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En mauvais état | ft Dalia (terminé)
Jeu 17 Nov 2022 - 20:57
11 septembre 2022
Un craquement, suivi d'un bruit sourd. Et la douleur, lancinante, fulgurante. N'importe quelle personne normalement constituée vous dira que transplaner comporte déjà des risques si vous manquez de concentration, alors imaginez-vous un instant le faire blessé, épuisé et pas concentré du tout...
Allongé au sol, chaque souffle soulève un voile de poussière présente au sol et bien que ma vision soit complétement floue, je sais que je suis là où je voulais arriver. Ak...la... tu... fais chier... Je le maudis, ce loup qui s'empare de mon âme chaque mois, et qui gagne en force visiblement à chaque transformation. Saleté de malédiction. Saleté de vie de merde.
Combien ai-je menacé de personne encore cette nuit, avant de me réveiller ? Combien en ai-je blessé ? La vérité est simple : je l'ignore. Complétement. Mais le pire dans cette histoire, c'est qu'en plus de la douleur de la transformation cette fois, suite à ce transplanage, je la ressens dans tout mon bras cette douleur. J'ai l'impression de voir du carmin couler, mais j'ai du mal ne serait-ce qu'à bouger la tête. Et comme plus avant, ma vue est troublée par la douleur qui m'envahit. Me serais je désarticulé dans la manœuvre ?
Le stress saccade un instant ma respiration, avant que celle-ci ne se bloque pour se relacher d'un coup. Dans cet entrepôt abandonné que je squatte depuis quelques jours, je m'abandonne à la douleur. Je me laisse sombrer dans un sommeil non demandé, qui ne sera surement comme à chaque pas réparateur.
Croyez-le ou non, mais il m'arrive de souhaiter ne plus me réveiller dans ces moments. D'espérer que la faucheuse me happe, m'empêchant définitivement de m'en prendre à autrui.
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Re: En mauvais état | ft Dalia (terminé)
Ven 18 Nov 2022 - 17:34
(tenue) La vie sans occupation n'était pas forcément des plus faciles. Dalia était occupée depuis son plus jeune âge : cours particuliers, école, université, activités extrascolaires... elle avait toujours eu quelque chose à faire, même quand elle n'en voyait pas l'intérêt, même quand c'était seulement une obligation. L'été après l'arrêt des études, elle n'avait pas vraiment ressenti de vide. Elle avait essayé de profiter de ses "vacances" comme tous les ans, par des visites fréquentes à ces proches, ici ou en Italie. Mais depuis le début du mois de septembre, une drôle d'impression ne la quittait pas. Les autres avaient repris le chemin de Hungcalf et elle restait sur le carreau. Heureusement elle était encore invitée à la plupart des soirées étudiantes mais que faire le reste de la journée ? Après plusieurs jours à se lever à midi pour traîner en pyjama, Dalia se mit un coup de pied aux fesses et se leva tôt. Elle avait décidé de faire un tour dans Myrddin pour voir les ingrédients sauvages qu'elle pouvait prélever au détour d'une allée. Ses outils de cueillette dans sa besace, elle arpentait alors un vieil entrepôt désaffecté.
Un craquement caractéristique retentit, suivi du bruit d'un atterrissage au sol. Quelqu'un venait de transplaner tout près. Dalia se retourna, s'attendant à voir un ou une sorcière se tenant près d'elle. Peut-être qu'on lui demanderait ce qu'elle faisait là, peut-être qu'on exigerait son départ ? Peut-être l'entrepôt n'était pas si abandonné que cela, voire même qu'il servait de lieu de rencontre à des personnes peu fréquentables. Y en avait-il vraiment, à Inverness ? En tout cas, la ténébreuse ne vit personne autour d'elle. Elle fronça les sourcils, certaine du bruit entendu et identifié. Elle fit quelques pas pour vérifier qu'il n'y avait personne, puis l'idée lui vint qu'on avait peut-être transplané à l'intérieur du bâtiment. Alors la curiosité prit le dessus. Dalia s'approcha alors du mur de tôle et, trouvant un interstice, y colla le visage pour jeter un oeil à l'intérieur.
D'abord elle ne vit rien, le temps que ses yeux s'habituent à la pénombre et la poussière environnante. Puis elle le vit. Une masse au sol, de forme humaine. Elle s'appliqua davantage pour discerner ce que faisait cette personne au sol, visiblement nu. Il ou elle ne se relevait pas. Ne bougeait pas. Le coeur de Dalia s'emballa brusquement dans sa poitrine. Quelque chose n'allait pas. Si on était en état de transplaner, on était en état de se relever ensuite et de vaquer à ses occupations. Manifestement, la personne gisant au sol n'était pas en état de bouger et donc pas en état de transplaner. L'opération était alors risquée. Ce qui signifiait que l'inconnu.e était peut-être en danger.
Après quelques secondes d'hésitation, l'Helvète chercha la porte de l'entrepôt. Puisque le bâtiment était abandonné, il ne fut pas difficile de venir à bout de la serrure. Dalia s'engouffra à l'intérieur et progressa lentement vers la silhouette dénudée. Hello ? demanda-t-elle, d'abord faiblement, puis d'une voix plus forte. Quand elle remarqua le sang et le bras désartibulé, elle eut un sursaut de panique. Que s'était-il passé pour qu'une personne transplane en si mauvais état ? Pourquoi n'avait-elle pas de vêtements ? Songeant qu'il était peut-être imprudent pour elle de se mêler de cette histoire, elle n'écouta que son courage : il fallait aider cette personne, qui qu'elle fût.
Alors elle ôta son manteau et s'approcha à pas de loup, dans l'idée de le déposer sur le corps nu. Quand elle se pencha, elle comprit qu'il s'agissait d'un homme. Elle évita de toucher au bras blessé et recouvrit le corps de son trench doublé. D'une main, elle écartait lentement les cheveux longs qui dissimulaient le visage du jeune homme, sa baguette fichée dans l'autre main.
Un craquement caractéristique retentit, suivi du bruit d'un atterrissage au sol. Quelqu'un venait de transplaner tout près. Dalia se retourna, s'attendant à voir un ou une sorcière se tenant près d'elle. Peut-être qu'on lui demanderait ce qu'elle faisait là, peut-être qu'on exigerait son départ ? Peut-être l'entrepôt n'était pas si abandonné que cela, voire même qu'il servait de lieu de rencontre à des personnes peu fréquentables. Y en avait-il vraiment, à Inverness ? En tout cas, la ténébreuse ne vit personne autour d'elle. Elle fronça les sourcils, certaine du bruit entendu et identifié. Elle fit quelques pas pour vérifier qu'il n'y avait personne, puis l'idée lui vint qu'on avait peut-être transplané à l'intérieur du bâtiment. Alors la curiosité prit le dessus. Dalia s'approcha alors du mur de tôle et, trouvant un interstice, y colla le visage pour jeter un oeil à l'intérieur.
D'abord elle ne vit rien, le temps que ses yeux s'habituent à la pénombre et la poussière environnante. Puis elle le vit. Une masse au sol, de forme humaine. Elle s'appliqua davantage pour discerner ce que faisait cette personne au sol, visiblement nu. Il ou elle ne se relevait pas. Ne bougeait pas. Le coeur de Dalia s'emballa brusquement dans sa poitrine. Quelque chose n'allait pas. Si on était en état de transplaner, on était en état de se relever ensuite et de vaquer à ses occupations. Manifestement, la personne gisant au sol n'était pas en état de bouger et donc pas en état de transplaner. L'opération était alors risquée. Ce qui signifiait que l'inconnu.e était peut-être en danger.
Après quelques secondes d'hésitation, l'Helvète chercha la porte de l'entrepôt. Puisque le bâtiment était abandonné, il ne fut pas difficile de venir à bout de la serrure. Dalia s'engouffra à l'intérieur et progressa lentement vers la silhouette dénudée. Hello ? demanda-t-elle, d'abord faiblement, puis d'une voix plus forte. Quand elle remarqua le sang et le bras désartibulé, elle eut un sursaut de panique. Que s'était-il passé pour qu'une personne transplane en si mauvais état ? Pourquoi n'avait-elle pas de vêtements ? Songeant qu'il était peut-être imprudent pour elle de se mêler de cette histoire, elle n'écouta que son courage : il fallait aider cette personne, qui qu'elle fût.
Alors elle ôta son manteau et s'approcha à pas de loup, dans l'idée de le déposer sur le corps nu. Quand elle se pencha, elle comprit qu'il s'agissait d'un homme. Elle évita de toucher au bras blessé et recouvrit le corps de son trench doublé. D'une main, elle écartait lentement les cheveux longs qui dissimulaient le visage du jeune homme, sa baguette fichée dans l'autre main.
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Re: En mauvais état | ft Dalia (terminé)
Sam 19 Nov 2022 - 12:43
Je ne m'y attendais pas...
Alors que je m'effondrais, que je sombrais dans le chaos de mon esprit, je ne m'attendais pas à être retrouver. Avoir choisi un point de chute comme cet entrepot avait d'ailleurs été guidé par cet hypothèse. Je me disais que je pouvais, ici, m'abandonner à un repos douloureux. Je croyais pouvoir m'y cacher, comme dans un squat. Mais je me trompais.
Les jours qui précèdent la pleine lune, Akhela se bat pour sortir. Je deviens alors irritable, un poil plus fort paraitrait-ilet sans jeu de mot, etc... et souvent après la mutation, je suis sensible. Ce qui d'ordinaire procure un léger frisson me parcourt l'échine. Les odeurs sont parfois décupler. Un peu comme si le loup était encore là. Comme si le processus de transformation, dans un sens comme dans l'autre, se faisait par pallier.
La douleur cependant cache le son. L'inconscience, mon inconscience, m'empêche de l'entendre entrer. Je ne ressens rien, alors qu'elle pose sa veste sur mon corps étendu. Je n'ai même pas conscience de sa présence, jusqu'à ce que sa main se porte à mes cheveux. Ca, je le sens. Et je suis alors extirper de cet état d'inconscience de la même manière que si l'on venait de me jeter un seau entier rempli d'eau froide. Et l'impression est désagréable.
Mes yeux s'ouvrent grands, mais la lumière est forte. Trop d'un coup, et je n'aperçois qu'une ombre. Je voudrais parler mais aucun son ne sort. Si mes lèvres s'ouvrent, c'est pour un silence. Ma main veut réagir, saisir l'autre qui est venu perturber mon sommeil, mais n'y parvient aucunement, à cause de la blessure présente. Et lorsque mon torse se redresse, mon esprit sur l'instant n'a absolument le temps de rien. Mon cerveau ne comprend pas, ne décode pas ce qui m'entoure. Je ne suis finalement que reflexe.
Pas de baguette dans ma main, alors mon bras valide se pose au sol. Je lutte pour reculer jusqu'à ce que l'inévitable se produise après à peine un ou deux mouvements : je m'effondre à nouveau. Pic de stress ? Chute de tension ? Allez savoir... Mais je ne ressens même pas le choc de ma tête au sol alors que celle-ci le heurte. Tout me semble juste simplement décalé, déphasé. Dans mes tempes, je sens mon coeur qui s'emballe.
Et alors que mes yeux se ferment, je gémis finalement de douleur.
Alors que je m'effondrais, que je sombrais dans le chaos de mon esprit, je ne m'attendais pas à être retrouver. Avoir choisi un point de chute comme cet entrepot avait d'ailleurs été guidé par cet hypothèse. Je me disais que je pouvais, ici, m'abandonner à un repos douloureux. Je croyais pouvoir m'y cacher, comme dans un squat. Mais je me trompais.
Les jours qui précèdent la pleine lune, Akhela se bat pour sortir. Je deviens alors irritable, un poil plus fort paraitrait-il
La douleur cependant cache le son. L'inconscience, mon inconscience, m'empêche de l'entendre entrer. Je ne ressens rien, alors qu'elle pose sa veste sur mon corps étendu. Je n'ai même pas conscience de sa présence, jusqu'à ce que sa main se porte à mes cheveux. Ca, je le sens. Et je suis alors extirper de cet état d'inconscience de la même manière que si l'on venait de me jeter un seau entier rempli d'eau froide. Et l'impression est désagréable.
Mes yeux s'ouvrent grands, mais la lumière est forte. Trop d'un coup, et je n'aperçois qu'une ombre. Je voudrais parler mais aucun son ne sort. Si mes lèvres s'ouvrent, c'est pour un silence. Ma main veut réagir, saisir l'autre qui est venu perturber mon sommeil, mais n'y parvient aucunement, à cause de la blessure présente. Et lorsque mon torse se redresse, mon esprit sur l'instant n'a absolument le temps de rien. Mon cerveau ne comprend pas, ne décode pas ce qui m'entoure. Je ne suis finalement que reflexe.
Pas de baguette dans ma main, alors mon bras valide se pose au sol. Je lutte pour reculer jusqu'à ce que l'inévitable se produise après à peine un ou deux mouvements : je m'effondre à nouveau. Pic de stress ? Chute de tension ? Allez savoir... Mais je ne ressens même pas le choc de ma tête au sol alors que celle-ci le heurte. Tout me semble juste simplement décalé, déphasé. Dans mes tempes, je sens mon coeur qui s'emballe.
Et alors que mes yeux se ferment, je gémis finalement de douleur.
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Re: En mauvais état | ft Dalia (terminé)
Ven 25 Nov 2022 - 17:44
(tenue) Elle ne savait pas à quoi elle s'attendait en lui touchant les cheveux, mais quand il s'éveilla dans un soubresaut, elle sursauta aussi. Le jeune homme tenta mollement de lui saisir la main, qu'elle recula, même s'il paraissait inoffensif vu la lenteur de ses réflexes. L'inconnu tenta alors de redresser, il parvint à reculer un peu, mais il s'effondra sous le regard inquiet et effaré de la ténébreuse.
Elle se releva, incertaine de la marche à suivre, et poussa un soupir de nervosité. Le jeune homme referma les yeux en gémissant de douleur. La douleur. Il avait mal, il était blessé. Dalia n'était pas une combattante, mais elle était une guérisseuse. Elle sortait d'un cursus de médicomagie. Hochant la tête pour rassembler son sang-froid, elle rejoignit la silhouette à demi-nue.
Certaine qu'il était évanoui et donc qu'il ne pourrait pas la blesser, elle s'agenouilla dans la poussière et repoussa son manteau pour dévoiler la blessure. Ce n'était pas beau à voir. Son épaule ensanglantée était désartibulée. Dalia avait déjà vu ce genre de blessures lors de ses stages. Elle dirigea sa baguette à l'endroit de la plaie et commença l'incantation du Vulnera Sanentur.
La respiration lente et concentrée, la sorcière jetait des coups d'oeil réguliers au visage de l'inconnu, en espérant qu'il la laisse le soigner sans bouger. Le soin prendrait un peu de temps vu l'ampleur des dégâts. Ça va aller, marmonnait-elle, autant pour lui que pour elle. Son cerveau tourbillonnait d'inquiétude : il faudrait probablement l'emmener à l'hôpital, mais comment ? Et accepterait-il de la suivre ? Et comment le vêtir pour sortir d'ici ?
Elle se releva, incertaine de la marche à suivre, et poussa un soupir de nervosité. Le jeune homme referma les yeux en gémissant de douleur. La douleur. Il avait mal, il était blessé. Dalia n'était pas une combattante, mais elle était une guérisseuse. Elle sortait d'un cursus de médicomagie. Hochant la tête pour rassembler son sang-froid, elle rejoignit la silhouette à demi-nue.
Certaine qu'il était évanoui et donc qu'il ne pourrait pas la blesser, elle s'agenouilla dans la poussière et repoussa son manteau pour dévoiler la blessure. Ce n'était pas beau à voir. Son épaule ensanglantée était désartibulée. Dalia avait déjà vu ce genre de blessures lors de ses stages. Elle dirigea sa baguette à l'endroit de la plaie et commença l'incantation du Vulnera Sanentur.
La respiration lente et concentrée, la sorcière jetait des coups d'oeil réguliers au visage de l'inconnu, en espérant qu'il la laisse le soigner sans bouger. Le soin prendrait un peu de temps vu l'ampleur des dégâts. Ça va aller, marmonnait-elle, autant pour lui que pour elle. Son cerveau tourbillonnait d'inquiétude : il faudrait probablement l'emmener à l'hôpital, mais comment ? Et accepterait-il de la suivre ? Et comment le vêtir pour sortir d'ici ?
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Re: En mauvais état | ft Dalia (terminé)
Mer 30 Nov 2022 - 9:33
L'inconscience de ce qu'il se passe est une sensation étrange. On ferme les yeux, le monde continue d'évoluer, et au réveil tout nous semble parfois étrange. C'était régulièrement pareil avec la transformation. En fait, c'était systématiquement pareil lorsque le Loup gagnait et que je n'étais pas enfermé. Je me reveillais dans des endroits improbables. Mais je me souviendrais à jamais de cette fois-là, où je me suis réveillé à coté de toi, de ton corps inerte et mutilé.
Je comatais, encore et toujours. Dalia me soignait sans que je le sache, sans que je n'en ai même conscience. Dans l'état où j'étais, au coeur de cette absence, je ne rêvais même pas. Mon esprit s'était juste mis sur OFF. De la même manière qu'une anesthésie dans un hopital. Il y avait pourtant cette voix, dans le fond, comme un écho, qui murmurait que ça allait aller, que tout se passerait bien.
Lentement, le rythme de mon coeur se ralentissait. Surement, la vie ne me quittait plus. Sans le savoir, j'avais de la chance qu'elle se soit retrouvé là, l'Helvete, qu'elle ait choisi de me soigner plutôt que de m'abandonner. Parce qu'ou sinon, mon bras aurait été perdu. Et peut-être même plus. Peut-être que la faucheuse aurait fait son oeuvre.
M...erci le mot se dessina sur mes lèvres sans que j'en ai même la volonté, tel un réflexe inné. Parce qu'au fond, le Jolan en moi n'était pas mort comme j'aimerais le prétendre. Le Jolan d'avant, éducqué par les De Booij et les Wauters, qui voyait la vie du bon coté, n'avait pas cessé d'exister. Alors je répondais à cet écho...
Une heure défila, avant que mon âme ne commence à émerger de nouveau, plus calme que précédemment. Mon coeur avait fini par retrouver des constantes assez stables pour le permettre. Et alors que mes paupières s'ouvraient, ma vue restait floue elle et mes muscles endoloris. Si je devines une forme non loin, elle n'est pour le moment qu'une ombre dans un flot de lumières. Quant aux sons que j'arrive à prononcer, ils ne sont qu'un rale de douleurs et de réveil.
Je comatais, encore et toujours. Dalia me soignait sans que je le sache, sans que je n'en ai même conscience. Dans l'état où j'étais, au coeur de cette absence, je ne rêvais même pas. Mon esprit s'était juste mis sur OFF. De la même manière qu'une anesthésie dans un hopital. Il y avait pourtant cette voix, dans le fond, comme un écho, qui murmurait que ça allait aller, que tout se passerait bien.
Lentement, le rythme de mon coeur se ralentissait. Surement, la vie ne me quittait plus. Sans le savoir, j'avais de la chance qu'elle se soit retrouvé là, l'Helvete, qu'elle ait choisi de me soigner plutôt que de m'abandonner. Parce qu'ou sinon, mon bras aurait été perdu. Et peut-être même plus. Peut-être que la faucheuse aurait fait son oeuvre.
M...erci le mot se dessina sur mes lèvres sans que j'en ai même la volonté, tel un réflexe inné. Parce qu'au fond, le Jolan en moi n'était pas mort comme j'aimerais le prétendre. Le Jolan d'avant, éducqué par les De Booij et les Wauters, qui voyait la vie du bon coté, n'avait pas cessé d'exister. Alors je répondais à cet écho...
Une heure défila, avant que mon âme ne commence à émerger de nouveau, plus calme que précédemment. Mon coeur avait fini par retrouver des constantes assez stables pour le permettre. Et alors que mes paupières s'ouvraient, ma vue restait floue elle et mes muscles endoloris. Si je devines une forme non loin, elle n'est pour le moment qu'une ombre dans un flot de lumières. Quant aux sons que j'arrive à prononcer, ils ne sont qu'un rale de douleurs et de réveil.
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Re: En mauvais état | ft Dalia (terminé)
Mer 14 Déc 2022 - 17:08
(tenue) Le sort nécessitait beaucoup de concentration et celle de la sorcière était perturbée par le stress de la situation. Elle fronçait les sourcils et pinçait les lèvres, contrariée, inquiète. Elle ne s'était clairement pas attendu à se retrouver dans cette configuration en venant par ici. Dans quoi avait-elle mis les pieds ?
M... erci, murmura l'inconnu. Il avait encore un semblant de conscience. La ténébreuse tenta de croiser son regard, mais il avait gardé les yeux clos. Étrangement rassurée par sa prise de parole, elle se focalisa d'autant plus sur son sortilège de soin.
Cela dura presque une heure. L'helvète était épuisée. Elle avait réparé la majeure partie des dégâts, du moins l'espérait-elle. Il nécessiterait quand même de voir un vrai docteur ou une vraie doctoresse. Toujours enveloppé sous sa veste, couverture de fortune, elle laissa le jeune homme se reposer, attendant son réveil.
Quand il bougea légèrement, elle se releva. Elle avait attendu accroupie, un peu plus loin, pour éviter d'être victime d'un réveil en sursaut. L'inconnu prononça des paroles incompréhensibles, râles de douleurs. Une autre aventure commençait : qui était-il ? Comment allait-il réagir ?
La jeune femme fit quelques pas vers lui, prudente, sa baguette à la main. Hey... tu es réveillé ? Elle tenta une approche en douceur pour se montrer inoffensive. Doucement. Tu es blessé. Comment tu t'appelles ?
M... erci, murmura l'inconnu. Il avait encore un semblant de conscience. La ténébreuse tenta de croiser son regard, mais il avait gardé les yeux clos. Étrangement rassurée par sa prise de parole, elle se focalisa d'autant plus sur son sortilège de soin.
Cela dura presque une heure. L'helvète était épuisée. Elle avait réparé la majeure partie des dégâts, du moins l'espérait-elle. Il nécessiterait quand même de voir un vrai docteur ou une vraie doctoresse. Toujours enveloppé sous sa veste, couverture de fortune, elle laissa le jeune homme se reposer, attendant son réveil.
Quand il bougea légèrement, elle se releva. Elle avait attendu accroupie, un peu plus loin, pour éviter d'être victime d'un réveil en sursaut. L'inconnu prononça des paroles incompréhensibles, râles de douleurs. Une autre aventure commençait : qui était-il ? Comment allait-il réagir ?
La jeune femme fit quelques pas vers lui, prudente, sa baguette à la main. Hey... tu es réveillé ? Elle tenta une approche en douceur pour se montrer inoffensive. Doucement. Tu es blessé. Comment tu t'appelles ?
- InvitéInvité
Re: En mauvais état | ft Dalia (terminé)
Mar 20 Déc 2022 - 10:06
J'ai cette impression, comme dans les films de guerre. Tout sonne grave dans mon oreille, et le monde revient peu à peu. La réalité revient peu à peu. Je cligne des yeux, et chaque fois ma vision se fait un peu plus claire. Je l'entends mieux que précédemment. Je vois sa baguette prête.
J... Connor... La méfiance. J'y étais contraint. Peut-être parce que Jolan Wauters est un nom que je voulais éviter. Peut-être parce que ce nom m'attirait de plus en plus d'ennui. Connor De Booij. J'avais pas la tête de ce nom de famille. A ma défense je l'avais jamais eu.
Je peinais à reprendre mon souffle, mais je savais que ca allait passer. Je savais que d'ici quelques secondes, quelques minutes, j'irai mieux. Ainsi va la vie des gens dans ma condition, pour trois nouvelles semaines potables. Tu... Tu m'as soigné ? La question était sincère, même si le ton était faible. J'avais cette impression, qu'elle ne représentait pas un danger immédiat.
Un regard sur mon corps et sur le lieu suffit à me resituer. Je... J'ai des habits. Dans la pièce d'à coté. Dans l'espèce de meuble éventré. Je peux te ... demander de... Une grimace de douleur m'arrêta, alors que je tentais de me relever, m'appuyant sur le bras qui avait été desartibulé. Ca, c'était pas commun comme douleur.
J... Connor... La méfiance. J'y étais contraint. Peut-être parce que Jolan Wauters est un nom que je voulais éviter. Peut-être parce que ce nom m'attirait de plus en plus d'ennui. Connor De Booij. J'avais pas la tête de ce nom de famille. A ma défense je l'avais jamais eu.
Je peinais à reprendre mon souffle, mais je savais que ca allait passer. Je savais que d'ici quelques secondes, quelques minutes, j'irai mieux. Ainsi va la vie des gens dans ma condition, pour trois nouvelles semaines potables. Tu... Tu m'as soigné ? La question était sincère, même si le ton était faible. J'avais cette impression, qu'elle ne représentait pas un danger immédiat.
Un regard sur mon corps et sur le lieu suffit à me resituer. Je... J'ai des habits. Dans la pièce d'à coté. Dans l'espèce de meuble éventré. Je peux te ... demander de... Une grimace de douleur m'arrêta, alors que je tentais de me relever, m'appuyant sur le bras qui avait été desartibulé. Ca, c'était pas commun comme douleur.
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Re: En mauvais état | ft Dalia (terminé)
Jeu 22 Déc 2022 - 11:55
(tenue) Doucement. Tu es blessé. Comment tu t'appelles ? La douceur avec un inconnu lui était étrangère, mais dans ces circonstances elle ne pensait pas à jouer de son masque de froideur habituel. Le jeune homme articula difficilement son nom. Connor... Connor De Booij. Sur le coup, le nom lui sembla familier et elle fronça les sourcils, surprise. Elle n'eut pas le temps de réactiver sa mémoire que le blessé lui posa une question.
Tu... Tu m'as soigné ? Avait-elle vraiment eu le choix ? Quelle humaine décente aurait abandonné là un corps meurtri, d'autant plus qu'elle avait les compétences pour le soigner en partie du moins. Oui, fit Dalia, sans fierté particulière, d'un ton évident. Connor semblait émerger peu à peu, c'était bon signe. Je... J'ai des habits. Dans la pièce d'à coté. Dans l'espèce de meuble éventré. Il y avait donc une autre pièce ? L'Helvète n'avait même pas songé à fouiller à la recherche d'indices ou de vêtements, trop déconcertée par la présence de cet homme nu.
Je peux te ... demander de... Alors qu'elle se redressait pour aller chercher les habits mentionnés, Connor prit appui sur son bras faible pour se relever. Il échoua évidemment, en grimaçant de douleur. Dalia tendit les mains vers lui. Non, non, n'utilise pas ce bras. Il faut le mettre au repos. Tu as été désartibulé. Il ne fallait pas qu'il ruine tous les efforts qu'elle avait mis à sauver son bras - et accessoirement il se ferait du mal inutilement.
Je reviens, prévint-elle en passant dans la pièce voisine. Elle tâcha de ne pas être trop longue à trouver les vêtements cachés dans le meuble. Quand elle reparut, elle s'accroupit auprès du jeune homme et déposa la pile devant lui. Je m'appelle Dalia, se présenta-t-elle enfin. Sans nom de famille, comme à son habitude, quand elle détestait être associée aux Ballarini. Tout à coup, l'impression de déjà-vu sur le nom de Connor lui revint en tête. Tu es de la famille De Booij ? Tu connais Ymkje ?
Elle l'aida à se relever tant bien que mal, surmontant sa gêne de toucher un corps masculin dévêtu, prenant bien garde à son bras en convalescence. Comment t'as atterri dans cet état ?
Tu... Tu m'as soigné ? Avait-elle vraiment eu le choix ? Quelle humaine décente aurait abandonné là un corps meurtri, d'autant plus qu'elle avait les compétences pour le soigner en partie du moins. Oui, fit Dalia, sans fierté particulière, d'un ton évident. Connor semblait émerger peu à peu, c'était bon signe. Je... J'ai des habits. Dans la pièce d'à coté. Dans l'espèce de meuble éventré. Il y avait donc une autre pièce ? L'Helvète n'avait même pas songé à fouiller à la recherche d'indices ou de vêtements, trop déconcertée par la présence de cet homme nu.
Je peux te ... demander de... Alors qu'elle se redressait pour aller chercher les habits mentionnés, Connor prit appui sur son bras faible pour se relever. Il échoua évidemment, en grimaçant de douleur. Dalia tendit les mains vers lui. Non, non, n'utilise pas ce bras. Il faut le mettre au repos. Tu as été désartibulé. Il ne fallait pas qu'il ruine tous les efforts qu'elle avait mis à sauver son bras - et accessoirement il se ferait du mal inutilement.
Je reviens, prévint-elle en passant dans la pièce voisine. Elle tâcha de ne pas être trop longue à trouver les vêtements cachés dans le meuble. Quand elle reparut, elle s'accroupit auprès du jeune homme et déposa la pile devant lui. Je m'appelle Dalia, se présenta-t-elle enfin. Sans nom de famille, comme à son habitude, quand elle détestait être associée aux Ballarini. Tout à coup, l'impression de déjà-vu sur le nom de Connor lui revint en tête. Tu es de la famille De Booij ? Tu connais Ymkje ?
Elle l'aida à se relever tant bien que mal, surmontant sa gêne de toucher un corps masculin dévêtu, prenant bien garde à son bras en convalescence. Comment t'as atterri dans cet état ?
- InvitéInvité
Re: En mauvais état | ft Dalia (terminé)
Jeu 22 Déc 2022 - 12:24
Désartibulé ? Bordel, ca allait pas faire mes affaires ça. Voila ce qui arrive quand on transplane sans être concentré Wauters. L'instant qu'elle prend pour aller chercher mes vêtements, je tente de m'en servir pour remettre mes idées en place, mais c'est compliqué. J'aurais tendance à dire comme toujours, mais la vérité veut que la douleur à mon bras accentue ce phénomène. Et alors qu'elle revient, mon attention se reporte sur elle. Je vois la pile de vêtement posée, et m'asseyant un peu plus, ma main glisse dans la poche de mon jeans pour en sortir une petite fiole contenant un liquide. Portant le liquide à mes lèvres, je le bois d'une traite mais manquant de m'étouffer alors qu'elle mentionne le nom d'Ymkje.
Bordel ! Pourquoi fallait-il qu'elle la connaisse ? Pas le temps d'inventer un nouveau mensonge, je me contente de tousser en ajoutant : C'est un tonic, mais pas le plus agréable de tous, pardon. Et oui, Ymkje est ma... *tousse* cousine. La meilleure de toute, c'est évident.
Laissant la fiole alors rouler à terre, j'attrape le tee-shirt qui est le mien et je tente tant bien que mal de l'enfiler. Je... J'ai du rater mon transplanage je pense. C'est encore un peu confus j't'avoue. Probablement autant que le fait d'être nu pour elle. Combien ai-je de chances qu'elle ne pose pas la question ? Et de trouver une réponse crédible ? Aiiie putain ! je maugréais. Pas contre elle, mais bien contre l'épaule. Connard de Loup, qu'est-ce que t'avais encore fait de mon corps ? Merci Dalia. Je... je sais pas comment te remercier en vrai... J'ai de la chance que t'es été dans le coin. Détourner l'attention et envisager d'enfiler le pantalon. C'était bien la première fois que ça arrivait en présence d'une fille ça tiens...
Bordel ! Pourquoi fallait-il qu'elle la connaisse ? Pas le temps d'inventer un nouveau mensonge, je me contente de tousser en ajoutant : C'est un tonic, mais pas le plus agréable de tous, pardon. Et oui, Ymkje est ma... *tousse* cousine. La meilleure de toute, c'est évident.
Laissant la fiole alors rouler à terre, j'attrape le tee-shirt qui est le mien et je tente tant bien que mal de l'enfiler. Je... J'ai du rater mon transplanage je pense. C'est encore un peu confus j't'avoue. Probablement autant que le fait d'être nu pour elle. Combien ai-je de chances qu'elle ne pose pas la question ? Et de trouver une réponse crédible ? Aiiie putain ! je maugréais. Pas contre elle, mais bien contre l'épaule. Connard de Loup, qu'est-ce que t'avais encore fait de mon corps ? Merci Dalia. Je... je sais pas comment te remercier en vrai... J'ai de la chance que t'es été dans le coin. Détourner l'attention et envisager d'enfiler le pantalon. C'était bien la première fois que ça arrivait en présence d'une fille ça tiens...
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Re: En mauvais état | ft Dalia (terminé)
Ven 23 Déc 2022 - 15:57
(tenue) Quand Dalia ramena la pile d'habits, le jeune homme sortit quelque chose de sa poche. Une fiole, qu'il but immédiatement. La ténébreuse trouva ce réflexe étrange et fronça les sourcils. Quand elle l'interrogea sur Ymkje, il avala mal sa gorgée et se mit à tousser. C'est un tonic, mais pas le plus agréable de tous, pardon. Et oui, Ymkje est ma cousine. Elle n'avait jamais entendu parler de son cousin Connor, mais après tout elle n'étais pas non plus proche de la blonde à ce point. Il était possible qu'elle ait une grande famille - et Dalia s'intéressait plus à l'attirer dans son lit qu'à connaître son arbre généalogique.
De toute façon le plus important n'était pas là. Dalia aida Connor à enfiler son t-shirt en professionnelle sans se soucier de sa répulsion pour la nudité masculine. Comment t'as atterri dans cet état ? demanda-t-elle naturellement. Tout en grimaçant de douleur de temps à autre, le sorcier lui répondit vaguement. Je... J'ai du rater mon transplanage je pense. C'est encore un peu confus j't'avoue. De plus en plus perplexe, la jeune femme cogitait dans son coin.
Merci Dalia. Je... je sais pas comment te remercier en vrai... J'ai de la chance que t'es été dans le coin. Il tenta d'enfiler son pantalon et Dalia se mit un peu en retrait, juste à portée pour qu'il prenne appui sur elle si besoin. Ne me remercie pas déjà, il me faut encore t'amener à l'hôpital. Elle avait le pressentiment qu'il ne serait pas forcément partant. Elle n'aurait peut-être pas dû le rafistoler autant, mais en même temps c'était nécessaire pour le déplacer où que ce soit.
Jveux pas paraître intrusive mais tu devais être dans un sacré état pour te rater à ce point, fit-elle, le regard inquisiteur, faisant part ouvertement de ses doutes. Et je connais peu de gens qui transplanent à poil. Même si t'avais bien prévu le truc au final... Qui prévoyait de revenir nu et planquait donc des habits en avance ? A moins que... Dalia lança un coup d'oeil suspicieux à Connor.
De toute façon le plus important n'était pas là. Dalia aida Connor à enfiler son t-shirt en professionnelle sans se soucier de sa répulsion pour la nudité masculine. Comment t'as atterri dans cet état ? demanda-t-elle naturellement. Tout en grimaçant de douleur de temps à autre, le sorcier lui répondit vaguement. Je... J'ai du rater mon transplanage je pense. C'est encore un peu confus j't'avoue. De plus en plus perplexe, la jeune femme cogitait dans son coin.
Merci Dalia. Je... je sais pas comment te remercier en vrai... J'ai de la chance que t'es été dans le coin. Il tenta d'enfiler son pantalon et Dalia se mit un peu en retrait, juste à portée pour qu'il prenne appui sur elle si besoin. Ne me remercie pas déjà, il me faut encore t'amener à l'hôpital. Elle avait le pressentiment qu'il ne serait pas forcément partant. Elle n'aurait peut-être pas dû le rafistoler autant, mais en même temps c'était nécessaire pour le déplacer où que ce soit.
Jveux pas paraître intrusive mais tu devais être dans un sacré état pour te rater à ce point, fit-elle, le regard inquisiteur, faisant part ouvertement de ses doutes. Et je connais peu de gens qui transplanent à poil. Même si t'avais bien prévu le truc au final... Qui prévoyait de revenir nu et planquait donc des habits en avance ? A moins que... Dalia lança un coup d'oeil suspicieux à Connor.
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Re: En mauvais état | ft Dalia (terminé)
Lun 26 Déc 2022 - 10:58
C'est ce que je me dis aussi... J'étais amoché, c'est vrai. Mais c'était rare que je me désartibulé lors d'un transplanage, et heureusement parce que ça faisait un mal de chien, sans mauvais jeu de mot. Honnêtement, je t'avoue que je me rappelle pas tout de ma soirée. Ni de ma nuit... Mais j'suis pas trop inquiet, je guéris vite. Un euphémisme.
Sa dernière phrase par contre m'arracha un sourire, alors que j'en finissais de renfiler ce jeans, non sans quelque rictus de douleurs. Je ne penses pas que c'est le genre de choses dont les gens se vantent. T'en imaginais pourtant bien certains qui en serait capable, mais ça restait effectivement rare comme sujet de discussion le Salut, tu vas bien ? Au fait, hier, j'ai transplané tout nu, c'était génial.
Le dit pas à ma cousine, mais ma vie en ce moment, elle est pas la plus facile. Ce bouge est un squat, et moi un squatteur. Alors parfois, faut pas trop chercher à comprendre. Et j'espérais qu'elle essayerait pas de trop comprendre. J'étais pas dans ma meilleure forme pour devoir chercher à oublietter quelqu'un. Ce qui était sur par contre, c'est que l'endroit ne conviendrait plus à l'avenir. Parce qu'elle était ici, et qu'elle savait déjà trop de choses. Que se passerait-il si je revenais pour une transformation et qu'elle rentrait à nouveau ? Elle ou quelqu'un d'autre ? Tu t'es déjà retrouvé dans une situation où la façon d'agir est clairement étrange mais que t'a pas trop le choix ?
Sa dernière phrase par contre m'arracha un sourire, alors que j'en finissais de renfiler ce jeans, non sans quelque rictus de douleurs. Je ne penses pas que c'est le genre de choses dont les gens se vantent. T'en imaginais pourtant bien certains qui en serait capable, mais ça restait effectivement rare comme sujet de discussion le Salut, tu vas bien ? Au fait, hier, j'ai transplané tout nu, c'était génial.
Le dit pas à ma cousine, mais ma vie en ce moment, elle est pas la plus facile. Ce bouge est un squat, et moi un squatteur. Alors parfois, faut pas trop chercher à comprendre. Et j'espérais qu'elle essayerait pas de trop comprendre. J'étais pas dans ma meilleure forme pour devoir chercher à oublietter quelqu'un. Ce qui était sur par contre, c'est que l'endroit ne conviendrait plus à l'avenir. Parce qu'elle était ici, et qu'elle savait déjà trop de choses. Que se passerait-il si je revenais pour une transformation et qu'elle rentrait à nouveau ? Elle ou quelqu'un d'autre ? Tu t'es déjà retrouvé dans une situation où la façon d'agir est clairement étrange mais que t'a pas trop le choix ?
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Re: En mauvais état | ft Dalia (terminé)
Lun 26 Déc 2022 - 13:20
(tenue) Honnêtement, je t'avoue que je me rappelle pas tout de ma soirée. Ni de ma nuit... Mais j'suis pas trop inquiet, je guéris vite. Ouais, comme un lycanthrope. Non, c'était trop gros pour être vrai. Dalia se faisait probablement des films dus à la fatigue après son heure de sortilège. Connor était juste un mec banal, à qui une drôle d'histoire était arrivée. Une fois qu'il était vêtu, la ténébreuse récupéra sa veste abandonnée au sol. Elle l’épousseta avant de la remettre.
Le dit pas à ma cousine, mais ma vie en ce moment, elle est pas la plus facile. Ce bouge est un squat, et moi un squatteur. Alors parfois, faut pas trop chercher à comprendre. Il n'avait donc pas d'endroit à lui ? Oh. Alors qu'elle enregistrait lentement la vérité de la situation, elle voulut le rassurer. Je ne comptais rien dire à Ymkje. On ne se parle plus beaucoup de toute façon. Elles avaient beau avoir été proches à un moment, leurs chemins s'étaient éloignés. Et puis ce qui arrivait à son cousin ne la concernait pas forcément.
Tu t'es déjà retrouvé dans une situation où la façon d'agir est clairement étrange mais que t'a pas trop le choix ? demanda mystérieusement le jeune homme. Dalia fronça les sourcils. Hum. Je ne crois pas. Elle ne voyait pas où il voulait en venir. Si t'es prêt, on va devoir aller à l'hôpital. Je t'ai rafistolé mais tu as quand même besoin de voir un docteur. Je ne suis pas urgentiste. Elle se dirigea doucement vers la sortie, s'assurant qu'il la suivait - et vérifiant s'il avait besoin de s'appuyer sur elle pour marcher. On peut prendre le réseau de cheminette public à Inverness, ça devrait aller pour toi.
Le dit pas à ma cousine, mais ma vie en ce moment, elle est pas la plus facile. Ce bouge est un squat, et moi un squatteur. Alors parfois, faut pas trop chercher à comprendre. Il n'avait donc pas d'endroit à lui ? Oh. Alors qu'elle enregistrait lentement la vérité de la situation, elle voulut le rassurer. Je ne comptais rien dire à Ymkje. On ne se parle plus beaucoup de toute façon. Elles avaient beau avoir été proches à un moment, leurs chemins s'étaient éloignés. Et puis ce qui arrivait à son cousin ne la concernait pas forcément.
Tu t'es déjà retrouvé dans une situation où la façon d'agir est clairement étrange mais que t'a pas trop le choix ? demanda mystérieusement le jeune homme. Dalia fronça les sourcils. Hum. Je ne crois pas. Elle ne voyait pas où il voulait en venir. Si t'es prêt, on va devoir aller à l'hôpital. Je t'ai rafistolé mais tu as quand même besoin de voir un docteur. Je ne suis pas urgentiste. Elle se dirigea doucement vers la sortie, s'assurant qu'il la suivait - et vérifiant s'il avait besoin de s'appuyer sur elle pour marcher. On peut prendre le réseau de cheminette public à Inverness, ça devrait aller pour toi.
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Re: En mauvais état | ft Dalia (terminé)
Mar 27 Déc 2022 - 12:12
Si t'es prêt, on va devoir aller à l'hôpital... J'avais l'impression de m'être pris une douche froide en entendant cette affirmation. L'hôpital, c'était bien un lieu que je voulais éviter. D'abord et avant tout parce que plusieurs personnes y travaillant me connaissait, ensuite parce que les soins médicaux étaient cher dans ce pays et que moi, bien je n'avais pas vraiment payer ma mutuelle ces derniers temps si on pouvait le dire ainsi.
On peut prendre le réseau de cheminette public à Inverness, ça devrait aller pour toi.
En fait, non, on ne peut pas. Mon regard s'était posé, vide sur un élément quelconque du décor. Je songeais simplement aux possibilités que j'avais ici, de m'en sortir sans devoir me rendre là-bas et prendre un risque inconsidéré. Je... je me rend compte que je sais même pas comment tu t'appelles. Je ne lui avais jusque là pas demander. Pour l'hopital, je... j'ai pas d'argent pour ça et je m'en sortirais très bien. Au pire, j'irais dans un dispensaire si ça va vraiment pas, mais l'hopital, c'est exclu. J'avais pas envie d'en dire trop, mais c'était peut-être déjà fait. Même si mon bras me faisait encore souffrir, je pouvais y faire face.
A l'époque, y avait un apothicaire pas loin d'ici. Je devrais pouvoir trouver chez lui deux trois truc comme de l'essence de dictame, ce qui me permettra de tenir le coup. Pour le reste, j'ai pas d'autres choix que de serrer les dents. Elle en avait assez fait, je comptais pas abuser de sa gentillesse et de sa prévenance. De mon coté, le plus dur en vérité serait encore de me procurer cette fameuse essence et d'autres produits. Au pire, je ferais comme quand j'ai pas le choix : une visite nocturne où j'emprunte deux trois babioles sur du long terme.
Mes yeux dérivèrent un instant sur ma baguette, proche, mais pas assez pour imposer quoi que ce soit à qui que ce soit. Et puis, c'était une demoiselle face à moi. Improbable que le bout de bois se dresse contre elle.
On peut prendre le réseau de cheminette public à Inverness, ça devrait aller pour toi.
En fait, non, on ne peut pas. Mon regard s'était posé, vide sur un élément quelconque du décor. Je songeais simplement aux possibilités que j'avais ici, de m'en sortir sans devoir me rendre là-bas et prendre un risque inconsidéré. Je... je me rend compte que je sais même pas comment tu t'appelles. Je ne lui avais jusque là pas demander. Pour l'hopital, je... j'ai pas d'argent pour ça et je m'en sortirais très bien. Au pire, j'irais dans un dispensaire si ça va vraiment pas, mais l'hopital, c'est exclu. J'avais pas envie d'en dire trop, mais c'était peut-être déjà fait. Même si mon bras me faisait encore souffrir, je pouvais y faire face.
A l'époque, y avait un apothicaire pas loin d'ici. Je devrais pouvoir trouver chez lui deux trois truc comme de l'essence de dictame, ce qui me permettra de tenir le coup. Pour le reste, j'ai pas d'autres choix que de serrer les dents. Elle en avait assez fait, je comptais pas abuser de sa gentillesse et de sa prévenance. De mon coté, le plus dur en vérité serait encore de me procurer cette fameuse essence et d'autres produits. Au pire, je ferais comme quand j'ai pas le choix : une visite nocturne où j'emprunte deux trois babioles sur du long terme.
Mes yeux dérivèrent un instant sur ma baguette, proche, mais pas assez pour imposer quoi que ce soit à qui que ce soit. Et puis, c'était une demoiselle face à moi. Improbable que le bout de bois se dresse contre elle.
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Re: En mauvais état | ft Dalia (terminé)
Ven 6 Jan 2023 - 22:09
(tenue) En fait, non, on ne peut pas. Dalia fronça doucement les sourcils, un peu déconcertée. Je... je me rends compte que je sais même pas comment tu t'appelles. Il lui semblait l'avoir dit, mais lui comme elle étaient très fatigués, donc le malentendu pouvait se comprendre. Dalia.
Pour l'hopital, je... j'ai pas d'argent pour ça et je m'en sortirais très bien. Oh. Elle comprenait. C'était une raison tout à fait acceptable. Un an auparavant, la ténébreuse aurait pu jouer les altruistes en payant les soins pour Connor sans avoir même besoin de se justifier auprès de ses parents. Désormais, si elle-même avait besoin d'être soignée il lui faudrait quémander auprès de son père biologique. Elle ne pouvait pas aider le jeune homme sur ce point.
A l'époque, y avait un apothicaire pas loin d'ici. Je devrais pouvoir trouver chez lui deux trois truc comme de l'essence de dictame, ce qui me permettra de tenir le coup. Pour le reste, j'ai pas d'autres choix que de serrer les dents. Oui, le vieil apothicaire désagréable chez qui Dalia avait déposé un cv sans même savoir s'il le lirait un jour. Grommelant dans son coin à ce souvenir, elle percuta un peu après qu'elle en avait, de l'essence de dictame. Dans son sac même.
Alors qu'elle jetait un regard à sa besace, elle perçut les yeux de Connor glisser vers sa baguette. Elle ne comprit pas tout de suite. Se méfiait-il d'elle au point d'envisager de jeter un sort ? Il était trop faible de toute façon mais la brune s'en offusqua légèrement. Elle glissa la main sur sa propre baguette, bien que ses sorts défensifs soient probablement rouillés. J'essaie juste de t'aider Connor. Je comprends que tu ne puisses pas aller à l'hôpital. Je peux te donner un peu d'essence de dictame si tu veux.
Préférant désamorcer la situation calmement, elle se mit à parler davantage, comme si ça pouvait endormir la méfiance de l'étrange jeune homme. C'est plus ou moins mon boulot d'en fabriquer, donc ça ne me dérange pas de t'en filer. Enfin, son boulot, quand elle aurait un emploi quoi. Est-ce que tu veux que je t'accompagne quelque part ? Elle n'avait pas franchement envie de se retrouver Morgane savait où avec un inconnu, mais elle se sentait mal à l'idée de l'abandonner dans son état. Tu sais, personne n'a besoin de savoir ce qui s'est passé. Je le garderai pour moi. Elle était amatrice de ragots à ses heures perdues, mais pas de ce genre d'anecdotes. De toute façon, la seule personne que ça pourrait intéresser était Ymkje et elle ne lui parlait clairement plus assez pour débarquer et lui raconter comment elle avait rencontré son cousin.
Pour l'hopital, je... j'ai pas d'argent pour ça et je m'en sortirais très bien. Oh. Elle comprenait. C'était une raison tout à fait acceptable. Un an auparavant, la ténébreuse aurait pu jouer les altruistes en payant les soins pour Connor sans avoir même besoin de se justifier auprès de ses parents. Désormais, si elle-même avait besoin d'être soignée il lui faudrait quémander auprès de son père biologique. Elle ne pouvait pas aider le jeune homme sur ce point.
A l'époque, y avait un apothicaire pas loin d'ici. Je devrais pouvoir trouver chez lui deux trois truc comme de l'essence de dictame, ce qui me permettra de tenir le coup. Pour le reste, j'ai pas d'autres choix que de serrer les dents. Oui, le vieil apothicaire désagréable chez qui Dalia avait déposé un cv sans même savoir s'il le lirait un jour. Grommelant dans son coin à ce souvenir, elle percuta un peu après qu'elle en avait, de l'essence de dictame. Dans son sac même.
Alors qu'elle jetait un regard à sa besace, elle perçut les yeux de Connor glisser vers sa baguette. Elle ne comprit pas tout de suite. Se méfiait-il d'elle au point d'envisager de jeter un sort ? Il était trop faible de toute façon mais la brune s'en offusqua légèrement. Elle glissa la main sur sa propre baguette, bien que ses sorts défensifs soient probablement rouillés. J'essaie juste de t'aider Connor. Je comprends que tu ne puisses pas aller à l'hôpital. Je peux te donner un peu d'essence de dictame si tu veux.
Préférant désamorcer la situation calmement, elle se mit à parler davantage, comme si ça pouvait endormir la méfiance de l'étrange jeune homme. C'est plus ou moins mon boulot d'en fabriquer, donc ça ne me dérange pas de t'en filer. Enfin, son boulot, quand elle aurait un emploi quoi. Est-ce que tu veux que je t'accompagne quelque part ? Elle n'avait pas franchement envie de se retrouver Morgane savait où avec un inconnu, mais elle se sentait mal à l'idée de l'abandonner dans son état. Tu sais, personne n'a besoin de savoir ce qui s'est passé. Je le garderai pour moi. Elle était amatrice de ragots à ses heures perdues, mais pas de ce genre d'anecdotes. De toute façon, la seule personne que ça pourrait intéresser était Ymkje et elle ne lui parlait clairement plus assez pour débarquer et lui raconter comment elle avait rencontré son cousin.
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Re: En mauvais état | ft Dalia (terminé)
Lun 23 Jan 2023 - 12:28
J'essaye juste de t'aider, Connor... Je m'en rendais compte. Il n'y avait qu'à voir tout ce qu'elle avait déjà fait pour m'aider, et tout ce qu'elle se proposait encore de faire. Et dans plusieurs situations, être agréable, courtois, gentil et même dragueur aurait été le profil que j'aurais affiché. Mais ici, en l'état et avec cette douleur encore présente, la méfiance restait. Parce qu'aujourd'hui, je pouvais nier qui j'étais autant que je voulais, je n'en savais pas moins de quoi le Loup était capable.
Je soupirais, fermant un instant les yeux. Je suis désolé. Je... ne veux plus qu'on se soucie de moi ? Probablement. Je te suis reconnaissant de ce que tu fais pour moi. J'ai pas envie d'abuser... Pourtant, avoir une fiole d'essence de dictame, ca t'éviterait de devoir la voler. Ca t'éviterait de franchir encore la ligne. Mais en ce moment, c'était bien ce que tu faisais le plus. Ce serait long à expliquer... et très intrusif,... mais les gens qui m'aident ont la facheuse tendance à se retrouver dans la merde et je veux pas que ça arrive encore. Que ce soit toi, ou quelqu'un d'autre... Une réponse qui éveillerait peut-être ses soupçons, ou la rassurerait qui sait. Mais au moins elle était franche.
Ta main autant que ton esprit choisit la confiance, et ta baguette trouve le chemin de ta poche alors que tu l'entends affirmer qu'elle n'aurait rien dit, que personne n'aurait rien su. De ce coté là, t'es déjà rassuré parce qu'elle ne sait toujours pas ton véritable nom. Les ennuis qui te poursuivent ne recherchent pas de Connor De Booij. Merci... Il est sincère celui-là. Avec le seul regret de lui avoir menti, mais tu apprécie qu'elle te dise qu'elle gardera tout ça pour elle. Crois-le ou non, mais les endroits que je fréquente en ce moment, c'est... Tu regardes autour de toi, constatant le désordre et désolement de la pièce ... vraiment pas mieux qu'ici. Voir peut-être pire. C'est pas le lieu idéal pour une jeune femme. On avait pas dit pas de drague ?
Je soupirais, fermant un instant les yeux. Je suis désolé. Je... ne veux plus qu'on se soucie de moi ? Probablement. Je te suis reconnaissant de ce que tu fais pour moi. J'ai pas envie d'abuser... Pourtant, avoir une fiole d'essence de dictame, ca t'éviterait de devoir la voler. Ca t'éviterait de franchir encore la ligne. Mais en ce moment, c'était bien ce que tu faisais le plus. Ce serait long à expliquer... et très intrusif,... mais les gens qui m'aident ont la facheuse tendance à se retrouver dans la merde et je veux pas que ça arrive encore. Que ce soit toi, ou quelqu'un d'autre... Une réponse qui éveillerait peut-être ses soupçons, ou la rassurerait qui sait. Mais au moins elle était franche.
Ta main autant que ton esprit choisit la confiance, et ta baguette trouve le chemin de ta poche alors que tu l'entends affirmer qu'elle n'aurait rien dit, que personne n'aurait rien su. De ce coté là, t'es déjà rassuré parce qu'elle ne sait toujours pas ton véritable nom. Les ennuis qui te poursuivent ne recherchent pas de Connor De Booij. Merci... Il est sincère celui-là. Avec le seul regret de lui avoir menti, mais tu apprécie qu'elle te dise qu'elle gardera tout ça pour elle. Crois-le ou non, mais les endroits que je fréquente en ce moment, c'est... Tu regardes autour de toi, constatant le désordre et désolement de la pièce ... vraiment pas mieux qu'ici. Voir peut-être pire. C'est pas le lieu idéal pour une jeune femme. On avait pas dit pas de drague ?
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Re: En mauvais état | ft Dalia (terminé)
Lun 30 Jan 2023 - 14:07
(tenue) L'atmosphère était étrange. Une tension s'était installée et Dalia ne savait plus trop si elle avait bien fait de soigner Connor. Peut-être aurait-elle dû sortir de là et prévenir les autorités ? Pourquoi se montrait-il si méfiant ? Devait-elle se méfier elle aussi ? Elle se sentait si nerveuse que même le soupir du sorcier lui sembla louche. Je suis désolé. Je... Je te suis reconnaissant de ce que tu fais pour moi. J'ai pas envie d'abuser... Il semblait finalement désamorcer la situation, aussi la ténébreuse respira un peu mieux à son tour. Ce serait long à expliquer... mais les gens qui m'aident ont la fâcheuse tendance à se retrouver dans la merde et je veux pas que ça arrive encore. Que ce soit toi, ou quelqu'un d'autre... Ce serait donc une personne sans mauvaise intention à qui il n'arrivait que de la merde ? Dalia sentit une pointe de compassion la déranger, mais elle ne l'écouta pas. Elle ne connaissait pas Connor et il n'était pas d'un premier abord encourageant. Elle devait garder en tête sa propre sécurité.
Alors elle sortit une fiole d'essence de dictame de sa besace, n'ayant pas besoin de beaucoup chercher pour la trouver dans son attirail bien ordonné. C'est plus ou moins mon boulot d'en fabriquer, donc ça ne me dérange pas de t'en filer. Comme ça elle aurait mené sa bonne action jusqu'au bout, et peut-être que ce geste incitera le sorcier à ne pas la mêler à davantage d'ennuis. En tout cas, il rangea sa baguette, ce qui était bon signe. Un peu rassurée, l'Helvète fit de même. Elle proposa alors, sans savoir pourquoi elle se montrait si bonne, peut-être par crainte de ne pas faire son devoir de médicomage, elle qui détestait sa filière universitaire, d'accompagner le sorcier quelque part - ailleurs qu'à l'hôpital, du coup.
Crois-le ou non, mais les endroits que je fréquente en ce moment, c'est... vraiment pas mieux qu'ici. Voire peut-être pire. C'est pas le lieu idéal pour une jeune femme. La dernière remarque hérissa le poil de la ténébreuse, qui haussa un sourcil. C'était idéal pour un jeune homme peut-être ? Parce qu'elle n'avait pas de pénis elle était délicate et fragile ? Agacée par la prévention sexiste du blessé et découragée par son mystère entretenu, elle haussa les épaules. Ok. Comme tu préfères. Je ne vais pas te forcer la main, tu es grand. J'espère que la dictame te fera du bien. Replaçant la anse de sa besace sur son épaule, elle fit mine de se diriger vers la sortie. Elle ne sut pas comment le saluer : ils ne se reverraient probablement jamais - elle ne savait pas si cela la soulageait ou non.
J'y vais, alors. Bon courage Connor. Un peu d'amertume dans cet au revoir, mélange confus d'appréhension et de curiosité. Dalia referma sa veste avant de pousser la porte de l'entrepôt pour quitter les lieux. Une fois dans la rue elle rentrera chez elle sans demander son reste, en vérifiant par trois fois que le sorcier ne la suivait pas.
Alors elle sortit une fiole d'essence de dictame de sa besace, n'ayant pas besoin de beaucoup chercher pour la trouver dans son attirail bien ordonné. C'est plus ou moins mon boulot d'en fabriquer, donc ça ne me dérange pas de t'en filer. Comme ça elle aurait mené sa bonne action jusqu'au bout, et peut-être que ce geste incitera le sorcier à ne pas la mêler à davantage d'ennuis. En tout cas, il rangea sa baguette, ce qui était bon signe. Un peu rassurée, l'Helvète fit de même. Elle proposa alors, sans savoir pourquoi elle se montrait si bonne, peut-être par crainte de ne pas faire son devoir de médicomage, elle qui détestait sa filière universitaire, d'accompagner le sorcier quelque part - ailleurs qu'à l'hôpital, du coup.
Crois-le ou non, mais les endroits que je fréquente en ce moment, c'est... vraiment pas mieux qu'ici. Voire peut-être pire. C'est pas le lieu idéal pour une jeune femme. La dernière remarque hérissa le poil de la ténébreuse, qui haussa un sourcil. C'était idéal pour un jeune homme peut-être ? Parce qu'elle n'avait pas de pénis elle était délicate et fragile ? Agacée par la prévention sexiste du blessé et découragée par son mystère entretenu, elle haussa les épaules. Ok. Comme tu préfères. Je ne vais pas te forcer la main, tu es grand. J'espère que la dictame te fera du bien. Replaçant la anse de sa besace sur son épaule, elle fit mine de se diriger vers la sortie. Elle ne sut pas comment le saluer : ils ne se reverraient probablement jamais - elle ne savait pas si cela la soulageait ou non.
J'y vais, alors. Bon courage Connor. Un peu d'amertume dans cet au revoir, mélange confus d'appréhension et de curiosité. Dalia referma sa veste avant de pousser la porte de l'entrepôt pour quitter les lieux. Une fois dans la rue elle rentrera chez elle sans demander son reste, en vérifiant par trois fois que le sorcier ne la suivait pas.