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la nuit nous appartient (matsuo)
Mar 13 Mar 2018 - 21:45
T’as l’alcool qui coule en bien trop grande quantité dans ton organisme pour le futur sportif professionnel que t’es censé devenir. Mais actuellement, tu t’en moques. Tu t’en moques et tu profites tant qu’il est encore temps. Parce que ce futur où ta façon de vivre sera un peu trop scrutée par les entraineurs arrivent et tu le sais très bien. Alors en attendant, tu restes l’étudiant fêtard que t’as toujours été, celui que t’es depuis des années. Tu doutes de parvenir à changer un jour, même pour le sport, même pour vivre un rêve. Parce que la fête, elle faisait bien trop partie de ta vie. La fête, l’alcool, la drague, les potes. Tout ça, ça allait ensemble et t’avais jamais réellement réussi à t’en séparer depuis que t’es dans tes dernières années de chez les gryffondors. T’as vieilli mais tes potes sont restés les mêmes et t’as empiré, ouais, c’est certainement le cas. Alors avec ta tronche de vice-président du club des beers-flops, t’es de tous les combats, parce qu’ils savent tous que tu seras pas capable de refuser l’invitation. Et puis peut-être aussi parce que tu les invités régulièrement à tes soirées. Mais ce soir, de toute façon, même si vous êtes venez de quitter le bar en ville pour la boite de nuit et vous n’êtes pas sur le campus, ça n’en reste pas moins une soirée entre wright en train de dégénérer. Mais ne dégénèrent-elles toutes pas ? Tu lances un sourire à Leonard qui vient de revenir de Russie et t’es content de le retrouver ton pote. Vous aviez beau vous êtes tapés sur la tronche la dernière fois que vous vous étiez vu, c’était désormais de l’histoire ancienne. Parce que t’avais pas le temps de leur en vouloir à tes potes. Pas à tes amis et encore moins aux Outlaws. Ca avait toujours été vous quatre contre le reste du monde et t’avais bien mieux à faire que de leur en vouloir. Encore plus après la révélation que vous avez fait Gideon quelques semaines plus tard.
T’en revenais toujours pas que ton meilleur pote avait eu un enfant. Ça paraissait tellement loin tout ça pour toi qui avais rompu avec Saoirse à la suite de la révélation alors que tu avais besoin de faire le point sur ta vie. Pourtant, tu savais que t’aurais pas pu avoir un enfant avec elle, parce que tout était trop faux. Vous n’étiez même pas un vrai couple alors avoir un gosse entre vous deux… Non. Non, c’était pas ton truc tout ça. Il fallait croire que c’était quand ça vous tombait dessus qu’on devenait père mais toi tu ne te sentais clairement pas de mettre de côté ta vie de beuveries et de sports, d’amitié et de délires pour ça. Pas encore et pas avant longtemps. Après tout t’avais même pas fini tes études – peut-être aussi parce que tu trainais un peu. Après tout t’aurais pu t’arrêter l’année dernière plutôt que de continuer jusqu’à la fin, ça ne t’apporterait plus grand-chose de plus. T’aperçois Matsuo, un pokeby que tu connais de vue un peu plus loin. Matsuo et ses mains vides. « Mets en deux. » T’as le sourire élargi par l’alcool et les yeux qui brillent déjà bien trop à cause de la boisson. « Tiens. Pas de verres vides ce soir ! » Il a pas le temps de dire non que tu lui as déjà fourré une boisson entre les mains. Ce soir, ça allait être une bonne soirée, en fait, ça l’était déjà même si tu ne te rendais plus complètement compte de l’heure avançant de plus en plus rapidement entre tes diverses actions, défis et conversations plus sérieuses.
T’en revenais toujours pas que ton meilleur pote avait eu un enfant. Ça paraissait tellement loin tout ça pour toi qui avais rompu avec Saoirse à la suite de la révélation alors que tu avais besoin de faire le point sur ta vie. Pourtant, tu savais que t’aurais pas pu avoir un enfant avec elle, parce que tout était trop faux. Vous n’étiez même pas un vrai couple alors avoir un gosse entre vous deux… Non. Non, c’était pas ton truc tout ça. Il fallait croire que c’était quand ça vous tombait dessus qu’on devenait père mais toi tu ne te sentais clairement pas de mettre de côté ta vie de beuveries et de sports, d’amitié et de délires pour ça. Pas encore et pas avant longtemps. Après tout t’avais même pas fini tes études – peut-être aussi parce que tu trainais un peu. Après tout t’aurais pu t’arrêter l’année dernière plutôt que de continuer jusqu’à la fin, ça ne t’apporterait plus grand-chose de plus. T’aperçois Matsuo, un pokeby que tu connais de vue un peu plus loin. Matsuo et ses mains vides. « Mets en deux. » T’as le sourire élargi par l’alcool et les yeux qui brillent déjà bien trop à cause de la boisson. « Tiens. Pas de verres vides ce soir ! » Il a pas le temps de dire non que tu lui as déjà fourré une boisson entre les mains. Ce soir, ça allait être une bonne soirée, en fait, ça l’était déjà même si tu ne te rendais plus complètement compte de l’heure avançant de plus en plus rapidement entre tes diverses actions, défis et conversations plus sérieuses.
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Re: la nuit nous appartient (matsuo)
Lun 26 Mar 2018 - 22:06
Ce soir, c’était fiesta. Même si Matsuo faisait son maximum pour avoir une hygiène de vie la plus saine possible, il n’en restait pas un jeune homme et il aimait donc faire la fête. Et puis, lors de ce genre de soirée, il n’était pas du genre à finir ivre mort et totalement nu sur le comptoir du bar. Non, il buvait deux voire trois verres maximum et rien de plus. Après tout, il n’avait pas besoin de ça pour s’amuser et surtout, il avait besoin d’être en possession de ses moyens pour pouvoir séduire et draguer. Parce qu’il devait l’avouer, le plus souvent, il repartait avec une conquête ou bien, il se trouvait un coin calme et intime pour faire son affaire. Il était comme ça, il aimait séduire, il aimait se faire désirer et passer de bons moments en compagnie d’hommes qui aimaient le même genre de choses que lui. Il n’avait que vingt-et-un ans et puis, il n’avait clairement pas l’intention de se caser pour l’instant. Non, il avait bien trop peur de perdre sa liberté. Et puis, il ne voulait pas souffrir. Il avait assez dégusté pour au moins une dizaine de vie alors maintenant, il ne voulait qu’une chose, le bonheur et la légèreté. Il arrivait à avoir tout cela en s’amusant et en séduisant de jeunes inconnus. Il n’était pas non plus un salaud, il savait faire la part des choses. Il pouvait avoir couché avec un de ses camarades du campus sans pour autant le jeter comme une vieille chaussette ensuite. D’ailleurs, il lui arrivait de tisser des liens d’amitié avec d’anciennes conquêtes. Parfois, c’était plus compliqué. Mais en tout cas, il jouait toujours franc jeu avec les mecs avec qui il couchait. Il était très clair, ce n’était pas parce qu’il virait ses fringues qu’il signait un contrat et qu’ils étaient ensuite un couple. Non bien au contraire… Après, étant à l’université, c’était plus facile à comprendre.
Bref, il était donc venu au Vampire’s Night pour s’amuser et pourquoi pas se trouver un petit encas à déguster. Il avait rapidement vu une connaissance d’une autre maison. Cormac. Ce mec avait ce petit côté attirant et puis, il était sportif et son corps le témoignait. Il était athlétique et agréable à regarder. Pour l’instant Matsuo n’était pas arrivé à ses fins. Il n’y était pas allé avec ses gros sabots. Pourquoi ? Parce qu’il avait tout de même des doutes sur le fait que Cormac soit gay, bi ou bien pas du tout. Du coup, il préférait la jouer fine pour ne pas finir avec son poing dans la figure. Après tout, on ne savait pas comment pouvait réagir un hétéro quand il se faisait draguer par un autre homme. Le jeune étudiant l’avait remarqué, d’ailleurs, il avait demandé deux verres et était rapidement venu vers lui pour en tendre un à Matsuo. Le japonais avait souri et avait accepté le verre sans rechigner. Il n’avait pas tellement bu pour l’instant et puis, il n’allait pas dire non au jeune homme en face de lui. Cormac avait l’air d’avoir déjà pas mal bu. Il avait envie de faire la fête ça se voyait et il voulait y inviter le jeune étudiant en arts du spectacle. Il prit une gorgée du breuvage avant de remercier le jeune homme en face de lui.
« - D’accord ! Merci en tout cas Cormac ! Comment tu vas toi ? »
Ce n’était pas des amis proches, mais ils s’étaient déjà rencontrés quelques fois et ils avaient l’air d’avoir des atomes crochus. Après tout, s’ils ne pouvaient pas se blairer, le jeune étudiant ne serait pas venu à la rencontre de Matsuo pour lui offrir un verre non ?
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Re: la nuit nous appartient (matsuo)
Dim 8 Avr 2018 - 21:08
T’avais déjà l’alcool qui coulait en quantité un peu trop importante dans l’organisme mais tu t’en moquais. Les gens ne lachaient même pas de regards étonnés. Peut-être parce qu’ils te connaissaient un peu trop avec le temps. T’étais un fêtard et même le sport ne pouvait te faire arrêter ton penchant pour les soirées, fêtes et l’alcool. La drague aussi. Tu savais que d’ici quelques temps, t’allais certainement intégrer une équipe et tu ne pourrais plus te permettre tout ça, ou beaucoup moins. Y avait tout qui s’accélérait et si t’étais content que ça avance du côté de ta carrière, tu savais qu’il y aurait aussi des choses auxquelles tu allais devoir renoncer en parallèle, et ça, ton état de ce soir, clairement, ça en ferait parti. Tu te fais servir deux verres lorsque tu croises le regards du pokeby qui se trouve non loin. Il était ce qu’on pourrait appeler une connaissance. Tu l’avais déjà croisé par moment mais tu n’avais pas réellement sympathisé avec lui. Il était une de ces personnes que tu croisais suffisamment régulièrement pour savoir qui elle était mais pas suffisamment pour la connaitre vraiment bien. Mais ce soir, son verre est vide et c’est un affront à cette soirée que vous êtes en train de vivre alors tu ne mets pas longtemps à le rejoindre et à lui fourrer un verre dans la main. Ce soir, c’était la fête et tu t’en moquais bien que tous n’aient pas les mêmes envies que toi concernant celles-ci. « D’accord ! Merci en tout cas Cormac ! Comment tu vas toi ? » Début de conversation classique entre deux presque inconnus. Ca te fait marrer alors y a ce sourire qui se peint sur ton visage. Parce que c’était toujours comme ça les débuts de conversation, cette phase de politesse un peu guindée. Mais les choses pouvaient changer non ? « De rien, j’aime pas voir des verres vides. » Mais ça, il devait déjà l’avoir remarqué. S’il n’était pas idiot, il devait aussi avoir remarqué ton état d’ébriété déjà pas mal avancé. Plus que le sien en tout cas, c’était une évidence. « Comment j’ai l’air d’aller ? » T’as ce sourire peint sur le visage. Ce sourire des jours où tout va bien. A moins que ça ne soit celui de ses soirées qui sont déjà en train de mal tourner.
Puis tu te ressaisis quand même un minimum. « Non, ça va, je profite tant que je peux encore. » Parce que bientôt, les choses allaient changer. Tu y croyais. Tu l’espérais. Mais peut-être que ça allait encore reculer un peu plus. Tu n’en savais rien à vrai dire. « Et toi ? » Question classique. Tu le laisses même pas répondre. Ton regard tourne autour de toi. « T’as laissé le reste de pokeby à bosser et t’es venu faire la fête tout seul ou quoi ? Ils sont chiants à ce point ? » Regard provocateur et sourire taquin, comme tu le fais toujours quel que soient tes interlocuteurs. T’aimais bien te moquer gentiment, lancer des légères piques sur les autres maisons ou la personne avec qui tu te trouvais. Tu connais pas mal de pokeby et il faut se rendre à l’évidence qu’ils ne sont pas présents ce soir, ou pas là. Qu’est-ce qu’il venait faire ici tout seul. Mais il ne devait certainement pas l’être, ils devaient pas être loin ses potes.
Puis tu te ressaisis quand même un minimum. « Non, ça va, je profite tant que je peux encore. » Parce que bientôt, les choses allaient changer. Tu y croyais. Tu l’espérais. Mais peut-être que ça allait encore reculer un peu plus. Tu n’en savais rien à vrai dire. « Et toi ? » Question classique. Tu le laisses même pas répondre. Ton regard tourne autour de toi. « T’as laissé le reste de pokeby à bosser et t’es venu faire la fête tout seul ou quoi ? Ils sont chiants à ce point ? » Regard provocateur et sourire taquin, comme tu le fais toujours quel que soient tes interlocuteurs. T’aimais bien te moquer gentiment, lancer des légères piques sur les autres maisons ou la personne avec qui tu te trouvais. Tu connais pas mal de pokeby et il faut se rendre à l’évidence qu’ils ne sont pas présents ce soir, ou pas là. Qu’est-ce qu’il venait faire ici tout seul. Mais il ne devait certainement pas l’être, ils devaient pas être loin ses potes.
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Re: la nuit nous appartient (matsuo)
Mar 10 Avr 2018 - 8:05
Matsuo espérait passer une soirée amusante et festive, il en avait grandement besoin. Le fait de voir la bouille de Cormac lui faisait plaisir. Ils n’étaient pas les meilleurs amis du monde, mais ils se connaissaient un peu et le courant avait l’air de plutôt bien passer entre eux. En plus, le jeune Wright savait y faire puisqu’il avait offert un verre au jeune danseur. Il avait d’ailleurs dit au japonais qu’il détestait voir des verres vides ce qui avait eu le don de le faire rire. Il était enjoué comme mec et ça donnait la pêche à n’importe qui, même celui le plus déprimé de la soirée. Il lui avait demandé de ses nouvelles poliment. Cormac lui avait répondu évasivement en lui posant une autre question. C’était à Matsuo de deviner son humeur du moment. Il avait l’air d’avoir le sourire, la pêche, ce qui voulait très certainement dire qu’il allait bien.
« - Et bien je dirai que vue ton sourire aux lèvres, ton énergie, tu as l’air d’être en forme et d’aller bien. En tout cas, j’espère ne pas me tromper. »
Le jeune danseur lui avait fait un clin d’œil avait de trinquer avec lui à cette soirée. Il avait fini par boire quelques gorgées de son verre tout en écoutant attentivement ce que le jeune homme était en train de lui dire. Par chance, Cormac venait de lui dire qu’il allait bien et qu’il profitait tant qu’il le pouvait encore.
« - Pourquoi tu dis ça ? Rien de grave j’espère ? »
Matsuo ne connaissait pas assez son compagnon de soirée pour savoir ce qu’il voulait dire. En tout cas, il espérait que ce n’était pas trop grave. Il avait très certainement envie de s’amuser parce qu’il ne pourrait plus le faire ensuite. Il lui avait ensuite retourné la question. Le japonais ne voulait pas se montrer faible, il décida donc de ne pas trop en dire. Après tout, il était venu ici pour s’amuser, pas pour plomber l’ambiance avec sa petite déprime passagère.
« - Et bien ça va nickel, surtout quand je viens ici pour passer une soirée de folie ! »
Cormac avait repris la parole pour chambrer la maison de Matsuo. C’est vrai qu’il n’y avait pas de Pokeby lors de cette soirée, mais il était encore tôt et ils pourraient très bien arriver plus tard. Malgré tout, sa petite vanne avait eu le don de le faire rire. Il n’avait pas cherché à venir avec quelqu’un de sa maison, c’était vrai. En même temps, il aimait bien venir en solitaire pour ne pas avoir à laisser en plan un de ses comparses parce qu’il avait repéré une proie. Du coup, il préférait venir seul comme ça, il ne décevait personne.
« - Je préfère tout simplement venir seul, comme ça, si je rencontre quelqu’un qui me tape dans l’œil, je n’ai pas à laisser la personne qui est venue avec moi seule. Question de respect. »
Il lui fit un clin d’œil tout en continuant de siroter son verre. Il regardait aux alentours mais ne voyait pas de personnes en train d’attendre Cormac, il était donc peut-être seul lui aussi.
« - Et toi tu es venu tout seul ? »
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Re: la nuit nous appartient (matsuo)
Mar 17 Avr 2018 - 20:45
Y a l’alcool qui coule à flot dans tes veines et cette soirée était déjà en train de dégénérer. T’avais perdu une partie de ton groupe de potes mais tu t’en moquais alors que tu venais de trouver un nouveau compère aux cotés de qui tu pouvais boire encore. Tu le connaissais rapidement mais t’avais pas pu résister à l’idée de lui filer un verre à la vue du sien entièrement vide. Y avait ce début de conversation qui s’entamait. Celui des plus classiques entre deux connaissances lointaines. « Et bien je dirai que vue ton sourire aux lèvres, ton énergie, tu as l’air d’être en forme et d’aller bien. En tout cas, j’espère ne pas me tromper. » Y a ton sourire qui s’agrandit encore un peu. Il était dans le juste Matsuo. Tu réponds même pas. Y a ton verre qui vient claquer contre le sien, rappel de la soirée bien entamée.
« Pourquoi tu dis ça ? Rien de grave j’espère ? » Tu vois son regard un peu inquiet à l’idée que quelque chose de grave ne soit en train de t’arriver. « Ah non t’inquiète ! » Tu l’arrêtes avant qu’il ne se fasse un film, s’il allait s’en faire un. « Mais avec les clubs tout ça, ça sera certainement plus sérieux alors. » Et les clubs, ce n’était qu’une question de temps avant que tout ceci n’arrive. Puis tu lui demandes comment il va lui. Parce que voilà. Bon, normalement on ne sortait pas quand on n’était pas en forme, sauf si on voulait oublier. Ouais, t’avais déjà fait aussi, quand ça allait pas trop en octobre novembre de l’année précédente. « Et bien ça va nickel, surtout quand je viens ici pour passer une soirée de folie ! » Eh bien c’était tant mieux. T’avais enchainé avec sa maison et par des légères moqueries concernant celles-ci. T’avais pas un mauvais fond, t’étais juste moqueur, - très – moqueur. Jamais dans la méchanceté, mais toujours une pointe de malice dans le regard quand tu voulais un peu embêter et faire réagir les autres. « Je préfère tout simplement venir seul, comme ça, si je rencontre quelqu’un qui me tape dans l’œil, je n’ai pas à laisser la personne qui est venue avec moi seule. Question de respect. » C’était une bonne stratégie, une dont tu devrais user plus souvent. Mais tu ne le faisais pas. Peut-être parce que tes potes n’en avaient rien à faire de savoir que tu leur faussais compagnie en plein milieu de soirée. Peut-être parce que vous sortiez toujours en plus grand nombre que les pokeby. Tu manques de t’étrangler avec ta boisson alors qu’il y a ce clin d’œil qui suit. Parce que tu te vois en train de faire la même chose à une fille qui t’aurait plu.
« Et toi tu es venu tout seul ? » Y a ton regard qui tourne autour de toi. C’est vrai, où est-ce qu’ils étaient passés encore ? « Non, ils doivent être dans le coin, mais ils sont habitués à mon manque de respect si quelqu’un me tape dans l’œil. » Ouais, entre wright, ils ne t’en voulaient jamais longtemps de les avoir planté. Et puis la plupart ne se gênaient pas pour faire la même chose. C’est qu’après coup que tu te rends compte de ta remarque. Pourquoi tu lui as dit ça à lui ? C’était même pas un pote. Ah ce fléau qu’est l’alcool. Pourtant y a ton regard qui vient le dévisager un court instant. Qui se perd un petit peu trop dans son regard. Et qui se détourne pour se tourner vers la foule quand tu t’en aperçois.
« Pourquoi tu dis ça ? Rien de grave j’espère ? » Tu vois son regard un peu inquiet à l’idée que quelque chose de grave ne soit en train de t’arriver. « Ah non t’inquiète ! » Tu l’arrêtes avant qu’il ne se fasse un film, s’il allait s’en faire un. « Mais avec les clubs tout ça, ça sera certainement plus sérieux alors. » Et les clubs, ce n’était qu’une question de temps avant que tout ceci n’arrive. Puis tu lui demandes comment il va lui. Parce que voilà. Bon, normalement on ne sortait pas quand on n’était pas en forme, sauf si on voulait oublier. Ouais, t’avais déjà fait aussi, quand ça allait pas trop en octobre novembre de l’année précédente. « Et bien ça va nickel, surtout quand je viens ici pour passer une soirée de folie ! » Eh bien c’était tant mieux. T’avais enchainé avec sa maison et par des légères moqueries concernant celles-ci. T’avais pas un mauvais fond, t’étais juste moqueur, - très – moqueur. Jamais dans la méchanceté, mais toujours une pointe de malice dans le regard quand tu voulais un peu embêter et faire réagir les autres. « Je préfère tout simplement venir seul, comme ça, si je rencontre quelqu’un qui me tape dans l’œil, je n’ai pas à laisser la personne qui est venue avec moi seule. Question de respect. » C’était une bonne stratégie, une dont tu devrais user plus souvent. Mais tu ne le faisais pas. Peut-être parce que tes potes n’en avaient rien à faire de savoir que tu leur faussais compagnie en plein milieu de soirée. Peut-être parce que vous sortiez toujours en plus grand nombre que les pokeby. Tu manques de t’étrangler avec ta boisson alors qu’il y a ce clin d’œil qui suit. Parce que tu te vois en train de faire la même chose à une fille qui t’aurait plu.
« Et toi tu es venu tout seul ? » Y a ton regard qui tourne autour de toi. C’est vrai, où est-ce qu’ils étaient passés encore ? « Non, ils doivent être dans le coin, mais ils sont habitués à mon manque de respect si quelqu’un me tape dans l’œil. » Ouais, entre wright, ils ne t’en voulaient jamais longtemps de les avoir planté. Et puis la plupart ne se gênaient pas pour faire la même chose. C’est qu’après coup que tu te rends compte de ta remarque. Pourquoi tu lui as dit ça à lui ? C’était même pas un pote. Ah ce fléau qu’est l’alcool. Pourtant y a ton regard qui vient le dévisager un court instant. Qui se perd un petit peu trop dans son regard. Et qui se détourne pour se tourner vers la foule quand tu t’en aperçois.
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Re: la nuit nous appartient (matsuo)
Mer 18 Avr 2018 - 12:03
Cormac est gars solaire, il respire la joie de vivre ce qui fait énormément plaisir à Matsuo. Il préfère les personnes qui sont positives et souriantes plutôt que celles qui pouvaient tirer la gueule. Malgré tout, il l’avait quelque peu inquiété lorsqu’il lui avait fait comprendre qu’il profitait sûrement de sa dernière soirée. C’était intriguant et le jeune danseur n’avait donc pas pu s’empêcher de lui demander les raisons de cette phrase. Heureusement, le jeune homme à ses côtés lui avait rapidement répondu que c’était pour être plus sérieux au niveau de sa vie au sein des clubs. Il comprenait tout à fait, il n’était pas inscrit dans des clubs mais s’il l’était, il ferait très certainement moins la fête. Et encore, il essayait de ne pas trop abuser des bonnes choses, parce qu’il fallait tout de même une bonne hygiène de vie pour pouvoir être le meilleur dans son domaine, à savoir la danse.
« - Je comprends, c’est sûr que c’est pas facile de concilier le tout et puis, ça peut faire du bien aussi de se couper du monde de la nuit quelques temps. Ça permet de pouvoir se recentrer sur les choses simples de la vie. »
Cormac était un petit bout en train, il aimait taquiner les autres et Matsuo ne faisait pas exception. Mais ça le faisait rire. Il aimait aussi taquiner les autres maisons dont celle du jeune danseur. Il les prenait comme des gens bien trop sérieux et du coup, il comprenait très bien pourquoi le japonais était seul. Mais ce n’était pas pour cette raison, il lui avait donc exposé son point de vue en concluant le tout d’un clin d’œil. Il lui avait donc ensuite demandé s’il était seul. Il lui indiqua que non mais que de toute façon ses acolytes ne se formalisaient pas lorsqu’il les abandonnait après avoir trouvé une proie avec laquelle passer la fin de sa soirée. Matsuo continuait de boire son verre tout en l’écoutant.
« - J’avais oublié que vous n’étiez pas très loyaux entre Wrigth. Mais c’est pas grave, tant que vous vous y retrouvez. Et puis, au moins, je suis sûr que tu ne vas pas retourner les voir avant de m’avoir congédié. Enfin j’espère… »
Il espérait bien entendu qu’il ne s’en aille pas. Après tout, c’était lui qui était venu à sa rencontre et il lui avait même offert un verre. Du coup, il n’allait pas partir de la sorte. Espérons en tout cas.
« - Alors est-ce que tu as déjà repéré des nanas à draguer ? Ou bien tu préfères rentrer seul ce soir ? Moi, j’avoue que j’ai vu quelques gars intéressants jusqu’à ce que tu arrives et me les fasses oublier. »
Matsuo lui fit un nouveau clin d’œil. Il le taquinait et puis, il aimait bien voir sa réaction à chaque fois qu’il tentait de le séduire. Il avait pu remarquer sa réaction lors du premier clin d’œil. Il avait failli faire une fausse route. Du coup, il voulait voir ce qu’il allait faire avec ce deuxième clin d’œil…
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Re: la nuit nous appartient (matsuo)
Dim 20 Mai 2018 - 18:19
T’es face à Matsuo que tu ne connais qu’un peu, de vue, pour l’avoir déjà croisé comme ça à Hungcalf ou en soirée, mais tu ne le connais pas tellement dans le fond. « Je comprends, c’est sûr que c’est pas facile de concilier le tout et puis, ça peut faire du bien aussi de se couper du monde de la nuit quelques temps. Ça permet de pouvoir se recentrer sur les choses simples de la vie. » T’as un léger sourire qui vient éclairer ton visage. « Tant qu’on s’en coupe pas trop longtemps. » Parce que les soirées, la drague, la musique dans les oreilles, l’alcool dans le sang, la déconne avec les potes, les gueules de bois et les trous noirs, les réveils à côté d’une fille que tu connaissais que de le veille, c’était toi. Toi depuis que t’étais à Hungcalf et même avant. C’était ta vie et ta façon de te vider l’esprit.
Tu le chambres, parce que c’était toi aussi. T’avais pas de mal à entrer en contact avec les autres. Des rencontres souvent superficielles, au détour d’un bar, un peu comme ce soir. Parce que t’avais ta bande de potes, celle qui savait tout de toi – ou presque – et les autres, ceux que tu croisais et avec qui tu tissais des liens mais qui ne connaissais réellement de toi que l’image que tu reflétais. Cette image de sportif, fêtard, cette image de blagueur et beau-parleur qui se faisait parfois un peu trop remarquer. Ta vraie vie, tes problèmes avec Saoirse, avec ta famille, ton héritage moldu, tout ça, ils n’en savaient rien. « J’avais oublié que vous n’étiez pas très loyaux entre Wrigth. Mais c’est pas grave, tant que vous vous y retrouvez. Et puis, au moins, je suis sûr que tu ne vas pas retourner les voir avant de m’avoir congédié. Enfin j’espère… » T’éclates de rire à sa remarque. « La loyauté, c’est surfait. » Tu en ris. Parce que si tu aurais pas tout fait pour les wrights, tu faisais tout pour les outlaws, ta bande de potes. Tu gardais leur secret, tu les aidais quand ils étaient dans le besoin, ça faisait bien longtemps qu’ils avaient ta complète loyauté et pour encore bien longtemps. Mais les wrigths, c’étaient des potes un peu plus lambdas. « De toute façon, ils ne vont pas s’envoler. » Certains peut-être… « T’as peur que je te congédie ? » Tu prends une nouvelle gorgée de ta boisson. C’est qu’elle descendait un peu trop vite peut-être cette boisson. Tu jettes un regard à celle de Matsuo qui semblait un peu plus calme que toi sur la boisson avant de te perdre bêtement dans son regard quelques instants, puis sur la foule, pour donner le change. Qu’est-ce qu’il te prenait encore. « Alors est-ce que tu as déjà repéré des nanas à draguer ? Ou bien tu préfères rentrer seul ce soir ? Moi, j’avoue que j’ai vu quelques gars intéressants jusqu’à ce que tu arrives et me les fasses oublier. » Tu souris au début de sa remarque, parce que ça te fait marrer. T’allais répondre alors qu’il continue. Tu sens le rouge qui te monte bêtement aux joues. T'as l'impression d'être la fille qu'on drague. Ces phrases là, c'est les tiennes bien trop souvent. T’as l’impression de te revoir quand Sullivan t’avait fait des avances aussi un peu. Lui et son putain de baiser qui t'avait hanté pendant des jours. Sauf que t'étais pas bourré et il t'avait pris par surprise. Y a les paroles de Saoirse qui te reviennent en mémoire. Elle disait qu’elle savait, mais qu’est-ce qu’elle savait au juste. C’était juste des pensées de soirée. Y avait une énorme différence avec la réalité, faire face à cette réalité. « Je… » Y a ton regard qui traine quelques instants sur son visage. « Je… » Il avait quelque chose quand même. « Je crois que je vais y aller. » Tu fuis, parce que c’est tellement plus simple de rester dans sa zone de confort. Cette zone que t’allais bien rapidement retrouver. Parce qu’il y aurait bien une fille dans le coin pour que tu restes dans ce que tu voulais être ta réalité.
Tu le chambres, parce que c’était toi aussi. T’avais pas de mal à entrer en contact avec les autres. Des rencontres souvent superficielles, au détour d’un bar, un peu comme ce soir. Parce que t’avais ta bande de potes, celle qui savait tout de toi – ou presque – et les autres, ceux que tu croisais et avec qui tu tissais des liens mais qui ne connaissais réellement de toi que l’image que tu reflétais. Cette image de sportif, fêtard, cette image de blagueur et beau-parleur qui se faisait parfois un peu trop remarquer. Ta vraie vie, tes problèmes avec Saoirse, avec ta famille, ton héritage moldu, tout ça, ils n’en savaient rien. « J’avais oublié que vous n’étiez pas très loyaux entre Wrigth. Mais c’est pas grave, tant que vous vous y retrouvez. Et puis, au moins, je suis sûr que tu ne vas pas retourner les voir avant de m’avoir congédié. Enfin j’espère… » T’éclates de rire à sa remarque. « La loyauté, c’est surfait. » Tu en ris. Parce que si tu aurais pas tout fait pour les wrights, tu faisais tout pour les outlaws, ta bande de potes. Tu gardais leur secret, tu les aidais quand ils étaient dans le besoin, ça faisait bien longtemps qu’ils avaient ta complète loyauté et pour encore bien longtemps. Mais les wrigths, c’étaient des potes un peu plus lambdas. « De toute façon, ils ne vont pas s’envoler. » Certains peut-être… « T’as peur que je te congédie ? » Tu prends une nouvelle gorgée de ta boisson. C’est qu’elle descendait un peu trop vite peut-être cette boisson. Tu jettes un regard à celle de Matsuo qui semblait un peu plus calme que toi sur la boisson avant de te perdre bêtement dans son regard quelques instants, puis sur la foule, pour donner le change. Qu’est-ce qu’il te prenait encore. « Alors est-ce que tu as déjà repéré des nanas à draguer ? Ou bien tu préfères rentrer seul ce soir ? Moi, j’avoue que j’ai vu quelques gars intéressants jusqu’à ce que tu arrives et me les fasses oublier. » Tu souris au début de sa remarque, parce que ça te fait marrer. T’allais répondre alors qu’il continue. Tu sens le rouge qui te monte bêtement aux joues. T'as l'impression d'être la fille qu'on drague. Ces phrases là, c'est les tiennes bien trop souvent. T’as l’impression de te revoir quand Sullivan t’avait fait des avances aussi un peu. Lui et son putain de baiser qui t'avait hanté pendant des jours. Sauf que t'étais pas bourré et il t'avait pris par surprise. Y a les paroles de Saoirse qui te reviennent en mémoire. Elle disait qu’elle savait, mais qu’est-ce qu’elle savait au juste. C’était juste des pensées de soirée. Y avait une énorme différence avec la réalité, faire face à cette réalité. « Je… » Y a ton regard qui traine quelques instants sur son visage. « Je… » Il avait quelque chose quand même. « Je crois que je vais y aller. » Tu fuis, parce que c’est tellement plus simple de rester dans sa zone de confort. Cette zone que t’allais bien rapidement retrouver. Parce qu’il y aurait bien une fille dans le coin pour que tu restes dans ce que tu voulais être ta réalité.
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Re: la nuit nous appartient (matsuo)
Dim 27 Mai 2018 - 11:02
Cormac était un garçon qui intriguait Matsuo. Il avait ce petit quelque chose d’attirant, cette joie de vivre qui le rendait sexy. Il était clairement le type de mec qui pouvait donner envie au japonais de séduire. Bien entendu, il n’avait jamais rien tenté parce qu’il savait de source sure qu’il était attiré par les femmes. Du coup, il n’y avait aucun intérêt à le draguer puisque finalement, il n’arriverait jamais à ses fins. Mais ça n’empêchait pas le danseur de s’amuser de temps en temps à lui faire des petites blagues. Il était d’ailleurs en train de le faire ce soir-là au Vampire’s Night. Bien entendu, il ne l’avait pas fait tout de suite, préférant d’abord prendre des nouvelles du jeune homme. Il lui avait exprimé le fait que c’était très certainement sa dernière soirée parce que sinon, il ne pourrait pas concilier études et sport. Matsuo pouvait comprendre son point de vue. Il lui arrivait très souvent de manquer quelques soirées parce qu’il avait un entraînement intensif le lendemain ou bien une représentation. Du coup, il n’allait pas lui jeter la pierre. Malgré tout, il fallait tout de même que Cormac fasse la part des choses et s’autorise quelques moments de détentes sinon il ne tiendrait pas. En tout cas, la conversation était bonne enfant et autour d’un bon verre ce qui était appréciable. Malgré tout, elle tourna vers un domaine tout autant intéressant, les personnes présentes ici et surtout savoir si le jeune homme était prêt à rentrer avec quelqu’un ou bien s’il préférait rentrer seul. C’est à ce moment précis que le japonais avait décidé de faire sa petite boutade. Mais elle n’eut pas l’effet escompté. Bien au contraire, le jeune homme en face de lui fut déstabilisé, cela s’était vite remarqué. Matsuo s’en voulait un peu et puis surtout, il ne voulait pas qu’il s’en aille. Non, il fallait qu’il le retienne pour qu’il puisse passer encore du temps avec lui. Il avait donc posé son verre vide sur le bar pour tenter de le rattraper. Il vint poser sa main sur son épaule, l’air totalement désolé.
« - Je suis désolé Cormac ! Je ne voulais pas te blesser ! Enfin je sais pas trop ce qu’il s’est passé. Je voulais juste faire une petite plaisanterie, rien de plus. Je sais bien que t’es hétéro et que j’ai aucune chance de pouvoir goûter à ses lèvres qui ont l’air si parfaites. Mais ne t’en vas pas s’il te plait. On peut faire comme si je n’avais rien dit. »
Matsuo lui fit un timide sourire en espérant le voir rester. Il s’en voulait d’avoir gâché la soirée de Cormac et espérait donc rattraper le coup.
« - Allez reste ! C’est ma tournée ! Pour me faire pardonner. »
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Re: la nuit nous appartient (matsuo)
Lun 28 Mai 2018 - 1:39
Tu fuis. Parce que c’est tellement plus simple que de faire face à la réalité. Parce que c’est tellement plus simple que de voir ta vie être bouleversée. Alors tu t’éloignes, parce que dans le fond, t’as peur de cette réalité, de tes joues qui rougissent sous la tentative de drague déguisée. Parce que t’as peur de ce que tu pourrais voir en lui, voir en lui la même chose que dans cette fille que t’as croisé un peu plus tôt. Lâche, tu l’es, c’est sûr, mais tu t’en moques. Il faut que tu penses à autre chose qu’au fait qu’il avait réellement quelque chose qui te plaisait maintenant. Saoirse te l’avait dit que c’était pas grave, que chacun était libre. Mais tu l’étais pas vraiment. T’étais un futur sportif de haut niveau, t’étais sur le point de signer un contrat et tu voulais pas qu’une rumeur mette fin au tout avant même que cela n’ait commencé. Il y en avait qui avaient été détruits pour moins que ça et tu le savais très bien. Alors tu cherches à lui échapper. Tu recules et tu te perds dans la foule. Mais il n’y avait pas grand monde ce soir de sorti. Ou beaucoup moins que ce qu’il pouvait y avoir par moment. Alors il te retrouve bien vite. La main se pose sur ton épaule, t’arrêtant. T’as pas besoin de te retourner pour savoir qui est à l’origine de ce contact. « Je suis désolé Cormac ! Je ne voulais pas te blesser ! Enfin je sais pas trop ce qu’il s’est passé. Je voulais juste faire une petite plaisanterie, rien de plus. Je sais bien que t’es hétéro et que j’ai aucune chance de pouvoir goûter à ses lèvres qui ont l’air si parfaites. Mais ne t’en vas pas s’il te plait. On peut faire comme si je n’avais rien dit. » Tu déglutis. Tu détournes le regard, tu le poses partout sauf sur ses lèvres à lui. Peut-être parce que savoir qu’il était intéressé était différent. D’ordinaire, tu te contentais de les regarder de loin avant de passer à autre chose. Il n’y avait que Sully qui avait tenté le coup. Peut-être parce que les siennes aussi avaient l’air parfaites de lèvres mais que tu ne voulais pas tenter le diable. S’il savait, que t’étais tout sauf hétéro, que ton regard glissait un peu trop souvent sur des gars comme lui avant d’être détourné avant que quelqu’un ne le remarque. Tu restes con et silencieux, deux choses qui ne sont pas dans ton caractère, surtout pour la seconde, parce que la première il y avait parfois de quoi se poser des questions. Parce que tu veux t’en éloigner autant que tu veux rester en sa compagnie.
« Allez reste ! C’est ma tournée ! Pour me faire pardonner. » La boisson, pourquoi toujours la boisson. T’as le regard qui se porte assez naturellement vers ton verre pratiquement vide. C’était tentant de se faire resservir. Parce que la soirée était loin d’être terminée. « Si c’est ta tournée. » Tu le suis naturellement, regard glissant sur ses muscles fins, bien plus fins que ceux de l’équipe de quidditch. Démarche fluette de l’artiste devant toi. « J’suis désolé, je sais pas ce qui m’a pris. » Si tu le savais, mais tu gardais le cap. Ce qui se passait, ce que tu pouvais ressentir, tu le laissais de côté. Parce que la carrière était plus importante. Elle le serait toujours.
« Allez reste ! C’est ma tournée ! Pour me faire pardonner. » La boisson, pourquoi toujours la boisson. T’as le regard qui se porte assez naturellement vers ton verre pratiquement vide. C’était tentant de se faire resservir. Parce que la soirée était loin d’être terminée. « Si c’est ta tournée. » Tu le suis naturellement, regard glissant sur ses muscles fins, bien plus fins que ceux de l’équipe de quidditch. Démarche fluette de l’artiste devant toi. « J’suis désolé, je sais pas ce qui m’a pris. » Si tu le savais, mais tu gardais le cap. Ce qui se passait, ce que tu pouvais ressentir, tu le laissais de côté. Parce que la carrière était plus importante. Elle le serait toujours.
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Re: la nuit nous appartient (matsuo)
Mer 6 Juin 2018 - 10:42
Matsuo culpabilisait parce qu’il ne voulait clairement pas faire fuir son ami. Non, il voulait simplement passer une bonne soirée en sa compagnie et fêter sa dernière soirée comme il se devait. Après tout, Cormac lui avait dit, c’était la dernière fois qu’il se retrouvait dans ce genre de lieu parce qu’il allait devoir se concentrer sur le sport et que par conséquent, les deux n’étaient pas compatibles. Le jeune danseur n’était pas forcément du même avis que lui. Il considérait que les deux pouvaient être compatibles mais que par contre, il ne fallait pas trop faire la fête. Il fallait juste trouver un juste milieu. Mais là n’était plus la question. Il avait fait une blague de mauvais goût qui n’avait pas l’air d’avoir plu au jeune homme en face de lui puisqu’il était parti. Il avait tout de même réussi à le rejoindre pour s’excuser et surtout pour tenter de le faire rester parce qu’il ne voulait pas rester comme ça, sans savoir si Cormac lui en voulait réellement ou bien s’il n’y avait aucun souci. Et puis, il voulait lui rendre l’appareil en lui proposant un verre à son tour.
Heureusement, Matsuo avait réussi à le prendre par les sentiments et le jeune garçon avait décidé de rester en sa compagnie. Ils avaient donc repris la direction du bar pour se commander la même chose qu’auparavant. Ils trinquèrent et le japonais grimaça face aux excuses du jeune sportif. Il ne savait pas ce qui lui avait pris mais il ne fallait pas non plus qu’il se prenne la tête, ce n’était pas si grave. En tout cas, le jeune danseur était vraiment content que Cormac ait changé d’avis.
« - Ne soit pas désolé ! C’est sûrement la pression de cette nouvelle carrière qui te rend nerveux. En tout cas, je ne t’en veux pas du tout. J’aurai dû être plus subtile ou ne pas faire de blague du tout… »
Il lui fit un léger sourire tout en buvant son verre tranquillement. Il ne voulait plus le froisser ou le faire partir. Du coup, il préférait changer de sujet plutôt que de reparler de cet incident. Il ne cherchait même pas à comprendre pourquoi il avait réagi comme ça, non au contraire, il ne voulait pas pour ne pas faire de cette soirée un fiasco.
« - Sinon, comment se passent les cours ? Moi je trouve que cette année me sourit plutôt bien. Je suis content de mes notes et de ce que j’accomplie. »
Il était content de partager ce moment avec son ami, ça lui faisait vraiment plaisir.
- InvitéInvité
Re: la nuit nous appartient (matsuo)
Jeu 7 Juin 2018 - 22:19
T’as fui, comme un lâche, parce que c’était plus simple, parce que t’avais pris peur. T’as fui avant qu’il ne te rattrape et tu l’as laissé faire, et c’était peut-être pas l’idée du siècle, t’en savais trop rien. Parce que dans ta tête, t’avais juste envie d’oublier, oublier Saoirse le temps d’une soirée, oublier et t’amuser. Avec lui ? Peut-être, t’en savais rien, tu voulais pas l’admettre, parce que c’était tellement plus facile de ne pas l’admettre, de ne pas complexifier cette vie et le regard que l’on te portait déjà. Même après que les rumeurs soient sorties, t’avais gardé le cap, t’avais attendu qu’elles passent, visible auprès de filles en soirée, comme pour les contredire alor que ton regard glissant sur d’autres auraient dû les convaincre qu’il n’y avait rien de faux dans ce que ton ex-petite amie avait sortie. « Ne sois pas désolé ! C’est sûrement la pression de cette nouvelle carrière qui te rend nerveux. En tout cas, je ne t’en veux pas du tout. J’aurai dû être plus subtile ou ne pas faire de blague du tout… » Tu prends une grande gorgée dans cette nouvelle boisson, comme si t’avais pas déjà suffisamment bu ce soir. T’as l’esprit qui s’embrume et c’était peut-être mieux ainsi. Tu cherches une personne sur qui poser ton regard, mais y a que lui. Mais tu dis rien, tu fais comme si c’était ça, une nouvelle carrière qui allait commencer, ta vie qui basculait et qui te faisait perdre ton sens de l’humour bien connu de tous.
« Sinon, comment se passent les cours ? Moi je trouve que cette année me sourit plutôt bien. Je suis content de mes notes et de ce que j’accomplie. » Tu lèves les yeux au ciel alors que tu répliques dans un même temps. « On va vraiment parler cours en soirée ? » T’as le sourire malicieux qui s’étire sur ton visage. T’aimes l’embêter le pokeby qui te fait face. Il a le don de lancer des sujets qui le permettent. En tout cas parfois. Il a aussi le don de réussir à te déstabiliser, et tu savais pas si ça te plaisait ou pas. « Le quidditch ça va très bien, les cours moins, et les cours de potions encore moins. » Les potions, cette matière pour laquelle tu t’acharnais sans jamais réussir. Parce que c’était l’héritage paternel. Parce que c’était ça qu’il aimait. Mais t’avais définitivement pas hérité de ses gênes pour cet art. Peu de réussite et beaucoup d’échecs, les profs ne comprenaient même plus pourquoi tu continuais de t’acharner alors qu’il n’y avait plus aucune raison de le faire. T’en ferais pas ton métier, c’était une évidence. Mais une fois, juste une, tu voulais réussir quelque chose, un truc stylé. « Suis-moi, je vais te montrer un truc cool. » Tu lui laisses pas vraiment le choix. T’as la main qui lui attrape le bras alors que tu glisses à travers la foule. T’as le liquide qui tangue dans ton verre sans jamais se renverser et tu sais pas comment c’est possible. Y a la porte d’entrée qui se rapproche et ta baguette qui sort. « Accio balai. » Et y a cette idée bidon de mec bourré de vouloir montrer un truc extraordinaire de quidditch alors qu’il frise un taux d’alcoolémie record. « Ohla, attention. » Tu l’écartes légèrement en le tirant hors de la trajectoire alors que tu vois ton balai arriver rapidement sur vous. Main qui lâche le bras de Matsuo pour venir se tendre face à toi, balai qui vient se plaquer dessus. Sourire qui s’étire, ça allait être cool.
« Sinon, comment se passent les cours ? Moi je trouve que cette année me sourit plutôt bien. Je suis content de mes notes et de ce que j’accomplie. » Tu lèves les yeux au ciel alors que tu répliques dans un même temps. « On va vraiment parler cours en soirée ? » T’as le sourire malicieux qui s’étire sur ton visage. T’aimes l’embêter le pokeby qui te fait face. Il a le don de lancer des sujets qui le permettent. En tout cas parfois. Il a aussi le don de réussir à te déstabiliser, et tu savais pas si ça te plaisait ou pas. « Le quidditch ça va très bien, les cours moins, et les cours de potions encore moins. » Les potions, cette matière pour laquelle tu t’acharnais sans jamais réussir. Parce que c’était l’héritage paternel. Parce que c’était ça qu’il aimait. Mais t’avais définitivement pas hérité de ses gênes pour cet art. Peu de réussite et beaucoup d’échecs, les profs ne comprenaient même plus pourquoi tu continuais de t’acharner alors qu’il n’y avait plus aucune raison de le faire. T’en ferais pas ton métier, c’était une évidence. Mais une fois, juste une, tu voulais réussir quelque chose, un truc stylé. « Suis-moi, je vais te montrer un truc cool. » Tu lui laisses pas vraiment le choix. T’as la main qui lui attrape le bras alors que tu glisses à travers la foule. T’as le liquide qui tangue dans ton verre sans jamais se renverser et tu sais pas comment c’est possible. Y a la porte d’entrée qui se rapproche et ta baguette qui sort. « Accio balai. » Et y a cette idée bidon de mec bourré de vouloir montrer un truc extraordinaire de quidditch alors qu’il frise un taux d’alcoolémie record. « Ohla, attention. » Tu l’écartes légèrement en le tirant hors de la trajectoire alors que tu vois ton balai arriver rapidement sur vous. Main qui lâche le bras de Matsuo pour venir se tendre face à toi, balai qui vient se plaquer dessus. Sourire qui s’étire, ça allait être cool.
- InvitéInvité
Re: la nuit nous appartient (matsuo)
Dim 22 Juil 2018 - 22:36
Cette soirée était une soirée étrange. D’abord Matsuo était arrivé au Vampire’s Night et content de voir un visage connu, il était donc venu à sa rencontre pour le saluer et la conversation avait pris une tournure plutôt festive au début. Et puis, il avait fallu que le jeune danseur face une blague douteuse pour que le jeune rouge parte rapidement, prenant clairement la fuite. Le japonais ne pouvait en rester là, il appréciait particulièrement Cormac et il ne se voyait pas rester dans une telle situation avec lui. Du coup, il l’avait rattrapé pour s’excuser. Finalement, ils étaient restés tous les deux, buvant à nouveau un verre et s’excusant mutuellement sur leur comportement respectif. La discussion était plus légère. D’ailleurs, Matsuo prit des nouvelles du jeune homme, notamment au niveau cours et sport. Le jeune homme avait soupiré, ne voulant clairement pas parler de ça ici. Malgré tout, il avait répondu rapidement à la question du jeune danseur. Il avait grimacé tout en rigolant.
« - Tu as raison ! On est pas ici pour parler de l’université désolé ! En tout cas, si t’as besoin d’un coup de main, n’hésite surtout pas ! »
Il avait tout juste eu le temps de finir son verre avant que Cormac l’entraîne à l’extérieur du club pour lui montrer un truc « cool » comme il lui avait dit. Matsuo attendait tranquillement tout en entendant le jeune homme dire « accio balai ». Il venait donc de prononcer une formule bien connue qui avait pour effet de faire venir son balai à lui. Le jeune japonais ne s’attendait pas à ce qu’il arrive aussi rapidement. Heureusement, le sportif l’avait poussé à temps pour qu’il puisse récupérer son balai en main. Pour l’instant, le jeune danseur ne savait pas trop ce que voulait faire le jeune homme mais il se doutait tout de même que le balai en question ne serait pas qu’un accessoire.
« - Qu’est-ce que tu comptes faire ? Je dois t’avouer que je ne suis pas très à l’aise sur un balai. Après, si tu comptes me faire une démonstration de tes prouesses, je ne suis vraiment pas contre. Mais fait attention à toi. Je te rappelle qu’on a tout de même bu. »
Il espérait vraiment que Cormac ne lui demanderait pas de monter sur ce balai parce qu’il ne le ferait pas. D’une part, il avait consommé de l’alcool ce qui faisait qu’il n’était pas en pleine possession de ses moyens. Et en plus, il n’avait clairement pas la fibre ni l’envie de voler. Il préférait donc être spectateur, le regarder ne le dérangerait pas. Malgré tout, il préférait être sûr que le jeune homme savait ce qu’il faisait parce qu’il ne voulait pas que ça se termine en accident. Matsuo était quelqu’un de prudent et il l’était également avec les autres. Il fallait peser le pour et le contre et surtout être sûr de soi plutôt que de jouer les têtes brûlées et risquer de se casser quelque chose…
[HJ : Désolé pour tout ce temps :s
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Re: la nuit nous appartient (matsuo)
Mar 24 Juil 2018 - 23:05
La discussion redevient plus simple alors que vous évitez le sujet précédent. T’étais pas prêt, pas encore. Et tu savais pas comment réagir. Là, t’avais certainement réagi un peu trop fort pour que ça ne soit pas suspect, mais l’alcool dans le sang et la folle ambiance dans la pièce t’empêchait de t’en rendre compte. Peut-être que lui aussi ne s’en était pas non plus rendu compte. Ça t’arrangerait bien, t’avais pas envie qu’il y ait des rumeurs qui trainent sur ton cas alors que t’étais à deux doigts de signer pro. Un truc comme ça, c’était le genre de rumeur qui pouvait détruire une carrière, encore maintenant. « Tu as raison ! On est pas ici pour parler de l’université désolé ! En tout cas, si t’as besoin d’un coup de main, n’hésite surtout pas ! » T’as un grand sourire sur le visage quand tu lui réponds. « Je suis une cause perdue en potions. » Et t’éclates de rire. Parce que tu l’étais. Tu t’accrochais parce que c’était la passion de ton père et uniquement pour ça. « J’ai juste pas hérité des gênes de mon père pour ça. » Et tu hausses les épaules comme si tu t’en fichais. Est-ce que tu t’en fichais ? Non, dans le fond, ça te faisait un peu mal de ne pas réussir à être comme lui, à ne pas pouvoir faire aussi bien que lui, ou juste avoir des bases. Parfois tu te demandais même pourquoi les professeurs te laissaient continuer, mais ils devaient être témoins de ta bonne volonté.
Et puis te voilà l’entrainant loin pour lui montrer un truc cool. Et quelques secondes suffisent pour que tu ne récupères ton balai à l’aide d’un sortilège bien prononcé. « Qu’est-ce que tu comptes faire ? Je dois t’avouer que je ne suis pas très à l’aise sur un balai. Après, si tu comptes me faire une démonstration de tes prouesses, je ne suis vraiment pas contre. Mais fait attention à toi. Je te rappelle qu’on a tout de même bu. » Il aimait pas voler… Sérieusement ? Tu ne peux empêcher la moue déçue d’apparaitre sur ton visage à cette remarque. « Vraiment ? Tu veux pas essayer ? » Ca aurait été quelqu’un d’autre, t’aurais peut-être pas hésité la moindre seconde avant de l’attraper et de l’entrainer là-haut. Mais t’avais quand même conscience de ton degré d’alcoolémie, un minimum, et des répercussions que ça pourrait avoir. Tant pis, t’allais juste lui faire une démonstration, même si ça allait certainement être beaucoup moins fun. « T’inquiète, je fais ça les yeux fermés. » Dit-il… Alors te voilà, grimpant sur ton balai sans vraiment te soucier des conséquences de ton action, parce que c’était ce que tu faisais de mieux de toute façon. Pirouette, montée, descente, t’en fais pas longtemps mais qu’est-ce que tu peux profiter. Parce que dans l’air frais du soir, y avait rien de tel pour voler. Mais si en l’air tu ne manques pas d’équilibre, on ne peut pas en dire autant lorsque tu mets enfin les pieds sur terre et que pris dans ton élan tu t’en vas percuter le danseur de plein fouet et que tu bascules alors lui. « Ah la vache ! » Parce que t’as senti le balai claquer contre le côté de ton ventre. Ce balai qui n’avait rien, solidité maximale ! « Ca va, t’as pas pris un coup ? » Autre qu’un balai et toi-même ? Trois fois rien quoi !
Et puis te voilà l’entrainant loin pour lui montrer un truc cool. Et quelques secondes suffisent pour que tu ne récupères ton balai à l’aide d’un sortilège bien prononcé. « Qu’est-ce que tu comptes faire ? Je dois t’avouer que je ne suis pas très à l’aise sur un balai. Après, si tu comptes me faire une démonstration de tes prouesses, je ne suis vraiment pas contre. Mais fait attention à toi. Je te rappelle qu’on a tout de même bu. » Il aimait pas voler… Sérieusement ? Tu ne peux empêcher la moue déçue d’apparaitre sur ton visage à cette remarque. « Vraiment ? Tu veux pas essayer ? » Ca aurait été quelqu’un d’autre, t’aurais peut-être pas hésité la moindre seconde avant de l’attraper et de l’entrainer là-haut. Mais t’avais quand même conscience de ton degré d’alcoolémie, un minimum, et des répercussions que ça pourrait avoir. Tant pis, t’allais juste lui faire une démonstration, même si ça allait certainement être beaucoup moins fun. « T’inquiète, je fais ça les yeux fermés. » Dit-il… Alors te voilà, grimpant sur ton balai sans vraiment te soucier des conséquences de ton action, parce que c’était ce que tu faisais de mieux de toute façon. Pirouette, montée, descente, t’en fais pas longtemps mais qu’est-ce que tu peux profiter. Parce que dans l’air frais du soir, y avait rien de tel pour voler. Mais si en l’air tu ne manques pas d’équilibre, on ne peut pas en dire autant lorsque tu mets enfin les pieds sur terre et que pris dans ton élan tu t’en vas percuter le danseur de plein fouet et que tu bascules alors lui. « Ah la vache ! » Parce que t’as senti le balai claquer contre le côté de ton ventre. Ce balai qui n’avait rien, solidité maximale ! « Ca va, t’as pas pris un coup ? » Autre qu’un balai et toi-même ? Trois fois rien quoi !
- InvitéInvité
Re: la nuit nous appartient (matsuo)
Sam 28 Juil 2018 - 11:26
Très franchement, cette soirée prenait vraiment une tournure démentielle. Il avait fallu que Matsuo fasse une mauvaise remarque pour que Cormac s’enfuit. Heureusement, le jeune danseur avait réussi à le retrouver et à le convaincre de ne pas partir. Ils avaient partagé un deuxième verre pour finir par se retrouver en dehors de l’établissement. A ce moment-là, son compagnon de soirée avait fait venir son balai et était en train de proposer un jeu pour le moins dangereux. Enfin, tout du moins, le jeune japonais ne le voyait pas d’un très bon œil. Ils avaient tout de même bu tous les deux et en plus, Matsuo n’était pas vraiment un as du vol. Certes, Cormac était un champion dans son domaine, mais il n’était que le seul des deux à pouvoir faire ce genre de prouesse. Avant ça, les deux jeunes garçons avaient discuté des cours mais ce sujet de conversation avait été vite mis aux oubliettes par le sportif qui ne voulait clairement pas parler d’un sujet aussi studieux. Il avait juste dit qu’il était une catastrophe en potion et que même si Matsuo lui proposait son aide, il était une cause perdue. Il avait très certainement hérité des gênes de son père. Le jeune danseur ne voulait pas insister, pour en pas froisser à nouveau son ami. Il n’avait fait que l’écouter en faisant quelques signes de tête pour montrer qu’il l’avait écouté.
Le jeune japonais avait exprimé son souhait de ne pas participer à cette activité nocturne, la jugeant trop dangereuse. Cormac avait été déçu d’entendre ça, d’ailleurs, il lui avait demandé s’il ne voulait vraiment pas essayer. Matsuo réfléchissait quelques secondes mais très franchement, sa décision était prise.
« - Pour le moment, je préfère passer mon tour. Mais si tu me prouves que c’est sans danger, je changerais peut-être d’avis. »
Le jeune asiatique lui fit un léger sourire tout en l’observant monter sur son balai. Une fois dans les airs, le sportif s’en sortit très bien. D’ailleurs, le fait de le voir se débrouiller de la sorte avait eu le don de rassurer un peu Matsuo. Peut-être que finalement il n’avait pas tant bu que ça et qu’ils pouvaient très certainement monter lui aussi sur le balai de Cormac. Et puis, les espoirs du jeune danseur avaient fini par s’envoler si sec lorsque son ami vint rejoindre la terre ferme. Il avait failli se prendre un bon gadin mais surtout, son balai avait failli finir sa course sur le jeune asiatique. Mais le jeune joueur de Quidditch l’avait intercepté. Bon malgré tout, le jeune Kimi se retrouva avec son ami dans les bras et pas de la plus douce des façons. Malgré tout, il ne lui en tenait pas rigueur puisqu’il se mit à rire. Surtout face à la réaction de Cormac.
« - Et beh dis donc ! Pour un pro, je pense qu’il va falloir que tu re bosses quand tu reviens sur terre parce que là, c’est une véritable catastrophe ! Mais t’inquiète pas pour moi, rien de cassé. »
Finalement, ce n’était pas une mauvaise idée, parce que le jeune danseur avait bien ri.
Le jeune japonais avait exprimé son souhait de ne pas participer à cette activité nocturne, la jugeant trop dangereuse. Cormac avait été déçu d’entendre ça, d’ailleurs, il lui avait demandé s’il ne voulait vraiment pas essayer. Matsuo réfléchissait quelques secondes mais très franchement, sa décision était prise.
« - Pour le moment, je préfère passer mon tour. Mais si tu me prouves que c’est sans danger, je changerais peut-être d’avis. »
Le jeune asiatique lui fit un léger sourire tout en l’observant monter sur son balai. Une fois dans les airs, le sportif s’en sortit très bien. D’ailleurs, le fait de le voir se débrouiller de la sorte avait eu le don de rassurer un peu Matsuo. Peut-être que finalement il n’avait pas tant bu que ça et qu’ils pouvaient très certainement monter lui aussi sur le balai de Cormac. Et puis, les espoirs du jeune danseur avaient fini par s’envoler si sec lorsque son ami vint rejoindre la terre ferme. Il avait failli se prendre un bon gadin mais surtout, son balai avait failli finir sa course sur le jeune asiatique. Mais le jeune joueur de Quidditch l’avait intercepté. Bon malgré tout, le jeune Kimi se retrouva avec son ami dans les bras et pas de la plus douce des façons. Malgré tout, il ne lui en tenait pas rigueur puisqu’il se mit à rire. Surtout face à la réaction de Cormac.
« - Et beh dis donc ! Pour un pro, je pense qu’il va falloir que tu re bosses quand tu reviens sur terre parce que là, c’est une véritable catastrophe ! Mais t’inquiète pas pour moi, rien de cassé. »
Finalement, ce n’était pas une mauvaise idée, parce que le jeune danseur avait bien ri.
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Re: la nuit nous appartient (matsuo)
Mar 21 Aoû 2018 - 20:00
« Pour le moment, je préfère passer mon tour. Mais si tu me prouves que c’est sans danger, je changerais peut-être d’avis. » T’as le sourire taquin qui étire ton visage et la lueur de défi dans le regard alors que tu enfourches ton balai. « Très bien. » Pourtant si t’avais pas eu d’alcool dans le sang, t’aurais réalisé qu’on ne change pas d’avis même devant une prestation réussi, encore plus avec quelque chose comme le vol. Tu le savais pour avoir fait des blagues parfois avec les conséquences qu’elles avaient pu alors avoir. Ton atterrissage n’avait pas dû aider à la convaincre de te suivre dans tes idées folles la fois prochaine. Le choc avait été assez violent et tu t’en voulais un peu. Il ne restait plus que les plates excuses alors que tu ne savais pas comment il allait. Recevoir quelqu’un à pleine vitesse ne devait pas être des plus agréables. Ça ne l’avait pas été pour toi qui avait reçu un bon coup de balai dans les cottes et le ventre. « Et beh dis donc ! Pour un pro, je pense qu’il va falloir que tu re bosses quand tu reviens sur terre parce que là, c’est une véritable catastrophe ! Mais t’inquiète pas pour moi, rien de cassé. » Et ça te rassure parce qu’il rit. On ne rit pas quand on souffre non ? Et tu ne peux pas t’empêcher de rire avec lui de cette situation. Parce qu’il a le rire communicatif Matsuo, peut-être un peu trop.
« T’as de la chance j’ai méga mal au ventre. » Tu te recules un peu du Pokeby lâchant ton balai à ce moment-là, ne prenant pas encore conscience de votre proximité. Et y a ce T-shirt que tu soulèves. Marque rouge qui s’étale déjà là où le balai avait frappé. « J’suis encore bon pour un bleu. » Et le regard qui se relève pour plonger quelques secondes dans le sien. « T’es sûr que t’as vraiment rien ? » Comment pouvait-il ne rien avoir vu ton état. T’avais quand même du mal à le croire. Mais fallait croire que t’étais celui qui avait pas eu de chance ce jour-là et c’était peut-être aussi bien pour lui. « Je crois que c’est mort pour un jour t’emmener faire un tour dans les airs. » Et le sourire désolé, parce que c’était cool d’emmener des gens à l’arrière d’un balai. Il fallait croire que ce serait juste pas lui.
« T’as de la chance j’ai méga mal au ventre. » Tu te recules un peu du Pokeby lâchant ton balai à ce moment-là, ne prenant pas encore conscience de votre proximité. Et y a ce T-shirt que tu soulèves. Marque rouge qui s’étale déjà là où le balai avait frappé. « J’suis encore bon pour un bleu. » Et le regard qui se relève pour plonger quelques secondes dans le sien. « T’es sûr que t’as vraiment rien ? » Comment pouvait-il ne rien avoir vu ton état. T’avais quand même du mal à le croire. Mais fallait croire que t’étais celui qui avait pas eu de chance ce jour-là et c’était peut-être aussi bien pour lui. « Je crois que c’est mort pour un jour t’emmener faire un tour dans les airs. » Et le sourire désolé, parce que c’était cool d’emmener des gens à l’arrière d’un balai. Il fallait croire que ce serait juste pas lui.
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Re: la nuit nous appartient (matsuo)
Dim 23 Sep 2018 - 19:19
Matsuo n’était clairement pas à l’aise avec les airs et il avait donc décliné l’offre de Cormac. Il n’avait rien contre ce garçon, bien au contraire, mais il ne voulait pas lui vomir dessus en acceptant de monter sur son balai. Par chance, il ne l’avait pas mal pris. D’ailleurs, il n’avait pas mis longtemps avant d’enfourcher son balai. Le jeune danseur devait l’avouer, il était très doué. Il était sexy d’ailleurs sur son balai. Oui mais voilà, ça n’enlevait rien au fait qu’il était tétanisé face à l’idée de monter sur ce genre d’engin. Malgré tout, voir Cormac sur le balai avait presque eu le don de l’apaiser et de le détendre à l’idée de le rejoindre sur ce manche en bois. Et puis, il n’avait fallu qu’une erreur, qu’une fraction de seconde pour faire en sorte de le conforter sur l’idée qu’il devait rester sur la terre ferme.
Le jeune joueur de Quidditch était venu le rencontrer de plein fouet. Un câlin des plus musclés. Matsuo s’en serait bien passé, enfin tout du moins, pas de cette façon. Il avait l’impression de rien avoir. En tout cas, il n’avait pas plus mal que ça. Pourtant, Cormac était étonné parce que lui souffrait et il savait pertinemment qu’il finirait avec des bleus. En examinant son corps en le palpant, le jeune japonais se rendit compte qu’il avait mal au niveau des côtés du côté droit. Ce n’était peut-être rien de grave, mais peut-être devait-il aller à l’infirmerie. Il n’en savait rien.
« - J’avoue que j’ai un peu mal aux côtés du côté droit. Peut-être qu’il faudrait que je m’en assure en allant dans ma chambre pour pouvoir voir plus facilement ce qu’il en est. Tu m’accompagnes ? »
Il n’y avait pas de message caché face à cette demande, bien au contraire. Il voulait juste pouvoir être dans un lieu plus intime pour pouvoir enlever son haut et vérifier que ce n’était pas si grave. Il ne voulait pas que la soirée avec Cormac se termine aussi rapidement. Pourquoi ne pas le suivre pour ensuite retourner au club ou bien faire autre chose. Le jeune danseur ne put s’empêcher de rire face à la remarque du jeune sportif. Effectivement, il allait devoir batailler pour peut-être le convaincre de monter avec lui sur son balai.
« - Je pense que le seul moyen pour que je monte sur ton balai avec toi, c’est que tu me fasses boire une potion ou que tu me jettes un sort. »
Il se mit à rire à nouveau tout en attendant la réponse du jeune homme pour finalement prendre la direction de sa chambre.
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Re: la nuit nous appartient (matsuo)
Lun 29 Oct 2018 - 19:40
C’était une réception des plus difficiles que tu venais de subir alors que tu t’étais effondré contre le danseur, rattant l’atterrissage après avoir naïvement tenté de l’impressionner l’alcool coulant à flot dans ton sang. Tu sens immédiatement la douleur dans tes cotes à l’endroit même où tu t’es pris le manche de ton balai en allant percuter le Pokeby. Alors tu guettes sa réaction alors qu’il te dit qu’il n’a rien. Vu la puissance et la vitesse tu en doutes un peu, surtout que tu as toi-même mal. Mais il avait peut-être eu de la chance. Plus que toi en tout cas alors que tu savais déjà que dès demain un bleu viendrait colorer ta peau. Tu le regardes alors qu’il semble vérifier qu’il n’a rien. L’alcool est peut-être redescendu un peu brusquement depuis que tu as subi le choc. T’en sais pas vraiment quelque chose. Ca tourne encore un peu, il faut bien l’avouer. Et y a ton sourire qui s’étale un peu trop facilement ton visage alors que tes yeux glissent pendant quelques instants sur le visage sérieux de ton compère de soirée.
« J’avoue que j’ai un peu mal aux côtés du côté droit. Peut-être qu’il faudrait que je m’en assure en allant dans ma chambre pour pouvoir voir plus facilement ce qu’il en est. Tu m’accompagnes ? » Tu hoches positivement la tête. T’allais pas le laisser après l’avoir peut-être blessé. Et puis t’avais peut-être pas envie d’arrêter ta soirée. S’il partait, il faudrait que tu retrouves un autre compagnon. Ou peut-être que t’avais envie de rester un peu plus longtemps avec lui. Pensées que tu chasses suffisamment rapidement, peut-être pas assez tout de même.
« Je pense que le seul moyen pour que je monte sur ton balai avec toi, c’est que tu me fasses boire une potion ou que tu me jettes un sort. » T’éclates de rire avant de te pencher dans sa direction. « Tu ne sais pas dans quoi tu te lances. » Léger sourire qui vient s’installer pendant quelques secondes sur ton visage. Malice qui règne dans ton regard. T’étais peut-être des plus nuls en potions, cela n’était pas la même chose pour l’art des sortilèges dans lequel tu étais plutôt excellent. Certains disaient même que c’était gâcher un tel talent pour faire mumuse sur un balai. Mais tu ne les écoutais pas. Tu récupères ton balai. Et puis, tu le suis alors qu’il se dirige vers sa salle commune pour aller vérifier ce qu’il a. T’observes les lieux alors que tu pénètres dans l’antre des pokeby. C’était différent. Tu t’y étais déjà rendu, mais c’était oui, différent, plus calme, posé que chez les wright où l’on pouvait aisément imaginer l’ambiance y régnant. « Montre moi ça. » T’as l’air à moitié sérieux alors que tu lui parles de sa blessure. Peut-être que tes études en soins allaient une nouvelle fois s’avérer utiles.
« J’avoue que j’ai un peu mal aux côtés du côté droit. Peut-être qu’il faudrait que je m’en assure en allant dans ma chambre pour pouvoir voir plus facilement ce qu’il en est. Tu m’accompagnes ? » Tu hoches positivement la tête. T’allais pas le laisser après l’avoir peut-être blessé. Et puis t’avais peut-être pas envie d’arrêter ta soirée. S’il partait, il faudrait que tu retrouves un autre compagnon. Ou peut-être que t’avais envie de rester un peu plus longtemps avec lui. Pensées que tu chasses suffisamment rapidement, peut-être pas assez tout de même.
« Je pense que le seul moyen pour que je monte sur ton balai avec toi, c’est que tu me fasses boire une potion ou que tu me jettes un sort. » T’éclates de rire avant de te pencher dans sa direction. « Tu ne sais pas dans quoi tu te lances. » Léger sourire qui vient s’installer pendant quelques secondes sur ton visage. Malice qui règne dans ton regard. T’étais peut-être des plus nuls en potions, cela n’était pas la même chose pour l’art des sortilèges dans lequel tu étais plutôt excellent. Certains disaient même que c’était gâcher un tel talent pour faire mumuse sur un balai. Mais tu ne les écoutais pas. Tu récupères ton balai. Et puis, tu le suis alors qu’il se dirige vers sa salle commune pour aller vérifier ce qu’il a. T’observes les lieux alors que tu pénètres dans l’antre des pokeby. C’était différent. Tu t’y étais déjà rendu, mais c’était oui, différent, plus calme, posé que chez les wright où l’on pouvait aisément imaginer l’ambiance y régnant. « Montre moi ça. » T’as l’air à moitié sérieux alors que tu lui parles de sa blessure. Peut-être que tes études en soins allaient une nouvelle fois s’avérer utiles.
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Re: la nuit nous appartient (matsuo)
Dim 4 Nov 2018 - 11:43
Cette soirée ne prenait clairement pas la tournure qu’aurait apprécié Matsuo. Mais il s’en contentait et surtout, il s’amusait quand même. Cormac était un bout en train, ce qui faisait toujours plaisir au jeune danseur. Il aimait s’amuser, rigoler et c’était ce qu’il était en train de faire avec le jeune sportif. Ils s’étaient finalement retrouvés dehors, à vouloir tenter de monter sur un balai, enfin Cormac. Les choses ne s’étaient pas déroulées comme le jeune rouge l’aurait espéré puisqu’il avait complètement loupé son effet. Il était venu s’écraser littéralement contre le japonais qui avait tout de même souffert de cette collision. Il avait tenté de faire bonne figure, de faire le bonhomme mais malgré tout, il souffrait un peu. Il fallait le dire, leur étreinte avait été bestiale. Enfin si on pouvait parler d’étreinte. Matsuo avait tenté de détendre lui faisait comprendre que l’unique moyen à présent pour qu’il accepte de monter sur son balai en sa compagnie était de l’ensorceler ou bien de lui faire boire une potion. Après tout, ce n’était pas un mensonge. Il avait déjà une appréhension certaine sur le fait de monter sur un balai magique mais maintenant avec cet incident, il n’en avait clairement plus envie. Cormac avait plongé dans cette petite boutade en disant que Matsuo ne savait pas dans quoi il s’embarquait avec ce genre de propos. Le jeune danseur avait ri tout en marchant vers la salle commune des violets.
Ils n’avaient pas mis très longtemps avant d’arriver à l’endroit voulu. En marchant et en respirant profondément, le jeune danseur avait tout de même moins mal. Malgré tout, il espérait ne pas avoir quelque chose de grave. Il n’y avait personne ou tout du moins, ils avaient l’air d’être déjà couchés. Le silence régnait. Le jeune sportif en face de lui venait de lui demander de lui montrer sa blessure. Le japonais commença en enlevant son pull puis ensuite, son t-shirt. Il se fichait bien de se retrouver à moitié nu devant lui, il n’y avait rien de grave et puis, il n’allait pas lui sauter dessus, il avait bien compris qu’il n’était pas intéressé et qu’il était bel et bien hétérosexuel. Malgré tout, il préférait faire une petite boutade pour le détendre et détendre l’atmosphère.
« - Surtout n’en profite pas pour me mater. Je sais que j’ai un corps parfait mais tout de même. »
Il lui fit un petit clin d’œil tout en rigolant. Il aimait se moquer un petit peu de lui. Il ne voyait rien mais en même temps, ce n’était pas facile d’observer son corps sans être en face d’un miroir. Il allait donc devoir faire confiance à Cormac.
« - Alors docteur ? C’est grave ? »
Il lui fit un sourire tout en attendant son diagnostic.
- InvitéInvité
Re: la nuit nous appartient (matsuo)
Lun 5 Nov 2018 - 0:20
Tu l’accompagnes alors qu’il se dirige vers son dortoir. Blessure potentielle qui ne serait dû qu’à toi. Toi et tes idées un peu folles. T’aurais pu avoir la même sobre. Mais elle ne se serait certainement pas terminée de la même façon. T’observes la salle des violets, bien différente de la vôtre. Elle semblait presque apaisante quand la vôtre respirait un peu trop la fête pour s’y poser calmement. T’as le regard qui vient s’intéressé au potentiel blessé, demandant à voir. Tes études allaient de nouveau te servir, et ce n’était pas plus mal comme ça. Ce n’était pas tous les jours que tu avais l’occasion de te servir de tes cours de médicomagie que tu suivais pourtant depuis de nombreuses années désormais. Cours que tu allais arrêté en fin d’année pour te consacrer plus fortement au quidditch. Mais les connaissances restaient acquises et ton niveau d’études n’était pas celui d’un débutant, même si tu n’en ferais certainement pas ton métier. Au moins, tu pouvais soigner les petits blessés. Ce qu’il était certainement.
« Surtout n’en profite pas pour me mater. Je sais que j’ai un corps parfait mais tout de même. » Et y a son rire qui s’étire dans l’espace alors que tu ne sais pas quoi répondre à ça. Alors que tu détournes le regard sans vraiment y parvenir devant dire quelque chose de sa blessure. Parce que oui, il était bien foutu le danseur. Et oui, il avait ce type de corps que tu pouvais te plaire un peu trop à regarder. Alors c’est le silence que tu lui envoies comme réponse. Toi qui aurais dû avoir une réplique si le sujet n’avait pas été aussi sensible. Parce que jamais tu n’aurais laissé passer une telle remarque si tu avais été à l’aise, ou si tu avais été en compagnie d’une fille, en profitant même un peu trop de la perche tendue. Mais c’était pas une fille, et c’était bien là le problème.
« Alors docteur ? C’est grave ? » Y a la marque bien nette, rouge qui s’étire sur le côté de ventre, et celles dans son dos, résidu d’un choc avec le balai et de celui avec le sol. « Tu devrais survivre. » Y a la malice dans ta voix. Pourtant, elle disparait de ton regard pour laisser place à de la concentration alors que tu sors ta baguette. « Je te soigne vite fait, ça t’évitera les bleus demain. » Tu glisses derrière lui, la baguette à la main. Y a l’alcool qui est redescendu, ou tu le penses. Ça faisait ça d’avoir un choc. « Bouge pas. » Main qui entre en contact avec la peau de l’autre. Qui se pose au-dessus de la marque dans son dos. Un mot. Un simple mot. Sortilège bien prononcé et déjà tu remarques l’effet. Ca devrait être suffisant. « Et voilà, tu devrais plus rien avoir demain. » Main qui s’attarde un peu trop sur la peau de ce dos que tu observes à la dérobée avant que tu ne la retires et que tu reviennes faire face à ton camarade. « Tu fais pas médicomagie ? » T-shirt que tu soulèves pour lui montrer le coup reçu. « Parce que j’ai beau savoir le faire sur les autres, j’arrive jamais à me soigner. » Et t’en aurais pourtant bien besoin aujourd’hui.
« Surtout n’en profite pas pour me mater. Je sais que j’ai un corps parfait mais tout de même. » Et y a son rire qui s’étire dans l’espace alors que tu ne sais pas quoi répondre à ça. Alors que tu détournes le regard sans vraiment y parvenir devant dire quelque chose de sa blessure. Parce que oui, il était bien foutu le danseur. Et oui, il avait ce type de corps que tu pouvais te plaire un peu trop à regarder. Alors c’est le silence que tu lui envoies comme réponse. Toi qui aurais dû avoir une réplique si le sujet n’avait pas été aussi sensible. Parce que jamais tu n’aurais laissé passer une telle remarque si tu avais été à l’aise, ou si tu avais été en compagnie d’une fille, en profitant même un peu trop de la perche tendue. Mais c’était pas une fille, et c’était bien là le problème.
« Alors docteur ? C’est grave ? » Y a la marque bien nette, rouge qui s’étire sur le côté de ventre, et celles dans son dos, résidu d’un choc avec le balai et de celui avec le sol. « Tu devrais survivre. » Y a la malice dans ta voix. Pourtant, elle disparait de ton regard pour laisser place à de la concentration alors que tu sors ta baguette. « Je te soigne vite fait, ça t’évitera les bleus demain. » Tu glisses derrière lui, la baguette à la main. Y a l’alcool qui est redescendu, ou tu le penses. Ça faisait ça d’avoir un choc. « Bouge pas. » Main qui entre en contact avec la peau de l’autre. Qui se pose au-dessus de la marque dans son dos. Un mot. Un simple mot. Sortilège bien prononcé et déjà tu remarques l’effet. Ca devrait être suffisant. « Et voilà, tu devrais plus rien avoir demain. » Main qui s’attarde un peu trop sur la peau de ce dos que tu observes à la dérobée avant que tu ne la retires et que tu reviennes faire face à ton camarade. « Tu fais pas médicomagie ? » T-shirt que tu soulèves pour lui montrer le coup reçu. « Parce que j’ai beau savoir le faire sur les autres, j’arrive jamais à me soigner. » Et t’en aurais pourtant bien besoin aujourd’hui.
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Re: la nuit nous appartient (matsuo)
Mer 5 Déc 2018 - 10:09
Cormac était un type sympa et drôle. D’ailleurs, malgré cette collision en balai, Matsuo n’avait pu s’empêcher de rire. D’ailleurs, il l’avait bien taquiné sur le fait qu’il ne monterait jamais sur un balai avec lui. Après tout, c’était bien le deal au début. Mais maintenant qu’il avait vu la piètre représentation de son art. Ils étaient à présent dans la chambre du jeune danseur pour voir l’étendu des dégâts. Par chance, ce n’était pas si grave. Il s’en sortirait tout simplement avec des bleus mais rien de cassé. Il savait très bien qu’il n’avait rien de grave mais Cormac avait insisté pour s’en rendre compte par lui-même. Il avait également insisté pour le soigner pour qu’il ne soit pas obligé d’aller à l’infirmerie le lendemain. C’était une très belle attention et le jeune japonais s’était donc laissé faire. Il ne voulait pas le froisser et puis, il ne pouvait pas faire pire que ce qu’il venait de faire en balai. D’ailleurs, il s’en était très bien sorti puisqu’il ne sentait déjà plus rien. Il se fichait bien des bleus. Après tout, ce n’était pas si grave.
« - Merci à vous docteur ! Je ne sens plus rien à présent. J’espère tout de même que c’est normal et que tu n’as pas fait d’erreurs en me soignant ! »
Il lui fit un clin d’œil tout en rigolant. Il avait pris la parole pour lui demander s’il pouvait à son tour le soigner. A dire vrai, il l’aurait bien fait mais il avait peur de faire plus de mal que de bien. Il n’avait jamais suivi ce genre de cours et du coup, il était carrément nul. Est-ce que Cormac allait prendre le risque ? Il n’en savait rien. Mais en tout cas, il ne comptait pas lui cacher son inexpérience dans ce genre de magie.
« - Je ne suis pas contre l’idée de te soigner mais sache que je suis inexpérimenté dans ce domaine. Alors si tu veux bien prendre le risque de perdre un bras ou autre et bien je suis ton homme. »
Matsuo se mit à rire tout en attendant sa réponse. Il ne voulait pas prendre d’initiative qui pourrait lui coûter la vie…
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Re: la nuit nous appartient (matsuo)
Jeu 6 Déc 2018 - 2:43
T’as la baguette qui glisse sur les blessures occasionnées par ta chute. T’as aussi la main qui glisse doucement, qui se pose sur les muscles fins. Qui s’y attarde un instant de trop. Qui profite de l’intimité et du fait qu’il n’y ait personne d’autre. Personne pour voir ton regard qui glisse sur lui. Qui reste fixé sur lui un peu trop longtemps. Regard que t’as l’habitude de détourner quand tu réagissais, avec cette peur qu’on le remarque. Mais y a personne pour le remarquer et lui non plus. Parce qu’il le voit pas, alors que tu travailles dans son dos.
« Merci à vous docteur ! Je ne sens plus rien à présent. J’espère tout de même que c’est normal et que tu n’as pas fait d’erreurs en me soignant ! » Et il rit, fier de sa petite blague. C’est naturellement que tu lèves les yeux au ciel. « Ce manque de confiance… » Y a le léger silence qui s’installe. Et ton T-shirt que tu viens relever, lui demandant s’il serait capable de soigner ta blessure. Demande faite alors que tu n’as aucune idée des cours qu’il peut suivre. A l’exception de la danse. « Je ne suis pas contre l’idée de te soigner mais sache que je suis inexpérimenté dans ce domaine. Alors si tu veux bien prendre le risque de perdre un bras ou autre et bien je suis ton homme. » Il rit l’autre. Légère moue qui se dessine sur ton visage. « Dommage. » Parce que tu prendras pas de risque. Pas avec ça. Pas alors que t’es en passe de signer un contrat pro. T’avais peut-être même déjà pris trop de risque ce soir, même si tu t’en rendais pas vraiment compte. Et tu sais pas vraiment pourquoi tu trouves ça dommage. Parce qu’il va pas te soigner et que t’auras un bleu qui partirait dès le lendemain parce qu’un de tes camarades ou l’infirmière serait plus que capable de le faire disparaitre. Ou parce qu’il n’y aurait pas ses mains ou sa baguette glissant sur la plaie. Envie que tu cherches à contrer alors que tu t’es pas vraiment reculé. Alcool qui te joue des tours, qui te fait perdre l’esprit, un peu trop. A moins que ça ne soit la proximité et le torse dénudé sur lequel ton regard a glissé. Moment d’absence. Et tes lèvres qui vont se poser sur les siennes. Une main qui glisse dans le cou et l’autre dans le dos. Et puis tu réagis. Et tu te recules un peu trop brusquement. « Désolé. » Et le regard qui évite le sien. Et le goût qui reste un peu sur les lèvres. Et ça te rappelle Sullivan. Et le baiser qui t'avait hanté pendant des jours. Un de ces baisers qui était pas voulu mais auquel t'avais un peu trop répondu.
« Merci à vous docteur ! Je ne sens plus rien à présent. J’espère tout de même que c’est normal et que tu n’as pas fait d’erreurs en me soignant ! » Et il rit, fier de sa petite blague. C’est naturellement que tu lèves les yeux au ciel. « Ce manque de confiance… » Y a le léger silence qui s’installe. Et ton T-shirt que tu viens relever, lui demandant s’il serait capable de soigner ta blessure. Demande faite alors que tu n’as aucune idée des cours qu’il peut suivre. A l’exception de la danse. « Je ne suis pas contre l’idée de te soigner mais sache que je suis inexpérimenté dans ce domaine. Alors si tu veux bien prendre le risque de perdre un bras ou autre et bien je suis ton homme. » Il rit l’autre. Légère moue qui se dessine sur ton visage. « Dommage. » Parce que tu prendras pas de risque. Pas avec ça. Pas alors que t’es en passe de signer un contrat pro. T’avais peut-être même déjà pris trop de risque ce soir, même si tu t’en rendais pas vraiment compte. Et tu sais pas vraiment pourquoi tu trouves ça dommage. Parce qu’il va pas te soigner et que t’auras un bleu qui partirait dès le lendemain parce qu’un de tes camarades ou l’infirmière serait plus que capable de le faire disparaitre. Ou parce qu’il n’y aurait pas ses mains ou sa baguette glissant sur la plaie. Envie que tu cherches à contrer alors que tu t’es pas vraiment reculé. Alcool qui te joue des tours, qui te fait perdre l’esprit, un peu trop. A moins que ça ne soit la proximité et le torse dénudé sur lequel ton regard a glissé. Moment d’absence. Et tes lèvres qui vont se poser sur les siennes. Une main qui glisse dans le cou et l’autre dans le dos. Et puis tu réagis. Et tu te recules un peu trop brusquement. « Désolé. » Et le regard qui évite le sien. Et le goût qui reste un peu sur les lèvres. Et ça te rappelle Sullivan. Et le baiser qui t'avait hanté pendant des jours. Un de ces baisers qui était pas voulu mais auquel t'avais un peu trop répondu.
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Re: la nuit nous appartient (matsuo)
Lun 31 Déc 2018 - 11:47
Matsuo ne voulait pas se la jouer vantard et dire oui à son invitation de le soigner. Il n’était pas très fort dans ce domaine et il ne voulait donc pas être l’acteur d’un désastre. Après tout, il avait en face de lui un joueur de Quidditch quasiment professionnel, ce ne serait donc pas bien de prendre un tel risque. Il pourrait très bien faire pire en lui cassant quelque chose ou bien faire bien pire. Du coup, il avait préféré lui dire la vérité. Si Cormac prenait le risque, il le soignerait mais s’il ne préférait pas et bien tant mieux. Son compagnon de soirée n’avait rien répondu, ce qui voulait devoir dire qu’il ne voulait pas se risquer à devenir handicapé ou autre. Le silence perdurait mais ce n’était pas si grave. Parfois, cela faisait du bien un peu de silence et puis, cela permettait de reprendre un peu pied face à l’accident. Et puis sans que le japonais ne puisse se rendre compte de quoique ce soit, il finissait dans les bras de Cormac qui était en train de l’embrasser. Un baiser court mais malgré tout intense. C’était étrange, il ne savait trop comment tout ceci était arrivé mais en tout cas, cela ne lui avait pas déplu. Il en avait d’ailleurs rêvé de ce genre de moment. Le jeune sportif lui plaisait, c’était indéniable et très franchement, il avait envie de bien plus qu’un baiser lorsqu’il était en sa compagnie. Il n’en n’avait jamais rien fait parce qu’il savait que le jeune homme n’était pas intéressé. Il ne lui en voulait pas et surtout, il comprenait son point de vue. Après tout, il s’était toujours présenté comme l’hétéro de base qui n’aimait que les courbes féminines. Du coup, il n’y avait pas de quoi lui en vouloir. Non, bien au contraire, Matsuo ne pouvait que l’accepter. En tout cas, ce baiser faisait voler tout en éclats. D’ailleurs, le jeune homme s’était vite repris, se séparant bien brutalement du jeune danseur tout en finissant par s’excuser.
« - Ce n’est pas grave ! On va mettre ça sur le compte des émotions vives que nous avons vécu avec cet accident de balai. Je garderai tout de même ce magnifique baiser dans un creux de ma mémoire. Mais promis, je n’en parlerai à personne. »
Matsuo ne voulait pas envenimer la situation. Il préférait la jouer cool. Après tout, vue la réaction de Cormac, il n’y aurait très certainement rien de plus que ce baiser. Et puis, il ne voulait pas gâcher leur amitié. Il préférait se la coller derrière l’oreille plutôt que de risquer de perdre cette amitié. Il espérait en tout cas que le jeune sportif ne lui en voudrait pas, même si de toute façon, il n’avait pas fait grand-chose. D’ailleurs, il ne savait pas trop pourquoi il lui avait sauté dessus. Peut-être était-ce dû au fait qu’il était torse nu ? D’ailleurs, il remit bien vite son haut pour ne pas que son ami pense qu’il jouait encore de la situation…
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Re: la nuit nous appartient (matsuo)
Mar 8 Jan 2019 - 2:57
Et puis alors que tu refuses de te faire soigner par celui qui ne cache pas ne rien y connaitre tu cèdes. Y a tes lèvres que tu viens poser contre les siennes pendant quelques secondes. Envie soudaine. Moment d’égarement. Et tu te recules bien vite alors que tu prends conscience de la situation. Les excuses. Pour lui. Pour toi. Pour avoir commis une erreur. Et la peur qui grimpe. Celle qu’il parle. Que tout le monde sache que tu l’as embrassé. Et le goût de ses lèvres qui restent un peu trop sur les tiennes. L’envie de recommencer encore alors que tu t’es reculé. Que tu gardes tes distances. Alcool qui t’as fait perdre la raison, le contrôle d’une situation comme celle-là. A moins que ça ne soit la proximité et l’absence de foule autour de vous. Cette foule qui t’observais toujours un peu trop. « Ce n’est pas grave ! On va mettre ça sur le compte des émotions vives que nous avons vécu avec cet accident de balai. Je garderai tout de même ce magnifique baiser dans un creux de ma mémoire. Mais promis, je n’en parlerai à personne. » Il t’arrache un léger sourire. Et y a cette promesse. Celle qui compte un peu trop alors qu’une carrière peut bien trop rapidement être brisée par des rumeurs. « Merci. » Tu l’observes alors qu’il remet son T-shirt. « T’étais bien aussi sans. » La phrase de trop. Alcool qui doit un peu parler. Envie aussi. Celle de comprendre. Celle de reposer tes lèvres sur les siennes. Celle d’enfin voir ce que ça faisait, vraiment. Celle de pouvoir le regarder sans que personne ne juge. Le regard qui l’évite plus, pas cette fois. Tu l’avais bien trop fait de les éviter. Mais ce soir, ce soir tu t’en moques un peu. T’es peut-être en train de faire une belle connerie mais tu t’en fous. Parce qu’il avait dit qu’il dirait rien et que naïvement tu y croyais. Et y a ton cœur qui tambourine un peu trop fort alors que tu viens chercher une nouvelle fois ses lèvres. La gorge nouée. La peur au ventre. Pourtant tu l’avais déjà fait des dizaines de fois. Mais t’avais toujours refusé de céder quand t’en avais eu envie de les embrasser les gars. Par peur des conséquences. Par idée que c’était qu’une passade. Que c’était que l’alcool. Et c’était peut-être que l’alcool, t’en savais trop rien. Y a de la retenue dans le baiser. Un peu trop. Celle qui est due au fait que tu ne sais pas si tu n’es pas en train de faire une belle erreur. Tu te recules au bout d’un instant. Pourtant, y a les visages qui restent un peu trop proches pour une conversation normale. « T’en parleras vraiment à personne ? » La raison qui reprend le dessus. Certainement un peu tard. La peur qu’on comprenne. La peur qu’on sache. Que d’autres que Saoirse comprennent. Que d’autre que lui le sache. Parce que c’était ça le problème, l’idée qu’ils puissent voir parfois le regard que tu posais sur eux, qu’ils comprennent l’envie qui te prenait au creux du ventre par moment en soirée quand tu posais ton regard sur l’un d’entre eux et que tu finissais par te rabattre sur une fille pour que personne ne sache jamais.
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Re: la nuit nous appartient (matsuo)
Sam 26 Jan 2019 - 18:48
Matsuo ressentait un étrange sentiment. Le regard que posait Cormac sur lui était différent. Et puis, il y avait eu ce baiser, un baiser intense mais furtif à la fois. Un contact entre deux êtres que le jeune danseur n’aurait jamais imaginé partager avec le beau jeune homme en face de lui. Pourtant, cela c’était fait et il n’en avait même pas été l’instigateur. Non, c’était Cormac qui venait de le faire et même s’il avait ensuite fait machine arrière, le japonais avait aimé ce petit moment d’égarement. Il n’en voulait pas du tout au jeune garçon. Un moment de ce genre peut arriver à tout le monde et cela ne portait pas à conséquence après tout. Matsuo ne lui en voulait pas. Il avait donc voulu le rassurer en lui disant qu’il comprenait et qu’il n’en parlerait à personne. Ensuite, il avait remis son haut, ne voulant pas rendre encore plus mal à l’aise Cormac. Après tout, c’était peut-être ça. Bref, le jeune danseur ne comprenait pas trop la situation mais en tout cas, il ne voulait vraiment pas briser cette amitié qui lui était cher. Il ne put tout de même s’empêcher de sourire en entendant son ami lui dire qu’il était également bien sans son haut. Il n’en fit tout de même rien, préférant se couvrir.
Sans comprendre une nouvelle fois ce qui se passait, Cormac reprit les devants et vint l’embrasser à nouveau. Un baiser plus intense, plus long et qui en voulait dire long. A cet instant précis, le jeune danseur comprit qu’il allait se passer quelque chose. Est-ce que c’était une bonne idée ? Est-ce qu’il devait se laisser aller et profiter de ce que lui offrait son ami ? A dire vraiment, le japonais n’arrivait plus à réfléchir et puis, il n’en avait pas envie tout simplement. Il se laissait donc guider par ce bel homme. Il souffla légèrement en l’entendant poser cette question qui scellerait la suite de la soirée.
« - Je te promets que je fermerai ma bouche quoiqu’il puisse se passer… »
Il était sincère. D’une part parce qu’il n’était pas du genre à se venter de ses conquêtes et d’autre part parce qu’il ne voulait tout simplement pas lui faire du tort. Non, il voulait le garder dans son entourage et puis, il appréciait Cormac et ne voulait pas le perdre à cause d’une envie de faire mousser son égo. Non, il ne le ferait pas…
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Re: la nuit nous appartient (matsuo)
Mer 30 Jan 2019 - 1:17
Y a l’alcool coulant dans ton organisme qui doit aider. Aider à ne plus trop réfléchir à ce que tu es en train de faire. Mais y a surtout l’envie. Celle de l’inconnu. Celle qui te guide depuis des années. Celle que tu rejetais un peu trop et à laquelle tu as fini par te faire. Parce que jamais t’aurais embrassé un gars il y a encore quelques mois. Mais y avait Saoirse avec qui t’en avais discuté. Et t’avais fini par comprendre. Et ce soir, tu combats pas le désir naissant à ses cotés. Ce soir, tu détournes pas le regard, tu t’enfuis pas pour une autre. Tu prétends pas non plus que ça ne te fait rien comme tu l’avais déjà fait une fois. Non, ce soir c’est toi qui décide de l’embrasser. Une fois. Puis une seconde. T’entends le sang qui bat dans tes tempes. T’as le goût de ses lèvres qui restent sur les tiennes. Et y a la peur qui revient. La conscience qui se fraye un chemin pendant une seconde, pendant un tout petit instant. Tout arrêter avant qu’il ne soit trop tard. L’idée qu’il puisse en parler qui te monte à l’esprit et la peur des conséquence.
« Je te promets que je fermerai ma bouche quoiqu’il puisse se passer… » Et c’est les mots que tu veux entendre. T’as le regard qui se plante pendant quelques secondes dans le sien. Comme pour tenter d’y déceler un mensonge. Mais même s’il mentait t’étais peut-être pas pleinement en état de t’en apercevoir. Alors tu lui souris. Y a la malice qui glisse sur le visage alors que y a le désir qui brule dans ton regard. Et tu l’embrasses une nouvelle fois. Et cette fois-ci tu te fais pas prier. C’est plus le baiser rapide du début, c’est plus celui un peu plus long mais qui restait un peu trop timide qui avait suivi. Non. Parce que tu sais ce que tu veux. Parce que t’en as envie. Bien trop. Désir, passion, fougue. T’as déjà en tête ce que tu veux. Les mains qui glissent dans le dos et les corps qui se rapprochent encore un peu. Doute qui s’insinue. Appréhension de la suite. Un peu. Beaucoup. Le cœur qui s’emballe encore un peu plus. Visage qui se détache. « Je… » Silence. Les mots qui ne viennent pas. Retour en arrière. Inexpérience qui ne te va pas au teint, à toi et tes dizaines de conquêtes. « C’est… » Regard qui fuit quelques secondes. « C’est la première fois. » Avec un gars. T’as énoncé ce qui devait être une évidence pour lui vu le début. Ou pas, t’en sais rien. Lèvres qui sont toujours à quelques centimètres et son souffle qui continue de se mêler au tien. Tentation bien trop grande. Attente de la réaction de l’autre. Envie de se laisser porter. Désir que t’as envie d’assouvir, de découvrir, avec lui.
« Je te promets que je fermerai ma bouche quoiqu’il puisse se passer… » Et c’est les mots que tu veux entendre. T’as le regard qui se plante pendant quelques secondes dans le sien. Comme pour tenter d’y déceler un mensonge. Mais même s’il mentait t’étais peut-être pas pleinement en état de t’en apercevoir. Alors tu lui souris. Y a la malice qui glisse sur le visage alors que y a le désir qui brule dans ton regard. Et tu l’embrasses une nouvelle fois. Et cette fois-ci tu te fais pas prier. C’est plus le baiser rapide du début, c’est plus celui un peu plus long mais qui restait un peu trop timide qui avait suivi. Non. Parce que tu sais ce que tu veux. Parce que t’en as envie. Bien trop. Désir, passion, fougue. T’as déjà en tête ce que tu veux. Les mains qui glissent dans le dos et les corps qui se rapprochent encore un peu. Doute qui s’insinue. Appréhension de la suite. Un peu. Beaucoup. Le cœur qui s’emballe encore un peu plus. Visage qui se détache. « Je… » Silence. Les mots qui ne viennent pas. Retour en arrière. Inexpérience qui ne te va pas au teint, à toi et tes dizaines de conquêtes. « C’est… » Regard qui fuit quelques secondes. « C’est la première fois. » Avec un gars. T’as énoncé ce qui devait être une évidence pour lui vu le début. Ou pas, t’en sais rien. Lèvres qui sont toujours à quelques centimètres et son souffle qui continue de se mêler au tien. Tentation bien trop grande. Attente de la réaction de l’autre. Envie de se laisser porter. Désir que t’as envie d’assouvir, de découvrir, avec lui.
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