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Tu n'es pas seule. RP LIBRE
Dim 1 Avr 2018 - 10:45
Nous sommes Samedi après-midi et il est tout juste 13h46. Tout se passe le lendemain de l’accident, ce moment ou Lilas n’a pas réussi à se contrôler pendant votre bagarre t’envoyant contre le sol pour y trouver un sommeil forcé. Tu avais perdu pour la première fois depuis longtemps le sentiment de douleur dans ton cœur trouvant presque comme une forme d’apaisement alors que tu savais que ta conscience s’échappait de ton esprit. Tu ne savais pas quel genre de sensation un humain pouvait ressentir en perdant connaissance pendant plusieurs heures, même plusieurs jours et c’est enfin chose faite alors que les rêves se sont mélangés pendant ce laps de temps passé dans ton subconscient. Tu as réussir à rêver d’une famille aimante qui ne se fait pas la guerre, capable de prendre soin les uns des autres et le pire dans tout ça, c’est que tu as réussi à penser pendant un instant que tout ça était la réalité. Tu es une jeune femme adorable qui voudrait que le monde puisse vivre en paix, mais tu n’es même pas en paix toi-même et accepte toute cette souffrance dans ton cœur, cet horrible sentiment qui prouve encore une fois à quel point ton sourire est faux, mais pourtant, pleins d’espoirs. Tu ouvres alors les yeux doucement, dans un premier temps la lumière est aveuglante et tu as du mal à comprendre ce qu’il se passe une légère douleur persiste au niveau du crâne alors que tu commences doucement à gigoter dans ton lit. Tout devient rapidement plus clair alors que la chaleur d’une main s’est déjà emparée de la tienne, tu relèves les yeux et aperçois une personne que tu aimes assise à tes côtés. Elle n’est pas la seule présente dans la pièce, un beau petit monde est là pour te voir, tu tournes la tête pour observer chaque personne sans vraiment savoir ce qu’il se passe. Pourtant, c’est à ce moment là que tout revient dans ton esprit, ce qu’il s’est passé avec Lilas tourne en boucle pendant une fraction de seconde dans ta tête et tu grimaces légèrement en apercevant la perfusion à ton bras, c’est pourtant la seule façon d’arriver à t’hydrater ce qui veut dire que tu as dû dormir plusieurs heures. Tu arrives à sourire, même si tu n’as clairement pas envie de le faire en cet instant, pourtant, tu es heureuse de voir que tant de personnes sont là pour toi. Pourtant, c’est à ce moment-là que tout revient dans ton esprit, ce qu’il s’est passé avec Lilas tourne en boucle pendant une fraction de seconde dans ta tête et tu grimaces légèrement en apercevant la perfusion à ton bras, c’est pourtant la seule façon d’arriver à t’hydrater ce qui veut dire que tu as dû dormir plusieurs heures. Tu poses une main libre sur le haut de ta tête pour essayer de calmer la légère migraine qui vient d’arriver avant d’essayer de te redresser sur ton lit, mais c’est encore un peu tôt étant donné que tu n’as plus aucune force. Alors tu souris une nouvelle fois. Merci d’être là. Tu le penses sincèrement et si tu n’avais pas le choix d’être forte en cet instant même, tu serais sûrement déjà en larme devant autant d’attention. Ce n’est pas souvent que tu as le droit à autant, d’habitude tu es tellement invisible. Tu cherches Lilas des yeux, tu as envie de la prendre dans tes bras pour lui dire que ce n'est pas sa faute, tu étais tout autant en colère et elle n'avait sûrement pas envie d'en arriver là, elle reste ta grande soeur et tu l'aimes de tout ton coeur.
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Re: Tu n'es pas seule. RP LIBRE
Dim 1 Avr 2018 - 12:25
tu ne seras jamais seule
Retrouve nous à st mangouste, problème avec Helga !
C'est la panique ! Je prends ma veste sur le dossier du canapé et transplane sans plus de formalité devant le grand hôpital londonien. Helga est hospitalisée, je ne sais pas pourquoi, mais je ne pouvais pas rester une minute de plus chez moi. Je fonce jusqu'au desk de l'accueil et demande Helga Muller ? On me donne une direction et je reconnais assez rapidement les membres de ma famille dans le fond d'un couloir. Je salue la majorité d'entre eux, je demande directement ce qu'il s'est passé et ce qu'elle à, ce que personne ne semble en mesure de dire. Qu'à cela ne tienne, en moins de deux minutes je trouve un médicomage qui parle de lésion traumatique, de choc, de coma ? Il est sérieux ? Helga, ce n'est pas que ma petite cousine, c'est ma filleule, c'est mon trésors et rien que l'idée que quelque chose lui soit arrivé me dévaste totalement. J'entre finalement dans la chambre pour me poser à côté d'elle. Je dépose un baiser sur son front tout en caressant sa joue on est là petit elfe, on veille sur toi okay? Ça peut paraître bête, elle est inconsciente et pourtant c'est important pour moi qu'elle sache que je suis là, que je serais toujours là comme je lui ai promis des dizaines et des dizaines de fois. Les allées et venues s’enchaînent et la journée se passe. Mon oncle et ma tante rentrent au manoirs, la majorité des autres rentrent également et puis il ne reste plus que Scylla, Marius et moi. Il semblerait que nous soyons les veilleurs. On se relaie, on ne laissera pas Helga seule, si jamais elle se réveille et qu'elle ne voit personne à son chevet... non, ce n'est pas une option. Une infirmière vient nous informer que les heures de visites sont terminées et je lui fais comprendre que nous n'irons nul part, elle discute, très bien, moi aussi. Je sors avec elle dans le couloir, demande à voir un responsable et joue non seulement de mon nom de famille, comme on sait tous si bien le faire quand il faut, mais également de mes connaissances juridiques, on ne peut pas interdire la visite, la veille d'un patient dans une chambre seule et dieu merci, ils ont prit une chambre seule. On obtient l'autorisation et on sait que la nuit sera longue. Je reviens...
Après une vingtaine de minutes, je suis de retour avec des oreillers, des couvertures et un panier remplis de victuailles. Les elfes sont tristes pour Helga... mais ils ne nous ont pas oubliés, nous avons des elfes à Londres, ils sont vraiment adorables et pour une fois, relativement bien traités par l'ensemble de la famille. Je distribue les oreillers et les couvertures sur les fauteuils présent et prend un sandwich dans le panier avant de retourner m’asseoir sur le bord du lit de Bébé.
La nuit est ponctuée de nos allées-venues, des infirmières qui passent vérifier que tout vas bien et puis le soleil se lève, je n'ai presque pas fermer l’œil, bien trop inquiet pour pouvoir m'endormir. Je me lève doucement, remonte la couverture sur Scylla et Marius et sors quelques minutes prendre l'air, me réveiller et surtout demander des nouvelles d'Helga « c'est à elle de choisir quand elle doit se réveiller monsieur, nous ne pouvons rien faire pour elle ». Il a de la chance que je sois trop inquiété par ma cousine que pour lui mettre une claque, on ne peut rien faire ? Il est sérieux ? A quoi est-ce qu'on les paie ? Je ramène du café dans la chambre, je me dis que peut-être Scylla en prendra une tasse, je n'ai pas souvenir de Marius buvant du café. Ils sont réveillé et je leur souris ça va? Je me demande si les autres vont revenir aujourd'hui, Caël probablement, Octave et Lilas, je n'en suis pas sûr, quand a leur parents, c'est encore moins sûr, ils n'ont jamais eu beaucoup de considération pour Helga, alors que ça a toujours été une enfant merveilleuse, douce, gentille, douée. Elle ne mérite pas tant de malheurs.
Il est un peu plus de treize heure, installé dans l'un des fauteuils de la chambre je regarde par la fenêtre tout en gardant un œil sur Helga. Il me semble percevoir un mouvement et il n'en faut pas plus pour qu'on se bouge en masse jusqu'à son lit, je passe d'un côté du lit, Scylla et Marius de l'autre, je saisis sa main doucement et lui caresse le dos pour qu'elle sente notre présence. Ses yeux s'entrouvrent et mon cœur manque un battement de joie, je croise le regard de ma cousine c'est bon, elle est revenue, je sais qu'elle comprend ce regard, elle le partage également. Helga sourit faiblement, tente de se redresser et je l'aide à au moins ne pas retomber lourdement. La pauvre est à bout de force. Doucement ma belle, on est là pour toi ... tu veux te redresser? D'un geste agile et sans aucune difficulté j'aide la petite princesse à se redresser, je peux compter sur Marius qui replace les oreillers de sa sœur rapidement, voilà... dis-je avant de poser un léger baiser sur sa joue accompagné d'un sourire.
claude gueuse
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Re: Tu n'es pas seule. RP LIBRE
Lun 2 Avr 2018 - 16:02
le néant. un vide presque assourdissant qui raisonne dans ton esprit. tu n’arrives pas encore à te rendre compte de ce qui s’est passé. tu te souviens. une haine presque viscérale qui coule dans tes veines et un amour presque infini qui tente de s’en détacher. un geste désespéré. un geste qui tu penses va vous sauver. puis le noir total. Helga s’effondre et tu sens tes jambes se défiler sous ton corps frêle. helga. tu cries. tes poumons souffrent le martyre et pourtant ce son strident qui passe tes lèvres ne diminue pas. impossible pour toi de bouger. tu es face au corps de ta sœur gisant sur le sol, inanimé et tu es incapable de lui venir en aide. tu sens ton cerveau t’abandonner petit à petit, étendue sur le sol à côté de la fleur que tu ne fais que t’évertuer à faire faner, comme toi tu l’es. une mauvaise herbe. une erreur parfaite. Lilas. ton cœur tambourine dans ta poitrine. tu prends la dernière inspiration avant que tout devienne sombre. tu te hisses sur tes jambes immaculées et puis plus rien. tu te réveilles quelques heures plus tard, assise au chevet d’Helga. tu as totalement obscurci la manière donc tu es parvenue à te rendre à l’hôpital. seuls tes gestes et paroles tournent en boucle dans ta mémoire comme si une lame te poignardait le cœur un peu plus profondément à chaque instant. Une douleur que tu ne connais pas. une souffrance que tu ne connaissais plus. tu observes les traits angéliques de l’endormie et en savoures chaque détail. tu es son poison. son venin. son arsenic. tu dois t’éloigner. mademoiselle, le reste de votre famille attend. tu hoches la tête. c’est le moment. tu passes délicatement une main sur le visage d’helga et t’approches de son oreille délicatement. Je suis désolée - lui susurres-tu. Des mots qui sont sincères et que tu laisses s’évanouir dans un silence. Tout comme toi, qui quitte la chambre avant que le reste des muller n’arrivent… tu n’as pas ta place et pour une fois, tu sembles l’avoir accepté.
Curiosité maladive. cloitrée dans une chambre avoisinante celle de ta sœur, tu attends. tu as payé une infirmière pour qu’elle ne dise rien. manipulation à la lilas. tu restes murée dans un silence auquel tu penses avoir le droit. tu n’as pas cherché à voir octave. il t’aurait trouvé une excuse... un monstre doit reconnaître quand il est allé trop loin, même le pire d’entre eux. tu attends de longues heures guettant le moindre mouvement. tu ne veux qu’un chose, savoir qu’elle va bien. après tu t’en iras. tu emmèneras tes démons avec toi pour ne plus l’atteindre. loin. tu attends la faille. scylla est là. Marius. Sasha. les affronter est habituellement ton jeu favori mais tu n’as pas la force de les confronter aujourd’hui. Ça va ? entends-tu contre la paroi. ton cœur manque un battement. elle est réveillée. ton cerveau se met sur pause. tu sors de la chambre dans laquelle tu t’étais emmurée et cours presque devant la chambre d’helga. presque essoufflée, tu poses ta main sur la vitre qui te sépare d'elle. Elle est vivante. Ton cœur se sert encore un peu plus. tu n’entres pas. ils sont tous à son chevet. il fallait juste que tu la voies. tes yeux croisent les siens. un répit. une fraction de seconde… avant que les autres ne te voient à leur tour. d’un bleu presque scintillant, tes yeux tournent au charbon.
Curiosité maladive. cloitrée dans une chambre avoisinante celle de ta sœur, tu attends. tu as payé une infirmière pour qu’elle ne dise rien. manipulation à la lilas. tu restes murée dans un silence auquel tu penses avoir le droit. tu n’as pas cherché à voir octave. il t’aurait trouvé une excuse... un monstre doit reconnaître quand il est allé trop loin, même le pire d’entre eux. tu attends de longues heures guettant le moindre mouvement. tu ne veux qu’un chose, savoir qu’elle va bien. après tu t’en iras. tu emmèneras tes démons avec toi pour ne plus l’atteindre. loin. tu attends la faille. scylla est là. Marius. Sasha. les affronter est habituellement ton jeu favori mais tu n’as pas la force de les confronter aujourd’hui. Ça va ? entends-tu contre la paroi. ton cœur manque un battement. elle est réveillée. ton cerveau se met sur pause. tu sors de la chambre dans laquelle tu t’étais emmurée et cours presque devant la chambre d’helga. presque essoufflée, tu poses ta main sur la vitre qui te sépare d'elle. Elle est vivante. Ton cœur se sert encore un peu plus. tu n’entres pas. ils sont tous à son chevet. il fallait juste que tu la voies. tes yeux croisent les siens. un répit. une fraction de seconde… avant que les autres ne te voient à leur tour. d’un bleu presque scintillant, tes yeux tournent au charbon.
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Re: Tu n'es pas seule. RP LIBRE
Lun 2 Avr 2018 - 18:21
Ça ne peut pas être pire. Mensonge que voilà. On dit que la roue tourne. Encore une connerie. La roue, elle ne s'est pas tournée en ce moment. Non elle s'est arrêté net, en écrasant tout sur son passage.
La sorcière ne s'attend pas à recevoir ce genre de message. Votre soeur est hospitalisée. Le monde s'est écroulé dès qu'elle a entendu ces mots. Elle ressent une profonde tristesse. Elle a si peur pour Helga. Qu'importe ce qu'elle faisait juste avant, plus rien n'a aucune importance. Seule être présente pour sa soeur compte. Elle transplane jusqu'à Ste Mangouste. À l'accueil on lui dit où se trouve la chambre d'Helga. Voir sa soeur dans ce lit lui déchire le coeur. Une bonne partie de la famille est présente. Mais seuls Sasha, Marius et Scylla restent la nuit pour veiller sur Helga. Et cela grâce à Sasha qui a réussi à faire en sorte qu'ils puissent rester. Chacun veille à tour de rôle. Et même si ils ont de quoi manger, grâce au panier de victuailles que les elfes de maison leur ont préparé, l'appétit n'est pas là pour la sorcière.
Mais pourquoi le sort s'acharne contre eux ? Pourquoi Helga ? Helga si douce et si innocente. Elle ne connaît pas les raisons qui font que la prunelle de ses yeux soit dans un sommeil profond. Elle ne cherche pas à les connaître pour le moment. Seul l'espoir qu'elle se réveille compte. Scylla n'arrive pas à trouver le sommeil dans cette chambre. Elle sort alors de temps en temps pour prendre l'air et fumer une clope. La nuit paraît si longue.
Scylla remercie Sasha pour le café. Quand il leur demande si ça va, elle baisse la tête. Signe que ça ne va pas. Les secondes et les minutes s'écoulent lentement et toujours aucun signes du réveil d'Helga. L'angoisse monte au fil des minutes dans la poitrine de la sorcière.
Il est un peu plus de treize heures quand enfin Helga sort de son coma. C'est bon elle est revenue. Elle croise le regard de Sasha. Elle comprend ce qu'il ressent. Elle ressent la même chose. Le soulagement de savoir qu'Helga est toujours là. Elle prend alors la main de sa soeur. Son regard plonge dans le sien. Elle enlace pendant quelques instants sa soeur. Puis elle aide Sasha à la relever.
Lorsqu'elle croise le regard de Lilas devant la vitre, elle a un pincement au coeur. Elle aussi à le droit d'être là. Elle met alors ses ressentiments de côtés. Il faut savoir enterrer la hache de guerre dans certaines circonstances. Sans le moindre sourire, elle fait un signe de la main à Lilas pour lui signifier qu'elle peut venir.
La sorcière ne s'attend pas à recevoir ce genre de message. Votre soeur est hospitalisée. Le monde s'est écroulé dès qu'elle a entendu ces mots. Elle ressent une profonde tristesse. Elle a si peur pour Helga. Qu'importe ce qu'elle faisait juste avant, plus rien n'a aucune importance. Seule être présente pour sa soeur compte. Elle transplane jusqu'à Ste Mangouste. À l'accueil on lui dit où se trouve la chambre d'Helga. Voir sa soeur dans ce lit lui déchire le coeur. Une bonne partie de la famille est présente. Mais seuls Sasha, Marius et Scylla restent la nuit pour veiller sur Helga. Et cela grâce à Sasha qui a réussi à faire en sorte qu'ils puissent rester. Chacun veille à tour de rôle. Et même si ils ont de quoi manger, grâce au panier de victuailles que les elfes de maison leur ont préparé, l'appétit n'est pas là pour la sorcière.
Mais pourquoi le sort s'acharne contre eux ? Pourquoi Helga ? Helga si douce et si innocente. Elle ne connaît pas les raisons qui font que la prunelle de ses yeux soit dans un sommeil profond. Elle ne cherche pas à les connaître pour le moment. Seul l'espoir qu'elle se réveille compte. Scylla n'arrive pas à trouver le sommeil dans cette chambre. Elle sort alors de temps en temps pour prendre l'air et fumer une clope. La nuit paraît si longue.
Scylla remercie Sasha pour le café. Quand il leur demande si ça va, elle baisse la tête. Signe que ça ne va pas. Les secondes et les minutes s'écoulent lentement et toujours aucun signes du réveil d'Helga. L'angoisse monte au fil des minutes dans la poitrine de la sorcière.
Il est un peu plus de treize heures quand enfin Helga sort de son coma. C'est bon elle est revenue. Elle croise le regard de Sasha. Elle comprend ce qu'il ressent. Elle ressent la même chose. Le soulagement de savoir qu'Helga est toujours là. Elle prend alors la main de sa soeur. Son regard plonge dans le sien. Elle enlace pendant quelques instants sa soeur. Puis elle aide Sasha à la relever.
Lorsqu'elle croise le regard de Lilas devant la vitre, elle a un pincement au coeur. Elle aussi à le droit d'être là. Elle met alors ses ressentiments de côtés. Il faut savoir enterrer la hache de guerre dans certaines circonstances. Sans le moindre sourire, elle fait un signe de la main à Lilas pour lui signifier qu'elle peut venir.
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Re: Tu n'es pas seule. RP LIBRE
Mar 3 Avr 2018 - 22:51
Un cataclysme, une catastrophe, un désastre. Dans ma tête c'était le chaos. Je ne comprenais pas comment ça avait pu arriver. Entre les révélations de Scylla et l'accident de ma jumelle, de mon tout, j'étais perdu dans mes sentiments et mes peurs. Lorsque j'ai reçu le message, j'ai cru que mon univers tout entier s'écroulait. Helga. Ma moitié. Mon âme. Blessée, accidentée. Peu importait. Elle était à Ste Mangouste. Alors j'avais tout lâché. Cours, sacs, potes, j'avais tout laissé en plan pour me précipiter à l'hôpital et la retrouver. M'occuper d'elle. Et si elle était....? Non, c'était impossible. Là-bas je retrouvais d'autres membres de la famille, y compris Sasha et Scylla. Incapable d'entendre les explications des docteurs, j'étais prostré sur une chaise, le regard fixé sur le sol. Perdu dans mes angoisses. Je ne pouvais pas la perdre, c'était impossible. Tout ce qui comptait, c'était le moment où je pourrais enfin la voir. Je m'en foutais de ce qu'on pouvait me dire. Je n'entendais rien. Ni les tentatives pour me consoler, ni mon cousin qui s'énervait pour qu'on puisse rester sur place et veiller sur la prunelle de nos yeux. Puis, ils annoncèrent que nous pouvions entrer et je me précipitais à la suite de ma famille, des larmes coulant sans retenue sur mes joues. La voir là, allongée, endormie peut-être pour toujours, me brisait le coeur. Me coupait toute envie de vivre. Ce que les autres ignoraient, c'était que si son coeur lâchait, si elle s'endormait à jamais, alors je la rejoindrais. Sans hésiter. Parce que je ne pouvais tout simplement pas vivre sans elle. Finalement, il ne reste plus que Sasha, Scylla et moi. Assis sur une chaise à côté du lit, je refusais de lâcher la main de ma jumelle. Je ne voulais pas manger non plus. A bout de forces, épuisé, je finis par m'endormir contre Helga. Je sentis qu'on mettait une couverture sur mon dos.
Lorsque mes yeux se rouvrirent, je clignais des yeux plusieurs fois avant de bailler doucement. Frottant mes yeux rougis par les larmes, je levais les yeux tandis que Sasha ramenait du café. Je lui offrais un sourire distant, reconnaissant. Mais je n'étais pas là. Pas vraiment. Soupirant doucement, je sentais l'angoisse reprendre mes tripes tandis que j'observais ma soeur. Elle semblait si paisible. Elle était si belle... C'est au bout de plusieurs heures qu'enfin un mouvement fut perceptible. Helga était de retour. Elle était vivante. Immédiatement, j'aidais Sasha pour qu'Helga puisse se redresser, les larmes aux yeux. Je la prends à mon tour dans mes bras, une boule d'émotions dans la gorge. Ne me fais plus jamais ça. "Helga..." fut le seul mot qui sortit, tandis que je la lâchais doucement. Je ne remarquais même pas Sissy qui faisait signe à Lilas. Non, tout ce qui comptait, c'était que ma soeur était de retour.
- InvitéInvité
Re: Tu n'es pas seule. RP LIBRE
Mer 4 Avr 2018 - 21:48
We argue, we fight, we worry. We love each other. That's what family means.
Tu n'es pas seule
Le sang se glace dans les veines d’Ashley à la seconde où ses yeux se posent sur le message d’urgence. Helga est hospitalisée à Sainte Mangouste ; aussitôt, son esprit naturellement anxieux s’imagine le pire et sa respiration se coupe tant l’inquiétude le prend aux tripes. Il lâche immédiatement ses amis, ses devoirs, ses cours et tout ce qui n’a pas un rapport immédiat avec sa cousine, à peine prend-il le temps de mettre une veste avant de transplaner directement devant l’hôpital, trop inquiet pour craindre d’attirer l’attention sur lui. A l’accueil, on lui donne des directions qu’il suit mécaniquement et très vite il se retrouve en compagnie de sa famille. Il s’assoit à côté de Marius, qui a l’air vide, choqué par les événements. Ash sait bien qu’aucune parole de réconfort ne soulagerait son cousin, alors il se contente d’attendre avec lui. En tendant l’oreille, il entend le Médicomage dire à Sasha que Helga est dans le coma, et sa gorge se noue sous le choc. Il ne bouge plus un muscle, perdu dans ses pensées, jusqu’à ce qu’on leur annonce qu’ils peuvent entrer.
Voir Helga étendue, immobile et terriblement pâle au milieu des draps blancs du petit lit d’hôpital, fait monter les larmes aux yeux d’Ashley. Il serre les dents et se fige quelques secondes, le temps de reprendre le contrôle de ses émotions, avant de s’approcher de la frêle demoiselle. Il s'assied un moment au bord de son lit et caresse sa joue délicatement, du bout des doigts. Voir sa cousine, si chère à son coeur, dans un état de santé si mauvais… C’est presque insupportable pour le jeune homme. Et si elle ne se réveille pas ? Et si tout s’empire ? Et si elle a des séquelles ? Tant d’inquiétudes qui tournent en boucle dans l’esprit du benjamin des Muller. Il reste là, auprès d’elle, jusqu’à ce que les heures de visites soient terminées ; il serre doucement l’épaule de Marius en sortant de la chambre, rassuré par la présence de Sasha, Scylla et Marius auprès de Helga. Malgré cela, cette nuit, il ne parvient pas à fermer l’oeil une seule seconde.
Il revient à l’hôpital le lendemain dès que les horaires de visites le lui permettent. Scylla, Marius et Sasha sont toujours là, et Helga a toujours les yeux fermés. L’attente reprend, et pendant des heures Ash garde ses yeux fixés sur la silhouette immobile de sa cousine, clignant à peine des yeux, guettant le moindre mouvement de sa part. Jusqu’à ce qu’enfin, elle bouge ; cela réveille immédiatement Ash, qui s’était complètement renfermé sur lui-même dans l’attente de son réveil. Le jeune garçon sent son estomac se dénouer tandis qu’elle cligne des yeux, sûrement un peu perdue. Sasha l’aide à se relever, Scylla et Marius la prennent dans leurs bras. Ashley se rapproche à son tour et lui prend doucement la main pour y déposer un baiser. « Tes jolis yeux m’ont manqué, » dit-il en guise de bonjour. Pour l’instant il ne veut pas poser de questions affolées, c’est trop tôt ; il veut juste la voir sourire et s’assurer qu’elle se sente mieux. Scylla fait signe à Lilas, qui les regardait par la vitre de la chambre. Ash observe sa cousine - celle qui est si distante, antipathique, qui ne se mêle jamais à eux - et il espère qu'elle entre, il veut qu'elle soit là pour sa petite soeur.
Voir Helga étendue, immobile et terriblement pâle au milieu des draps blancs du petit lit d’hôpital, fait monter les larmes aux yeux d’Ashley. Il serre les dents et se fige quelques secondes, le temps de reprendre le contrôle de ses émotions, avant de s’approcher de la frêle demoiselle. Il s'assied un moment au bord de son lit et caresse sa joue délicatement, du bout des doigts. Voir sa cousine, si chère à son coeur, dans un état de santé si mauvais… C’est presque insupportable pour le jeune homme. Et si elle ne se réveille pas ? Et si tout s’empire ? Et si elle a des séquelles ? Tant d’inquiétudes qui tournent en boucle dans l’esprit du benjamin des Muller. Il reste là, auprès d’elle, jusqu’à ce que les heures de visites soient terminées ; il serre doucement l’épaule de Marius en sortant de la chambre, rassuré par la présence de Sasha, Scylla et Marius auprès de Helga. Malgré cela, cette nuit, il ne parvient pas à fermer l’oeil une seule seconde.
Il revient à l’hôpital le lendemain dès que les horaires de visites le lui permettent. Scylla, Marius et Sasha sont toujours là, et Helga a toujours les yeux fermés. L’attente reprend, et pendant des heures Ash garde ses yeux fixés sur la silhouette immobile de sa cousine, clignant à peine des yeux, guettant le moindre mouvement de sa part. Jusqu’à ce qu’enfin, elle bouge ; cela réveille immédiatement Ash, qui s’était complètement renfermé sur lui-même dans l’attente de son réveil. Le jeune garçon sent son estomac se dénouer tandis qu’elle cligne des yeux, sûrement un peu perdue. Sasha l’aide à se relever, Scylla et Marius la prennent dans leurs bras. Ashley se rapproche à son tour et lui prend doucement la main pour y déposer un baiser. « Tes jolis yeux m’ont manqué, » dit-il en guise de bonjour. Pour l’instant il ne veut pas poser de questions affolées, c’est trop tôt ; il veut juste la voir sourire et s’assurer qu’elle se sente mieux. Scylla fait signe à Lilas, qui les regardait par la vitre de la chambre. Ash observe sa cousine - celle qui est si distante, antipathique, qui ne se mêle jamais à eux - et il espère qu'elle entre, il veut qu'elle soit là pour sa petite soeur.
(c) crackle bones
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Re: Tu n'es pas seule. RP LIBRE
Jeu 5 Avr 2018 - 11:06
« Helga est à l’hôpital, viens dès que tu peux. » Il lui faut quelques secondes pour intégrer le message qu’elle venait de recevoir de la part de Sasha. Finalement, lorsque les mots font sens dans son esprit, Lya, paniquée, laisse tomber le livre qu’elle tenait dans les mains au sol dans un bruit sec. Sa petite princesse, la douce Helga, à l’hôpital, ce n’était pas possible. Elle entre en catastrophe dans l’hôpital, sans vraiment prêter attention aux personnes qu’elle pourrait déranger, ou même bousculer : « Helga Muller ? » Demande-t’elle précipitamment à l’accueil. Dans un calme qui contrastait allègrement avec l’agitation de la rousse, la personne chargée d’aiguiller les visiteurs demanda : « Vous êtes de la famille ? » Lya hausse un sourcil et roule des yeux, abordant une moue outrée : « Je pourrais vous faire virer rien que d’avoir posé la question. » Impertinente, peut-être même blessante et pas des plus patientes elle s’agace. Elle ne voulait pas risquer qu’on lui refuse l’accès à la chambre de la Muller, et si elle se doutait bien que certains refuseraient totalement de la voir associée à leur nom, il fallait avouer que depuis le temps elle avait tissé des liens avec la plupart des enfants de la famille. Helga et elle n’étaient pas liées par le sang mais c’était sa moitié. Alors, c’était tout comme. Alors que la sorcière, un peu décontenancée, lui donna quelques indications sur la manière de rejoindre la chambre elle tapotait frénétiquement le comptoir de ses doigts, synonyme de son inquiétude grandissante. Les derniers pas lui semblent les plus longs, elle est terriblement inquiète de ce qu’elle pourra trouver en entrant dans la chambre, et si c’était extrêmement grave ? Et si elle ne se réveillait pas ? Lya ne pouvait s’empêcher d’imaginer le pire : pourtant de nature optimiste, l’angoisse lui faisait penser tout à fait autrement.
Elle traverse le couloir d’un pas rapide, au fond de celui ci, une silhouette reconnaissable se trouve devant une vitre : Ne serait-ce pas Lilas ? Une des soeurs d’Helga ? Cela signifiait certainement qu’elle se rapprochait. Sans saluer la Grymm, avec qui elle n’avait aucune affinité particulière, même plutôt l’inverse, elle passe la porte. De l’autre côté, son petit ange a les yeux ouverts et cela suffit pour soulager d’un poids l’estomac de la Wright. Un sourire se glisse sur ses lèvres et elle s’approche doucement. « Mon petit hérisson, ma chérie tu es là… » Murmure-t’elle en couvant la Wright d’un regard tendre. Elle reste au fond du lit, ne voulant pas étouffer la petite blonde de sa présence alors qu’elle était déjà bien entourée, mais elle était là, c’était l’important. Elle était réveillée, c’était une bonne nouvelle n’est-ce pas? « Tu as mal ? Il te faut quelque chose ? » Demanda-t’elle ensuite en jetant un oeil à la chambre d’hôpital. Stérile, froide, blanche, trop blanche : Lya était profondément mal à l’aise dans les environnements médicalisés, mauvais souvenirs de ses années à l’orphelinat du Sacré-Coeur certainement. Néanmoins, elle était prête à mettre ses craintes de côté pour son petit boursouff, au fond, elle était certainement prête à tout pour elle. Son regard glisse de la jeune femme à sa famille, Scylla, Marius, Ashley et Sasha se trouvaient autour d’elle : le soutien d’une famille, si Lya était envieuse, elle savait aussi qu’être une Muller avait ses inconvénients. « J’ai apporté des douceurs pour que tu te remettes au plus vite. » Reprit-elle avec un sourire qui se voulait plus convaincant. Fouillant dans son sac elle déposa une boite de bonbons sur la table de chevet de la blessée. « Merci Sasha, d’avoir prévenu. » Souffla-t’elle au brun en déposant une main sur son épaule, réellement reconnaissante.
- InvitéInvité
Re: Tu n'es pas seule. RP LIBRE
Jeu 5 Avr 2018 - 19:01
Tout revient peu à peu alors que le plus grand nombre des membres de ta famille sont là, au début il est compliqué de se rendre compte si Lilas est arrivée ou si elle ne veut tout simplement pas te voir ce qui ne serait pas tellement étonnant même si tu veux lui faire comprendre que ce n’est pas sa faute. Tu étais en colère prête à lui bondir dessus, c’est d’ailleurs d’une certaine façon ce que tu as fait alors que dans un simple geste de défense elle t’a repoussé, c’est alors que le malheur est arrivé. Mais ce n’est pas à 100% de sa faute. Tu as le sentiment que les souvenirs font à nouveau surfasse dans ton esprit alors que tu clignes plusieurs fois des paupières pour être certaine que tu ne rêves pas et que tout est à nouveau bien réel, apparemment, c’est le cas. Tu soupires de soulagement alors que la main de ton cousin ne quitte pas la tienne, il t’aide à te redresser et tu le remercies d’un regard tendre et sincère avant de regarder Scylla qui vient de te prendre dans ses bras avec beaucoup d’amour comme elle sait si bien le faire, ce n’est pas ta grande sœur adorée pour rien. Tu fermes les yeux un instant alors que ton visage vient se caler dans la chevelure de la jeune femme avant qu’elle ne se retire sans un mot, sûrement muette à cause de l’événement. Peut-être qu’elle comprend ce que tu ressens chaque seconde de la journée alors que tu es toujours dans l’incapacité de dire quoi que se soit. C’est alors qu’elle se retourne et il ne te faut pas bien longtemps pour te rendre compte que ton autre sœur Lilas est à l’entrée de la chambre pour la première fois, silencieuse ayant perdu ce regard hautain qui la caractérise si bien. C’est alors qu’elle se retourne et il ne te faut pas bien longtemps pour te rendre compte que ton autre sœur Lilas est à l’entrée de la chambre pour la première fois, silencieuse ayant perdu ce regard hautain qui la caractérise si bien. Lui faire comprendre, que vous êtes sa famille à elle aussi, qu’elle a sa place dans cette pièce. Tu lâches la main de Sasha et regardes la grande blonde en tendant une main dans sa direction dans l’espoir qu’elle vienne la saisir, tu ne demandes pas grand chose, seulement un souvenir à mettre dans ton esprit avec elle. Un souvenir qui ne soit pas douloureux pour une fois. Tu veux pouvoir oublier ce qu’il s’est passé dans la chambre alors qu’elle avait pris l’initiative d’entrée dans la salle commune sans y être invitée en volant le mot de passe à un élève qu’elle a sûrement menacer de martyriser s’il ne faisait rien. Si la direction apprend ça, elle risque d’avoir de sérieux soucis. Tu n’as pas le temps de t’en rendre compte que Marius était déjà dans tes bras, ouvrant deux orbites surprise, tu refermes l’étreinte autour de ton jumeau pour venir l’enlacer tendrement. Tu es un amour. C’est ton sang, ta chair et ton âme sœur. Il n’a aucune idée de combien tu l’aimes et ne le sauras sûrement jamais, mais tu as fait comme promesse de lui montrer à chaque seconde qu’il t’a donné de vivre. Avec amour et sincérité. Tu le regardes dans les yeux alors qu’une larme s’échappe sur sa joue, tu viens l’enlever du bout des doigts en souriant. Il ne faut pas pleurer petit lapin. Ta main se fait kidnapper par ton cousin, il y dépose un baiser et tu lui accordes un clin d’œil avant de venir embrasser la sienne pour le taquiner. Les trois mousquetaires toujours ensembles, pour le meilleur et pour le pire. La relève. Tu regardes autour de toi, mais il est évident qu'Octave ne viendra pas. Il ne se déplacerait jamais pour toi. Caël et Elia sont sûrement dans le couloir à prendre à boire ou en route, mais Octave, il est tranquillement avec ses potes à faire autre chose que de penser à toi. Tu le sais, tu es même certaine de ce que tu avances. Tu rentres dans tes pensées, mais seulement l’espace d’un instant puisque Lya arrive passant devant tout le monde, c’est obligé elle vient de courir. Alors qu’elle te demande si tu vas bien, tu lui montres ton tatouage et lui envoie un baiser dans les airs. Ma meilleure amie. Celle pour qui tu donnerais ta vie. Tu regardes les friandises et tapote tes mains l'une contre l'autre en sautillant presque sur ton lit, tu adores les friandises et elle le sait.
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Re: Tu n'es pas seule. RP LIBRE
Jeu 5 Avr 2018 - 22:10
Matsuo était angoissé, triste et stressé. Il avait appris lors de sa dernière entrevue avec Scylla que sa meilleure amie, Helga était à l’hôpital. Il n’avait pas vraiment compris les raisons mais il savait une chose, ce n’était pas un petit rhume. Il avait besoin de la voir, de se faire sa propre idée de la gravité de la chose. Il fallait aussi qu’il lui montre qu’il était présent pour elle et qu’elle pourrait toujours compter sur lui. Bref, il avait rapidement pris une douche après cette séance de danse en couple, qui d’ailleurs n’avait pas été sous les meilleurs hospices. Ils n’avaient pas réussi à penser à autre chose l’un comme l’autre. Il avait pris le soin de lui trouver un petit cadeau à lui ramener. Un petit ourson en peluche avec un cœur rouge écrit « I love U ». C’était la vérité après tout, cette nana, il l’aimait comme si c’était sa sœur. Il avait trouvé cette peluche à l’hôpital. Il avait ensuite été au standard pour demander la chambre de sa meilleure amie. Elle avait bien compris avec la peluche et son regard désespéré qu’il était quelqu’un de proche. Elle lui avait donc indiqué le numéro et aussi la direction à prendre pour pouvoir la rejoindre. Il n’avait pas osé demander de détails sur son état de santé. Non, il avait bien trop peur d’apprendre des choses qui l’anéantiraient. La dernière fois qu’il avait été à l’hôpital, c’était pour accompagner son grand-père dans son dernier souffle. Il détestait ce genre de lieux, les longs couloirs blancs, l’odeur, tout. Mais il ferait l’effort pour cette petite blonde qu’il appréciait tant.
Le jeune danseur était conscient d’une chose, en venant ici, en entrant dans la chambre d’hôpital de la jeune femme, il allait très certainement croiser la petite tête d’ange nommée Ashley, mais aussi le prédateur (l’ours) prénommée Caël et Scylla. Il se fichait bien de ce qu’il pourrait se passer, l’important, c’est qu’il puisse voir sa jolie petite princesse et qu’il puisse la prendre dans ses bras pour pouvoir la réconforter à son tour. Il n’avait pas mis longtemps avant d’arriver devant la chambre d’Helga. Il avait pu voir par la fenêtre de la pièce qu’il y avait pas mal de monde. Son cœur avait manqué un battement en voyant la jolie jeune femme dans ce lit froid et qui ne donnait clairement pas envie. Ensuite, il avait manqué un deuxième battement en voyant qu’Ashley était bien là. Il voulait respecter ce moment, la famille, mais aussi sa meilleure amie. Il avait donc pris le soin de toquer avant d’entrer. Sans se soucier tout de suite du monde qu’il pouvait y avoir, il se dirigeait vers Helga. Il vint la prendre dans ses bras, il ne serrait pas trop fort, préférant ne pas lui faire mal. Il vint ensuite l’embrasser sur le front. Il était soulagé de la voir, elle avait l’air de ne pas aller si mal. Malgré tout, il ne put s’empêcher de lui demander.
« - Ma petite princesse ! Si tu savais comme je me suis inquiété ! Je t’ai amené de quoi te tenir compagnie la nuit. Il est tout doux et docile. Il ne devrait pas t’embêter. J’espère que ça va quand même… »
Il avait grimacé en prononçant les derniers mots de sa phrase. Il avait pris ensuite la décision de se reculer, déposant l’ours en peluche sur son ventre. Il s’était ensuite tourné vers les personnes présentes dans la pièce. Il avait souri timidement avant de lever sa main en signe de salutations.
« - Bonjour tout le monde. »
Il était soulagé de pouvoir la voir. Il se fichait bien de ce qui pourrait se passer. Après tout, il n’était pas non plus offert en pâture. Non, il connaissait quelques personnes, ça le rendait quelque peu mal à l’aise, mais il préférait ne pas le montrer…
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Re: Tu n'es pas seule. RP LIBRE
Lun 9 Avr 2018 - 23:18
Helga est à Ste-Mangouste. Il lit et relit encore les quelques mots apposés à la plume délicate, la brève missive reçue la veille et déléguée dans un coin, parce que trop occupé et croyant à une autre lettre interminable de sa mère. Son coeur fait un étrange soubresaut et un sentiment de soudaine panique l'envahie. Helga est à Sainte-Mangouste. Ses doigts froissent le papier luxueux. Putain. La soudaine absence de Lilas ne lui semble plus si étrange. Ni son incapacité à lui mettre la main dessus ou sur un autre Muller. Il comprend les regards accusateurs de certains de ses camarades, ceux de pitié et de tristesse. Quel bien piètre frère fait-il. Inspirant une bouffée d'air, jetant le papier dans la corbeille, il quitte son bureau, mains tremblantes et coeur au bord des lèvres. Parce que même si Helga n'est que cette étrange fille silencieuse, parce que même s'il n'échange guère plus de trois mots avec elle, Helga, c'est sa soeur. C'est un chainon de leur étrange dynamique familiale. C'est un morceau d'eux. C'est la famille. Enfilant une veste qui traine d'un mouvement raide, il récupère une paire de basket et les lace difficilement de ses mains tremblantes. Lissant sa tenue quelque peu négligée, glissant sa baguette dans l'une de ses poches, il quitte sa chambre, le pas rapide. [...] L'agitation propre à Ste-Mangouste est toujours et éternellement la même. Ses pas le guident à travers le gigantesque hall d'entrée, ses yeux clairs cherchant le visage familier d'un Muller. Ils se posent sur la petite boutique à l'entrée brièvement, accrochant les sucreries moldues en vitrine. Pillant devant la devanture, il fouille le fond de ses poches. Quelques mornilles et gallions laissés par inadvertance. Ses doigts se ferment sur les petites pièces et après un échange froid et désagréable avec la bonne femme derrière le comptoir, il repart, les poches pleines de ces affreux bonbons moldus collant aux dents. Ces bonbons qu'Helga affectionne tant. Le numéro de la chambre récupéré à l’accueil, il grimpe les étages, mains moites et l'inquiétude grandissante. La petite pièce aseptisée est déjà bien remplie. Il s'arrête à l'encadrement de la porte, hésitant. Et si ? Et s'il n'était pas le bienvenu au milieu des autres Muller ? Qu'a-t-il fait pour Helga tout au long de ses années hormis l'ignorer et la dénigrer ? Un grand-frère absent et dédaigneux. Sa main se ressert sur la poche de dragibus et la subite envie de faire demi-tour l'étreint. Se montrer lâche. Lui laisser croire qu'il ne viendra pas. Retourner à ses petites activités ridicules. Brosser son chat. Faire ses devoirs. Écouter les jérémiades de Cassiopée. Surveiller Zadig. Mais il fait un pas dans la pièce, se mélangeant aux autres. La chevelure blonde de Lilas est à quelques pas de lui et c'est naturellement vers elle qu'il se glisse, évitant les autres, se rapprochant du lit. Ses yeux se posent sur Helga et l'inquiétude qui l'a rongé tout le long du trajet s'évapore en croisant son regard une fraction de seconde. Ils arborent tous des sourires heureux. Des putains de sourires contagieux qui trouvent écho sur son propre visage. Un sourire en coin, moins brillant que celui de Scylla ou Sasha, mais un putain de sourire soulagé. Près de Lilas, il dépose un baiser léger sur sa joue en guise de bonjour, fronçant les sourcils devant son attitude étrange et si loin de son habituelle prestance royale. De son arrogance si caractéristique. Restant en retrait des autres, n'osant approcher sa petite soeur, la trouvant déjà bien trop entourée pour une blessée, il se contente d'être là. D'être là avec ses dragibus entre les mains, incertain mais étrangement heureux de la voir sourire et vivante.
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Re: Tu n'es pas seule. RP LIBRE
Dim 15 Avr 2018 - 22:42
Bien qu'elle ne se destinait pas au service hospitalier, les études en médicomagie étaient pavées de stages. Sainte-Mangouste était donc régulièrement investie par les étudiants prêts à se confronter aux réalités du terrain. Elle avait beau savoir qu'elle n'aurait sans doue jamais sa place à traiter les urgences qui s'accumulaient, elle s'en accomodait très bien, le temps des quelques semaines qu'elle y passait. Pour Louisa, toute source d'apprentissage était la bienvenue et le sentiment de faire quelque chose d'utile au moins tout autant. Ce samedi, c'était donc dans l'uniforme des stagiaires qu'elle s'affairait, tentant de ne pas se laisser envahir et de garder la main sur une journée qui s'annonçait déjà chaotique. Garder le contrôle sur tout ce qu'elle faisait, savoir précisément où elle mettait le pied à chaque seconde qui passait, c'était sa marque de fabrique. Profondément rassurant. Pourtant, quand une main se posa sur son épaule, qu'on lui dit que Helga Muller venait d'être admise à l'hôpital, ce fut comme si un gouffre d'angoisse venait de s'ouvrir sous ses pieds. La jeune femme n'était pas sans doute pas la plus démonstrative ni même la plus proche d'Helga, mais la famille, c'était la famille. Il n'y avait rien d'autre à expliquer. Alors c'était bien beau le contrôle, sauf dans ce genre de situation. Cette terrifiante situation où elle ne savait même plus ce qu'elle devait faire ou dire. Si elle devait se précipiter immédiatement au chevet de sa cousine ou garder la tête froide comme elle savait si bien le faire, attendre des nouvelles. Au final, c'est ce sentiment d'urgence qui la pousse à agir, à se remettre en mouvement et à demander d'une voix tremblante le numéro de la chambre où la Wright avait été placée. Juste s'assurer qu'elle n'était pas toute seule, que le pire était passé, ensuite elle aviserait.
Dans sa chambre, Helga avait l'air minuscule perdue dans ce lit d'hôpital, d'une pâleur maladive inquiétante. Sasha, Scylla, Marius et Ash sont déjà à son chevet et Louisa les salua d'un sourire crispé, d'un regard où l'embarras et l'angoisse se disputaient déjà. Elle s'avança jusqu'au lit, posa une main rassurante sur l'épaule de son grand frère. « Ca va aller, Sha...» Souffla -t- elle avant de saluer les autres membres de la famille. Elle s'autorisa un instant pour rester avec eux, veillant avec une attention inquiète sur Helga. Sa si petite cousine, toujours pleine de vie. C'était un crève-coeur que de la voir obstinément immobile. Puis la réalité se rappela à son bon souvenir, douloureuse mais inévitable. « Je ne peux pas rester plus longtemps, pour l'instant, je suis désolée... Je repasse dès que possible, d'accord ? Vous me dites s'il y a quoique ce soit que je puisse faire ou s'il y a des nouvelles ? » Intervint-elle d'une voix désolée. Etre avec sa famille était tout ce dont elle avait envie pour l'heure, mais la blouse des stagiaires de Sainte Mangouste était là à la fois pour lui rappeler ses obligations et pour l'excuser auprès des autres. « Je reviens dès que possible, promis. » répéta -t- elle, comme pour sceller ses dires. Tendrement, elle embrassa le front de sa cousine et s'échappa dans le couloir.
Et les heures s'étirèrent lentement, l'entraînant d'urgence en urgence, de tâche en tâche dans une ronde indifférente de son propre drame qui se jouait à quelques mètres de là. Dès qu'on lui laissait un moment, elle retrouvait les Muller, distribuant des sourires qui se voulaient rassurant, mais qui ne montaient pas à ses yeux et qui ne dissimulaient que péniblement sa propre inquiétude. Même quand le soir prit le pas sur cette journée infernale, alors que les heures de visites étaient terminées depuis un moment, ils restèrent et elle les rejoignit tard, une fois libérée. Tous les autres croisés au hasard des visites étaient repartis, mais pas eux trois. Avec un léger sourire attendri, elle trouva Marius endormi tout contre sa jumelle et s'empara d'une couverture pour la poser sur son dos. Elle finit elle-même par somnoler – elle n'était guère capable de s'offrir plus – échouée sur une chaise qui traînait là.
La matinée ne fut pas plus mouvementée, remplie de tasses de café et de moues chiffonnées, de traits tirés. Et finalement, dans l'après-midi, ses paupières papillonnèrent et s'ouvrirent enfin, arrachant un sourire profondément soulagé à tout le monde. « Tu peux te vanter de nous avoir fait peur » Lui lança -t- elle d'une voix émue. « Tiens, si tu veux. » D'un geste, elle approcha du lit le chariot et la carafe d'eau au cas où. Puis les choses s'enchaînèrent très vite. Les proches commencèrent à affluer et pas que la famille. Octave et Lilas finirent par se joindre à l'assemblée, dans leur coin comme d'habitude. Louisa céda de quelques mètres, en soit pour laisser la jeune Wright alitée respirer un peu, laisser les autres l'approcher. Elle s'approcha des deux Muller qui se tenaient éloignés, les saluant d'un sourire. Qu'ils ne restent pas à l'écart, pour une fois.