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went too far ♛ scylla&eustache
Mer 14 Mar 2018 - 21:41
♛ went too far
Why can't I turn around and walk away?
Go back in time
I'll have to turn around and walk away
I couldn't stay, I had to walk away
Go back in time
I'll have to turn around and walk away
I couldn't stay, I had to walk away
▼▲▼
Tu sais qu'elle va passer ici. Dans quelques petites minutes. Tu l'attraperas au vol, avant qu'elle ne rejoigne son cours de littérature magique. Cours auquel elle n'assistera certainement pas aujourd'hui. Tu attends, tapis dans l'encadrement d'une porte. Tu attends de voir sa chevelure claire dépasser ton champ de vision. Les poings serrés contre la porte à laquelle tu es adossé, tu as envie de tambouriner ta colère dessus. La mâchoire est contractée, les yeux injectés de sang, tu fulmines dans ton coin, retourne encore et encore dans ton esprit tout ce que tu as à lui cracher à la figure. Et tu ne mâcheras pas tes mots, elle peut en être certaine. Tu te sens stressé, fébrile. Aurais-tu peur de dépasser les bornes ? Se cacherait-il finalement un peu de compassion dans ton cœur ? Pour palier à ce manque de courage qui te ronges un peu plus chaque seconde, tu avales une double dose de pilules. La fluoxétine afflue peu à peu dans ton sang, renforçant ta colère, renforçant le démon qui sommeille.
Tu comptes les minutes dans ta tête. Et c'est interminable. Le doute s'installe. Est-ce qu'elle va passer par ici ? Est-ce que tu vas la croiser ? N'est-elle pas allée se réfugier auprès de son très cher concierge ? La boule de rage monte encore et encore, alors même que tu ne l'as pas en face de toi. L'imaginer avec ce vieux te rend fou. Pourquoi ? Compterait-elle pour toi au final ? Certainement pas. Mais la savoir fricoter avec n'importe qui, celle qui portera ta progéniture, ça te débecte à un point inimaginable.
La voilà. Tu reconnaîtrais son profil entre mille. Ton sang ne fait qu'un tour, et par chance, le couloir est désert. Tu saisis son bras avec une force qui t'impressionne. Ton regard est noir corbeau. Tu fais peur à voir. Tu es pâle, de base, mais encore plus à cause des médicaments. "Surprise." Le ton est froid, presque guttural. Sans lui donner plus d'explication, tu la tires contre son gré vers la porte à laquelle tu étais adossé quelques minutes plus tôt. Tu la plaques contre le bois, une main sur la bouche. "Si tu appelles qui que ce soit..." Tu ne finis pas ta phrase, ton regard veut tout dire. "Veut tout dire", toi-même, tu ne sais pas vraiment ce qui pourrait arriver, mais ta colère pourrait te faire faire beaucoup de choses que tu regretterais. "On doit parler toi et moi, je crois." Tu attrapes la poignée de ta main libre et la pousses violemment à l'intérieur de la classe vide. Tu refermes soigneusement la porte derrière toi et reste devant pour ne pas qu'elle s'en aille.
Tu n'as pas le rictus habituel que tu aimes arborer avec ta fiancée. Ce sourire moqueur, narquois, presque sadique quand tu lui parles de votre "couple". Oui, tu aimes la voir essayer de s'échapper de ce joug qu'est le mariage forcé. Mais elle a dépassé les bornes, et tu ne vas pas être tendre. "Tu n'as pas quelque chose à me dire ?" Pas une once d'émotion dans ta voix. Tu attends des réponses, et tu les obtiendras par tous les moyens. "Où alors tu préfères que le Chineur étale encore toute ta vie privée ?" Tu aurais pu radoucir le ton, sur cette note plus ou moins comique, mais tu restes de marbre. Tu plonges ton regard destructeur dans ses yeux clairs. Comme si tu essayes de sonder ses pensées. Et puis tu l'imagines avec ce foutu concierge. Et tes poings se resserrent encore et encore. Mais la rage n'éclate pas encore. Pas encore, non, attends encore un peu Eustache... "Bordel..." C'est tout ce que tu murmures en attendant qu'elle daigne enfin te parler de la chose qui te hante, de ce qu'elle portait dans son ventre.
Tu comptes les minutes dans ta tête. Et c'est interminable. Le doute s'installe. Est-ce qu'elle va passer par ici ? Est-ce que tu vas la croiser ? N'est-elle pas allée se réfugier auprès de son très cher concierge ? La boule de rage monte encore et encore, alors même que tu ne l'as pas en face de toi. L'imaginer avec ce vieux te rend fou. Pourquoi ? Compterait-elle pour toi au final ? Certainement pas. Mais la savoir fricoter avec n'importe qui, celle qui portera ta progéniture, ça te débecte à un point inimaginable.
La voilà. Tu reconnaîtrais son profil entre mille. Ton sang ne fait qu'un tour, et par chance, le couloir est désert. Tu saisis son bras avec une force qui t'impressionne. Ton regard est noir corbeau. Tu fais peur à voir. Tu es pâle, de base, mais encore plus à cause des médicaments. "Surprise." Le ton est froid, presque guttural. Sans lui donner plus d'explication, tu la tires contre son gré vers la porte à laquelle tu étais adossé quelques minutes plus tôt. Tu la plaques contre le bois, une main sur la bouche. "Si tu appelles qui que ce soit..." Tu ne finis pas ta phrase, ton regard veut tout dire. "Veut tout dire", toi-même, tu ne sais pas vraiment ce qui pourrait arriver, mais ta colère pourrait te faire faire beaucoup de choses que tu regretterais. "On doit parler toi et moi, je crois." Tu attrapes la poignée de ta main libre et la pousses violemment à l'intérieur de la classe vide. Tu refermes soigneusement la porte derrière toi et reste devant pour ne pas qu'elle s'en aille.
Tu n'as pas le rictus habituel que tu aimes arborer avec ta fiancée. Ce sourire moqueur, narquois, presque sadique quand tu lui parles de votre "couple". Oui, tu aimes la voir essayer de s'échapper de ce joug qu'est le mariage forcé. Mais elle a dépassé les bornes, et tu ne vas pas être tendre. "Tu n'as pas quelque chose à me dire ?" Pas une once d'émotion dans ta voix. Tu attends des réponses, et tu les obtiendras par tous les moyens. "Où alors tu préfères que le Chineur étale encore toute ta vie privée ?" Tu aurais pu radoucir le ton, sur cette note plus ou moins comique, mais tu restes de marbre. Tu plonges ton regard destructeur dans ses yeux clairs. Comme si tu essayes de sonder ses pensées. Et puis tu l'imagines avec ce foutu concierge. Et tes poings se resserrent encore et encore. Mais la rage n'éclate pas encore. Pas encore, non, attends encore un peu Eustache... "Bordel..." C'est tout ce que tu murmures en attendant qu'elle daigne enfin te parler de la chose qui te hante, de ce qu'elle portait dans son ventre.
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Re: went too far ♛ scylla&eustache
Jeu 15 Mar 2018 - 1:20
Depuis ce week-end Scylla n'arrête pas de cogiter. La dernière soirée passée au Manoir Familial à laissé un goût amer. Si sa soeur avait toujours fait preuve d'un grand mépris envers elle, les paroles qu'elle lui avait craché au visage quand elle avait découvert le courrier de Ste-Mangouste avaient été la goutte d'eau. Dès lors, elle avait su que plus rien ne serait possible entre elles. Elle avait vu Lilas lui cracher sa haine en pleine face. Scylla n'avait pas été mieux en cédant à la rage et en frappant sa soeur. Et si désormais, le peu de lien qu'elles avaient est définitivement brisé, l'aînée ressent un pincement au fond d'elle. Elle s'en veut d'avoir craqué.
Mais à Hungcalf, elle doit faire comme si de rien n'était. Parce que malgré tout la vie continue. Elle doit aller en cours et suivre des obligations. Au moins pendant ce temps là, elle ne pense plus. Elle a une boule au ventre depuis qu'elle s'est réveillée ce matin. Mais elle ne veut pas se faire de film. Après tout peut être qu'elle angoisse pour rien. En ce moment, rien ne va. Elle essaye de garder la raison. Rien ne va se passer. C'est une journée comme une autre. Le cours de danse se termine. Elle finit de ranger ses affaires et de se rhabiller afin d'aller à son cours de littérature magique. Son angoisse devient de plus en plus forte. De plus en plus oppressante. Mais elle ne doit surtout pas céder à la panique.
La majorité des élèves sont déjà partis. Scylla emprunte le chemin qu'elle prend habituellement pour aller à la salle de Littérature Magique. Le malaise qu'elle ressent s'intensifie au fur et à mesure des marches qu'elle doit monter. Elle prend sur elle pour ne pas céder à la panique. La salle où elle doit aller n'est plus très loin. Pourquoi est-ce qu'elle se sent si oppressée. Le couloir est désert. Ce n'est pas bon signe.
C'est alors qu'elle sent la main d'Eustache se refermer sur son bras. Ça lui fait horriblement mal. Elle est plaquée violemment contre la porte. Elle a la sensation que les os de son dos se sont explosé en cognant sur le bois massif. Pire encore est la sensation de cette main sur sa bouche. Si tu appelles qui que ce soit. La menace est claire, elle ne peut rien faire pour s'échapper. Personne n'est dans les parages. Il n'y a qu'eux. Et les murs de l'établissement.
Il la pousse sans ménagement dans la salle de classe vide. Lui bloquant le passage, elle n'a aucune échappatoire pour s'en sortir. Il n'est pas comme d'habitude quand ils se croisent. Il n'affiche pas le même air qu'à l'accoutumée. Elle lit dans son regard la haine et pire encore. Ce qu'elle y voit, est pire que de subir son air narquois.
Si il l'a toujours mise mal à l'aise de par sa présence, cette fois c'est un autre sentiment qui l'envahit. Elle est terrifiée par lui. Elle n'ose pas bouger. Les mots ne viennent pas, le ton sans émotion employé par Eustache la glace d'effroi. Pourquoi tu fais ça ? Elle voudrait lui dire ça mais les paroles ne sortent pas.
Qu'est ce qu'il va lui faire ? Dans sa tête, elle s'imagine les pires scénarios possibles et inimaginables, dignes des plus grands films d'horreur. Mais qu'est-ce qu'il lui prend ? Elle veut fuir, ses propres jambes l'en empêche. Elle pourrait prendre sa baguette. Elle n'y pense même pas. Elle n'arrive pas faire preuve de lucidité. Il y a juste lui, elle et sa propre angoisse dans cette pièce.
Mais à Hungcalf, elle doit faire comme si de rien n'était. Parce que malgré tout la vie continue. Elle doit aller en cours et suivre des obligations. Au moins pendant ce temps là, elle ne pense plus. Elle a une boule au ventre depuis qu'elle s'est réveillée ce matin. Mais elle ne veut pas se faire de film. Après tout peut être qu'elle angoisse pour rien. En ce moment, rien ne va. Elle essaye de garder la raison. Rien ne va se passer. C'est une journée comme une autre. Le cours de danse se termine. Elle finit de ranger ses affaires et de se rhabiller afin d'aller à son cours de littérature magique. Son angoisse devient de plus en plus forte. De plus en plus oppressante. Mais elle ne doit surtout pas céder à la panique.
La majorité des élèves sont déjà partis. Scylla emprunte le chemin qu'elle prend habituellement pour aller à la salle de Littérature Magique. Le malaise qu'elle ressent s'intensifie au fur et à mesure des marches qu'elle doit monter. Elle prend sur elle pour ne pas céder à la panique. La salle où elle doit aller n'est plus très loin. Pourquoi est-ce qu'elle se sent si oppressée. Le couloir est désert. Ce n'est pas bon signe.
C'est alors qu'elle sent la main d'Eustache se refermer sur son bras. Ça lui fait horriblement mal. Elle est plaquée violemment contre la porte. Elle a la sensation que les os de son dos se sont explosé en cognant sur le bois massif. Pire encore est la sensation de cette main sur sa bouche. Si tu appelles qui que ce soit. La menace est claire, elle ne peut rien faire pour s'échapper. Personne n'est dans les parages. Il n'y a qu'eux. Et les murs de l'établissement.
Il la pousse sans ménagement dans la salle de classe vide. Lui bloquant le passage, elle n'a aucune échappatoire pour s'en sortir. Il n'est pas comme d'habitude quand ils se croisent. Il n'affiche pas le même air qu'à l'accoutumée. Elle lit dans son regard la haine et pire encore. Ce qu'elle y voit, est pire que de subir son air narquois.
Si il l'a toujours mise mal à l'aise de par sa présence, cette fois c'est un autre sentiment qui l'envahit. Elle est terrifiée par lui. Elle n'ose pas bouger. Les mots ne viennent pas, le ton sans émotion employé par Eustache la glace d'effroi. Pourquoi tu fais ça ? Elle voudrait lui dire ça mais les paroles ne sortent pas.
Qu'est ce qu'il va lui faire ? Dans sa tête, elle s'imagine les pires scénarios possibles et inimaginables, dignes des plus grands films d'horreur. Mais qu'est-ce qu'il lui prend ? Elle veut fuir, ses propres jambes l'en empêche. Elle pourrait prendre sa baguette. Elle n'y pense même pas. Elle n'arrive pas faire preuve de lucidité. Il y a juste lui, elle et sa propre angoisse dans cette pièce.
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Re: went too far ♛ scylla&eustache
Jeu 15 Mar 2018 - 16:02
♛ went too far
Why can't I turn around and walk away?
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I couldn't stay, I had to walk away
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bjr j'ai supprimé le texte de ce post sans faire exprès. je suis nul je vais essayer de retrouver le fichier orignal mais c'est pas gagné.
mais en gros eustache dit que il est pas content agrou agrou que thomas lui pique sa fiancée, et que s'il veut eh beh il peut avoir helga en fiancée et que voilà.
mais en gros eustache dit que il est pas content agrou agrou que thomas lui pique sa fiancée, et que s'il veut eh beh il peut avoir helga en fiancée et que voilà.
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Re: went too far ♛ scylla&eustache
Ven 16 Mar 2018 - 1:52
Putain, mais tu sais parler ? Son silence a enragé Eustache. Mais il n'y a rien à faire, les mots ne sortent pas. Elle voudrait hurler, lui cracher à la gueule de dégager et de lui foutre la paix. Rien ne vient. Le poing d'Eustache frappe le mur avec une violence inouïe. Il s'en fallait de peu pour que le visage de la sorcière soit à la place du mur. Et c'est avec cet homme que son père l'a fiancée. Elle voit la folie dans son regard. Il y a cette lueur qu'elle n'a jamais vu avant. Elle aurait préféré subir ses moqueries, ses sarcasmes. Elle a finit par s'y habituée à force. Mais ça, c'est trop pour elle.
Pire encore est la sensation des doigts de l'Ethelred qu'il fait glisser dans la chevelure de la Pokeby. Elle ressent un frisson glacial lui parcourir la colonne vertébrale. Elle a envie de vomir. Le supplice, lui est interminable. Et elle ne peut rien faire.
Je t'avais dit qu'au prochain faux-pas, tout basculerait, Scylla. C'est ça que tu veux ? La menace est mélangé à de la culpabilisation. Elle se rappelle vaguement de leur discussion houleuse quand il avait apprit sa relation avec Thomas. Il lui avait dit ces même mots « au prochain faux pas, tout basculerait». Elle n'y avait pas cru. Elle avait cru que ce n'étaient que des menaces en l'air. Elle s'est fourvoyé. C'est maintenant qu'elle le comprend.
Sa témérité, c'est à cause de ça que Stache agis comme ça avec elle. C'est parce qu'elle n'est pas cette poupée docile qu'il voudrait qu'elle soit, qu'il réagit comme ça avec elle.
C'est faux ne l'écoute pas Scylla. Ce n'est pas ta faute !
Il la tire vers lui et rapproche son visage du sien. Bien trop près. Elle peut ressentir son souffle sur son visage. Son sang se glace.
Si tu avais gardé cet enfant, c'est moi qui m'en serais débarrassé.
Rien n'est plus horrible que ces paroles. Jusqu'à où serait-il allé si sa grossesse ne s'était pas interrompue? Ça l'atteint au plus profond de son être. Ça lui tords les intestins. Jusqu'où est-il prêt à aller pour préserver sa réputation ? Est-il prêt à commettre l'inimaginable pour une histoire d'honneur ? Elle craint que oui. La douleur à son bras n'est rien comparée à celle de son âme. La colère se mélange à la peur. Comment peut-il oser proférer des horreurs pareilles ?
- Jamais je ne porterais ta progéniture Eustache !
Une traînée. C'est ce qu'elle est selon lui. Les échos dans les couloirs après l'article dans le chineur qui a révélé sa vie privée lui reviennent en mémoire. Ils s'ajoutent aux paroles venimeuses que le sorcier lui assène. Il lui rappelle alors son immonde chantage. Ça la débecte. Imaginer Helga devenir sa femme est au dessus de ses forces. Sa petite soeur, la prunelle de ses yeux est bien trop douce pour un homme comme lui.
- Si tu oses toucher à un seul de ses cheveux...
Il la déteste autant qu'elle le déteste, alors pourquoi s'acharne t- il à la garder sous son joug ?
Pire encore est la sensation des doigts de l'Ethelred qu'il fait glisser dans la chevelure de la Pokeby. Elle ressent un frisson glacial lui parcourir la colonne vertébrale. Elle a envie de vomir. Le supplice, lui est interminable. Et elle ne peut rien faire.
Je t'avais dit qu'au prochain faux-pas, tout basculerait, Scylla. C'est ça que tu veux ? La menace est mélangé à de la culpabilisation. Elle se rappelle vaguement de leur discussion houleuse quand il avait apprit sa relation avec Thomas. Il lui avait dit ces même mots « au prochain faux pas, tout basculerait». Elle n'y avait pas cru. Elle avait cru que ce n'étaient que des menaces en l'air. Elle s'est fourvoyé. C'est maintenant qu'elle le comprend.
Sa témérité, c'est à cause de ça que Stache agis comme ça avec elle. C'est parce qu'elle n'est pas cette poupée docile qu'il voudrait qu'elle soit, qu'il réagit comme ça avec elle.
C'est faux ne l'écoute pas Scylla. Ce n'est pas ta faute !
Il la tire vers lui et rapproche son visage du sien. Bien trop près. Elle peut ressentir son souffle sur son visage. Son sang se glace.
Si tu avais gardé cet enfant, c'est moi qui m'en serais débarrassé.
Rien n'est plus horrible que ces paroles. Jusqu'à où serait-il allé si sa grossesse ne s'était pas interrompue? Ça l'atteint au plus profond de son être. Ça lui tords les intestins. Jusqu'où est-il prêt à aller pour préserver sa réputation ? Est-il prêt à commettre l'inimaginable pour une histoire d'honneur ? Elle craint que oui. La douleur à son bras n'est rien comparée à celle de son âme. La colère se mélange à la peur. Comment peut-il oser proférer des horreurs pareilles ?
- Jamais je ne porterais ta progéniture Eustache !
Une traînée. C'est ce qu'elle est selon lui. Les échos dans les couloirs après l'article dans le chineur qui a révélé sa vie privée lui reviennent en mémoire. Ils s'ajoutent aux paroles venimeuses que le sorcier lui assène. Il lui rappelle alors son immonde chantage. Ça la débecte. Imaginer Helga devenir sa femme est au dessus de ses forces. Sa petite soeur, la prunelle de ses yeux est bien trop douce pour un homme comme lui.
- Si tu oses toucher à un seul de ses cheveux...
Il la déteste autant qu'elle le déteste, alors pourquoi s'acharne t- il à la garder sous son joug ?
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Re: went too far ♛ scylla&eustache
Mar 20 Mar 2018 - 17:55
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Tu entends enfin le son de sa voix. Et tu sens cette peur qui lui chatouille le fond de la gorge. Un sentiment de puissance s'empare de toi. Tu lui fais peur. Elle te craint, certainement plus que beaucoup d'autre chose. Et tu aimes ce contrôle total que tu lui infliges. "Scylla, voyons. Tu sais très bien que tu n'es pas en position de donner ton avis." Tu fais les cent pas devant la porte de la salle de classe vide. Essayant tant bien que mal de contrôler les pulsions violentes qui font tressauter tes bras. "Je n'ai pas besoin de toucher aux cheveux d'Helga, tu sais. Un simple hibou à ton père, et tout change. Il comprendrait certainement que la famille Desjardins ne veuille pas d'une réputation salie à cause de sa chère fille. Et adieu Scylla, bonjour petite Helga." Tu dois avouer que cette perspective ne t'enchante pas vraiment. Helga Muller est trop jeune, trop fragile. Ce n'est qu'une enfant. Elle n'est pas encore prête pour devenir l'épouse d'un sorcier renommé en devenir comme toi. Et puis, elle est muette comme une tombe cette gosse. Qu'est-ce que tu ferais d'une épouse qui ne parle ? Quoique ça arrangerait bien tes affaires. Soit. Tu n'as pas vraiment envie de changer de fiancée. Malgré la rage que tu portes à présent à Scylla, tu t'es habitué à cette situation et tu ne veux pas tout recommencer avec Helga.
"Que ça te plaise ou non Scylla, tu deviendras ma femme et il faut te faire à l'idée que ça ne changera pas. Du moins, si tu acceptes te tenir correctement." Tu t'approches de nouveau d'elle. "En fait." Tu marques une pause, feint de réfléchir quelques secondes, avant de baisser des yeux noirs sur ta promise. "Je ne te donne pas le choix. J'exige que tu arrêtes de voir ce moins-que-rien, que je pourrais expulser de ta vie d'une simple pichenette." Tu attrapes la jeune femme par le menton, d'un geste rapide et dur. Tes doigts pressent sur sa mâchoire alors que tu te plonges dans ses yeux bleus. Dans l'espoir de te noyer dans sa peur. "Si tu penses ne serait-ce qu'un seul instant aller te réconforter dans ses bras..." L'impulsivité s'empare de toi. De ton autre main libre, tu attrapes ta baguette. Tu pointes son cou, enfonces légèrement l'objet dans sa chair. "Tu sais que je pourrais faire des choses... Impardonnables." Ton esprit divague, voletant sur les quelques pages d'un livre que tu as lu, mentionnant le sortilège d'Imperium, qui te serait des plus utiles dans ce cas précis. Mais serais-tu prêt à mettre en péril tes études en lançant un des sortilèges interdits pour une simple fiancée ?
Tes pensées sont brutalement coupées par une vive douleur à l'estomac. Tu te retrouves à genoux sous la brûlure qui te déchire les intestins. Tu agrippes le haut de Scylla pour éviter qu'elle s'en aille. Toujours le sens des priorités. Tu sais ce qui cause cette affliction. Tes médicaments bien sûr. Et le stress. Tout ça combiné te fait faire soit une hémorragie de l'intestin, soit un ulcère. Mais tu n'iras pas à l'infirmerie tant qu'elle ne t'aura pas affirmer qu'elle se comportera mieux. Tu tousses, craches un peu alors que tu as toujours une emprise forte sur ta fiancée. Tu lèves tes yeux vers elle. Un léger filet de sang coule au coin de ta bouche. Mais tu ne perds pas cette aura noire qui t'anime depuis le début de la conversation. "Je v-" Ta phrase est interrompue par une seconde violente quinte de toux. "Je veux que tu fasses une déclaration officielle. Au Chineur." Un rictus machiavélique se dessine sur tes lèvres rouge sang. "Ils ont l'air de tant aimer votre histoire d'amants maudits..." Tu craches sur le côté un surplus de sang que s'accumule dans ta bouche. "Tu vas leur demander de publier un message que tu auras signé de ta main, dans lequel tu demandes l'exclusion de Thomas." Le sang continue d'affluer. "Pour attouchements sexuels." Le rictus ensanglanté continue de s'étirer sur ton visage. "Dis-moi que tu vas le faire, et après, j'irai à l'infirmerie." Il serait temps.
"Que ça te plaise ou non Scylla, tu deviendras ma femme et il faut te faire à l'idée que ça ne changera pas. Du moins, si tu acceptes te tenir correctement." Tu t'approches de nouveau d'elle. "En fait." Tu marques une pause, feint de réfléchir quelques secondes, avant de baisser des yeux noirs sur ta promise. "Je ne te donne pas le choix. J'exige que tu arrêtes de voir ce moins-que-rien, que je pourrais expulser de ta vie d'une simple pichenette." Tu attrapes la jeune femme par le menton, d'un geste rapide et dur. Tes doigts pressent sur sa mâchoire alors que tu te plonges dans ses yeux bleus. Dans l'espoir de te noyer dans sa peur. "Si tu penses ne serait-ce qu'un seul instant aller te réconforter dans ses bras..." L'impulsivité s'empare de toi. De ton autre main libre, tu attrapes ta baguette. Tu pointes son cou, enfonces légèrement l'objet dans sa chair. "Tu sais que je pourrais faire des choses... Impardonnables." Ton esprit divague, voletant sur les quelques pages d'un livre que tu as lu, mentionnant le sortilège d'Imperium, qui te serait des plus utiles dans ce cas précis. Mais serais-tu prêt à mettre en péril tes études en lançant un des sortilèges interdits pour une simple fiancée ?
Tes pensées sont brutalement coupées par une vive douleur à l'estomac. Tu te retrouves à genoux sous la brûlure qui te déchire les intestins. Tu agrippes le haut de Scylla pour éviter qu'elle s'en aille. Toujours le sens des priorités. Tu sais ce qui cause cette affliction. Tes médicaments bien sûr. Et le stress. Tout ça combiné te fait faire soit une hémorragie de l'intestin, soit un ulcère. Mais tu n'iras pas à l'infirmerie tant qu'elle ne t'aura pas affirmer qu'elle se comportera mieux. Tu tousses, craches un peu alors que tu as toujours une emprise forte sur ta fiancée. Tu lèves tes yeux vers elle. Un léger filet de sang coule au coin de ta bouche. Mais tu ne perds pas cette aura noire qui t'anime depuis le début de la conversation. "Je v-" Ta phrase est interrompue par une seconde violente quinte de toux. "Je veux que tu fasses une déclaration officielle. Au Chineur." Un rictus machiavélique se dessine sur tes lèvres rouge sang. "Ils ont l'air de tant aimer votre histoire d'amants maudits..." Tu craches sur le côté un surplus de sang que s'accumule dans ta bouche. "Tu vas leur demander de publier un message que tu auras signé de ta main, dans lequel tu demandes l'exclusion de Thomas." Le sang continue d'affluer. "Pour attouchements sexuels." Le rictus ensanglanté continue de s'étirer sur ton visage. "Dis-moi que tu vas le faire, et après, j'irai à l'infirmerie." Il serait temps.
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Re: went too far ♛ scylla&eustache
Mer 21 Mar 2018 - 1:21
N'avoir aucun choix, juste à cause de son nom. Muller, ce nom qu'elle aime et qui pourtant en cet instant est sa malédiction. C'est uniquement pour préserver le statut du sang que son père l'a fiancée à Eustache.
Ce n'est plus un homme qu'elle voit en face d'elle. Mais un monstre aveuglé par une rage folle. Son coeur se serre à chacun de ses mots. Ne plus voir Thomas, comment peut-il exiger ça ? La menacer d'utiliser sur elle, un sortilège impardonnable ? Jusqu'où est-il prêt à aller pour parvenir à ses fins ? Quand va-t'il s'arrêter ? Elle a l'impression que la réponse est «jamais».
Elle sent la baguette d'Eustache sur son cou. Quand il appuie, ça lui fait mal. Il l'enfonce de plus en plus. Elle est pétrifiée. Elle voit sa vie défiler sous ses yeux. Mourir à cause d'une baguette enfoncé dans la carotide. Une telle fin, en plus d'être longue et douloureuse est stupide. Malgré sa peur et sa souffrance, elle pense avant tout à Thomas.
Soudain, tout défile très vite. Eustache s'effondre à genou sur le sol. Elle ne peut pas fuir, il s'accroche à elle. Elle le voit cracher ses poumons et son sang. Elle n'est pas médicomage, mais elle se doute bien que cracher son sang est un très mauvais signe. Pas besoin de sortir de Ste Mangouste pour s'en douter.
Il est en position de faiblesse. Il suffirait d'un coup de genou bien placé pour qu'elle puisse fuir. Elle pourrait le laisser crever sur place. Tout serait plus simple. Plus d'Eustache. Plus de fiançailles. Que ce soit avec elle ou avec sa soeur.
- Jamais je ne ferais ça !
Jamais elle ne pourra accuser Thomas d'un crime qu'il n'a pas commis. Ce que lui demande Eustache est ignoble et dépasse l'entendement. L'envie de le laisser agoniser dans cette salle est tentante, surtout après l'horrible chantage qu'il vient de lui faire. C'est peut être même la seule chance qu'elle a de s'en sortir. Que tout s'arrête enfin.
Mais elle n'est pas une meurtrière. Elle ne pourra pas supporter de se regarder dans la glace, si elle fait ça. Elle a beau le haïr du plus profond de ses tripes, avoir souhaité sa mort et pire encore. Pour autant est-ce qu'elle se sentira mieux après ? Non.
- Mais putain Eustache ! Arrête tes conneries !
Elle lui hurle dessus. Qu'importe la peur qu'il lui inspire. Qu'importe sa haine. Il y a des moments ou la vie d'une personne est plus forte que son ressenti.
- C'est ça que tu veux ? Crever en jouant au gamin capricieux ? Putain Eustache t'as quoi dans le crâne ?
Elle attrape Eustache sous le bras pour le relever. Si il ne veut pas aller à l'infirmerie, elle le trainera de force si il le faut. Avec un peu de chance, il y aura quelqu'un dans les couloirs. Avec un peu de chance, quelqu'un aura entendu des hurlements.
- Bordel arrêtes de jouer au con Eustache ! Tu penses un peu à ta famille ? À tes amis ? Ou alors il y a que ton putain d'honneur qui compte ? Tu préfère crever comme un chien juste pour une histoire de fiançailles arrangée? T'as pas envie de te laisser une chance de trouver quelqu'un qui te rendra heureux ?
Il est plus grand et plus lourd qu'elle. Elle a l'impression de traîner un cheval mort. Plus que quelque centimètres et elle atteint la porte. Pourvu qu'il ait un éclair de lucidité !
Ce n'est plus un homme qu'elle voit en face d'elle. Mais un monstre aveuglé par une rage folle. Son coeur se serre à chacun de ses mots. Ne plus voir Thomas, comment peut-il exiger ça ? La menacer d'utiliser sur elle, un sortilège impardonnable ? Jusqu'où est-il prêt à aller pour parvenir à ses fins ? Quand va-t'il s'arrêter ? Elle a l'impression que la réponse est «jamais».
Elle sent la baguette d'Eustache sur son cou. Quand il appuie, ça lui fait mal. Il l'enfonce de plus en plus. Elle est pétrifiée. Elle voit sa vie défiler sous ses yeux. Mourir à cause d'une baguette enfoncé dans la carotide. Une telle fin, en plus d'être longue et douloureuse est stupide. Malgré sa peur et sa souffrance, elle pense avant tout à Thomas.
Soudain, tout défile très vite. Eustache s'effondre à genou sur le sol. Elle ne peut pas fuir, il s'accroche à elle. Elle le voit cracher ses poumons et son sang. Elle n'est pas médicomage, mais elle se doute bien que cracher son sang est un très mauvais signe. Pas besoin de sortir de Ste Mangouste pour s'en douter.
Il est en position de faiblesse. Il suffirait d'un coup de genou bien placé pour qu'elle puisse fuir. Elle pourrait le laisser crever sur place. Tout serait plus simple. Plus d'Eustache. Plus de fiançailles. Que ce soit avec elle ou avec sa soeur.
- Jamais je ne ferais ça !
Jamais elle ne pourra accuser Thomas d'un crime qu'il n'a pas commis. Ce que lui demande Eustache est ignoble et dépasse l'entendement. L'envie de le laisser agoniser dans cette salle est tentante, surtout après l'horrible chantage qu'il vient de lui faire. C'est peut être même la seule chance qu'elle a de s'en sortir. Que tout s'arrête enfin.
Mais elle n'est pas une meurtrière. Elle ne pourra pas supporter de se regarder dans la glace, si elle fait ça. Elle a beau le haïr du plus profond de ses tripes, avoir souhaité sa mort et pire encore. Pour autant est-ce qu'elle se sentira mieux après ? Non.
- Mais putain Eustache ! Arrête tes conneries !
Elle lui hurle dessus. Qu'importe la peur qu'il lui inspire. Qu'importe sa haine. Il y a des moments ou la vie d'une personne est plus forte que son ressenti.
- C'est ça que tu veux ? Crever en jouant au gamin capricieux ? Putain Eustache t'as quoi dans le crâne ?
Elle attrape Eustache sous le bras pour le relever. Si il ne veut pas aller à l'infirmerie, elle le trainera de force si il le faut. Avec un peu de chance, il y aura quelqu'un dans les couloirs. Avec un peu de chance, quelqu'un aura entendu des hurlements.
- Bordel arrêtes de jouer au con Eustache ! Tu penses un peu à ta famille ? À tes amis ? Ou alors il y a que ton putain d'honneur qui compte ? Tu préfère crever comme un chien juste pour une histoire de fiançailles arrangée? T'as pas envie de te laisser une chance de trouver quelqu'un qui te rendra heureux ?
Il est plus grand et plus lourd qu'elle. Elle a l'impression de traîner un cheval mort. Plus que quelque centimètres et elle atteint la porte. Pourvu qu'il ait un éclair de lucidité !
- InvitéInvité
Re: went too far ♛ scylla&eustache
Sam 24 Mar 2018 - 20:47
♛ went too far
Why can't I turn around and walk away?
Go back in time
I'll have to turn around and walk away
I couldn't stay, I had to walk away
Go back in time
I'll have to turn around and walk away
I couldn't stay, I had to walk away
▼▲▼
Tu ne sais pas si tu dois être effrayé par ta personne, ou t'emplir d'une fierté à l'égard de cette tenacité que tu maintiens face à celle qui te regarde maintenant avec horreur. Malgré ton cœur qui hurle d'arrêter le massacre, tu tiens bon, la paume fortement appuyée contre son estomac. Le sang qui s'accumule dans ta bouche te rend nauséeux. Le goût métallique te donne des hauts le cœur. Tes oreilles bourdonnent, tu entends la jeune femme te hurler dessus sans en saisir totalement le sens. Conneries... Crever... Capricieux... Tu te sens peu à peu partir, ton emprise sur ses vêtements se fait de plus en plus lâche. La tête tourne, de plus en plus vite. Tu as l'impression de revivre le même cauchemar d'il y a douze ans. Le passé et le présent se mélangent. Ta mère, ta sœur, Scylla, Thomas, Lilas, Helga. Sacha. Des gens qui auraient pu t'aider, avec qui tu aurais pu t'entendre au final, si tu n'étais pas si imbu de toi-même.
Tout tourne encore plus vite. Tu veux attraper les pilules pour que ça s'arrête, tout s'arrête. Mais tu sens ton corps se soulever difficilement. C'est Scylla. Qui te porte à bout de bras. Tu es avachi sur son épaule, à la limite du conscient. Du sang vient se loger dans ses cheveux clairs. Tu tousses, craches l'hémoglobine. "Qu'est-ce que..." arrives-tu à peine à articuler alors qu'elle te traîne comme elle peut. Tu l'entends te parler de ta famille, tes amis. Tu n'as pas la force pour esquisser ce sourire ironique qui te caractérise si bien, mais l'envie est là. Ta famille. Quelle famille ? Les Desjardins sont plus que détruit. En morceaux. Lambeaux d'une sérénité trépassée. Tes amis. Est-ce que tu as déjà eu des amis ? Léo. Tu crispes tes doigts sur l'épaule de Scylla en chassant cette pensée qui te dérange. Et toutes ces réflexions te ramènent à une seule et même chose. Tu es seul. Tout seul.
Tu essayes de te débattre, sans grande conviction, mais tu arrives à la déséquilibrer pour qu'elle s'arrête. "Laisse...moi." Tu arrives à te tenir debout, sans pour autant lâcher son épaule. "Mon putain d'honneur... c'est tout ce que j'ai." La respiration est saccadée. Tu dois te concentrer pour articuler une phrase sensée. "La seule chose qui me rendrait heureux..." Une boule se forme dans ta gorge. Une boule d'émotions contradictoires. La colère, la pitié, la tristesse, la jalousie. "C'est que tu fasses ce que je t'ai dit." Et tu restes tout de même le pire des connards, même aux portes de la mort. Tu ne changeras pas Eustache. Malgré l'afflux de sentiments qui se déchaînent, la raison et l'impulsivité qui te rongent. Le Bien. Et le Mal. Tu es toujours Eustache Desjardins. Tu as toujours été ce pompeux sorcier, ravageur de cœurs, la peste noire ambulante. Et tu ne changeras pas.
Ton cœur pompe de plus en plus difficilement. Tu le sens s'affaiblir minutes par minutes. "Je t'ai demandé une chose." La boule d'émotions est de plus en plus grosse, de plus en plus présente. Elle éraille ta voix grave. "Une seule putain de chose." Tiraillé de colère. Et de tristesse. "POURQUOI TU N'ÉCOUTES JAMAIS." Tu puises dans les forces qui te restent. "POURQUOI IL FAUT QUE TU SOIS HEUREUSE ET MOI PAS." Tu ne peux plus les retenir, les larmes coulent. Sanglots de sentiments hybrides. Haine, rage, affliction, jalousie. Tu es jaloux Eustache. Jaloux de son bonheur qu'elle entretient avec Thomas, alors que toi tout ce que tu entreprends se brisent en morceaux. Tu as brisé Penny, tu as brisé Léo, tu brises Scylla. Tu ne sais plus ce que ça fait, d'être heureux. Alors tu te complais dans la haine et la douleur. "Je veux juste que tu m'écoutes putain, ça, ça me rendrait heureux. Mais tu es trop bornée. Tu comprends rien Scylla, t'es dans une famille où tu dois filer droit, et c'est pas ce mec qui va te rendre heureuse putain ! PUTAIN !" Tu prends ta tête entre tes mains, les passent frénétiquement dans tes cheveux, en arrachant quelques mèches au passage. Tu vacilles, tiens à peine debout. Tes tempes battent si fort que tu ne t'entends plus hurler. "C'est de ta faute tout ça, Scylla. Ta. Putain. De. Faute." lui dis-tu en la pointant d'un doigt tremblotant, les yeux complètement écarquillés, injectés de sang. "Pourquoi il a fallu que tu tombes amoureuse... hein. QU'EST-CE QU'IL A DE PLUS QUE MOI ?!" Jalousie morbide. Tu hurles comme un fou dans la salle, en essayant de t'adosser aux tables, sans grand succès. "Réponds-moi, dis-moi, dis-moi, dis-moi..." Dis-lui pourquoi tu serais pas heureuse avec quelqu'un qui ne t'aime pas, la réponse est évidente. Tout ce que tu désires Eustache, c'est un beau mariage pour ta réputation. Putain, mieux vaut que tu crèves.
Tout tourne encore plus vite. Tu veux attraper les pilules pour que ça s'arrête, tout s'arrête. Mais tu sens ton corps se soulever difficilement. C'est Scylla. Qui te porte à bout de bras. Tu es avachi sur son épaule, à la limite du conscient. Du sang vient se loger dans ses cheveux clairs. Tu tousses, craches l'hémoglobine. "Qu'est-ce que..." arrives-tu à peine à articuler alors qu'elle te traîne comme elle peut. Tu l'entends te parler de ta famille, tes amis. Tu n'as pas la force pour esquisser ce sourire ironique qui te caractérise si bien, mais l'envie est là. Ta famille. Quelle famille ? Les Desjardins sont plus que détruit. En morceaux. Lambeaux d'une sérénité trépassée. Tes amis. Est-ce que tu as déjà eu des amis ? Léo. Tu crispes tes doigts sur l'épaule de Scylla en chassant cette pensée qui te dérange. Et toutes ces réflexions te ramènent à une seule et même chose. Tu es seul. Tout seul.
Tu essayes de te débattre, sans grande conviction, mais tu arrives à la déséquilibrer pour qu'elle s'arrête. "Laisse...moi." Tu arrives à te tenir debout, sans pour autant lâcher son épaule. "Mon putain d'honneur... c'est tout ce que j'ai." La respiration est saccadée. Tu dois te concentrer pour articuler une phrase sensée. "La seule chose qui me rendrait heureux..." Une boule se forme dans ta gorge. Une boule d'émotions contradictoires. La colère, la pitié, la tristesse, la jalousie. "C'est que tu fasses ce que je t'ai dit." Et tu restes tout de même le pire des connards, même aux portes de la mort. Tu ne changeras pas Eustache. Malgré l'afflux de sentiments qui se déchaînent, la raison et l'impulsivité qui te rongent. Le Bien. Et le Mal. Tu es toujours Eustache Desjardins. Tu as toujours été ce pompeux sorcier, ravageur de cœurs, la peste noire ambulante. Et tu ne changeras pas.
Ton cœur pompe de plus en plus difficilement. Tu le sens s'affaiblir minutes par minutes. "Je t'ai demandé une chose." La boule d'émotions est de plus en plus grosse, de plus en plus présente. Elle éraille ta voix grave. "Une seule putain de chose." Tiraillé de colère. Et de tristesse. "POURQUOI TU N'ÉCOUTES JAMAIS." Tu puises dans les forces qui te restent. "POURQUOI IL FAUT QUE TU SOIS HEUREUSE ET MOI PAS." Tu ne peux plus les retenir, les larmes coulent. Sanglots de sentiments hybrides. Haine, rage, affliction, jalousie. Tu es jaloux Eustache. Jaloux de son bonheur qu'elle entretient avec Thomas, alors que toi tout ce que tu entreprends se brisent en morceaux. Tu as brisé Penny, tu as brisé Léo, tu brises Scylla. Tu ne sais plus ce que ça fait, d'être heureux. Alors tu te complais dans la haine et la douleur. "Je veux juste que tu m'écoutes putain, ça, ça me rendrait heureux. Mais tu es trop bornée. Tu comprends rien Scylla, t'es dans une famille où tu dois filer droit, et c'est pas ce mec qui va te rendre heureuse putain ! PUTAIN !" Tu prends ta tête entre tes mains, les passent frénétiquement dans tes cheveux, en arrachant quelques mèches au passage. Tu vacilles, tiens à peine debout. Tes tempes battent si fort que tu ne t'entends plus hurler. "C'est de ta faute tout ça, Scylla. Ta. Putain. De. Faute." lui dis-tu en la pointant d'un doigt tremblotant, les yeux complètement écarquillés, injectés de sang. "Pourquoi il a fallu que tu tombes amoureuse... hein. QU'EST-CE QU'IL A DE PLUS QUE MOI ?!" Jalousie morbide. Tu hurles comme un fou dans la salle, en essayant de t'adosser aux tables, sans grand succès. "Réponds-moi, dis-moi, dis-moi, dis-moi..." Dis-lui pourquoi tu serais pas heureuse avec quelqu'un qui ne t'aime pas, la réponse est évidente. Tout ce que tu désires Eustache, c'est un beau mariage pour ta réputation. Putain, mieux vaut que tu crèves.
CODAGE PAR AMATIS
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Re: went too far ♛ scylla&eustache
Dim 25 Mar 2018 - 4:51
Elle sent qu'elle perd l'équilibre. Eustache ne l'aide pas à avancer. Elle tient encore debout par ne sait quelle force. Sans doute la volonté. Voir Eustache cracher du sang lui donne la nausée. Elle pourrait partir, le laisser là après tout ce qu'il a fait. Elle tente de le faire avancer. Même en état de faiblesse, il persiste à enrager contre elle plutôt que de chercher à vivre. Elle ne comprends pas ce revirement de situation. Qu'est-ce qu'il fait qu'il soit quasiment à l'agonie à présent ?
Il lui hurle dessus. Pourtant derrière les cris, elle y ressent une profonde tristesse. Elle ne voit pas l'Eustache qu'elle connaît habituellement, celui qui passe son temps à la méprisé. Elle y entend les cris sourds d'un homme blessé. Ça lui fait un pincement au coeur. Elle le voit comme un animal apeuré.
- Toi aussi tu peux être heureux Eustache. Mais pas avec moi. Pas avec ce mariage qui n'a aucun sens.
Étrangement la voix de la sorcière s'est radoucit. Elle meurt pourtant d'envie de lui hurler dessus comme il le fait. Elle crève d'envie de lui en coller une pour lui remettre les idées en place. Mais à quoi bon ? Sa voix est éraillée. Elle est épuisée par cette situation.
- Ne me dis pas que c'est ça qui te rendra heureux. De m'épouser alors que l'on se déteste. C'est ça la vie que tu veux ? Que l'on soit prisonnier l'un à l'autre ? Qu'on se traîne chacun comme un boulet au pied ?
Devoir filer droit. C'est tout ce qu'elle veut pas. Elle ne veut pas être le pantin de sa famille, puis celui d'Eustache. C'est pas de cette vie qu'elle rêve. Bordel pourquoi est-ce que son père l'a fiancée à cet homme. Pourquoi devoir se plier à des règles et des traditions qui n'ont aucun sens ? Il lui hurle que ce n'est pas Thomas qui la rendra heureuse. Qu'est ce qu'il en sait ?
- Parce qu'un mec que je dois épouser de force. Un gars qui passe son temps à me rabaisser, me rendra plus heureuse que celui que j'ai choisi peut être ?
Oser prétendre à ce qui est bon ou mauvais pour elle. En se mariant avec lui, elle ne sera que sa possession, elle perdra son intégrité. Tout ce qui fait qu'elle est Scylla partira en fumée. Elle ne veut pas de cette vie là. Quand il lui demande avec rage et tristesse ce que Thomas a de plus que lui, elle hésite à répondre. Il insiste. Les larmes au yeux, elle finit par céder et lui répondre. Sans doute, par pitié.
- Lui ne m'a jamais fait de mal. Contrairement à toi. Eustache, je n'y peux rien, c'est comme ça. C'est juste parce que c'est lui et pas un autre. Tout ne se contrôle pas dans la vie.
Elle a beau essayé de se battre pour qu'il aille à l'infirmerie. Il ne semble pas vouloir bouger d'un pouce. D'un mouvement brusque, elle arrive à dégager son épaule tenue par l'Ethelred.
- Eustache...Pourquoi est-ce que tu t'obstines dans cette rage ? Tu ne comprends pas que c'est à toi que tu te fais le plus de mal ? Je n'en peux plus de lutter pour rien.
Elle sort de la salle sans regarder derrière elle. Il peut rager contre elle, l'insulter, de tous les noms, grand bien lui fasse. Elle a assez donné. Elle a essayé de l'aider. Malgré l'agression qu'elle a subit de sa part, malgré les horreurs qu'il a prononcé, malgré les cris et les insultes. Elle a essayé. Elle a échoué.
Il lui hurle dessus. Pourtant derrière les cris, elle y ressent une profonde tristesse. Elle ne voit pas l'Eustache qu'elle connaît habituellement, celui qui passe son temps à la méprisé. Elle y entend les cris sourds d'un homme blessé. Ça lui fait un pincement au coeur. Elle le voit comme un animal apeuré.
- Toi aussi tu peux être heureux Eustache. Mais pas avec moi. Pas avec ce mariage qui n'a aucun sens.
Étrangement la voix de la sorcière s'est radoucit. Elle meurt pourtant d'envie de lui hurler dessus comme il le fait. Elle crève d'envie de lui en coller une pour lui remettre les idées en place. Mais à quoi bon ? Sa voix est éraillée. Elle est épuisée par cette situation.
- Ne me dis pas que c'est ça qui te rendra heureux. De m'épouser alors que l'on se déteste. C'est ça la vie que tu veux ? Que l'on soit prisonnier l'un à l'autre ? Qu'on se traîne chacun comme un boulet au pied ?
Devoir filer droit. C'est tout ce qu'elle veut pas. Elle ne veut pas être le pantin de sa famille, puis celui d'Eustache. C'est pas de cette vie qu'elle rêve. Bordel pourquoi est-ce que son père l'a fiancée à cet homme. Pourquoi devoir se plier à des règles et des traditions qui n'ont aucun sens ? Il lui hurle que ce n'est pas Thomas qui la rendra heureuse. Qu'est ce qu'il en sait ?
- Parce qu'un mec que je dois épouser de force. Un gars qui passe son temps à me rabaisser, me rendra plus heureuse que celui que j'ai choisi peut être ?
Oser prétendre à ce qui est bon ou mauvais pour elle. En se mariant avec lui, elle ne sera que sa possession, elle perdra son intégrité. Tout ce qui fait qu'elle est Scylla partira en fumée. Elle ne veut pas de cette vie là. Quand il lui demande avec rage et tristesse ce que Thomas a de plus que lui, elle hésite à répondre. Il insiste. Les larmes au yeux, elle finit par céder et lui répondre. Sans doute, par pitié.
- Lui ne m'a jamais fait de mal. Contrairement à toi. Eustache, je n'y peux rien, c'est comme ça. C'est juste parce que c'est lui et pas un autre. Tout ne se contrôle pas dans la vie.
Elle a beau essayé de se battre pour qu'il aille à l'infirmerie. Il ne semble pas vouloir bouger d'un pouce. D'un mouvement brusque, elle arrive à dégager son épaule tenue par l'Ethelred.
- Eustache...Pourquoi est-ce que tu t'obstines dans cette rage ? Tu ne comprends pas que c'est à toi que tu te fais le plus de mal ? Je n'en peux plus de lutter pour rien.
Elle sort de la salle sans regarder derrière elle. Il peut rager contre elle, l'insulter, de tous les noms, grand bien lui fasse. Elle a assez donné. Elle a essayé de l'aider. Malgré l'agression qu'elle a subit de sa part, malgré les horreurs qu'il a prononcé, malgré les cris et les insultes. Elle a essayé. Elle a échoué.
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Re: went too far ♛ scylla&eustache
Sam 31 Mar 2018 - 20:44
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Why can't I turn around and walk away?
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I'll have to turn around and walk away
I couldn't stay, I had to walk away
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I couldn't stay, I had to walk away
▼▲▼
Trop loin. Tu as poussé le mal à son paroxysme. Ta poitrine te brûle, la douleur remonte dans ta mâchoire, brûle tes yeux. Tu pleures. Tes jambes te lâchent, pantin de bois pourri. Tes genoux s'écrasent violemment au sol, les éraflant à travers le pantalon en lin. Tu prends ton visage dans tes mains, essayant tant bien que mal de cacher les sanglots immondes qui font tressaillir ton corps. "Comment tu veux que je sois heureux Scylla ? Comment tu veux que je sois heureux alors que j'aie tout le temps mal, là ?" Tu tapes ta poitrine en essayant d'articuler. Tu as mal au coeur, il se serre, se tord chaque jour. "Comment tu veux qu'un monstre soit heureux..." Murmure à peine audible qui sort d'entre tes lèvres rouge sang. La vérité te frappe en pleine face à cet instant. Tu es à ses pieds, la bave colorée d'hémoglobine qui se propage sur tes vêtements, les larmes traçant leur chemin sur ton visage rougit par la colère. Tu n'es plus un homme. L'as-tu déjà été à vrai dire ? Tu n'es qu'un enfant.
Lui ne m'a jamais fait de mal. Ses phrases te frappent de plein fouet. Tu te crispes de rage, encore et encore. Résistant à lever la main sur elle. Jalousie qui te tiraille et te traîne en ridicule. Un râle sort de ta gorge. La douleur est de plus en plus insupportable, mais tu ne veux pas qu'elle s'en aille. Tu t'accroches à ton idée, la faire tomber de piédestal de joie. Tu l'as dans le viseur, et rien ou presque ne pourrais te faire changer d'avis. Tu es liée à elle, que tu le veuilles ou non. Tu ne rompras pas ces fiançailles, seulement si elle t'y oblige, mais dans ce cas c'est sa sœur qui prendra le relais. Tu ne veux pas tenter le diable et te retrouver avec le courroux de ton père sur le dos. La vérité Eustache, c'est que tu as peur. Tu n'es qu'un couard face aux paumes de ton père. Ton cher Papa que tu vénères, et qu'il te rend en coups et blessures depuis trop d'années. Et tu ne veux plus endurer ça. Alors tu soumettras ta fiancée, coûtes que coûte, qui elle, est bien plus courageuse que toi.
À genoux, tu attrapes son t-shirt. "Je m'obstine parce que je sais que j'obtiendrai ce que je veux Scylla, je ne te laisserai pas. Je me fais peut-être du mal, mais je te le rendrai en mille. Tu rêves de liberté, je rêve de pouvoir, et je ne l'obtiendrai qu'en épousant ton ridicule nom de famille. Alors je te ferais tomber, par tous les moyens possibles." Elle se détache facilement de ton emprise. Je n'en peux plus de lutter pour rien. Sa silhouette s'éloigne de la pièce, fatiguée d'essayer de t'aider. Elle te laisse ici. Et tu ris, tu ris comme si tu étais un méchant dans les livres. Mais tu n'es rien de tout ça, et quand elle passe la porte, ton rire diabolique se transforme en véritables sanglots. Tu es tout seul dans la salle de classe salie par des flaques de sang. Tu pleures tout ce qu'il te reste de liquide dans le corps. Tout seul. Tu ne peux te résoudre à terminer le cauchemar dans lequel tu t'insinues de jour en jour. Tu pleures encore et encore. Les sons de l'université se brouillent peu à peu. Tu te sens partir. Tout se mélange. Tes yeux se ferment, ton corps s'écrase dans une mare d'hémoglobine alors que tu entends des voix s'agiter à la porte de la classe. C'est la dernière chose qui traverse ton esprit. Tu es allé trop loin Eustache.
Lui ne m'a jamais fait de mal. Ses phrases te frappent de plein fouet. Tu te crispes de rage, encore et encore. Résistant à lever la main sur elle. Jalousie qui te tiraille et te traîne en ridicule. Un râle sort de ta gorge. La douleur est de plus en plus insupportable, mais tu ne veux pas qu'elle s'en aille. Tu t'accroches à ton idée, la faire tomber de piédestal de joie. Tu l'as dans le viseur, et rien ou presque ne pourrais te faire changer d'avis. Tu es liée à elle, que tu le veuilles ou non. Tu ne rompras pas ces fiançailles, seulement si elle t'y oblige, mais dans ce cas c'est sa sœur qui prendra le relais. Tu ne veux pas tenter le diable et te retrouver avec le courroux de ton père sur le dos. La vérité Eustache, c'est que tu as peur. Tu n'es qu'un couard face aux paumes de ton père. Ton cher Papa que tu vénères, et qu'il te rend en coups et blessures depuis trop d'années. Et tu ne veux plus endurer ça. Alors tu soumettras ta fiancée, coûtes que coûte, qui elle, est bien plus courageuse que toi.
À genoux, tu attrapes son t-shirt. "Je m'obstine parce que je sais que j'obtiendrai ce que je veux Scylla, je ne te laisserai pas. Je me fais peut-être du mal, mais je te le rendrai en mille. Tu rêves de liberté, je rêve de pouvoir, et je ne l'obtiendrai qu'en épousant ton ridicule nom de famille. Alors je te ferais tomber, par tous les moyens possibles." Elle se détache facilement de ton emprise. Je n'en peux plus de lutter pour rien. Sa silhouette s'éloigne de la pièce, fatiguée d'essayer de t'aider. Elle te laisse ici. Et tu ris, tu ris comme si tu étais un méchant dans les livres. Mais tu n'es rien de tout ça, et quand elle passe la porte, ton rire diabolique se transforme en véritables sanglots. Tu es tout seul dans la salle de classe salie par des flaques de sang. Tu pleures tout ce qu'il te reste de liquide dans le corps. Tout seul. Tu ne peux te résoudre à terminer le cauchemar dans lequel tu t'insinues de jour en jour. Tu pleures encore et encore. Les sons de l'université se brouillent peu à peu. Tu te sens partir. Tout se mélange. Tes yeux se ferment, ton corps s'écrase dans une mare d'hémoglobine alors que tu entends des voix s'agiter à la porte de la classe. C'est la dernière chose qui traverse ton esprit. Tu es allé trop loin Eustache.
BLACK OUT.
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