d'un moment, il faut me rendre à l'évidence qu'elle n'est pas dans le bâtiment. Mon regard se dirige instinctivement vers les fenêtres : dehors, il pleut à verse. Je la vois mal aller crapahuter dans le parc par un temps pareil.
Mais d'un autre côté...
Je la trouve assise au pied d'un arbre, en train de fumer de l'herbe : c'est l'odeur qui m'aura mené à elle au bout d'un moment. Elle est trempée, en train de sangloter comme une malheureuse. Je comprends tout de suite que quelque chose d'important la travaille. C'est sans doute plus grave que des rumeurs à la con, mais je ne suis pas au courant de tout.
J'approche sans plus attendre. Un tableau pareil, ça vous prend aux tripes : on n'a pas besoin de réfléchir pour réagir.
« Scylla ? Hé, Scylla.
Je m'accroupis devant elle et place mon parapluie au dessus de sa tête, histoire d'arrêter les frais. On dirait une morte vivante tout juste sortie de terre, avec ses cheveux trempés et ses yeux rouges.
« Regarde moi princesse. Fais-je en attrapant son menton, pour qu'elle lève les yeux. Tu nous fais quoi là ? Qu'est-ce qui t'arrive ?
Tant-pis si c'est la première fois qu'on se recroise depuis la nuit passé ensemble. J'ai pas l'impression que de s'introduire en bonne et due forme soit bien important, là tout de suite.
Scylla : la nana du bar avec laquelle je m'étais envoyé en l'air en décembre dernier... Hé ben, c'est en fait une étudiante de l'Université. Je ne le savais pas : sans doute que sa discrétion l'aura maintenue hors de portée de mon radar. Ils sont nombreux, les élèves... Comme si je devais retenir la tête de tout le monde, histoire de savoir avec qui m'abstenir de coucher.
Enfin, ce n'était pas forcément le plus grave, dans le fond.
Je veux dire, les rumeurs, ça va, ça vient. Depuis que je bossais ici, j'avais eu droit à mon lot... D'autant que les étudiants passent un temps considérable à imaginer des histoires de cul impliquant les membres du personnel. C'est juste un genre de délire un peu puéril : ça fait de mal à personne.
Non, c'est clairement pas moi qui m'inquiète : je m'en remettrais comme du reste. Personne ne pouvait rien prouver, de toute façon : ça passerait forcément au bout d'un moment, ou à la prochaine révélation sur untel. Y'avait vraiment pas de quoi s'en faire.
Non, ce qui m'inquiétait, c'était plutôt de savoir comment se portait la petite. De un.
Parce qu'autant, moi, j'avais toutes les raisons de m'en foutre... Autant elle... Ben c'est pas forcément le plus simple à gérer. Les nanas qui s'envoient en l'air s'en prennent généralement deux fois plus dans la gueule que les mecs en terme de réputation et autre.
Que la rumeur soit fondée ou non.
Ça, c'était une première chose.
La seconde était un peu moins sympa.
Je l'avais pas mal en travers de la gorge de m'être fait mener en bateau comme un gros con. Je veux dire, j'aurais apprécié qu'elle m'avoue venir d'Hungcalf, avant de me faire du rentre dedans au bar. Je trouvais la démarche étrange... Je n'arrivais pas vraiment à me l'expliquer et du coup, je voudrais bien avoir sa version là dessus. Bien sûr, j'avais aussi ma responsabilité là dedans en ne prenant pas la peine de lui poser plus de question.
Mais quand même.
Bref, il était grand temps qu'on cause tous les deux.
Retrouver quelqu'un dans le dédale de l'Université n'a rien de sorcier pour moi. Cela dit, je dois bien admettre que Scylla me donna pas mal de fil à retordre, ce jour là.
Après avoir consulté son emploi du temps à la vie scolaire et fait le tour des salles, je me trouve contraint de demander à ses camarades si l'un d'eux l'a vu récemment. Aucune info, en dehors du fait que ce n'était pas la grande forme, aujourd'hui. Je décide de poursuivre.
Mais au bout d'un moment, il faut me rendre à l'évidence qu'elle n'est pas dans le bâtiment. Mon regard se dirige instinctivement vers les fenêtres : dehors, il pleut à verse. Je la vois mal aller crapahuter dans le parc par un temps pareil.
Mais d'un autre côté...
Je la trouve assise au pied d'un arbre, en train de fumer de l'herbe : c'est l'odeur qui m'aura mené à elle au bout d'un moment. Elle est trempée, en train de sangloter comme une malheureuse. Je comprends tout de suite que quelque chose d'important la travaille. C'est sans doute plus grave que des rumeurs à la con, mais je ne suis pas au courant de tout.
J'approche sans plus attendre. Un tableau pareil, ça vous prend aux tripes : on n'a pas besoin de réfléchir pour réagir.
« Scylla ? Hé, Scylla.
Je m'accroupis devant elle et place mon parapluie au dessus de sa tête, histoire d'arrêter les frais. On dirait une morte vivante tout juste sortie de terre, avec ses cheveux trempés et ses yeux rouges.
« Regarde moi princesse. Fais-je en attrapant son menton, pour qu'elle lève les yeux. Tu nous fais quoi là ? Qu'est-ce qui t'arrive ?
Tant-pis si c'est la première fois qu'on se recroise depuis la nuit passé ensemble. J'ai pas l'impression que de s'introduire en bonne et due forme soit bien important, là tout de suite.
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Re: Dans un sale état [Thomas et Scylla] [RP TERMINÉ]
Ven 2 Fév 2018 - 4:00
Perdue entre ses pensées et ses sanglots, elle ne fait pas attention aux gens qui passent. Elle est complètement déconnecté de la réalité. Elle ne s'aperçoit pas que Thomas arrive. D'ailleurs en parlant de lui, elle avait apprit qu'il y avait eu une rumeur comme quoi ils avaient couché ensemble. Elle s'était demandé comment le journal avait su. Peut être par un élève qui était au bar au même moment ? Elle n'avait rien dit à la rumeur, préférant la laisser s'éteindre toute seule. Et puis là, de toute manière, ses pensées étaient accaparées par sa future condamnation. Pardon, ses futures épousailles.
- Quelle enflure !
Ces mots ne sont pas adressé à Thomas mais à Eustache. Là voilà qui se met à parler toute seule. Elle ressasse sans cesse leur conversation du matin.
Ce n'est que lorsque que le concierge se met à sa hauteur qu'elle remarque sa présence. Quand il lui lève le menton pour qu'elle relève les yeux, ça la prend aux tripes. Il lui demande clairement ce qu'elle a. Et elle fond à nouveau en larmes. Entre deux sanglots, elle lui répond d'une voix éraillée et tremblante.
- Tu vas pas me gronder dis ?
Elle a sa voix de petite fille qui a été surprise en flagrant délit de bêtise. Elle ne sait même pas pourquoi, c'est la première chose qui est sorti de sa bouche.
- J'veux pas...j'veux pas de lui...
Et la voilà qui se met à avoir ses mains qui tremble. Au point où la clope tombe au sol. Et merde maintenant, elle est complètement mouillée.
- Il est si méchant.... Et mes très chers parents m'ont fiancée avec lui haha. Foutues traditions de merde !
À choisir, devoir épouser un veracrasse aurait été préférable selon elle. Elle poursuit alors sans s'arrêter de parler.
- Et si je l'épouse pas, c'est ma soeur qui devra s'y coller. Elle est si douce et si gentille Helga. Et il lui fera du mal si il l'épouse. J'veux pas qu'il touche à de ses cheveux ! J'ai si peur pour elle. Ma vie est fichue ! Je peux rien faire contre ce stupide mariage arrangé ! Et maintenant à cause de ces conneries j'ai froid ! Et en plus tu me vois toute moche !
- Quelle enflure !
Ces mots ne sont pas adressé à Thomas mais à Eustache. Là voilà qui se met à parler toute seule. Elle ressasse sans cesse leur conversation du matin.
Ce n'est que lorsque que le concierge se met à sa hauteur qu'elle remarque sa présence. Quand il lui lève le menton pour qu'elle relève les yeux, ça la prend aux tripes. Il lui demande clairement ce qu'elle a. Et elle fond à nouveau en larmes. Entre deux sanglots, elle lui répond d'une voix éraillée et tremblante.
- Tu vas pas me gronder dis ?
Elle a sa voix de petite fille qui a été surprise en flagrant délit de bêtise. Elle ne sait même pas pourquoi, c'est la première chose qui est sorti de sa bouche.
- J'veux pas...j'veux pas de lui...
Et la voilà qui se met à avoir ses mains qui tremble. Au point où la clope tombe au sol. Et merde maintenant, elle est complètement mouillée.
- Il est si méchant.... Et mes très chers parents m'ont fiancée avec lui haha. Foutues traditions de merde !
À choisir, devoir épouser un veracrasse aurait été préférable selon elle. Elle poursuit alors sans s'arrêter de parler.
- Et si je l'épouse pas, c'est ma soeur qui devra s'y coller. Elle est si douce et si gentille Helga. Et il lui fera du mal si il l'épouse. J'veux pas qu'il touche à de ses cheveux ! J'ai si peur pour elle. Ma vie est fichue ! Je peux rien faire contre ce stupide mariage arrangé ! Et maintenant à cause de ces conneries j'ai froid ! Et en plus tu me vois toute moche !
- InvitéInvité
Re: Dans un sale état [Thomas et Scylla] [RP TERMINÉ]
Ven 2 Fév 2018 - 8:05
Scylla n'avait pas remarqué ma présence avant que j'arrive. Elle est totalement absorbée par l'objet de ses pensées. Mais quand que je parviens enfin à capter son attention, ce n'est que pour assister à un autre stade de sa décomposition mentale. Elle se remet à pleurer de plus belle, en me demandant si je vais la gronder. On dirait une enfant.
Ça me fait mal au cœur de voir ça.
M'enfin...
Je ne dis rien, parce que je sens que y'a trop de trucs qui se bousculent. Faut que ça sorte. Alors j'attends et effectivement, au bout de trois secondes à peine, les explications fusent dans le désordre. Elle me parle de son mariage arrangé, du mec en question et de sa sœur. Mon cerveau fait alors une connexion : Muller. Ouais, c'est la famille de sang pur : j'avais pas spécialement fait le rapprochement en lisant l'article. Ils sont plusieurs à l'université.
Sans entrer dans le détail, je comprends à peu près le gros du problème. Ça me rappelle d'ailleurs cette discussion que j'avais eu avec Castilla l'autre jour, au sujet de son propre mariage arrangé. Sans déconner, il va falloir que ça s'arrête, cette pseudo tradition. Je sais pas comment on peut gérer, en tant que parent, de donner sa fille en pâture à un mec, là...
Enfin bon, c'est pas un type comme moi qui peut donner son avis sur les pratiques de la haute. Un sang maudit comme le mien, c'est pire que les nés moldus dans leur logique.
Bref.
La petite conclut sur le fait qu'elle a froid et que je la vois moche. Putain : c'est vraiment une gonzesse, y'a pas de doute... Mais je me dis qu'au moins, si elle me dis ça, c'est que y'a moyen que les choses aillent mieux.
Après qu'elle ait terminé de causer, j'approche un peu afin de la prendre dans mes bras. Je la serre doucement, la berce. J'essaie de la réconforter par des gestes simples.
« Pleure un coup ma belle, t'occupe pas de ce que je pense.
Je lui dis, tandis que mes mains la frictionnent doucement pour la réchauffer. Y'a des moments où, les émotions, faut juste les extérioriser. Après ça va mieux et on peut penser à nouveau. Mais là, en l'état, ça sert à rien de causer. En plus, il pleut.
C'est vraiment une journée de merde.
« Tu vas venir avec moi, tu vas te sécher... J'vais te filer des fringues et te mettre au chaud. Si ça te fait plaisir, j'te ferais un truc à bouffer... Et puis on va causer, tous les deux. Ok ? Tu me raconteras ça en détail.
Mon regard se pose sur le joint tombé au sol : ça se voit qu'elle n'a pas l'habitude de fumer. Il est roulé n'importe comment. Enfin ça me permet au moins de comprendre qu'elle voulait vraiment se faire du mal. Se défoncer sous la pluie, c'est vraiment la pire idée, sans déconner...
Personne ne fait ça.
« Allé, viens. Tu vas attraper la mort, là. Ça sert à rien.
J'ajoute, avant d'ôter la veste de mon costume pour lui poser sur les épaules.
Ça me fait mal au cœur de voir ça.
M'enfin...
Je ne dis rien, parce que je sens que y'a trop de trucs qui se bousculent. Faut que ça sorte. Alors j'attends et effectivement, au bout de trois secondes à peine, les explications fusent dans le désordre. Elle me parle de son mariage arrangé, du mec en question et de sa sœur. Mon cerveau fait alors une connexion : Muller. Ouais, c'est la famille de sang pur : j'avais pas spécialement fait le rapprochement en lisant l'article. Ils sont plusieurs à l'université.
Sans entrer dans le détail, je comprends à peu près le gros du problème. Ça me rappelle d'ailleurs cette discussion que j'avais eu avec Castilla l'autre jour, au sujet de son propre mariage arrangé. Sans déconner, il va falloir que ça s'arrête, cette pseudo tradition. Je sais pas comment on peut gérer, en tant que parent, de donner sa fille en pâture à un mec, là...
Enfin bon, c'est pas un type comme moi qui peut donner son avis sur les pratiques de la haute. Un sang maudit comme le mien, c'est pire que les nés moldus dans leur logique.
Bref.
La petite conclut sur le fait qu'elle a froid et que je la vois moche. Putain : c'est vraiment une gonzesse, y'a pas de doute... Mais je me dis qu'au moins, si elle me dis ça, c'est que y'a moyen que les choses aillent mieux.
Après qu'elle ait terminé de causer, j'approche un peu afin de la prendre dans mes bras. Je la serre doucement, la berce. J'essaie de la réconforter par des gestes simples.
« Pleure un coup ma belle, t'occupe pas de ce que je pense.
Je lui dis, tandis que mes mains la frictionnent doucement pour la réchauffer. Y'a des moments où, les émotions, faut juste les extérioriser. Après ça va mieux et on peut penser à nouveau. Mais là, en l'état, ça sert à rien de causer. En plus, il pleut.
C'est vraiment une journée de merde.
« Tu vas venir avec moi, tu vas te sécher... J'vais te filer des fringues et te mettre au chaud. Si ça te fait plaisir, j'te ferais un truc à bouffer... Et puis on va causer, tous les deux. Ok ? Tu me raconteras ça en détail.
Mon regard se pose sur le joint tombé au sol : ça se voit qu'elle n'a pas l'habitude de fumer. Il est roulé n'importe comment. Enfin ça me permet au moins de comprendre qu'elle voulait vraiment se faire du mal. Se défoncer sous la pluie, c'est vraiment la pire idée, sans déconner...
Personne ne fait ça.
« Allé, viens. Tu vas attraper la mort, là. Ça sert à rien.
J'ajoute, avant d'ôter la veste de mon costume pour lui poser sur les épaules.
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Re: Dans un sale état [Thomas et Scylla] [RP TERMINÉ]
Ven 2 Fév 2018 - 16:11
Scylla n'a pas l'habitude de craquer. Dans leur fratries, les tensions et les disputes ne sont pas rares. Et elle reste toujours au milieu, à essayer de temporiser les choses. À faire semblant que tout vas bien. Scylla, elle est un peu comme un pilier, un rôle qu'elle s'est attribué d'elle-même. Pour ses frères et soeurs. Parce que en ce qui concerne ses parents, elle n'est pas proche d'eux du tout. Jamais elle n'arrivera à comprendre leur obsession pour le sang et leurs traditions à la noix. Il faudrait qu'ils songent un jour à arrêter de croire qu'ils sont toujours dans l'ancienne époque.
Parce que là si elle est dans cet état, c'est bien à cause de leur foutues traditions. De toutes ces inepties, le mariage est bien la pire aux yeux de la sorcière. Et dire qu'elle se croyait exempte de toutes fiançailles arrangées. Et dire que cela fait depuis plus de cinq ans, ou peut-être plus, qu'ils ont fait cet arrangement. Dans son dos forcément. Parce que son avis, ça ne les intéresse pas. Scylla n'a pas son mot à dire. Elle à l'impression d'être un objet que l'on échange. Et ça lui met une putain de boule au ventre.
D'autant plus que son fiancé est le pire qu'ils lui ait choisi.
Elle a alors eut la merveilleuse idée de se mettre la tête à l'envers pour oublier tout ça. Elle voulait s'évader de cette réalité pour un temps. Sauf que n'a fait qu'empirer son état. Fumer un pétard seul, ça ne lui réussit pas du tout. C'est pas comme la weed qu'elle a pu prendre une fois ou deux en fin de soirée arrosée. Cette fois le tabac rigolo n'est pas rigolo du tout.
La présence de Thomas la rassure. Peut être parce qu'il fait preuve de compassion. Peut être parce qu'il est arrivé à ce moment où elle avait besoin d'ouvrir les vannes. Peut être parce qu'elle a l'impression qu'elle peut se confier sans craintes. Ou tout simplement parce qu'il est là à ce moment où elle arrive plus à garder ses émotions en elle.
Il l'invite chez lui pour discuter. Comme ça elle pourra aussi mettre des vêtements chauds et manger un petit truc, vu que c'est ce qu'il lui propose. Elle lui répond d'une voix tremblotante, tandis qu'il lui met
- Merci...c'est gentil. Mais tu vas avoir froid !
Elle se lève et soudain, elle à l'impression que le sol sous ses pieds est en train de remuer. Sa tête tourne. La voilà prise de vertige. Elle s'accroche au bras de Thomas pour ne pas se casser la margoulette. Fort heureusement, il n'y a pas des kilomètres à faire pour arriver chez lui. Même si pour elle l'effet ressenti est comme tel. Elle avance tant bien que mal et pour couronner le tout ses chaussures font couic couic à cause de la pluie. Niveau discrétion et dignité on repassera.
Parce que là si elle est dans cet état, c'est bien à cause de leur foutues traditions. De toutes ces inepties, le mariage est bien la pire aux yeux de la sorcière. Et dire qu'elle se croyait exempte de toutes fiançailles arrangées. Et dire que cela fait depuis plus de cinq ans, ou peut-être plus, qu'ils ont fait cet arrangement. Dans son dos forcément. Parce que son avis, ça ne les intéresse pas. Scylla n'a pas son mot à dire. Elle à l'impression d'être un objet que l'on échange. Et ça lui met une putain de boule au ventre.
D'autant plus que son fiancé est le pire qu'ils lui ait choisi.
Elle a alors eut la merveilleuse idée de se mettre la tête à l'envers pour oublier tout ça. Elle voulait s'évader de cette réalité pour un temps. Sauf que n'a fait qu'empirer son état. Fumer un pétard seul, ça ne lui réussit pas du tout. C'est pas comme la weed qu'elle a pu prendre une fois ou deux en fin de soirée arrosée. Cette fois le tabac rigolo n'est pas rigolo du tout.
La présence de Thomas la rassure. Peut être parce qu'il fait preuve de compassion. Peut être parce qu'il est arrivé à ce moment où elle avait besoin d'ouvrir les vannes. Peut être parce qu'elle a l'impression qu'elle peut se confier sans craintes. Ou tout simplement parce qu'il est là à ce moment où elle arrive plus à garder ses émotions en elle.
Il l'invite chez lui pour discuter. Comme ça elle pourra aussi mettre des vêtements chauds et manger un petit truc, vu que c'est ce qu'il lui propose. Elle lui répond d'une voix tremblotante, tandis qu'il lui met
- Merci...c'est gentil. Mais tu vas avoir froid !
Elle se lève et soudain, elle à l'impression que le sol sous ses pieds est en train de remuer. Sa tête tourne. La voilà prise de vertige. Elle s'accroche au bras de Thomas pour ne pas se casser la margoulette. Fort heureusement, il n'y a pas des kilomètres à faire pour arriver chez lui. Même si pour elle l'effet ressenti est comme tel. Elle avance tant bien que mal et pour couronner le tout ses chaussures font couic couic à cause de la pluie. Niveau discrétion et dignité on repassera.
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Re: Dans un sale état [Thomas et Scylla] [RP TERMINÉ]
Ven 2 Fév 2018 - 18:17
Scylla proteste quand je lui passe ma veste, la voix toute tremblante. Je roule des yeux, les mains posées sur ses épaules pour l'aider à se relever.
« On s'en branle, y'a cent mètres à faire... Allé.
Fais-je, l'attention plus focalisée sur son équilibre que ses considérations à mon égard. J'ai l'impression que ce joint ne lui a pas réussi. Elle en a gâché la moitié sur le sol et malgré cela elle peine quand même à tenir debout. Tu me diras, elle doit peser cinquante kilos toute mouillée... Sans compter qu'avec ce froid... J'imagine qu'elle ne doit plus trop sentir ses doigts.
Tu parles d'un travail...
J'avais la chance de disposer d'un logement de fonction idéalement situé. En effet, ma tâche exigeait de pouvoir me rendre à n'importe quel endroit du château rapidement et surveiller les allées et venues. Mon palace se trouvait donc au niveau de la cour intérieure. On pouvait y accéder par l'allée qui passait sous l'arche de l'aile ouest et connectait l'endroit au reste du domaine. Sinon, il suffisait de sortir du bâtiment principal, au niveau de la coursive encerclant la fontaine de Merlin.
Quand je voulais rentrer discrètement chez moi, il suffisait donc de passer par l'extérieur : c'était précisément ce qu'on allait faire. Avec cette pluie, il est inutile de préciser qu'on ne croisa personne.
Arrivé sur place, je me dépêche d'ouvrir et faire entrer Scylla.
Cette pièce correspondait, à la base, à un bureau. Le truc prévu pour gérer la vie scolaire, les convocations et tout le toutim... Moi, j'avais reconverti ça en débarras. Parce que, faut pas déconner : les élèves, je ne les recevais jamais ici.
Il y avait donc effectivement, dans un coin, de la paperasse entassée sur un bureau. Des parchemins stockés sagement dans de grands cartons et autres caissons à tiroir acheté chez Ikea...
Ouais, mon mobilier provenait d'enseignes moldues : c'était une de mes caractéristiques.
Et de l'autre côté, on trouvait des étagères en métal pleines de matos destiné à l'entretien, des outils sur un vieil établis, ce genre de choses... C'était bien rangé, mais un peu encombré, parce qu'il y avait pas mal de trucs à stocker, mine de rien.
« Par ici.
Fais-je à Scylla, tout en me dirigeant vers la porte du fond. Celle-ci donnait sur l'appartement à proprement parler.
C'était un « une pièce » tout bête. Une salle principale, avec un petit couloir au fond et des portes donnant respectivement sur la cuisine, la salle de bain et la chambre. Chambre que j'avais naturellement reconvertie en dressing et buanderie, vu que je n'avais pas l'utilité d'un lit.
La salle principale, quand à elle, ressemblait davantage à un intérieur moldu qu'une habitation sorcière. Pas de vieux grimoire, ni de meubles en bois ancien. Juste une déco à mi chemin entre les matières brutes du style industriel et le charme gentiment désuet du vintage. Le tout était atténué par des teintes sombres d'un mur ou d'un meuble, afin de créer un équilibre agréable à l’œil.
Pour le reste, les murs étaient habillés de cadres, d'un ou deux tableaux et de vieilles enseignes. On pouvait y voir des photos de famille, des paysages de Roumanie et d'autres trucs sans rapport avec mon histoire personnelle. C'était tendance, juste ce qu'il faut.
Tout du moins, selon mes goûts.
Dans l'ensemble, l'endroit était bien rangé. Sans être maniaque, j'étais plutôt ordonné de nature. Hormis mon ordinateur portable et une tasse de café datant du matin sur la table, ainsi qu'un ou deux bouquins empruntés à la bibliothèque pour bosser mes sortilèges, rien de particulier ne traînait.
« Tiens, donne moi ça.
Fais-je à Scylla, en récupérant ma veste. Elle avait été relativement épargnée par l'averse, dans la mesure où je lui avais filé mon parapluie. Moi, en revanche, j'avais eu le temps de me faire saucer.
« Va dans le dressing et prend toi des fringues. A côté, tu as la sale de bain si tu veux te sécher. Y'a des serviettes propres dans le meuble.
Tout en disant cela, j'entreprends de déboutonner ma chemise.
« Pas la peine de faire des manières. Fais comme chez toi.
J'ajoute.
« On s'en branle, y'a cent mètres à faire... Allé.
Fais-je, l'attention plus focalisée sur son équilibre que ses considérations à mon égard. J'ai l'impression que ce joint ne lui a pas réussi. Elle en a gâché la moitié sur le sol et malgré cela elle peine quand même à tenir debout. Tu me diras, elle doit peser cinquante kilos toute mouillée... Sans compter qu'avec ce froid... J'imagine qu'elle ne doit plus trop sentir ses doigts.
Tu parles d'un travail...
J'avais la chance de disposer d'un logement de fonction idéalement situé. En effet, ma tâche exigeait de pouvoir me rendre à n'importe quel endroit du château rapidement et surveiller les allées et venues. Mon palace se trouvait donc au niveau de la cour intérieure. On pouvait y accéder par l'allée qui passait sous l'arche de l'aile ouest et connectait l'endroit au reste du domaine. Sinon, il suffisait de sortir du bâtiment principal, au niveau de la coursive encerclant la fontaine de Merlin.
Quand je voulais rentrer discrètement chez moi, il suffisait donc de passer par l'extérieur : c'était précisément ce qu'on allait faire. Avec cette pluie, il est inutile de préciser qu'on ne croisa personne.
Arrivé sur place, je me dépêche d'ouvrir et faire entrer Scylla.
Cette pièce correspondait, à la base, à un bureau. Le truc prévu pour gérer la vie scolaire, les convocations et tout le toutim... Moi, j'avais reconverti ça en débarras. Parce que, faut pas déconner : les élèves, je ne les recevais jamais ici.
Il y avait donc effectivement, dans un coin, de la paperasse entassée sur un bureau. Des parchemins stockés sagement dans de grands cartons et autres caissons à tiroir acheté chez Ikea...
Ouais, mon mobilier provenait d'enseignes moldues : c'était une de mes caractéristiques.
Et de l'autre côté, on trouvait des étagères en métal pleines de matos destiné à l'entretien, des outils sur un vieil établis, ce genre de choses... C'était bien rangé, mais un peu encombré, parce qu'il y avait pas mal de trucs à stocker, mine de rien.
« Par ici.
Fais-je à Scylla, tout en me dirigeant vers la porte du fond. Celle-ci donnait sur l'appartement à proprement parler.
C'était un « une pièce » tout bête. Une salle principale, avec un petit couloir au fond et des portes donnant respectivement sur la cuisine, la salle de bain et la chambre. Chambre que j'avais naturellement reconvertie en dressing et buanderie, vu que je n'avais pas l'utilité d'un lit.
La salle principale, quand à elle, ressemblait davantage à un intérieur moldu qu'une habitation sorcière. Pas de vieux grimoire, ni de meubles en bois ancien. Juste une déco à mi chemin entre les matières brutes du style industriel et le charme gentiment désuet du vintage. Le tout était atténué par des teintes sombres d'un mur ou d'un meuble, afin de créer un équilibre agréable à l’œil.
Pour le reste, les murs étaient habillés de cadres, d'un ou deux tableaux et de vieilles enseignes. On pouvait y voir des photos de famille, des paysages de Roumanie et d'autres trucs sans rapport avec mon histoire personnelle. C'était tendance, juste ce qu'il faut.
Tout du moins, selon mes goûts.
Dans l'ensemble, l'endroit était bien rangé. Sans être maniaque, j'étais plutôt ordonné de nature. Hormis mon ordinateur portable et une tasse de café datant du matin sur la table, ainsi qu'un ou deux bouquins empruntés à la bibliothèque pour bosser mes sortilèges, rien de particulier ne traînait.
« Tiens, donne moi ça.
Fais-je à Scylla, en récupérant ma veste. Elle avait été relativement épargnée par l'averse, dans la mesure où je lui avais filé mon parapluie. Moi, en revanche, j'avais eu le temps de me faire saucer.
« Va dans le dressing et prend toi des fringues. A côté, tu as la sale de bain si tu veux te sécher. Y'a des serviettes propres dans le meuble.
Tout en disant cela, j'entreprends de déboutonner ma chemise.
« Pas la peine de faire des manières. Fais comme chez toi.
J'ajoute.
- InvitéInvité
Re: Dans un sale état [Thomas et Scylla] [RP TERMINÉ]
Ven 2 Fév 2018 - 23:52
Heureusement qu'il n'y a pas loin à marcher pour arriver chez Thomas. Ils passent par l'extérieur. Il la fait rentrer rapidement. Ce que Scylla comprend, même en étant défoncée. Elle se doute bien que le concierge n'amène pas des élèves dans sa demeure tous les jours. Et si il n'y avait personnes à l'extérieur à cause de la pluie, rien n'empêchait qu'une personne puisse avoir la bonne idée de sortir et ainsi les voir. Enfin bref, ils sont rentrés. Personne ne les voit et c'est tant mieux.
Elle le suit dans les couloirs, elle regarde vaguement ce qu'il y a des pièces, beaucoup de paperasse, des objets moldus, des outils d'entretien mais au vu de son état, elle ne fait pas attention. Arrivés au bout du couloir, il l'invite à rentrer dans son humble demeure. C'est plutôt cosy et elle remarque que c'est bien rangé.
Elle lui tend la veste qu'il lui avait prêté à l'extérieur au moment où il le demandait. Et puis il lui indique qu'elle peut trouver des vêtements à mettre dans le dressing, et qu'il y a de quoi se sécher et il dit de faire comme chez elle.
Dans le dressing, elle trouve un tee-shirt basique bleu marine et un jogging trop grand pour elle, ainsi qu'une grosse paire de chaussette. Être trempée par la pluie c'est une sensation qu'elle trouve désagréable. Elle se sent sale. Elle se dit que prendre une douche ça lui fera du bien. En plus de cela ça va lui permettre de remettre d'aplomb son neurone qui a fait le fifou. Enfin peut être. Prendre une douche c'est ce qu'elle aurait fait chez elle.
Emportant les affaires propres avec elle la salle de bain, elle se douche vite fait bien fait. L'eau tiède lui fait du bien. Elle ne reste pas plus de dix minutes, lavage du corps et shampooing compris. Elle ne veut pas abuser non plus. Elle se séche ensuite et enroule ses cheveux dans une serviette qu'elle garde sur sa tête après les avoir essorés (pas comme une salade).
En sortant de la pièce, elle entend un miaulement dans une pièce. Curieuse, elle s'approche au son des miaous et elle voit un chatte noire en train de donner la tétées à des chatons tout minuscules. Elle ne s'approche pas pour les laisser tranquille. Elle trouve quand même que la chatte ressemble bien à Alphonse son chat, qu'elle a adopté il y a quelque temps déjà. Quelle coïncidence.
En revenant dans le salon, elle s'adresse à Thomas. Sa voix est plus claire que quand elle était dehors. Se rafraîchir lui aura sans doute fait du bien.
- Encore merci. Je me suis permise de prendre une petite douche. Ça fait du bien. C'est marrant mon chat ressemble beaucoup à ta chatte !
Elle est intriguée par les tableaux accrochés aux murs et par les enseignes.
- Je connais pas ces enseignes. Ce sont des magasins moldus ? Il est magnifique ce paysage, quel est l'artiste qui l'a photographié ?
Elle s'asseoit alors sur une chaise et rajoute.
- Je suis vraiment navrée que tu m'ais vu dans cet état dehors. Je sais pas ce qui m'a pris, d'habitude je fais pas ça.
Se mettre minable à cause de quelqu'un c'était pas la meilleure solution. Elle en a bien conscience alors elle culpabilise.
Elle le suit dans les couloirs, elle regarde vaguement ce qu'il y a des pièces, beaucoup de paperasse, des objets moldus, des outils d'entretien mais au vu de son état, elle ne fait pas attention. Arrivés au bout du couloir, il l'invite à rentrer dans son humble demeure. C'est plutôt cosy et elle remarque que c'est bien rangé.
Elle lui tend la veste qu'il lui avait prêté à l'extérieur au moment où il le demandait. Et puis il lui indique qu'elle peut trouver des vêtements à mettre dans le dressing, et qu'il y a de quoi se sécher et il dit de faire comme chez elle.
Dans le dressing, elle trouve un tee-shirt basique bleu marine et un jogging trop grand pour elle, ainsi qu'une grosse paire de chaussette. Être trempée par la pluie c'est une sensation qu'elle trouve désagréable. Elle se sent sale. Elle se dit que prendre une douche ça lui fera du bien. En plus de cela ça va lui permettre de remettre d'aplomb son neurone qui a fait le fifou. Enfin peut être. Prendre une douche c'est ce qu'elle aurait fait chez elle.
Emportant les affaires propres avec elle la salle de bain, elle se douche vite fait bien fait. L'eau tiède lui fait du bien. Elle ne reste pas plus de dix minutes, lavage du corps et shampooing compris. Elle ne veut pas abuser non plus. Elle se séche ensuite et enroule ses cheveux dans une serviette qu'elle garde sur sa tête après les avoir essorés (pas comme une salade).
En sortant de la pièce, elle entend un miaulement dans une pièce. Curieuse, elle s'approche au son des miaous et elle voit un chatte noire en train de donner la tétées à des chatons tout minuscules. Elle ne s'approche pas pour les laisser tranquille. Elle trouve quand même que la chatte ressemble bien à Alphonse son chat, qu'elle a adopté il y a quelque temps déjà. Quelle coïncidence.
En revenant dans le salon, elle s'adresse à Thomas. Sa voix est plus claire que quand elle était dehors. Se rafraîchir lui aura sans doute fait du bien.
- Encore merci. Je me suis permise de prendre une petite douche. Ça fait du bien. C'est marrant mon chat ressemble beaucoup à ta chatte !
Elle est intriguée par les tableaux accrochés aux murs et par les enseignes.
- Je connais pas ces enseignes. Ce sont des magasins moldus ? Il est magnifique ce paysage, quel est l'artiste qui l'a photographié ?
Elle s'asseoit alors sur une chaise et rajoute.
- Je suis vraiment navrée que tu m'ais vu dans cet état dehors. Je sais pas ce qui m'a pris, d'habitude je fais pas ça.
Se mettre minable à cause de quelqu'un c'était pas la meilleure solution. Elle en a bien conscience alors elle culpabilise.
- InvitéInvité
Re: Dans un sale état [Thomas et Scylla] [RP TERMINÉ]
Sam 3 Fév 2018 - 20:59
La jeune femme n'émet aucun commentaire se contentant de suivre docilement mes directives. Je la vois passer du dressing à la salle de bain, les bras chargés de fringues. Quelques instants plus tard, l'écoulement de l'eau se fait entendre. J'approuve intérieurement, parce-que ça lui évitera certainement de tomber malade.
De mon côté, j'entreprends de me changer à mon tour et opte pour une chemise de coton blanche et un jean tout simple, pour le confort.
J'en profite aussi pour étendre les fringues mouillées dans la buanderie. Pour les siennes, j'attendrai qu'elle sorte. Ce serait aussi bien qu'elle puisse repartir avec, tant qu'à faire.
Le temps de m'occuper de tout ça, je la vois qui sort de la salle de bain une serviette sur la tête et l'oeil visiblement plus alerte que tout à l'heure : voilà qui est mieux.
Je vais récupérer ses vêtements, tandis que Scylla s'attarde sur Clarice et sa dernière portée : quatre petits d'une semaine à peine. Je ne sais pas qui est le père par contre... Peut-être Maréchal ?
Sa remarque m'arrache un petit sourire, tandis que je mets du papier journal dans ses chaussures pour les faire sécher plus vite.
« Amara m'a aidé à en placer y'a un moment. Elle m'a dit en avoir donné un à sa colloc à l'époque... Ceci explique cela.
Je n'avais pas spécialement fait le rapprochement non plus, avant qu'elle n'en parle. Mais la chose était évidente maintenant.
Quand je pense qu'on s'est croisé pendant tout ce temps sans se voir... Il aura fallu attendre de se choper dans un bar. J'ai presque du mal à y croire tellement on dirait un truc qui n'arrive que dans les fictions.
Scylla s'intéresse maintenant à ma petite déco. Je relève les yeux dans sa direction.
« Ouais... Tu n'avais jamais vu ce genre d'enseigne avant ? Va falloir que je te refasse toute ton éducation.
J'ai un petit rire à peine moqueur : les sorciers et leur univers cloisonné... J'approche à sa hauteur, afin de voir de quelle photo elle parle.
« C'est mon père qui l'a pris. Fais-je d'un ton neutre. C'est une région de la Roumanie, pas loin de là où j'ai grandi.
Une région bourrée de vampires et dont la mère raffolait au point d'y consacrer une partie de sa vie. Il y aurait beaucoup à dire sur cette photo, mais je crois que ça n'intéresserait personne.
Et à raison, sans doute.
Sans m'y attarder davantage, je tourne les talons en direction de la cuisine. L'appart n'étant pas grand. Ne pas la voir ne m'empêche donc pas de suivre la conversation.
Elle est encore en train de s'excuser.
« C'est pas grave je te dis... Du peu que j'ai compris, t'avais toutes les raisons de péter un câble.
J'ai pas grand chose à boire de chaud à lui proposer... Alors je fais du café au lait. Je crois qu'il me reste des gâteaux à la cannelle aussi. Ça devrait faire l'affaire. Et puis, dans le genre réconfortant, c'est pas mal je trouve. Ambiance hivernale, un peu. Ptet bien que ça apaisera son stress, au moins le temps que ça durera.
Ce serait toujours ça de pris.
« Voilà. Fais-je, en ramenant mon fourbi sur la table basse en face le canapé. Si t'as vraiment les crocs, j'crois qu'il me reste une pizza de côté.
Je vais rejoindre le canapé et m'y affale avec un soupir de satisfaction. Mon regard dévie sur Scylla, assise sur sa chaise dans son coin. Je lui fais signe d'approcher, parce que là où elle est... Je sais pas, on se croirait en réunion. C'est bizarre. Enfin, j'insiste pas plus que ça non plus : elle fait bien ce qu'elle veut en définitive.
Et maintenant qu'on était au sec et posé, on allait pouvoir attaquer les choses sérieuses.
« Bon alors, c'est qui ce mec ? C'est quoi ce plan ? Il est à l'Université aussi ?
De mon côté, j'entreprends de me changer à mon tour et opte pour une chemise de coton blanche et un jean tout simple, pour le confort.
J'en profite aussi pour étendre les fringues mouillées dans la buanderie. Pour les siennes, j'attendrai qu'elle sorte. Ce serait aussi bien qu'elle puisse repartir avec, tant qu'à faire.
Le temps de m'occuper de tout ça, je la vois qui sort de la salle de bain une serviette sur la tête et l'oeil visiblement plus alerte que tout à l'heure : voilà qui est mieux.
Je vais récupérer ses vêtements, tandis que Scylla s'attarde sur Clarice et sa dernière portée : quatre petits d'une semaine à peine. Je ne sais pas qui est le père par contre... Peut-être Maréchal ?
Sa remarque m'arrache un petit sourire, tandis que je mets du papier journal dans ses chaussures pour les faire sécher plus vite.
« Amara m'a aidé à en placer y'a un moment. Elle m'a dit en avoir donné un à sa colloc à l'époque... Ceci explique cela.
Je n'avais pas spécialement fait le rapprochement non plus, avant qu'elle n'en parle. Mais la chose était évidente maintenant.
Quand je pense qu'on s'est croisé pendant tout ce temps sans se voir... Il aura fallu attendre de se choper dans un bar. J'ai presque du mal à y croire tellement on dirait un truc qui n'arrive que dans les fictions.
Scylla s'intéresse maintenant à ma petite déco. Je relève les yeux dans sa direction.
« Ouais... Tu n'avais jamais vu ce genre d'enseigne avant ? Va falloir que je te refasse toute ton éducation.
J'ai un petit rire à peine moqueur : les sorciers et leur univers cloisonné... J'approche à sa hauteur, afin de voir de quelle photo elle parle.
« C'est mon père qui l'a pris. Fais-je d'un ton neutre. C'est une région de la Roumanie, pas loin de là où j'ai grandi.
Une région bourrée de vampires et dont la mère raffolait au point d'y consacrer une partie de sa vie. Il y aurait beaucoup à dire sur cette photo, mais je crois que ça n'intéresserait personne.
Et à raison, sans doute.
Sans m'y attarder davantage, je tourne les talons en direction de la cuisine. L'appart n'étant pas grand. Ne pas la voir ne m'empêche donc pas de suivre la conversation.
Elle est encore en train de s'excuser.
« C'est pas grave je te dis... Du peu que j'ai compris, t'avais toutes les raisons de péter un câble.
J'ai pas grand chose à boire de chaud à lui proposer... Alors je fais du café au lait. Je crois qu'il me reste des gâteaux à la cannelle aussi. Ça devrait faire l'affaire. Et puis, dans le genre réconfortant, c'est pas mal je trouve. Ambiance hivernale, un peu. Ptet bien que ça apaisera son stress, au moins le temps que ça durera.
Ce serait toujours ça de pris.
« Voilà. Fais-je, en ramenant mon fourbi sur la table basse en face le canapé. Si t'as vraiment les crocs, j'crois qu'il me reste une pizza de côté.
Je vais rejoindre le canapé et m'y affale avec un soupir de satisfaction. Mon regard dévie sur Scylla, assise sur sa chaise dans son coin. Je lui fais signe d'approcher, parce que là où elle est... Je sais pas, on se croirait en réunion. C'est bizarre. Enfin, j'insiste pas plus que ça non plus : elle fait bien ce qu'elle veut en définitive.
Et maintenant qu'on était au sec et posé, on allait pouvoir attaquer les choses sérieuses.
« Bon alors, c'est qui ce mec ? C'est quoi ce plan ? Il est à l'Université aussi ?
- InvitéInvité
Re: Dans un sale état [Thomas et Scylla] [RP TERMINÉ]
Dim 4 Fév 2018 - 2:55
Après la remarque de la sorcière sur la ressemblance physique entre les deux chats, Thomas avait expliqué qu'Amara l'avait aidé à placer les petits de l'une des portée de sa chatte. Scylla avait adopté Alphonse par l'intermédiaire de sa colocataire qui est Amara. Donc Alphonse est le petit de la chatte de Thomas. L'affaire est résolue, Sherlock Holmes est dans la place.
- Je ne savais pas que c'était les petits de ta chatte qu'Amara donnait pour l'adoption. Maintenant je sais de qui Alphonse tient.
Elle n'avait jamais tenté de savoir de qui était les chats, elle avait juste craqué sur la bouille du petit chat et de son air ahuri. Comme quoi le monde est petit.
Il lui dit sur un air mi-moqueur, mi taquin, quand elle lui a dit qu'elle ne connaît pas les enseigne moldues, qu'il va devoir lui refaire toute son éducation. Ça lui donne un petit sourire.
- J'ai malheureusement pas eu l'occasion de visiter souvent les magasins moldus. À mon grand dam. Ikea c'est chouette comme nom ! C'est un magasin de quoi ?
Elle rajoute ensuite :
- Il y a toute une éducation à refaire ouais. Je prend en note la proposition.
Au moment où elle regarde les photos aux murs, il lui dit que les paysages proviennent de Roumanie , le pays légendaire des histoires de vampires et que c'est son paternel qui a pris la photo.
- J'aime beaucoup.
Elle ne rajoute rien de plus. Avec tous les ragots qui concerne le côté vampire du concierge. Il a dû en avoir sa dose de commérages sur lui. Alors elle se dit, qu'elle ne va pas en rajouter une couche.
- Merci pour le café. Et pour la pizza. J'ai un petit creux.
Ça lui fait du bien ce petit café au lait. Elle finit par s'arrêter de s'excuser au bout d'un moment quand il lui dit qu'il y a de quoi péter un câble après ce qu'elle lui a dit au parc.
Elle s'installe sur le canapé à côté de lui après qu'il lui fait le signe de venir le rejoindre. C'est plus pratique pour parler et plus convivial. Et aussi parce qu'elle en a envie tout simplement. Elle touille son café avant de répondre à ses questions.
- Je sais pas si tu lis le chineur...fin tu as dû en entendre parler de moi dans le dernier numéro.
Elle se met à rougir.
- Bref, je suis une Muller. On est nombreux dans l'université. Mes parents sont très portés sur les traditions liées à la pureté du sang et tout le tralala.
Elle fait une pause pour boire son café. Ça l'aide à trouver ses mots.
- Les mariages arrangés font partis de ces traditions. Pour eux faut préserver la pureté du sang. Quelle belle connerie hein !
Ses yeux commencent à s'humidifier. Elle respire un bon coup, pour ne pas craquer une fois encore.
- Mes parents m'ont fiancée depuis cinq ou six ans sans que je sois au courant. J'ai appris la nouvelle lors de ce dernier noël seulement. Si tu veux savoir, mon cher fiancé est Eustache Desjardins. C'est un Ethelred. Il est en dixième année de Justice Magique. J'ai jamais réussi à le sentir. Mes pour mes parents, il est un bon parti.
Ses doigts se crispent quand elle parle du sorcier.
- Si je ne l'épouse pas, c'est Helga qui l'épousera. Et il m'a bien fait comprendre qu'il serait moins tendre avec elle qu'il le serait avec moi. Déjà qu'avec moi, il est loin d'être sympathique, alors je préfère ne pas imaginer avec ma petite soeur.
Elle grignote un bout de sa pizza et fini son café avant de poursuivre la discussion.
- Je vais devoir me marier cette ordure...lui offrir mon corps pour lui faire des enfants.
Elle en a presque la gerbe, rien qu'à cette idée. Mais généralement les mariages arrangés n'ont qu'un but : la procréation. Faire des petits sangs purs pour mieux les enrôler dans des idées nauséabondes. Sa voix tremble à nouveau.
- Sachant de qui ils seront, je ne suis même pas sûre d'être capable de les aimer. Ça fait mal de se dire ça. Mais j'ai pas le choix. Je ne peux pas supporter l'idée que ça puisse arriver à ma petite soeur.
- Je ne savais pas que c'était les petits de ta chatte qu'Amara donnait pour l'adoption. Maintenant je sais de qui Alphonse tient.
Elle n'avait jamais tenté de savoir de qui était les chats, elle avait juste craqué sur la bouille du petit chat et de son air ahuri. Comme quoi le monde est petit.
Il lui dit sur un air mi-moqueur, mi taquin, quand elle lui a dit qu'elle ne connaît pas les enseigne moldues, qu'il va devoir lui refaire toute son éducation. Ça lui donne un petit sourire.
- J'ai malheureusement pas eu l'occasion de visiter souvent les magasins moldus. À mon grand dam. Ikea c'est chouette comme nom ! C'est un magasin de quoi ?
Elle rajoute ensuite :
- Il y a toute une éducation à refaire ouais. Je prend en note la proposition.
Au moment où elle regarde les photos aux murs, il lui dit que les paysages proviennent de Roumanie , le pays légendaire des histoires de vampires et que c'est son paternel qui a pris la photo.
- J'aime beaucoup.
Elle ne rajoute rien de plus. Avec tous les ragots qui concerne le côté vampire du concierge. Il a dû en avoir sa dose de commérages sur lui. Alors elle se dit, qu'elle ne va pas en rajouter une couche.
- Merci pour le café. Et pour la pizza. J'ai un petit creux.
Ça lui fait du bien ce petit café au lait. Elle finit par s'arrêter de s'excuser au bout d'un moment quand il lui dit qu'il y a de quoi péter un câble après ce qu'elle lui a dit au parc.
Elle s'installe sur le canapé à côté de lui après qu'il lui fait le signe de venir le rejoindre. C'est plus pratique pour parler et plus convivial. Et aussi parce qu'elle en a envie tout simplement. Elle touille son café avant de répondre à ses questions.
- Je sais pas si tu lis le chineur...fin tu as dû en entendre parler de moi dans le dernier numéro.
Elle se met à rougir.
- Bref, je suis une Muller. On est nombreux dans l'université. Mes parents sont très portés sur les traditions liées à la pureté du sang et tout le tralala.
Elle fait une pause pour boire son café. Ça l'aide à trouver ses mots.
- Les mariages arrangés font partis de ces traditions. Pour eux faut préserver la pureté du sang. Quelle belle connerie hein !
Ses yeux commencent à s'humidifier. Elle respire un bon coup, pour ne pas craquer une fois encore.
- Mes parents m'ont fiancée depuis cinq ou six ans sans que je sois au courant. J'ai appris la nouvelle lors de ce dernier noël seulement. Si tu veux savoir, mon cher fiancé est Eustache Desjardins. C'est un Ethelred. Il est en dixième année de Justice Magique. J'ai jamais réussi à le sentir. Mes pour mes parents, il est un bon parti.
Ses doigts se crispent quand elle parle du sorcier.
- Si je ne l'épouse pas, c'est Helga qui l'épousera. Et il m'a bien fait comprendre qu'il serait moins tendre avec elle qu'il le serait avec moi. Déjà qu'avec moi, il est loin d'être sympathique, alors je préfère ne pas imaginer avec ma petite soeur.
Elle grignote un bout de sa pizza et fini son café avant de poursuivre la discussion.
- Je vais devoir me marier cette ordure...lui offrir mon corps pour lui faire des enfants.
Elle en a presque la gerbe, rien qu'à cette idée. Mais généralement les mariages arrangés n'ont qu'un but : la procréation. Faire des petits sangs purs pour mieux les enrôler dans des idées nauséabondes. Sa voix tremble à nouveau.
- Sachant de qui ils seront, je ne suis même pas sûre d'être capable de les aimer. Ça fait mal de se dire ça. Mais j'ai pas le choix. Je ne peux pas supporter l'idée que ça puisse arriver à ma petite soeur.
- InvitéInvité
Re: Dans un sale état [Thomas et Scylla] [RP TERMINÉ]
Dim 4 Fév 2018 - 23:26
Je laisse échapper un petit rire à la question de la jeune femme. C'est idiot, mais me trouver face à quelqu'un qui demande ce qu'est Ikea avec tant de candeur... Je trouve ça très mignon.
« C'est un magasin de meuble suédois en kit... Avec des noms à coucher dehors, genre « Askvoll » ou « Kallax ». C'est pas cher et de relativement bonne qualité.
Fais-je d'un ton amusé. Je ne pensais pas être un jour amené à faire un exposé sur un magasin de meuble. Mais bon, comme quoi, tout arrive. Cela dit, niveau culture, j'aurais probablement mieux à lui proposer que ça. Le monde moldu est d'une richesse inépuisable.
Après avoir vite fait passé la pizza au four, je m'en retourne à ses côtés pour l'écouter raconter son histoire. Mug et biscuit en main, je réponds à ses interventions par de récurrents hochements de tête et autres signes témoignant de mon attention. Et ce qu'elle raconte donne effectivement matière à réfléchir.
Le Chineur, pour commencer. Je ne le lisais pas souvent... Parce que les histoires de cul de machin et bidule, ça m'en touchait une sans faire bouger l'autre. Mais ce coup-ci, je n'avais pas eu le choix : j'étais dedans. Cela dit, le sujet principal de l'article, c'était clairement elle. Parce qu'en plus de moi, il était aussi question d'Oswald Burgess et que l'idée, c'était plus ou moins de sous entendre qu'elle se tapait un peu trop de monde.
Faut croire que l'entreprise de culpabilisation a bien fonctionné, d'ailleurs. Vu qu'elle rougit. A croire que c'est honteux de piner à droite à gauche.
Enfin bref...
D'apprendre que c'est une Muller, ça c'est intéressant en revanche. Ce nom là, il est un peu connu à l'Université, parce qu'ils sont nombreux à le porter. C'est une famille bien représentée quoi... Comme il y en a quelques unes. Surtout chez les sangs purs.
Apparemment, les mœurs des parents sont assez à l'ancienne : ça, je l'avais à peu près compris dans le parc, déjà. C'est presque ironique de constater combien une éducation stricte ne dissuade pas de faire des conneries. J'aurais même tendance à penser que ça produit l'effet inverse. Comme une réaction physique, presque : plus tu appuies sur un truc, plus ça résiste. Et si tu insistes trop : ça pète.
C'est un peu ce qui est arrivé avec Scylla, manifestement. Ses parents ont trop abusé et voilà le résultat : défoncée chez le semi vampire qu'elle s'est tapé un mois et demi plus tôt.
Merci papa, merci maman.
Les conditions de ces fiançailles arrangées m'arrachent un genre d'expression de dégoût. Comment peut-on cacher une information aussi capitale à sa fille ? C'est bien qu'ils savaient que le plan est moisi, à ce stade.
Quand elle me donne le nom du garçon en question, je ne peux m'empêcher de récupérer ma baguette magique sur la table basse et glisser un « accio » en direction du trombinoscope laissé sur la commode. Je m'en étais servi un peu plus tôt pour la retrouver, justement. Et c'est pourquoi il n'était pas rangé avec le reste, dans le bureau.
L'écoutant toujours, je feuillette l'épais registre au chapitre « Ethelred », pour les dixièmes années. Il ne me faut qu'une minute pour tomber sur sa photo. J'ai un haussement de sourcil : j'ai déjà vu ce mec. C'est un français je crois bien.
Après, Scylla poursuit au sujet de sa sœur et du comportement du dit Eustache à leur endroit. Ça me révolte. Mais de l'entendre ainsi conclure sur la vie de couple et les enfants, ça me fout encore plus les glandes.
Naturellement, j'approche d'elle et passe un bras autour de ses épaules. Je la serre doucement, histoire de la réconforter. Elle a la voix qui se casse un peu en concluant. Les mauvaises idées ne sont pas loin et la détresse encore vive.
« C'est particulièrement injuste et révoltant comme situation, on est d'accord. Je dis doucement. Et ta sœur, elle en dit quoi de tout ça ? Et le reste de ta famille ? Le frangin, les cousins ? Tu leur en parles un peu ?
« C'est un magasin de meuble suédois en kit... Avec des noms à coucher dehors, genre « Askvoll » ou « Kallax ». C'est pas cher et de relativement bonne qualité.
Fais-je d'un ton amusé. Je ne pensais pas être un jour amené à faire un exposé sur un magasin de meuble. Mais bon, comme quoi, tout arrive. Cela dit, niveau culture, j'aurais probablement mieux à lui proposer que ça. Le monde moldu est d'une richesse inépuisable.
Après avoir vite fait passé la pizza au four, je m'en retourne à ses côtés pour l'écouter raconter son histoire. Mug et biscuit en main, je réponds à ses interventions par de récurrents hochements de tête et autres signes témoignant de mon attention. Et ce qu'elle raconte donne effectivement matière à réfléchir.
Le Chineur, pour commencer. Je ne le lisais pas souvent... Parce que les histoires de cul de machin et bidule, ça m'en touchait une sans faire bouger l'autre. Mais ce coup-ci, je n'avais pas eu le choix : j'étais dedans. Cela dit, le sujet principal de l'article, c'était clairement elle. Parce qu'en plus de moi, il était aussi question d'Oswald Burgess et que l'idée, c'était plus ou moins de sous entendre qu'elle se tapait un peu trop de monde.
Faut croire que l'entreprise de culpabilisation a bien fonctionné, d'ailleurs. Vu qu'elle rougit. A croire que c'est honteux de piner à droite à gauche.
Enfin bref...
D'apprendre que c'est une Muller, ça c'est intéressant en revanche. Ce nom là, il est un peu connu à l'Université, parce qu'ils sont nombreux à le porter. C'est une famille bien représentée quoi... Comme il y en a quelques unes. Surtout chez les sangs purs.
Apparemment, les mœurs des parents sont assez à l'ancienne : ça, je l'avais à peu près compris dans le parc, déjà. C'est presque ironique de constater combien une éducation stricte ne dissuade pas de faire des conneries. J'aurais même tendance à penser que ça produit l'effet inverse. Comme une réaction physique, presque : plus tu appuies sur un truc, plus ça résiste. Et si tu insistes trop : ça pète.
C'est un peu ce qui est arrivé avec Scylla, manifestement. Ses parents ont trop abusé et voilà le résultat : défoncée chez le semi vampire qu'elle s'est tapé un mois et demi plus tôt.
Merci papa, merci maman.
Les conditions de ces fiançailles arrangées m'arrachent un genre d'expression de dégoût. Comment peut-on cacher une information aussi capitale à sa fille ? C'est bien qu'ils savaient que le plan est moisi, à ce stade.
Quand elle me donne le nom du garçon en question, je ne peux m'empêcher de récupérer ma baguette magique sur la table basse et glisser un « accio » en direction du trombinoscope laissé sur la commode. Je m'en étais servi un peu plus tôt pour la retrouver, justement. Et c'est pourquoi il n'était pas rangé avec le reste, dans le bureau.
L'écoutant toujours, je feuillette l'épais registre au chapitre « Ethelred », pour les dixièmes années. Il ne me faut qu'une minute pour tomber sur sa photo. J'ai un haussement de sourcil : j'ai déjà vu ce mec. C'est un français je crois bien.
Après, Scylla poursuit au sujet de sa sœur et du comportement du dit Eustache à leur endroit. Ça me révolte. Mais de l'entendre ainsi conclure sur la vie de couple et les enfants, ça me fout encore plus les glandes.
Naturellement, j'approche d'elle et passe un bras autour de ses épaules. Je la serre doucement, histoire de la réconforter. Elle a la voix qui se casse un peu en concluant. Les mauvaises idées ne sont pas loin et la détresse encore vive.
« C'est particulièrement injuste et révoltant comme situation, on est d'accord. Je dis doucement. Et ta sœur, elle en dit quoi de tout ça ? Et le reste de ta famille ? Le frangin, les cousins ? Tu leur en parles un peu ?
- InvitéInvité
Re: Dans un sale état [Thomas et Scylla] [RP TERMINÉ]
Lun 5 Fév 2018 - 1:33
Les noms des meubles prononcé par Thomas laisse échapper un rire à la sorcière. Ils ont de drôle d'idées chez Ikea. Un jour, il faudra qu'elle aille faire un petit tour dans ce magasin.
- J'ai déjà oublié ces noms ! Le monde moldu est tellement grand et riche. À part les musiques et les oeuvres coréennes que Sun me fait découvrir, je ne connais quasiment rien.
Depuis qu'elle est à Hungcalf, Scylla essaye d'en découvrir un peu plus sur le monde moldu. Mais il y a encore un long chemin à faire.
Viens le moment des confidences, elle explique la situation à Thomas. Il ne dit rien pendant un moment, mais à voir ses mimiques et ses réactions, elle se doute bien que ce qu'elle dit le touche. Elle le voit prendre le trombinoscope des élèves et elle le laisse faire.
Il passe un bras autour de son épaule. Elle se rapproche un peu, se sentant réconfortée. Elle acquiesce quand il lui dit que la situation est i juste et révoltante et il lui demande ce qu'en pense sa famille. Elle soupire légèrement avant de lui répondre avec un léger sourire.
- Helga est très sensible. Je préfère qu'elle ne soit pas au courant. J'ai peur qu'elle s'en veuille. Que je me sacrifie pour elle. Mais je suis son aînée, c'est à moi de veiller sur elle.
Elle grignote quelques biscuits avant de poursuivre.
- En fait tu es le premier au courant. Je n'ose pas le dire à Caël. Le connaissant, je n'ose pas imaginer ce qu'il pourrait lui faire. Mais j'ai surtout la trouille que ça lui retombe dessus. Sha, je crois bien que là il est encore en train de digérer l'article me concernant dans le journal, en plus Eustache est l'un de ses amis. Je sais pas trop quoi faire. Et puis de toute façon, c'est bientôt son anniversaire, je ne veux pas lui donner du stress.
Ça lui fait un bien fou de parler. Elle arrive à se confier librement. Elle se sent en confiance. Le fait que la drogue fasse toujours effet doit son sang doit bien aider aussi.
- Je ne l'ai pas encore dit à Cordy non plus. Mais elle finira bien par le savoir tôt ou tard. Quant à Octa, en ce moment il va mal. Ça fait des semaines que ça dure, mais il cache ses émotions. Alors je ne vais pas l'embêter avec ça. Et Thea...bah c'est Thea. L'éducation pro-sang puristes de nos parents à bien agit sur elle...Je suis moins proche d'elle que de mes autres frères et soeurs je dois l'avouer.
Elle pose sa tête sur son épaule tout en poursuivant la conversation.
- Et toi tu as des frères et soeurs ?
- J'ai déjà oublié ces noms ! Le monde moldu est tellement grand et riche. À part les musiques et les oeuvres coréennes que Sun me fait découvrir, je ne connais quasiment rien.
Depuis qu'elle est à Hungcalf, Scylla essaye d'en découvrir un peu plus sur le monde moldu. Mais il y a encore un long chemin à faire.
Viens le moment des confidences, elle explique la situation à Thomas. Il ne dit rien pendant un moment, mais à voir ses mimiques et ses réactions, elle se doute bien que ce qu'elle dit le touche. Elle le voit prendre le trombinoscope des élèves et elle le laisse faire.
Il passe un bras autour de son épaule. Elle se rapproche un peu, se sentant réconfortée. Elle acquiesce quand il lui dit que la situation est i juste et révoltante et il lui demande ce qu'en pense sa famille. Elle soupire légèrement avant de lui répondre avec un léger sourire.
- Helga est très sensible. Je préfère qu'elle ne soit pas au courant. J'ai peur qu'elle s'en veuille. Que je me sacrifie pour elle. Mais je suis son aînée, c'est à moi de veiller sur elle.
Elle grignote quelques biscuits avant de poursuivre.
- En fait tu es le premier au courant. Je n'ose pas le dire à Caël. Le connaissant, je n'ose pas imaginer ce qu'il pourrait lui faire. Mais j'ai surtout la trouille que ça lui retombe dessus. Sha, je crois bien que là il est encore en train de digérer l'article me concernant dans le journal, en plus Eustache est l'un de ses amis. Je sais pas trop quoi faire. Et puis de toute façon, c'est bientôt son anniversaire, je ne veux pas lui donner du stress.
Ça lui fait un bien fou de parler. Elle arrive à se confier librement. Elle se sent en confiance. Le fait que la drogue fasse toujours effet doit son sang doit bien aider aussi.
- Je ne l'ai pas encore dit à Cordy non plus. Mais elle finira bien par le savoir tôt ou tard. Quant à Octa, en ce moment il va mal. Ça fait des semaines que ça dure, mais il cache ses émotions. Alors je ne vais pas l'embêter avec ça. Et Thea...bah c'est Thea. L'éducation pro-sang puristes de nos parents à bien agit sur elle...Je suis moins proche d'elle que de mes autres frères et soeurs je dois l'avouer.
Elle pose sa tête sur son épaule tout en poursuivant la conversation.
- Et toi tu as des frères et soeurs ?
- InvitéInvité
Re: Dans un sale état [Thomas et Scylla] [RP TERMINÉ]
Lun 5 Fév 2018 - 19:08
J'écoute la jeune femme poursuivre ses explications et, au delà du problème en lui-même, je commence à comprendre la dynamique régissant les liens de cette famille. Ici, on sent bien que la situation s'est cristallisée pour des questions de rapport des uns avec les autres.
Parce-qu'à priori, je ne vois pas bien ce qui empêcherait Scylla de refuser ce mariage, si elle n'en veut pas. Elle n'aurait alors qu'à faire front avec le reste des siens contre l'avis de ses parents et soutenir sa sœur dans la même direction qu'elle. Et bien entendu, ce serait difficile. Mais rien n'est donné facilement, dans ce monde.
J'en sais quelque chose.
Puis, elle termine simplement en me questionnant sur ma propre famille. Je laisse le silence retomber sur nos têtes pendant une seconde ou deux, tandis que mes doigts caressent distraitement son épaule. Je réfléchis à ce que je vais dire... Et la manière dont je vais le faire.
« Non, je suis fils unique. Fais-je. Je ne suis pas persuadé que mes parents avaient prévu d'avoir un enfant, pour tout dire. Et ils se sont séparés assez tôt, donc...
C'est dit sans sentimentalisme, juste comme un constat.
« C'est un peu le boxon, ma famille, de base. Y'a que moi pour faire le pont entre les deux branches et, euh... ça se mélange pas bien, on va dire.
Et ça n'était rien de le dire. Un grand-père maternel moldu fermement opposé à l'usage de la magie dans le quotidien... Dans la mesure où c'est eux qui m'ont élevé, en partie, ça explique que j'apprécie à ce point cette culture, soit dit en passant. Et de l'autre côté, des vampires vivant en communauté et qui chassent la veuve et l'orphelin le soir venu, dans l'idée de bouffer.
Aucun mélange possible.
Pas étonnant que j'ai du mal à me trouver, en terme d'identité, au milieu de tout ça.
« J'ai pas vu mon paternel depuis près de vingt ans, pour tout dire. Ça va vite, de se perdre de vue. Tu fais ta vie de ton côté et puis... Tu oublies un peu le reste. C'est même pas fait exprès, c'est juste comme ça. On laisse les choses comme elles sont, parce qu'on s'est fait à l'idée que ça ne peut pas bouger.
Si je lui dis ça, c'est pas pour m'étendre sur ma vie. C'est parce que j'ai une idée en tête et que ce développement va amener un raisonnement derrière.
« C'est pareil pour toi Scylla. Tu me dis que tu ne veux déranger personne avec ton histoire. Tu laisses les choses se faire à tes dépends, dans l'idée de ménager la sensibilité de chacun. Sauf que tu t'oublies dans le processus.
Je dis cela avec une certaine conviction, parce que je le crois profondément. Négliger ses émotions, c'est créer une base à la rancœur. Il faut bien réaliser que personne ne peut accepter d'en chier pour les autres indéfiniment. Quand on se rend malheureux, on finit toujours pas en vouloir aux autres de n'être pas intervenu pour mettre fin à notre détresse.
« Crois-moi : ça ne sera jamais le bon moment pour en parler. Y'aura toujours un problème, parce-que la vie c'est que des emmerdes qui s’enchaînent tout le temps. Et c'est comme ça.
Donc arrête un peu de penser aux autres et réagis maintenant.
C'est mon conseil.
Parce que bon, c'est ta famille, ils ne vont pas te rejeter en mode « dis donc ce mariage arrangé c'est bien gentil, mais j'en ai rien à foutre parce qu'en ce moment, je ne vais pas très bien, ou j'suis stressé ».
Tu ne vas embêter personne.
Le sacrifice, ça a ses limites. Faut arrêter de déconner et de vivre dans les belles idées quand y'a des solutions concrètes à portée de main. Sans compter que les autres, ils ont peut-être envie de l'aider, justement. Mais ça, elle ne le saura qu'en leur en parlant.
Je poursuis mon raisonnement, en veillant bien à adopter un ton doux et surtout pas moralisateur. Je veux éviter de trop la remuer ou la braquer... C'est pas franchement le but, mais c'est souvent l'effet que produit la franchise, quand le ton est mal dosé.
C'est pour ça que je fais gaffe.
« Tu me dis que Sasha est son ami : c'est parfait. Il peut éventuellement jouer les intermédiaires... Ne serait-ce que pour dire à ce mec de te respecter, déjà.
Ce serait bien la moindre des choses. Parce que l'amitié, c'est gentil, mais si c'est pour laisser ses potes marcher sur la gueule des membres de sa famille... Je vois pas très bien l'idée. Y'a un moment, faut porter ses couilles et savoir imposer le respect.
Je dis ça, je dis rien.
« Sinon, j'ai tout ce qu'il faut pour planquer un corps, dans la remise.
Je conclus sur une note d'humour, histoire de détendre un peu l'atmosphère. Parce-que le sujet est lourd, mine de rien... J'ai pas envie de la déprimer plus qu'elle ne l'est déjà.
« Tu n'as qu'à me dire.
Parce-qu'à priori, je ne vois pas bien ce qui empêcherait Scylla de refuser ce mariage, si elle n'en veut pas. Elle n'aurait alors qu'à faire front avec le reste des siens contre l'avis de ses parents et soutenir sa sœur dans la même direction qu'elle. Et bien entendu, ce serait difficile. Mais rien n'est donné facilement, dans ce monde.
J'en sais quelque chose.
Puis, elle termine simplement en me questionnant sur ma propre famille. Je laisse le silence retomber sur nos têtes pendant une seconde ou deux, tandis que mes doigts caressent distraitement son épaule. Je réfléchis à ce que je vais dire... Et la manière dont je vais le faire.
« Non, je suis fils unique. Fais-je. Je ne suis pas persuadé que mes parents avaient prévu d'avoir un enfant, pour tout dire. Et ils se sont séparés assez tôt, donc...
C'est dit sans sentimentalisme, juste comme un constat.
« C'est un peu le boxon, ma famille, de base. Y'a que moi pour faire le pont entre les deux branches et, euh... ça se mélange pas bien, on va dire.
Et ça n'était rien de le dire. Un grand-père maternel moldu fermement opposé à l'usage de la magie dans le quotidien... Dans la mesure où c'est eux qui m'ont élevé, en partie, ça explique que j'apprécie à ce point cette culture, soit dit en passant. Et de l'autre côté, des vampires vivant en communauté et qui chassent la veuve et l'orphelin le soir venu, dans l'idée de bouffer.
Aucun mélange possible.
Pas étonnant que j'ai du mal à me trouver, en terme d'identité, au milieu de tout ça.
« J'ai pas vu mon paternel depuis près de vingt ans, pour tout dire. Ça va vite, de se perdre de vue. Tu fais ta vie de ton côté et puis... Tu oublies un peu le reste. C'est même pas fait exprès, c'est juste comme ça. On laisse les choses comme elles sont, parce qu'on s'est fait à l'idée que ça ne peut pas bouger.
Si je lui dis ça, c'est pas pour m'étendre sur ma vie. C'est parce que j'ai une idée en tête et que ce développement va amener un raisonnement derrière.
« C'est pareil pour toi Scylla. Tu me dis que tu ne veux déranger personne avec ton histoire. Tu laisses les choses se faire à tes dépends, dans l'idée de ménager la sensibilité de chacun. Sauf que tu t'oublies dans le processus.
Je dis cela avec une certaine conviction, parce que je le crois profondément. Négliger ses émotions, c'est créer une base à la rancœur. Il faut bien réaliser que personne ne peut accepter d'en chier pour les autres indéfiniment. Quand on se rend malheureux, on finit toujours pas en vouloir aux autres de n'être pas intervenu pour mettre fin à notre détresse.
« Crois-moi : ça ne sera jamais le bon moment pour en parler. Y'aura toujours un problème, parce-que la vie c'est que des emmerdes qui s’enchaînent tout le temps. Et c'est comme ça.
Donc arrête un peu de penser aux autres et réagis maintenant.
C'est mon conseil.
Parce que bon, c'est ta famille, ils ne vont pas te rejeter en mode « dis donc ce mariage arrangé c'est bien gentil, mais j'en ai rien à foutre parce qu'en ce moment, je ne vais pas très bien, ou j'suis stressé ».
Tu ne vas embêter personne.
Le sacrifice, ça a ses limites. Faut arrêter de déconner et de vivre dans les belles idées quand y'a des solutions concrètes à portée de main. Sans compter que les autres, ils ont peut-être envie de l'aider, justement. Mais ça, elle ne le saura qu'en leur en parlant.
Je poursuis mon raisonnement, en veillant bien à adopter un ton doux et surtout pas moralisateur. Je veux éviter de trop la remuer ou la braquer... C'est pas franchement le but, mais c'est souvent l'effet que produit la franchise, quand le ton est mal dosé.
C'est pour ça que je fais gaffe.
« Tu me dis que Sasha est son ami : c'est parfait. Il peut éventuellement jouer les intermédiaires... Ne serait-ce que pour dire à ce mec de te respecter, déjà.
Ce serait bien la moindre des choses. Parce que l'amitié, c'est gentil, mais si c'est pour laisser ses potes marcher sur la gueule des membres de sa famille... Je vois pas très bien l'idée. Y'a un moment, faut porter ses couilles et savoir imposer le respect.
Je dis ça, je dis rien.
« Sinon, j'ai tout ce qu'il faut pour planquer un corps, dans la remise.
Je conclus sur une note d'humour, histoire de détendre un peu l'atmosphère. Parce-que le sujet est lourd, mine de rien... J'ai pas envie de la déprimer plus qu'elle ne l'est déjà.
« Tu n'as qu'à me dire.
- InvitéInvité
Re: Dans un sale état [Thomas et Scylla] [RP TERMINÉ]
Lun 5 Fév 2018 - 21:45
La tête posée confortablement sur l'épaule de Thomas, elle l'écoute parler de sa propre famille. Elle est attentive à ses paroles. La sorcière comprend que les galères familiales sont le lots de tous. Que l'on soit fils unique ou dans une famille nombreuse. Tous dans le même bateau. Il lui explique qu'il a dû faire le pont entre les deux branches de sa famille. Elle se retrouve en lui dans ce fait. Chez les Muller, dans sa propre fratrie, elle est celle qui temporise les relations.
La sorcière a un grand sens du sacrifice pour ses proches. Un trop grand. Et ce n'est pas bon pour elle. C'est un coup à ce qu'elle finisse par tout envoyer valdinguer à force. Elle ne veut pas en arriver là. Thomas trouve les mots justes. Il a réussit à la cerner. S'entendre dire qu'elle s'oublie, lui fait prendre conscience de ce qu'elle sait déjà. À force de vouloir ménager tout le monde. De ne pas vouloir déranger, c'est elle qui se perd. C'est elle qui finit par en payer les conséquences.
Comme il le lui dit, elle doit réagir. À force d'attendre le bon moment, cela ne risque jamais d'arriver. Scylla doit en parler à Sasha. Il est peut être ami avec Eustache ce qui complique le tout. Mais il va bien falloir qu'elle le fasse. D'autant plus que comme Thomas le lui fait comprendre, peut être que son cousin pourra faire quelque chose. Le pire c'est qu'au fond d'elle, elle sait pertinemment que jamais son cousin ne la laissera jamais tomber. Et ce qu'importe les difficultés de la vie. Qu'importe les embûches mises sur le chemin. Les Quatre Fantastiques, unit pour la vie !
La conversation qu'elle a avec Thomas lui fait le plus grand bien. Elle se sent écoutée et ses conseils sont avisés.
- Oui tu as raison. Je vais lui en parler, c'est le mieux à faire.
Il finit par une touche d'humour qui fait rire la jeune femme. Sur le ton de la plaisanterie elle rajoute au tac au tac.
- D'accord mais à une seule condition, tu me laisse faire le nettoyage !
Elle sourit. La vie réserve parfois des surprises. Qui aurait pu s'imaginer qu'elle soit là à parler de ses problèmes en compagnie de l'homme avec qui elle s'était envoyé en l'air dans une chambre d'hôtes lors des dernières vacances. Cet homme qui est le concierge d'Hungcalf. Sans s'en rendre compte, elle laisse ses doigts caresser la main de Thomas.
- Merci encore d'être là.
La sorcière a un grand sens du sacrifice pour ses proches. Un trop grand. Et ce n'est pas bon pour elle. C'est un coup à ce qu'elle finisse par tout envoyer valdinguer à force. Elle ne veut pas en arriver là. Thomas trouve les mots justes. Il a réussit à la cerner. S'entendre dire qu'elle s'oublie, lui fait prendre conscience de ce qu'elle sait déjà. À force de vouloir ménager tout le monde. De ne pas vouloir déranger, c'est elle qui se perd. C'est elle qui finit par en payer les conséquences.
Comme il le lui dit, elle doit réagir. À force d'attendre le bon moment, cela ne risque jamais d'arriver. Scylla doit en parler à Sasha. Il est peut être ami avec Eustache ce qui complique le tout. Mais il va bien falloir qu'elle le fasse. D'autant plus que comme Thomas le lui fait comprendre, peut être que son cousin pourra faire quelque chose. Le pire c'est qu'au fond d'elle, elle sait pertinemment que jamais son cousin ne la laissera jamais tomber. Et ce qu'importe les difficultés de la vie. Qu'importe les embûches mises sur le chemin. Les Quatre Fantastiques, unit pour la vie !
La conversation qu'elle a avec Thomas lui fait le plus grand bien. Elle se sent écoutée et ses conseils sont avisés.
- Oui tu as raison. Je vais lui en parler, c'est le mieux à faire.
Il finit par une touche d'humour qui fait rire la jeune femme. Sur le ton de la plaisanterie elle rajoute au tac au tac.
- D'accord mais à une seule condition, tu me laisse faire le nettoyage !
Elle sourit. La vie réserve parfois des surprises. Qui aurait pu s'imaginer qu'elle soit là à parler de ses problèmes en compagnie de l'homme avec qui elle s'était envoyé en l'air dans une chambre d'hôtes lors des dernières vacances. Cet homme qui est le concierge d'Hungcalf. Sans s'en rendre compte, elle laisse ses doigts caresser la main de Thomas.
- Merci encore d'être là.
- InvitéInvité
Re: Dans un sale état [Thomas et Scylla] [RP TERMINÉ]
Lun 5 Fév 2018 - 23:29
Il semblerait que mon petit speech ait fait mouche. Scylla approuve l'idée de partager son problème avec Sasha. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, à dire vrai... Ma propre histoire est tellement chaotique que j'aurais naturellement tendance à penser n'être pas la personne la plus avisée du monde. Encore que... On excelle parfois dans les conseils qu'on est les derniers à appliquer. Mais si ça peut l'aider, alors ça me va.
Je ne supporte pas l'idée que la naissance puisse régir la vie de quelqu'un à ses dépends. Scylla se retrouve contrainte d'assumer le choix des autres parce qu'elle est de sang pur. Moi, je suis en marge à cause de mon sang maudit. C'est le même mécanisme, appliqué à deux conditions différentes. L'arbitraire opposé à l'individu... La mise à mort de la liberté de disposer de son avenir comme on l'entend.
J'imagine que c'est en cela que mes mots parviennent à la toucher. Dans le fond, je comprends... Même si je suis incapable d'imaginer ce que c'est vraiment, de ressentir ce qu'elle ressent. Mais y'a une structure de base dont je peux reconnaître les contours.
Je ne sais pas...
Scylla rit à ma conclusion. J'aime bien savoir que mes idioties la font marrer. Je me dis que ça vaut le coup. Comme elle joue le jeu, j'esquisse un sourire en coin.
« Marché conclu.
Fais-je. Elle est mignonne quand elle sourit, je me dis. Même avec cette serviette enroulée sur la tête. J'attrape alors ses doigts entre les miens, comme elle les promène, et embrasse le dos de sa main. Je ne réfléchis pas au sens derrière ce geste. Il n'y en a pas forcément. Je le fais juste naturellement.
« Je serai encore là demain. Si tu veux.
J'ajoute, en guise de conclusion. Ma manière de lui signifier qu'elle peut venir me parler quand elle veut. Reposant sa main, je vais attraper mon smartphone laissé sur la table basse. Mon regard la quitte et je me met à pianoter.
« Tu t'es déjà servi d'un de ces trucs ?
Je demande. C'est peut-être idiot, mais je connaissais des gens, ici, qui n'en avaient jamais eu entre les mains. Et comme la demoiselle avait l'air de dire qu'elle avait des lacunes en matière de technologie... Bref, je vais chercher un peu de musique sur Youtube, histoire de rehausser l'atmosphère pluvieuse d'une dose de légèreté.
Je ne sais pas si c'est son style. Les paroles me semblent assez à propos, je dois dire. T'façon, je lui en ferais choisir une après... D'où l'intérêt de lui demander si elle sait se servir d'un smartphone.
Reposant l'appareil sur la table basse, je laisse l'ambiance se tisser. On fait alterner l'insouciance à la gravité, comme une respiration... Un peu comme dans la vraie vie, finalement, où les problèmes font place à des moments de complicité apaisants.
A dire vrai, j'aurais d'autres choses à lui demander. Mais bon... Pour le moment, j'ai juste envie de rester comme ça, le bras autour de ses épaules. Ne rien dire. Juste être la. Et puis si elle veut causer, je l'écouterais. Ça me va comme ça.
Je ne supporte pas l'idée que la naissance puisse régir la vie de quelqu'un à ses dépends. Scylla se retrouve contrainte d'assumer le choix des autres parce qu'elle est de sang pur. Moi, je suis en marge à cause de mon sang maudit. C'est le même mécanisme, appliqué à deux conditions différentes. L'arbitraire opposé à l'individu... La mise à mort de la liberté de disposer de son avenir comme on l'entend.
J'imagine que c'est en cela que mes mots parviennent à la toucher. Dans le fond, je comprends... Même si je suis incapable d'imaginer ce que c'est vraiment, de ressentir ce qu'elle ressent. Mais y'a une structure de base dont je peux reconnaître les contours.
Je ne sais pas...
Scylla rit à ma conclusion. J'aime bien savoir que mes idioties la font marrer. Je me dis que ça vaut le coup. Comme elle joue le jeu, j'esquisse un sourire en coin.
« Marché conclu.
Fais-je. Elle est mignonne quand elle sourit, je me dis. Même avec cette serviette enroulée sur la tête. J'attrape alors ses doigts entre les miens, comme elle les promène, et embrasse le dos de sa main. Je ne réfléchis pas au sens derrière ce geste. Il n'y en a pas forcément. Je le fais juste naturellement.
« Je serai encore là demain. Si tu veux.
J'ajoute, en guise de conclusion. Ma manière de lui signifier qu'elle peut venir me parler quand elle veut. Reposant sa main, je vais attraper mon smartphone laissé sur la table basse. Mon regard la quitte et je me met à pianoter.
« Tu t'es déjà servi d'un de ces trucs ?
Je demande. C'est peut-être idiot, mais je connaissais des gens, ici, qui n'en avaient jamais eu entre les mains. Et comme la demoiselle avait l'air de dire qu'elle avait des lacunes en matière de technologie... Bref, je vais chercher un peu de musique sur Youtube, histoire de rehausser l'atmosphère pluvieuse d'une dose de légèreté.
Je ne sais pas si c'est son style. Les paroles me semblent assez à propos, je dois dire. T'façon, je lui en ferais choisir une après... D'où l'intérêt de lui demander si elle sait se servir d'un smartphone.
Reposant l'appareil sur la table basse, je laisse l'ambiance se tisser. On fait alterner l'insouciance à la gravité, comme une respiration... Un peu comme dans la vraie vie, finalement, où les problèmes font place à des moments de complicité apaisants.
A dire vrai, j'aurais d'autres choses à lui demander. Mais bon... Pour le moment, j'ai juste envie de rester comme ça, le bras autour de ses épaules. Ne rien dire. Juste être la. Et puis si elle veut causer, je l'écouterais. Ça me va comme ça.
- InvitéInvité
Re: Dans un sale état [Thomas et Scylla] [RP TERMINÉ]
Mar 6 Fév 2018 - 1:08
Thomas lui qui qu'il sera encore là le lendemain. Ces mots sonnent comme une invitation à revenir. Elle sait que si elle a besoin de se confier il sera présent. Elle le ressent comme ça. Il prend sa main entre la sienne et l'embrasse. Le geste est tendre et elle ne cherche pas à comprendre pourquoi il fait ça. Elle profite juste de ce moment en toute simplicité. Il sort alors un appareil. La sorcière en a déjà vu et même eut l'occasion d'en tester. Quand il lui demande si elle connaît, elle lui répond pendant qu'elle voit pianoter les touches.
- Je connais YouTube. Nini m'a fait découvrir cette technologie sur son téléphone.
Quand elle dit Nini, elle parle de Niamh, son binôme dans leur duo qu'elles ont formé. La sorcière explique alors.
- On a formé un duo musical toutes les deux, les Kissing Dolls. On fait principalement des reprises acoustiques de chansons moldues. Avec juste nos voix, une guitare et un piano. Ninie me montre des chansons sur ce site, si ça me plait, on voit ensemble ce qu'on peut faire comme arrangements. C'est comme ça que je connais bien la musique moldue. Il y a une grande sensibilité qui se dégage de leur musique. Ils n'ont peut être pas de pouvoirs en eux, mais leur musique est tout autant remplit de magie.
Elle écoute la chanson avec la plus grande attention, se laissant emporté par la musique. Les paroles la touchent en plein coeur. Comme un écho à son histoire. Elle ferme les yeux pour profiter au mieux de la musique. Peut être qu'elle pourrait proposer la chanson à Niahm. Après la gravité de leur discussion parlé à Thomas de sujet joyeux et léger fait du bien. Elle lui annonce alors avec un grand sourire et les yeux pétillants.
- Nous allons faire un concert pendant le Blue Love's Day. Ce sera notre toute première grande scène.
Elle se sent bien dans ses bras, à juste profiter de la musique et de sa présence réconfortante. Entre-eux, il y a toutefois un sujet qu'ils ne doivent pas laisser traîner. Il vaut mieux crever l'abcès avant qu'il ne soit trop tard. Elle cherche ses mots. Comment lancer le sujet ? Elle finit par se jeter à l'eau.
- Tu as dû être surpris d'apprendre que je suis une élève dans l'école.
- Je connais YouTube. Nini m'a fait découvrir cette technologie sur son téléphone.
Quand elle dit Nini, elle parle de Niamh, son binôme dans leur duo qu'elles ont formé. La sorcière explique alors.
- On a formé un duo musical toutes les deux, les Kissing Dolls. On fait principalement des reprises acoustiques de chansons moldues. Avec juste nos voix, une guitare et un piano. Ninie me montre des chansons sur ce site, si ça me plait, on voit ensemble ce qu'on peut faire comme arrangements. C'est comme ça que je connais bien la musique moldue. Il y a une grande sensibilité qui se dégage de leur musique. Ils n'ont peut être pas de pouvoirs en eux, mais leur musique est tout autant remplit de magie.
Elle écoute la chanson avec la plus grande attention, se laissant emporté par la musique. Les paroles la touchent en plein coeur. Comme un écho à son histoire. Elle ferme les yeux pour profiter au mieux de la musique. Peut être qu'elle pourrait proposer la chanson à Niahm. Après la gravité de leur discussion parlé à Thomas de sujet joyeux et léger fait du bien. Elle lui annonce alors avec un grand sourire et les yeux pétillants.
- Nous allons faire un concert pendant le Blue Love's Day. Ce sera notre toute première grande scène.
Elle se sent bien dans ses bras, à juste profiter de la musique et de sa présence réconfortante. Entre-eux, il y a toutefois un sujet qu'ils ne doivent pas laisser traîner. Il vaut mieux crever l'abcès avant qu'il ne soit trop tard. Elle cherche ses mots. Comment lancer le sujet ? Elle finit par se jeter à l'eau.
- Tu as dû être surpris d'apprendre que je suis une élève dans l'école.
- InvitéInvité
Re: Dans un sale état [Thomas et Scylla] [RP TERMINÉ]
Mer 7 Fév 2018 - 19:28
J'écoute Scylla me parler d'elle. Ça me fait plaisir d'en découvrir un peu plus sur son compte. Nos échanges furent plutôt limités la dernière fois qu'on s'est vu. Et pour cause : il n'était pas alors franchement question de faire connaissance. Le registre était beaucoup plus primaire, axé seulement sur la séduction. Là, je découvre une autre femme, avec sa petite vie, ses projets et ses copines. La perception que j'ai d'elle s'épaissit. C'est n'est pas désagréable.
Quand elle me parle de son groupe, j'esquisse un sourire. « Kissing Dolls », ça fait très girl band des années 90/2000. Je trouve ça mignon. Un peu fifille, mais mignon. Mais c'est vrai que la demoiselle est en section art... Je l'avais plus ou moins compris en dansant avec elle au bar. Cela dit, ça fait encore plus sens maintenant.
En tout cas, je suis assez content de constater l'ouverture d'esprit dont elle fait preuve. Quand la curiosité se mêle à la sensibilité, ça donne toujours de bonnes choses.
Enfin, en principe.
La conversation s’interrompt un moment, le temps de la chanson. Scylla ferme les yeux, se laissant simplement porter par le moment. Je n'ajoute rien non plus, les pensées allant et venant hors de toute préoccupation.
Puis, elle m'annonce sa participation au concert du Blue Love's Day, des étoiles plein les yeux. Je réponds à son sourire par un autre.
« C'est génial, je suis super content pour vous ! Fais-je, du même entrain qu'elle. Je suis sûr que vous allez tout déchirer.
L'événement faisait grand bruit dans toute la région. Il faut dire qu'on n'avait pas toujours l'occasion de s'amuser, dans les Highlands. Le moindre truc déplaçait donc toute la population sorcière des environs.
Au sein de l'Université, on ne parlait que de ça. Les élèves se demandaient avec qui ils allaient y aller : chacun faisait ses petits pronostics. Même les cyniques les plus endurcis ressentaient le besoin de marquer leur dédain pour ce genre de mièvrerie en cassant l'enthousiasme des autres. En bref, que ce soit pour ou contre, tout le monde avait un avis sur l'événement.
Le genre d’ébullition qui se produit dès qu'il s'agit d'amour.
En ce qui me concerne, je n'avais encore rien prévu. La direction m'avait proposé, ainsi qu'aux autres membres du personnel, de participer à l'organisation du truc... Mais bon, ça tombait sur un jour de repos. Du coup, je n'étais pas sûr d'avoir envie de me casser le dos, alors que je pouvais tout aussi bien rester tranquille chez moi à faire mes bails.
Après, venir en touriste, pourquoi pas...
C'était typiquement le genre de truc que je déciderais au dernier moment, me connaissant.
Donc bref, je n'en savais rien encore.
Scylla décide finalement de changer de sujet, afin d'aborder la question qui fâche. Je sens d'ailleurs assez bien à son intonation qu'elle n'est pas tout à fait à l'aise. Au fond, elle sait que quelque chose coince à cet endroit là...
Et elle a bien raison.
« Surpris, oui et non. Fais-je dans un soupir. J'aurais dû m'en douter en vérité, vu ton âge.
Elle n'a pas trente ans. Nous ne vivons pas en plein cœur de Londres. La plupart des jeunes gens sont ici pour leurs études... Après quoi ils partent s'installer ailleurs.
« Cela dit, quand je sors, ce n'est pas avec l'idée de devoir me méfier des gens.
J'ajoute d'un ton traduisant bien une certaine sévérité. Pas que je sois foncièrement en rogne... En vérité, je ne suis pas quelqu'un de rancunier. Mais c'est juste pour le principe. Pour qu'elle sente que ça m'a bien pété les couilles, même si je m'en fous plus ou moins maintenant.
J'ai beau passer rapidement sur les conflits, ce n'est pas pour autant que je laisse les choses se faire à mes dépends sans le signaler. Question de respect de base.
« Je ne comprends pas pourquoi tu ne me l'as pas dit, en fait. Je veux dire, c'était plus ou moins évident qu'on allait finir par se croiser. Mon intonation est assez ferme, sans pour autant être accusatrice. C'est juste ce qu'il faut pour montrer que ça ne m'a pas plu. J'aimerais que tu m'expliques, parce qu'honnêtement, je ne comprends pas.
Quand elle me parle de son groupe, j'esquisse un sourire. « Kissing Dolls », ça fait très girl band des années 90/2000. Je trouve ça mignon. Un peu fifille, mais mignon. Mais c'est vrai que la demoiselle est en section art... Je l'avais plus ou moins compris en dansant avec elle au bar. Cela dit, ça fait encore plus sens maintenant.
En tout cas, je suis assez content de constater l'ouverture d'esprit dont elle fait preuve. Quand la curiosité se mêle à la sensibilité, ça donne toujours de bonnes choses.
Enfin, en principe.
La conversation s’interrompt un moment, le temps de la chanson. Scylla ferme les yeux, se laissant simplement porter par le moment. Je n'ajoute rien non plus, les pensées allant et venant hors de toute préoccupation.
Puis, elle m'annonce sa participation au concert du Blue Love's Day, des étoiles plein les yeux. Je réponds à son sourire par un autre.
« C'est génial, je suis super content pour vous ! Fais-je, du même entrain qu'elle. Je suis sûr que vous allez tout déchirer.
L'événement faisait grand bruit dans toute la région. Il faut dire qu'on n'avait pas toujours l'occasion de s'amuser, dans les Highlands. Le moindre truc déplaçait donc toute la population sorcière des environs.
Au sein de l'Université, on ne parlait que de ça. Les élèves se demandaient avec qui ils allaient y aller : chacun faisait ses petits pronostics. Même les cyniques les plus endurcis ressentaient le besoin de marquer leur dédain pour ce genre de mièvrerie en cassant l'enthousiasme des autres. En bref, que ce soit pour ou contre, tout le monde avait un avis sur l'événement.
Le genre d’ébullition qui se produit dès qu'il s'agit d'amour.
En ce qui me concerne, je n'avais encore rien prévu. La direction m'avait proposé, ainsi qu'aux autres membres du personnel, de participer à l'organisation du truc... Mais bon, ça tombait sur un jour de repos. Du coup, je n'étais pas sûr d'avoir envie de me casser le dos, alors que je pouvais tout aussi bien rester tranquille chez moi à faire mes bails.
Après, venir en touriste, pourquoi pas...
C'était typiquement le genre de truc que je déciderais au dernier moment, me connaissant.
Donc bref, je n'en savais rien encore.
Scylla décide finalement de changer de sujet, afin d'aborder la question qui fâche. Je sens d'ailleurs assez bien à son intonation qu'elle n'est pas tout à fait à l'aise. Au fond, elle sait que quelque chose coince à cet endroit là...
Et elle a bien raison.
« Surpris, oui et non. Fais-je dans un soupir. J'aurais dû m'en douter en vérité, vu ton âge.
Elle n'a pas trente ans. Nous ne vivons pas en plein cœur de Londres. La plupart des jeunes gens sont ici pour leurs études... Après quoi ils partent s'installer ailleurs.
« Cela dit, quand je sors, ce n'est pas avec l'idée de devoir me méfier des gens.
J'ajoute d'un ton traduisant bien une certaine sévérité. Pas que je sois foncièrement en rogne... En vérité, je ne suis pas quelqu'un de rancunier. Mais c'est juste pour le principe. Pour qu'elle sente que ça m'a bien pété les couilles, même si je m'en fous plus ou moins maintenant.
J'ai beau passer rapidement sur les conflits, ce n'est pas pour autant que je laisse les choses se faire à mes dépends sans le signaler. Question de respect de base.
« Je ne comprends pas pourquoi tu ne me l'as pas dit, en fait. Je veux dire, c'était plus ou moins évident qu'on allait finir par se croiser. Mon intonation est assez ferme, sans pour autant être accusatrice. C'est juste ce qu'il faut pour montrer que ça ne m'a pas plu. J'aimerais que tu m'expliques, parce qu'honnêtement, je ne comprends pas.
- InvitéInvité
Re: Dans un sale état [Thomas et Scylla] [RP TERMINÉ]
Mer 7 Fév 2018 - 21:36
La sorcière lui parle de ses projets, de son groupe avec Niamh. Après lui avoir annoncé qu'elles participent aux Blue Love's Day, il lui dit qu'elles vont tout déchirer. Elle est émue par ses encouragements. Mais elle a quand même une inquiétude au fond d'elle.
- Je l'espère aussi. En tout cas nous travaillons pour mais on stress à l'idée de faire un gros bide et de se recevoir des tomates dans la figure.
Rien de plus normal à vrai dire pour un événement de cet ampleur.
La musique continue de défiler. La sorcière entame la conversation sur un sujet sensible. Quand on lui avait parlé de l'article dans le chineur, dans sa tête sa première réaction avait été de se demander comment il avait réagit en apprenant la nouvelle. Qu'on dise qu'elle fricote à droite et à gauche, ça par contre elle s'en fiche. Après tout, elle fait bien ce qu'elle veut de ses fesses !
Thomas lui dit ce qu'il pense en toute franchise et à l'intonation de sa voix, la Pokéby comprend bien que ça ne lui a pas plu. Rien de plus normal. Si la situation avait été inversée, elle aurait eu la même réaction. Il veut comprendre pourquoi elle a agit ainsi et il le lui demande clairement.
À vrai dire, elle-même, ne sait pas vraiment ce qu'il lui a pris ce jour là. Certes, elle n'avait pas mentit en s'inventant une nouvelle vie. Mais elle ne lui avait rien dit quand même. Un mensonge par omission restait un mensonge. Et mine de rien, elle en culpabilise depuis.
- Je sais pas ce qui m'a pris...d'agir comme une idiote. On ne s'est jamais croisé auparavant dans les couloirs...alors j'ai cru que ça allait continuer comme ça.
Elle baisse la tête, comme un enfant qui a fait une bêtise et qui s'est fait gronder. Elle poursuit alors. Thomas est bien en droit d'avoir des explications.
- Je ne m'étais pas imaginé que le Chineur ait pu nous griller et en faire un article.
Elle essaye de trouver ses mots. Sa voix montre bien qu'elle s'en veut.
- J'ai eu comment dire...une attirance pour toi quand je t'ai aperçu lors de la présentation des professeurs il y a longtemps...
Elle se met à rougir. La gêne qu'elle ressent est palpable dans l'air. Pour autant, elle doit continuer de s'expliquer.
- Je n'ai rien tenté au sein de l'école...parce que je me doutais très bien que tu avais bien autre chose à faire et en plus comme je ne suis qu'une élève parmi tant d'autres et toi, un membre du personnel, je savais très bien que tenter quoique ce soit, aurait été un échec.
Elle laisse un temps de silence pour trouver ses mots.
- Et puis on s'est croisé au bar...c'était vraiment un hasard. Et quand tu es venu trinquer avec moi et qu'au fil de la soirée, je voyais qu'il y avait le feeling de présent...je n'ai pas réfléchi et voilà. On connaît tous deux la suite de la soirée.
Elle le regarde ensuite dans les yeux. Elle a bien du mal à ne pas baisser son regard.
- Je m'en veux d'avoir agi ainsi...et j'espère qu'un jour tu pourras me pardonner.
- Je l'espère aussi. En tout cas nous travaillons pour mais on stress à l'idée de faire un gros bide et de se recevoir des tomates dans la figure.
Rien de plus normal à vrai dire pour un événement de cet ampleur.
La musique continue de défiler. La sorcière entame la conversation sur un sujet sensible. Quand on lui avait parlé de l'article dans le chineur, dans sa tête sa première réaction avait été de se demander comment il avait réagit en apprenant la nouvelle. Qu'on dise qu'elle fricote à droite et à gauche, ça par contre elle s'en fiche. Après tout, elle fait bien ce qu'elle veut de ses fesses !
Thomas lui dit ce qu'il pense en toute franchise et à l'intonation de sa voix, la Pokéby comprend bien que ça ne lui a pas plu. Rien de plus normal. Si la situation avait été inversée, elle aurait eu la même réaction. Il veut comprendre pourquoi elle a agit ainsi et il le lui demande clairement.
À vrai dire, elle-même, ne sait pas vraiment ce qu'il lui a pris ce jour là. Certes, elle n'avait pas mentit en s'inventant une nouvelle vie. Mais elle ne lui avait rien dit quand même. Un mensonge par omission restait un mensonge. Et mine de rien, elle en culpabilise depuis.
- Je sais pas ce qui m'a pris...d'agir comme une idiote. On ne s'est jamais croisé auparavant dans les couloirs...alors j'ai cru que ça allait continuer comme ça.
Elle baisse la tête, comme un enfant qui a fait une bêtise et qui s'est fait gronder. Elle poursuit alors. Thomas est bien en droit d'avoir des explications.
- Je ne m'étais pas imaginé que le Chineur ait pu nous griller et en faire un article.
Elle essaye de trouver ses mots. Sa voix montre bien qu'elle s'en veut.
- J'ai eu comment dire...une attirance pour toi quand je t'ai aperçu lors de la présentation des professeurs il y a longtemps...
Elle se met à rougir. La gêne qu'elle ressent est palpable dans l'air. Pour autant, elle doit continuer de s'expliquer.
- Je n'ai rien tenté au sein de l'école...parce que je me doutais très bien que tu avais bien autre chose à faire et en plus comme je ne suis qu'une élève parmi tant d'autres et toi, un membre du personnel, je savais très bien que tenter quoique ce soit, aurait été un échec.
Elle laisse un temps de silence pour trouver ses mots.
- Et puis on s'est croisé au bar...c'était vraiment un hasard. Et quand tu es venu trinquer avec moi et qu'au fil de la soirée, je voyais qu'il y avait le feeling de présent...je n'ai pas réfléchi et voilà. On connaît tous deux la suite de la soirée.
Elle le regarde ensuite dans les yeux. Elle a bien du mal à ne pas baisser son regard.
- Je m'en veux d'avoir agi ainsi...et j'espère qu'un jour tu pourras me pardonner.
- InvitéInvité
Re: Dans un sale état [Thomas et Scylla] [RP TERMINÉ]
Mer 7 Fév 2018 - 22:53
Scylla m'explique sa version des faits, les yeux baissés comme un enfant pris sur le fait. Je l'écoute sans mot dire, tandis que les arguments se déroulent. Plusieurs choses m'apparaissent alors.
Déjà, le fait qu'elle ait agit sans réfléchir. De ce qu'elle me dit, je comprends bien qu'elle a simplement sauté sur une occasion, sans forcément penser aux conséquences. Elle s'est comportée comme une jeune femme qui a envie de s'amuser et qui a saisis une opportunité au moment où celle-ci se présentait. Rien de plus.
La seconde chose qui m'interpelle, c'est quand elle dit m'avoir remarqué, il y a longtemps. Ça, ça me plaît moins, parce que je sais ce que ça cache... Potentiellement.
Elle explique aussi n'avoir rien tenté alors à cause de la probabilité d'échec. Là dessus, je ne peux pas trop la contredire. Car même si elle m'avait tapé dans l’œil, les chances pour que je donne suite à une rencontre effectuée dans le cadre de l'Université auraient été très faibles. J'avais tendance à séparer ma vie professionnelle et sentimentale.
Donc bon...
Ce que je peux en conclure, c'est qu'elle ne manque pas de discernement.
Elle a tenté son coup et ça a marché : j'aurais fait pareil à sa place.
« C'est bon, c'est pas grave.
Fais-je finalement, voyant le niveau de culpabilité en train de se refléter à travers ses yeux. Loin de moi l'idée de la torturer avec ça plus longtemps.
« Je voulais simplement savoir. Et te le dire. Maintenant que c'est fait, on peut passer à autre chose.
J'ajoute d'un ton léger, pour l'aider à dissiper sa gêne. La rancune ne fait pas partie de mes défauts.
« Ce serait mentir que de dire que je regrette, de toute façon. Fais-je alors, l'intonation redevenue douce. J'ai passé une très bonne soirée.
Je la regarde un moment en me disant qu'elle est belle. Reparler de cette nuit me donne envie de l'embrasser, mais je n'en fais rien. Ma main s'en va simplement chercher le téléphone resté sur la table : je lui mets entre les mains.
« Tiens, montre moi ce que tu écoutes, un peu.
Malgré l'envie de revenir à un sujet plus léger, un détail me taraude encore : cette petite phrase qu'elle a dit, au début de son intervention... Je n'arrive pas à me l'enlever de la tête. Ça me colle un doute. Le genre à même de tout foutre en l'air, si je ne m'en débarrasse pas en vérifiant maintenant.
« Il y a encore quelque chose que j'aimerais savoir, Scylla. Quand on appelle quelqu'un par son prénom, c'est généralement que ce qui suit va être sérieux. Qu'est-ce que tu penses des rumeurs à mon sujet ? Celles sur le vampirisme, j'entends.
Déjà, le fait qu'elle ait agit sans réfléchir. De ce qu'elle me dit, je comprends bien qu'elle a simplement sauté sur une occasion, sans forcément penser aux conséquences. Elle s'est comportée comme une jeune femme qui a envie de s'amuser et qui a saisis une opportunité au moment où celle-ci se présentait. Rien de plus.
La seconde chose qui m'interpelle, c'est quand elle dit m'avoir remarqué, il y a longtemps. Ça, ça me plaît moins, parce que je sais ce que ça cache... Potentiellement.
Elle explique aussi n'avoir rien tenté alors à cause de la probabilité d'échec. Là dessus, je ne peux pas trop la contredire. Car même si elle m'avait tapé dans l’œil, les chances pour que je donne suite à une rencontre effectuée dans le cadre de l'Université auraient été très faibles. J'avais tendance à séparer ma vie professionnelle et sentimentale.
Donc bon...
Ce que je peux en conclure, c'est qu'elle ne manque pas de discernement.
Elle a tenté son coup et ça a marché : j'aurais fait pareil à sa place.
« C'est bon, c'est pas grave.
Fais-je finalement, voyant le niveau de culpabilité en train de se refléter à travers ses yeux. Loin de moi l'idée de la torturer avec ça plus longtemps.
« Je voulais simplement savoir. Et te le dire. Maintenant que c'est fait, on peut passer à autre chose.
J'ajoute d'un ton léger, pour l'aider à dissiper sa gêne. La rancune ne fait pas partie de mes défauts.
« Ce serait mentir que de dire que je regrette, de toute façon. Fais-je alors, l'intonation redevenue douce. J'ai passé une très bonne soirée.
Je la regarde un moment en me disant qu'elle est belle. Reparler de cette nuit me donne envie de l'embrasser, mais je n'en fais rien. Ma main s'en va simplement chercher le téléphone resté sur la table : je lui mets entre les mains.
« Tiens, montre moi ce que tu écoutes, un peu.
Malgré l'envie de revenir à un sujet plus léger, un détail me taraude encore : cette petite phrase qu'elle a dit, au début de son intervention... Je n'arrive pas à me l'enlever de la tête. Ça me colle un doute. Le genre à même de tout foutre en l'air, si je ne m'en débarrasse pas en vérifiant maintenant.
« Il y a encore quelque chose que j'aimerais savoir, Scylla. Quand on appelle quelqu'un par son prénom, c'est généralement que ce qui suit va être sérieux. Qu'est-ce que tu penses des rumeurs à mon sujet ? Celles sur le vampirisme, j'entends.
- InvitéInvité
Re: Dans un sale état [Thomas et Scylla] [RP TERMINÉ]
Jeu 8 Fév 2018 - 0:56
Thomas la rassure que ce n'est pas grave. Il a l'air de ne pas lui en tenir rigueur. Mine de rien, ça lui enlève une sacré épine du pied. La sorcière n'aime pas faire du mal. La conversation reprend un ton plus léger. Il lui dit qu'il ne regrette rien. Elle non plus ne regrette pas la nuit passée ensemble. Bien au contraire.
- J'ai aimé notre soirée aussi.
Qu'elle lui répond en lui souriant tendrement. Il lui passe son téléphone, afin qu'elle puisse lui faire découvrir ce qu'elle écoute. Ses doigts pianotent sur les touches du clavier. Certes, elle ne va pas vite et elle doit effacer plusieurs fois les lettres qui se sont incrustés par idnavertance, mais elle finit par y arriver.
Elle met l'Adagio d'Albinoni, cette musique à été celle qui lui avait donné l'amour de la musique il y a fort longtemps, alors qu'elle était haute comme trois pommes. C'était grâce à elle qu'elle avait depuis toujours voulu devenir musicienne. C'est aussi grâce à cette musique qu'elle avait découvert l'opéra et qu'elle avait commencé à chanter dans le domaine.
- À part ça j'aime aussi écouter des musiques et des chansons plus...délirantes. J'aime bien faire des karaokés avec Ayden.
Thomas à l'air cependant préoccupé. Elle le voit à sa manière de se tenir. Elle le ressent. Puis finalement, il lui pose la question qui le turlupine. A savoir ce qu'elle pense des rumeurs sur le vampirisme qui cours à son sujet. Il y en avait des tas de ragots qui couraient. Plusieurs élèves avaient tenté d'en savoir plus sur Monsieur Cioban. Scylla, au contraire, faisait partie des élèves qui n'avait jamais cherché quoique ce soit sur le vampirisme du concierge.
D'une voix posée, elle lui répond calmement.
- Que tu sois un vampire...ou que tu ne le sois pas, à vrai dire ça m'est complètement égal. Ça ne change rien à qui tu es.
Au fond en quoi le sang était-il un critère essentiel ? Depuis son enfance, ses parents avaient tenté de lui inculquer des valeurs pro-suprematistes du sang pur. En vain, fort heureusement. En ce qui concerne les loups-garous et les vampires, sa mère faisait preuve d'une intolérance affligeante. Elle était fatiguée de les entendre critiquer ceux qui n'étaient pas comme eux. Elle était épuisée d'entendre sa mère les évoquer en tant qu'abominations.
- En quoi le sang aurait une quelconque importance ? C'est comme la couleur des cheveux en fait. C'est juste une caractéristique physique, rien de plus.
Elle laisse un léger silence s'installer avant de rajouter en souriant.
- Pourquoi cette question ?
- J'ai aimé notre soirée aussi.
Qu'elle lui répond en lui souriant tendrement. Il lui passe son téléphone, afin qu'elle puisse lui faire découvrir ce qu'elle écoute. Ses doigts pianotent sur les touches du clavier. Certes, elle ne va pas vite et elle doit effacer plusieurs fois les lettres qui se sont incrustés par idnavertance, mais elle finit par y arriver.
Elle met l'Adagio d'Albinoni, cette musique à été celle qui lui avait donné l'amour de la musique il y a fort longtemps, alors qu'elle était haute comme trois pommes. C'était grâce à elle qu'elle avait depuis toujours voulu devenir musicienne. C'est aussi grâce à cette musique qu'elle avait découvert l'opéra et qu'elle avait commencé à chanter dans le domaine.
- À part ça j'aime aussi écouter des musiques et des chansons plus...délirantes. J'aime bien faire des karaokés avec Ayden.
Thomas à l'air cependant préoccupé. Elle le voit à sa manière de se tenir. Elle le ressent. Puis finalement, il lui pose la question qui le turlupine. A savoir ce qu'elle pense des rumeurs sur le vampirisme qui cours à son sujet. Il y en avait des tas de ragots qui couraient. Plusieurs élèves avaient tenté d'en savoir plus sur Monsieur Cioban. Scylla, au contraire, faisait partie des élèves qui n'avait jamais cherché quoique ce soit sur le vampirisme du concierge.
D'une voix posée, elle lui répond calmement.
- Que tu sois un vampire...ou que tu ne le sois pas, à vrai dire ça m'est complètement égal. Ça ne change rien à qui tu es.
Au fond en quoi le sang était-il un critère essentiel ? Depuis son enfance, ses parents avaient tenté de lui inculquer des valeurs pro-suprematistes du sang pur. En vain, fort heureusement. En ce qui concerne les loups-garous et les vampires, sa mère faisait preuve d'une intolérance affligeante. Elle était fatiguée de les entendre critiquer ceux qui n'étaient pas comme eux. Elle était épuisée d'entendre sa mère les évoquer en tant qu'abominations.
- En quoi le sang aurait une quelconque importance ? C'est comme la couleur des cheveux en fait. C'est juste une caractéristique physique, rien de plus.
Elle laisse un léger silence s'installer avant de rajouter en souriant.
- Pourquoi cette question ?
- Hrp :
- Comme je ne sais pas mettre le lien d'une musique comme tu l'a fait dans ton avant dernier post, je fais la bonne vieille technique de la mettre en spoiler
Tadam
- InvitéInvité
Re: Dans un sale état [Thomas et Scylla] [RP TERMINÉ]
Jeu 8 Fév 2018 - 11:49
J'esquisse l'ombre d'un sourire quand elle me parle de ses soirées karaoké avec Ayden : ce garçon revient décidément dans toutes les conversations. Il faut dire qu'il est bien difficile de passer à côté de quelqu'un comme lui. Je n'ai pas besoin de forcer beaucoup pour imaginer la scène...
Scylla entreprend ensuite de répondre à ma question. La mélancolie de la musique accompagne ses propos, comme pour en renforcer la teinte dramatique.
Ce qu'elle m'annonce va dans le sens de son attitude générale à l’égard des valeurs familiales : la tolérance au lieu de fermeture. Elle me dit qu'elle s'en fiche et que cela n'a aucune importance. Et je sais qu'elle est sincère en le disant, même si la réalité est beaucoup plus complexe que cela.
« Non, c'est bien plus qu'une caractéristique physique...
Fais-je sombrement. Je prends quelques secondes pour réfléchir, tandis que le violon tisse une atmosphère un brin dépressive. Musique belle et prenante, soit dit en passant.
« Les vampires sont des prédateurs. Ils sont à même de manipuler les humains pour s'en nourrir.
Parler d'humains et de non humain me met extraordinairement mal à l'aise, car cela me rappelle au fait que je me situe entre les deux. Il n'y a pourtant pas d'autres mots pour dire les choses. Ce sont les classifications officielles.
« Avoir une relation avec l'un d'eux est aussi vain qu'espérer voir un chat faire ami ami avec une souris. Les rapports ne sont pas symétriques.
Scylla veut savoir pourquoi je lui demande ça : c'est bien naturel. Et avec ce que j'ai déjà dit, il serait difficile de continuer à occulter les choses... Je n'en avais pas spécialement l'intention, de toute façon.
Quelle que soit la direction que doit prendre cette relation, il faudra impérativement qu'elle sache la vérité. Je refuse l'idée d'être intime avec quelqu'un, tout en occultant une part aussi importante de mon identité. Surveiller mes gestes et mes paroles au quotidien est assez usant comme ça...
Je me redresse donc sur le canapé, libère ses épaules de l'emprise de mon bras et la regarde au moment de dire les choses.
« Je suis un semi vampire, Scylla. Fais-je alors. En gros mon père et un vampire et ma mère une sorcière.
Chez certains, l'hybridation remontait à plus loin. Mais pour moi, c'était direct. Mes particularités n'en étaient que plus saillantes.
« Si je te dis ça, c'est parce-que j'ai un doute, tu vois. Je... Il se peut que je t'ai tapé dans l’œil à cause du pouvoir d'attraction que j'ai hérité de mon père. Pas à cause de moi, justement.
Je me servais rarement de ce pouvoir à sa pleine puissance. La plupart du temps, il s'exerçait de manière diffuse et totalement passive. Seules certaines personnes y étaient réceptives, là où l'attraction volontaire impactait davantage et de manière beaucoup plus intense.
Mes yeux noirs ne la quittent pas. Je suis aux aguets, dans l'attente de la moindre réaction et anxieux à l'idée de me faire rembarrer. C'est généralement ce qui arrive, pour dire les choses comme elles sont. Donc bon... J'ai toutes les raisons de flipper.
Scylla entreprend ensuite de répondre à ma question. La mélancolie de la musique accompagne ses propos, comme pour en renforcer la teinte dramatique.
Ce qu'elle m'annonce va dans le sens de son attitude générale à l’égard des valeurs familiales : la tolérance au lieu de fermeture. Elle me dit qu'elle s'en fiche et que cela n'a aucune importance. Et je sais qu'elle est sincère en le disant, même si la réalité est beaucoup plus complexe que cela.
« Non, c'est bien plus qu'une caractéristique physique...
Fais-je sombrement. Je prends quelques secondes pour réfléchir, tandis que le violon tisse une atmosphère un brin dépressive. Musique belle et prenante, soit dit en passant.
« Les vampires sont des prédateurs. Ils sont à même de manipuler les humains pour s'en nourrir.
Parler d'humains et de non humain me met extraordinairement mal à l'aise, car cela me rappelle au fait que je me situe entre les deux. Il n'y a pourtant pas d'autres mots pour dire les choses. Ce sont les classifications officielles.
« Avoir une relation avec l'un d'eux est aussi vain qu'espérer voir un chat faire ami ami avec une souris. Les rapports ne sont pas symétriques.
Scylla veut savoir pourquoi je lui demande ça : c'est bien naturel. Et avec ce que j'ai déjà dit, il serait difficile de continuer à occulter les choses... Je n'en avais pas spécialement l'intention, de toute façon.
Quelle que soit la direction que doit prendre cette relation, il faudra impérativement qu'elle sache la vérité. Je refuse l'idée d'être intime avec quelqu'un, tout en occultant une part aussi importante de mon identité. Surveiller mes gestes et mes paroles au quotidien est assez usant comme ça...
Je me redresse donc sur le canapé, libère ses épaules de l'emprise de mon bras et la regarde au moment de dire les choses.
« Je suis un semi vampire, Scylla. Fais-je alors. En gros mon père et un vampire et ma mère une sorcière.
Chez certains, l'hybridation remontait à plus loin. Mais pour moi, c'était direct. Mes particularités n'en étaient que plus saillantes.
« Si je te dis ça, c'est parce-que j'ai un doute, tu vois. Je... Il se peut que je t'ai tapé dans l’œil à cause du pouvoir d'attraction que j'ai hérité de mon père. Pas à cause de moi, justement.
Je me servais rarement de ce pouvoir à sa pleine puissance. La plupart du temps, il s'exerçait de manière diffuse et totalement passive. Seules certaines personnes y étaient réceptives, là où l'attraction volontaire impactait davantage et de manière beaucoup plus intense.
Mes yeux noirs ne la quittent pas. Je suis aux aguets, dans l'attente de la moindre réaction et anxieux à l'idée de me faire rembarrer. C'est généralement ce qui arrive, pour dire les choses comme elles sont. Donc bon... J'ai toutes les raisons de flipper.
- InvitéInvité
Re: Dans un sale état [Thomas et Scylla] [RP TERMINÉ]
Jeu 8 Fév 2018 - 15:38
Scylla se demande pourquoi Thomas lui as demandé son avis sur les rumeurs le concernant. Les réponses arrivent très vite. Elle l'écoute avec une grande attention, en le regardant. Elle ne perd pas son regard bienveillant. Il lui explique que les vampires sont des prédateurs, qu'ils se nourrissent des humains qu'ils manipulent. Elle se demande où il veut en venir en parlant de tout ça. La révélation se fait alors que le violon de la musique retentit de plus belle. Comme pour accentuer la scène. Ainsi donc il est un vampire, un semi-vampire plus précisément. Elle est stupéfaite par la nouvelle. Il lui parle de ses doutes en lui disant qu'elle avait peut être été attirée par lui à cause de cette partie de son être.
- Peut être bien, je ne peux pas te dire le contraire. Mais je ne me suis jamais posé la question de pourquoi je suis attirée par quelqu'un quand je le vois pour la première fois.
Jamais elle ne s'était demandé ce qui pouvait l'attirer chez quelqu'un. Elle ne se posait pas de question et vivait tout simplement.
- C'est l'humain en toi qui me plait. Tu m'as accueilli chez toi alors que tu aurais bien pu t'en foutre. Tu es là à m'écouter parler de mes petits soucis de sang-pur et tu ne m'a pas envoyer bouler. Je me souviens encore de cette nuit passée ensemble.
Elle se met à sourire. En repensant à cette fameuse nuit, ses joues deviennent rouges et des idées pas catholiques lui viennent dans les pensées. Elle se ressaisit cependant. La discussion est sérieuse, et elle voit bien que c'est important pour lui.
- Et tout ça c'est l'humain en toi. Un vampire de ce que je comprend, d'après ce que tu me dis est là juste pour se nourrir d'humains. J'imagine qu'il en a rien à foutre de savoir comment ils vont.
Quand elle mange un steack frite, la sorcière ne se demande pas comment va la nourriture. Elle mange et puis c'est tout.
- Tu aurais pu te nourrir de moi pendant la nuit au bar ou même pendant que je te parlais de mes problèmes. Et tu ne l'a pas fait.
Sa voix est douce et posée. Elle le regarde toujours avec bienveillance.
- Le côté vampire fait parti de toi et ça personne pourra rien y changer. Mais ta partie humaine prime avant tout. Je sais que je peux avoir confiance en toi. Et je sais que tu me plais toujours. Que ça ne change rien du tout à ce que je pense de toi.
Elle se lève et lui prend la main avec tendresse avant de poursuivre tout en le regardant dans les yeux.
- Tu es une belle personne Thomas.
Quand elle lui dit ça, elle parle de physique, elle ne va pas se mentir, mais là il s'agit surtout de mental. Elle a une folle envie de l'embrasser. De goûter une fois encore à cette langue qui lui avait donné d'exquises sensations. Alors elle suit son envie en approchant ses lèvres des siennes. Et même si il risque de l'envoyer promener, parce que mine de rien, la conversation est si sérieuse que peut être il en a pas envie. En plus de cela, la tenue qu'elle porte est loin d'être celle qu'elle avait au bar l'autre soir. Sans oublier qu'elle a toujours une serviette sur la tête, ce qui est loin de la mettre en valeur. Mais elle ose tout simplement. Sans se poser de questions.
- Peut être bien, je ne peux pas te dire le contraire. Mais je ne me suis jamais posé la question de pourquoi je suis attirée par quelqu'un quand je le vois pour la première fois.
Jamais elle ne s'était demandé ce qui pouvait l'attirer chez quelqu'un. Elle ne se posait pas de question et vivait tout simplement.
- C'est l'humain en toi qui me plait. Tu m'as accueilli chez toi alors que tu aurais bien pu t'en foutre. Tu es là à m'écouter parler de mes petits soucis de sang-pur et tu ne m'a pas envoyer bouler. Je me souviens encore de cette nuit passée ensemble.
Elle se met à sourire. En repensant à cette fameuse nuit, ses joues deviennent rouges et des idées pas catholiques lui viennent dans les pensées. Elle se ressaisit cependant. La discussion est sérieuse, et elle voit bien que c'est important pour lui.
- Et tout ça c'est l'humain en toi. Un vampire de ce que je comprend, d'après ce que tu me dis est là juste pour se nourrir d'humains. J'imagine qu'il en a rien à foutre de savoir comment ils vont.
Quand elle mange un steack frite, la sorcière ne se demande pas comment va la nourriture. Elle mange et puis c'est tout.
- Tu aurais pu te nourrir de moi pendant la nuit au bar ou même pendant que je te parlais de mes problèmes. Et tu ne l'a pas fait.
Sa voix est douce et posée. Elle le regarde toujours avec bienveillance.
- Le côté vampire fait parti de toi et ça personne pourra rien y changer. Mais ta partie humaine prime avant tout. Je sais que je peux avoir confiance en toi. Et je sais que tu me plais toujours. Que ça ne change rien du tout à ce que je pense de toi.
Elle se lève et lui prend la main avec tendresse avant de poursuivre tout en le regardant dans les yeux.
- Tu es une belle personne Thomas.
Quand elle lui dit ça, elle parle de physique, elle ne va pas se mentir, mais là il s'agit surtout de mental. Elle a une folle envie de l'embrasser. De goûter une fois encore à cette langue qui lui avait donné d'exquises sensations. Alors elle suit son envie en approchant ses lèvres des siennes. Et même si il risque de l'envoyer promener, parce que mine de rien, la conversation est si sérieuse que peut être il en a pas envie. En plus de cela, la tenue qu'elle porte est loin d'être celle qu'elle avait au bar l'autre soir. Sans oublier qu'elle a toujours une serviette sur la tête, ce qui est loin de la mettre en valeur. Mais elle ose tout simplement. Sans se poser de questions.
- InvitéInvité
Re: Dans un sale état [Thomas et Scylla] [RP TERMINÉ]
Jeu 8 Fév 2018 - 17:03
Les paroles de Scylla changent peu à peu mes craintes en une sorte de tiédeur étrange. Je ne suis pas habitué à ce que l'on me dise ce genre de choses.
Qu'elle mette ainsi en avant mon humanité me trouble, car c'est généralement l'inverse qui se produit au quotidien. On voit avant tout ce qui me sépare du commun des mortels, le reste semblant d'une banalité négligeable... Comme si la norme avait moins de valeur que l'étrangeté, d'une certaine façon. Et affirmer d'être plus que la moitié d'un vampire, c'est quelque chose que je suis seul à faire.
Un peu vainement d'ailleurs.
Mais là, elle me dit des trucs extrêmement touchants. Je ne m'y attendais tellement pas que ça me paralyse presque. Je ne sais pas comment réagir... Je n'ai pas l'habitude.
Alors je regarde juste ses grands yeux bleus d'un air un peu incrédule, tandis que sa voix douce achève de trifouiller mes vieux complexes pour mieux les dénouer. De la valeur : c'est ce qu'elle me donne. Je dois bien admettre que ça ne fait pas de mal.
Non, ça ne fait pas de mal.
Et comme pour mieux achever son propos, la jeune femme approche pour m'embrasser. J'ai un moment d'incertitude. Mes neurones peinent à tout connecter ensemble. Je crois que j'ai simplement du mal à y croire, en fait. C'est une scène tellement hors norme que mon cerveau refuse tout bonnement d'y croire.
Le contact de sa bouche me ramène à la réalité. Je me rappelle instantanément de toutes ces choses qui m'avaient plu, au bar : son parfum, son goût, ses courbes de reine, ses mimiques... Le déroulé de la nuit repasse à vitesse grand V dans mon esprit.
Là, je vois autre chose. A l'odeur de sa peau se mêle celui du savon que j'utilise. Elle sent ma lessive, toute habillée de mes vêtements qu'elle est. Sa longue chevelure encore humide est dissimulée sous une serviette, façon battage de couille total. C'est une autre femme, en un sens.
Le côté qui ne cherche pas à séduire : juste elle au naturel, avec sa vie, son épaisseur.
Ça me plaît.
Mes mains viennent se placer doucement sur ses joues. Je ferme les yeux à demi, tout en lui rendant ce baiser bienvenu. Aussitôt, l'envie se rallume au creux de mes entrailles. Je goûte à sa langue pour la première fois depuis la soirée au bar et cela ravive immédiatement toutes les émotions vécues alors.
L'attraction se moque bien du contexte: Scylla a le don d'allumer mon désir comme elle le veut. Je ne sais pas... J'imagine qu'elle me plaît juste.
« Je sais qu'on parle de choses sérieuses, mais j'ai vraiment très envie de toi, là tout de suite.
Fais-je alors d'un ton chaud, tandis que mes mains se fraient un chemin à la lisière de son T-shirt. Difficile de rester sérieux face à quelqu'un qui sait à ce point exciter ma libido.
Et quelque part, c'est aussi une réponse à toutes les choses dites précédemment. Car au delà du désir purement physique, il y a une rencontre et des mots échangés. J'ai tenté d'apaiser ses craintes, j'ai écouté ses doutes : elle a fait de même, avec douceur et compréhension.
Et maintenant c'est cette fille là qui me fait envie.
Qu'elle mette ainsi en avant mon humanité me trouble, car c'est généralement l'inverse qui se produit au quotidien. On voit avant tout ce qui me sépare du commun des mortels, le reste semblant d'une banalité négligeable... Comme si la norme avait moins de valeur que l'étrangeté, d'une certaine façon. Et affirmer d'être plus que la moitié d'un vampire, c'est quelque chose que je suis seul à faire.
Un peu vainement d'ailleurs.
Mais là, elle me dit des trucs extrêmement touchants. Je ne m'y attendais tellement pas que ça me paralyse presque. Je ne sais pas comment réagir... Je n'ai pas l'habitude.
Alors je regarde juste ses grands yeux bleus d'un air un peu incrédule, tandis que sa voix douce achève de trifouiller mes vieux complexes pour mieux les dénouer. De la valeur : c'est ce qu'elle me donne. Je dois bien admettre que ça ne fait pas de mal.
Non, ça ne fait pas de mal.
Et comme pour mieux achever son propos, la jeune femme approche pour m'embrasser. J'ai un moment d'incertitude. Mes neurones peinent à tout connecter ensemble. Je crois que j'ai simplement du mal à y croire, en fait. C'est une scène tellement hors norme que mon cerveau refuse tout bonnement d'y croire.
Le contact de sa bouche me ramène à la réalité. Je me rappelle instantanément de toutes ces choses qui m'avaient plu, au bar : son parfum, son goût, ses courbes de reine, ses mimiques... Le déroulé de la nuit repasse à vitesse grand V dans mon esprit.
Là, je vois autre chose. A l'odeur de sa peau se mêle celui du savon que j'utilise. Elle sent ma lessive, toute habillée de mes vêtements qu'elle est. Sa longue chevelure encore humide est dissimulée sous une serviette, façon battage de couille total. C'est une autre femme, en un sens.
Le côté qui ne cherche pas à séduire : juste elle au naturel, avec sa vie, son épaisseur.
Ça me plaît.
Mes mains viennent se placer doucement sur ses joues. Je ferme les yeux à demi, tout en lui rendant ce baiser bienvenu. Aussitôt, l'envie se rallume au creux de mes entrailles. Je goûte à sa langue pour la première fois depuis la soirée au bar et cela ravive immédiatement toutes les émotions vécues alors.
L'attraction se moque bien du contexte: Scylla a le don d'allumer mon désir comme elle le veut. Je ne sais pas... J'imagine qu'elle me plaît juste.
« Je sais qu'on parle de choses sérieuses, mais j'ai vraiment très envie de toi, là tout de suite.
Fais-je alors d'un ton chaud, tandis que mes mains se fraient un chemin à la lisière de son T-shirt. Difficile de rester sérieux face à quelqu'un qui sait à ce point exciter ma libido.
Et quelque part, c'est aussi une réponse à toutes les choses dites précédemment. Car au delà du désir purement physique, il y a une rencontre et des mots échangés. J'ai tenté d'apaiser ses craintes, j'ai écouté ses doutes : elle a fait de même, avec douceur et compréhension.
Et maintenant c'est cette fille là qui me fait envie.
- InvitéInvité
Re: Dans un sale état [Thomas et Scylla] [RP TERMINÉ]
Jeu 8 Fév 2018 - 22:58
Thomas est stupéfait, sans voix. Les paroles prononcées par Scylla semble l'avoir touché. Ça se comprend. Il n'est pas difficile pour elle de s'imaginer que la plupart du temps, les gens font preuve d'intolérance. La différence faisait peur à beaucoup de monde. C'était une chose que Scylla n'arrivait pas à concevoir.
Elle ne résiste pas à l'envie de l'embrasser. Les souvenirs se ravivent. Quand il répond à son baiser, elle ressent une douce chaleur en elle. Elle s'enivre de son parfum. La douceur de ses mains sur sa joue, ne fait qu'accentuer ce qu'elle ressent. Les yeux mi-clos, elle profite de cet instant de grâce.
L'attirance qu'elle ressent pour lui va au delà du physique. Elle s'est confiée à lui et il l'a écouté, soutenu. Tout comme, elle l'a fait pour lui. Il lui fait savoir qu'il a envie d'elle. Elle en ressent tout autant le désir. Alors, elle ne réfléchis pas plus longtemps. Nouveaux baisers, nouvelles caresses. Les deux amants s'unissent une fois encore dans la volupté.
Combien de temps s'est écoulé ? Nul ne le sait. Elle n'a pas regardé l'aiguille de l'horloge et à vrai dire ça lui est bien égal. Ses cheveux sont en batailles. La serviette sur sa tête n'a pas résisté à leur étreinte. Elle reste dans les bras de Thomas. Son corps se repose, il reprend de ses forces. La sorcière profite de l'instant de calme qui vient juste après l'orgasme. Cet instant, où elle est encore dans un entre-deux. À la limite du rêve et de la réalité. Les problèmes auxquels, elle pensaient n'existent plus. Ils sont devenus insignifiants. Bien sûr la dure réalité refera surface, mais pas maintenant.
- Whaou !
C'est tout ce qu'elle arrive à dire, alors qu'elle tente de reprendre son souffle. Elle ressent les pulsations des battements du coeur de Thomas contre son corps et ça l'apaise. Elle se sent juste bien.
Elle ne résiste pas à l'envie de l'embrasser. Les souvenirs se ravivent. Quand il répond à son baiser, elle ressent une douce chaleur en elle. Elle s'enivre de son parfum. La douceur de ses mains sur sa joue, ne fait qu'accentuer ce qu'elle ressent. Les yeux mi-clos, elle profite de cet instant de grâce.
L'attirance qu'elle ressent pour lui va au delà du physique. Elle s'est confiée à lui et il l'a écouté, soutenu. Tout comme, elle l'a fait pour lui. Il lui fait savoir qu'il a envie d'elle. Elle en ressent tout autant le désir. Alors, elle ne réfléchis pas plus longtemps. Nouveaux baisers, nouvelles caresses. Les deux amants s'unissent une fois encore dans la volupté.
Combien de temps s'est écoulé ? Nul ne le sait. Elle n'a pas regardé l'aiguille de l'horloge et à vrai dire ça lui est bien égal. Ses cheveux sont en batailles. La serviette sur sa tête n'a pas résisté à leur étreinte. Elle reste dans les bras de Thomas. Son corps se repose, il reprend de ses forces. La sorcière profite de l'instant de calme qui vient juste après l'orgasme. Cet instant, où elle est encore dans un entre-deux. À la limite du rêve et de la réalité. Les problèmes auxquels, elle pensaient n'existent plus. Ils sont devenus insignifiants. Bien sûr la dure réalité refera surface, mais pas maintenant.
- Whaou !
C'est tout ce qu'elle arrive à dire, alors qu'elle tente de reprendre son souffle. Elle ressent les pulsations des battements du coeur de Thomas contre son corps et ça l'apaise. Elle se sent juste bien.
- InvitéInvité
Re: Dans un sale état [Thomas et Scylla] [RP TERMINÉ]
Ven 9 Fév 2018 - 0:00
Les vêtements sont éparpillés à travers la pièce, jetés au hasard pendant l'étreinte. Allongés l'un à côté de l'autre, Scylla et moi profitons de la douce torpeur succédant la passion. Le bras autour de ses épaules, je lui caresse doucement le dos du bout des doigts, tandis qu'elle reprend son souffle. Une fois de plus, le moment aura été intense, l'alchimie parfaite.
« Whaou, carrément ? Fais-je après elle, un petit sourire en coin. Tu sais comment flatter ma fierté masculine, toi.
Je tourne la tête juste ce qu'il faut pour l'embrasser doucement. Cela dit, je partage son appréciation : les parties de jambe en l'air étaient plutôt exceptionnelles avec elle. Et j'avais rarement eu l'occasion de rencontrer quelqu'un avec qui ça se passait aussi bien, pour tout dire. Cela m'avait d'ailleurs conduit à souvent repenser à cette fameuse soirée, au bar.
En définitive, je suis content qu'on se soit retrouvé, surtout si c'est pour remettre le couvert. Encore que... C'est un peu réducteur de dire ça.
Disons simplement que ça ne gâche rien.
Je tend le bras, afin d'attraper un plaid sagement plié sous la table basse et la recouvre avec. Ses yeux sont embrumés, traduisant l'état de somnolence dans lequel elle se trouve. Je décide de la laisser se reposer un peu. La journée aura été riche en rebondissements... Du désespoir le plus profond à la jouissance la plus intense : le grand huit des émotions.
Ma main a échoué sur le côté de son visage et mes doigts jouent avec les mèches désordonnées de sa chevelure, juste au dessus de l'oreille. Je la regarde partir dans ses songes, tout en me demandant vaguement ce que cela lui fait. Elle est là sans être là : j'ai toujours trouvé cela étrangement fascinant. Mais elle semble bien, comme si rien ne pouvait l'atteindre.
Infiniment vulnérable, tandis que je veille.
Je finis par me dégager tout doucement, quand il me semble qu'elle dort. Je ne sais pas : peut-être est-elle juste dans un demi sommeil ? Difficile à dire. En tout cas, je m'assure du fait qu'elle est bien installée, avant de partir en quête de mon caleçon et d'un T-shirt. Quoique... C'est la chemise que j'avais : tant-pis. L'un ou l'autre, c'est pareil.
Je vais à la cuisine, afin de refaire du café. La fatigue me pèse : il faut que je mange. C'est ma manière à moi de récupérer, vu que je ne dors pas. Je grignote donc vaguement ce qui me tombe sur la main, avant de revenir au salon avec une pomme dans la main. J'ai envie de fumer, pour ne pas changer. J'attrape donc mon paquet de clope et me colle à une fenêtre.
Dehors, l'averse a laissé place à une pluie régulière et peu intense. Je crois que ça risque de tomber encore un moment. La nuit est tombée depuis un bout de temps déjà. Je ne sais pas quelle heure il est : en hiver, le soleil se couche très tôt de toute façon.
Écrasant ma cigarette, je dirige mon regard vers la jeune femme étendue sur mon canapé. Je commence à me dire, un peu à contrecœur il est vrai, que la situation dans laquelle on est en train de se mettre est carrément bancale.
Mais est-ce que ça vaut bien le coup d'en parler maintenant ?
Je n'en sais rien.
On n'est rien l'un pour l'autre, à priori, si ?
Je veux dire, elle fait sa vie, moi la mienne. D'un autre côté, ça me ferait un peu chier de poursuivre comme si de rien n'était. Je veux dire... Le fait est qu'on va nécessairement se recroiser. Sans verser dans le romantisme, je peux pas nier qu'elle me plaît bien. Donc bon, ça vaudrait peut-être le coup de se mettre d'accord sur ce qu'on est l'un pour l'autre, même si la réponse c'est « rien ».
Que les choses soient claires, au moins.
Sans déconner, je ne sais pas pourquoi je me prends la tête comme ça.
Est-ce que c'est bien utile ?
Laissant échapper un petit soupir, je retourne m'asseoir auprès d'elle. Je passe doucement la main contre sa joue.
« Il commence à se faire tard princesse. Je lui dis. Tu peux rester si tu veux, mais j'aime autant te prévenir.
Ne commence pas à parler de relation Thomas, t'es une brèle en la matière.
Ça va pas le faire.
« Whaou, carrément ? Fais-je après elle, un petit sourire en coin. Tu sais comment flatter ma fierté masculine, toi.
Je tourne la tête juste ce qu'il faut pour l'embrasser doucement. Cela dit, je partage son appréciation : les parties de jambe en l'air étaient plutôt exceptionnelles avec elle. Et j'avais rarement eu l'occasion de rencontrer quelqu'un avec qui ça se passait aussi bien, pour tout dire. Cela m'avait d'ailleurs conduit à souvent repenser à cette fameuse soirée, au bar.
En définitive, je suis content qu'on se soit retrouvé, surtout si c'est pour remettre le couvert. Encore que... C'est un peu réducteur de dire ça.
Disons simplement que ça ne gâche rien.
Je tend le bras, afin d'attraper un plaid sagement plié sous la table basse et la recouvre avec. Ses yeux sont embrumés, traduisant l'état de somnolence dans lequel elle se trouve. Je décide de la laisser se reposer un peu. La journée aura été riche en rebondissements... Du désespoir le plus profond à la jouissance la plus intense : le grand huit des émotions.
Ma main a échoué sur le côté de son visage et mes doigts jouent avec les mèches désordonnées de sa chevelure, juste au dessus de l'oreille. Je la regarde partir dans ses songes, tout en me demandant vaguement ce que cela lui fait. Elle est là sans être là : j'ai toujours trouvé cela étrangement fascinant. Mais elle semble bien, comme si rien ne pouvait l'atteindre.
Infiniment vulnérable, tandis que je veille.
Je finis par me dégager tout doucement, quand il me semble qu'elle dort. Je ne sais pas : peut-être est-elle juste dans un demi sommeil ? Difficile à dire. En tout cas, je m'assure du fait qu'elle est bien installée, avant de partir en quête de mon caleçon et d'un T-shirt. Quoique... C'est la chemise que j'avais : tant-pis. L'un ou l'autre, c'est pareil.
Je vais à la cuisine, afin de refaire du café. La fatigue me pèse : il faut que je mange. C'est ma manière à moi de récupérer, vu que je ne dors pas. Je grignote donc vaguement ce qui me tombe sur la main, avant de revenir au salon avec une pomme dans la main. J'ai envie de fumer, pour ne pas changer. J'attrape donc mon paquet de clope et me colle à une fenêtre.
Dehors, l'averse a laissé place à une pluie régulière et peu intense. Je crois que ça risque de tomber encore un moment. La nuit est tombée depuis un bout de temps déjà. Je ne sais pas quelle heure il est : en hiver, le soleil se couche très tôt de toute façon.
Écrasant ma cigarette, je dirige mon regard vers la jeune femme étendue sur mon canapé. Je commence à me dire, un peu à contrecœur il est vrai, que la situation dans laquelle on est en train de se mettre est carrément bancale.
Mais est-ce que ça vaut bien le coup d'en parler maintenant ?
Je n'en sais rien.
On n'est rien l'un pour l'autre, à priori, si ?
Je veux dire, elle fait sa vie, moi la mienne. D'un autre côté, ça me ferait un peu chier de poursuivre comme si de rien n'était. Je veux dire... Le fait est qu'on va nécessairement se recroiser. Sans verser dans le romantisme, je peux pas nier qu'elle me plaît bien. Donc bon, ça vaudrait peut-être le coup de se mettre d'accord sur ce qu'on est l'un pour l'autre, même si la réponse c'est « rien ».
Que les choses soient claires, au moins.
Sans déconner, je ne sais pas pourquoi je me prends la tête comme ça.
Est-ce que c'est bien utile ?
Laissant échapper un petit soupir, je retourne m'asseoir auprès d'elle. Je passe doucement la main contre sa joue.
« Il commence à se faire tard princesse. Je lui dis. Tu peux rester si tu veux, mais j'aime autant te prévenir.
Ne commence pas à parler de relation Thomas, t'es une brèle en la matière.
Ça va pas le faire.
- InvitéInvité
Re: Dans un sale état [Thomas et Scylla] [RP TERMINÉ]
Ven 9 Fév 2018 - 2:33
Elle finit par s'endormir sur le canapé. Il faut dire qu'il l'a bien épuisée. Si on rajoute à cela une journée riche en émotions et en rebondissements, il y a de quoi s'écrouler comme une masse. Elle fait un stupide rêve dans lequel elle se retrouve à manger du fromage. Les rêves sont si étranges, tout peut arriver. Elle peut imaginer qu'elle chevauche une licorne, rêver que Nini et elle deviennent des grandes stars, elle peut tout aussi bien, rêver aussi qu'elle est une guerrière, une héroïne. Et non, dans son rêve, elle mange un frometon ! La chose la plus banale et la moins intéressante au monde !
- Je dois finir mon camembert !
Ça n'a aucun sens ce qu'elle dit là. Bref, la magie des rêves et tout le tintouin.
Elle sent alors la main de Thomas sur sa joue. Le contact est si agréable aux yeux de la sorcière. Elle finit par émerger doucement. Elle a un sourire quand elle voit son visage. Elle voit qu'il a mis le tee-shirt qu'elle portait ainsi qu'un caleçon. Il se fait tard. Elle ne sait pas quelle heure il est. Elle entend à peine la pluie tomber au dehors.
Il lui dit qu'elle peut rester. L'esprit de la jeune femme devient alors un champ de bataille, dans laquelle la raison et la passion se livre une guerre sans merci.
- J'aimerais vraiment rester et rien ne me ferait plus plaisir que ça mais...
La raison sort un bazooka !
- C'est peut être risqué...pour toi...Il n'y a plus personne en ce moment dehors, mais demain matin je risquerais de croiser du monde en sortant d'ici....et j'ai pas envie que tu ais des problèmes...
Les relations intimes entre élève et membres du personnel sont toujours vu d'un mauvais oeil. Et il y a aussi le risque pour que l'information soit retranscrite et amplifiée. Si pour Scylla, elle n'a pas grand chose à craindre, si ce n'est d'avoir une sacré réputation. Pour Thomas, les risques sont plus grands. La sorcière en est bien consciente.
- Pourtant on est tous les deux majeurs et vaccinés. Je peux bien faire ce que je veux de mon corps et avec qui je veux ! Et pour toi c'est pareil. Personne n'a à se mêler de ce qu'on peut faire !
La passion riposte avec un tank !
- Aaaaaaah mais pourquoi je me prend la tête ?! Est-ce que je pourrais avoir un café s'il te plait ?
Qu'elle lui demande en lui faisant le regard façon chat potté. Un peu de caféine l'aidera sans doute à réfléchir et puis, en fait, elle en a tout simplement l'envie.
- Pourquoi tout ne pourrais pas être simple ? Bon pas comme le rêve que j'ai fait, parce qu'il était tout moisi. Mais simple comme la pluie qui tombe plutôt ?
Elle lui dit ces mots en souriant. La sorcière se demande bien qu'elle est la nature de leur relation. Avoir une telle complicité intime avec une personne et une grande confiance, ça a un côté perturbant pour la jeune femme. Elle a pas mal fricoté à droite à gauche, sans se prendre la tête. Et pourtant niveau relations sentimentales, elle est une novice en la matière. En fait elle ne sait même pas ce que ça fait. Ce qu'elle sait, c'est qu'ils se recroiseront et qu'elle aura encore envie de lui. Dire le contraire, ce serait se voiler la face.
La jalousie et la possessivité sont des concepts abstraits pour elle. Elle ne sait pas ce que ça fait. Bien sûr, elle voit ce que ça donne en observant les couples formés par certains de ses camarades, mais pour autant elle n'a jamais ressenti ces émotions. Mais Thomas qu'en pense-t-il ? Serait-il prêt à accepter qu'elle continue à vivre sa vie, comme elle le fait habituellement ? Serait-il prêt à ce qu'elle flirt et ait des relations avec d'autres hommes que lui ? Même si ils ne sont pas en couple, à proprement parler. En fait elle ne sait pas. En tant normal, elle ne se serait pas posée la question. Un homme lui aurait dit « tu m'appartiens et puis c'est tout ! », elle l'aurait envoyé sur les roses. Mais avec Thomas c'est différent. Son avis compte pour elle.
- Tu as du comprendre que j'avais la réputation d'une femme volage en lisant le Chineur.
La technique pour lancer le sujet est bancale, mais elle ne trouve pas mieux.
- Dans un sens ils ne se sont pas trompé sur moi. Ça doit être de famille cette réputation, il faut croire. Bon à part le fait qu'il n'y avait pas une file d'attente pour moi dans le dortoir des Wright. Je veux bien être endurante mais il y a des limites quand même, bref ! Je suis une fille qui papillonne et ça fait parti de moi.
Elle semble chercher ses mots. C'est que c'est un sujet délicat quand même.
- Mais je sais que si tu le voulais, je ne pourrais pas résister à l'envie de recommencer avec toi. Entre nous l'alchimie sexuelle est là, je ne peux pas le nier. C'est assez rare que ça arrive pour ne pas le remarquer.
Elle plonge son regard bleu dans ses yeux sombre afin de poser la question fatidique.
- Tu penses quoi de tout ça ? De nous ?
- Je dois finir mon camembert !
Ça n'a aucun sens ce qu'elle dit là. Bref, la magie des rêves et tout le tintouin.
Elle sent alors la main de Thomas sur sa joue. Le contact est si agréable aux yeux de la sorcière. Elle finit par émerger doucement. Elle a un sourire quand elle voit son visage. Elle voit qu'il a mis le tee-shirt qu'elle portait ainsi qu'un caleçon. Il se fait tard. Elle ne sait pas quelle heure il est. Elle entend à peine la pluie tomber au dehors.
Il lui dit qu'elle peut rester. L'esprit de la jeune femme devient alors un champ de bataille, dans laquelle la raison et la passion se livre une guerre sans merci.
- J'aimerais vraiment rester et rien ne me ferait plus plaisir que ça mais...
La raison sort un bazooka !
- C'est peut être risqué...pour toi...Il n'y a plus personne en ce moment dehors, mais demain matin je risquerais de croiser du monde en sortant d'ici....et j'ai pas envie que tu ais des problèmes...
Les relations intimes entre élève et membres du personnel sont toujours vu d'un mauvais oeil. Et il y a aussi le risque pour que l'information soit retranscrite et amplifiée. Si pour Scylla, elle n'a pas grand chose à craindre, si ce n'est d'avoir une sacré réputation. Pour Thomas, les risques sont plus grands. La sorcière en est bien consciente.
- Pourtant on est tous les deux majeurs et vaccinés. Je peux bien faire ce que je veux de mon corps et avec qui je veux ! Et pour toi c'est pareil. Personne n'a à se mêler de ce qu'on peut faire !
La passion riposte avec un tank !
- Aaaaaaah mais pourquoi je me prend la tête ?! Est-ce que je pourrais avoir un café s'il te plait ?
Qu'elle lui demande en lui faisant le regard façon chat potté. Un peu de caféine l'aidera sans doute à réfléchir et puis, en fait, elle en a tout simplement l'envie.
- Pourquoi tout ne pourrais pas être simple ? Bon pas comme le rêve que j'ai fait, parce qu'il était tout moisi. Mais simple comme la pluie qui tombe plutôt ?
Elle lui dit ces mots en souriant. La sorcière se demande bien qu'elle est la nature de leur relation. Avoir une telle complicité intime avec une personne et une grande confiance, ça a un côté perturbant pour la jeune femme. Elle a pas mal fricoté à droite à gauche, sans se prendre la tête. Et pourtant niveau relations sentimentales, elle est une novice en la matière. En fait elle ne sait même pas ce que ça fait. Ce qu'elle sait, c'est qu'ils se recroiseront et qu'elle aura encore envie de lui. Dire le contraire, ce serait se voiler la face.
La jalousie et la possessivité sont des concepts abstraits pour elle. Elle ne sait pas ce que ça fait. Bien sûr, elle voit ce que ça donne en observant les couples formés par certains de ses camarades, mais pour autant elle n'a jamais ressenti ces émotions. Mais Thomas qu'en pense-t-il ? Serait-il prêt à accepter qu'elle continue à vivre sa vie, comme elle le fait habituellement ? Serait-il prêt à ce qu'elle flirt et ait des relations avec d'autres hommes que lui ? Même si ils ne sont pas en couple, à proprement parler. En fait elle ne sait pas. En tant normal, elle ne se serait pas posée la question. Un homme lui aurait dit « tu m'appartiens et puis c'est tout ! », elle l'aurait envoyé sur les roses. Mais avec Thomas c'est différent. Son avis compte pour elle.
- Tu as du comprendre que j'avais la réputation d'une femme volage en lisant le Chineur.
La technique pour lancer le sujet est bancale, mais elle ne trouve pas mieux.
- Dans un sens ils ne se sont pas trompé sur moi. Ça doit être de famille cette réputation, il faut croire. Bon à part le fait qu'il n'y avait pas une file d'attente pour moi dans le dortoir des Wright. Je veux bien être endurante mais il y a des limites quand même, bref ! Je suis une fille qui papillonne et ça fait parti de moi.
Elle semble chercher ses mots. C'est que c'est un sujet délicat quand même.
- Mais je sais que si tu le voulais, je ne pourrais pas résister à l'envie de recommencer avec toi. Entre nous l'alchimie sexuelle est là, je ne peux pas le nier. C'est assez rare que ça arrive pour ne pas le remarquer.
Elle plonge son regard bleu dans ses yeux sombre afin de poser la question fatidique.
- Tu penses quoi de tout ça ? De nous ?
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