- InvitéInvité
giuther v2 / drama / hot / d'où sors tu ? ta douceur tue.
Ven 20 Avr 2018 - 3:05
D'où sors tu? Ta douceur tue
EXORDIUM.
Tout s'était très vite enchaînée depuis décembre dernier. Outre les examens hivernaux que tu avais passé sans le moindre effort (ça paie de s'appeler Giuseppe Vlass), tu avais pu faire des nouvelles rencontres et même refaire la rencontre de gens dont tu espérais ne plus revoir la tronche. Comme Niamh. Tu restais tout de même plutôt partagé face à elle. Une partie de toi s'était plu à la revoir, à ravoir sa présence à tes côtés, mais l'autre partie voulait se débarrasser d'elle dans ta vie. Dans tous les cas, tu restais mitigé. Ce qui était normal. Pourtant, tu ne le savais pas. On ne peut exclure son premier amour définitivement de sa vie aussi facilement. Ce serait tout bonnement inconcevable. Et nocif par la même occasion. Si le mois de de décembre t'eus apporté un truc positif, c'était bien Heather.
Cette fille avait un petit quelque chose que les autres n'avaient pas. Tu ne pris même pas la peine de réfléchir pour le savoir. Quand vous vous étiez rencontrés au bal, tu ne l'as pas su directement, mais tu l'as senti. Cette chimie. Cette attraction. Comme si vous étiez fait l'un pour l'autre depuis un toujours. Sauf que toi, tu n'y croyais pas à ces conneries du destin. Notre destin est prédit à l'avance, nul ne peut le changer, même les plus bornés, te disais-tu à longueur de journées. Ça te faisait rire tous ces idiots qui pensaient que si on forçait assez fort, on pourrait y changer quelque chose. Tu y avais cru aussi pendant un moment, durant ta première année chez les Serdaigle. Calme, pur, réfléchi et observateur, tu voyais certaines injustices se dérouler devant tes yeux et ta fibre un tantinet empathique prit le dessus, tu voulus aider. Cependant, tu te rendis bien compte assez rapidement que peu importe la pureté de tes actes, les gens n'en auraient rien à foutre, ce qu'ils regardent c'est à quoi on a l'air. Et toi, t'eus la malédiction de naître Vlass. Ces 5 lettres qui te définissaient te valurent la souffrance, le malheur et te rendirent presque fou. Dès lors, tu décida de vivre comme un martyr. Pourtant, lorsque Heather était à tes côtés, tu ne ressentais plus trop ces émotions négatives. En quelques sortes, tu avais l'impression qu'elle les partageais avec toi (tu te rendras bien vite compte que c'était loin de n'être qu'une impression...). Libéré, tu te sentais. C'est surement la raison pour laquelle tu te décida à lui donner un deuxième rendez-vous.
Après avoir bien socialisé lors de l'après-bal avec la jeune Kaneko, tu lui donnas un premier rendez-vous quelques semaines plus tard, non loin de l'université, mais assez loin tout de même, pour vous évitez des regards malicieux. En vérité, tu étais juste stressé à l'idée que Irma ou même pire, Bregoli, soit au courant de tes dates. Tu voulais réellement faire les choses bien avec Heather. Sauf qu'à chaque fois que tout se passait trop bien, Dame Nature faisait son travail pour tout chambouler. Comme avec Sapphire. Comme avec Niamh. Comme avec tout le monde autour de toi. Allait-il se dérouler autrement cette fois-ci ? Tu l'espérais fortement. Même si tu savais qu'espérer pour que le destin se change était aussi inutile qu'espérer allumer une bougie sous l'eau. D'ailleurs, pour ce rendez-vous, on pouvait dire que tu t'étais surpassé. Tu eus réussi à ranger ton appartement gargantuesque et l'air frais y circulait librement. Tu avala cinq comprimés de paracétamol avec de l'eau, persuadé que cela te calmerait jusqu'à son arrivée. Odio soffrire.
Cette fille avait un petit quelque chose que les autres n'avaient pas. Tu ne pris même pas la peine de réfléchir pour le savoir. Quand vous vous étiez rencontrés au bal, tu ne l'as pas su directement, mais tu l'as senti. Cette chimie. Cette attraction. Comme si vous étiez fait l'un pour l'autre depuis un toujours. Sauf que toi, tu n'y croyais pas à ces conneries du destin. Notre destin est prédit à l'avance, nul ne peut le changer, même les plus bornés, te disais-tu à longueur de journées. Ça te faisait rire tous ces idiots qui pensaient que si on forçait assez fort, on pourrait y changer quelque chose. Tu y avais cru aussi pendant un moment, durant ta première année chez les Serdaigle. Calme, pur, réfléchi et observateur, tu voyais certaines injustices se dérouler devant tes yeux et ta fibre un tantinet empathique prit le dessus, tu voulus aider. Cependant, tu te rendis bien compte assez rapidement que peu importe la pureté de tes actes, les gens n'en auraient rien à foutre, ce qu'ils regardent c'est à quoi on a l'air. Et toi, t'eus la malédiction de naître Vlass. Ces 5 lettres qui te définissaient te valurent la souffrance, le malheur et te rendirent presque fou. Dès lors, tu décida de vivre comme un martyr. Pourtant, lorsque Heather était à tes côtés, tu ne ressentais plus trop ces émotions négatives. En quelques sortes, tu avais l'impression qu'elle les partageais avec toi (tu te rendras bien vite compte que c'était loin de n'être qu'une impression...). Libéré, tu te sentais. C'est surement la raison pour laquelle tu te décida à lui donner un deuxième rendez-vous.
Après avoir bien socialisé lors de l'après-bal avec la jeune Kaneko, tu lui donnas un premier rendez-vous quelques semaines plus tard, non loin de l'université, mais assez loin tout de même, pour vous évitez des regards malicieux. En vérité, tu étais juste stressé à l'idée que Irma ou même pire, Bregoli, soit au courant de tes dates. Tu voulais réellement faire les choses bien avec Heather. Sauf qu'à chaque fois que tout se passait trop bien, Dame Nature faisait son travail pour tout chambouler. Comme avec Sapphire. Comme avec Niamh. Comme avec tout le monde autour de toi. Allait-il se dérouler autrement cette fois-ci ? Tu l'espérais fortement. Même si tu savais qu'espérer pour que le destin se change était aussi inutile qu'espérer allumer une bougie sous l'eau. D'ailleurs, pour ce rendez-vous, on pouvait dire que tu t'étais surpassé. Tu eus réussi à ranger ton appartement gargantuesque et l'air frais y circulait librement. Tu avala cinq comprimés de paracétamol avec de l'eau, persuadé que cela te calmerait jusqu'à son arrivée. Odio soffrire.