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Re: L'effet papillon
Ven 23 Mar 2018 - 8:00
Scylla va rester chez Tommy pour la nuit. Pour ce qui est du lendemain et des jours qui suivent, elle verra en tout voulu. Tommy lui dit qu'il comprend qu'elle soit gênée et que sa proposition tient toujours. Comme il le dit, être avec quelqu'un, c'est aussi accepter qu'il n'y ait pas que des bons moments. Tout n'est pas rose dans la vie. Avec tout ce qui arrive, les mauvais moments sont très présents. Il est là à l'écouter, à la soutenir. A la consoler lors de ses moments où elle craque. Et en cette période, il faut bien avouer qu'elle pleure, plus qu'elle ne rit. Elle est souvent à fleur de peau en ce moment.
Tommy lui propose de faire une sortie. Il est vrai que prendre un verre et danser est une bonne idée. S'amuser, ça fait bien longtemps qu'elle n'a pas fait ça. Elle réfléchi quelques instants, semble être ailleurs.
- Tu voudrais aller où ? On pourrait peut être aller dans une boîte moldue ? Ou on reste dans Inverness ? C'est vrai que ça nous ferait du bien de sortir.
Elle se lève alors du canapé après un sacré effort de motivation et se met à chercher dans son sac des vêtements de rechanges. C'est qu'elle n'a pas envie d'aller faire la java dans la tenue qu'elle porte et avec la tête qu'elle a. Afin de ne pas choper, une bonne crève de derrière les fagots. Il ne manquerait plus que ça et ce serait le pompon. La sorcière choisit un pantalon, un haut et un pull dans ses affaires.
Direction la salle de bain où elle prend une douche, histoire de se rafraîchir et d'éviter de ressembler à un zombie en état de décomposition. Elle n'y reste pas trop longtemps. Juste assez pour avoir une meilleure mine. Sortie de la douche, elle se sèche et se prépare. Brushing, habillage, maquillage. Elle a une autre mine qu'a son arrivée.
Parée à sortir, elle revient dans le salon. Plus enjouée que tout à l'heure, ce qui n'est pas difficile en même temps, elle s'adresse à Tommy :
- Je suis prête à chauffer le dancefloor !
Tommy lui propose de faire une sortie. Il est vrai que prendre un verre et danser est une bonne idée. S'amuser, ça fait bien longtemps qu'elle n'a pas fait ça. Elle réfléchi quelques instants, semble être ailleurs.
- Tu voudrais aller où ? On pourrait peut être aller dans une boîte moldue ? Ou on reste dans Inverness ? C'est vrai que ça nous ferait du bien de sortir.
Elle se lève alors du canapé après un sacré effort de motivation et se met à chercher dans son sac des vêtements de rechanges. C'est qu'elle n'a pas envie d'aller faire la java dans la tenue qu'elle porte et avec la tête qu'elle a. Afin de ne pas choper, une bonne crève de derrière les fagots. Il ne manquerait plus que ça et ce serait le pompon. La sorcière choisit un pantalon, un haut et un pull dans ses affaires.
Direction la salle de bain où elle prend une douche, histoire de se rafraîchir et d'éviter de ressembler à un zombie en état de décomposition. Elle n'y reste pas trop longtemps. Juste assez pour avoir une meilleure mine. Sortie de la douche, elle se sèche et se prépare. Brushing, habillage, maquillage. Elle a une autre mine qu'a son arrivée.
Parée à sortir, elle revient dans le salon. Plus enjouée que tout à l'heure, ce qui n'est pas difficile en même temps, elle s'adresse à Tommy :
- Je suis prête à chauffer le dancefloor !
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Re: L'effet papillon
Ven 23 Mar 2018 - 16:26
Scylla accepte l'idée de sortir et ce, en dépit d'un manque flagrant de motivation. Sans doute se dit-elle que ça ira mieux une fois dehors : c'est, en tout cas, mon avis. Je pense que passer la soirée enfermé ici ne l'aidera pas à relativiser les choses, ni à retrouver le moral. Tandis que sortir un peu... Je ne connais rien de tel qu'un changement de décors pour se vider la tête. Et, qui sait, peut-être que cela lui permettra de prendre un peu de recul sur les affaires familiales.
Dans tous les cas, on aura passé un bon moment tous les deux. Je considère qu'il est important de continuer à s'amuser quand les choses vont mal. C'est une façon de montrer au monde que l'on ne s'arrête pas de vivre face à l'adversité.
Sans compter que... Hé bien, nous n'avons pas fait ce genre de virée depuis un moment et ça me manque. C'est aussi simple que ça.
« Allons côté moldu, c'est une bonne idée... Inverness, on a déjà fait le tour vingt fois : pourquoi pas Londres, plutôt ? On y sera vite en transplanant.
Les bonnes adresses ne manquent pas à la capitale. Londres est l'une des villes les plus cosmopolites d'Europe et la vie nocturne y est très animée. Typiquement, il y en a pour tous les goûts... En particulier côté moldu, évidemment : les sorciers ont toujours un train de retard lorsqu'il s'agit de faire la fête... Qui plus est, c'est l'assurance de ne croiser aucune tête connue.
Me relevant à mon tour, je regarde Scylla partir en direction de la salle de bain : je suppose qu'elle va en avoir pour un petit moment... En ce qui me concerne et dans la mesure où j'étais en soirée il y a encore trente minutes, je suis prêt. Je mets donc à profit mon temps pour ranger la cuisine et piocher dans mon stock de livre Sterling de quoi assumer la soirée.
A son retour, la jeune femme apparaît fraîche et enjouée. Elle est bien habillée, coiffée et maquillée et semble prête à s'amuser : je suis content.
« T'es belle.
Je lui dis, en la toisant avec un sourire en coin. La voir ainsi apprêtée me rappelle notre première rencontre : le genre d'arrière goût pas désagréable que j'aime bien avoir en bouche. Je passe rapidement derrière elle afin d'ajuster mon allure et puis nous partons.
Le Corsica Studios est un night club situé à proximité du métro Elephant & Castle. Sa taille relativement réduite compense avec une musique underground de qualité, une atmosphère simple, agréable et branchée. Après avoir transplané dans une ruelle à proximité, Scylla et moi faisons la queue une dizaine de minutes environs, avant de passer devant les vigiles qui s'assurent du contenu de nos poches.
« Et ça ?
Demande l'un d'eux, en palpant ma veste.
« Baguette magique.
Je réponds, tout en sortant l'objet pour lui montrer. On s'échange un regard : mon charme aidant, il se met à rire et nous laisse passer. Attrapant la main de Scylla, je nous guide à travers la foule jusqu'à la salle principale.
Dans tous les cas, on aura passé un bon moment tous les deux. Je considère qu'il est important de continuer à s'amuser quand les choses vont mal. C'est une façon de montrer au monde que l'on ne s'arrête pas de vivre face à l'adversité.
Sans compter que... Hé bien, nous n'avons pas fait ce genre de virée depuis un moment et ça me manque. C'est aussi simple que ça.
« Allons côté moldu, c'est une bonne idée... Inverness, on a déjà fait le tour vingt fois : pourquoi pas Londres, plutôt ? On y sera vite en transplanant.
Les bonnes adresses ne manquent pas à la capitale. Londres est l'une des villes les plus cosmopolites d'Europe et la vie nocturne y est très animée. Typiquement, il y en a pour tous les goûts... En particulier côté moldu, évidemment : les sorciers ont toujours un train de retard lorsqu'il s'agit de faire la fête... Qui plus est, c'est l'assurance de ne croiser aucune tête connue.
Me relevant à mon tour, je regarde Scylla partir en direction de la salle de bain : je suppose qu'elle va en avoir pour un petit moment... En ce qui me concerne et dans la mesure où j'étais en soirée il y a encore trente minutes, je suis prêt. Je mets donc à profit mon temps pour ranger la cuisine et piocher dans mon stock de livre Sterling de quoi assumer la soirée.
A son retour, la jeune femme apparaît fraîche et enjouée. Elle est bien habillée, coiffée et maquillée et semble prête à s'amuser : je suis content.
« T'es belle.
Je lui dis, en la toisant avec un sourire en coin. La voir ainsi apprêtée me rappelle notre première rencontre : le genre d'arrière goût pas désagréable que j'aime bien avoir en bouche. Je passe rapidement derrière elle afin d'ajuster mon allure et puis nous partons.
Le Corsica Studios est un night club situé à proximité du métro Elephant & Castle. Sa taille relativement réduite compense avec une musique underground de qualité, une atmosphère simple, agréable et branchée. Après avoir transplané dans une ruelle à proximité, Scylla et moi faisons la queue une dizaine de minutes environs, avant de passer devant les vigiles qui s'assurent du contenu de nos poches.
« Et ça ?
Demande l'un d'eux, en palpant ma veste.
« Baguette magique.
Je réponds, tout en sortant l'objet pour lui montrer. On s'échange un regard : mon charme aidant, il se met à rire et nous laisse passer. Attrapant la main de Scylla, je nous guide à travers la foule jusqu'à la salle principale.
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Re: L'effet papillon
Ven 23 Mar 2018 - 18:58
Sortir, rien de tel pour se changer les idées. En ce moment, c'est bien ce qu'il lui faut à Scylla. Thomas choisit d'aller dans une discothèque du côté moldu à Londres. Au moins ça leur changera d'Inverness et il y a peu de chance qu'elle y croise du monde qu'elle connaît déjà.
- Allez va pour Londres.
Toute pomponnée comme il se doit, le résultat semble plaire à Thomas qui n'hésite pas à la complimenter. Il est vrai que ces derniers temps, elle ne faisait pas vraiment attention à son apparence. Mais pour sortir il fallait au moins faire un effort. Ne serait-ce pour ne pas être recaler à l'entrée.
Le temps que Thomas fasse les rectifications de dernière minutes à son look, Scylla en profite pour se regarder une dernière fois dans la glace. Ensemble, ils transplanent dans une ruelle à proximité de la boîte de nuit.
Pendant qu'ils sont dans la file d'attente, elle entend des mecs ivres la siffler.
- Eh mec t'as vu cet avion de chasse !
Scylla ignore les propos des inconnus. Elle est là pour se changer les idées, pas pour se prendre la tête avec des personnes qu'elle ne reverra sans doute jamais. Le vigile les palpes et sent leur baguette. Tommy joue de son charme vampirique, tandis que Scylla fait un sourire colgate à l'homme à l'entrée. Ils peuvent passer tout est nickel.
La main dans celle de Tommy, ensemble, ils se dirigent dans la salle principale. Il y a déjà pas mal de monde en train de se trémousser le popotin. Un rapide coup d'oeil rapide, et elle voit des moldus aux looks variés. Ça lui fait plaisir de voir de la diversité vestimentaire.
Maintenant, elle a soif. Se rapprochant de Tommy, elle lui murmure à l'oreille.
- J'ai envie de prendre à boire, mais j'ai encore du mal quand il faut payer avec de l'argent moldu. Je sais jamais si je me fais arnaquer ou pas.
Non pas que l'argent soit un problème pour elle. Loin de là. C'est juste qu'elle ne veut pas se faire arnaquer.Elle trouve ensuite une banquette de libre. Au vu de la foule, c'est un exploit. Ni une, ni deux, elle s'y dirige en tenant toujours Thomas par la main. La musique qui passe est une sorte de musique électronique. Elle ne connaît pas du tout. C'est plutôt sympa à écouter.
- Allez va pour Londres.
Toute pomponnée comme il se doit, le résultat semble plaire à Thomas qui n'hésite pas à la complimenter. Il est vrai que ces derniers temps, elle ne faisait pas vraiment attention à son apparence. Mais pour sortir il fallait au moins faire un effort. Ne serait-ce pour ne pas être recaler à l'entrée.
Le temps que Thomas fasse les rectifications de dernière minutes à son look, Scylla en profite pour se regarder une dernière fois dans la glace. Ensemble, ils transplanent dans une ruelle à proximité de la boîte de nuit.
Pendant qu'ils sont dans la file d'attente, elle entend des mecs ivres la siffler.
- Eh mec t'as vu cet avion de chasse !
Scylla ignore les propos des inconnus. Elle est là pour se changer les idées, pas pour se prendre la tête avec des personnes qu'elle ne reverra sans doute jamais. Le vigile les palpes et sent leur baguette. Tommy joue de son charme vampirique, tandis que Scylla fait un sourire colgate à l'homme à l'entrée. Ils peuvent passer tout est nickel.
La main dans celle de Tommy, ensemble, ils se dirigent dans la salle principale. Il y a déjà pas mal de monde en train de se trémousser le popotin. Un rapide coup d'oeil rapide, et elle voit des moldus aux looks variés. Ça lui fait plaisir de voir de la diversité vestimentaire.
Maintenant, elle a soif. Se rapprochant de Tommy, elle lui murmure à l'oreille.
- J'ai envie de prendre à boire, mais j'ai encore du mal quand il faut payer avec de l'argent moldu. Je sais jamais si je me fais arnaquer ou pas.
Non pas que l'argent soit un problème pour elle. Loin de là. C'est juste qu'elle ne veut pas se faire arnaquer.Elle trouve ensuite une banquette de libre. Au vu de la foule, c'est un exploit. Ni une, ni deux, elle s'y dirige en tenant toujours Thomas par la main. La musique qui passe est une sorte de musique électronique. Elle ne connaît pas du tout. C'est plutôt sympa à écouter.
- InvitéInvité
Re: L'effet papillon
Sam 24 Mar 2018 - 23:15
Scylla me fait part de son envie de boire et, dans la foulée, avoue manquer d'habitude avec l'argent moldu. Rien d'étonnant là dedans : comme pour toutes les monnaies étrangères, il faut le temps de s'y faire. Cela dit, je suis assez surpris d'apprendre que la sorcière dispose d'un stock de Livre sur elle. En un sens, ça me fait plaisir. J'ai tendance à y voir une preuve supplémentaire de son ouverture d'esprit.
« Ne t'inquiète pas, les prix sont très abordables ici. Je lui réponds. Je nous prend la première tournée de toute façon.
Joignant la parole aux actes, je m'éclipse le temps de faire un tour au bar. La foule s'étant majoritairement groupée autour de la scène, la manœuvre n'est pas spécialement difficile. De son côté, Scylla entreprend de trouver une banquette libre. Quelques minutes plus tard, je la retrouve avec deux mojitos en main.
« Tiens. Je t'ai pris ça : il n'y avait pas un choix fou.
De mémoire, elle aime bien le rhum, alors je suppose que ça devrait lui convenir. Autrement, la jeune femme sera bien la première personne que je rencontre à ne pas aimer les mojitos.
Prenant place à ses côtés, je laisse mon regard naviguer brièvement dans la salle : l'ambiance est très agréable, la musique bonne. Quelque part, j'ai le sentiment de me trouver dans un endroit tout à fait nouveau, étant plus habitué à côtoyer des sorciers que des moldus maintenant. Les vêtements, les attitudes : tout est différent. Il y a quelque chose de vertigineux dans ce constat : nos deux mondes coexistent sans se mélanger, ou presque. Nous vivons pourtant sous le même drapeau...
Laissant de côté ces pensées, je détourne mon regard en direction de Scylla. Elle semble apprécier la musique : le constater me fait plaisir. Je lève alors mon verre face à elle pour trinquer et, tout en prenant une gorgée, constate l'attrait qu'elle semble générer auprès de plusieurs jeunes hommes présents dans la salle. Il m'avait bien semblé entendre une remarque dans la file d'attente, tout à l'heure... Mais quand je vois ça, je me dis qu'effectivement, je n'ai pas rêvé. Rien d'étonnant là dedans, cela dit : Scylla est très attirante. C'est un fait. Et je dois bien admettre éprouver une certaine satisfaction, un brin puérile il est vrai, à l'idée d'être celui qui l'accompagne.
En parlant d'attirance, j'ai tout intérêt à me méfier : les moldus sont particulièrement sensibles au charme vampirique. La résistance à ce dernier est avant tout une question de conscience... Hors, il est difficile de résister à un charme quand on ignore jusqu'à l'existence de la magie.
« Viens là.
Je lui glisse alors, tout en venant attraper son menton du pouce et de l'index, tout en me penchant pour l'embrasser.
« Ne t'inquiète pas, les prix sont très abordables ici. Je lui réponds. Je nous prend la première tournée de toute façon.
Joignant la parole aux actes, je m'éclipse le temps de faire un tour au bar. La foule s'étant majoritairement groupée autour de la scène, la manœuvre n'est pas spécialement difficile. De son côté, Scylla entreprend de trouver une banquette libre. Quelques minutes plus tard, je la retrouve avec deux mojitos en main.
« Tiens. Je t'ai pris ça : il n'y avait pas un choix fou.
De mémoire, elle aime bien le rhum, alors je suppose que ça devrait lui convenir. Autrement, la jeune femme sera bien la première personne que je rencontre à ne pas aimer les mojitos.
Prenant place à ses côtés, je laisse mon regard naviguer brièvement dans la salle : l'ambiance est très agréable, la musique bonne. Quelque part, j'ai le sentiment de me trouver dans un endroit tout à fait nouveau, étant plus habitué à côtoyer des sorciers que des moldus maintenant. Les vêtements, les attitudes : tout est différent. Il y a quelque chose de vertigineux dans ce constat : nos deux mondes coexistent sans se mélanger, ou presque. Nous vivons pourtant sous le même drapeau...
Laissant de côté ces pensées, je détourne mon regard en direction de Scylla. Elle semble apprécier la musique : le constater me fait plaisir. Je lève alors mon verre face à elle pour trinquer et, tout en prenant une gorgée, constate l'attrait qu'elle semble générer auprès de plusieurs jeunes hommes présents dans la salle. Il m'avait bien semblé entendre une remarque dans la file d'attente, tout à l'heure... Mais quand je vois ça, je me dis qu'effectivement, je n'ai pas rêvé. Rien d'étonnant là dedans, cela dit : Scylla est très attirante. C'est un fait. Et je dois bien admettre éprouver une certaine satisfaction, un brin puérile il est vrai, à l'idée d'être celui qui l'accompagne.
En parlant d'attirance, j'ai tout intérêt à me méfier : les moldus sont particulièrement sensibles au charme vampirique. La résistance à ce dernier est avant tout une question de conscience... Hors, il est difficile de résister à un charme quand on ignore jusqu'à l'existence de la magie.
« Viens là.
Je lui glisse alors, tout en venant attraper son menton du pouce et de l'index, tout en me penchant pour l'embrasser.
- InvitéInvité
Re: L'effet papillon
Dim 25 Mar 2018 - 3:02
Tommy la rassure sur les prix des boissons. Ils ne se feront pas arnaquer. Il s'y connait bien plus qu'elle en ce qui concerne le monde des moldus. Elle le laisse commander la première tournée le temps qu'elle trouve une place pour qu'ils puissent s'asseoir. Une fois la banquette trouvée, elle n'attend pas longtemps avant qu'il reviennent avec deux verres. Elle le remercie avec un grand sourire. Puis elle rajoute en se mordillant la lèvre.
- Du rhum c'est parfait. Je vois que tu n'a pas oublié notre première soirée.
Deux Mojitos. Du rhum. C'est ce qu'elle buvait lorsqu'elle l'a rencontré pour la première fois. C'est ce qu'ils ont bu dans la chambre d'hôtel. Cette fameuse nuit où sans le savoir, elle venait de rencontrer celui qui a tant d'importance pour elle à présent. L'odeur lui ravive des souvenirs ancrés en elle. Les réminiscences de leur première nuit lui reviennent en tête, quand elle boit la première gorgée de son verre, une fois qu'ils ont trinqué.
Tommy lui demande de se rapprocher. Elle s'approche de lui. Leurs lèvres scellés dans un baiser langoureux lui fait oublier ses soucis. Elle ne voit plus le monde autour d'eux, tandis qu'ils s'embrassent.
Des hommes et des femmes les regardent. Ils semblent attirer tout autant l'un que l'autre. Elle ressent une fierté en elle. Elle remarque que cela plaît à Tommy quand il grille les regards sur elle. Ses sourires lui procure une grand plaisir. La sorcière sirote son verre, tout en caressant de sa main libre, la cuisse de Thomas avec désinvolture.
Elle aime l'ambiance de la boîte de nuit. Les moldus savent s'amuser à ses yeux. Ils ont cette liberté de vivre. Ça lui fait du bien de voir ce monde, qu'elle découvre au fur et à mesure. La musique change. Un slow passe à présent. Des couples se forment sur la piste de danse.
- Allons danser. Tu veux bien ? Je ne connais pas cette musique mais je l'aime bien.
Qu'elle lui demande avec une voix enjouée. Les yeux plongés dans les sien, en caressant sa joue, après un nouveau baiser. Jamais elle ne se laisserait de ses lèvres.
- Du rhum c'est parfait. Je vois que tu n'a pas oublié notre première soirée.
Deux Mojitos. Du rhum. C'est ce qu'elle buvait lorsqu'elle l'a rencontré pour la première fois. C'est ce qu'ils ont bu dans la chambre d'hôtel. Cette fameuse nuit où sans le savoir, elle venait de rencontrer celui qui a tant d'importance pour elle à présent. L'odeur lui ravive des souvenirs ancrés en elle. Les réminiscences de leur première nuit lui reviennent en tête, quand elle boit la première gorgée de son verre, une fois qu'ils ont trinqué.
Tommy lui demande de se rapprocher. Elle s'approche de lui. Leurs lèvres scellés dans un baiser langoureux lui fait oublier ses soucis. Elle ne voit plus le monde autour d'eux, tandis qu'ils s'embrassent.
Des hommes et des femmes les regardent. Ils semblent attirer tout autant l'un que l'autre. Elle ressent une fierté en elle. Elle remarque que cela plaît à Tommy quand il grille les regards sur elle. Ses sourires lui procure une grand plaisir. La sorcière sirote son verre, tout en caressant de sa main libre, la cuisse de Thomas avec désinvolture.
Elle aime l'ambiance de la boîte de nuit. Les moldus savent s'amuser à ses yeux. Ils ont cette liberté de vivre. Ça lui fait du bien de voir ce monde, qu'elle découvre au fur et à mesure. La musique change. Un slow passe à présent. Des couples se forment sur la piste de danse.
- Allons danser. Tu veux bien ? Je ne connais pas cette musique mais je l'aime bien.
Qu'elle lui demande avec une voix enjouée. Les yeux plongés dans les sien, en caressant sa joue, après un nouveau baiser. Jamais elle ne se laisserait de ses lèvres.
- InvitéInvité
Re: L'effet papillon
Lun 26 Mar 2018 - 18:42
La remarque de Scylla m'arrache un petit sourire. Il semblerait que je ne me sois pas trompé : de le constater me fait plaisir. Par la même, s'en reviennent les images de notre première soirée. Je suppose que cela lui procure la même impression qu'à moi : des souvenirs agréables... Un brin sulfureux.
Les choses ont bien évolué, entre temps. On se connaît mieux : elle est bien plus que la jolie poupée sans nom avec laquelle j'espérais simplement passer du bon temps, désormais. Une histoire s'est greffée à ce beau visage : des rires, autant de doutes... Et un bout de chemin ensemble.
Toutes ces choses plus ou moins signifiantes... Mais qui me permettent aujourd'hui de lui offrir un verre à son goût. Ça n'a l'air de rien... Mais se connaître et faire attention à l'autre, ça n'a jamais l'air de rien.
Pourtant, c'est tout.
Tandis que l'on s'embrasse, les images continuent d'affluer. Je me laisse porter par le moment, dégagé des préoccupations récentes. Ou presque. Trop d'épreuves, trop de charges à porter... J'essaie de retrouver l'état d'insouciance dans lequel nous étions tout deux, au premier jour. Si tant est que ce soit possible.
Nous n'avons pas eu l'occasion de reparler de nos blessures, elle et moi. De nouveaux problèmes se sont invités à la fête, tant et si bien qu'il a fallu les gérer sans même se demander si l'on en avait terminé avec les anciens. J'ignore si cela va s'arrêter un jour, si l'on sera enfin tranquille tous les deux... Je l'ignore, en effet, même si mon intuition me porte à croire que ce n'est qu'un début.
L'invitation à danser de Scylla me tire de ces songes stériles. Je voulais faire abstraction de tout cela et voilà qu'elle me surprend en train de cogiter. Je n'ai même pas remarqué le changement de musique. Mais nous sommes ici pour nous amuser : c'est même moi qui ai insisté pour que l'on sorte. Dans ce cas...
« Allons-y.
Le regard enjoué de Scylla ranime mes envies de légèreté. Elle est un peu plus tactile que d'habitude, comparativement aux moments où nous sommes à l'appartement et je dois bien admettre que ça me plaît bien comme ça.
Au milieu de la foule des moldus, je m’empare de sa taille et l'amène tout contre moi. Nos regards fondent l'un dans l'autre, comme nous commençons à danser. De nombreuses pensées me traversent l'esprit sur le moment : elle est belle, est-elle heureuse... Ce genre de choses. J'aimerais aussi lui dire combien je tiens à elle, mais force est de constater que ce n'est pas dans mes habitudes au point de me laisser bien démunis.
C'est idiot, mais j'ignore comment formuler ça. Une chose aussi simple ne devrait pas poser de problème, normalement. Mais je suppose que dans le fond, je ne me sens pas bien légitime dans l'expression de quelconques sentiments à son égard.
Oui, sans doute.
Il y a toujours une partie de moi qui la voit comme la belle sang-pur inatteignable et pour qui je peux juste espérer être une distraction intéressante. De quoi j'aurais l'air, à m'attacher comme un gosse ? Un hybride sans grade : pas grand chose. On ne refait pas comme ça une vision de soi à ce point abîmée. Peut-être bien que c'est idiot de penser comme ça...
Peut-être bien.
Mais quand les sentiments s'en mêlent, j'ai tendance à oublier comment cogiter correctement, alors...
Alors je fais juste ce que je sais faire : je lui souris d'un air charmeur. Je la fais danser, je lui fais plaisir. Je joue au chat et à la souris, à l’irrésistible amant. Mes regards promettent des tas de choses : moi, l'impertinent, le beau menteur.
Un vrai maître de la situation.
Si seulement elle savait.
Les choses ont bien évolué, entre temps. On se connaît mieux : elle est bien plus que la jolie poupée sans nom avec laquelle j'espérais simplement passer du bon temps, désormais. Une histoire s'est greffée à ce beau visage : des rires, autant de doutes... Et un bout de chemin ensemble.
Toutes ces choses plus ou moins signifiantes... Mais qui me permettent aujourd'hui de lui offrir un verre à son goût. Ça n'a l'air de rien... Mais se connaître et faire attention à l'autre, ça n'a jamais l'air de rien.
Pourtant, c'est tout.
Tandis que l'on s'embrasse, les images continuent d'affluer. Je me laisse porter par le moment, dégagé des préoccupations récentes. Ou presque. Trop d'épreuves, trop de charges à porter... J'essaie de retrouver l'état d'insouciance dans lequel nous étions tout deux, au premier jour. Si tant est que ce soit possible.
Nous n'avons pas eu l'occasion de reparler de nos blessures, elle et moi. De nouveaux problèmes se sont invités à la fête, tant et si bien qu'il a fallu les gérer sans même se demander si l'on en avait terminé avec les anciens. J'ignore si cela va s'arrêter un jour, si l'on sera enfin tranquille tous les deux... Je l'ignore, en effet, même si mon intuition me porte à croire que ce n'est qu'un début.
L'invitation à danser de Scylla me tire de ces songes stériles. Je voulais faire abstraction de tout cela et voilà qu'elle me surprend en train de cogiter. Je n'ai même pas remarqué le changement de musique. Mais nous sommes ici pour nous amuser : c'est même moi qui ai insisté pour que l'on sorte. Dans ce cas...
« Allons-y.
Le regard enjoué de Scylla ranime mes envies de légèreté. Elle est un peu plus tactile que d'habitude, comparativement aux moments où nous sommes à l'appartement et je dois bien admettre que ça me plaît bien comme ça.
Au milieu de la foule des moldus, je m’empare de sa taille et l'amène tout contre moi. Nos regards fondent l'un dans l'autre, comme nous commençons à danser. De nombreuses pensées me traversent l'esprit sur le moment : elle est belle, est-elle heureuse... Ce genre de choses. J'aimerais aussi lui dire combien je tiens à elle, mais force est de constater que ce n'est pas dans mes habitudes au point de me laisser bien démunis.
C'est idiot, mais j'ignore comment formuler ça. Une chose aussi simple ne devrait pas poser de problème, normalement. Mais je suppose que dans le fond, je ne me sens pas bien légitime dans l'expression de quelconques sentiments à son égard.
Oui, sans doute.
Il y a toujours une partie de moi qui la voit comme la belle sang-pur inatteignable et pour qui je peux juste espérer être une distraction intéressante. De quoi j'aurais l'air, à m'attacher comme un gosse ? Un hybride sans grade : pas grand chose. On ne refait pas comme ça une vision de soi à ce point abîmée. Peut-être bien que c'est idiot de penser comme ça...
Peut-être bien.
Mais quand les sentiments s'en mêlent, j'ai tendance à oublier comment cogiter correctement, alors...
Alors je fais juste ce que je sais faire : je lui souris d'un air charmeur. Je la fais danser, je lui fais plaisir. Je joue au chat et à la souris, à l’irrésistible amant. Mes regards promettent des tas de choses : moi, l'impertinent, le beau menteur.
Un vrai maître de la situation.
Si seulement elle savait.
- InvitéInvité
Re: L'effet papillon
Mar 27 Mar 2018 - 2:23
Au milieu de la foule, la sorcière ne voit pas les moldus autour d'eux, tant elle se sent bien dans les bras de Thomas. Ses yeux azurs se noient dans les iris obscurs de celles de Thomas. Son allié, son amant. Jeux de regards, sourires échangés, elle danse avec lui.
Comme la première fois où ils ont dansé ensemble. Enfin pas tout à fait. Cette fois, elle ressent une toute autre émotion. Un sentiment qu'elle ne peut pas décrire. Elle sent qu'elle s'attache de plus en plus à lui au fil des jours. Est ce que c'est ça avoir quelqu'un dans la peau ? C'est un étrange sentiment qui brûle en elle. Si léger et si profond à la fois.
Si seulement, il savait à quel point il a changé sa vie. Depuis le début, il est présent, il l'a soutien dans ses soucis. Il la guide. Jamais, elle ne pourra lui en être assez reconnaissante. Pour tout ce qu'il fait, pour ce qu'il est. Lui tout simplement.
Elle voudrait lui dire trois mots, mais elle n'y arrive pas. Ces mots qu'elle arrive à chanter sans problème devant une foule entière. Cette phrase qui semble si simple à dire, pour beaucoup. Elle n'arrive pas à la prononcer. Elle n'arrive pas à le dire. À lui, pour qui ces mots sont destinés.
Elle laisse son regard, ses sourires et ses gestes s'exprimer à sa place. Elle le charme, il l'envoûte. Elle continue le jeu de la séduction avec lui. Peut être, parce que c'est plus simple ainsi.
Après plusieurs slows. Elle ne les a pas compté. La musique change de rythme. Le DJ passe un rock n' roll. Est ce que Tommy voudra bien en danser ?
- Tu veux qu'on danse encore ou tu préfère te poser ?
Peut être bien qu'il a soif. Au moment où elle lui pose cette question. Un moldu quelque peu éméché se rapproche d'eux et s'adresse à Thomas.
- Elle est bien canon ta zouz ! Tu pourrais la partager. Enfin juste pour une danse quoi ? Je suis pas le genre de mec qui pique les zouz des autres comme ça.
Comme la première fois où ils ont dansé ensemble. Enfin pas tout à fait. Cette fois, elle ressent une toute autre émotion. Un sentiment qu'elle ne peut pas décrire. Elle sent qu'elle s'attache de plus en plus à lui au fil des jours. Est ce que c'est ça avoir quelqu'un dans la peau ? C'est un étrange sentiment qui brûle en elle. Si léger et si profond à la fois.
Si seulement, il savait à quel point il a changé sa vie. Depuis le début, il est présent, il l'a soutien dans ses soucis. Il la guide. Jamais, elle ne pourra lui en être assez reconnaissante. Pour tout ce qu'il fait, pour ce qu'il est. Lui tout simplement.
Elle voudrait lui dire trois mots, mais elle n'y arrive pas. Ces mots qu'elle arrive à chanter sans problème devant une foule entière. Cette phrase qui semble si simple à dire, pour beaucoup. Elle n'arrive pas à la prononcer. Elle n'arrive pas à le dire. À lui, pour qui ces mots sont destinés.
Elle laisse son regard, ses sourires et ses gestes s'exprimer à sa place. Elle le charme, il l'envoûte. Elle continue le jeu de la séduction avec lui. Peut être, parce que c'est plus simple ainsi.
Après plusieurs slows. Elle ne les a pas compté. La musique change de rythme. Le DJ passe un rock n' roll. Est ce que Tommy voudra bien en danser ?
- Tu veux qu'on danse encore ou tu préfère te poser ?
Peut être bien qu'il a soif. Au moment où elle lui pose cette question. Un moldu quelque peu éméché se rapproche d'eux et s'adresse à Thomas.
- Elle est bien canon ta zouz ! Tu pourrais la partager. Enfin juste pour une danse quoi ? Je suis pas le genre de mec qui pique les zouz des autres comme ça.
- InvitéInvité
Re: L'effet papillon
Mer 28 Mar 2018 - 10:39
Notre petit jeu dure un moment comme ça. On se cherche sans mot dire, laissant simplement les regards et les gestes s'exprimer à notre place. En un sens, c'est une chose que nous avons en commun, la séduction. Elle est aussi à l'aise que moi dans le domaine et en joue sans doute dans le même but : se simplifier l'existence.
Là où les mots peinent à s'exprimer, la légèreté prend le relais. On fait semblant, on se met dans la peau de l'insouciant pour qui rien n'a d'importance. Celui qui vit sans crainte des lendemains en prenant tout ce qu'il y a à prendre... Mais au moment de se mettre à nu, la supercherie se dévoile : on ne sait pas comment faire et les mots manquent.
Alors, on ne dit rien. On n'essaye pas.
On continue juste de jouer, en espérant que rien ne change.
En vérité, je ne sais pas quel moment je choisirais pour lui faire part de mes sentiments. Quelque chose me murmure encore de faire attention, d'attendre. Je veux être bien sûr de moi... Ou sûr de nous, peut-être. Je ne sais pas : le problème ne s'est jamais présenté comme ça auparavant. Je dois encore y réfléchir.
Le changement de musique me rappelle soudain à l'ordre. Je me penche légèrement sur Scylla, pour entendre ce qu'elle a à me dire... Mais au même moment, un jeune homme s'invite dans notre petit cercle en m'adressant la parole. Fronçant instinctivement le regard, je le détaille brièvement, tandis qu'il me demande de danser avec Scylla. Pas besoin d'être un aigle pour voir qu'il a bu. Cela dit, il n'a pas l'air bien méchant... Juste lourd. Le genre à tenter sa chance auprès de toutes les filles. Encore que, je le trouve bien téméraire de venir directement s'adresser à un couple. Soit il est idiot, soit Scylla lui a vraiment tapé dans l’œil.
« T'es bourré mec. C'est pas une bonne idée.
Je lui dis, d'un ton tranquille mais néanmoins ferme. Ses inhibitions étant partiellement anéanties par l'alcool, il se sent pousser des ailes et insiste. Je lève donc simplement la main entre nous, comme une barrière virtuelle censée le dissuader d'avancer plus.
« Casse toi.
Une fois encore, mon intonation n'est pas agressive, bien que le propos le soit davantage. Mais tenter de discuter avec un mec bourré, ça ne sert à rien : j'en sais quelque chose. Le seul truc qui marche, ce sont les formules simples et claires. D'ailleurs, le message passe : il lève les mains à son tour et recule de quelques pas.
« Ok, ok, tranquille. Dit-il. Pas de souci, hé... Bonne soirée mademoiselle.
Ajoute-t-il en adressant un dernier regard à Scylla, avant de consentir à s'en aller. Après quoi, je le vois partir en direction d'un groupe de fille dans un coin de la salle. Je laisse échapper un petit souffle du nez, partagé entre amusement et consternation.
« Enfin, peut-être que tu avais très envie de danser avec lui, cela dit ?
Fais-je à Scylla d'un ton ironique, tout en m'emparant à nouveau de sa taille pour enchaîner sur une nouvelle danse.
Là où les mots peinent à s'exprimer, la légèreté prend le relais. On fait semblant, on se met dans la peau de l'insouciant pour qui rien n'a d'importance. Celui qui vit sans crainte des lendemains en prenant tout ce qu'il y a à prendre... Mais au moment de se mettre à nu, la supercherie se dévoile : on ne sait pas comment faire et les mots manquent.
Alors, on ne dit rien. On n'essaye pas.
On continue juste de jouer, en espérant que rien ne change.
En vérité, je ne sais pas quel moment je choisirais pour lui faire part de mes sentiments. Quelque chose me murmure encore de faire attention, d'attendre. Je veux être bien sûr de moi... Ou sûr de nous, peut-être. Je ne sais pas : le problème ne s'est jamais présenté comme ça auparavant. Je dois encore y réfléchir.
Le changement de musique me rappelle soudain à l'ordre. Je me penche légèrement sur Scylla, pour entendre ce qu'elle a à me dire... Mais au même moment, un jeune homme s'invite dans notre petit cercle en m'adressant la parole. Fronçant instinctivement le regard, je le détaille brièvement, tandis qu'il me demande de danser avec Scylla. Pas besoin d'être un aigle pour voir qu'il a bu. Cela dit, il n'a pas l'air bien méchant... Juste lourd. Le genre à tenter sa chance auprès de toutes les filles. Encore que, je le trouve bien téméraire de venir directement s'adresser à un couple. Soit il est idiot, soit Scylla lui a vraiment tapé dans l’œil.
« T'es bourré mec. C'est pas une bonne idée.
Je lui dis, d'un ton tranquille mais néanmoins ferme. Ses inhibitions étant partiellement anéanties par l'alcool, il se sent pousser des ailes et insiste. Je lève donc simplement la main entre nous, comme une barrière virtuelle censée le dissuader d'avancer plus.
« Casse toi.
Une fois encore, mon intonation n'est pas agressive, bien que le propos le soit davantage. Mais tenter de discuter avec un mec bourré, ça ne sert à rien : j'en sais quelque chose. Le seul truc qui marche, ce sont les formules simples et claires. D'ailleurs, le message passe : il lève les mains à son tour et recule de quelques pas.
« Ok, ok, tranquille. Dit-il. Pas de souci, hé... Bonne soirée mademoiselle.
Ajoute-t-il en adressant un dernier regard à Scylla, avant de consentir à s'en aller. Après quoi, je le vois partir en direction d'un groupe de fille dans un coin de la salle. Je laisse échapper un petit souffle du nez, partagé entre amusement et consternation.
« Enfin, peut-être que tu avais très envie de danser avec lui, cela dit ?
Fais-je à Scylla d'un ton ironique, tout en m'emparant à nouveau de sa taille pour enchaîner sur une nouvelle danse.
- InvitéInvité
Re: L'effet papillon
Mer 28 Mar 2018 - 23:20
Les boîtes de nuits moldues ont un point commun avec celles qui sont sorcière : la présence de relous. Tandis qu'elle discute tranquillement avec Tommy, un inconnu qui ne tient pas vraiment droit sur ses pattes, vient se mettre entre eux. Au son de sa voix, elle s'aperçoit bien que l'homme en question n'a pas bu beaucoup d'eau, ni de boissons softs de toute sa soirée. Porté dans son élan Monsieur Bourré s'adresse à Tommy. Scylla écoute ce qu'il dit par curiosité. Les bras l'en tombent ! Le mec ose demandé à Tommy, la permission de danser avec elle !
Au paroles du mec, elle a l'impression de n'être que la propriété de Thomas. D'être considéré comme un objet que l'on prête. Elle est juste à côté, alors pourquoi ne pas lui avoir posé la question directement à elle ? Bon, elle aurait quand même refusé l'invitation, le mec ne l'intéressant pas du tout, mais ça aurait été moins pire que de subir ça. Elle est agacée par le comportement du relou. Tommy lui aussi semble être enquiquiné par le mec. Il lui conseille de lâcher l'affaire. Scylla écoute Tommy, si il ne s'énerve pas, à sa voix, elle entend bien qu'il ne plaisante pas. Sauf que l'homme revient à la charge. Scylla voit rouge. Elle est à deux doigts de l'envoyer bouler comme il se doit. Toutefois, elle n'en a pas le temps, puisque Thomas demande fermement et clairement au type de se casser. Chose que le relou fait après avoir tenté de saluer Scylla, qui ignore le type. Suite à cette entracte, Tommy lui demande si elle voulait danser avec lui.
- Sans façon. Je tiens pas à me coltiner un relou macho pendant la soirée.
Elle voit de loin l'homme tenter sa chance auprès d'un groupe de filles. Les demoiselles ont l'air atterrées.
- On parie combien que dans dix secondes il se prend une baffe par l'une d'entre elle ?
Suite à ce petit interlude, Thomas et Scylla reprennent la danse. Elle se dit qu'elle a vraiment de la chance de le connaître. Tous n'auraient pas agis comme lui face à un mec bourré. Loin de là. Elle s'amuse à bouger en rythme avec lui. Les danses s'enchainent. Au bout d'un moment, elle est moins énergique qu'avant. Signe qu'il est grand temps de se désaltérer. Elle tient Tommy par la main et se dirige sur la banquette où ils s'étaient installé. Par chance la place était toujours libre. Après un nouveau baiser, elle lui dit avec les yeux rieurs et un grand sourire sur le visage.
- Je repose un peu mes pieds et je vais nous chercher la prochaine tournée.
Au paroles du mec, elle a l'impression de n'être que la propriété de Thomas. D'être considéré comme un objet que l'on prête. Elle est juste à côté, alors pourquoi ne pas lui avoir posé la question directement à elle ? Bon, elle aurait quand même refusé l'invitation, le mec ne l'intéressant pas du tout, mais ça aurait été moins pire que de subir ça. Elle est agacée par le comportement du relou. Tommy lui aussi semble être enquiquiné par le mec. Il lui conseille de lâcher l'affaire. Scylla écoute Tommy, si il ne s'énerve pas, à sa voix, elle entend bien qu'il ne plaisante pas. Sauf que l'homme revient à la charge. Scylla voit rouge. Elle est à deux doigts de l'envoyer bouler comme il se doit. Toutefois, elle n'en a pas le temps, puisque Thomas demande fermement et clairement au type de se casser. Chose que le relou fait après avoir tenté de saluer Scylla, qui ignore le type. Suite à cette entracte, Tommy lui demande si elle voulait danser avec lui.
- Sans façon. Je tiens pas à me coltiner un relou macho pendant la soirée.
Elle voit de loin l'homme tenter sa chance auprès d'un groupe de filles. Les demoiselles ont l'air atterrées.
- On parie combien que dans dix secondes il se prend une baffe par l'une d'entre elle ?
Suite à ce petit interlude, Thomas et Scylla reprennent la danse. Elle se dit qu'elle a vraiment de la chance de le connaître. Tous n'auraient pas agis comme lui face à un mec bourré. Loin de là. Elle s'amuse à bouger en rythme avec lui. Les danses s'enchainent. Au bout d'un moment, elle est moins énergique qu'avant. Signe qu'il est grand temps de se désaltérer. Elle tient Tommy par la main et se dirige sur la banquette où ils s'étaient installé. Par chance la place était toujours libre. Après un nouveau baiser, elle lui dit avec les yeux rieurs et un grand sourire sur le visage.
- Je repose un peu mes pieds et je vais nous chercher la prochaine tournée.
- InvitéInvité
Re: L'effet papillon
Sam 31 Mar 2018 - 16:56
Scylla semble plus agacée que moi par cette petite mésaventure. Il faut dire que, n'étant pas la cible de ce type de comportement, je n'ai pas grande idée de ce que cela fait. En tant qu'homme, je peux choisir à qui je parle et quand je le veux. Personne ne vient jamais m'imposer des conversations ou des remarques que je n'ai pas demandé. Les sorties ne sont jamais une source d'inquiétude où il me faudrait rester sur le qui vive, à surveiller les regards posés sur moi ou les gestes déplacés.
Cela dit, il m'est déjà arrivé d'avoir à gérer des marques d'intérêt non sollicitées, quand mon charme vampirique s'exprime un peu plus que d'habitude ou que la personne en face y est particulièrement sensible. Quelques fois, des femmes se sont notamment enhardies à me toucher ou faire preuve d'une insistance grossière, alors que je ne faisais montre d'aucune réceptivité. Ce type d'expérience m'a toujours profondément dérangé. Je sais que certains hommes fantasment sur ce genre de scénario, mais dans la réalité des faits, il n'est jamais plaisant d'être objectifié.
Et encore : j'ai de quoi me défendre face à une femme. À priori. Mais il est clair que la différence de force rend la situation encore plus angoissante pour la gente féminine.
« Désolé d'être entré dans son jeu en répondant à ta place, mais je voulais évacuer le truc rapidement.
Fais-je, tandis qu'on le regarde tenter sa chance un peu plus loin. À ce titre, la remarque de Scylla résonne dans mon esprit. J'esquisse l'ombre d'un sourire en constatant que l'on pense exactement la même chose. D'ailleurs, nos pronostics sont rapidement confirmés, à en croire la gestuelle du groupe de jeunes femmes en question : le type de fait proprement rembarrer.
Je suppose qu'à ce stade, il va sans doute aller se prendre un verre, histoire de reprendre du courage. À tous les coups, on va le retrouver en train de bassiner la serveuse ou la malheureuse qui aura eu l'idée d'aller se chercher à boire.
Enfin, ce n'est plus notre problème pour le moment. Me tournant vers Scylla, je me remets à danser. Le groupe enchaîne les morceaux pendant un moment. Je profite simplement de la compagnie de la jeune femme, oubliant l'heure et le reste.... La musique est bonne, le cannabis et l'alcool me maintiennent dans un état de détente et je suis avec Scylla. En gros, tout va bien.
Cela dit, la demoiselle finit tout de même par fatiguer. Je la laisse m'entraîner à sa suite, comme nous retrouvons nos places sur la banquette. J'en profite pour entretenir mon état de presque ébriété par une ou deux gorgées de mojito, avant de l'embrasser.
« Ça marche.
Fais-je après qu'elle m'ait dit souhaiter se reposer un moment. Je l'enlace alors d'un bras autour des épaules, avant de prendre sa main de l'autre et entrelacer nos doigts.
« Dis moi princesse, je ne t'ai pas demandé tout à l'heure, mais du coup : qui est au courant pour nous, chez toi ?
Cela dit, il m'est déjà arrivé d'avoir à gérer des marques d'intérêt non sollicitées, quand mon charme vampirique s'exprime un peu plus que d'habitude ou que la personne en face y est particulièrement sensible. Quelques fois, des femmes se sont notamment enhardies à me toucher ou faire preuve d'une insistance grossière, alors que je ne faisais montre d'aucune réceptivité. Ce type d'expérience m'a toujours profondément dérangé. Je sais que certains hommes fantasment sur ce genre de scénario, mais dans la réalité des faits, il n'est jamais plaisant d'être objectifié.
Et encore : j'ai de quoi me défendre face à une femme. À priori. Mais il est clair que la différence de force rend la situation encore plus angoissante pour la gente féminine.
« Désolé d'être entré dans son jeu en répondant à ta place, mais je voulais évacuer le truc rapidement.
Fais-je, tandis qu'on le regarde tenter sa chance un peu plus loin. À ce titre, la remarque de Scylla résonne dans mon esprit. J'esquisse l'ombre d'un sourire en constatant que l'on pense exactement la même chose. D'ailleurs, nos pronostics sont rapidement confirmés, à en croire la gestuelle du groupe de jeunes femmes en question : le type de fait proprement rembarrer.
Je suppose qu'à ce stade, il va sans doute aller se prendre un verre, histoire de reprendre du courage. À tous les coups, on va le retrouver en train de bassiner la serveuse ou la malheureuse qui aura eu l'idée d'aller se chercher à boire.
Enfin, ce n'est plus notre problème pour le moment. Me tournant vers Scylla, je me remets à danser. Le groupe enchaîne les morceaux pendant un moment. Je profite simplement de la compagnie de la jeune femme, oubliant l'heure et le reste.... La musique est bonne, le cannabis et l'alcool me maintiennent dans un état de détente et je suis avec Scylla. En gros, tout va bien.
Cela dit, la demoiselle finit tout de même par fatiguer. Je la laisse m'entraîner à sa suite, comme nous retrouvons nos places sur la banquette. J'en profite pour entretenir mon état de presque ébriété par une ou deux gorgées de mojito, avant de l'embrasser.
« Ça marche.
Fais-je après qu'elle m'ait dit souhaiter se reposer un moment. Je l'enlace alors d'un bras autour des épaules, avant de prendre sa main de l'autre et entrelacer nos doigts.
« Dis moi princesse, je ne t'ai pas demandé tout à l'heure, mais du coup : qui est au courant pour nous, chez toi ?
- InvitéInvité
Re: L'effet papillon
Dim 1 Avr 2018 - 4:50
Si Scylla est capable de rembarrer les mecs lourds qui viennent l'accoster, cette fois, elle n'en a ni le courage,ni la force. Elle n'a pas envie de subir ça. Surtout pas après les derniers événements. Alors quand Tommy lui dit qu'il s'excuse d'être rentré dans son jeu, elle lui répond d'un air soulagé.
- Au contraire...tu as réussi à le faire partir illico presto. Avec moi, il serait encore en train de me tenir la grappe et au vu de mon état de nerf en ce moment il vaut mieux éviter.
Le mec relou se fait heureusement vite oublié. Par chance ce n'est pas un élève de Hungcalf. Ou alors ce serait un qu'elle n'aurait jamais vu. De plus la probabilité pour trouver un autre sorcier à part eux est rare, voir impossible.
Scylla danse. Elle laisse son corps se mouvoir au rythme de la musique. Elle est bien. Heureuse. Et puis elle commence à être épuisée au bout d'un moment. Elle arrive moins à suivre le rythme. Elle ressent des courbatures aux jambes. Avec Tommy ils retrouvent leur place sur la banquette. Elle sortie tranquillement son verre, tandis que lui fait de même. Nouveau baiser. Elle est si bien dans ses bras, leurs doigts entrelacés. Tommy lui demande alors qui est au courant pour eux dans sa famille.
- Déjà il y a Shachou vu qu'il nous a grillé l'autre soir.
Quand ils s'étaient retrouvés à Hungcalf, Sha avait fini par débarqué chez Thomas alors que la sorcière y était. Entre un oubli de sous-vêtements, une Sissi qui a essayé de se cacher discrètement mais qui manque cruellement de compétences dans le domaine, Sha a vite découvert la nature de leur relation. Et si sur le moment, elle avait vécu un moment de solitude, à présent elle peut en rire de cette situation. Après tout vaut mieux en rire qu'en pleurer. Et niveau sanglots, elle a sa dose.
- À présent Helga, Marius et Caël sont au courant. Je leur ai dit. Caël s'inquiétait pour moi. Tu vois, comme le grand frère qu'il est. Alors je leur ai dit que tu me soutient et sans faire exprès j'ai sorti ton prénom.
Elle joue avec les doigts de Thomas. Le groupe passe une reprise moldue que Scylla a aime bien. Stairway To Heaven de Led Zeppelin que Scylla fredonne doucement. Avant de revenir à la conversation.
- Et malheureusement Lilas se doute bien qu'il s'agit de toi. Elle a lu la lettre de Ste Mangouste, avec les indications de la période de grossesse. Entre ça et la rumeur sur nous dans le Chineur, elle a vite fait le lien. Lilas est une peste, très intelligente. Quand à Octave tout dépend si elle lui a balancé l'info. Mais on peut s'imaginer que oui. Je le saurais assez vite si je le croise dans les couloirs de l'école.
Les jambes de Scylla lui font moins mal. Comme elle a dit que la prochaine tournée est la sienne, elle va au bar commander des verres. Il y a un peu d'attente, mais pas grand chose. C'est avec deux mojitos qu'elle revient avant de s'installer à nouveau dans les bras de Tommy et lui faire des câlins.
- J'ai réussi à ne pas faire d'erreur avec la monnaie en payant les verres.
Elle est fière d'avoir réussi à ne pas se tromper. Avec le coup dans le nez qu'elle commence. Qu'elle a déjà. Faire des conversions monétaires ce n'est pas facile.
- Au contraire...tu as réussi à le faire partir illico presto. Avec moi, il serait encore en train de me tenir la grappe et au vu de mon état de nerf en ce moment il vaut mieux éviter.
Le mec relou se fait heureusement vite oublié. Par chance ce n'est pas un élève de Hungcalf. Ou alors ce serait un qu'elle n'aurait jamais vu. De plus la probabilité pour trouver un autre sorcier à part eux est rare, voir impossible.
Scylla danse. Elle laisse son corps se mouvoir au rythme de la musique. Elle est bien. Heureuse. Et puis elle commence à être épuisée au bout d'un moment. Elle arrive moins à suivre le rythme. Elle ressent des courbatures aux jambes. Avec Tommy ils retrouvent leur place sur la banquette. Elle sortie tranquillement son verre, tandis que lui fait de même. Nouveau baiser. Elle est si bien dans ses bras, leurs doigts entrelacés. Tommy lui demande alors qui est au courant pour eux dans sa famille.
- Déjà il y a Shachou vu qu'il nous a grillé l'autre soir.
Quand ils s'étaient retrouvés à Hungcalf, Sha avait fini par débarqué chez Thomas alors que la sorcière y était. Entre un oubli de sous-vêtements, une Sissi qui a essayé de se cacher discrètement mais qui manque cruellement de compétences dans le domaine, Sha a vite découvert la nature de leur relation. Et si sur le moment, elle avait vécu un moment de solitude, à présent elle peut en rire de cette situation. Après tout vaut mieux en rire qu'en pleurer. Et niveau sanglots, elle a sa dose.
- À présent Helga, Marius et Caël sont au courant. Je leur ai dit. Caël s'inquiétait pour moi. Tu vois, comme le grand frère qu'il est. Alors je leur ai dit que tu me soutient et sans faire exprès j'ai sorti ton prénom.
Elle joue avec les doigts de Thomas. Le groupe passe une reprise moldue que Scylla a aime bien. Stairway To Heaven de Led Zeppelin que Scylla fredonne doucement. Avant de revenir à la conversation.
- Et malheureusement Lilas se doute bien qu'il s'agit de toi. Elle a lu la lettre de Ste Mangouste, avec les indications de la période de grossesse. Entre ça et la rumeur sur nous dans le Chineur, elle a vite fait le lien. Lilas est une peste, très intelligente. Quand à Octave tout dépend si elle lui a balancé l'info. Mais on peut s'imaginer que oui. Je le saurais assez vite si je le croise dans les couloirs de l'école.
Les jambes de Scylla lui font moins mal. Comme elle a dit que la prochaine tournée est la sienne, elle va au bar commander des verres. Il y a un peu d'attente, mais pas grand chose. C'est avec deux mojitos qu'elle revient avant de s'installer à nouveau dans les bras de Tommy et lui faire des câlins.
- J'ai réussi à ne pas faire d'erreur avec la monnaie en payant les verres.
Elle est fière d'avoir réussi à ne pas se tromper. Avec le coup dans le nez qu'elle commence. Qu'elle a déjà. Faire des conversions monétaires ce n'est pas facile.
- InvitéInvité
Re: L'effet papillon
Jeu 5 Avr 2018 - 0:09
Pour ce qui est de Sasha, je n'apprends rien puisque nous avions été surpris tous les deux la main dans le sac. Cette soirée avait sonné le départ de notre entreprise de sabotage du mariage, si l'on peut dire. Depuis, il s'était passé pas mal de choses et de nouvelles personnes avaient découvert notre relation.
Je pense notamment à la fois où on avait discuté avec Helga dans la salle de musique... Scylla avait laissé échapper un diminutif un peu suspect au cours de la conversation. Cela dit, je ne suis pas persuadé que la Wright ait fait le lien à ce moment là. La jeune femme n'a pas l'air du genre à suivre les rumeurs de près et nous n'avions pas été particulièrement démonstratif par ailleurs.
Mais le fait de n'en avoir pas parlé cette fois-ci n'est pas forcément une mauvaise chose... Après tout, l'histoire du mariage faisait déjà pas mal niveau charge émotionnelle. Mais de ce que Scylla m'avait déjà raconté de cette soirée-ci... Je crois qu'il faut que je m'attende à une liste de noms plus longue que prévue.
Et en effet, il semblerait que la plupart des Muller sont au courant désormais. Au nom d'Helga s'ajoute celui de Marius et Caël : les frangins. Ces deux là, je ne les connais pas personnellement... Mais je sais que l'aîné est dans l'équipe de Quidditch de sa maison. Il a la réputation d'être un gros dragueur un peu sanguin. Mais pour ce qui est du plus jeune, c'est comme Helga : aucune rumeur particulière ne court sur son compte. Il fait sa vie simplement, comme la majorité des élèves de l’université.
En dehors de ces trois là restent Octave et Lilas. Scylla n'est pas sûre de ce qu'ils savent à cent pour cent, apparemment. Mais bon, si elle me dit que la Grymm s'en doute, cela veut probablement dire qu'elle sait effectivement.
Fort de ces informations nouvelles, je laisse Scylla aller chercher à boire et cogite sur ce qui vient d'être dit. Le temps qu'elle revienne, de nouvelles interrogations se sont formées dans mon esprit. Je la laisse reprendre place tranquillement à mes côtés avant de reprendre le fil de la discussion.
« Bien joué princesse. Fais-je avant toutes choses. Tu vas finir plus moldue que nature à force, tu vas voir.
Je repasse mon bras autour de ses épaules, tandis qu'elle vient se blottir contre moi. Ce genre de proximité physique me fait plaisir. Depuis la dernière fois où ça s'était mal passé, on avait largement eu l'occasion de remettre le couvert... Il n'empêche que le sujet existait toujours dans un coin de nos esprits, même si on n'en discutait pas.
Du coup, je suis content de voir que ça se normalise vraiment : le fait d'être un peu démonstratif, ça me rassure en un sens. Je crois que j'ai vraiment eu peur que quelque chose se casse entre nous à ce niveau. Le truc peut sembler idiot, mais bon... J'ai toujours construit mes relations autour de cette dimension là. Je ne sais pas si c'est lié à ma nature, mais c'est un aspect du couple assez important pour moi. Quand ça se passe mal je flippe, même si je dis que tout va bien. C'est plus pour éviter d'inquiéter la nana qu'autre chose. Intérieurement, je ne suis pas serein en vérité.
Tout ça pour dire que de constater qu'elle est près de moi, ça me rassure carrément plus que tous les discours plein de bons sentiments qu'on peut avoir. Les gestes ne mentent pas : c'est ce que je me dis. Et même si c'est la merde en ce moment, je peux au moins me raccrocher au fait qu'on est bien et qu'entre nous, ça va.
Bref, étant bien disposé, je reprends donc le fil de la conversation précédente.
« Je ne sais pas si je dois redouter quelque chose. Ça fait pas mal de monde maintenant... Je t'avoue que je n'avais pas anticipé que les choses tournent comme ça. Je joue avec ses doigts d'un geste machinal, tout en songeant. Enfin, je sais qu'on n'y peut rien, mais bon.
Je me penche sur la table basse afin de boire un peu de mojito. En dépit de ma légère ivresse, mes pensées demeurent bien claires.
« J'ai un peu peur que ça se retourne contre moi, pour être tout à fait franc. T'es majeure, moi aussi, mais les relations entre les membres du personnel et les élèves, c'est pas franchement encouragé... Je pense que je ne t'apprends rien.
Je laisse s'écouler quelques secondes, le regard capté par les mouvements de la foule qui s'agite.
« Plus les gens sont au courant, plus on perd le contrôle de ce qui se dit et à qui. Mes yeux noirs se posent sur elle à nouveau. Mais je ne dis pas ça pour t'en faire le reproche ou autre, hein... Il s'est passé ce qui s'est passé. Je sais que tu n'y peux rien. Maintenant, je te fais part de mes pensées si tu veux : ça m'inquiète un peu.
Si Lilas sait, il n'y a pas de raison pour que les parents de Scylla ne l'apprennent pas à leur tour. Et là, je risquais d'en entendre parler. C'est certain.
« Ils ont pris ça comment les uns et les autres ?
Je pense notamment à la fois où on avait discuté avec Helga dans la salle de musique... Scylla avait laissé échapper un diminutif un peu suspect au cours de la conversation. Cela dit, je ne suis pas persuadé que la Wright ait fait le lien à ce moment là. La jeune femme n'a pas l'air du genre à suivre les rumeurs de près et nous n'avions pas été particulièrement démonstratif par ailleurs.
Mais le fait de n'en avoir pas parlé cette fois-ci n'est pas forcément une mauvaise chose... Après tout, l'histoire du mariage faisait déjà pas mal niveau charge émotionnelle. Mais de ce que Scylla m'avait déjà raconté de cette soirée-ci... Je crois qu'il faut que je m'attende à une liste de noms plus longue que prévue.
Et en effet, il semblerait que la plupart des Muller sont au courant désormais. Au nom d'Helga s'ajoute celui de Marius et Caël : les frangins. Ces deux là, je ne les connais pas personnellement... Mais je sais que l'aîné est dans l'équipe de Quidditch de sa maison. Il a la réputation d'être un gros dragueur un peu sanguin. Mais pour ce qui est du plus jeune, c'est comme Helga : aucune rumeur particulière ne court sur son compte. Il fait sa vie simplement, comme la majorité des élèves de l’université.
En dehors de ces trois là restent Octave et Lilas. Scylla n'est pas sûre de ce qu'ils savent à cent pour cent, apparemment. Mais bon, si elle me dit que la Grymm s'en doute, cela veut probablement dire qu'elle sait effectivement.
Fort de ces informations nouvelles, je laisse Scylla aller chercher à boire et cogite sur ce qui vient d'être dit. Le temps qu'elle revienne, de nouvelles interrogations se sont formées dans mon esprit. Je la laisse reprendre place tranquillement à mes côtés avant de reprendre le fil de la discussion.
« Bien joué princesse. Fais-je avant toutes choses. Tu vas finir plus moldue que nature à force, tu vas voir.
Je repasse mon bras autour de ses épaules, tandis qu'elle vient se blottir contre moi. Ce genre de proximité physique me fait plaisir. Depuis la dernière fois où ça s'était mal passé, on avait largement eu l'occasion de remettre le couvert... Il n'empêche que le sujet existait toujours dans un coin de nos esprits, même si on n'en discutait pas.
Du coup, je suis content de voir que ça se normalise vraiment : le fait d'être un peu démonstratif, ça me rassure en un sens. Je crois que j'ai vraiment eu peur que quelque chose se casse entre nous à ce niveau. Le truc peut sembler idiot, mais bon... J'ai toujours construit mes relations autour de cette dimension là. Je ne sais pas si c'est lié à ma nature, mais c'est un aspect du couple assez important pour moi. Quand ça se passe mal je flippe, même si je dis que tout va bien. C'est plus pour éviter d'inquiéter la nana qu'autre chose. Intérieurement, je ne suis pas serein en vérité.
Tout ça pour dire que de constater qu'elle est près de moi, ça me rassure carrément plus que tous les discours plein de bons sentiments qu'on peut avoir. Les gestes ne mentent pas : c'est ce que je me dis. Et même si c'est la merde en ce moment, je peux au moins me raccrocher au fait qu'on est bien et qu'entre nous, ça va.
Bref, étant bien disposé, je reprends donc le fil de la conversation précédente.
« Je ne sais pas si je dois redouter quelque chose. Ça fait pas mal de monde maintenant... Je t'avoue que je n'avais pas anticipé que les choses tournent comme ça. Je joue avec ses doigts d'un geste machinal, tout en songeant. Enfin, je sais qu'on n'y peut rien, mais bon.
Je me penche sur la table basse afin de boire un peu de mojito. En dépit de ma légère ivresse, mes pensées demeurent bien claires.
« J'ai un peu peur que ça se retourne contre moi, pour être tout à fait franc. T'es majeure, moi aussi, mais les relations entre les membres du personnel et les élèves, c'est pas franchement encouragé... Je pense que je ne t'apprends rien.
Je laisse s'écouler quelques secondes, le regard capté par les mouvements de la foule qui s'agite.
« Plus les gens sont au courant, plus on perd le contrôle de ce qui se dit et à qui. Mes yeux noirs se posent sur elle à nouveau. Mais je ne dis pas ça pour t'en faire le reproche ou autre, hein... Il s'est passé ce qui s'est passé. Je sais que tu n'y peux rien. Maintenant, je te fais part de mes pensées si tu veux : ça m'inquiète un peu.
Si Lilas sait, il n'y a pas de raison pour que les parents de Scylla ne l'apprennent pas à leur tour. Et là, je risquais d'en entendre parler. C'est certain.
« Ils ont pris ça comment les uns et les autres ?
- InvitéInvité
Re: L'effet papillon
Dim 15 Avr 2018 - 11:30
Avoir des relations intimes avec un professeur ou un membre du personnel de l'école fait couler les encres et jaser. La sorcière ne compte plus le nombre de sourires et de regards en coins à son égard. Elle ne compte plus non plus les sous-entendus qu'on lui a lancé. À force elle s'y est habituée. Mais ce n'est pas pareil pour Tommy. Si elle de son côté ne risque rien, pour lui les conséquences seraient plus désastreuses si trop de monde devait être au courant officiellement. Il lui fait part de ses craintes. Installée confortablement, dans ses bras, elle l'écoute avec une grande attention.
- Ceux qui le savent de ma propre voix sont des personnes en qui j'ai une confiance aveugle. Je sais qu'ils ne diront rien, je pourrais leur confier ma vie sans problème.
Là dessus Scylla n'a aucune peur. Par contre il faut bien avouer qu'elle met plus de réserves à l'égard des autres personnes qui pourraient le savoir.
- Mais c'est vrai que j'aurais dû faire plus attention et je comprend tes inquiétudes sur le sujet.
Tommy, lui demande alors comment les membres de sa famille, à qui elle a révélé l'information ont réagis. Une curiosité, rien de plus normal. Elle aurait fait la même chose si les rôles avaient été inversés.
- C'est surtout la perte du bébé qui les as marqué. Ils ne m'ont fait aucunes remarques sur toi. Ils veulent juste que je sois heureuse. Caël m'a dit que si je te faisais confiance, il pouvait le faire aussi. Après je le connais et je sais que son côté grand frère protecteur prend le dessus. Donc je ne serais pas étonnée, si il essaye d'en savoir plus sur toi ou de carrément venir te voir. Comme il l'aurait fait avec n'importe quel garçon qui a une relation avec sa petite soeur.
Elle lui fait des câlins. Loin du monde sorcier, elle peut être plus tactile avec lui. Ils ne sont pas obligés de se cacher.
- Mais tu n'as rien à craindre d'eux. J'ai de très bon goûts puisque je t'ai choisis.
La soirée continue, les danses s'enchaînent ainsi que les verres et les moments tendresse. Au bout de quelques heures. La sorcière à envie de prendre l'air. Tommy lui ayant proposé de faire une balade avant de rentrer. Elle accepte la proposition avec un grand plaisir. Ils se promène le long du Time Square. Sa main dans celle de Tommy, la sorcière découvre un endroit fascinant. Le vent est frais, ça lui fait du bien. Après avoir bien profité, tous deux, rentrent chez lui.
Après cette journée et cette soirée riche en émotions, Scylla fini par s'endormir sur le canapé. Il faut avouer que juste avant, Tommy a bien finit par épuiser ses dernières énergies physiques. On ne vous fera pas un dessin. En tout cas ce qui est sûr, c'est qu'elle n'a pas eu besoin de tisane ou de potion de sommeil.
- Ceux qui le savent de ma propre voix sont des personnes en qui j'ai une confiance aveugle. Je sais qu'ils ne diront rien, je pourrais leur confier ma vie sans problème.
Là dessus Scylla n'a aucune peur. Par contre il faut bien avouer qu'elle met plus de réserves à l'égard des autres personnes qui pourraient le savoir.
- Mais c'est vrai que j'aurais dû faire plus attention et je comprend tes inquiétudes sur le sujet.
Tommy, lui demande alors comment les membres de sa famille, à qui elle a révélé l'information ont réagis. Une curiosité, rien de plus normal. Elle aurait fait la même chose si les rôles avaient été inversés.
- C'est surtout la perte du bébé qui les as marqué. Ils ne m'ont fait aucunes remarques sur toi. Ils veulent juste que je sois heureuse. Caël m'a dit que si je te faisais confiance, il pouvait le faire aussi. Après je le connais et je sais que son côté grand frère protecteur prend le dessus. Donc je ne serais pas étonnée, si il essaye d'en savoir plus sur toi ou de carrément venir te voir. Comme il l'aurait fait avec n'importe quel garçon qui a une relation avec sa petite soeur.
Elle lui fait des câlins. Loin du monde sorcier, elle peut être plus tactile avec lui. Ils ne sont pas obligés de se cacher.
- Mais tu n'as rien à craindre d'eux. J'ai de très bon goûts puisque je t'ai choisis.
La soirée continue, les danses s'enchaînent ainsi que les verres et les moments tendresse. Au bout de quelques heures. La sorcière à envie de prendre l'air. Tommy lui ayant proposé de faire une balade avant de rentrer. Elle accepte la proposition avec un grand plaisir. Ils se promène le long du Time Square. Sa main dans celle de Tommy, la sorcière découvre un endroit fascinant. Le vent est frais, ça lui fait du bien. Après avoir bien profité, tous deux, rentrent chez lui.
Après cette journée et cette soirée riche en émotions, Scylla fini par s'endormir sur le canapé. Il faut avouer que juste avant, Tommy a bien finit par épuiser ses dernières énergies physiques. On ne vous fera pas un dessin. En tout cas ce qui est sûr, c'est qu'elle n'a pas eu besoin de tisane ou de potion de sommeil.
Épisode clos.
- InvitéInvité
Re: L'effet papillon
Lun 23 Avr 2018 - 23:02
Dimanche 15 avril 2018
L'après midi s'était écoulée d'autant plus tranquillement que, pour une fois, je n'étais pas astreint à de la surveillance. L'emploi du temps du personnel de la vie scolaire permettait à chacun d'avoir au moins un dimanche de libre dans le mois. Ce n'était pas énorme, mais cela faisait parti des inconvénients du métier et, avec le temps, je m'y étais fait de toute façon.
J'avais donc eu tout le loisir de me consacrer à mes petites affaires et passer du temps avec Scylla. Une pause bien agréable, puisque l'Université était en ébullition depuis le début de la semaine avec la préparation du bal de printemps prévu pour dans cinq jours. Tout le monde ne parlait que de ça en ce moment. Il faut dire que les élèves adoraient ce genre d'événement et naturellement, il n'était plus question que de robes et de partenaire de danse dans les couloirs.
Personnellement, je n'avais pas prévu de m'y rendre. Déjà parce-que la thématique ne me branchait pas plus que ça : le moyen-âge c'est très sympa, mais d'un point de vue strictement personnel, je n'en ai rien à foutre... Mais aussi et surtout par souci de discrétion. Les rumeurs allaient bon train en ce moment, je voulais donc éviter de donner au Chineur de quoi nourrir ses colonnes.
Sans compter que... Hé bien, après avoir galéré à tout mettre en place avec le reste du personnel, je n'ai pas spécialement envie d'y baigner encore en y passant la soirée. Je ne sais pas... C'est un peu comme les cuisiniers qui n'aiment pas manger leur propre plat, si tant est que la comparaison soit valide.
Bref, tout ça pour dire que le bal de printemps, ce serait sans moi.
Scylla et moi étions donc tranquillement en train de glander dans le salon. Le genre de plan qui me plaît : c'est simple, ça ne déçoit jamais. Quand on a un PC avec une bonne connexion et un abonnement à Netflix, on n'a besoin de rien d'autre de toute façon. Sur la table, c'était le cimetière des emballages de bouffe et des tasses de thé tiède à moitié entamé. Livres, autres bouts de parchemin et vêtement éparpillés ça et là témoignaient de la variété des activités de l'après midi. Et pour animer un peu le tout, une playlist un peu chill passait en fond.
Personnellement, j'étais assit par terre, en tailleur, en caleçon et T shirt. Baguette magique en main, je m'amusais à enchanter un petit galet de la taille d'un œuf de poule, avec une composition de runes de mon cru. Les runes étaient un peu devenues ma seconde passion, après les sortilèges. Depuis que j'avais enchanté ma voiture pour qu'elle vole, je ne me sentais plus et testait toutes sortes de trucs sur un peu tout ce qui me passait sous la main. Ce coup-ci, c'était un galet. J’enchaînais donc les essais et apportais toutes sortes de corrections au fur et à mesure, tout en causant à Scylla par intermittence.
« Au fait, tu y vas avec qui, au bal ?
Je demande. Un petit coup de baguette en direction du galet : je vois une des runes rougir, ce qui n'est pas bon signe. Le truc à ne pas rater, ce sont les associations. Je m'arme donc de mon manuel et vérifie la compatibilité des deux que ça concerne.
- InvitéInvité
Re: L'effet papillon
Lun 23 Avr 2018 - 23:56
La préparation du bal de fin d'année à laissé place à une sacré effervescence. Et dit bal, dit préparation et organisation. Scylla n'a pas vraiment eu le temps de vraiment profiter d'être seule avec Thomas ces dernières semaines. En tant que concierge de l'école, il y a des jours où il est d'astreinte. Et si beaucoup d'élèves rentrent chez eux le week-end, certains restent dans le dortoir. Une personne doit donc rester présente en cas de soucis. Sans compter que des accidents du type orage qui casse les buts du terrain de Quidditch, par exemple, peuvent venir. Même le dimanche.
Mais en ce jour, ce n'est pas à Tommy de s'occuper de cela, puisque que c'est son jour de repos. Scylla et lui en ont donc profité pour passer la journée ensemble. Entre les séries et les films moldus qu'il lui a fait découvrir ainsi que leurs acrobaties, la journée est passée bien vite.
Affalée avec juste un tee-shirt qui lui arrive au niveau des genoux sur elle, elle s'amuse à regarder Tommy qui enchante des galets. C'est l'une de ses nouvelles passions. Posée, elle écoute les musiques qui défile sur YouTube. Pendant qu'il fait ses enchantements, les deux loustics parlent de tout et de rien. Thomas lui demande avec qui elle va aller au bal. Taquine, elle joue avec une mèches de ses cheveux en l'enroulant autour de son doigts. Son regard est remplit de malice quand elle lui répond d'une voix suave.
- Tu es bien curieux.
Elle ne laisse pas longtemps le suspens s'installer puisqu'elle lui répond aussitôt après l'avoir légèrement taquiné.
- Matsuo m'a proposé de venir avec lui, je sais pas si tu le connais ? On est dans la même maison et on danse souvent ensemble.
Elle marque une pause avant de continuer.
- Mais à vrai dire je ne sais pas encore si je vais y aller. Avec ma sœur à l'hôpital, je sais pas. En même temps si je n'y vais pas, elle risque d'être déçue. Je pense que je verrais au dernier moment. J'ai déjà ma tenue et mon idée de coiffure de toute façon.
Elle verra bien en temps voulu. Tandis qu'elle papote, elle voit un des galets devenir rouge et Tommy se jeter sur son manuel. La sorcière n'y connaît pas grand chose, pour ne pas dire rien du tout, dans ce domaine. Mais généralement, quand ça devient rouge, c'est que c'est un signe d'alerte. Intriguée elle lui demande :
- Qu'est ce qu'il se passe avec les galets ?
Mais en ce jour, ce n'est pas à Tommy de s'occuper de cela, puisque que c'est son jour de repos. Scylla et lui en ont donc profité pour passer la journée ensemble. Entre les séries et les films moldus qu'il lui a fait découvrir ainsi que leurs acrobaties, la journée est passée bien vite.
Affalée avec juste un tee-shirt qui lui arrive au niveau des genoux sur elle, elle s'amuse à regarder Tommy qui enchante des galets. C'est l'une de ses nouvelles passions. Posée, elle écoute les musiques qui défile sur YouTube. Pendant qu'il fait ses enchantements, les deux loustics parlent de tout et de rien. Thomas lui demande avec qui elle va aller au bal. Taquine, elle joue avec une mèches de ses cheveux en l'enroulant autour de son doigts. Son regard est remplit de malice quand elle lui répond d'une voix suave.
- Tu es bien curieux.
Elle ne laisse pas longtemps le suspens s'installer puisqu'elle lui répond aussitôt après l'avoir légèrement taquiné.
- Matsuo m'a proposé de venir avec lui, je sais pas si tu le connais ? On est dans la même maison et on danse souvent ensemble.
Elle marque une pause avant de continuer.
- Mais à vrai dire je ne sais pas encore si je vais y aller. Avec ma sœur à l'hôpital, je sais pas. En même temps si je n'y vais pas, elle risque d'être déçue. Je pense que je verrais au dernier moment. J'ai déjà ma tenue et mon idée de coiffure de toute façon.
Elle verra bien en temps voulu. Tandis qu'elle papote, elle voit un des galets devenir rouge et Tommy se jeter sur son manuel. La sorcière n'y connaît pas grand chose, pour ne pas dire rien du tout, dans ce domaine. Mais généralement, quand ça devient rouge, c'est que c'est un signe d'alerte. Intriguée elle lui demande :
- Qu'est ce qu'il se passe avec les galets ?
- InvitéInvité
Re: L'effet papillon
Mar 24 Avr 2018 - 9:31
J'affiche ce petit sourire un peu jaune typique des mauvais perdant, quand Scylla s'amuse à me faire mariner. Cela dit, le suspense ne dure pas longtemps puisque la jeune femme ne tarde pas à me dévoiler le nom de l'heureux élu.
« Matsuo... Hun, ça ne me dit rien.
Je réplique, au moment où elle laisse s'étirer quelques secondes de silence. Les Pokeby, je n'en connais pas tant que ça en plus... Et au delà de ça, je dois bien admettre avoir un peu de mal avec les élèves d'origine asiatique dans le sens où les noms et les visages... Ouais, je ne sais pas si c'est bien correct de dire ça, mais j'ai tendance à confondre. C'est pas exprès hein : je galère vraiment.
M'enfin peu importe. Matsuo donc.
J'essayerai de m'en rappeler de celui là...
Scylla m'avoue ensuite hésiter à aller au bal de toute façon à cause de sa sœur à l’hôpital. J'avais naturellement été mis au courant de cette histoire : une dispute avec Lilas qui avait mal tourné. Fort heureusement pour la Wright, elle s'en remettrait sans trop de souci. Mais entre ça et l'exclusion forcée de Scylla du domicile parental, je m'interroge sur l'étendue des capacités de destruction de la Grymm.
Il est proprement stupéfiant que des mésententes familiales prennent de telles proportions. A croire que les Muller ne font jamais rien dans la pondération... Enfin, je dis ça, c'est surtout valable pour la demoiselle. Les exemples qu'elle donne à voir laissent songeur, quand ils ne font pas simplement froid dans le dos. Et je trouve tragique de constater combien cela n'émeut pas le couple parental plus que cela. Mais bon, si c'était le cas, la dynamique familiale aurait sans doute une autre gueule et beaucoup de choses ne seraient pas arrivées.
« Je suis sûr que tu seras superbe dans ta robe, mon ange. Dis-je doucement, lui adressant un petit regard en coin. Ta sœur voudra sûrement que tu t'amuses... Vous êtes toujours bienveillantes l'une envers l'autre. Alors si ça te fait plaisir d'y aller, va-y.
Je me tourne tout à fait vers elle et poursuit, avec un petit sourire en coin un brin narquois.
« Ce serait dommage de décevoir Matsuo. Même si bon... Je suppose qu'il ne danse pas aussi bien que moi.
Mon sourire se dissipe tandis que je m'en retourne à mes enchantements. C'est clair qu'un jeune homme de vingt ans en spécialité danse, ça danse moins bien qu'un mec comme moi.
Sûr.
« Ne me contredis pas, s'il-te plaît. Ça va blesser mon cœur de presque quarantenaire.
Je pouffe brièvement de rire face à la bêtise de mes propres répliques, avant de rapidement retrouver mon sérieux et me concentrer sur les runes. Runes qui, bien à raison d'ailleurs, attisent la curiosité de ma compagne.
« J'ai mis deux runes qui ne vont pas bien ensemble. Ça crée une interférence avec le sortilège. Pour ce que je veux faire, tout est orienté autour du Gebo au centre, parce-que c'est un objet destiné à être donné. Je me demande si le problème ne vient pas de l'interaction entre Fehu et Isa, du coup... Je réfléchis à voix haute. C'est vrai ça, pourquoi j'ai mis une Isa ? Hun... Non, non, ça ne va pas... Attends...
Je m'empresse d'apporter les dernières corrections et, cette fois-ci, les runes répondent par une lueur bleu rassurante. Je crois que je touche au but : il ne reste qu'à essayer.
« Tiens, je pense que ça doit marcher. J'ai juste un dernier truc à mettre.
Saisissant une aiguille à coudre, je me pique le bout du doigt de sorte à extraire une petite goutte de sang. Puis, je viens l'appliquer sur le galet de sorte à définitivement lier le sortilège à ma nature.
« Fais pas gaffe au côté creepy du truc.
Fais-je en souriant. Tout est prêt. Je prend donc mon galet et lui met dans la main.
« Tu vas le tenir et je vais concentrer mon charme sur toi. Normalement, ça ne devrait rien te faire.
« Matsuo... Hun, ça ne me dit rien.
Je réplique, au moment où elle laisse s'étirer quelques secondes de silence. Les Pokeby, je n'en connais pas tant que ça en plus... Et au delà de ça, je dois bien admettre avoir un peu de mal avec les élèves d'origine asiatique dans le sens où les noms et les visages... Ouais, je ne sais pas si c'est bien correct de dire ça, mais j'ai tendance à confondre. C'est pas exprès hein : je galère vraiment.
M'enfin peu importe. Matsuo donc.
J'essayerai de m'en rappeler de celui là...
Scylla m'avoue ensuite hésiter à aller au bal de toute façon à cause de sa sœur à l’hôpital. J'avais naturellement été mis au courant de cette histoire : une dispute avec Lilas qui avait mal tourné. Fort heureusement pour la Wright, elle s'en remettrait sans trop de souci. Mais entre ça et l'exclusion forcée de Scylla du domicile parental, je m'interroge sur l'étendue des capacités de destruction de la Grymm.
Il est proprement stupéfiant que des mésententes familiales prennent de telles proportions. A croire que les Muller ne font jamais rien dans la pondération... Enfin, je dis ça, c'est surtout valable pour la demoiselle. Les exemples qu'elle donne à voir laissent songeur, quand ils ne font pas simplement froid dans le dos. Et je trouve tragique de constater combien cela n'émeut pas le couple parental plus que cela. Mais bon, si c'était le cas, la dynamique familiale aurait sans doute une autre gueule et beaucoup de choses ne seraient pas arrivées.
« Je suis sûr que tu seras superbe dans ta robe, mon ange. Dis-je doucement, lui adressant un petit regard en coin. Ta sœur voudra sûrement que tu t'amuses... Vous êtes toujours bienveillantes l'une envers l'autre. Alors si ça te fait plaisir d'y aller, va-y.
Je me tourne tout à fait vers elle et poursuit, avec un petit sourire en coin un brin narquois.
« Ce serait dommage de décevoir Matsuo. Même si bon... Je suppose qu'il ne danse pas aussi bien que moi.
Mon sourire se dissipe tandis que je m'en retourne à mes enchantements. C'est clair qu'un jeune homme de vingt ans en spécialité danse, ça danse moins bien qu'un mec comme moi.
Sûr.
« Ne me contredis pas, s'il-te plaît. Ça va blesser mon cœur de presque quarantenaire.
Je pouffe brièvement de rire face à la bêtise de mes propres répliques, avant de rapidement retrouver mon sérieux et me concentrer sur les runes. Runes qui, bien à raison d'ailleurs, attisent la curiosité de ma compagne.
« J'ai mis deux runes qui ne vont pas bien ensemble. Ça crée une interférence avec le sortilège. Pour ce que je veux faire, tout est orienté autour du Gebo au centre, parce-que c'est un objet destiné à être donné. Je me demande si le problème ne vient pas de l'interaction entre Fehu et Isa, du coup... Je réfléchis à voix haute. C'est vrai ça, pourquoi j'ai mis une Isa ? Hun... Non, non, ça ne va pas... Attends...
Je m'empresse d'apporter les dernières corrections et, cette fois-ci, les runes répondent par une lueur bleu rassurante. Je crois que je touche au but : il ne reste qu'à essayer.
« Tiens, je pense que ça doit marcher. J'ai juste un dernier truc à mettre.
Saisissant une aiguille à coudre, je me pique le bout du doigt de sorte à extraire une petite goutte de sang. Puis, je viens l'appliquer sur le galet de sorte à définitivement lier le sortilège à ma nature.
« Fais pas gaffe au côté creepy du truc.
Fais-je en souriant. Tout est prêt. Je prend donc mon galet et lui met dans la main.
« Tu vas le tenir et je vais concentrer mon charme sur toi. Normalement, ça ne devrait rien te faire.
- InvitéInvité
Re: L'effet papillon
Mar 24 Avr 2018 - 12:47
Thomas encourage vivement Scylla à aller au bal. Il est vrai que les 700 ans du Château, ça n'arrive pas tous les jours.
- Je peux te montrer la robe en avant première si tu veux.
Elle écoute ses paroles quant aux liens qui unit la sorcière à sa soeur Helga. Il est vrai que toutes d'eux font preuves d'une grande bienveillance l'une envers l'autre.
Quand Tommy parle de Matsuo en disant qu'il danse moins bien que lui. Scylla a un petit sourire en coin. On dirait bien une réaction typique de quelqu'un d'un petit peu jaloux. Bien qu'il ne le soit pas. C'est que Matsuo est un excellent danseur, bien meilleur que Scylla aux yeux de la sorcière.
- Tu as peur d'avoir un rival ?
Qu'elle lui répond avec un regard malicieux. D'autant plus que Matsuo est loin d'être un rival pour Tommy. Primo, son coeur est déjà pris par quelqu'un. D'ailleurs, elle ne sait toujours pas de qui il s'agit, son ami est resté très évasif sur le sujet. Secundo, les courbes de la sorcière sont loin d'attirer son ami. Il y a plus de chance pour qu'il soit attiré par Tommy que par elle. Elle n'a pas le temps de répliquer quoi que ce soit que Tommy joue sur son âge pour lui demander de ne pas le contredire là dessus. Amusée, Scylla prend un malin plaisir à le taquiner avec son air de filoute.
- J'ai pensé si fort ?
Quand il lui explique les runes. À vrai dire, elle n'y comprend pas grand chose. Pour elle, Isa, c'est sa cousine. Qu'est ce que sa cousine à avoir avec des runes ?
- Quand tu dis Isa je pense à ma cousine, ça me fait tout drôle.
Qu'elle lui répond en pouffant de rire. Quand elle le voit piquer son doigt avec une aiguille, elle est quand même inquiète. Il lui dit de ne pas faire attention. Ça fait parti du processus. Sauf que mine de rien, elle se dit que ça doit quand même faire mal. Au moins un petit peu. Même si ça n'est pas grand chose comparé à une prise de sang.
- Tu dois te piquer à chaque galet que tu enchantes ?
Après qu'il lui ait mis le galet dans sa main, il concentre son charme sur elle. En tant normal, ça aurait eu un sacré effet sur elle. Une fois pour rigoler, elle lui avait demandé de l'utiliser pour voir ce que ça faisait et ça avait été plus qu'intense. Sauf que cette fois ci, rien ne se passe. Enfin, elle a toujours envie de lui mais pas moins, ni plus que d'habitude. Rien n'a changé pour elle.
- On dirait bien que ça fonctionne ton truc.
Elle se demande bien à qui il veut donner le galet protecteur et surtout pourquoi. Naturellement, elle lui pose la question.
- C'est destiné à qui au fait ?
- Je peux te montrer la robe en avant première si tu veux.
Elle écoute ses paroles quant aux liens qui unit la sorcière à sa soeur Helga. Il est vrai que toutes d'eux font preuves d'une grande bienveillance l'une envers l'autre.
Quand Tommy parle de Matsuo en disant qu'il danse moins bien que lui. Scylla a un petit sourire en coin. On dirait bien une réaction typique de quelqu'un d'un petit peu jaloux. Bien qu'il ne le soit pas. C'est que Matsuo est un excellent danseur, bien meilleur que Scylla aux yeux de la sorcière.
- Tu as peur d'avoir un rival ?
Qu'elle lui répond avec un regard malicieux. D'autant plus que Matsuo est loin d'être un rival pour Tommy. Primo, son coeur est déjà pris par quelqu'un. D'ailleurs, elle ne sait toujours pas de qui il s'agit, son ami est resté très évasif sur le sujet. Secundo, les courbes de la sorcière sont loin d'attirer son ami. Il y a plus de chance pour qu'il soit attiré par Tommy que par elle. Elle n'a pas le temps de répliquer quoi que ce soit que Tommy joue sur son âge pour lui demander de ne pas le contredire là dessus. Amusée, Scylla prend un malin plaisir à le taquiner avec son air de filoute.
- J'ai pensé si fort ?
Quand il lui explique les runes. À vrai dire, elle n'y comprend pas grand chose. Pour elle, Isa, c'est sa cousine. Qu'est ce que sa cousine à avoir avec des runes ?
- Quand tu dis Isa je pense à ma cousine, ça me fait tout drôle.
Qu'elle lui répond en pouffant de rire. Quand elle le voit piquer son doigt avec une aiguille, elle est quand même inquiète. Il lui dit de ne pas faire attention. Ça fait parti du processus. Sauf que mine de rien, elle se dit que ça doit quand même faire mal. Au moins un petit peu. Même si ça n'est pas grand chose comparé à une prise de sang.
- Tu dois te piquer à chaque galet que tu enchantes ?
Après qu'il lui ait mis le galet dans sa main, il concentre son charme sur elle. En tant normal, ça aurait eu un sacré effet sur elle. Une fois pour rigoler, elle lui avait demandé de l'utiliser pour voir ce que ça faisait et ça avait été plus qu'intense. Sauf que cette fois ci, rien ne se passe. Enfin, elle a toujours envie de lui mais pas moins, ni plus que d'habitude. Rien n'a changé pour elle.
- On dirait bien que ça fonctionne ton truc.
Elle se demande bien à qui il veut donner le galet protecteur et surtout pourquoi. Naturellement, elle lui pose la question.
- C'est destiné à qui au fait ?
- InvitéInvité
Re: L'effet papillon
Mar 24 Avr 2018 - 18:00
Après que je l'ai encouragé à aller au bal, Scylla me propose de me montrer sa robe, ce à quoi j'acquiesce tout naturellement. Je me ferais un plaisir d'être le premier à la voir et, peut-être, lui ôter. On est un homme de goût ou on ne l'est pas, avec ce genre de pensée. Mais bref, la conversation dévie ensuite sur le partenaire de la jeune femme. Naturellement, ma réaction laisse penser à de la jalousie. C'était le but, donc je souris à sa provocation, avant de rétorquer à mon tour.
« J'adore avoir des rivaux.
J'approche souplement du canapé où elle est assise, plaçant les mains de part et d'autre de ses longues jambes dénudées. Et quand elle renchérit ses piques à force d'allusion à mon âge, je me redresse juste ce qu'il faut, en face d'elle, pour venir lui attraper doucement la lèvre inférieure entre mes dents.
« Méfie toi...
Que je lui souffle, avant de la relâcher et de m'en retourner à mes petits enchantements. Le sujet des runes est beaucoup plus terre à terre que ces histoires de bal et de robe, mais pas moins passionnant. Je suis content de pouvoir, pour une fois, expliquer quelque chose à quelqu'un. Après tout, entre Scylla et moi, c'est elle la plus cultivée et diplômée. D'ailleurs, c'est généralement le cas de tous mes amis, quand on fait le bilan.
« Isa est une rune de glace assez puissante. Elle symbolise le retour à l'unité individuelle, c'est pour ça que je l'utilise dans le cas présent. Elle peut servir à bloquer des choses grâce à son caractère statique, justement.
J'ignore si la glace et la dureté individuelle lui évoquent aussi sa cousine, en tout cas, voilà ce qu'il en est pour cette rune.
« Le sang est indispensable pour relier le sortilège au charme des vampires. Nous ne sommes pas la seule espèce à disposer d'un tel pouvoir... Regarde les vélanes par exemple.
C'était d'autant plus important qu'il était question, ici, d'une espèce pour laquelle le sang porte une valeur hautement symbolique. Impossible de dissocier un vampire du sang : y avoir recours dans un enchantement les concernant semblait donc tout naturel et n'en rendait la magie que plus puissante.
« Une petite goutte suffit. C'est pas pire qu'un diabétique qui mesure sa glycémie...
Fais-je avant de me rappeler qu'en tant que sang pur, elle n'a probablement jamais vu un diabétique en train d'utiliser un tel appareil.
« Enfin euh... Oublie ça. C'est une quantité vraiment négligeable, c'est tout ce qu'il faut te dire.
Le galet en main, l'expérience peut finalement commencer. Je m'applique donc à concentrer sur elle mon charme vampirique en veillant bien à y aller de manière progressive. Mais au lieu de la réaction habituelle, cette fois-ci rien ne se passe. J'en déduis donc que le sortilège a fonctionné. Scylla me le confirme d'ailleurs bien assez vite.
« Super. Je suis content.
J'ai un petit air victorieux sur le visage. Maintenant que j'ai trouvé comment m'y prendre, je n'ai plus qu'à le poser sur un objet vraiment intéressant. Les galets, c'est bon pour s'entraîner, mais à terme...
« Pour toi. Je réponds, quand elle me demande à qui je le destine. Mais pas un galet. Maintenant que je sais comment faire, je vais pouvoir enchanter des objets plus sympa... Comme un collier ou une bague, par exemple.
On dirait que cela ouvre le champ d'un sujet de conversation bien d'actualité.
« Je me dis que, peut-être, tu seras amenée à rencontrer des vampires à terme. Si ça arrive... Hé bien, c'est là où ce genre d'objet te sera utile.
« J'adore avoir des rivaux.
J'approche souplement du canapé où elle est assise, plaçant les mains de part et d'autre de ses longues jambes dénudées. Et quand elle renchérit ses piques à force d'allusion à mon âge, je me redresse juste ce qu'il faut, en face d'elle, pour venir lui attraper doucement la lèvre inférieure entre mes dents.
« Méfie toi...
Que je lui souffle, avant de la relâcher et de m'en retourner à mes petits enchantements. Le sujet des runes est beaucoup plus terre à terre que ces histoires de bal et de robe, mais pas moins passionnant. Je suis content de pouvoir, pour une fois, expliquer quelque chose à quelqu'un. Après tout, entre Scylla et moi, c'est elle la plus cultivée et diplômée. D'ailleurs, c'est généralement le cas de tous mes amis, quand on fait le bilan.
« Isa est une rune de glace assez puissante. Elle symbolise le retour à l'unité individuelle, c'est pour ça que je l'utilise dans le cas présent. Elle peut servir à bloquer des choses grâce à son caractère statique, justement.
J'ignore si la glace et la dureté individuelle lui évoquent aussi sa cousine, en tout cas, voilà ce qu'il en est pour cette rune.
« Le sang est indispensable pour relier le sortilège au charme des vampires. Nous ne sommes pas la seule espèce à disposer d'un tel pouvoir... Regarde les vélanes par exemple.
C'était d'autant plus important qu'il était question, ici, d'une espèce pour laquelle le sang porte une valeur hautement symbolique. Impossible de dissocier un vampire du sang : y avoir recours dans un enchantement les concernant semblait donc tout naturel et n'en rendait la magie que plus puissante.
« Une petite goutte suffit. C'est pas pire qu'un diabétique qui mesure sa glycémie...
Fais-je avant de me rappeler qu'en tant que sang pur, elle n'a probablement jamais vu un diabétique en train d'utiliser un tel appareil.
« Enfin euh... Oublie ça. C'est une quantité vraiment négligeable, c'est tout ce qu'il faut te dire.
Le galet en main, l'expérience peut finalement commencer. Je m'applique donc à concentrer sur elle mon charme vampirique en veillant bien à y aller de manière progressive. Mais au lieu de la réaction habituelle, cette fois-ci rien ne se passe. J'en déduis donc que le sortilège a fonctionné. Scylla me le confirme d'ailleurs bien assez vite.
« Super. Je suis content.
J'ai un petit air victorieux sur le visage. Maintenant que j'ai trouvé comment m'y prendre, je n'ai plus qu'à le poser sur un objet vraiment intéressant. Les galets, c'est bon pour s'entraîner, mais à terme...
« Pour toi. Je réponds, quand elle me demande à qui je le destine. Mais pas un galet. Maintenant que je sais comment faire, je vais pouvoir enchanter des objets plus sympa... Comme un collier ou une bague, par exemple.
On dirait que cela ouvre le champ d'un sujet de conversation bien d'actualité.
« Je me dis que, peut-être, tu seras amenée à rencontrer des vampires à terme. Si ça arrive... Hé bien, c'est là où ce genre d'objet te sera utile.
- InvitéInvité
Re: L'effet papillon
Mar 24 Avr 2018 - 20:11
- Je te la montrerais mais tu ne me l'arraches pas d'accord ?
Elle parle de la robe qu'elle compte mettre si elle va au bal. Elle a envie de la lui faire découvrir en avant première. Sauf qu'en même temps, elle n'est pas sûre qu'il puisse rester de marbre et ne rien faire. Un arrachage de vêtement est si vite arrivé. Et sa robe est plutôt fragile.
- Je la garde sous protection dans mon armoire en attendant.
C'est peut être bien, l'une des seules tenues qui est bien rangée dans le côté de sa chambre. La plus part du temps ses vêtements traînent un peu partout dans son côté du dortoir. C'est pareil du côté à Fiona. Bien souvent leur affaires se mélangent. Scylla est aussi bordélique que sa coloc. Elles se sont bien trouvés.
La sorcière s'amuse à le taquiner sur son âge et sa pseudo jalousie. Bien évidemment, il ne se laisse pas faire et trouve un moyen pour la déconcentrer. À savoir il s'amuse à la perturber. Et ça fonctionne ! Pour couronner le tout, il se détache d'elle et reprend ses travaux, après lui avoir réveiller ses appétits. Ça lui apprendra à essayer de l'embêter. Tommy 1- Sissi 0.
Elle écoute avec une grande attention quand il lui explique le principe des runes. À vrai dire elle ne va retenir que la rune Isa puisqu'elle fait le rapprochement avec le surnom de sa cousine. En tout cas, elle remarque qu'il en connaît un rayon sur le sujet. Il lui explique aussi pourquoi, il est essentiel qu'il utilise son propre sang pour l'enchantement de l'objet.
La musique continue de défiler tandis qu'ils poursuivent leur conversation. Elles se demandent bien ce que font les diabétiques moldus pour mesurer leur taux de sucres. À la tête qu'elle tire, Tommy a sans doute vu, qu'elle ne voit pas du tout de quoi il parle quand il évoque ce sujet. Finalement il lui dit d'oublier cette référence. Il lui rassure en lui disant qu'il ne prend quasiment rien du tout. Bref il ne se vide pas de son sang et il n'a pas mal. C'est tout ce qui compte et ça la rassure.
L'enchantement à réussi puisque quand ils ont fait un test cela à fonctionné. Thomas lui dit que cet objet lui est destiné. Ça lui donne un grand sourire et ça la touche. Il lui explique aussi que le galet n'est pas l'objet qui va avoir l'enchantement. En bref, ce n'était que pour essayer. Il lui parle de bijou. Un collier ou une bague. Ça fait plaisir à Scylla. Bien qu'elle puisse se payer autant de bijoux qu'elle le désire, quand il s'agit d'un cadeau venant de lui, sa valeur est inestimable.
Quand il lui parle du fait qu'elle puisse rencontrer des vampires, elle se demande bien de quoi il veut parler. C'est qu'à Hungcalf et Inverness, les vampires ça ne courent pas vraiment les rues. Il y en a quelques uns bien sûr, mais vraiment peu.
- Tu as de la famille qui va venir te voir bientôt ?
Simple supposition. Elle sait que c'est plutôt tendus entre lui et le côté paternel de sa famille. Peut être que depuis il y a eu du changement. Elle ne le sait pas. En ce moment il y a eu pas mal de chose qui ont bouger dans leur vie. Alors pour elle, cela ne serait pas vraiment étonnant.
La musique défile et laisse place à des musiques d'animés japonais (elle est tombée sur ça, en s'amusant à cliquer un peu partout sur le site). Elle note les titres des musiques qu'elle aime bien. Elle compte bien chercher les partitions pour apprendre à les jouer.
Elle parle de la robe qu'elle compte mettre si elle va au bal. Elle a envie de la lui faire découvrir en avant première. Sauf qu'en même temps, elle n'est pas sûre qu'il puisse rester de marbre et ne rien faire. Un arrachage de vêtement est si vite arrivé. Et sa robe est plutôt fragile.
- Je la garde sous protection dans mon armoire en attendant.
C'est peut être bien, l'une des seules tenues qui est bien rangée dans le côté de sa chambre. La plus part du temps ses vêtements traînent un peu partout dans son côté du dortoir. C'est pareil du côté à Fiona. Bien souvent leur affaires se mélangent. Scylla est aussi bordélique que sa coloc. Elles se sont bien trouvés.
La sorcière s'amuse à le taquiner sur son âge et sa pseudo jalousie. Bien évidemment, il ne se laisse pas faire et trouve un moyen pour la déconcentrer. À savoir il s'amuse à la perturber. Et ça fonctionne ! Pour couronner le tout, il se détache d'elle et reprend ses travaux, après lui avoir réveiller ses appétits. Ça lui apprendra à essayer de l'embêter. Tommy 1- Sissi 0.
Elle écoute avec une grande attention quand il lui explique le principe des runes. À vrai dire elle ne va retenir que la rune Isa puisqu'elle fait le rapprochement avec le surnom de sa cousine. En tout cas, elle remarque qu'il en connaît un rayon sur le sujet. Il lui explique aussi pourquoi, il est essentiel qu'il utilise son propre sang pour l'enchantement de l'objet.
La musique continue de défiler tandis qu'ils poursuivent leur conversation. Elles se demandent bien ce que font les diabétiques moldus pour mesurer leur taux de sucres. À la tête qu'elle tire, Tommy a sans doute vu, qu'elle ne voit pas du tout de quoi il parle quand il évoque ce sujet. Finalement il lui dit d'oublier cette référence. Il lui rassure en lui disant qu'il ne prend quasiment rien du tout. Bref il ne se vide pas de son sang et il n'a pas mal. C'est tout ce qui compte et ça la rassure.
L'enchantement à réussi puisque quand ils ont fait un test cela à fonctionné. Thomas lui dit que cet objet lui est destiné. Ça lui donne un grand sourire et ça la touche. Il lui explique aussi que le galet n'est pas l'objet qui va avoir l'enchantement. En bref, ce n'était que pour essayer. Il lui parle de bijou. Un collier ou une bague. Ça fait plaisir à Scylla. Bien qu'elle puisse se payer autant de bijoux qu'elle le désire, quand il s'agit d'un cadeau venant de lui, sa valeur est inestimable.
Quand il lui parle du fait qu'elle puisse rencontrer des vampires, elle se demande bien de quoi il veut parler. C'est qu'à Hungcalf et Inverness, les vampires ça ne courent pas vraiment les rues. Il y en a quelques uns bien sûr, mais vraiment peu.
- Tu as de la famille qui va venir te voir bientôt ?
Simple supposition. Elle sait que c'est plutôt tendus entre lui et le côté paternel de sa famille. Peut être que depuis il y a eu du changement. Elle ne le sait pas. En ce moment il y a eu pas mal de chose qui ont bouger dans leur vie. Alors pour elle, cela ne serait pas vraiment étonnant.
La musique défile et laisse place à des musiques d'animés japonais (elle est tombée sur ça, en s'amusant à cliquer un peu partout sur le site). Elle note les titres des musiques qu'elle aime bien. Elle compte bien chercher les partitions pour apprendre à les jouer.
- InvitéInvité
Re: L'effet papillon
Mar 24 Avr 2018 - 22:36
Je promets à Scylla d'être sage avec la robe. Le plus simple, ce sera encore qu'elle l'enlève elle-même, si l'occasion devait se présenter. Cette option est sans doute la meilleure pour préserver la robe et satisfaire mes yeux avides... Mais peut-être que je m'enflamme.
Encore que, notre couple était plutôt en bonne santé de ce côté là ces derniers temps. A croire que le souvenir de la fausse couche ne se manifeste plus avec autant de vivacité qu'avant. Je suis heureux de constater que l'on arrive à surmonter les difficultés tous les deux. Ça permet d'être un peu optimiste pour la suite. Du courage, il en faut et je constate qu'on n'en manque pas, à priori. C'est une très bonne chose.
Avec l'histoire du galet et du reste, les questions surgissent. Puisque je parle de vampires, Scylla se demande naturellement si j'ai prévu de recevoir la visite de ma famille. C'est vrai que cet enchantement semble tomber comme un cheveux sur la soupe, moi qui affiche toujours une vive distance avec la part vampire de ma nature. Il est bien normal de faire le lien dans ces conditions.
« Non, en fait c'est moi qui prévoit de partir bientôt.
Lui dis-je. Mon intonation est un brin sérieuse, mais pas grave pour autant. C'est juste qu'il s'agit d'un sujet pour lequel je n'ai pas envie de faire de la dérision.
« J'ai écris à mon père il y a quelque temps en évoquant la possibilité d'une visite et... Hé bien, il m'a répondu positivement. Donc... Je n'ai pas encore décidé d'une date, mais quand j'aurais des vacances... Peut-être cet été ? Je ne sais pas encore... En tout cas, il m'a dit de venir si j'en avais envie.
Scylla sait que mes rapports avec mon père sont compliquées. Elle sait aussi que je ne lui ai pas parlé depuis deux décennies. Ce genre d'annonce n'a donc rien d'anodin. C'est même carrément une révolution, pour moi. Le genre de nouvelle qui ne va pas du tout avec ma façon habituelle de fonctionner.
Et quelque part, j'espère qu'elle s'en rendra compte parce-que... Hé bien, je ne suis pas vraiment sûr de moi sur ce coup. Je ne sais pas si je fais le bon choix, si je ne vais pas regretter d'y aller... Et encore tout un tas de trucs du même acabit. Sans exagérer, depuis qu'on a repris contact, je suis un peu retourné. J'y pense souvent et je me sens perdu. Bref, c'est un peu le flou artistique.
Sentir que je fais les bons choix, ça m'apaiserait un peu, je crois.
« Mais au cas où tu te poserais la question, ce n'est pas forcément à lui que je pense quand je fais en sorte de te protéger du charme vampirique... En fait, j'aimerais autant que tu ne le rencontres pas, idéalement.
Fais-je, le regard dans le vague et l'intonation encore un peu assombrie.
Encore que, notre couple était plutôt en bonne santé de ce côté là ces derniers temps. A croire que le souvenir de la fausse couche ne se manifeste plus avec autant de vivacité qu'avant. Je suis heureux de constater que l'on arrive à surmonter les difficultés tous les deux. Ça permet d'être un peu optimiste pour la suite. Du courage, il en faut et je constate qu'on n'en manque pas, à priori. C'est une très bonne chose.
Avec l'histoire du galet et du reste, les questions surgissent. Puisque je parle de vampires, Scylla se demande naturellement si j'ai prévu de recevoir la visite de ma famille. C'est vrai que cet enchantement semble tomber comme un cheveux sur la soupe, moi qui affiche toujours une vive distance avec la part vampire de ma nature. Il est bien normal de faire le lien dans ces conditions.
« Non, en fait c'est moi qui prévoit de partir bientôt.
Lui dis-je. Mon intonation est un brin sérieuse, mais pas grave pour autant. C'est juste qu'il s'agit d'un sujet pour lequel je n'ai pas envie de faire de la dérision.
« J'ai écris à mon père il y a quelque temps en évoquant la possibilité d'une visite et... Hé bien, il m'a répondu positivement. Donc... Je n'ai pas encore décidé d'une date, mais quand j'aurais des vacances... Peut-être cet été ? Je ne sais pas encore... En tout cas, il m'a dit de venir si j'en avais envie.
Scylla sait que mes rapports avec mon père sont compliquées. Elle sait aussi que je ne lui ai pas parlé depuis deux décennies. Ce genre d'annonce n'a donc rien d'anodin. C'est même carrément une révolution, pour moi. Le genre de nouvelle qui ne va pas du tout avec ma façon habituelle de fonctionner.
Et quelque part, j'espère qu'elle s'en rendra compte parce-que... Hé bien, je ne suis pas vraiment sûr de moi sur ce coup. Je ne sais pas si je fais le bon choix, si je ne vais pas regretter d'y aller... Et encore tout un tas de trucs du même acabit. Sans exagérer, depuis qu'on a repris contact, je suis un peu retourné. J'y pense souvent et je me sens perdu. Bref, c'est un peu le flou artistique.
Sentir que je fais les bons choix, ça m'apaiserait un peu, je crois.
« Mais au cas où tu te poserais la question, ce n'est pas forcément à lui que je pense quand je fais en sorte de te protéger du charme vampirique... En fait, j'aimerais autant que tu ne le rencontres pas, idéalement.
Fais-je, le regard dans le vague et l'intonation encore un peu assombrie.
- InvitéInvité
Re: L'effet papillon
Mar 24 Avr 2018 - 23:35
Tommy lui promet de ne pas arracher sa robe de bal. L'idée de lui montrer devient de plus en plus forte. Mais là n'est pas le sujet. Son dortoir n'est pas si loin que ça, après tout. Si elle veut mettre en oeuvre son envie, elle n'a pas beaucoup à marcher. Il faudra juste qu'elle mette un pantalon. Parce que se balader les fesses à l'air dans les couloirs de Hungcalf, même un dimanche, ce n'est pas l'idéal.
Scylla apprend que ce n'est pas la famille de Thomas qui viendra à lui. Mais l'inverse. Il lui dit, que lui et son père ont repris le contact. Depuis tout ce temps où ils ont tout deux coupés les ponts, cela est une sacré évolution. La discussion est devenue sérieuse. Preuve que ça le touche.
- Tu as bien fait de lui écrire. Si tu l'as fait c'est que tu en as ressenti le besoin alors tu as fais le bon choix.
Elle le soutiendra quoiqu'il arrive. Ce n'est pas une décision que l'on prend à la légère. Elle lui sourit tendrement.
- Tu as déjà fait le premier pas et il t'a répondu par la positive. Il ne te reste plus qu'à le voir quand tu auras tes vacances.
Ce n'est pas une décision anodine. Elle se doute bien, que cela le chamboule. Rien de plus normal.
- Dans tous les cas saches que je suis là pour toi. Qu'importe les décisions que tu prends et celles que tu prendras.
Ce n'est pas une promesse. C'est un fait. Il aide à surmonter l'épreuve de sa fausse couche. Jamais il ne l'a abandonné. Pourtant il y a eu des moments où elle était devenue insupportable. Il a affronter cette épreuve avec elle. Alors de son côté, elle compte bien le soutenir à son tour. Elle lui prend la main et ses yeux plongés dans les siens, elle lui répond d'une voix sérieuse mais toujours remplit de tendresse.
- Tu te sens comment face à tout ça ?
Thomas lui dit alors qu'il espère qu'elle ne rencontrera pas son père. Elle se demande de quoi il a peur. Son propre père en tient une sacré couche alors pour elle le père de Thomas ne peut pas être pire que le sien. L'herbe est souvent plus verte chez le voisin, tout ça, tout ça.
- Avec le mien j'ai gagné le gros lot. Le tien ne peut pas être pire.
Elle se demande bien contre quels vampires, il veut la protéger alors. Peut être que c'est juste une amulette comme ça. Elle se demande bien le but de la manoeuvre.
- Tu penses à quels vampires ? Si tu penses aux patrons du Vampire's Night, je ne les connais pas tant que ça, mais j'y suis allée tellement de fois et je n'ai jamais eu aucun soucis avec. Ça ne doit pas s'agir d'eux alors.
Elle s'amuse alors à lui caresser le dos tout en continuant de bavarder. Si le sujet est sérieux, ses mains quant à elles ont décidés de quand même embêter un peu son compagnon. On ne se refait pas après tout.
Scylla apprend que ce n'est pas la famille de Thomas qui viendra à lui. Mais l'inverse. Il lui dit, que lui et son père ont repris le contact. Depuis tout ce temps où ils ont tout deux coupés les ponts, cela est une sacré évolution. La discussion est devenue sérieuse. Preuve que ça le touche.
- Tu as bien fait de lui écrire. Si tu l'as fait c'est que tu en as ressenti le besoin alors tu as fais le bon choix.
Elle le soutiendra quoiqu'il arrive. Ce n'est pas une décision que l'on prend à la légère. Elle lui sourit tendrement.
- Tu as déjà fait le premier pas et il t'a répondu par la positive. Il ne te reste plus qu'à le voir quand tu auras tes vacances.
Ce n'est pas une décision anodine. Elle se doute bien, que cela le chamboule. Rien de plus normal.
- Dans tous les cas saches que je suis là pour toi. Qu'importe les décisions que tu prends et celles que tu prendras.
Ce n'est pas une promesse. C'est un fait. Il aide à surmonter l'épreuve de sa fausse couche. Jamais il ne l'a abandonné. Pourtant il y a eu des moments où elle était devenue insupportable. Il a affronter cette épreuve avec elle. Alors de son côté, elle compte bien le soutenir à son tour. Elle lui prend la main et ses yeux plongés dans les siens, elle lui répond d'une voix sérieuse mais toujours remplit de tendresse.
- Tu te sens comment face à tout ça ?
Thomas lui dit alors qu'il espère qu'elle ne rencontrera pas son père. Elle se demande de quoi il a peur. Son propre père en tient une sacré couche alors pour elle le père de Thomas ne peut pas être pire que le sien. L'herbe est souvent plus verte chez le voisin, tout ça, tout ça.
- Avec le mien j'ai gagné le gros lot. Le tien ne peut pas être pire.
Elle se demande bien contre quels vampires, il veut la protéger alors. Peut être que c'est juste une amulette comme ça. Elle se demande bien le but de la manoeuvre.
- Tu penses à quels vampires ? Si tu penses aux patrons du Vampire's Night, je ne les connais pas tant que ça, mais j'y suis allée tellement de fois et je n'ai jamais eu aucun soucis avec. Ça ne doit pas s'agir d'eux alors.
Elle s'amuse alors à lui caresser le dos tout en continuant de bavarder. Si le sujet est sérieux, ses mains quant à elles ont décidés de quand même embêter un peu son compagnon. On ne se refait pas après tout.
- InvitéInvité
Re: L'effet papillon
Mer 25 Avr 2018 - 9:20
J'écoute Scylla me conforter dans mes choix avec bienveillance. Des mots qui font plaisir à entendre d'autant plus qu'ils sont profondément sincères. Je sais qu'elle me soutiendra toujours, même si je me trompe ou que ça tourne mal : c'est le plus important, au final.
Même si bon, j'appréhende toujours le moment à venir... Mais la crainte, elle ne se dissipera qu'une fois l'épreuve affrontée : c'est comme ça. D'ici là, je n'aurais qu'à prendre sur moi et tenter de me remettre les idées en place en bonne compagnie. Ce n'est clairement pas insurmontable.
« Je me sens un peu paumé. Lui dis-je quand elle me demande comment je me sens face à tout ça. J'ai coupé les ponts avec lui pour une bonne raison et là, j'ai un genre de petit espoir que notre relation évolue. Je me dis que maintenant que je suis adulte, posé et tout, peut-être qu'on pourra se parler normalement. Mais en même temps, il n'y a aucune raison pour que ça ait changé. Ce que je lui reproche c'est... Ben, en un sens, c'est d'être un vampire.
Ça me fait mal de dire ça, parce que c'est comme si je reniais mes origines. Pourtant, c'est bien ce que je ressens : une forme d'amertume. L'impossibilité d'accepter ses comportements de chasseur, son dédain de l'espèce humaine. Cette façon d'être qui m'empêche de me placer, moi, dans la société.
« Dans sa lettre il avait l'air persuadé que ce moment arriverait tôt ou tard. Je crois qu'il s'est fait une idée très nette de ce que je viens lui demander...
J'ajoute pensivement.
Scylla me fait ensuite remarquer qu'entre son père et le mien, je n'ai sans doute pas à me plaindre. Là dessus, je ne saurais tellement la contredire.
« Nos pères sont deux monstres d'espèce différentes.
Fais-je sombrement, murmurant presque. Le mien n'est pas mauvais en soi en vérité. S'il blesse ou tue, ce qui est plus rare mais existe quand même, c'est par nécessité. Il n'est pas plus mauvais qu'un autre vampire. C'est juste que sa nature entre en contradiction avec la mienne à un moment donné. Je ne peux pas vraiment lui reprocher.
Je sens les mains de Scylla se promener dans mon dos, tandis qu'elle m'interroge sur le sens de la pierre, faisant remarquer que les vampires ne courent pas vraiment les rues dans la région. Avant de répondre, je décide de grimper sur le canapé et vient m'asseoir dans son dos, de sorte à ce qu'elle puisse s'appuyer contre moi, tandis que je l'enlace.
« À aucun en particulier... C'est une idée que j'ai eu en pensant à une bague que possède ma mère et qui a le même pouvoir. Elle m'a dit que mon père la lui avait offerte quand ils se sont mis ensemble. C'est un genre de tradition dans les couples où tu as un vampire et un humain... Enfin je ne sais pas si ça se fait partout, mais par chez moi oui, en tout cas.
Déjà ça symbolise le lien de confiance... Parce-que du coup, je ne peux pas te manipuler... Et ça protège contre les autres vampires aussi. C'est une marque d'acceptation. Les vampires se désintéressent généralement des proies insensibles à leur charme.
Tout le monde a déjà vu des images de prédateurs renonçant à poursuivre une proie qui ne s'enfuit pas devant eux. Avec les vampires, c'est un peu pareil. L'instinct est excité par les réponses comportementales de ses victimes. Cela dit, ce n'est pas vrai tout le temps. Disons juste que généralement, les vampires n'ont pas envie de perdre du temps sur une proie qui n'est pas réceptive.
« Tu sais, le pire c'est que je suis persuadé que tu t'entendrais bien avec mon père. C'est un artiste : il fait de la photo, de la peinture, de la musique. Il lit, il écrit... Il danse aussi. C'est un grand fêtard : j'ai beaucoup prit de lui.
Le truc, c'est qu'on ne peut pas lui faire confiance. Il peut être super sympa et agréable et un jour, sans prévenir, tu te retrouves face à... Je ne sais pas, une bête. Il est complètement imprévisible.
Mes mains tirent les pans de son T shirt tandis que je parle. Je commence à promener mes doigts un peu partout sur sa peau tout en causant et sans même y réfléchir. Aux confidences s'ajoute le besoin de se raccrocher au corps : le réel de la dimension physique. Malgré cela, la conversation n'en demeure pas moins sérieuse.
Même si bon, j'appréhende toujours le moment à venir... Mais la crainte, elle ne se dissipera qu'une fois l'épreuve affrontée : c'est comme ça. D'ici là, je n'aurais qu'à prendre sur moi et tenter de me remettre les idées en place en bonne compagnie. Ce n'est clairement pas insurmontable.
« Je me sens un peu paumé. Lui dis-je quand elle me demande comment je me sens face à tout ça. J'ai coupé les ponts avec lui pour une bonne raison et là, j'ai un genre de petit espoir que notre relation évolue. Je me dis que maintenant que je suis adulte, posé et tout, peut-être qu'on pourra se parler normalement. Mais en même temps, il n'y a aucune raison pour que ça ait changé. Ce que je lui reproche c'est... Ben, en un sens, c'est d'être un vampire.
Ça me fait mal de dire ça, parce que c'est comme si je reniais mes origines. Pourtant, c'est bien ce que je ressens : une forme d'amertume. L'impossibilité d'accepter ses comportements de chasseur, son dédain de l'espèce humaine. Cette façon d'être qui m'empêche de me placer, moi, dans la société.
« Dans sa lettre il avait l'air persuadé que ce moment arriverait tôt ou tard. Je crois qu'il s'est fait une idée très nette de ce que je viens lui demander...
J'ajoute pensivement.
Scylla me fait ensuite remarquer qu'entre son père et le mien, je n'ai sans doute pas à me plaindre. Là dessus, je ne saurais tellement la contredire.
« Nos pères sont deux monstres d'espèce différentes.
Fais-je sombrement, murmurant presque. Le mien n'est pas mauvais en soi en vérité. S'il blesse ou tue, ce qui est plus rare mais existe quand même, c'est par nécessité. Il n'est pas plus mauvais qu'un autre vampire. C'est juste que sa nature entre en contradiction avec la mienne à un moment donné. Je ne peux pas vraiment lui reprocher.
Je sens les mains de Scylla se promener dans mon dos, tandis qu'elle m'interroge sur le sens de la pierre, faisant remarquer que les vampires ne courent pas vraiment les rues dans la région. Avant de répondre, je décide de grimper sur le canapé et vient m'asseoir dans son dos, de sorte à ce qu'elle puisse s'appuyer contre moi, tandis que je l'enlace.
« À aucun en particulier... C'est une idée que j'ai eu en pensant à une bague que possède ma mère et qui a le même pouvoir. Elle m'a dit que mon père la lui avait offerte quand ils se sont mis ensemble. C'est un genre de tradition dans les couples où tu as un vampire et un humain... Enfin je ne sais pas si ça se fait partout, mais par chez moi oui, en tout cas.
Déjà ça symbolise le lien de confiance... Parce-que du coup, je ne peux pas te manipuler... Et ça protège contre les autres vampires aussi. C'est une marque d'acceptation. Les vampires se désintéressent généralement des proies insensibles à leur charme.
Tout le monde a déjà vu des images de prédateurs renonçant à poursuivre une proie qui ne s'enfuit pas devant eux. Avec les vampires, c'est un peu pareil. L'instinct est excité par les réponses comportementales de ses victimes. Cela dit, ce n'est pas vrai tout le temps. Disons juste que généralement, les vampires n'ont pas envie de perdre du temps sur une proie qui n'est pas réceptive.
« Tu sais, le pire c'est que je suis persuadé que tu t'entendrais bien avec mon père. C'est un artiste : il fait de la photo, de la peinture, de la musique. Il lit, il écrit... Il danse aussi. C'est un grand fêtard : j'ai beaucoup prit de lui.
Le truc, c'est qu'on ne peut pas lui faire confiance. Il peut être super sympa et agréable et un jour, sans prévenir, tu te retrouves face à... Je ne sais pas, une bête. Il est complètement imprévisible.
Mes mains tirent les pans de son T shirt tandis que je parle. Je commence à promener mes doigts un peu partout sur sa peau tout en causant et sans même y réfléchir. Aux confidences s'ajoute le besoin de se raccrocher au corps : le réel de la dimension physique. Malgré cela, la conversation n'en demeure pas moins sérieuse.
- InvitéInvité
Re: L'effet papillon
Mer 25 Avr 2018 - 15:24
Elle écoute Thomas parler de des ressentis, de ses craintes. Elle le laisse s'exprimer, tout en le regardant. Il n'y a pas eut de disputes entre son père et lui. Non, les ponts ont été coupés à cause de la condition vampirique du paternel et de cet héritage qu'il a offert à Thomas.
- Ça vaut le coup d'essayer.
Elle ne sait pas ce que donnera cette entrevue, peut être que les liens seront noués, ou peut être pas. Quoiqu'il en soit, la situation pèse sur les épaules de son compagnon. Ne rien tenter, ce serait pire encore.
- Tu veux lui demander quoi ?
Elle pose la question, intriguée. Peut être que Thomas lui répondra, peut être pas. Quoiqu'il en soit, elle ne lui en tiendra pas rigueur si il préfère ne rien révéler à ce sujet.
- Il vaudrait mieux éviter de les mettre dans la même pièce ces deux là.
Qu'elle répond avec un petit sourire. Nul doute qu'entre leur pères respectifs les étincelles seront de mise. Mais il n'y a aucune raison pour que cette situation arrive.
Il grimpe sur le canapé derrière elle. Elle se cale tout contre lui, tandis qu'il la prend dans ses bras. Il y a ce besoin physique d'être en contact. Ce contact qu'ils ne peuvent pas avoir autant qu'elle le voudrait. Au sein de Hungcalf, ils doivent faire attention à leur moindres faits et gestes. Parfois il y a quelques regards échangés lorsque elle le croise dans les couloirs. Pour autant ils ne peuvent pas être démonstratifs l'un envers l'autre. Alors quand ils se retrouvent, elle veut en profiter. Ne pas perdre une seule seconde de leurs instants à deux.
- Je suis touchée...vraiment.
Le bijou qui lui est destiné, est plus qu'un simple objet d'apparat. Il est un signe de confiance. Le geste est purement symbolique, il est puissant. Il est d'une pureté inégalable. Thomas lui parle de son père, il est un artiste. Il lui explique qu'il peut à la fois être la plus charmante des personnes et ensuite devenir un véritable monstre.
- Oh tu sais, beaucoup d'artistes sont imprévisibles. Pas tous, mais quelques un. Nul besoin d'être un vampire pour ça. Et pour ce qui est de la danse. Je suis sûre que tu danses bien mieux que lui.
Frissonnant à ses caresses, elle ne peut s'empêcher de laisser quelques doux soupirs sortir de sa bouche. Les doigts de Thomas qui se promène sur sa peau l'électrise. Elle tente de garder son sérieux malgré tout.
- Ça vaut le coup d'essayer.
Elle ne sait pas ce que donnera cette entrevue, peut être que les liens seront noués, ou peut être pas. Quoiqu'il en soit, la situation pèse sur les épaules de son compagnon. Ne rien tenter, ce serait pire encore.
- Tu veux lui demander quoi ?
Elle pose la question, intriguée. Peut être que Thomas lui répondra, peut être pas. Quoiqu'il en soit, elle ne lui en tiendra pas rigueur si il préfère ne rien révéler à ce sujet.
- Il vaudrait mieux éviter de les mettre dans la même pièce ces deux là.
Qu'elle répond avec un petit sourire. Nul doute qu'entre leur pères respectifs les étincelles seront de mise. Mais il n'y a aucune raison pour que cette situation arrive.
Il grimpe sur le canapé derrière elle. Elle se cale tout contre lui, tandis qu'il la prend dans ses bras. Il y a ce besoin physique d'être en contact. Ce contact qu'ils ne peuvent pas avoir autant qu'elle le voudrait. Au sein de Hungcalf, ils doivent faire attention à leur moindres faits et gestes. Parfois il y a quelques regards échangés lorsque elle le croise dans les couloirs. Pour autant ils ne peuvent pas être démonstratifs l'un envers l'autre. Alors quand ils se retrouvent, elle veut en profiter. Ne pas perdre une seule seconde de leurs instants à deux.
- Je suis touchée...vraiment.
Le bijou qui lui est destiné, est plus qu'un simple objet d'apparat. Il est un signe de confiance. Le geste est purement symbolique, il est puissant. Il est d'une pureté inégalable. Thomas lui parle de son père, il est un artiste. Il lui explique qu'il peut à la fois être la plus charmante des personnes et ensuite devenir un véritable monstre.
- Oh tu sais, beaucoup d'artistes sont imprévisibles. Pas tous, mais quelques un. Nul besoin d'être un vampire pour ça. Et pour ce qui est de la danse. Je suis sûre que tu danses bien mieux que lui.
Frissonnant à ses caresses, elle ne peut s'empêcher de laisser quelques doux soupirs sortir de sa bouche. Les doigts de Thomas qui se promène sur sa peau l'électrise. Elle tente de garder son sérieux malgré tout.
- InvitéInvité
Re: L'effet papillon
Jeu 26 Avr 2018 - 23:23
J’ignore si cela vaut véritablement la peine d’essayer quoi que ce soit avec Vladek Cioban. Mes espoirs sont ceux d’un enfant espérant toujours que ses parents auront réponse à tout et qui refuse de voir en eux les limites d’êtres faillibles qu’ils sont pourtant. Je suis, à ce sujet, d’une naïveté déconcertante. Cela ne me ressemble pas et pourtant… Et pourtant il est des domaines pour lesquels on demeure cruellement incompétent. Incapable d’évoluer ou… Simplement figé dans ses propres limites, à espérer… Je ne sais pas. Des choses impossibles. Au fond, j’espère effectivement qu’il aura changé, qu’on pourra évoluer tous les deux vers quelque chose de porteur… D’un autre côté, je sais que tout ceci est parfaitement vain.
Mon erreur, c’est peut être simplement de croire qu’il a besoin d’être un autre pour m’apporter ce dont j’ai besoin. Car après tout, j’ai mûri aussi… Le regard que je porterais sur lui ne sera plus le même qu’à mes vingt ans. Ce que je verrais… Peut-être que j’arriverais à le recevoir, cette fois-ci. Là où j’en étais tout bonnement incapable, plus jeune… Qui sait. Cette fois-ci oui… Peut-être, en effet.
Je ne sais pas.
Nous verrons bien.
« Je veux lui parler de ce qui nous est arrivé. Dis-je à Scylla, à voix basse. Ce que je vais te dire, ce n’est pas un reproche… Mais tu as été tellement malheureuse quand on a perdu le bébé… Je me suis dit qu’il fallait que je sois là pour t'épauler. Et… Maintenant que ça va mieux pour toi… Il faut que j’en parle à quelqu’un. Pour moi.
Personne ne sait ce qui s’est passé de mon côté. Je ne l’ai dit à personne. De ma bouche, les mots n’ont jamais été prononcés. Et pourtant, c’est arrivé. Est-ce que c’est triste ? Je n’ai même pas eu mal, je n’ai rien ressenti parce-que je me le suis fermement défendu. Pas tant qu’elle pleurait. Pas tant qu’elle vivait l’enfer une nuit après l’autre… Et pourtant, je l’ai perdu aussi, ce bébé. Maintenant que tout va mieux pour elle, je sens que les choses commencent à chanceler au fond de moi. L’équilibre précaire que j’ai maintenu envers et contre tout se fissure… Je n’en ai plus pour longtemps avant de me faire rattraper par ces… Choses. Ces émotions, ces pensées sombres : ce deuil.
« J’ai besoin de parler à mon père de ces choses là. C’est… Une conversation qu’on doit avoir. Entre hommes. Je ne sais pas si ça fait sens, mais… Question de ressenti. J’ai besoin de comprendre ce qui m’est arrivé. Même… Pour la suite.
Tandis que mes mains se promènent sur son corps, je poursuis le développement de mes pensées. Scylla fait de l’esprit, légère comme elle sait l’être. Je crois décidément qu’elle n’a aucune idée de ce qu’est un vampire. Je sais qu’elle dédramatise pour m’aider à relativiser, mais des fois je voudrais pouvoir être sûr qu’elle comprend vraiment de quoi il est question… En terme d’ampleur.
Je ne sais pas.
« Il est imprévisible comme un prédateur qui attaque par surprise. Il semble plein de considération… L’esprit vif, pertinent et… Tu réalises que face à lui tu n’es pas grand chose… Juste un repas très divertissant. Il a l’art de te réduire à rien, juste… Comme ça.
Je viens enfouir mon visage dans son cou, m’imprégnant de son parfum, goûtant sa peau tandis que les mots s’égrainent d’une manière de plus en plus décousue. Souffle tiède contre sa peau de soie, j’embrasse sa nuque en parlant toujours.
« J’espère me réconcilier un peu avec ma nature. Je ne sais pas encore comment, ni si c’est possible… Mais je suis fatigué de toujours m’excuser de vivre. De prendre le minimum, sans rien exiger d’autre. Je vaux mieux que ça… Je l’ai compris très récemment. C’est idiot, mais pourtant… C’était pas évident.
Mon erreur, c’est peut être simplement de croire qu’il a besoin d’être un autre pour m’apporter ce dont j’ai besoin. Car après tout, j’ai mûri aussi… Le regard que je porterais sur lui ne sera plus le même qu’à mes vingt ans. Ce que je verrais… Peut-être que j’arriverais à le recevoir, cette fois-ci. Là où j’en étais tout bonnement incapable, plus jeune… Qui sait. Cette fois-ci oui… Peut-être, en effet.
Je ne sais pas.
Nous verrons bien.
« Je veux lui parler de ce qui nous est arrivé. Dis-je à Scylla, à voix basse. Ce que je vais te dire, ce n’est pas un reproche… Mais tu as été tellement malheureuse quand on a perdu le bébé… Je me suis dit qu’il fallait que je sois là pour t'épauler. Et… Maintenant que ça va mieux pour toi… Il faut que j’en parle à quelqu’un. Pour moi.
Personne ne sait ce qui s’est passé de mon côté. Je ne l’ai dit à personne. De ma bouche, les mots n’ont jamais été prononcés. Et pourtant, c’est arrivé. Est-ce que c’est triste ? Je n’ai même pas eu mal, je n’ai rien ressenti parce-que je me le suis fermement défendu. Pas tant qu’elle pleurait. Pas tant qu’elle vivait l’enfer une nuit après l’autre… Et pourtant, je l’ai perdu aussi, ce bébé. Maintenant que tout va mieux pour elle, je sens que les choses commencent à chanceler au fond de moi. L’équilibre précaire que j’ai maintenu envers et contre tout se fissure… Je n’en ai plus pour longtemps avant de me faire rattraper par ces… Choses. Ces émotions, ces pensées sombres : ce deuil.
« J’ai besoin de parler à mon père de ces choses là. C’est… Une conversation qu’on doit avoir. Entre hommes. Je ne sais pas si ça fait sens, mais… Question de ressenti. J’ai besoin de comprendre ce qui m’est arrivé. Même… Pour la suite.
Tandis que mes mains se promènent sur son corps, je poursuis le développement de mes pensées. Scylla fait de l’esprit, légère comme elle sait l’être. Je crois décidément qu’elle n’a aucune idée de ce qu’est un vampire. Je sais qu’elle dédramatise pour m’aider à relativiser, mais des fois je voudrais pouvoir être sûr qu’elle comprend vraiment de quoi il est question… En terme d’ampleur.
Je ne sais pas.
« Il est imprévisible comme un prédateur qui attaque par surprise. Il semble plein de considération… L’esprit vif, pertinent et… Tu réalises que face à lui tu n’es pas grand chose… Juste un repas très divertissant. Il a l’art de te réduire à rien, juste… Comme ça.
Je viens enfouir mon visage dans son cou, m’imprégnant de son parfum, goûtant sa peau tandis que les mots s’égrainent d’une manière de plus en plus décousue. Souffle tiède contre sa peau de soie, j’embrasse sa nuque en parlant toujours.
« J’espère me réconcilier un peu avec ma nature. Je ne sais pas encore comment, ni si c’est possible… Mais je suis fatigué de toujours m’excuser de vivre. De prendre le minimum, sans rien exiger d’autre. Je vaux mieux que ça… Je l’ai compris très récemment. C’est idiot, mais pourtant… C’était pas évident.
- InvitéInvité
Re: L'effet papillon
Ven 27 Avr 2018 - 4:04
À la mort de son bébé. De LEUR bébé, Thomas à été une épaule solide sur laquelle elle a pu compté. Il l'a toujours soutenu, sans faiblir. Il a séché ses larmes, il a écouté ses plaintes. Tous les reproches qu'elle se faisait à elle-même, il les a entendu. Elle a été si dure envers elle. S'accusant d'un crime qu'elle n'a pas commit. Lui, toujours présent pour elle. Pourtant cet enfant, lui aussi l'a perdu. Elle va mieux. Bien sûr, il y a des moments où le souvenir de sa fausse couche revient en surface. Elle ne pourra jamais oublier, mais elle a apprit à vivre avec. Elle a apprit à surmonter cette épreuve, grâce à Thomas, grâce au soutien de ses frères et de sa soeur, grâce aux ateliers thérapeutiques du Docteur Campbell. Elle n'a pas été seule.
Thomas lui explique les raisons qui le pousse à aller voir son père. Elle ne dit rien. Elle lui sourit tout simplement et lui prend la main. Des gestes simples qui signifient qu'elle l'encourage dans cette voie. Parce qu'il y a discussions qu'un fils qui a failli devenir père, ne peut en discuter qu'avec son propre père. Humain, vampire, Même combat. Scylla pense alors à sa propre mère. Aux lettres qu'elle a reçu de sa part. Des lettres qu'elle n'a toujours pas ouvert. Peut être qu'un jour, elle le fera, quand elle se sentira le courage de lire les mots de sa mère.
Elle se serre tout contre lui. Elle lui témoigne ainsi qu'elle est là pour lui. Il lui parle de ce qu'est son père. Il la met en garde. Oui, il est un vampire. Pourtant, elle n'a pas peur de lui. Elle n'a pas peur qu'il veuille faire d'elle son repas. Elle n'a pas peur de Vladek Cioban. Sans doute, est ce une grande folie. De l'inconscience. Alors elle se dit qu'elle fera quand même attention. Pour Thomas.
Leurs caresses mutuelles se mélangent à la discussion. Les paroles échangés s'accompagnent de baisers. Scylla écoute les confidences de Thomas. Sur son envie, son besoin de renouer avec ses racines. Il est un dhampire. Dans ses veines coule à la fois le sang humain et le sang vampire.
- Il n'est jamais trop tard.
Des paroles encourageantes. Parce qu'elle croit en lui. Parce qu'à ses yeux, elle le voit comme un homme exceptionnel. Pas juste un humain, pas juste un vampire, ni même un semi-vampire. Pour elle, il est juste lui. Et c'est tout ce qui importe.
- Ce n'est pas idiot...Tu sauras si c'est possible, seulement en essayant. Si tu y arrives tant mieux. Et si tu n'y arrives pas ce n'est pas grave. Tu auras essayé.
La sorcière tourne son visage. Juste assez, pour pouvoir l'embrasser. Le dévorer. Elle l'enveloppe de sa chaleur. Son regard brûle d'un désir ardent.
- Qu'importe le temps que ça prendra et les raisons qui t'ont poussé à penser différemment. Je serais avec toi.
Son téléphone fait bip bip, elle regardera plus tard. Mais ça lui donne une petite idée. Thomas voulant parler de la perte du bébé à son père, peut être que montrer une photo de Scylla afin que le père de Thomas puisse mettre un visage sur le nom de la femme qui a porté l'enfant de son fils. Elle n'est pas sûr que l'idée plaise à Tommy, mais elle tente le coup quand même.
- J'ai une idée, on va faire des photos tous les deux.
Elle a appris qu'on peut faire des photos avec le téléphone portable. Elle essaye de se concentrer pour faire une photo d'eux qui soit bien. C'est à dire sans grimaces. Mais comme il la déconcentre, elle a bien dû mal à garder le contrôle et à ne pas rire. Finalement, elle arrive à faire, tant bien que mal, quelques photos.
Sauf qu'en regardant les images et en les montrant à Tommy, elle voit bien que ses selfies sont ratés. Entre les photos flous ou on ne voit rien, celles où son doigt, qu'elle a du mettre sur l'objectif par inadvertance, font qu'il y a un gros truc qui gâche la photo. Il y a aussi la photo du visage de Tommy en gros plan. En vraiment très gros plan. Le pompon des selfies ratés étant ceux où il n'y a que le haut de leur tête et le mur en arrière plan. Mur qui prend la majorité de la place sur les images.
- S'il te plait, ne te moques pas.
Bon même si elle lui demande, pas sûr du tout qu'il accède à sa requête. Si il a envie de la taquiner à ce sujet, il le fera. Elle a beau le savoir, il n'empêche qu'elle tente quand même de garder la face.
Thomas lui explique les raisons qui le pousse à aller voir son père. Elle ne dit rien. Elle lui sourit tout simplement et lui prend la main. Des gestes simples qui signifient qu'elle l'encourage dans cette voie. Parce qu'il y a discussions qu'un fils qui a failli devenir père, ne peut en discuter qu'avec son propre père. Humain, vampire, Même combat. Scylla pense alors à sa propre mère. Aux lettres qu'elle a reçu de sa part. Des lettres qu'elle n'a toujours pas ouvert. Peut être qu'un jour, elle le fera, quand elle se sentira le courage de lire les mots de sa mère.
Elle se serre tout contre lui. Elle lui témoigne ainsi qu'elle est là pour lui. Il lui parle de ce qu'est son père. Il la met en garde. Oui, il est un vampire. Pourtant, elle n'a pas peur de lui. Elle n'a pas peur qu'il veuille faire d'elle son repas. Elle n'a pas peur de Vladek Cioban. Sans doute, est ce une grande folie. De l'inconscience. Alors elle se dit qu'elle fera quand même attention. Pour Thomas.
Leurs caresses mutuelles se mélangent à la discussion. Les paroles échangés s'accompagnent de baisers. Scylla écoute les confidences de Thomas. Sur son envie, son besoin de renouer avec ses racines. Il est un dhampire. Dans ses veines coule à la fois le sang humain et le sang vampire.
- Il n'est jamais trop tard.
Des paroles encourageantes. Parce qu'elle croit en lui. Parce qu'à ses yeux, elle le voit comme un homme exceptionnel. Pas juste un humain, pas juste un vampire, ni même un semi-vampire. Pour elle, il est juste lui. Et c'est tout ce qui importe.
- Ce n'est pas idiot...Tu sauras si c'est possible, seulement en essayant. Si tu y arrives tant mieux. Et si tu n'y arrives pas ce n'est pas grave. Tu auras essayé.
La sorcière tourne son visage. Juste assez, pour pouvoir l'embrasser. Le dévorer. Elle l'enveloppe de sa chaleur. Son regard brûle d'un désir ardent.
- Qu'importe le temps que ça prendra et les raisons qui t'ont poussé à penser différemment. Je serais avec toi.
Son téléphone fait bip bip, elle regardera plus tard. Mais ça lui donne une petite idée. Thomas voulant parler de la perte du bébé à son père, peut être que montrer une photo de Scylla afin que le père de Thomas puisse mettre un visage sur le nom de la femme qui a porté l'enfant de son fils. Elle n'est pas sûr que l'idée plaise à Tommy, mais elle tente le coup quand même.
- J'ai une idée, on va faire des photos tous les deux.
Elle a appris qu'on peut faire des photos avec le téléphone portable. Elle essaye de se concentrer pour faire une photo d'eux qui soit bien. C'est à dire sans grimaces. Mais comme il la déconcentre, elle a bien dû mal à garder le contrôle et à ne pas rire. Finalement, elle arrive à faire, tant bien que mal, quelques photos.
Sauf qu'en regardant les images et en les montrant à Tommy, elle voit bien que ses selfies sont ratés. Entre les photos flous ou on ne voit rien, celles où son doigt, qu'elle a du mettre sur l'objectif par inadvertance, font qu'il y a un gros truc qui gâche la photo. Il y a aussi la photo du visage de Tommy en gros plan. En vraiment très gros plan. Le pompon des selfies ratés étant ceux où il n'y a que le haut de leur tête et le mur en arrière plan. Mur qui prend la majorité de la place sur les images.
- S'il te plait, ne te moques pas.
Bon même si elle lui demande, pas sûr du tout qu'il accède à sa requête. Si il a envie de la taquiner à ce sujet, il le fera. Elle a beau le savoir, il n'empêche qu'elle tente quand même de garder la face.
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