- Victor de LaunayInvité
It's possible, if you accept | Holly
Ven 16 Fév 2018 - 23:57
« Non. Je ne discutes plus... Sors et va t'amuser un peu... »
Je m'étais invité une nouvelle fois chez Holly. J'avais toujours un pretexte pour venir la voir, elle et Faolán. Ici, j'avais prétexté un emprunt de livre, et j'en profitais pour prendre des nouvelles. La vérité, c'est que j'étais en manque. Il y avait eu le départ d'Holly, Grace qui me semblait de plus en plus distante, Gideon que j'évitais un maximum, et les parents avec lesquels je limitais les contacts au possible, de peur d'exploser littéralement...
« Regardes... Il dort paisiblement... Tu n'as pas à t'en faire...
Va-t-en t'acheter de nouvelles fringues, faire les boutiques, je sais pas moi...
Des trucs de filles quoi !? »
Et pendant ce temps, moi, je serais heureux de rendre service en gardant le petit et en travaillant pour l'école. Et même si cet appartement était son nouveau chez elle, je poussais Holly vers la porte, avec la ferme intention de ne pas céder du tout. Il fallait qu'elle pense un peu à elle. Qu'elle oublie un instant tout ce qui compte et qu'elle s'accorde un moment rien que pour elle.
« Dehors ! Allez zou ! Et ne reviens pas avant de t'être amusée...
»
Je refermais la porte, et me retournais pour faire face à l'appartement. Dans un coin spécialement fait pour lui, le petit bout de chou dormait paisiblement et ne devait probablement que rêver à ce qui constituerait son prochain repas. M'installant à la table, je sortais alors un livre, et en reprit la lecture là où je m'étais arrêté.
- Quelques heures plus tard -
/ gassouillits et rire de bébé /
Mes mouvements de baguette étaient délicats, et je tentais aussi fluide que possible. Ma cible, imaginaire et au dessus de son berceau, laissait apparaitre un léger filet de flammes, tantôt bleu, tantôt orangées, pour le seul plaisir de ce bambin. Et à l'entendre, il appréciait alors pourquoi l'en priver ?
Une odeur de nourriture commençait par contre à envahir la pièce. Et regardant Faolán, je déclarais :
« J'aurais peut-être du la prévenir pour le repas non ? »
Et plissant mon regard un peu plus sur le nourrisson d'ajouter...
« Mr De Launay. Quel est donc ce parfum que vous nous partagez ? »
Un sourire se dessina sur mon visage, autant que sur le sien, et je venais le prendre.
« Tu as beau être mon neveu préféré... Ce genre d'odeur n'est absolument pas acceptable... Par ici, mécréant... »
Direction la table à langer...
@Holly De Launay
Je m'étais invité une nouvelle fois chez Holly. J'avais toujours un pretexte pour venir la voir, elle et Faolán. Ici, j'avais prétexté un emprunt de livre, et j'en profitais pour prendre des nouvelles. La vérité, c'est que j'étais en manque. Il y avait eu le départ d'Holly, Grace qui me semblait de plus en plus distante, Gideon que j'évitais un maximum, et les parents avec lesquels je limitais les contacts au possible, de peur d'exploser littéralement...
« Regardes... Il dort paisiblement... Tu n'as pas à t'en faire...
Va-t-en t'acheter de nouvelles fringues, faire les boutiques, je sais pas moi...
Des trucs de filles quoi !? »
Et pendant ce temps, moi, je serais heureux de rendre service en gardant le petit et en travaillant pour l'école. Et même si cet appartement était son nouveau chez elle, je poussais Holly vers la porte, avec la ferme intention de ne pas céder du tout. Il fallait qu'elle pense un peu à elle. Qu'elle oublie un instant tout ce qui compte et qu'elle s'accorde un moment rien que pour elle.
« Dehors ! Allez zou ! Et ne reviens pas avant de t'être amusée...
»
Je refermais la porte, et me retournais pour faire face à l'appartement. Dans un coin spécialement fait pour lui, le petit bout de chou dormait paisiblement et ne devait probablement que rêver à ce qui constituerait son prochain repas. M'installant à la table, je sortais alors un livre, et en reprit la lecture là où je m'étais arrêté.
- Quelques heures plus tard -
/ gassouillits et rire de bébé /
Mes mouvements de baguette étaient délicats, et je tentais aussi fluide que possible. Ma cible, imaginaire et au dessus de son berceau, laissait apparaitre un léger filet de flammes, tantôt bleu, tantôt orangées, pour le seul plaisir de ce bambin. Et à l'entendre, il appréciait alors pourquoi l'en priver ?
Une odeur de nourriture commençait par contre à envahir la pièce. Et regardant Faolán, je déclarais :
« J'aurais peut-être du la prévenir pour le repas non ? »
Et plissant mon regard un peu plus sur le nourrisson d'ajouter...
« Mr De Launay. Quel est donc ce parfum que vous nous partagez ? »
Un sourire se dessina sur mon visage, autant que sur le sien, et je venais le prendre.
« Tu as beau être mon neveu préféré... Ce genre d'odeur n'est absolument pas acceptable... Par ici, mécréant... »
Direction la table à langer...
@Holly De Launay
- Diane de CornouillerADMIN 🌹 hermine bretonne
- » parchemins postés : 1013
» miroir du riséd : Lili Reinhart
» crédits : ECK ou Cinderella
» multinick : Le serpent de glace (James B.), le moineau (Luan N.) et le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : Presque 32 ans (20/09/1992)
» situation : mère célibataire (et multi-crush)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : semi-vélane
» année d'études : 4e année
» options obligatoires & facultatives : Nouveau cursus (4e année, Ducs validés) :
Option obligatoire :
Stylisme enchanté
Option facultative :
Potions
------------------------------------------------------------------
Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
Options obligatoires :
Histoire de la magie,
Etude des moldus,
Sciences politiques magiques.
Options facultatives :
Sortilèges,
Littérature magique,
Musique.
» profession : Organisatrice d'événements à temps partiel, associée au Loch d'Inès, étudiante et prez des Nymphes, et accessoirement maman
» gallions sous la cape : 352
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: It's possible, if you accept | Holly
Sam 17 Fév 2018 - 2:30
« Non. Je ne discutes plus... Sors et va t'amuser un peu...
- Mais... »
Mais rien du tout. Ca n'est pas la première fois qu'il vient ici, à l'improviste, avec toujours une bonne excuse - comme s'il en fallait pour venir voir sa soeur et son neveu ! Mais de là à ce que moi je m'en aille... Disons que même si je suis bien forcée de le faire pour le travail, ce n'est jamais de gaîeté de coeur. Je n'ai guère le choix, aujourd'hui, cependant... Ni d'argument qui tienne la route.
« Regarde... Il dort paisiblement... Tu n'as pas à t'en faire... Va-t-en t'acheter de nouvelles fringues, faire les boutiques, je sais pas moi... Des trucs de filles quoi !? »
Je lève les yeux au ciel, secoue légèrement la tête.
« D'accord, je vais faire des 'trucs de filles', c'est bon, j'ai compris qu'il fallait que je vous laisse entre hommes... »
En vérité, je me résous à accepter aussi parce que j'ai réellement des courses à faire à l'extérieur. Sa venue tombe à point nommé comme il me manque certains tissus pour finir ma robe pour le mariage de Sullivan et Othello. De toute façon, même si j'avais tenté de continuer à protester, voilà qu'il me poussait littéralement dehors !
« Dehors ! Allez zou ! Et ne reviens pas avant de t'être amusée... »
Je me fais la réflexion qu'il va râler quand il va me voir revenir avec du travail, mais je n'en dis rien. La vérité, c'est ce que ça me fait du bien de le voir, et de sortir prendre l'air, même pour faire des courses professionnelles, aussi.
Ce à quoi je ne m'attendais pas en me rendant dans le quartier moldu, c'était à tomber sur un Sky à deux doigts de se faire écraser... plus de peur que de mal, cependant, mais mon coeur a failli lâcher... Et comme on s'est installés pour prendre un verre, il n'est guère tôt lorsque ma clé tourne à nouveau dans la serrure.
Guère tôt, et peut-être même un peu tard si j'en crois le fumet qui s'échappe de la cuisine et qui n'a rien à voir avec ce que Vic est en train de faire... Je plisse le nez un instant en entrant au salon près de l’alcôve qui me sert de bureau pour déposer mes emplettes, avant de lui demander, circonspecte.
« Vic... C'est moi où il y a quelque chose qui brûle ?.. »
Je n'attends pas vraiment de réponse, cependant, pour me diriger vers la cuisine pour éteindre le feu.
- Mais... »
Mais rien du tout. Ca n'est pas la première fois qu'il vient ici, à l'improviste, avec toujours une bonne excuse - comme s'il en fallait pour venir voir sa soeur et son neveu ! Mais de là à ce que moi je m'en aille... Disons que même si je suis bien forcée de le faire pour le travail, ce n'est jamais de gaîeté de coeur. Je n'ai guère le choix, aujourd'hui, cependant... Ni d'argument qui tienne la route.
« Regarde... Il dort paisiblement... Tu n'as pas à t'en faire... Va-t-en t'acheter de nouvelles fringues, faire les boutiques, je sais pas moi... Des trucs de filles quoi !? »
Je lève les yeux au ciel, secoue légèrement la tête.
« D'accord, je vais faire des 'trucs de filles', c'est bon, j'ai compris qu'il fallait que je vous laisse entre hommes... »
En vérité, je me résous à accepter aussi parce que j'ai réellement des courses à faire à l'extérieur. Sa venue tombe à point nommé comme il me manque certains tissus pour finir ma robe pour le mariage de Sullivan et Othello. De toute façon, même si j'avais tenté de continuer à protester, voilà qu'il me poussait littéralement dehors !
« Dehors ! Allez zou ! Et ne reviens pas avant de t'être amusée... »
Je me fais la réflexion qu'il va râler quand il va me voir revenir avec du travail, mais je n'en dis rien. La vérité, c'est ce que ça me fait du bien de le voir, et de sortir prendre l'air, même pour faire des courses professionnelles, aussi.
Ce à quoi je ne m'attendais pas en me rendant dans le quartier moldu, c'était à tomber sur un Sky à deux doigts de se faire écraser... plus de peur que de mal, cependant, mais mon coeur a failli lâcher... Et comme on s'est installés pour prendre un verre, il n'est guère tôt lorsque ma clé tourne à nouveau dans la serrure.
Guère tôt, et peut-être même un peu tard si j'en crois le fumet qui s'échappe de la cuisine et qui n'a rien à voir avec ce que Vic est en train de faire... Je plisse le nez un instant en entrant au salon près de l’alcôve qui me sert de bureau pour déposer mes emplettes, avant de lui demander, circonspecte.
« Vic... C'est moi où il y a quelque chose qui brûle ?.. »
Je n'attends pas vraiment de réponse, cependant, pour me diriger vers la cuisine pour éteindre le feu.
- ça remonte...:
- Victor de LaunayInvité
Re: It's possible, if you accept | Holly
Sam 17 Fév 2018 - 23:21
- Quelques jours plus tôt, au manoir des De Launay -
« Et pourquoi je ferais une chose pareil ? ... Tu peux oublier ça tout de suite. »
Mon... géniteur qui me parle. Sombre idiot. Tu vas comprendre que tu as encore une fois répondu trop vite. Pourquoi tu le ferais ? Un sourire se dessine sur mes lèvres, et je devine que ce n'est pas la réaction qu'il attendait. Tu vas dire oui, parce que...
- Retour au présent, Myrddin Wyllt District, Appartement de Holly -
« Vic... »
« Ah... Voila une voix que tu reconnais... »
Le nourisson émit des gazouillis, ornés d'un sourire alors que je refermais sur ses fesses une couche propre et que d'un mouvement de la main, celle souillée allait en direction de la poubelle.
« C'est moi où il y a quelque chose qui brûle ?.. »
Sur le coup, mon visage changea d'apparence. Et d'un coup, d'un seul, je déclarais :
« Oh merde... Le plat... »
Il fallait croire que ma trogne était comique, car un rire d'enfant se dessina dans l'air alors que je l'attrapais par les aisselles et le ramenait délicatement mais surement sur mon torse et prenait la route de la cuisine. Evidemment, la maitresse de maison m'avait devancé, et heureusement en un sens. Mais à l'odeur, elle avait raison, et cette fois, je ne pouvais plus accusé la crevette et son lange.
« Bon... Ca doit juste être le fond. Rassure toi, je vais arranger ça. » ajoutais-je à l'encontre de mon ainée, lui rendant ce qui pour elle était maintenant le plus précieux. Et sortant ma baguette, avec quelques grimaces pour le bout de chou, je déclarais : « Va t'installer dans le fauteuil et profite de lui. Je m'occupe de tout et de la table. »
Un coup de baguette dans la direction des assiettes et les voila qu'elles virevoltaient pour se poser sur la table, accompagnées des autres éléments de la vaiselle. Malheureusement, pour les pâtes qui avait cramé au fond de la casserole, l'huile de coude serait le seul remède. Mais avant ça, j'entreprenais de sauver ce qui pouvais l'être.
« Tu t'es amusée au moins ? » demandais-je entre deux mouvements à la cuillère à pâtes et un tourne-dans-la-sauce.
Et mélangeant le tout, j'apportais le plat à table, sans l'allure d'un maitre hotelier et déclarait :
« J'espère que ce sera quand même bon... »
Je n'avais gardé que ce qui semblait le meilleur, et rien qui n'avait cramé, mais l'odeur semblait persister dans mon nez. J'avais pourtant fait des efforts pour que tout soit parfait. Mémo pour plus tard : les pâtes ne doivent pas rester stagnantes au fond d'une casserole, même d'eau.
Du coin de l’œil, je remarquais ses sacs sur l'alcôve, et sourit. Elle n'avait pas pu s'en empêcher. Mais elle avait bonne mine. Ou tout du moins, elle semblait en avoir profité. Et c'était là ce qui comptait le plus.
« Et pourquoi je ferais une chose pareil ? ... Tu peux oublier ça tout de suite. »
Mon... géniteur qui me parle. Sombre idiot. Tu vas comprendre que tu as encore une fois répondu trop vite. Pourquoi tu le ferais ? Un sourire se dessine sur mes lèvres, et je devine que ce n'est pas la réaction qu'il attendait. Tu vas dire oui, parce que...
- Retour au présent, Myrddin Wyllt District, Appartement de Holly -
« Vic... »
« Ah... Voila une voix que tu reconnais... »
Le nourisson émit des gazouillis, ornés d'un sourire alors que je refermais sur ses fesses une couche propre et que d'un mouvement de la main, celle souillée allait en direction de la poubelle.
« C'est moi où il y a quelque chose qui brûle ?.. »
Sur le coup, mon visage changea d'apparence. Et d'un coup, d'un seul, je déclarais :
« Oh merde... Le plat... »
Il fallait croire que ma trogne était comique, car un rire d'enfant se dessina dans l'air alors que je l'attrapais par les aisselles et le ramenait délicatement mais surement sur mon torse et prenait la route de la cuisine. Evidemment, la maitresse de maison m'avait devancé, et heureusement en un sens. Mais à l'odeur, elle avait raison, et cette fois, je ne pouvais plus accusé la crevette et son lange.
« Bon... Ca doit juste être le fond. Rassure toi, je vais arranger ça. » ajoutais-je à l'encontre de mon ainée, lui rendant ce qui pour elle était maintenant le plus précieux. Et sortant ma baguette, avec quelques grimaces pour le bout de chou, je déclarais : « Va t'installer dans le fauteuil et profite de lui. Je m'occupe de tout et de la table. »
Un coup de baguette dans la direction des assiettes et les voila qu'elles virevoltaient pour se poser sur la table, accompagnées des autres éléments de la vaiselle. Malheureusement, pour les pâtes qui avait cramé au fond de la casserole, l'huile de coude serait le seul remède. Mais avant ça, j'entreprenais de sauver ce qui pouvais l'être.
« Tu t'es amusée au moins ? » demandais-je entre deux mouvements à la cuillère à pâtes et un tourne-dans-la-sauce.
Et mélangeant le tout, j'apportais le plat à table, sans l'allure d'un maitre hotelier et déclarait :
« J'espère que ce sera quand même bon... »
Je n'avais gardé que ce qui semblait le meilleur, et rien qui n'avait cramé, mais l'odeur semblait persister dans mon nez. J'avais pourtant fait des efforts pour que tout soit parfait. Mémo pour plus tard : les pâtes ne doivent pas rester stagnantes au fond d'une casserole, même d'eau.
Du coin de l’œil, je remarquais ses sacs sur l'alcôve, et sourit. Elle n'avait pas pu s'en empêcher. Mais elle avait bonne mine. Ou tout du moins, elle semblait en avoir profité. Et c'était là ce qui comptait le plus.
- Diane de CornouillerADMIN 🌹 hermine bretonne
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» miroir du riséd : Lili Reinhart
» crédits : ECK ou Cinderella
» multinick : Le serpent de glace (James B.), le moineau (Luan N.) et le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : Presque 32 ans (20/09/1992)
» situation : mère célibataire (et multi-crush)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : semi-vélane
» année d'études : 4e année
» options obligatoires & facultatives : Nouveau cursus (4e année, Ducs validés) :
Option obligatoire :
Stylisme enchanté
Option facultative :
Potions
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Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
Options obligatoires :
Histoire de la magie,
Etude des moldus,
Sciences politiques magiques.
Options facultatives :
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Littérature magique,
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Re: It's possible, if you accept | Holly
Dim 18 Fév 2018 - 15:21
« Ah... Voila une voix que tu reconnais... »
Je souris en entendant la voix de mon frère et les propos qu'il tient à mon fils. J'imagine sans peine à quoi il est affairé, et je ne veux pas les déranger, mais l'odeur qui commence à emplir l'appartement m'inquiète un peu.
« Oh merde... Le plat... »
Plat ? Je n'étais pas au courant qu'il s'attelait aussi à la cuisine, mais il ne faut pas une seconde de plus pour que je me rende dans la petite pièce où une casserole était effectivement en train d'attacher son contenu et d'éteindre le feu, alors que les rires de mon fils résonne dans le couloir.
« Bon... Ca doit juste être le fond. Rassure-toi, je vais arranger ça. »
Je souris simplement, le laisse faire. De toute façon, la cuisine et moi, ça fait douze, et il le sait tout aussi bien que moi. J'aime autant récupérer mon fils et le laisser faire. Et au pire des cas, j'envisagerai de commander quelque chose - comme souvent en réalité, certains restaurateurs du coin me connaissent déjà particulièrement bien pour la peine.
« Va t'installer dans le fauteuil et profite de lui. Je m'occupe de tout et de la table.
- Tu n'étais pas obligé, tu sais... »
Il le sait, bien évidemment, mais ça n'est pas la question. Et je ne proteste pas plus, emmène mon fils au salon sous ses rires comme les assiettes et couverts virevoltent à notre suite pour se poser sur la table.
« Ca te plaît ça, n'est-ce pas ?... »
Ce n'est pas la première fois qu'une manifestation de magie fait réagir Faolán, et ça m'amuse à chaque fois de voir son regard émerveillé. Il n'a évidemment vu qu'une forme passer vaguement lorsque nous étions tout prêts, puis entendu le tintement lorsque le tout s'est posé sur la table, mais ça marche à tout les coups. Et tandis que mon frère s'acharne sur sa casserole, je câline le petit être qui partage ma vie depuis deux mois.
« Tu t'es amusée au moins ?
- C'est toujours un bon moment quand je peux aller chez Mme Blansec. Même si j'ai eu une surprise un peu moins agréable en en sortant... Mais ça n'est pas important. Ca a été vous deux ? »
Ca a l'air, et ça n'est pas que je ne lui fasse pas confiance, bien loin de là, mais je ne peux pas m'empêcher de poser la question.
« J'espère que ce sera quand même bon...
- Ca sera pas pire que si c'était moi qui avais cuisiné... Je lui prépare un biberon, j'arrive. Tu veux boire quelque chose ? »
Il a bossé toute la journée, pour le coup, c'est bien la moindre des choses. Et après avoir attendu sa réponse, je m'éclipse quelques minutes en cuisine pour revenir avec nos boissons et le biberon du petit prince qui ne réclame pas encore, mais ça ne saurait tarder...
Je souris en entendant la voix de mon frère et les propos qu'il tient à mon fils. J'imagine sans peine à quoi il est affairé, et je ne veux pas les déranger, mais l'odeur qui commence à emplir l'appartement m'inquiète un peu.
« Oh merde... Le plat... »
Plat ? Je n'étais pas au courant qu'il s'attelait aussi à la cuisine, mais il ne faut pas une seconde de plus pour que je me rende dans la petite pièce où une casserole était effectivement en train d'attacher son contenu et d'éteindre le feu, alors que les rires de mon fils résonne dans le couloir.
« Bon... Ca doit juste être le fond. Rassure-toi, je vais arranger ça. »
Je souris simplement, le laisse faire. De toute façon, la cuisine et moi, ça fait douze, et il le sait tout aussi bien que moi. J'aime autant récupérer mon fils et le laisser faire. Et au pire des cas, j'envisagerai de commander quelque chose - comme souvent en réalité, certains restaurateurs du coin me connaissent déjà particulièrement bien pour la peine.
« Va t'installer dans le fauteuil et profite de lui. Je m'occupe de tout et de la table.
- Tu n'étais pas obligé, tu sais... »
Il le sait, bien évidemment, mais ça n'est pas la question. Et je ne proteste pas plus, emmène mon fils au salon sous ses rires comme les assiettes et couverts virevoltent à notre suite pour se poser sur la table.
« Ca te plaît ça, n'est-ce pas ?... »
Ce n'est pas la première fois qu'une manifestation de magie fait réagir Faolán, et ça m'amuse à chaque fois de voir son regard émerveillé. Il n'a évidemment vu qu'une forme passer vaguement lorsque nous étions tout prêts, puis entendu le tintement lorsque le tout s'est posé sur la table, mais ça marche à tout les coups. Et tandis que mon frère s'acharne sur sa casserole, je câline le petit être qui partage ma vie depuis deux mois.
« Tu t'es amusée au moins ?
- C'est toujours un bon moment quand je peux aller chez Mme Blansec. Même si j'ai eu une surprise un peu moins agréable en en sortant... Mais ça n'est pas important. Ca a été vous deux ? »
Ca a l'air, et ça n'est pas que je ne lui fasse pas confiance, bien loin de là, mais je ne peux pas m'empêcher de poser la question.
« J'espère que ce sera quand même bon...
- Ca sera pas pire que si c'était moi qui avais cuisiné... Je lui prépare un biberon, j'arrive. Tu veux boire quelque chose ? »
Il a bossé toute la journée, pour le coup, c'est bien la moindre des choses. Et après avoir attendu sa réponse, je m'éclipse quelques minutes en cuisine pour revenir avec nos boissons et le biberon du petit prince qui ne réclame pas encore, mais ça ne saurait tarder...
- ça remonte...:
- Victor de LaunayInvité
Re: It's possible, if you accept | Holly
Lun 19 Fév 2018 - 22:39
Oui, je n'étais pas obligé, mais ça me faisait plaisir. Parce qu'en y repensant, je devais beaucoup à Holly. Je n'avais pas oublié, et je n'oublierais jamais finalement ce jour-là. Me montrant aventureux, je m'étais fait agressé par un épouvantard. La suite avait été terrible. Et terrifiante. Mais qui croyez-vous qui ait chassé l'Epouvantard ? Dès ma naissance, j'eus de l'admiration pour elle, pour ce qu'elle était autant que pour ce qu'elle représentait. Mais ce jour-là, mon âme se lia à elle peut-être plus qu'à ma propre mère.
Alors lui rendre service était un plaisir. Et lorsque vous goûtez à la cuisine des Filles De Launay, vous savez que cuisiner pour elles, c'est leur rendre service. Sincèrement, je crois même qu'Holly est la pire cuisinière de la famille...
Elle fût surprise en sortant de chez Mme Blansec ? Je n'eus pas vraiment le temps de demander par quoi ou par qui, mais mon esprit se posait définitivement la question. Il n'y avait rien à dire, Holly savait y faire pour avoir ses secrets et changer de sujet aussi rapidement que faolàn n'était doué pour salir ses bavettes.
« Ça a été vous deux ? »
« Bien sur. Il s'est rapidement endormi et a fait une sieste digne d'un prince. »
Ce n'était pas faux, j'avais pu avancer plus que je ne m'y attendais à mes cours, et dans mes préparations. Et ce n'était pas un mal, car j'avais vraiment beaucoup de matières à suivre à l'université et le temps n'était pas toujours un luxe que je pouvais m'offrir. Mais pour ma famille, qu'importe même mes résultats scolaires, et qu'importe le reste, ils étaient et seraient toujours la priorité.
Un verre ? Oui je voulais bien. Et sans réellement réfléchir, je répondais en oubliant qu'il s'agissait de ma propre soeur qu'un verre de rhum serait le bienvenue. Oh, je n'étais pas un jeune accro à l'alcool, mais je savais l'apprécier en certaines occasions. Et je fus content qu'elle ne semble pas s'opposer, bien que je n'étais pas convaincu qu'elle m'en ramène réellement. Au pire penserait-elle que je blaguais, et je me retrouverais avec un verre d'eau...
Proche de mon neveu pendant son absence, mon regard dériva dans la pièce. La déco avait su prendre la patte d'Holly. Mes yeux s'arrêtèrent alors sur une photo, de laquelle je m'approcha. Et la fixant, j'oubliais le monde réel pour me souvenir du jour où elle fut prise.
Je le savais, car j'y étais. Grace avait tenu l'appareil, et je me voyais encore l'embêter pendant la journée. Un bon souvenir, mais à mes yeux, la personne qui y était présente à coté de ma soeur dessus n'était pas -plus- une bonne personne : Gideon. Oh, je comprenais la présence de ce souvenir dans cet appartement, mais je n'arrivais pas à m'y faire. Que ce soit à leur rupture ou à son attitude, je n'avais toujours pas réussi à lui pardonner...
Respirant profondément, je délaissais le souvenir pour revenir à la réalité et à ma soeur revenant dans la pièce. Et d'un sourire, je pris le verre qu'elle me tendit.
« Je... Après le diner, quand il sera couché... J'aimerais te parler d'un truc... »
Alors lui rendre service était un plaisir. Et lorsque vous goûtez à la cuisine des Filles De Launay, vous savez que cuisiner pour elles, c'est leur rendre service. Sincèrement, je crois même qu'Holly est la pire cuisinière de la famille...
Elle fût surprise en sortant de chez Mme Blansec ? Je n'eus pas vraiment le temps de demander par quoi ou par qui, mais mon esprit se posait définitivement la question. Il n'y avait rien à dire, Holly savait y faire pour avoir ses secrets et changer de sujet aussi rapidement que faolàn n'était doué pour salir ses bavettes.
« Ça a été vous deux ? »
« Bien sur. Il s'est rapidement endormi et a fait une sieste digne d'un prince. »
Ce n'était pas faux, j'avais pu avancer plus que je ne m'y attendais à mes cours, et dans mes préparations. Et ce n'était pas un mal, car j'avais vraiment beaucoup de matières à suivre à l'université et le temps n'était pas toujours un luxe que je pouvais m'offrir. Mais pour ma famille, qu'importe même mes résultats scolaires, et qu'importe le reste, ils étaient et seraient toujours la priorité.
Un verre ? Oui je voulais bien. Et sans réellement réfléchir, je répondais en oubliant qu'il s'agissait de ma propre soeur qu'un verre de rhum serait le bienvenue. Oh, je n'étais pas un jeune accro à l'alcool, mais je savais l'apprécier en certaines occasions. Et je fus content qu'elle ne semble pas s'opposer, bien que je n'étais pas convaincu qu'elle m'en ramène réellement. Au pire penserait-elle que je blaguais, et je me retrouverais avec un verre d'eau...
Proche de mon neveu pendant son absence, mon regard dériva dans la pièce. La déco avait su prendre la patte d'Holly. Mes yeux s'arrêtèrent alors sur une photo, de laquelle je m'approcha. Et la fixant, j'oubliais le monde réel pour me souvenir du jour où elle fut prise.
Je le savais, car j'y étais. Grace avait tenu l'appareil, et je me voyais encore l'embêter pendant la journée. Un bon souvenir, mais à mes yeux, la personne qui y était présente à coté de ma soeur dessus n'était pas -plus- une bonne personne : Gideon. Oh, je comprenais la présence de ce souvenir dans cet appartement, mais je n'arrivais pas à m'y faire. Que ce soit à leur rupture ou à son attitude, je n'avais toujours pas réussi à lui pardonner...
Respirant profondément, je délaissais le souvenir pour revenir à la réalité et à ma soeur revenant dans la pièce. Et d'un sourire, je pris le verre qu'elle me tendit.
« Je... Après le diner, quand il sera couché... J'aimerais te parler d'un truc... »
- Diane de CornouillerADMIN 🌹 hermine bretonne
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» crédits : ECK ou Cinderella
» multinick : Le serpent de glace (James B.), le moineau (Luan N.) et le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : Presque 32 ans (20/09/1992)
» situation : mère célibataire (et multi-crush)
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» particularité : semi-vélane
» année d'études : 4e année
» options obligatoires & facultatives : Nouveau cursus (4e année, Ducs validés) :
Option obligatoire :
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Potions
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Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
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Options facultatives :
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Musique.
» profession : Organisatrice d'événements à temps partiel, associée au Loch d'Inès, étudiante et prez des Nymphes, et accessoirement maman
» gallions sous la cape : 352
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: It's possible, if you accept | Holly
Dim 25 Fév 2018 - 16:22
Le lien qui unit les jumeaux est particulier, très particulier, et je sais que je ne le comprendrai jamais complètement. Mais celui qui m'unit chacun d'eux est très fort également, et il y a des années qu'un événement particulier a lié mon destin à celui de mon frère d'une manière bien spécifique. Je suppose que le fait que notre père lui ait imposé un cursus similaire au mien - que j'ai choisi par défaut en grande partie pour le prestige qu'il représentait aux yeux de notre géniteur - n'est pas étranger non plus à l'attache que nous avons l'un pour l'autre.
Nos difficultés en cuisine également, apparemment. Bien que je sois sans doute la pire du lot, et j'évite donc d'aborder ce sujet, tout comme j'évite de m'étendre sur ma rencontre avec Sky. J'attends avec plus d'impatience le compte-rendu de leur après-midi, mais en réalité, je ne suis pas inquiète.
« Bien sûr. Il s'est rapidement endormi et a fait une sieste digne d'un prince. »
Mais c'est un prince, ne puis-je m'empêcher de penser, mais je me contente d'un sourire. Il est temps pour nous de passer à table, et je propose un verre en guise d'apéritif. Vic opte pour un verre de rhum, ce qui me surprend mais je ne fais pas de commentaire. Je ne bois pas souvent d'alcool fort, plus encline à accepter un verre de champagne, et prépare alors deux verres de rhum, bien que j'allonge le mien avec du jus de canneberge.
Et quand je reviens vers lui, je le trouve près d'une photo dont le souvenir reste encore vivace pour moi comme pour lui sans doute, qui nous représente, Gideon, lui et moi, Grace ayant tenu l'appareil toute la journée. Je sais qu'il n'a pas apprécié la décision de Gid de rester en dehors de nos vies, à Faolán et moi, pendant ma grossesse. Je n'ai pas encore abordé son sujet, mais je me fais la réflexion qu'il devrait savoir que Faolán voit de plus en plus souvent son père...
« Je... Après le diner, quand il sera couché... J'aimerais te parler d'un truc... »
Je hoche sobrement la tête.
« Moi aussi, il y a quelque chose dont je voudrais te parler, mais en attendant... Yeched Mat. »
Et je l'invite à me rejoindre à table après que nos verres ont tinté l'un contre l'autre. Je regarde l'heure et penche légèrement la tête sur le côté, avant de poser à nouveau mon regard sur mon fils tranquille dans son berceau.
« Je pense qu'il ne va pas tarder à avoir faim, on dînera en même temps que lui je crois... »
Ca ne m'empêche pas de porter mon verre à mes lèvres. Il ne faudra que quelques minutes pour lui préparer son biberon quand il va commencer à s'agiter, mais malgré son très jeune âge, Fao commence déjà à être un peu réglé comme du papier à musique, et je sais qu'il ne va pas tarder à réclamer, comme toutes les trois ou quatre heures environ. Je m'estime déjà chanceuse qu'il ne se réveille qu'une fois au cours de la nuit et se rendorme aussitôt son biberon avalé et son rot fait à tout juste deux mois...
Nos difficultés en cuisine également, apparemment. Bien que je sois sans doute la pire du lot, et j'évite donc d'aborder ce sujet, tout comme j'évite de m'étendre sur ma rencontre avec Sky. J'attends avec plus d'impatience le compte-rendu de leur après-midi, mais en réalité, je ne suis pas inquiète.
« Bien sûr. Il s'est rapidement endormi et a fait une sieste digne d'un prince. »
Mais c'est un prince, ne puis-je m'empêcher de penser, mais je me contente d'un sourire. Il est temps pour nous de passer à table, et je propose un verre en guise d'apéritif. Vic opte pour un verre de rhum, ce qui me surprend mais je ne fais pas de commentaire. Je ne bois pas souvent d'alcool fort, plus encline à accepter un verre de champagne, et prépare alors deux verres de rhum, bien que j'allonge le mien avec du jus de canneberge.
Et quand je reviens vers lui, je le trouve près d'une photo dont le souvenir reste encore vivace pour moi comme pour lui sans doute, qui nous représente, Gideon, lui et moi, Grace ayant tenu l'appareil toute la journée. Je sais qu'il n'a pas apprécié la décision de Gid de rester en dehors de nos vies, à Faolán et moi, pendant ma grossesse. Je n'ai pas encore abordé son sujet, mais je me fais la réflexion qu'il devrait savoir que Faolán voit de plus en plus souvent son père...
« Je... Après le diner, quand il sera couché... J'aimerais te parler d'un truc... »
Je hoche sobrement la tête.
« Moi aussi, il y a quelque chose dont je voudrais te parler, mais en attendant... Yeched Mat. »
Et je l'invite à me rejoindre à table après que nos verres ont tinté l'un contre l'autre. Je regarde l'heure et penche légèrement la tête sur le côté, avant de poser à nouveau mon regard sur mon fils tranquille dans son berceau.
« Je pense qu'il ne va pas tarder à avoir faim, on dînera en même temps que lui je crois... »
Ca ne m'empêche pas de porter mon verre à mes lèvres. Il ne faudra que quelques minutes pour lui préparer son biberon quand il va commencer à s'agiter, mais malgré son très jeune âge, Fao commence déjà à être un peu réglé comme du papier à musique, et je sais qu'il ne va pas tarder à réclamer, comme toutes les trois ou quatre heures environ. Je m'estime déjà chanceuse qu'il ne se réveille qu'une fois au cours de la nuit et se rendorme aussitôt son biberon avalé et son rot fait à tout juste deux mois...
- ça remonte...:
- Victor de LaunayInvité
Re: It's possible, if you accept | Holly
Dim 25 Fév 2018 - 18:11
« Yeched'... »
J'en revenais pas. Elle m'avait servi du Rhum ? Le truc auquel je ne me serais pas attendu. Oh pas que j'étais un alcoolique, loin de là. Et c'est pas l'image que je voulais donner, mais le rhum, il y en avait des vraiment bons, fallait le reconnaitre. Ce qui m'étonna encore plus, c'est qu'elle se servit visiblement la même chose. Ma soeur ne cesserait jamais de m'étonner décidément.
Je n'avais pas relevé qu'elle voulait également me parler de quelque chose. Lorsqu'elle le souhaiterait, elle le ferait, et je ne pouvais nier que j'étais concentré réellement sur la chose que je comptais lui proposer pour réellement faire attention. Je crois qu'en échange d'un accord de sa part à ma proposition, j'aurais de toute façon acquiescer n'importe quoi.
Assis à table, je regardais Faolàn dans son berceau non sans un sourire aux lèvres, et j'engageais sur les sujets communs entre deux gorgées :
« J'ai vu tes croquis tout à l'heure. Tu travailles sur des robes pour un mariage ? »
Moi indiscret ? Absolument pas. J'aimais le dessin, alors regarder les patrons et croquis de ma soeur, je trouvais ça intéressant. C'était une façon différente de dessiner, et j'appréciais la comparaison de nos deux façons.
Et comme prévu, l'enfant ne tardait pas à réclamer. Allez comprendre comment une mère fait pour connaître ce genre de détails à l'avance. Et alors qu'Holly se levait pour préparer et donner son biberon, je la suivais avec nos deux assiettes pour dresser le plat dedans.
Quelques minutes plus tard, nous étions atablé, avec un petit repus de retour dans son berceau qui ne demandait plus qu'à s'endormir et nous nous souhaitions mutuellement bon appétit.
« J'espère que ça sera bon... »
Je l'avais déjà dit, mais même si j'étais un meilleur cuisinier que mes soeurs, je n'étais pas un chef étoilé. Après ce n'était que des pâtes, mais j'avais quand même réussi à en cramer une partie dans de l'eau. Par contre, me répéter, c'était clairement le signe que je n'étais pas sur de moi, et vu ce qui allait suivre, je comprenais pourquoi. Je savais que je n'allais pas m'en sortir avec des infos sur comment allait Grace ou même nos parents.
« Je... J'imagine que ça doit pas toujours être facile de vivre seule avec lui. De tout organiser, de tout... »
Enfin voila quoi. La vie d'une mère célibataire, abandonné par son amoureux comme l'une des plus vulgaires chaussettes de Merlin. Non pas que ma soeur soit une vulgaire chaussettes, à mes yeux, elle était, avec son petit, un trésor que je chérissait.
Bon, maintenant que j'avais commencé, impossible de faire marche arrière.
« J'ai... »
* Pèse tes mots, Vic'. C'est ta soeur en face * Pensais-je en mon fort intérieur.
« J'ai discuté avec les parents, et ils sont d'accord que je vive en dehors du Campus. Ils vont donc me filer de l'argent pour un appart'... »
Une courte pause, mais il était capital que je reprenne avant qu'elle ne parle. Je savais ce qu'elle allait pensé, ou ce qu'elle était capable d'en penser. J'avais du réfléchir aux mêmes choses lorsque je me préparais pour faire face à notre mère. Etre sur le campus, c'était pour commencer un gain de temps énorme, et lorsque vous avez autant de cours que j'en ai, le temps, c'est un luxe. Pourtant, j'étais sur de moi. Aussi, même si ça la coupe, je reprends :
« Je sais ce que je fais. Je me suis dit que l'on pourrait en louer,
toi, Fao et moi. Je pourrais t'aider, tu pourrais te reposer plus, te concentrer sur ton travail, et moi je n'aurais plus toutes ses bornes à faire pour t'emprunter tes bouquins. »
J'en aurais pour me rendre tous les jours à Hungcalf, mais c'était parfois astucieux de renverser l'information, de transformer un inconvénient en avantage. Et comme pour donner de la vie à ce que j'avançais, je lui montrais un article de journal :
« Regardes celui-là. On resterait dans le quartier, mais je serais plus proche des accès pour le campus. Et il est spacieux. Tu aurais de la place pour travailler. Et... »
Et j'aurais trouvé un moyen de t'aider, en utilisant l'argent de ces parents qui ont osé te mettre dehors toi et ce petit coeur. Alors que... Oui, non, bref... évitons-les sujets qui fâchent.
J'en revenais pas. Elle m'avait servi du Rhum ? Le truc auquel je ne me serais pas attendu. Oh pas que j'étais un alcoolique, loin de là. Et c'est pas l'image que je voulais donner, mais le rhum, il y en avait des vraiment bons, fallait le reconnaitre. Ce qui m'étonna encore plus, c'est qu'elle se servit visiblement la même chose. Ma soeur ne cesserait jamais de m'étonner décidément.
Je n'avais pas relevé qu'elle voulait également me parler de quelque chose. Lorsqu'elle le souhaiterait, elle le ferait, et je ne pouvais nier que j'étais concentré réellement sur la chose que je comptais lui proposer pour réellement faire attention. Je crois qu'en échange d'un accord de sa part à ma proposition, j'aurais de toute façon acquiescer n'importe quoi.
Assis à table, je regardais Faolàn dans son berceau non sans un sourire aux lèvres, et j'engageais sur les sujets communs entre deux gorgées :
« J'ai vu tes croquis tout à l'heure. Tu travailles sur des robes pour un mariage ? »
Moi indiscret ? Absolument pas. J'aimais le dessin, alors regarder les patrons et croquis de ma soeur, je trouvais ça intéressant. C'était une façon différente de dessiner, et j'appréciais la comparaison de nos deux façons.
Et comme prévu, l'enfant ne tardait pas à réclamer. Allez comprendre comment une mère fait pour connaître ce genre de détails à l'avance. Et alors qu'Holly se levait pour préparer et donner son biberon, je la suivais avec nos deux assiettes pour dresser le plat dedans.
Quelques minutes plus tard, nous étions atablé, avec un petit repus de retour dans son berceau qui ne demandait plus qu'à s'endormir et nous nous souhaitions mutuellement bon appétit.
« J'espère que ça sera bon... »
Je l'avais déjà dit, mais même si j'étais un meilleur cuisinier que mes soeurs, je n'étais pas un chef étoilé. Après ce n'était que des pâtes, mais j'avais quand même réussi à en cramer une partie dans de l'eau. Par contre, me répéter, c'était clairement le signe que je n'étais pas sur de moi, et vu ce qui allait suivre, je comprenais pourquoi. Je savais que je n'allais pas m'en sortir avec des infos sur comment allait Grace ou même nos parents.
« Je... J'imagine que ça doit pas toujours être facile de vivre seule avec lui. De tout organiser, de tout... »
Enfin voila quoi. La vie d'une mère célibataire, abandonné par son amoureux comme l'une des plus vulgaires chaussettes de Merlin. Non pas que ma soeur soit une vulgaire chaussettes, à mes yeux, elle était, avec son petit, un trésor que je chérissait.
Bon, maintenant que j'avais commencé, impossible de faire marche arrière.
« J'ai... »
* Pèse tes mots, Vic'. C'est ta soeur en face * Pensais-je en mon fort intérieur.
« J'ai discuté avec les parents, et ils sont d'accord que je vive en dehors du Campus. Ils vont donc me filer de l'argent pour un appart'... »
Une courte pause, mais il était capital que je reprenne avant qu'elle ne parle. Je savais ce qu'elle allait pensé, ou ce qu'elle était capable d'en penser. J'avais du réfléchir aux mêmes choses lorsque je me préparais pour faire face à notre mère. Etre sur le campus, c'était pour commencer un gain de temps énorme, et lorsque vous avez autant de cours que j'en ai, le temps, c'est un luxe. Pourtant, j'étais sur de moi. Aussi, même si ça la coupe, je reprends :
« Je sais ce que je fais. Je me suis dit que l'on pourrait en louer,
toi, Fao et moi. Je pourrais t'aider, tu pourrais te reposer plus, te concentrer sur ton travail, et moi je n'aurais plus toutes ses bornes à faire pour t'emprunter tes bouquins. »
J'en aurais pour me rendre tous les jours à Hungcalf, mais c'était parfois astucieux de renverser l'information, de transformer un inconvénient en avantage. Et comme pour donner de la vie à ce que j'avançais, je lui montrais un article de journal :
« Regardes celui-là. On resterait dans le quartier, mais je serais plus proche des accès pour le campus. Et il est spacieux. Tu aurais de la place pour travailler. Et... »
Et j'aurais trouvé un moyen de t'aider, en utilisant l'argent de ces parents qui ont osé te mettre dehors toi et ce petit coeur. Alors que... Oui, non, bref... évitons-les sujets qui fâchent.
- Diane de CornouillerADMIN 🌹 hermine bretonne
- » parchemins postés : 1013
» miroir du riséd : Lili Reinhart
» crédits : ECK ou Cinderella
» multinick : Le serpent de glace (James B.), le moineau (Luan N.) et le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : Presque 32 ans (20/09/1992)
» situation : mère célibataire (et multi-crush)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : semi-vélane
» année d'études : 4e année
» options obligatoires & facultatives : Nouveau cursus (4e année, Ducs validés) :
Option obligatoire :
Stylisme enchanté
Option facultative :
Potions
------------------------------------------------------------------
Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
Options obligatoires :
Histoire de la magie,
Etude des moldus,
Sciences politiques magiques.
Options facultatives :
Sortilèges,
Littérature magique,
Musique.
» profession : Organisatrice d'événements à temps partiel, associée au Loch d'Inès, étudiante et prez des Nymphes, et accessoirement maman
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Inventaire Sorcier:
Re: It's possible, if you accept | Holly
Dim 18 Mar 2018 - 10:38
« Yeched'... »
Il a l'air surpris... mais mon frère est majeur, et je ne suis pas nos parents. Tant qu'il ne se met pas la tête à l'envers tous les soirs, je ne vois pas de raison de lui refuser qu'on prenne un verre ensemble. La journée a été longue ppur nous deux j'imagine, et on peut bien profiter un peu de ce moment de calme ensemble.
« J'ai vu tes croquis tout à l'heure. Tu travailles sur des robes pour un mariage ?
- Sur la mienne, oui, et sur les costumes des deux mariés. Mais je crois que je suis trop imprégnée du blue love's day et comme ils m'ont dit aimer le bleu, j'ai du mal à m'en défaire... »
Sans surprise pour moi, Faolán s'est réveillé pour réclamer son repas, et je me suis occupée de préparer son biberon tandis que Vic servait nos assiettes avant qu'on puisse tous passer à table.
« J'espère que ça sera bon...
- Ça le sera toujours plus que si j'avais dû le faire... »
Je note cependant mentalement la répétition et me demande ce qui peut se tramer dans l'esprit de mon frère pour qu'il soit si préoccupé.
« Je... J'imagine que ça doit pas toujours être facile de vivre seule avec lui. De tout organiser, de tout... »
Je l'observe à mesure qu'il confie un peude ce qui lui pèse, pas très sereine d'être visiblement à l'origine du malaise.
« J'ai... J'ai discuté avec les parents, et ils sont d'accord que je vive en dehors du Campus. Ils vont donc me filer de l'argent pour un appart'...
- Ah ? »
Celle-là, je ne l'ai pas vue venir, et je ne sais même pas comment il a pu faire accepter ça. En revanche, je crois que je vois très bien vers où elle se dirige... et je ne suis pas certaine d'avoir envie qu'il se rajoutedu temps de trajet en plus de son emploi du temps déjà bien rempli.
« Je sais ce que je fais. Je me suis dit que l'on pourrait en louer, toi, Fao et moi. Je pourrais t'aider, tu pourrais te reposer plus, te concentrer sur ton travail, et moi je n'aurais plus toutes ces bornes à faire pour t'emprunter tes bouquins.
- Mais tu les aurais à faire pour aller en cours... »
Je suis donneuse. Je ne peux pas nier que vivre avec mon frère reste une idée alléchante. Mais pas si c'est à son détriment, et je ne suis pas certaine que ça ne soit pas le cas...
« Regarde celui-là. On resterait dans le quartier, mais je serais plus proche des accès pour le campus. Et il est spacieux. Tu aurais de la place pour travailler. Et... »
Je ne devrais pas regarder si je veux être certaine de refuser mais... mais au fond de moi je dois bien admettre que je suis tentée. Et cet appartement qu'il me montre à tout ce qu'il faut pour plaire, il faut bien l'admettre.
« Tu es sûr que ça peut être gérable pour toi ? Tu as déjà des horaires bien chargés, on n'est peut-être pas obligés de t'en rajouter... »
Sauf que je suis déjà en train de me projeter dans ces nouveaux murs, ça ne va pas du tout. Je savais que l'appartement que j'occupe était un logement temporaire, trouvé dans l'urgence, mais je ne m'imaginais pas déménager aussi tôt. L'idée reste alléchante pourtant, bien qu'elle ne soit pas très raisonnable me semble-t-il. Mais mon discours laisse clairement entendre que je ne suis pas aussi réfractaire que je devrais, et je m'en veux un peu sans pour autant parvenir à me faire violence et refuser catégoriquement.
Il a l'air surpris... mais mon frère est majeur, et je ne suis pas nos parents. Tant qu'il ne se met pas la tête à l'envers tous les soirs, je ne vois pas de raison de lui refuser qu'on prenne un verre ensemble. La journée a été longue ppur nous deux j'imagine, et on peut bien profiter un peu de ce moment de calme ensemble.
« J'ai vu tes croquis tout à l'heure. Tu travailles sur des robes pour un mariage ?
- Sur la mienne, oui, et sur les costumes des deux mariés. Mais je crois que je suis trop imprégnée du blue love's day et comme ils m'ont dit aimer le bleu, j'ai du mal à m'en défaire... »
Sans surprise pour moi, Faolán s'est réveillé pour réclamer son repas, et je me suis occupée de préparer son biberon tandis que Vic servait nos assiettes avant qu'on puisse tous passer à table.
« J'espère que ça sera bon...
- Ça le sera toujours plus que si j'avais dû le faire... »
Je note cependant mentalement la répétition et me demande ce qui peut se tramer dans l'esprit de mon frère pour qu'il soit si préoccupé.
« Je... J'imagine que ça doit pas toujours être facile de vivre seule avec lui. De tout organiser, de tout... »
Je l'observe à mesure qu'il confie un peude ce qui lui pèse, pas très sereine d'être visiblement à l'origine du malaise.
« J'ai... J'ai discuté avec les parents, et ils sont d'accord que je vive en dehors du Campus. Ils vont donc me filer de l'argent pour un appart'...
- Ah ? »
Celle-là, je ne l'ai pas vue venir, et je ne sais même pas comment il a pu faire accepter ça. En revanche, je crois que je vois très bien vers où elle se dirige... et je ne suis pas certaine d'avoir envie qu'il se rajoutedu temps de trajet en plus de son emploi du temps déjà bien rempli.
« Je sais ce que je fais. Je me suis dit que l'on pourrait en louer, toi, Fao et moi. Je pourrais t'aider, tu pourrais te reposer plus, te concentrer sur ton travail, et moi je n'aurais plus toutes ces bornes à faire pour t'emprunter tes bouquins.
- Mais tu les aurais à faire pour aller en cours... »
Je suis donneuse. Je ne peux pas nier que vivre avec mon frère reste une idée alléchante. Mais pas si c'est à son détriment, et je ne suis pas certaine que ça ne soit pas le cas...
« Regarde celui-là. On resterait dans le quartier, mais je serais plus proche des accès pour le campus. Et il est spacieux. Tu aurais de la place pour travailler. Et... »
Je ne devrais pas regarder si je veux être certaine de refuser mais... mais au fond de moi je dois bien admettre que je suis tentée. Et cet appartement qu'il me montre à tout ce qu'il faut pour plaire, il faut bien l'admettre.
« Tu es sûr que ça peut être gérable pour toi ? Tu as déjà des horaires bien chargés, on n'est peut-être pas obligés de t'en rajouter... »
Sauf que je suis déjà en train de me projeter dans ces nouveaux murs, ça ne va pas du tout. Je savais que l'appartement que j'occupe était un logement temporaire, trouvé dans l'urgence, mais je ne m'imaginais pas déménager aussi tôt. L'idée reste alléchante pourtant, bien qu'elle ne soit pas très raisonnable me semble-t-il. Mais mon discours laisse clairement entendre que je ne suis pas aussi réfractaire que je devrais, et je m'en veux un peu sans pour autant parvenir à me faire violence et refuser catégoriquement.
- ça remonte...:
- Victor de LaunayInvité
Re: It's possible, if you accept | Holly
Dim 18 Mar 2018 - 16:50
Evidemment, ça n'avait pas raté. Elle avait mis le doigt sur l'unes des questions à laquelle je m'étais préparé. Heureusement, entre la négociation avec les parents, la caution particulièrement élevée et les trajet quotidien, elle avait relevé celui des trajets.
« Tu es sûr que ça peut être gérable pour toi ? Tu as déjà des horaires bien chargés, on n'est peut-être pas obligés de t'en rajouter... »
Face à mon père, mentir était facile. Face à Holly, c'était pratiquement impossible. Je ne pouvais qu'user de demi-vérité pour garder un certain jardin secret, et je savais pertinemment qu'elle n'essayerait pas d'y rentrer.
« Souviens-toi, j'apprends vite. Je gagnerais du temps ainsi,
en n'ayant pas à réviser. Le temps libre que j'aurais ici, je l'utiliserais pour continuer à prendre de l'avance. Mes hobbys en pâtiront peut-être un peu mais pour le reste... »
Elle avait raison, et je le savais pertinemment. Mais j'étais prêt aux sacrifices pour eux deux. Et des choses à sacrifier, il y en avait quelques unes. Moins d'heures de dessins, un peu de sommeil par ci par là, quelques soirées étudiantes, mais il y avait deux atouts.
« Notre chère mère a cependant soulevé le même point quand elle a su. »
Le fruit ne tombe jamais très loin de l'arbre après tout.
« Elle m'a alors proposé que Niggy s'occupe une peu du ménage et de l'ordre. Genre une à deux fois par semaine. »
Niggy, ou l'Elfe de Maison du Manoir De Launay. Ce qui m'avait fait accepter, outre que je n'avais de toute façon pas le choix, c'est que j'étais sur que Niggy saurait tenir sa langue quant à la cohabitation avec Holly, et pour cause, elle n'avait plus de langue.
« Et Grace est d'accord de passer plusieurs week-end à me relayer. »
Niggy et Grace, ce sera de temps pour rattrapper mon éventuel retard, pour autant que j'en ai un jour. Car avec les cours d'Holly à porter de main, même à Poudlard, je n'en avais jamais eu. Est-ce que j'étais sur de moi ? Non, bien sur. Mais je savais que je devais essayer. Et j'avais maintenant cette opportunité.
« En fait, j'apprécierais assez que tu dises oui parce que... »
J'affichais une moue un peu génée, digne d'un véritable jeu d'actuer, et ma main se posa sur ma nuque pour ajouter au coté dramatique de ce qui allait suivre :
« J'ai payé la caution. Je dois y emmenager dans quelques jours,
et j'ai vraiment compter sur le fait que tu dises oui j'avoues. »
Bon, si elle disait non, j'avais un plan de secours, car la caution avait été payé avec une autre source d'argent, mais je ne voulais vraiment pas qu'elle dise non.
« Et puis... Un instant ? »
Mon regard la toisa et j'en oubliai presque la raison de ma venue. Et d'une voix autrement plus interrogative, je lui demandais :
« Holly Morgane De Launay, comment ça ta robe de mariée ? »
J'avais raté un truc ?
« Tu es sûr que ça peut être gérable pour toi ? Tu as déjà des horaires bien chargés, on n'est peut-être pas obligés de t'en rajouter... »
Face à mon père, mentir était facile. Face à Holly, c'était pratiquement impossible. Je ne pouvais qu'user de demi-vérité pour garder un certain jardin secret, et je savais pertinemment qu'elle n'essayerait pas d'y rentrer.
« Souviens-toi, j'apprends vite. Je gagnerais du temps ainsi,
en n'ayant pas à réviser. Le temps libre que j'aurais ici, je l'utiliserais pour continuer à prendre de l'avance. Mes hobbys en pâtiront peut-être un peu mais pour le reste... »
Elle avait raison, et je le savais pertinemment. Mais j'étais prêt aux sacrifices pour eux deux. Et des choses à sacrifier, il y en avait quelques unes. Moins d'heures de dessins, un peu de sommeil par ci par là, quelques soirées étudiantes, mais il y avait deux atouts.
« Notre chère mère a cependant soulevé le même point quand elle a su. »
Le fruit ne tombe jamais très loin de l'arbre après tout.
« Elle m'a alors proposé que Niggy s'occupe une peu du ménage et de l'ordre. Genre une à deux fois par semaine. »
Niggy, ou l'Elfe de Maison du Manoir De Launay. Ce qui m'avait fait accepter, outre que je n'avais de toute façon pas le choix, c'est que j'étais sur que Niggy saurait tenir sa langue quant à la cohabitation avec Holly, et pour cause, elle n'avait plus de langue.
« Et Grace est d'accord de passer plusieurs week-end à me relayer. »
Niggy et Grace, ce sera de temps pour rattrapper mon éventuel retard, pour autant que j'en ai un jour. Car avec les cours d'Holly à porter de main, même à Poudlard, je n'en avais jamais eu. Est-ce que j'étais sur de moi ? Non, bien sur. Mais je savais que je devais essayer. Et j'avais maintenant cette opportunité.
« En fait, j'apprécierais assez que tu dises oui parce que... »
J'affichais une moue un peu génée, digne d'un véritable jeu d'actuer, et ma main se posa sur ma nuque pour ajouter au coté dramatique de ce qui allait suivre :
« J'ai payé la caution. Je dois y emmenager dans quelques jours,
et j'ai vraiment compter sur le fait que tu dises oui j'avoues. »
Bon, si elle disait non, j'avais un plan de secours, car la caution avait été payé avec une autre source d'argent, mais je ne voulais vraiment pas qu'elle dise non.
« Et puis... Un instant ? »
Mon regard la toisa et j'en oubliai presque la raison de ma venue. Et d'une voix autrement plus interrogative, je lui demandais :
« Holly Morgane De Launay, comment ça ta robe de mariée ? »
J'avais raté un truc ?
- Diane de CornouillerADMIN 🌹 hermine bretonne
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» âge : Presque 32 ans (20/09/1992)
» situation : mère célibataire (et multi-crush)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : semi-vélane
» année d'études : 4e année
» options obligatoires & facultatives : Nouveau cursus (4e année, Ducs validés) :
Option obligatoire :
Stylisme enchanté
Option facultative :
Potions
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Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
Options obligatoires :
Histoire de la magie,
Etude des moldus,
Sciences politiques magiques.
Options facultatives :
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Re: It's possible, if you accept | Holly
Lun 2 Avr 2018 - 9:36
Des sujets de discussion, d'inquiétude, concernant son idée, il y en a un certain nombre. J'ai soulevé une première objection, mais j'ai bien l'impression que mon petit frère en a déjà préparé pas mal, prêt à y répondre pour que je ne puisse faire autrement que dire oui. Quelque part, ça m'amuse, me confirme qu'il peut réussir, aussi, dans la voie qui lui a été tracée, même si je sais que ce n'est pas vraiment celle qu'il espérait.
« Souviens-toi, j'apprends vite. Je gagnerais du temps ainsi,
en n'ayant pas à réviser. Le temps libre que j'aurais ici, je l'utiliserais pour continuer à prendre de l'avance. Mes hobbys en pâtiront peut-être un peu mais pour le reste... »
Un sourire. Tu l'as répété combien de fois ton discours, Vic-chéri ?
« Notre chère mère a cependant soulevé le même point quand elle a su. »
Mon visage ne le laisse pas entrevoir, pourtant être comparée à notre mère ne me fait pas vraiment plaisir. Un point qu'il doit certainement assez facilement imaginer, et qu'il a d'ailleurs probablement évoqué à dessein : si elle émet une objection similaire, je ne peux pas la retenir, n'est-ce pas ? Mais je ne peux pas nier qu'il y a certaines similitudes de caractères et de comportements entre elle et moi, quand bien même je lui en veux pour beaucoup de choses.
« Elle m'a alors proposé que Niggy s'occupe une peu du ménage et de l'ordre. Genre une à deux fois par semaine.
- Oh... »
Je ne peux pas nier, non plus, qu'un peu d'aide à ce niveau-là ne serait pas de refus. J'en ai déjà un peu, mais je sais bien que je m'épuise à la tâche, entre Faolán, la tenue de l'appartement, et mon travail à temps plein, pour lequel j'ai toutes les peines du monde à déléguer.
« Et Grace est d'accord de passer plusieurs week-end à me relayer. »
Ce qui signifierait que mon fils verrait encore un peu plus sa tante. J'essaie de faire en sorte qu'il voit un maximum les membres de sa famille avec lesquels je ne suis pas brouillée, mais j'ai parfois le sentiment que ça n'est pas assez, que ça n'est jamais assez.
« En fait, j'apprécierais assez que tu dises oui parce que... »
Je fronce les sourcils, un peu inquiète de la façon dont il amorce le prochain sujet.
« J'ai payé la caution. Je dois y emménager dans quelques jours, et j'ai vraiment compté sur le fait que tu dises oui j'avoue.
- Victor Arthur De Launay, vous me mettez au pied du mur volontairement, n'est-ce pas ? »
Tu sais bien que je ne vais pas te laisser seul dans la panade, n'est-ce pas ? Je souris cependant. A vrai dire, l'idée est très tentante.
« J'aurais bien soulevé le côté financier, mais tu l'as visiblement déjà réglé et je ne voudrais pas que ça ne soit pour rien, tu t'en doutes. »
Quant à la négociation avec nos parents, l'estime que j'avais pour eux est assez basse à présent, si bien que c'est un point que je n'ai même pas envie de soulever.
« Et puis... Un instant ? »
Le ton change, les positions s'inversent, c'est moi qui deviens l'interrogée, je le sens bien, et je ne vois pas encore pourquoi.
« Holly Morgane De Launay, comment ça ta robe de mariée ?
- Ma robe de... ? »
Je peine une seconde à raccrocher les wagons, puis écarquille les yeux avant d'éclater de rire.
« Pardon Vic' ! Je ne me suis même pas rendue compte que ça prêtait à confusion. Non, il ne s'agit pas de ma robe de mariée, mais de la tenue que je porterai à un mariage que je suis en train d'organiser pour le travail. Je n'ai pas vraiment ce genre de projet à court terme, rassure-toi. »
A vrai dire, je ne sais pas si c'est très rassurant - si je dois être honnête avec moi-même, je dois bien admettre que c'est plutôt le contraire - mais c'est la réponse qui m'est venu naturellement. Je me suis levée, cependant, pour aller chercher les croquis préparés pour l'événement.
« Voilà le projet sur lequel je travaille... »
Et à vrai dire, je crois bien que je pourrais m'habituer à partager tout ça avec mon frère au quotidien...
« Souviens-toi, j'apprends vite. Je gagnerais du temps ainsi,
en n'ayant pas à réviser. Le temps libre que j'aurais ici, je l'utiliserais pour continuer à prendre de l'avance. Mes hobbys en pâtiront peut-être un peu mais pour le reste... »
Un sourire. Tu l'as répété combien de fois ton discours, Vic-chéri ?
« Notre chère mère a cependant soulevé le même point quand elle a su. »
Mon visage ne le laisse pas entrevoir, pourtant être comparée à notre mère ne me fait pas vraiment plaisir. Un point qu'il doit certainement assez facilement imaginer, et qu'il a d'ailleurs probablement évoqué à dessein : si elle émet une objection similaire, je ne peux pas la retenir, n'est-ce pas ? Mais je ne peux pas nier qu'il y a certaines similitudes de caractères et de comportements entre elle et moi, quand bien même je lui en veux pour beaucoup de choses.
« Elle m'a alors proposé que Niggy s'occupe une peu du ménage et de l'ordre. Genre une à deux fois par semaine.
- Oh... »
Je ne peux pas nier, non plus, qu'un peu d'aide à ce niveau-là ne serait pas de refus. J'en ai déjà un peu, mais je sais bien que je m'épuise à la tâche, entre Faolán, la tenue de l'appartement, et mon travail à temps plein, pour lequel j'ai toutes les peines du monde à déléguer.
« Et Grace est d'accord de passer plusieurs week-end à me relayer. »
Ce qui signifierait que mon fils verrait encore un peu plus sa tante. J'essaie de faire en sorte qu'il voit un maximum les membres de sa famille avec lesquels je ne suis pas brouillée, mais j'ai parfois le sentiment que ça n'est pas assez, que ça n'est jamais assez.
« En fait, j'apprécierais assez que tu dises oui parce que... »
Je fronce les sourcils, un peu inquiète de la façon dont il amorce le prochain sujet.
« J'ai payé la caution. Je dois y emménager dans quelques jours, et j'ai vraiment compté sur le fait que tu dises oui j'avoue.
- Victor Arthur De Launay, vous me mettez au pied du mur volontairement, n'est-ce pas ? »
Tu sais bien que je ne vais pas te laisser seul dans la panade, n'est-ce pas ? Je souris cependant. A vrai dire, l'idée est très tentante.
« J'aurais bien soulevé le côté financier, mais tu l'as visiblement déjà réglé et je ne voudrais pas que ça ne soit pour rien, tu t'en doutes. »
Quant à la négociation avec nos parents, l'estime que j'avais pour eux est assez basse à présent, si bien que c'est un point que je n'ai même pas envie de soulever.
« Et puis... Un instant ? »
Le ton change, les positions s'inversent, c'est moi qui deviens l'interrogée, je le sens bien, et je ne vois pas encore pourquoi.
« Holly Morgane De Launay, comment ça ta robe de mariée ?
- Ma robe de... ? »
Je peine une seconde à raccrocher les wagons, puis écarquille les yeux avant d'éclater de rire.
« Pardon Vic' ! Je ne me suis même pas rendue compte que ça prêtait à confusion. Non, il ne s'agit pas de ma robe de mariée, mais de la tenue que je porterai à un mariage que je suis en train d'organiser pour le travail. Je n'ai pas vraiment ce genre de projet à court terme, rassure-toi. »
A vrai dire, je ne sais pas si c'est très rassurant - si je dois être honnête avec moi-même, je dois bien admettre que c'est plutôt le contraire - mais c'est la réponse qui m'est venu naturellement. Je me suis levée, cependant, pour aller chercher les croquis préparés pour l'événement.
« Voilà le projet sur lequel je travaille... »
Et à vrai dire, je crois bien que je pourrais m'habituer à partager tout ça avec mon frère au quotidien...
- ça remonte...:
- Victor de LaunayInvité
Re: It's possible, if you accept | Holly
Lun 16 Avr 2018 - 9:17
Je connaissais Holly, depuis que j'étais né. Peut-être pas à la perfaction, mais elle avait ses tics, ses expressions naturelles du visage qui pouvait vous indiquer si vous marquiez des points ou pas. Et petit à petit, je savais que j'en marquais. C'est ce qui fit que je pris le risque de parler de la caution. Le résultat fut inespéré : elle ne me demanda même pas d'où venait l'argent. Que ce soit parce qu'elle ne relevait pas le détail, qu'elle pensait que c'était de notre père, pour protéger mon "intimité" ou parce qu'elle s'en moquait, je n'avais pas envie de lui parler de ce genre de magouilles.
« Victor Arthur De Launay, vous me mettez au pied du mur volontairement, n'est-ce pas ? »
Un simple sourire, taquin et malicieux, fut ma réponse à cette phrase. Je ne pouvais pas lui mentir en disant que oui, et cacher mon plan de repli, alors je ne me contentais que de la seconde solution : lui cacher le plan B. Mais elle avait raison sur le fait que c'était volontaire, calculé, préparé dans l'unique but de lui faciliter la vie. Même si j'avoue qu'il y avait là un coté bien plus égoïste : j'aimais mes soeurs, j'aimais passé du temps avec elles, parce qu'elles m'apportaient une ancre dans l'océan qui représentait ma vie. Et Si Grace était ma jumelle, Holly était à mes yeux semblable à ma mère. Une seconde, que l'on porte dans son coeur et que l'on ne veut absolument pas perdre.
Mon esprit retomba lorsqu'elle m'expliqua pour le mariage. J'étais incapable de me l'expliquer, mais l'imaginer en préparation d'un mariage qui aurait été le sien, ça m'avait replongé dans tout ce que l'on venait de traverser en "famille" : ses fiançailles forcés -chose que je me jurais de ne jamais accepter-, sa rupture avec Gideon, la naissance de Faolàn,... Toutes ces choses qui m'avaient prendre conscience de la femme forte qu'elle était devenue, et parfois de mes propres faiblesses.
« Je préfère ça. » soupirais-je dans un murmure qu'il était néanmoins tout à fait possible qu'elle entende.
N'allez pas croire n'importe quoi, je serais heureux lorsqu'Holly trouverait l'homme de sa vie. Et j'avais longtemps cru qu'elle l'avait trouvé en la personne de Gideon, et finalement, ils s'étaient tous les deux séparés.
« Voilà le projet sur lequel je travaille... »
Prenant l'esquisse, je regardais attentivement. J'aimais réellement les dessins de ma soeur. Ils étaient certes différents des miens, et contenaient toujours tout un tas d'annotations, mais quelque chose que je n'aurais su décrire m'attirait chez eux.
« Tu devrais les enchanter... »
Ce n'était pas la première fois que je le lui disais, et donc elle saurait que je ne parlais pas du dessin mais bien de la robe en elle-même. Peu de couturier prenait la peine de le faire -probablement parce que c'était tout un autre art que de le faire-, et souvent, ceux qui le faisait vendaient alors la robe à une gamme très haute de la société. Pourtant, un symbole comme une robe de mariée, aussi fort et important, devait à mes yeux l'être. Comme le bracelet que je lui avait offert.
La regardant, j'ajoutais :
« Je pourrais t'aider si tu veux. »
Comme si j'avais encore besoin de la convaincre de déménager. Et finalement, au terme de sa réponse, mon esprit me rappela une phrase qu'elle avait dite plus tôt :
« Tu voulais aussi me parler de quelque chose ? »
« Victor Arthur De Launay, vous me mettez au pied du mur volontairement, n'est-ce pas ? »
Un simple sourire, taquin et malicieux, fut ma réponse à cette phrase. Je ne pouvais pas lui mentir en disant que oui, et cacher mon plan de repli, alors je ne me contentais que de la seconde solution : lui cacher le plan B. Mais elle avait raison sur le fait que c'était volontaire, calculé, préparé dans l'unique but de lui faciliter la vie. Même si j'avoue qu'il y avait là un coté bien plus égoïste : j'aimais mes soeurs, j'aimais passé du temps avec elles, parce qu'elles m'apportaient une ancre dans l'océan qui représentait ma vie. Et Si Grace était ma jumelle, Holly était à mes yeux semblable à ma mère. Une seconde, que l'on porte dans son coeur et que l'on ne veut absolument pas perdre.
Mon esprit retomba lorsqu'elle m'expliqua pour le mariage. J'étais incapable de me l'expliquer, mais l'imaginer en préparation d'un mariage qui aurait été le sien, ça m'avait replongé dans tout ce que l'on venait de traverser en "famille" : ses fiançailles forcés -chose que je me jurais de ne jamais accepter-, sa rupture avec Gideon, la naissance de Faolàn,... Toutes ces choses qui m'avaient prendre conscience de la femme forte qu'elle était devenue, et parfois de mes propres faiblesses.
« Je préfère ça. » soupirais-je dans un murmure qu'il était néanmoins tout à fait possible qu'elle entende.
N'allez pas croire n'importe quoi, je serais heureux lorsqu'Holly trouverait l'homme de sa vie. Et j'avais longtemps cru qu'elle l'avait trouvé en la personne de Gideon, et finalement, ils s'étaient tous les deux séparés.
« Voilà le projet sur lequel je travaille... »
Prenant l'esquisse, je regardais attentivement. J'aimais réellement les dessins de ma soeur. Ils étaient certes différents des miens, et contenaient toujours tout un tas d'annotations, mais quelque chose que je n'aurais su décrire m'attirait chez eux.
« Tu devrais les enchanter... »
Ce n'était pas la première fois que je le lui disais, et donc elle saurait que je ne parlais pas du dessin mais bien de la robe en elle-même. Peu de couturier prenait la peine de le faire -probablement parce que c'était tout un autre art que de le faire-, et souvent, ceux qui le faisait vendaient alors la robe à une gamme très haute de la société. Pourtant, un symbole comme une robe de mariée, aussi fort et important, devait à mes yeux l'être. Comme le bracelet que je lui avait offert.
La regardant, j'ajoutais :
« Je pourrais t'aider si tu veux. »
Comme si j'avais encore besoin de la convaincre de déménager. Et finalement, au terme de sa réponse, mon esprit me rappela une phrase qu'elle avait dite plus tôt :
« Tu voulais aussi me parler de quelque chose ? »
- Diane de CornouillerADMIN 🌹 hermine bretonne
- » parchemins postés : 1013
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» multinick : Le serpent de glace (James B.), le moineau (Luan N.) et le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : Presque 32 ans (20/09/1992)
» situation : mère célibataire (et multi-crush)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : semi-vélane
» année d'études : 4e année
» options obligatoires & facultatives : Nouveau cursus (4e année, Ducs validés) :
Option obligatoire :
Stylisme enchanté
Option facultative :
Potions
------------------------------------------------------------------
Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
Options obligatoires :
Histoire de la magie,
Etude des moldus,
Sciences politiques magiques.
Options facultatives :
Sortilèges,
Littérature magique,
Musique.
» profession : Organisatrice d'événements à temps partiel, associée au Loch d'Inès, étudiante et prez des Nymphes, et accessoirement maman
» gallions sous la cape : 352
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: It's possible, if you accept | Holly
Dim 10 Juin 2018 - 17:37
Peut-être que j'aurais dû le questionner sur bien d'autres sujets. Peut-être que j'aurais dû creuser davantage. Mais je crois, au fond, que j'avais envie d'accepter la proposition. Que l'idée de vivre à nouveau avec mon frère était plus alléchante que je ne voulais bien l'admettre.
« Je préfère ça. »
Je fronce les sourcils. Comment ça tu préfères ça ? Je ne fais même pas le lien avec mes fiançailles forcées, parce qu'il était évident pour moi que jamais je ne les accepterais, qu'elles n'aboutiraient jamais, donc qu'il n'y aurait jamais de robe de mariée. Mais comme j'ai évoqué le mariage d'Othello et Sullivan, j'ai sorti mes croquis, et je les présente à mon frère, lui permet de découvrir cette robe qui - je ne le sais pas encore - ne sera jamais terminée - ou en tout cas pas de si tôt.
« Tu devrais les enchanter... »
Il m'en a déjà parlé, plusieurs fois même, je crois, et j'esquisse un sourire. Je ne me suis jamais penchée sur le sujet, cependant. Auparavant, je pensais avoir le temps de me renseigner en ce sens plus tard, il n'y avait pas d'urgence... Et maintenant que je suis un peu en plein dedans, le temps, je ne l'ai plus.
« Je pourrais t'aider si tu veux. »
L'image d'une agence De Launay, moi à la création, lui aux enchantements, s'impose à moi, et un sourire plus lumineux s'inscrit sur mon visage.
« Je note. Je n'en suis pas encore là, mais tu ne t'étonneras pas si je viens te débaucher honteusement à ce moment-là. »
Ce sera pour d'autres projets, au final, mais l'idée est lancée. Et si mes mots laissent encore une once de doute, il est assez évident que le projet est loin d'être rejeté. Mais je n'ai pas trop le temps de m'apesantir dessus qu'il me relance sur un sujet que j'avais presque oublié. Occulté, peut-être, même.
« Tu voulais me parler de quelque chose ? »
C'est vrai qu'à l'origine, je voulais lui annoncer que je revoyais Gideon, et les aléas de notre conversation m'ont détourné du sujet. Mais maintenant qu'il me renvoie dessus, je ne peux plus vraiment esquiver le sujet.
« Oui... Je pense que tu as le droit de le savoir... Gideon vient voir son fils régulièrement. »
Et les choses se passent naturellement, petit à petit. Le Blue Love's Day a sans doute confirmé la chose, mais je ne suis pas prête, je crois, à mettre trop de mots sur notre relation.
« On est de nouveau ensemble, même si on y va doucement... »
Je sais que Vic a mal pris la rupture, je ne doute pas un instant qu'il en ait beaucoup voulu à Gideon, et particulièrement après l'annonce de ma grossesse. Il y a une légère appréhension dans ma voix, pare que je voudrais vraiment qu'il accepte notre relation (à nouveau) et qu'il soit heureux pour moi. Parce que clairement, faire de nouveau partie de la vie du père de mon enfant est une joie pour moi, même si je ne suis pas encore parfaitement sereine quant à notre avenir...
« Je préfère ça. »
Je fronce les sourcils. Comment ça tu préfères ça ? Je ne fais même pas le lien avec mes fiançailles forcées, parce qu'il était évident pour moi que jamais je ne les accepterais, qu'elles n'aboutiraient jamais, donc qu'il n'y aurait jamais de robe de mariée. Mais comme j'ai évoqué le mariage d'Othello et Sullivan, j'ai sorti mes croquis, et je les présente à mon frère, lui permet de découvrir cette robe qui - je ne le sais pas encore - ne sera jamais terminée - ou en tout cas pas de si tôt.
« Tu devrais les enchanter... »
Il m'en a déjà parlé, plusieurs fois même, je crois, et j'esquisse un sourire. Je ne me suis jamais penchée sur le sujet, cependant. Auparavant, je pensais avoir le temps de me renseigner en ce sens plus tard, il n'y avait pas d'urgence... Et maintenant que je suis un peu en plein dedans, le temps, je ne l'ai plus.
« Je pourrais t'aider si tu veux. »
L'image d'une agence De Launay, moi à la création, lui aux enchantements, s'impose à moi, et un sourire plus lumineux s'inscrit sur mon visage.
« Je note. Je n'en suis pas encore là, mais tu ne t'étonneras pas si je viens te débaucher honteusement à ce moment-là. »
Ce sera pour d'autres projets, au final, mais l'idée est lancée. Et si mes mots laissent encore une once de doute, il est assez évident que le projet est loin d'être rejeté. Mais je n'ai pas trop le temps de m'apesantir dessus qu'il me relance sur un sujet que j'avais presque oublié. Occulté, peut-être, même.
« Tu voulais me parler de quelque chose ? »
C'est vrai qu'à l'origine, je voulais lui annoncer que je revoyais Gideon, et les aléas de notre conversation m'ont détourné du sujet. Mais maintenant qu'il me renvoie dessus, je ne peux plus vraiment esquiver le sujet.
« Oui... Je pense que tu as le droit de le savoir... Gideon vient voir son fils régulièrement. »
Et les choses se passent naturellement, petit à petit. Le Blue Love's Day a sans doute confirmé la chose, mais je ne suis pas prête, je crois, à mettre trop de mots sur notre relation.
« On est de nouveau ensemble, même si on y va doucement... »
Je sais que Vic a mal pris la rupture, je ne doute pas un instant qu'il en ait beaucoup voulu à Gideon, et particulièrement après l'annonce de ma grossesse. Il y a une légère appréhension dans ma voix, pare que je voudrais vraiment qu'il accepte notre relation (à nouveau) et qu'il soit heureux pour moi. Parce que clairement, faire de nouveau partie de la vie du père de mon enfant est une joie pour moi, même si je ne suis pas encore parfaitement sereine quant à notre avenir...
- ça remonte...:
- Victor de LaunayInvité
Re: It's possible, if you accept | Holly
Dim 1 Juil 2018 - 22:41
Me débaucher ? Clairement qu'elle le pouvait. Je n'avais pas réellement d'avenir professionnel en tête, mais les enchantements... J'aimais la magie, plus que beaucoup de choses, et j'étais ce genre de personne passionné qui pouvait s'arreter sur une chose futile pendant des heures! Les enchantements, comme celui que je venais de proposer à Holly, c'était littéralement la facette de notre monde qui m'attirait le plus, qui m'avait toujours fasciné et qui ne cesserait jamais d'attiser ma curiosité autant que ma créativité.
« Débauches-moi. Et n'en soit pas honteuse ! »
Elle était ma soeur, et à l'instar de Grace, ce que j'avais de plus précieux ici-bas. Et cette perspective était nettement supérieure à mes yeux que celle qui m'incombait d'un point de vue paternel : la reprise du cabinet d'avocats. Alors oui, clairement, je n'avais rien contre le débauchage de ma soeur.
Vint alors le moment - ce moment - où elle me parla du seul sujet qui fâche : Gidéon. je gage que lorsqu'elle prononça son nom, mon visage se ferma. J'étais loin d'avoir pardonné au lycan sa fuite, son abandon de ma soeur au moment le plus critique pour elle. Avouons que je n'avais pas essayé non plus de me mettre à sa place. Cependant, j'avais vu ma soeur cracqué litteralement, je l'avais ramassée -toujours aussi littéralement-, je l'avais vu faire face à mes parents, je l'avais vu se démerder, et j'en étais au point de lui proposer de cohabiter juste pour remplacer ce pseudo père qui passait -je l'apprenais- voir son fils... Je respirais, regardant Holly, cherchant à cacher la profonde haine qui naissait en moi rien qu'à l'annonce de ce nom, et je m'étonnais d'une chose : la regarder m'apaisait. Je ne devrais plus m'en étonner, car j'avais toujours eu ce lien avec elle depuis l'incident avec l'épouvantard, mais en la regardant, en l'écoutant, je la respectais elle et ses choix.
Après un soupir, je lui demandais :
« Tu l'aimes ? »
La vraie question était là. Si j'avais apprécié Gidéon McKinnon par le passé, ce n'était pas parce qu'on avait quelques passions communes, mais bien parce qu'il avait un effet sur ma soeur : en sa compagnie, Holly s'était épanouie comme jamais. Il avait ce merveilleux pouvoir sur elle, un pouvoir que je n'égalerais jamais et dont une part de moi était profondément jalouse. Je pouvais accepter qu'Holly le revoit, resorte avec, se marie avec lui un jour... mais si elle le faisait, elle devait le faire pour cette seule et unique raison : qu'elle soit amoureuse de lui. Si ce n'était pas le cas, si ce n'était par exemple que pour Faolan, alors elle aurait tord et je ne me génerais pas pour le lui dire, pour même lui mettre des batons dans les roues.
« Holly Morgane De Launay, l'aimes-tu réellement? Est-il celui qui fait battre ton coeur ? »
Fleur bleu ? Romantique à l'excès ? Oui, c'était mon genre. Et elle le savait.
« Débauches-moi. Et n'en soit pas honteuse ! »
Elle était ma soeur, et à l'instar de Grace, ce que j'avais de plus précieux ici-bas. Et cette perspective était nettement supérieure à mes yeux que celle qui m'incombait d'un point de vue paternel : la reprise du cabinet d'avocats. Alors oui, clairement, je n'avais rien contre le débauchage de ma soeur.
Vint alors le moment - ce moment - où elle me parla du seul sujet qui fâche : Gidéon. je gage que lorsqu'elle prononça son nom, mon visage se ferma. J'étais loin d'avoir pardonné au lycan sa fuite, son abandon de ma soeur au moment le plus critique pour elle. Avouons que je n'avais pas essayé non plus de me mettre à sa place. Cependant, j'avais vu ma soeur cracqué litteralement, je l'avais ramassée -toujours aussi littéralement-, je l'avais vu faire face à mes parents, je l'avais vu se démerder, et j'en étais au point de lui proposer de cohabiter juste pour remplacer ce pseudo père qui passait -je l'apprenais- voir son fils... Je respirais, regardant Holly, cherchant à cacher la profonde haine qui naissait en moi rien qu'à l'annonce de ce nom, et je m'étonnais d'une chose : la regarder m'apaisait. Je ne devrais plus m'en étonner, car j'avais toujours eu ce lien avec elle depuis l'incident avec l'épouvantard, mais en la regardant, en l'écoutant, je la respectais elle et ses choix.
Après un soupir, je lui demandais :
« Tu l'aimes ? »
La vraie question était là. Si j'avais apprécié Gidéon McKinnon par le passé, ce n'était pas parce qu'on avait quelques passions communes, mais bien parce qu'il avait un effet sur ma soeur : en sa compagnie, Holly s'était épanouie comme jamais. Il avait ce merveilleux pouvoir sur elle, un pouvoir que je n'égalerais jamais et dont une part de moi était profondément jalouse. Je pouvais accepter qu'Holly le revoit, resorte avec, se marie avec lui un jour... mais si elle le faisait, elle devait le faire pour cette seule et unique raison : qu'elle soit amoureuse de lui. Si ce n'était pas le cas, si ce n'était par exemple que pour Faolan, alors elle aurait tord et je ne me génerais pas pour le lui dire, pour même lui mettre des batons dans les roues.
« Holly Morgane De Launay, l'aimes-tu réellement? Est-il celui qui fait battre ton coeur ? »
Fleur bleu ? Romantique à l'excès ? Oui, c'était mon genre. Et elle le savait.