- InvitéInvité
Too late apologize [Abilin][Terminé]
Mer 18 Juil 2018 - 15:35
Fin Juin 2018
J'avais maaaallll ça me tirait de partout et me soulever était un véritable supplice. Pourtant la Médicomage venait de me dire que je devais bouger un peu pour ne pas perdre la forme et m'habituer un peu. M'habituer à quoi ? À la douleur ou à être devenue à l'image d'un Emmental troué ? Mais malgré mes grimaces de douleur, je sortais du lit, avec son aide, lentement et avec précaution. J'arrivais à tenir sur mes jambes, c'était déjà ça, mais je sentais mes cuisses me tirer horriblement, c'était extrêmement douloureux. Mais qu'importe, j'avais trop besoin de prendre un instant à moi, et la Médicomage allait en profiter pour changer mes draps. Vu la chaleur qui régnait ici, ça n'allait pas être un mal. Je devais sentir la bouse de gobelin séchée. Un rapide tour à la douche n'allait pas me faire de mal.
C'est donc sous les yeux attentifs de la Médicomage que je marchais à pas feutrés jusqu'à la petite pièce servant de douche et de toilettes. Fort heureusement, ils avaient eu la délicatesse de ne pas mettre de miroir, ou de les enlever, je ne tenais vraiment pas à voir mes cicatrices et la nouvelle allure de mon corps. Même si pour le moment il y avait encore des bandages dans mon dos et sur la nuque, les cuisses et les bras étaient à découverts maintenant. La cicatrisation se faisait bien, et fort heureusement. Après cet accident j'étais tombée malade, il ne manquait plus qu'à ce que je cicatrise mal et j'avais tiré le gros lot. Posant mes fesses sur le petit tabouret en plastique, je ne pouvais m'empêcher de soupirer de soulagement tandis que mon infirmière me laissait tranquille et qu'elle allait s'apprêter à changer mon lit. Chacun son métier, moi je ramassais de la bouse de dragon pour l'analyser, elle, elle changeait les draps transpirants de ses patients. Glamour quand tu nous tiens.
Avec précautions et des gestes mesurés, je me déshabillais tout en essayant de ne pas m'arrêter sur mes marques tout en entamant de me laver. Il me fallait faire attention à ne pas insister sur mes blessures, ni avec le savon, ni avec l'eau. C'était casse-pied, j'avais l'impression de ne pas pouvoir me laver correctement… mais bon, c'était mieux que rien, sans doute ? Et puisque j'étais prudente, je prenais vraiment mon temps, prenant ma douche en slow-motion. Je ne voyais pas le temps passer, et c'était tant mieux, au moins, j'avais trouvé une super occupation aujourd'hui, moi qui me faisais chier à longueur de journée dans mon lit, me laver, c'était la meilleure occupation qui m'était arrivée depuis mon entrée à Sainte Mangouste. Et au moins j'allais sentir bon lorsque ma compagne allait revenir me voir, je me réjouissais déjà.
Et c'est en pensant à elle que j'entendais du bruit en dehors de la chambre. Ah ? J'avais une visite ? La Médicomage avait sûrement terminé son labeur depuis le temps… mais qui était là alors ? Et qui pouvait hurler comme ça ? Décidément mon destin en avait gros sur ma quiétude en ce moment… C'est en soupirant, blasée, que je mettais fin à mon petit (grand) instant de plaisir hygiénique. Je me séchais du mieux que je pouvais, mes cheveux dégoulinant sur mon visage et mes épaules. J'avais du mal à lever les bras, je ne pouvais donc pas les essorer avec mon linge. Une fois à nouveau vêtue d'une chemise, propre et à ma taille cette fois, je sortais de l'ersatz de salle de bain avec ménagement, comme si je marchais sur des œufs.
J'avais maaaallll ça me tirait de partout et me soulever était un véritable supplice. Pourtant la Médicomage venait de me dire que je devais bouger un peu pour ne pas perdre la forme et m'habituer un peu. M'habituer à quoi ? À la douleur ou à être devenue à l'image d'un Emmental troué ? Mais malgré mes grimaces de douleur, je sortais du lit, avec son aide, lentement et avec précaution. J'arrivais à tenir sur mes jambes, c'était déjà ça, mais je sentais mes cuisses me tirer horriblement, c'était extrêmement douloureux. Mais qu'importe, j'avais trop besoin de prendre un instant à moi, et la Médicomage allait en profiter pour changer mes draps. Vu la chaleur qui régnait ici, ça n'allait pas être un mal. Je devais sentir la bouse de gobelin séchée. Un rapide tour à la douche n'allait pas me faire de mal.
C'est donc sous les yeux attentifs de la Médicomage que je marchais à pas feutrés jusqu'à la petite pièce servant de douche et de toilettes. Fort heureusement, ils avaient eu la délicatesse de ne pas mettre de miroir, ou de les enlever, je ne tenais vraiment pas à voir mes cicatrices et la nouvelle allure de mon corps. Même si pour le moment il y avait encore des bandages dans mon dos et sur la nuque, les cuisses et les bras étaient à découverts maintenant. La cicatrisation se faisait bien, et fort heureusement. Après cet accident j'étais tombée malade, il ne manquait plus qu'à ce que je cicatrise mal et j'avais tiré le gros lot. Posant mes fesses sur le petit tabouret en plastique, je ne pouvais m'empêcher de soupirer de soulagement tandis que mon infirmière me laissait tranquille et qu'elle allait s'apprêter à changer mon lit. Chacun son métier, moi je ramassais de la bouse de dragon pour l'analyser, elle, elle changeait les draps transpirants de ses patients. Glamour quand tu nous tiens.
Avec précautions et des gestes mesurés, je me déshabillais tout en essayant de ne pas m'arrêter sur mes marques tout en entamant de me laver. Il me fallait faire attention à ne pas insister sur mes blessures, ni avec le savon, ni avec l'eau. C'était casse-pied, j'avais l'impression de ne pas pouvoir me laver correctement… mais bon, c'était mieux que rien, sans doute ? Et puisque j'étais prudente, je prenais vraiment mon temps, prenant ma douche en slow-motion. Je ne voyais pas le temps passer, et c'était tant mieux, au moins, j'avais trouvé une super occupation aujourd'hui, moi qui me faisais chier à longueur de journée dans mon lit, me laver, c'était la meilleure occupation qui m'était arrivée depuis mon entrée à Sainte Mangouste. Et au moins j'allais sentir bon lorsque ma compagne allait revenir me voir, je me réjouissais déjà.
Et c'est en pensant à elle que j'entendais du bruit en dehors de la chambre. Ah ? J'avais une visite ? La Médicomage avait sûrement terminé son labeur depuis le temps… mais qui était là alors ? Et qui pouvait hurler comme ça ? Décidément mon destin en avait gros sur ma quiétude en ce moment… C'est en soupirant, blasée, que je mettais fin à mon petit (grand) instant de plaisir hygiénique. Je me séchais du mieux que je pouvais, mes cheveux dégoulinant sur mon visage et mes épaules. J'avais du mal à lever les bras, je ne pouvais donc pas les essorer avec mon linge. Une fois à nouveau vêtue d'une chemise, propre et à ma taille cette fois, je sortais de l'ersatz de salle de bain avec ménagement, comme si je marchais sur des œufs.
- InvitéInvité
Re: Too late apologize [Abilin][Terminé]
Ven 20 Juil 2018 - 12:09
too late apologize
Feat Abigail Dowell
Feat Abigail Dowell
J’étais revenue à hungcalf et j’avais enfin terminé tous les examens, presque haut la main. Autant dire que j’étais fière et pas qu’un peu. Mais maintenant que tout était fini, je ne pouvais pas m’empêcher de penser à Abigail qui était toujours couchée à l’hôpital. On s’envoyait des SMS donc je savais qu’elle allait bien, qu’elle se remettait petit à petit, qu’elle pouvait même se lever maintenant. Elle avait même pu faire une balade dehors en chaise flottante accompagnée d’une infirmière. Elle se remettait. Tout allait pour le mieux. Et pour fêter ça, chocolat !
Je faisais un détour par le chemin de traverse pour acheter une grosse boite de chocolat, des ballons et aussi d’autres chocolats, parce qu’on n'avait jamais assez de chocolat et finalement, je me rendais à sainte mangouste ou je revoyais Ellen, la médicomage qui s’était occupé de moi. Consciencieuse comme elle était, elle prit des nouvelles de mon état et proposa de m’ausculter rapidement pour voir comment évoluaient les cicatrices. Je posais donc tout mon bordel dans un coin et la suivais, me détournant une fois de plus de la chambre de mon amie. Ceci-dit l’examen ne dura pas bien longtemps. On voyait toujours les cicatrices, donc je pouvais faire une croix sur un maillot deux pièces au camp kelpie, mais tout était refermé. Elle me conseilla une crème à fabriquer avec l’aide du professeur de potions et me laissa partir. Je regardais la recette avec dégout mais…si elle pouvait faire disparaitre plus vite mes vilaines blessures, je n’allais pas cracher dessus !
Je récupérais enfin mes paquets et arrivai devant la porte de mon amie. Mais personne. Je voyais une infirmière refaire un lit à neuf tandis que l’autre était complètement vide. C’était quoi cette embrouille ? Je regardais la porte, sortais dehors. Je m’étais trompé de chambre ? Je retournais dans le couloir, recherchais mais non, j’étais certaine que c’était là-bas ! Je retournais dans la première chambre et croisais une infirmière de passage, l’autre étant déjà reparti. « Excusez-moi ! Mais la personne qui était dans cette chambre… que lui est-elle arrivée ? Elle est en salle d’examen ? » la dame avait l’air désolé. C’était quoi ce bordel .! « Je suis navré mais la dame est décédée la nuit dernière. » QUOI ?! je la regardais partir et moi j’étais desséchée sur place.
Je m’approchais du lit, posaient tous les cadeaux dessus. Je regardais son petit carnet sur la table de chevet et le prix contre moi. « POURQUOIIIIIII TU AVAIS DIS QUE TOUT ALLAIT BIEN ! » Je me mis à pleurer de tout mon être. Ce n’était pas JUSTE. Mon Dieu Abigail… Pourquoi toi ? J’allais garder précieusement son carnet en mémoire d’elle. Mais là, maintenant, j’étais juste incapable de me relever.
FRIMELDA
- InvitéInvité
Re: Too late apologize [Abilin][Terminé]
Ven 20 Juil 2018 - 15:08
Alors que je fermais la porte derrière moi, je ne mettais pas beaucoup de temps à comprendre qui était venu me rendre visite sans prévenir. Non seulement je reconnaissais la voix qui se lamentait, je pouvais la reconnaitre entre mille, mais aussi à la chevelure flamboyante de la jeune femme. Qu'est-ce qui lui prenait à s'effondrer comme ça ? Elle croyait quoi ?
Je penchais légèrement la tête sur le côté en clignant plusieurs fois des yeux, me gardant bien de manifester ma présence pour le moment. Mon regard se posa rapidement sur les nombreux cadeaux qu'elle avait apportés et je ne pouvais m'empêcher de sourire avec douceur. Elle était touchante… et j'en étais à présent sûre, elle était devenue ma meilleure amie… Celle pour qui je pourrais tout faire… mais aussi celle que je m'amuserai à torturer plus que les autres. Et c'est exactement ce à quoi je m'employais en la laissant se lamenter et mouiller mes nouveaux draps de ses larmes et de sa… morve ? Ho merde, il fallait que je réagisse, et vite. Me redressant un peu, j'avançais de quelques pas, lentement et donc silencieusement avant de me racler la gorge pour attirer l'attention de la Pokeby.
- Aislin ?
Puis mes yeux foncés regardèrent le second lit de la chambre. Je n'avais pas eu très longtemps une colocataire, je savais ce qui était arrivé, et fort heureusement, j'étais de sortie lorsque le drame était arrivé. Et heureusement aussi, elle était arrivée dans ma chambre après que j'ai pu voir ma compagne lors de sa première visite. Est-ce que Aislin me confondait ? La connaissant, je parierai que oui.
Et lorsqu'elle entendit ma voix, elle se retourna vivement en me fixant avec de grands yeux ronds étonnés, visiblement surprise de me voir revenue d'entre les morts. Voyant qu'elle avait mon carnet serré contre elle à l'instar d'une peluche, je penchais une nouvelle fois la tête, m'apprêtant à sortir une connerie du genre "est-ce que tu pourrais me rendre mon journal s'il te plait ?", mais elle ne m'en laissait pas le temps. Comme montée sur ressors, elle me sautait dessus en me serrant dans ses bras. À ce brutal contact, je me crispais en criant de douleur.
- OOOWWW… Doucement… !
La jeune femme se recula en ma lâchant tout en s'excusant… évidemment je ne lui en voulais pas et je souriais, jusqu'à ce qu'elle recommence. Je me tordais de douleur encore une fois, manquant de tomber, heureusement qu'elle me tenait. Mais du coup, tout mon corps était en feu et je sentais une boule se former dans ma gorge. Bordel ça faisait mal. Se confondant en excuse, Aislin revint me prendre cette fois délicatement dans ses bras. Soulagée qu'elle réussisse à se gérer, je venais enserrer mes bras fins autour de sa taille en l'enlaçant à mon tour, cachant mon visage contre son épaule. À dire vrai, je m'en fichais de mouiller ses vêtements avec mes cheveux détrempés.
- Merci d'être venue me voir…
Je penchais légèrement la tête sur le côté en clignant plusieurs fois des yeux, me gardant bien de manifester ma présence pour le moment. Mon regard se posa rapidement sur les nombreux cadeaux qu'elle avait apportés et je ne pouvais m'empêcher de sourire avec douceur. Elle était touchante… et j'en étais à présent sûre, elle était devenue ma meilleure amie… Celle pour qui je pourrais tout faire… mais aussi celle que je m'amuserai à torturer plus que les autres. Et c'est exactement ce à quoi je m'employais en la laissant se lamenter et mouiller mes nouveaux draps de ses larmes et de sa… morve ? Ho merde, il fallait que je réagisse, et vite. Me redressant un peu, j'avançais de quelques pas, lentement et donc silencieusement avant de me racler la gorge pour attirer l'attention de la Pokeby.
- Aislin ?
Puis mes yeux foncés regardèrent le second lit de la chambre. Je n'avais pas eu très longtemps une colocataire, je savais ce qui était arrivé, et fort heureusement, j'étais de sortie lorsque le drame était arrivé. Et heureusement aussi, elle était arrivée dans ma chambre après que j'ai pu voir ma compagne lors de sa première visite. Est-ce que Aislin me confondait ? La connaissant, je parierai que oui.
Et lorsqu'elle entendit ma voix, elle se retourna vivement en me fixant avec de grands yeux ronds étonnés, visiblement surprise de me voir revenue d'entre les morts. Voyant qu'elle avait mon carnet serré contre elle à l'instar d'une peluche, je penchais une nouvelle fois la tête, m'apprêtant à sortir une connerie du genre "est-ce que tu pourrais me rendre mon journal s'il te plait ?", mais elle ne m'en laissait pas le temps. Comme montée sur ressors, elle me sautait dessus en me serrant dans ses bras. À ce brutal contact, je me crispais en criant de douleur.
- OOOWWW… Doucement… !
La jeune femme se recula en ma lâchant tout en s'excusant… évidemment je ne lui en voulais pas et je souriais, jusqu'à ce qu'elle recommence. Je me tordais de douleur encore une fois, manquant de tomber, heureusement qu'elle me tenait. Mais du coup, tout mon corps était en feu et je sentais une boule se former dans ma gorge. Bordel ça faisait mal. Se confondant en excuse, Aislin revint me prendre cette fois délicatement dans ses bras. Soulagée qu'elle réussisse à se gérer, je venais enserrer mes bras fins autour de sa taille en l'enlaçant à mon tour, cachant mon visage contre son épaule. À dire vrai, je m'en fichais de mouiller ses vêtements avec mes cheveux détrempés.
- Merci d'être venue me voir…
- InvitéInvité
Re: Too late apologize [Abilin][Terminé]
Sam 21 Juil 2018 - 12:16
too late apologize
Feat Abigail Dowell
Feat Abigail Dowell
« Aislin ? » Cette voix. Je me relevais instantanément. Aislin. Mon prénom. Sa voix. Je l’avais rêvé ? Je regardais derrière moi. Elle était là. Branlante et surprise mais là, bien vivante. Quelle garce cette infirmière ! J’allais lui péter sa gueule, lui arracher la tête et lui jeter des boulettes de papier au visage pendant des heures ! Comment avait- elle osée me dire quelque chose d’aussi horrible ! Je me levais d’un bon, manquant presque de tomber et de me fracasser le genou sur les rebords en métal du lit d’hôpital et je me précipitais vers mon amie pour l’enlacer le plus fort possible. Bon sang, elle était là ! VIVANTE. « OOOWWW… Doucement… ! » oh mince ! prise de joie je n’avais pas remarqué que je lui faisais mal et immédiatement je resserrais ma prise et m’écartais un peu pour la regarder. J’avais encore des larmes dans les yeux. Non, j’avais trop peur qu’elle m’échappe encore et la resserrait encore contre moi. Je la sentais se crispé et me rappelait que je venais de lui faire mal avec le même geste. Alors je la reprenais, une dernière fois contre moi, mis avec beaucoup de douceur. « Merci d'être venue me voir… »
Elle disait ça comme si elle en avait douté ne serait-ce qu’une seconde. Je la repoussais légèrement la détaillant enfin. Elle avait encore pas mal des bandages mais elle pouvait visiblement marcher. Ses cheveux étaient trempés ! Je l’aidais à retourner au lit, dégageant d’un coup de baguette tout le bordel que j’y avais posé et une fois qu’elle fut correctement assise dedans je me rendais dans la salle de bain pour prendre une serviette et une brosse. « Je vais t’aider avec tes cheveux. Tu ne vas pas choper un rhume en même temps ! »
Je m’asseyais sur le bord du lit et tirais une boîte de chocolat que je lui avais ra
mené devant elle. « Mange » Je commençais à prendre des mèches et délicatement, je commençais à brosser ses cheveux. J’avais l’habitude. J’avais deux petites sœurs et j’avais toujours aimé prendre soin d’elles. « Tu sais, j’ai eu tellement peur à l’instant. Une infirmière m’avait dit que tu étais morte. »
FRIMELDA
- InvitéInvité
Re: Too late apologize [Abilin][Terminé]
Sam 21 Juil 2018 - 19:11
Je la laissais me repousser un peu, cessant par la même occasion de la tenir contre moi, replaçant mes bras le long de mon corps. La fixant de mes yeux foncés, je la laissais m'observer de haut en bas et analyser mes bandages. Baissant un peu le menton et le regard, je soupirai légèrement avant de me recroqueviller sur moi-même. Je n'aimais pas mon état. Mon corps avait été immaculé de cicatrices, même en tant que dragonologiste, avant que je me fasse mutiler par ce loup-garou. Je n'osais pas m'observer, je ne voulais pas regarder mes blessures et je ne voulais pas qu'on les regarde. Rabattant ma chemise convenablement sur mes épaules, je la refermais étroitement pour cacher un maximum de bandes. C'était peine perdu pour mes bras et mes cuisses puisque le vêtement était manches courtes à cause des températures et que je ne portais qu'un sous-vêtement propre en bas.
Les balafres étaient donc particulièrement visibles à ces endroits puisque ma peau avait cicatrisé et que les fils avaient été retirés. Sainte Mangouste me gardait pour vérifier les morsures à ma nuque. La peau encore rouges vives, j'avais été si touchée que chaque marques creusaient ma peau en des cratères profonds.
Me laissant guider jusqu'à mon lit, marchant toujours avec précaution, je la regardais pousser les affaires qu'elle avait amenées avant que je ne puisse m'installer confortablement sur le matelas. Gardant mes yeux de chaton battu, je la fixais se rendre dans la salle de bain que je venais de quitter pour attraper l'une de mes serviettes et me l'apporter. Sa remarque m'arrachait un léger sourire. Je sortais d'une forte fièvre, et le pire, c'est que j'étais tout à fait capable de m'enrhumer à cause de mes cheveux mouillés. Elle avait de l'instinct je ne pouvais pas le renier, alors qu'elle ignorait la vérité sur ma constitution.
- Ce serait dommage que je tombe malade oui… c'est assez pénible comme ça.
La laissant s'asseoir à côté de moi, je remuais un peu pour être assise davantage confortablement puis j'attrapais sa boite de chocolat en riant un peu.
- Merci, mais tu en as apporté combien ? Tu veux faire exploser mon taux de cholestérol ?
En bonne grande sœur habituée d'être bichonnée par sa cadette, je la laissais attraper des mèches de cheveux pour me les essorer et me les coiffer. La longueur dépassait à peine mes épaules, mes cheveux était plutôt fins mais un peu abîmés, voilà longtemps que je repoussais mon rendez-vous chez le coiffeur. En tirant mes cheveux, elle pouvait observer les importants bandages autour de mon cou, de ma nuque et sans doute de mes épaules. Ils étaient plus épais que les autres, et de légères marques dépassaient timidement dans mon cou. Le loup-garou n'avait pas été tendre et me secouer avait sans doute eu pour effet d'arracher davantage ma peau. Rien que les griffures n'étaient pas jolies à voir, car avec moi, l'animal avait cherché à se défendre, pas à blesser pour manger. Ça faisait une différence fondamentale entre le coup qu'avait reçu Aislin, et ceux que j'avais enduré. Néanmoins, je ne me permettais pas de penser qu'elle souffrait moins que moi mais il était clair que pour ce que je devais ressentir, en se basant sur ce qui était visible, je ne me plaignais pour ainsi dire pas.
Souriant un peu tristement en ouvrant la boite de chocolat en écoutant mon amie, je lui répondais avec calme. Après tout, il était tout de même question de mort, je n'avais pas à rire de ça.
- Oui… celle qui a partagé ma chambre une ou deux nuits a été moins chanceuse que moi…
Je prenais le temps de regarder les différents goûts des chocolats puis je finissais par rabattre mon choix sur un lait et noisettes. En le portant à ma bouche, je tournais légèrement la tête dans la direction de la rousse, mes cheveux glissant alors entre ses doigts.
- Comment c'est dehors ?
Le choc avait été si grand pour moi que j'avais l'impression que dehors c'était maintenant post-apocalyptique. Je me demandais vraiment comment était l'ambiance à l'université, comme si je l'avais quittée depuis des années, alors que ce n'était qu'à peine il y a une semaine. Baissant à nouveau mon regard sur la boite de chocolat, je regardais les douceurs les unes après les autres.
- Tu veux le quel ?
Les balafres étaient donc particulièrement visibles à ces endroits puisque ma peau avait cicatrisé et que les fils avaient été retirés. Sainte Mangouste me gardait pour vérifier les morsures à ma nuque. La peau encore rouges vives, j'avais été si touchée que chaque marques creusaient ma peau en des cratères profonds.
Me laissant guider jusqu'à mon lit, marchant toujours avec précaution, je la regardais pousser les affaires qu'elle avait amenées avant que je ne puisse m'installer confortablement sur le matelas. Gardant mes yeux de chaton battu, je la fixais se rendre dans la salle de bain que je venais de quitter pour attraper l'une de mes serviettes et me l'apporter. Sa remarque m'arrachait un léger sourire. Je sortais d'une forte fièvre, et le pire, c'est que j'étais tout à fait capable de m'enrhumer à cause de mes cheveux mouillés. Elle avait de l'instinct je ne pouvais pas le renier, alors qu'elle ignorait la vérité sur ma constitution.
- Ce serait dommage que je tombe malade oui… c'est assez pénible comme ça.
La laissant s'asseoir à côté de moi, je remuais un peu pour être assise davantage confortablement puis j'attrapais sa boite de chocolat en riant un peu.
- Merci, mais tu en as apporté combien ? Tu veux faire exploser mon taux de cholestérol ?
En bonne grande sœur habituée d'être bichonnée par sa cadette, je la laissais attraper des mèches de cheveux pour me les essorer et me les coiffer. La longueur dépassait à peine mes épaules, mes cheveux était plutôt fins mais un peu abîmés, voilà longtemps que je repoussais mon rendez-vous chez le coiffeur. En tirant mes cheveux, elle pouvait observer les importants bandages autour de mon cou, de ma nuque et sans doute de mes épaules. Ils étaient plus épais que les autres, et de légères marques dépassaient timidement dans mon cou. Le loup-garou n'avait pas été tendre et me secouer avait sans doute eu pour effet d'arracher davantage ma peau. Rien que les griffures n'étaient pas jolies à voir, car avec moi, l'animal avait cherché à se défendre, pas à blesser pour manger. Ça faisait une différence fondamentale entre le coup qu'avait reçu Aislin, et ceux que j'avais enduré. Néanmoins, je ne me permettais pas de penser qu'elle souffrait moins que moi mais il était clair que pour ce que je devais ressentir, en se basant sur ce qui était visible, je ne me plaignais pour ainsi dire pas.
Souriant un peu tristement en ouvrant la boite de chocolat en écoutant mon amie, je lui répondais avec calme. Après tout, il était tout de même question de mort, je n'avais pas à rire de ça.
- Oui… celle qui a partagé ma chambre une ou deux nuits a été moins chanceuse que moi…
Je prenais le temps de regarder les différents goûts des chocolats puis je finissais par rabattre mon choix sur un lait et noisettes. En le portant à ma bouche, je tournais légèrement la tête dans la direction de la rousse, mes cheveux glissant alors entre ses doigts.
- Comment c'est dehors ?
Le choc avait été si grand pour moi que j'avais l'impression que dehors c'était maintenant post-apocalyptique. Je me demandais vraiment comment était l'ambiance à l'université, comme si je l'avais quittée depuis des années, alors que ce n'était qu'à peine il y a une semaine. Baissant à nouveau mon regard sur la boite de chocolat, je regardais les douceurs les unes après les autres.
- Tu veux le quel ?
- InvitéInvité
Re: Too late apologize [Abilin][Terminé]
Lun 23 Juil 2018 - 4:22
too late apologize
Feat Abigail Dowell
Feat Abigail Dowell
« Ce serait dommage que je tombe malade oui… c'est assez pénible comme ça.» Je souriais de la voir revenir à la raison. Mais j’avais mal de savoir qu’elle souffrait autant à cause de moi. Si j’avais été capable de l’écouter ce soir-là comme elle l’attendait de moi, on ne serait jamais allé dans cette forêt et elle n’aurait jamais eu à me sauver les fesses. Et maintenant, elle était là, et moi j’étais dehors. C’était injuste.
Je m’installais sur le lit et la voyais regarder toutes les boîtes de chocolats en riant. « Merci, mais tu en as apporté combien ? Tu veux faire exploser mon taux de cholestérol ? » C’était à mon tour de rire maintenant. « Tu sais, le chocolat vient de la fève de cacao qui est un fruit. Et manger des fruits c’est bon pour la santé donc… le chocolat va te guérir ! » Je lui fis un petit clin d’œil en souriant. « T’inquiète, je suis une super assistante médicomage non ? Tu peux croire en moi ! » Bon, sur ce coup-là je n’en étais moi-même pas bien certaine mais mon argumentation était logique ceci-dit. Et puis je ne savais pas quel genre de chocolat elle aimait, alors j’avais pris toutes les sortes.
Je revenais rapidement sur l’histoire de l’infirmière. Cette saleté de bestiole qui m’avait brisé en quelques secondes et Abi m’expliqua que sa voisine était décédée cette nuit. J’étais un peu triste pour elle. Mais c’était la vie et je ne voulais pas qu’on reste là-dessus. Trop déprimant pour Abi qui méritait de retrouver un peu de soleil dans ses idées noires. « Comment c'est dehors ? » Je riais. « Les Joncheruines ont pris possession du monde et on vit sous la dictature de notre nouveau guide Kaahhzaar 3. » Je tentais de garder mon sérieux mais le rire l’emporta à nouveau et je lui tirais doucement les cheveux pour la taquiner. « Mais non, t’es bête, rien n’a changé. Crois-moi tu ne loupes rien du tout ! Ou alors le dernier épisode de New Girl sur Netflix mais bon... il sera toujours disponible à ton retour, pas d’inquiétude ! »
J’avais enfin terminé de lui brosser les cheveux et ils étaient à présent presque secs. Je pris la serviette et les séchais délicatement tandis qu’elle regardait la boîte de chocolat. « Tu veux lequel ? » je regardais par-dessus son épaule et désignais celui au chocolat blanc puis ouvrait la bouche pour qu’elle me le mette dedans. Délicieux !
« Plus sérieusement, quand tu seras dehors, on s’organisera une soirée télé-pizza pour fêter ton retour, craché sur cette peste d'Adora qui n’a aucun goût, et faire la liste de toutes les personnes qu’on connaît, qu’on accepterait de mettre dans notre lit et de les classer du plus séduisant au plus moche. »
FRIMELDA
- InvitéInvité
Re: Too late apologize [Abilin][Terminé]
Mar 24 Juil 2018 - 17:49
Je l'écoutais rire et sa légèreté me mit du baume au cœur. Ça me faisait du bien de dédramatiser un peu de ma situation avec elle. Elle, elle semblait avoir appréhendé la situation sans trop de mal. C'était exactement comme elle avait été lors de cette fameuse nuit. Un peu fuyante, à entasser le linge sale de ses problèmes dans un coin sans vouloir s'en occuper, en faisant mine de ne pas le voir. Je devais reconnaître que ça avait ses bons côtés… et il fallait croire que j'étais bien plus sensible qu'elle puisque moi, je remuais la scène dans tous les sens tous les jours sans parvenir à me détendre. Ce qui changeait était peut-être aussi notre différence de situation. Elle, elle était presque certaine de ne pas se transformer… tandis que moi… chassant ces sombres pensées, je venais à me souvenir de la Louisiane, et un petit sourire mélancolique vint se peindre à mes lèvres.
- Oui je sais que tu es une super assistante médicomage, tu l'as bien prouvé en Louisiane.
À mon tour de lui lancer un clin d'œil alors que je tournais mon regard vers elle. Évoquer d'autres souvenirs que le loup-garou avec elle me faisait également du bien, au moins, ça me rappelait que j'allais pouvoir sortir… un jour. Je l'enviais, dans un sens, mais au fond, j'avais eu ce que je méritais. Je n'avais pas été prudente, et ça c'était retourné contre moi. C'était un juste retour des choses.
Toujours sans broncher, en une véritable poupée, je la laissais prendre soin de mes cheveux, une idée me germant soudainement à l'esprit. Pour le moment, je la gardais pour moi tandis qu'elle me racontait ce qui était arrivé dehors. Je ne pouvais m'empêcher de rire une nouvelle fois, en cœur avec elle tandis qu'elle me taquinait avec mes cheveux.
- Ho mince j'aurai aimé voir tout ce changement ça aurait été distrayant.
Ou effrayant, mais je ne voulais pas non plus songer à la peur. J'en avais déjà assez comme ça. Et alors qu'elle m'indiquait le chocolat qu'elle souhaitait, je l'attrapais du bout des doigts avec délicatesse. La voyant ouvrir la bouche, je pouffais en arrêtant le chocolat juste devant ses lèvres, l'empêchant ainsi de justesse de l'attraper.
- Et tu savais que, en dehors que le chocolat est un fruit d'après l'experte "Miss Gull", il y a une substance à l'intérieur qui est la même que lorsqu'on est amoureux ? C'est donc antidépresseur et… Ça donne la sensation d'être amoureux.
À la fin de ma phrase, je rapprochais le chocolat blanc de sa bouche, profitant qu'elle ait sa tête penchée sur mon épaule pour venir lui déposer un baiser sur la joue. Il était tout ce qu'il y avait de plus amical, mais aussi de reconnaissant. Sans elle, je serai morte à l'heure qu'il était, et je lui devais beaucoup, en dehors de ma vie. Elle avait été la première à me tendre véritablement la main et à me sortir de ma timidité. Nous avions voyagé ensemble, chose qui m'avait été inenvisageable avant de la connaître. Elle était ma première véritable amie, et je ne savais pas comment le lui signifier autrement que par ce geste.
- Merci Aislin.
Lui souriant tendrement après avoir plongé mon regard dans le sien, je détournais mes yeux sur la boite de chocolat pour déjà en choisir un deuxième. Le chocolat était mon péché mignon, je pouvais en manger toute la journée. Je prévoyais donc déjà de prendre cinq kilos minimum avant de pouvoir sortir de l'hôpital. Prenant un au hasard, je le portais à ma bouche en écoutant ses projets d'avenir qui me plaisaient bien, jusqu'à ce qu'elle mentionne ma nouvelle petite-amie. Me crispant en entendant son nom et ce que mon amie voulait en faire, j'avalais la liqueur qui était à l'intérieur de mon chocolat de travers. Je me mis donc à tousser en sentant les larmes monter à mes yeux, et il me fallut quelques instants pour reprendre mon calme et parvenir à lui répondre. Elle pouvait sans mal comprendre que c'était le nom de mon enseignante qui avait déclenché ma gêne, mais elle ne pouvait pas se douter que j'étais en couple avec elle depuis quelques jours. Espérons qu'elle mette ça sur le compte qu'entendre à nouveau son prénom après l'avoir oublié me faisait un choc. Je parvenais à lui sourire en pouffant un peu.
- Si tu veux oui nous ferons ça, ça me plait bien.
Mais je ne pouvais m'empêcher de redevenir sérieuse un petit instant.
- Mais je préférais lui trouver un surnom que de risquer à l'appeler par son prénom. Mmh que penses-tu de … "la dragonne" ?
Mon amour avait bien la tête d'un dragon, et ce surnom était parfait pour elle. J'avais commencé à lui parler plus intimement après mon voyage en Louisiane… et c'était aussi les dragons qui nous avaient rapprochées avec la Pokeby dans mon dos.
La regardant une nouvelle fois, je décidais de changer de sujet, ne voulant pas me risquer à m'étendre sur mes états d'âme et mon couple, lui faisant part de l'idée qui m'était venue à l'esprit un peu plus tôt.
- Tu saurais me couper les cheveux ?
- Oui je sais que tu es une super assistante médicomage, tu l'as bien prouvé en Louisiane.
À mon tour de lui lancer un clin d'œil alors que je tournais mon regard vers elle. Évoquer d'autres souvenirs que le loup-garou avec elle me faisait également du bien, au moins, ça me rappelait que j'allais pouvoir sortir… un jour. Je l'enviais, dans un sens, mais au fond, j'avais eu ce que je méritais. Je n'avais pas été prudente, et ça c'était retourné contre moi. C'était un juste retour des choses.
Toujours sans broncher, en une véritable poupée, je la laissais prendre soin de mes cheveux, une idée me germant soudainement à l'esprit. Pour le moment, je la gardais pour moi tandis qu'elle me racontait ce qui était arrivé dehors. Je ne pouvais m'empêcher de rire une nouvelle fois, en cœur avec elle tandis qu'elle me taquinait avec mes cheveux.
- Ho mince j'aurai aimé voir tout ce changement ça aurait été distrayant.
Ou effrayant, mais je ne voulais pas non plus songer à la peur. J'en avais déjà assez comme ça. Et alors qu'elle m'indiquait le chocolat qu'elle souhaitait, je l'attrapais du bout des doigts avec délicatesse. La voyant ouvrir la bouche, je pouffais en arrêtant le chocolat juste devant ses lèvres, l'empêchant ainsi de justesse de l'attraper.
- Et tu savais que, en dehors que le chocolat est un fruit d'après l'experte "Miss Gull", il y a une substance à l'intérieur qui est la même que lorsqu'on est amoureux ? C'est donc antidépresseur et… Ça donne la sensation d'être amoureux.
À la fin de ma phrase, je rapprochais le chocolat blanc de sa bouche, profitant qu'elle ait sa tête penchée sur mon épaule pour venir lui déposer un baiser sur la joue. Il était tout ce qu'il y avait de plus amical, mais aussi de reconnaissant. Sans elle, je serai morte à l'heure qu'il était, et je lui devais beaucoup, en dehors de ma vie. Elle avait été la première à me tendre véritablement la main et à me sortir de ma timidité. Nous avions voyagé ensemble, chose qui m'avait été inenvisageable avant de la connaître. Elle était ma première véritable amie, et je ne savais pas comment le lui signifier autrement que par ce geste.
- Merci Aislin.
Lui souriant tendrement après avoir plongé mon regard dans le sien, je détournais mes yeux sur la boite de chocolat pour déjà en choisir un deuxième. Le chocolat était mon péché mignon, je pouvais en manger toute la journée. Je prévoyais donc déjà de prendre cinq kilos minimum avant de pouvoir sortir de l'hôpital. Prenant un au hasard, je le portais à ma bouche en écoutant ses projets d'avenir qui me plaisaient bien, jusqu'à ce qu'elle mentionne ma nouvelle petite-amie. Me crispant en entendant son nom et ce que mon amie voulait en faire, j'avalais la liqueur qui était à l'intérieur de mon chocolat de travers. Je me mis donc à tousser en sentant les larmes monter à mes yeux, et il me fallut quelques instants pour reprendre mon calme et parvenir à lui répondre. Elle pouvait sans mal comprendre que c'était le nom de mon enseignante qui avait déclenché ma gêne, mais elle ne pouvait pas se douter que j'étais en couple avec elle depuis quelques jours. Espérons qu'elle mette ça sur le compte qu'entendre à nouveau son prénom après l'avoir oublié me faisait un choc. Je parvenais à lui sourire en pouffant un peu.
- Si tu veux oui nous ferons ça, ça me plait bien.
Mais je ne pouvais m'empêcher de redevenir sérieuse un petit instant.
- Mais je préférais lui trouver un surnom que de risquer à l'appeler par son prénom. Mmh que penses-tu de … "la dragonne" ?
Mon amour avait bien la tête d'un dragon, et ce surnom était parfait pour elle. J'avais commencé à lui parler plus intimement après mon voyage en Louisiane… et c'était aussi les dragons qui nous avaient rapprochées avec la Pokeby dans mon dos.
La regardant une nouvelle fois, je décidais de changer de sujet, ne voulant pas me risquer à m'étendre sur mes états d'âme et mon couple, lui faisant part de l'idée qui m'était venue à l'esprit un peu plus tôt.
- Tu saurais me couper les cheveux ?
- InvitéInvité
Re: Too late apologize [Abilin][Terminé]
Dim 29 Juil 2018 - 22:34
too late apologize
Feat Abigail Dowell
Feat Abigail Dowell
La Louisiane était géniale. Quand j’y repensais, je n’imaginais pas une seule seconde nos deux bouilles sur ce lit d’hôpital. Avant cette aventure Abi et moi étions de vagues connaissances de par les dandelions mais depuis, nous étions bien plus et je dirais sans hésiter qu’elle était ma meilleure amie. Voilà pourquoi je n’avais pas peur de faire de l’humour alors qu’elle était aussi déprimée. Je savais qu’elle ne le prendrait pas mal. « Et tu savais que, en dehors que le chocolat est un fruit d'après l'experte "Miss Gull", il y a une substance à l'intérieur qui est la même que lorsqu'on est amoureux ? C'est donc antidépresseur et… Ça donne la sensation d'être amoureux. » Je le savais ! Le chocolat, le gingembre et aussi le champagne ! Elle déposa un baiser sur ma joue et je ressentais tout l’amour qu’elle avait pour moi. Nous étions vraiment proches et sentir que j’avais près de moi quelqu’un comme elle, prête à risquer sa vie pour la mienne, j’en avais presque des larmes sur les joues. « Merci Aislin. »
J’étais prête à la prendre dans mes bras mais je me rappelais que je lui avais fait mal tout à l’heure et elle était déjà retournée sur la boîte de chocolat. Je poursuivais donc en essayant de lui remonter le moral en lui proposant une super soirée entre filles mais elle faillit s’étrangler. Zut. Trop tôt ? Elle n’avait pas encore dépassé son rejet. Je n’aurais rien dû dire. « Si tu veux oui nous ferons ça, ça me plaît bien. Mais je préférais lui trouver un surnom que de risquer à l'appeler par son prénom. Mmh que penses-tu de … "la dragonne" ? » Ha ? Finalement ça passait ? Bon très bien. Mais je n’allais pas m’étaler non plus sur le sujet. Néanmoins j’approuvais d’un geste de la tête le surnom donné au professeur non désiré. La dragonne c’était pas mal. Enfin…vu qu’elle aimait les dragons il ne fallait pas non plus qu’elle s’y attache parce qu’on aurait donné ce surnom. Je ne voulais pas la contredire mais je savais que jamais je l’appelais comme ça. Je ferais genre je me souvenais plus de ce surnom et en trouverais un bien moche et repoussant mine de rien.
Ses cheveux bien lisse et coiffé, je reprenais un peu de distance entre elle et moi. « Tu saurais me couper les cheveux ? » je grognais doucement en faisant une grimace. « Non désolé. Comme j’ai toujours laissé pousser les miens je n’ai jamais pensé à apprendre à couper les pointes. » Et aujourd’hui mes cheveux ne poussaient presque plus. Ou du moins, de manière invisible à l’œil nue.
Mais il y avait autre chose dont je devais lui parler. Je prenais un air sérieux. « Est-ce que le médicomage t'a parlé au sujet de…la transformation ? » Je murmurais le mot transformation. « Elle m’a annoncé que… » J’avais eu le temps pour digérer la nouvelle donc c’était plus facile d’en parler maintenant mais j’avais besoin de savoir comment c’était pour elle. « Qu’ils n’avaient aucune certitude sur le fait que je ne sois pas contaminé. » Voilà. « Et…toi ? » Pas que je lui souhaitais la même chose ! Mais si moi il y avait un doute, sans doute que pour elle aussi. « S’il advenait que je devienne loup-garou et pas toi, sache juste que…ce ne sera pas ta faute. »
FRIMELDA
- InvitéInvité
Re: Too late apologize [Abilin][Terminé]
Lun 30 Juil 2018 - 7:35
Le silence dont faisait preuve Aislin me surprenait. Elle était étrange lorsqu'elle ne disait rien, elle était peut-être même inquiétante. Le pire c'est que je savais que ça carburait dans sa petite tête et ça m'inquiétait d'autant plus, pourtant, je ne relevais rien. Il me semblait que même si nous nous étions rapprochées depuis l'accident, quelque chose s'était brisé entre nous. Comme si nous n'osions plus faire certaines choses, que nous étions sur la retenue. Personnellement, c'était dans mon tempérament et j'avais bien compris qu'il était inutile que j'essaie d'imposer mon point de vue à celui de la Pokeby, elle ferait de toute façon ce dont elle aurait envie… mais elle ?
Mâchouillant un autre chocolat alors qu'elle me parlait de son incapacité à me couper les cheveux, je me contentais de lui sourire et de lui tendre la boite pour qu'elle se serve comme elle en avait envie. Pas grave, j'irai chez le coiffeur en sortant d'ici, ce n'était pas plus mal au fond, j'avais besoin d'un petit moment de détente juste pour moi, et si je pouvais m'offrir ça avec un professionnel, c'était bien aussi.
Pourtant, son soudain air sérieux m'annonçait que le vent allait tourner tandis qu'elle s'écartait un peu de moi. Ça n'annonçait rien de bon, et je perdais alors lentement mon sourire. Je la laissais me poser sa question et me donner son propre compte rendu… et j'en perdais alors mes moyens. Mes mains se mirent à trembler et je manquais de lâcher la boite de chocolat par terre. La posant alors bien vite sur les draps de mon lit entre nous deux, je remuais nerveusement, sentant ma gorge se serrer. Encore une fois, les événements de cette nuit me revinrent en tête.
Je me voyais m'enfoncer obstinément dans la forêt, comme je l'avais toujours fais des milliers de fois, ma prudence en moins, anesthésiée par ma trop grande fatigue et mon chagrin. Je revoyais Aislin à terre surmontée par cette énorme bête. Puis, tout ce dont je me souvenais, c'était de lui avoir sauté dessus pour venir en aide à mon amie, dans le seul et unique but de la sauver. Moi, je n'avais plus rien à perdre.
Chaque cicatrice sur mon corps se réveilla alors pour me rappeler à quel point j'avais eu mal, ce qui eut pour effet de me ramasser un peu sur moi-même. Je parvenais à articuler quelque parole d'une voix tremblante après avoir secoué un peu la tête en signe négatif.
- Ils me font régulièrement une batterie de tests, sans pouvoir confirmer quoique ce soit… ils disent… d'attendre la fin du mois…
La prochaine nouvelle lune. C'était le seul moyen de savoir si j'avais été contaminée par les morsures qui me striaient la nuque. En attendant, ils m'injectaient divers soins pour essayer de repousser la maladie, au cas où. Je savais que je servais de cobaye pour les recherches médicales, mais ça m'était égal, après tout, je ne pouvais pas lutter… et ma fois, si ça pouvait être utile à quelqu'un dans la même situation que moi, je faisais volontiers le sacrifice des produits. Je savais aussi qu'ils me préparaient de la potion tue-loup que j'allais devoir venir chercher dans plusieurs jours.
Mais encore, puisqu'il ne s'agissait que de moi, je pouvais entrevoir d'accepter la situation. C'était moi, ça ne concernait que moi… mais Aislin ? Je ne pouvais pas croire qu'elle puisse être contaminée, elle n'avait pas été mordue, j'en étais persuadée… ce serait vraiment jouer de mal chance… et je ressentais alors tout le poids de la culpabilité venir s'asseoir lourdement sur mes épaules, ce qui eut pour effet de les affaisser d'autant plus tandis que je me recroquevillais. Je cachais mon visage dans mes mainslorsque je n'arrivais plus à me retenir de pleurer alors que cette nuit passait encore et encore dans ma tête… Nous aurions pu éviter tout ça… et c'était entièrement de ma faute, quoique la Pokeby puisse en dire. Secouée par mon chagrin, je peinais à articuler, entre deux soubresauts.
- Aislin… je m'en veux tellement… si tu savais comme je suis désolée…
Mâchouillant un autre chocolat alors qu'elle me parlait de son incapacité à me couper les cheveux, je me contentais de lui sourire et de lui tendre la boite pour qu'elle se serve comme elle en avait envie. Pas grave, j'irai chez le coiffeur en sortant d'ici, ce n'était pas plus mal au fond, j'avais besoin d'un petit moment de détente juste pour moi, et si je pouvais m'offrir ça avec un professionnel, c'était bien aussi.
Pourtant, son soudain air sérieux m'annonçait que le vent allait tourner tandis qu'elle s'écartait un peu de moi. Ça n'annonçait rien de bon, et je perdais alors lentement mon sourire. Je la laissais me poser sa question et me donner son propre compte rendu… et j'en perdais alors mes moyens. Mes mains se mirent à trembler et je manquais de lâcher la boite de chocolat par terre. La posant alors bien vite sur les draps de mon lit entre nous deux, je remuais nerveusement, sentant ma gorge se serrer. Encore une fois, les événements de cette nuit me revinrent en tête.
Je me voyais m'enfoncer obstinément dans la forêt, comme je l'avais toujours fais des milliers de fois, ma prudence en moins, anesthésiée par ma trop grande fatigue et mon chagrin. Je revoyais Aislin à terre surmontée par cette énorme bête. Puis, tout ce dont je me souvenais, c'était de lui avoir sauté dessus pour venir en aide à mon amie, dans le seul et unique but de la sauver. Moi, je n'avais plus rien à perdre.
Chaque cicatrice sur mon corps se réveilla alors pour me rappeler à quel point j'avais eu mal, ce qui eut pour effet de me ramasser un peu sur moi-même. Je parvenais à articuler quelque parole d'une voix tremblante après avoir secoué un peu la tête en signe négatif.
- Ils me font régulièrement une batterie de tests, sans pouvoir confirmer quoique ce soit… ils disent… d'attendre la fin du mois…
La prochaine nouvelle lune. C'était le seul moyen de savoir si j'avais été contaminée par les morsures qui me striaient la nuque. En attendant, ils m'injectaient divers soins pour essayer de repousser la maladie, au cas où. Je savais que je servais de cobaye pour les recherches médicales, mais ça m'était égal, après tout, je ne pouvais pas lutter… et ma fois, si ça pouvait être utile à quelqu'un dans la même situation que moi, je faisais volontiers le sacrifice des produits. Je savais aussi qu'ils me préparaient de la potion tue-loup que j'allais devoir venir chercher dans plusieurs jours.
Mais encore, puisqu'il ne s'agissait que de moi, je pouvais entrevoir d'accepter la situation. C'était moi, ça ne concernait que moi… mais Aislin ? Je ne pouvais pas croire qu'elle puisse être contaminée, elle n'avait pas été mordue, j'en étais persuadée… ce serait vraiment jouer de mal chance… et je ressentais alors tout le poids de la culpabilité venir s'asseoir lourdement sur mes épaules, ce qui eut pour effet de les affaisser d'autant plus tandis que je me recroquevillais. Je cachais mon visage dans mes mainslorsque je n'arrivais plus à me retenir de pleurer alors que cette nuit passait encore et encore dans ma tête… Nous aurions pu éviter tout ça… et c'était entièrement de ma faute, quoique la Pokeby puisse en dire. Secouée par mon chagrin, je peinais à articuler, entre deux soubresauts.
- Aislin… je m'en veux tellement… si tu savais comme je suis désolée…
- InvitéInvité
Re: Too late apologize [Abilin][Terminé]
Lun 30 Juil 2018 - 22:56
too late apologize
Feat Abigail Dowell
Feat Abigail Dowell
J’avais mal. Je sentais mon cœur se serrer alors que chacun de mes mots était plus tranchant encore que des lames de rasoirs mais je devais en parler. Je tenais à notre amitié et rien que pour cette raison, je me DEVAIS de mettre les choses à plats. Mais maintenant que je la voyais se recroqueviller davantage sur elle, pour finalement pleurer dans son petit cocon de solitude je me fichais de la promesse que je m’étais faite de faire attention à mes gestes ; je la pris dans mes bras dans un geste d'amour pur et s’insère. « Arrête tes conneries Abi. » Je n’arrivais pas à dire autre chose. Elle s’en voulait. Elle était désolée. Personne ne pouvait savoir, deviner. Et franchement, l’école était bien plus responsable d’elle ; elle était censé savoir qui étaient ses élèves et professeurs loup-garou et les contrôler les nuits dangereuses au lieu de les laisser trainer dehors. J’imaginais bien maman faire une enquête de son côté pour trouver le responsable. Mais après avoir cogité et cogité de long en large les possibilités j’en étais arrivé à la fatalité que si ça devait arriver, c’est que c’était écrit.
« C’est moi qui suis désolé de te faire pleurer. Il ne faut pas. » Je relevais son visage et lui souriais tendrement. J’essayais ses larmes et plaçais mes doigts sur ses lèvres pour y former un sourire. « Bah voilà, comme ça c’est mieux. » Ce n’était pas sincère et je savais que ça ne suffirait pas à calmer ses angoisses mais tout essayer était mieux que rien du tout.
« J’ai lu que les animagus, de leur nature à moitié animale résistait mieux au venin que les humains classiques. Donc j’ai bon espoir que tu ne te transformes pas. Et pour moi… » J’avais répété cette phrase tant de fois à maman qu’elle était devenu mécanique. « Les chances sont infimes. De la salive est entré en contact avec mes blessures mais pas de morsure donc normalement, je ne me transformerais pas. » Je souriais et lui caressais les cheveux d’un geste tendre et rassurant. « T’inquiète. Je voulais juste que tu le saches parce que je pense que tu mérites la vérité. » Je disais vrai. Notre amitié grandissante devait reprendre racine après cette tragédie sur une base de vérité et pas de non-dit.
« Et puis, si jamais je me transforme en louve, tu pourras te transformer en chien et on ira courir dans les bois sans risque cette fois-ci ! » de l’humour. Je ne savais pas si elle le prendrait bien mais au moins, j’essayais de détendre l’atmosphère.
FRIMELDA
- InvitéInvité
Re: Too late apologize [Abilin][Terminé]
Mer 1 Aoû 2018 - 17:39
Une fois dans ses bras, je me blottissais contre elle sans parvenir à arrêter mes sanglots immédiatement. J'avais peur de la situation, de ce qui allait nous arriver, et de ce qui nous était arrivé. Même si ça avait été majoritairement un accident, je l'avais tout de même provoqué en grande partie. Si nous étions restées le cul par terre, que j'aurai accepté qu'Aislin fasse son monologue sans broncher, rien de tout cela ne serait arrivé. D'un autre côté, si l'accident n'était pas arrivé, mon couple n'aurait jamais vu le jour. J'appréciais toutefois le silence dont elle pouvait faire preuve à l'instant, simplement qu'elle accepte que je puisse pleurer sur son épaule et évacuer, car j'en avais besoin depuis des semaines… et je m'autorisais enfin à me laisser aller, à perdre la face au moins quelques minutes. Je savais que la Pokeby n'allait pas me juger.
Lorsqu'elle rompt enfin le silence, j'étais déjà plus calme et je la laissais me relever le visage en essayant de former un sourire qui s'estompait un peu sans vraiment disparaître lorsqu'elle lâchait les commissures de mes lèvres. Souriant timidement, je clignais tranquillement des yeux. Je commençais à comprendre comment mon amie fonctionnait, et je commençais à comprendre ses faits et gestes.
- Tu as bien fais de m'en parler… il ne faut pas de non-dits entre nous.
Je voulais m'assurer d'une relation saine et sincère entre nous et elle avait raison de parler de ce sujet délicat. Après tout, il fallait bien mettre tout ça en lumière, nous allions peut-être changer toutes les deux, nous avions vécu cet événement ensemble, il n'y avait pas de raison pour que ça change. Et même si elle avait relevé ma tête un instant plus tôt, je revenais poser ma joue contre son épaule, restant contre elle comme si ça me donnait force et courage. Reniflant un peu contre elle en terminant de me calmer, j'écoutais ce qu'elle avait à me dire, sans qu'elle ne puisse totalement me convaincre.
- Alors nous allons prier Merlin pour qu'il nous accorde un tant soit peu de sa grâce… et non pas de sa graisse.
Je m'essayais à de l'humour pour lui signifier que je faisais des efforts pour ne pas paniquer et ne pas dramatiser. J'ignorais si elle allait le comprendre, mais au moins, je pouvais me féliciter d'essayer. Elle avait raison, maintenant qu'elle me le disait, ça me rafraichissait la mémoire, j'avais lu des informations similaires également sur les Animagus. Cela dit, j'avais été très touchée, je préférais donc garder le bénéfice du doute… quant à elle… j'étais intervenue le plus rapidement possible, j'étais certaine qu'il n'y avait pas eu de morsure, quant à la salive… mes connaissances en la matière étaient bien trop faibles pour me rassurer d'une quelconque façon. Je me contentais de hocher de la tête à la sincérité dont elle voulait faire preuve. Mes paroles de tantôt rejoignaient les siennes, au moins nous étions sur la même longueur d'onde.
Sa suggestion suivante me déprima d'autant plus, mais elle ne pouvait pas le savoir… c'était déjà exactement ce que je faisais depuis des années avec Zephyr… et cette nuit-là, je lui avais fait faux bonds pour la première fois, et ce n'était pas mon genre. Il faudrait que je puisse le contacter, mais je le craignais en même temps. Hé bien oui, il était loup-garou, et je sentais une peur viscérale envers les lycans à présent. Histoire de ne pas trop parler de malheur, ni de devoir m'imaginer choisir entre Zephyr et Aislin, ou une rencontre à trois, je préférais répondre alternativement.
- Nous verrons si nous sommes si malchanceuses… je n'ai pas vraiment envie d'imaginer le pire…
Lorsqu'elle rompt enfin le silence, j'étais déjà plus calme et je la laissais me relever le visage en essayant de former un sourire qui s'estompait un peu sans vraiment disparaître lorsqu'elle lâchait les commissures de mes lèvres. Souriant timidement, je clignais tranquillement des yeux. Je commençais à comprendre comment mon amie fonctionnait, et je commençais à comprendre ses faits et gestes.
- Tu as bien fais de m'en parler… il ne faut pas de non-dits entre nous.
Je voulais m'assurer d'une relation saine et sincère entre nous et elle avait raison de parler de ce sujet délicat. Après tout, il fallait bien mettre tout ça en lumière, nous allions peut-être changer toutes les deux, nous avions vécu cet événement ensemble, il n'y avait pas de raison pour que ça change. Et même si elle avait relevé ma tête un instant plus tôt, je revenais poser ma joue contre son épaule, restant contre elle comme si ça me donnait force et courage. Reniflant un peu contre elle en terminant de me calmer, j'écoutais ce qu'elle avait à me dire, sans qu'elle ne puisse totalement me convaincre.
- Alors nous allons prier Merlin pour qu'il nous accorde un tant soit peu de sa grâce… et non pas de sa graisse.
Je m'essayais à de l'humour pour lui signifier que je faisais des efforts pour ne pas paniquer et ne pas dramatiser. J'ignorais si elle allait le comprendre, mais au moins, je pouvais me féliciter d'essayer. Elle avait raison, maintenant qu'elle me le disait, ça me rafraichissait la mémoire, j'avais lu des informations similaires également sur les Animagus. Cela dit, j'avais été très touchée, je préférais donc garder le bénéfice du doute… quant à elle… j'étais intervenue le plus rapidement possible, j'étais certaine qu'il n'y avait pas eu de morsure, quant à la salive… mes connaissances en la matière étaient bien trop faibles pour me rassurer d'une quelconque façon. Je me contentais de hocher de la tête à la sincérité dont elle voulait faire preuve. Mes paroles de tantôt rejoignaient les siennes, au moins nous étions sur la même longueur d'onde.
Sa suggestion suivante me déprima d'autant plus, mais elle ne pouvait pas le savoir… c'était déjà exactement ce que je faisais depuis des années avec Zephyr… et cette nuit-là, je lui avais fait faux bonds pour la première fois, et ce n'était pas mon genre. Il faudrait que je puisse le contacter, mais je le craignais en même temps. Hé bien oui, il était loup-garou, et je sentais une peur viscérale envers les lycans à présent. Histoire de ne pas trop parler de malheur, ni de devoir m'imaginer choisir entre Zephyr et Aislin, ou une rencontre à trois, je préférais répondre alternativement.
- Nous verrons si nous sommes si malchanceuses… je n'ai pas vraiment envie d'imaginer le pire…
- InvitéInvité
Re: Too late apologize [Abilin][Terminé]
Mer 1 Aoû 2018 - 18:55
too late apologize
Feat Abigail Dowell
Feat Abigail Dowell
« Tu as bien fait de m'en parler… il ne faut pas de non-dits entre nous. » c’est ce que je pensais. Et puis toutes ces histoires, c’était dur de les garder pour soi, alors qu’entre nous, qui vivaient la même angoisse, c’était plus simple. Je la laissais se reposer sur moi. C’était à mon tour d’être forte pour elle. Je resserrais mes bras autour d’elle, comme un petit cocon pour qu’elle s’y sente en sécurité. C’était terminé et plus jamais nous ne nous ferions avoir. « Alors nous allons prier Merlin pour qu'il nous accorde un tant soit peu de sa grâce… et non pas de sa graisse. » Je souriais à sa tentative d’humour et lui ébouriffais les cheveux. « T’es bête. » mais au moins, elle ne dramatisait pas et c’était tout ce dont j’avais besoin. J’avais besoin de quelqu’un qui croyait aussi fort que moi que rien ne nous arriverait à la prochaine pleine lune. « Nous verrons si nous sommes si malchanceuses… je n'ai pas vraiment envie d'imaginer le pire…» ah ! j’avais tort. Abi avait peur. C’était naturel, j’avais aussi peur. Mais je ne m’imaginais pas me transformer en louve et même si Abigail avait été grièvement blessé et énormément mordue, elle était une animagus, donc son système immunitaire avait repoussé fortement le virus et les médecins avaient sans doute anéanti le reste.
« Moi je suis certaine qu’aucune de nous deux ne se transformera. » Je le disais sur un ton sérieux et sûr de moi. Il ne fallait pas s’inquiéter. Et au pire quoi ? bah on prendrait du tue loup jusqu’à la fin de nos jours de temps en temps. Ce n’était pas si dramatique. Et ce n’était pas transmissible donc aucun risque le jour où nous souhaiterons avoir des enfants. Quoi qu’avec la révélation de l’homosexualité d’Abigail elle ne risquait pas de transmettre par le sang. « Et tu sais quoi ? » Je cherchais Abigail du regard. « À la prochaine pleine lune, on n’a qu’à se retrouver. On sera ensemble sous la lune et si jamais aucune de nous se ne transforme, bah tu m’apprendras à devenir animagus. Comme ça, la prochaine fois, moi aussi je pourrais courir vite. » Enfin…rien n’était dit. « Sauf si je deviens une tortue. Là je pourrais faire des courses avec Teddy à la limite…»
FRIMELDA
- InvitéInvité
Re: Too late apologize [Abilin][Terminé]
Jeu 2 Aoû 2018 - 15:08
J'appréciais cet instant de douceur que nous avions toutes les deux, et j'étais heureuse de compter Aislin parmi mes amies les plus proches. En réalité, je n'en avais pas d'autres. Nous avions bravé la mort ensemble, ce n'était pas donné à tout le monde. Je regrettais simplement que ce moment n'ait pas été l'instant d'avant l'attaque. Mais qu'importe… c'était fait, et j'essayais de l'oublier maintenant que j'avais pu relâcher un peu la pression en ayant pleuré. Je fermais un instant les yeux lorsqu'elle resserrait ses bras autour de moi, puis je souriais à sa remarque alors qu'elle m'ébouriffait les cheveux à ma tentative de plaisanterie. Mais à quoi pensait-elle au juste ? Malgré mon apparence je n'étais pas une enfant, et je n'étais pas non plus sa petite sœur. Toutefois, j'appréciais ce geste de sa part, et je lui signifiais en venant essayer d'arranger mes cheveux humides tandis que je me redressais légèrement. Pourtant, l'optimisme dont faisait preuve la Pokeby me faisait du bien, c'était l'un de ses traits de caractère, et encore une fois, je regrettais qu'elle n'ait pas pu être aussi calme que maintenant ce soir-là. Je fermais un instant les yeux pour me concentrer. Il fallait que je cesse de ressasser sans cesse le passé.
- Ce serait le plus beau des scénarios. Et dans les histoires, les héros ne meurent jamais !
Je lui souriais comme une enfant. J'avais conscience de mes paroles un peu exagérées, devenir loup-garou n'était pas similaire à la mort, pourtant, il en avait le sens dans ma tête. J'avais failli mourir pour protéger Aislin, et si c'était à refaire je recommencerai, mais me transformer reviendrait à mourir un peu chaque mois, à revivre sans cesse cet événement maudit… mais c'était sans doute le cas pour chacun des loups garous vivant sur terre. Peut-être que discuter avec l'un d'eux pouvait être intéressant.
- Ça pourrait être bien de discuter avec un loup-garou. Quand il est humain je veux dire.
Évidemment j'aurai pu le faire avec Zephyr, après tout il vivait ça depuis 4 ans, et je l'avais toujours soutenu… il me fallait vraiment le contacter, j'avais besoin de lui… pourtant j'en avais si peur…
Aislin m'arracha de mes pensées en cherchant mon regard, et ses paroles tout d'abord me réconfortèrent, puis me firent rire. Un petit rire cristallin et sincère jusqu'à ce que je hochais la tête calmement, m'imaginant bien mon amie en train de courir à côté de sa tortue. Qui plus est, une tortue ça pouvait aller vite lorsque c'était déterminé.
- Tu veux que je t'apprenne à être Animagus c'est ça ?
Je continuais à rire, m'imaginant l'apprentissage laborieux de mon amie. Sa vivacité était telle que j'ignorais si elle saurait assez se discipliner. Devenir Animagus était très difficile et demandait beaucoup de rigueur. Mais après tout, passer davantage de temps avec elle m'enchantait. Sur le ton de la plaisanterie, une lueur de malice dans les yeux, je continuais, essayant de mettre notre prochaine pleine lune en éclipse, je voulais y penser le moins possible.
- Il te faudra m'écouter sans m'interrompre et sans discuter tout ce que je dis. Tu t'en sens capable ?
- Ce serait le plus beau des scénarios. Et dans les histoires, les héros ne meurent jamais !
Je lui souriais comme une enfant. J'avais conscience de mes paroles un peu exagérées, devenir loup-garou n'était pas similaire à la mort, pourtant, il en avait le sens dans ma tête. J'avais failli mourir pour protéger Aislin, et si c'était à refaire je recommencerai, mais me transformer reviendrait à mourir un peu chaque mois, à revivre sans cesse cet événement maudit… mais c'était sans doute le cas pour chacun des loups garous vivant sur terre. Peut-être que discuter avec l'un d'eux pouvait être intéressant.
- Ça pourrait être bien de discuter avec un loup-garou. Quand il est humain je veux dire.
Évidemment j'aurai pu le faire avec Zephyr, après tout il vivait ça depuis 4 ans, et je l'avais toujours soutenu… il me fallait vraiment le contacter, j'avais besoin de lui… pourtant j'en avais si peur…
Aislin m'arracha de mes pensées en cherchant mon regard, et ses paroles tout d'abord me réconfortèrent, puis me firent rire. Un petit rire cristallin et sincère jusqu'à ce que je hochais la tête calmement, m'imaginant bien mon amie en train de courir à côté de sa tortue. Qui plus est, une tortue ça pouvait aller vite lorsque c'était déterminé.
- Tu veux que je t'apprenne à être Animagus c'est ça ?
Je continuais à rire, m'imaginant l'apprentissage laborieux de mon amie. Sa vivacité était telle que j'ignorais si elle saurait assez se discipliner. Devenir Animagus était très difficile et demandait beaucoup de rigueur. Mais après tout, passer davantage de temps avec elle m'enchantait. Sur le ton de la plaisanterie, une lueur de malice dans les yeux, je continuais, essayant de mettre notre prochaine pleine lune en éclipse, je voulais y penser le moins possible.
- Il te faudra m'écouter sans m'interrompre et sans discuter tout ce que je dis. Tu t'en sens capable ?
- InvitéInvité
Re: Too late apologize [Abilin][Terminé]
Jeu 23 Aoû 2018 - 15:23
too late apologize
Feat Abigail Dowell
Feat Abigail Dowell
« Tu veux que je t'apprenne à être Animagus c'est ça ? Il te faudra m'écouter sans m'interrompre et sans discuter tout ce que je dis. Tu t'en sens capable ? » Devenir animagus. Ce serait formidable non ? Mais en serais-je vraiment capable ? Je savais que c’était une discipline difficile et compliquée. Dans le fond, même si entendre Abigail me le faire comprendre avec son « tu t’en sens capable ? » qui me donnait envie de lui tirer la langue, elle n’avait pas tort. Étais-je capable de me donner à 100% pour cette entreprise qui serait fatigante et, je n’étais pas folle, souvent auréolé d’échecs ? J’aurais été une menteuse que de l’affirmer sans doute parce que je me connaissais. Je n’étais pas vraiment le genre de fille qui restait sagement en place à écouter les consignes de sécurité sans un mot et à obéir sans discuter. J’étais une tête brûlée. Abi le savait et n’avait pas envie de perdre son temps. Je la comprenais. Mais cette dernière aventure me faisait réaliser tant de chose ! Déjà que la vie était courte, ce que je savais déjà parce que je vivais la mienne à fond, mais surtout, qu’elle était courte quoi ! Je veux dire, et si demain je n’étais plus de ce monde ? Passerais-je vraiment à côté de la chance incroyable que j’avais pour un peu de concentrations tous les jours ? Je pourrais tellement gagner ou tellement perdre que la question était évidente oui ; je ferais de mon mieux. « Bien sûr. Tu peux avoir confiance en moi. »
Je me rapprochais d’elle jusqu’à poser ma tête sur la sienne et d’un geste tendre je lui ébouriffais les cheveux. « Tu me connais, je suis une battante ! Rien ne me fait peur ! » Je souriais de toutes mes dents quand une infirmière se racla la gorge d’un air sévère. Je m’éloignais de mon amie en la regardant sans trop comprendre son comportement. « Merci de ne pas vous appuyer sur le lit de la patiente, vous pourriez la blesser mademoiselle. » je m’écartais en jetant un regard plein d’excuse à Abi. C’est vrai que je lui avais déjà fait mal à plusieurs reprises depuis mon arrivée.
Je m’éloignais donc d’Abigail, laissant ma place à la jeune femme aux cheveux rose clair s’approcher d’Abigail et regarder le carnet posé près du lit. « Je suis l’infirmière Joëlle. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, ou, que vous ressentiez des douleurs… » Elle me jeta un coup d’œil discret qui en disait long. « N’hésitez pas à m’appeler. Je serais de service toute la journée et toute la nuit en attendant le retour du docteur Campbell. » Sur ces mots, elle me jeta un dernier regard plein de suspicion avant de quitter la pièce. J’attendais encore quelques secondes pour être bien certaine qu’elle s’était éloignée avant d’ouvrir à nouveau la bouche. « Bon… Je crois que je ne me suis pas faite une amie sur ce coup-là… » Dis-je en rigolant. « Mais plus sérieusement, je crois que je devrais te laisser te reposer. »
FRIMELDA
- InvitéInvité
Re: Too late apologize [Abilin][Terminé]
Jeu 23 Aoû 2018 - 21:39
Je voyais que Aislin réfléchissait à mes paroles, et pourtant cette fois-ci, je ne lui donnerai pas le choix. Devenir Animagus n'était pas un jeu, tout du moins, pas à mes yeux. C'était une discipline qui permettait de se rapprocher d'un univers méconnu pour l'Homme : celui des animaux et de la nature. Sujet très sérieux pour moi. J'estimais que les personnes qui n'avaient pas réussis à devenir Animagi n'étaient soit pas assez proches de la nature, soit pas assez déterminé pour les véritables raisons de posséder ce talent. Ce n'était pas un don qui tombait du ciel, c'était véritablement une discipline à part entière, et ce n'était pas pour rien que si peu de sorciers avaient pu arriver à se transformer. Néanmoins, je ne doutais absolument pas en les capacités de mon amie, mais il lui faudrait la détermination, au plus profond de son être, et pas simplement un désir comme on peut souhaiter changer de vêtement. Pourtant, je lui souriais amicalement.
- J'ai confiance en toi Aislin, et je ne doute pas de toi. Lorsque je serai sortie, je t'apprendrai.
C'était une promesse, et j'y avais mis l'intonation pour qu'elle le comprenne comme tel. Je la laissais s'installer contre moi en posant sa tête contre la mienne. J'aimais cette proximité, elle me rassurait beaucoup et me permettait de véritablement comprendre qu'elle ne m'en voulait pas pour ce qui était arrivé. Et même si elle m'ébouriffait les cheveux, visiblement incapable de pouvoir rester tranquille plus de deux secondes, je me permettais de fermer les yeux pour mieux pouvoir savourer le petit instant de tendresse qui nous unissait.
La venue de la médicomage me fit sursauter alors, comme si elle venait de faire éclater ma petite bulle de confort avec une aiguille. Clignant plusieurs fois des yeux, je n'arrivais pas à comprendre pourquoi elle parlait ainsi à la Pokeby, et j'essayais tant bien que mal de bafouer que tout allait bien. Puisque les mots ne sortaient pas dans le bon ordre de ma bouche, j'accordais un sourire amical à Aislin pour lui faire comprendre qu'elle n'avait pas besoin de s'excuser tandis que j'entendais la dame aux cheveux roses me parler.
Je me contentais de lui répondre en hochant la tête puis de soupirer lorsqu'elle sortit de la chambre. De journée, je savais que je n'allais pas l'appeler… cette nuit en revanche, ça allait être une autre histoire. Tandis que je me détendais et fondait un peu sur mon lit, la voix de la flamme à côté de moi m'arrachait un nouveau sourire. J'aurai aimé lui dire qu'elle n'avait pas à s'en faire, mais elle enchaîna pour signifier qu'elle allait me laisser. J'en ressentais un pincement au cœur. Je ne voulais pas rester seule, je n'aimais pas ça… enfin, pour le moment je n'aimais plus ça. J'avais trop peur… je baissais alors les yeux, un peu déçue, mais je me reprenais bien vite.
- Toi aussi, reposes toi bien. Reviens me voir rapidement.
Je lui souriais pour lui signifier que je voulais vraiment la revoir et discuter avec elle. Au moins, je ne pensais plus à l'accident. Plus trop. Et j'étais inquiète de savoir comment elle allait, et comment elle guérissait surtout.
Après une dernière accolade, je la suivais du regard jusqu'à ce qu'elle disparaisse à l'angle du couloir. Gardant la porte ouverte au cas où je devenais claustrophobe, je me recouchais en poussant un long et pénible soupir. J'essayais de ne pas pleurer, de ne pas trembler. Il fallait que je me repose. Tout ira mieux bientôt. J'en étais certaine.
- J'ai confiance en toi Aislin, et je ne doute pas de toi. Lorsque je serai sortie, je t'apprendrai.
C'était une promesse, et j'y avais mis l'intonation pour qu'elle le comprenne comme tel. Je la laissais s'installer contre moi en posant sa tête contre la mienne. J'aimais cette proximité, elle me rassurait beaucoup et me permettait de véritablement comprendre qu'elle ne m'en voulait pas pour ce qui était arrivé. Et même si elle m'ébouriffait les cheveux, visiblement incapable de pouvoir rester tranquille plus de deux secondes, je me permettais de fermer les yeux pour mieux pouvoir savourer le petit instant de tendresse qui nous unissait.
La venue de la médicomage me fit sursauter alors, comme si elle venait de faire éclater ma petite bulle de confort avec une aiguille. Clignant plusieurs fois des yeux, je n'arrivais pas à comprendre pourquoi elle parlait ainsi à la Pokeby, et j'essayais tant bien que mal de bafouer que tout allait bien. Puisque les mots ne sortaient pas dans le bon ordre de ma bouche, j'accordais un sourire amical à Aislin pour lui faire comprendre qu'elle n'avait pas besoin de s'excuser tandis que j'entendais la dame aux cheveux roses me parler.
Je me contentais de lui répondre en hochant la tête puis de soupirer lorsqu'elle sortit de la chambre. De journée, je savais que je n'allais pas l'appeler… cette nuit en revanche, ça allait être une autre histoire. Tandis que je me détendais et fondait un peu sur mon lit, la voix de la flamme à côté de moi m'arrachait un nouveau sourire. J'aurai aimé lui dire qu'elle n'avait pas à s'en faire, mais elle enchaîna pour signifier qu'elle allait me laisser. J'en ressentais un pincement au cœur. Je ne voulais pas rester seule, je n'aimais pas ça… enfin, pour le moment je n'aimais plus ça. J'avais trop peur… je baissais alors les yeux, un peu déçue, mais je me reprenais bien vite.
- Toi aussi, reposes toi bien. Reviens me voir rapidement.
Je lui souriais pour lui signifier que je voulais vraiment la revoir et discuter avec elle. Au moins, je ne pensais plus à l'accident. Plus trop. Et j'étais inquiète de savoir comment elle allait, et comment elle guérissait surtout.
Après une dernière accolade, je la suivais du regard jusqu'à ce qu'elle disparaisse à l'angle du couloir. Gardant la porte ouverte au cas où je devenais claustrophobe, je me recouchais en poussant un long et pénible soupir. J'essayais de ne pas pleurer, de ne pas trembler. Il fallait que je me repose. Tout ira mieux bientôt. J'en étais certaine.
|
|