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Dawn will rise {{Théoce [TERMINE]
Mer 8 Aoû 2018 - 23:03
Dawn will rise
7 août 2018
Danser… C’était la chose au monde dont j’avais le plus besoin en ce moment. Les parents m’avaient envoyé une gueulante, suite à mon réveil en compagnie de l’italien trop âgé pour moi. Comment ils avaient su ? Je n’en avais pas la moindre idée. Ce n’était pas moi qui leur en avais parlé et je savais de source sûre que Victor et Holly non plus. Pas plus que mes meilleures amies : Autumn, Fynn et Juliet. Je ne pouvais pas m’empêcher de me demander ce que j’avais fait pour mériter d’être la suivante à se voir imposer des fiançailles. Pourquoi tant de haine ? Je n’y étais pour rien si ce type était entré dans ma tente et s’était couché dans mon lit. Je n’avais rien demandé. Rien que d’y repenser, je me sentais sale à nouveau et me frottai les bras comme pour chasser le résidu de sa présence contre moi. Cela faisait pourtant plusieurs semaines. J’avais refusé de remettre les pieds dans la tente que je partageais avec Autumn après cela.
Le pire dans tout cela, c’était que j’avais appris la nouvelle dans cette lettre et que je n’avais pas la moindre idée de la personne concernée. « Tu rencontreras sous peu ton fiancé. En attendant, comporte-toi bien et arrête de nous faire honte. » Honte… Je leur faisais honte, moi qui avais toujours cherché à les rendre fiers. J’avais accepté de poursuivre des études alors que tout ce que je voulais, c’était entrer au conservatoire. J’avais même pris des cours théoriques pour leur faire plaisir. Mon seul acte de rébellion, ç’avait été de rester proche de Holly quand eux l’avaient reniée. Et c’était tout. Pour le reste, j’étais une petite fille modèle. J’essuyai une larme avant d’entrer à l’Eden Court Theatre. Nous étions au mois d’août. Je n’avais pas envie d’aller à l’université. Pour quoi faire, d’ailleurs ? Qu’est-ce que les études pouvaient bien encore m’apporter ? Je n’en avais pas la moindre idée. Pourtant, j’étais bien inscrite en deuxième année. Pour leur faire plaisir. Heureusement, pendant l’été, je pouvais me rendre aux cours d’été du Ballet d’Inverness. Je pouvais même aller danser en dehors des heures de cours et c’était bien ce que je comptais faire aujourd’hui.
Je ne pensais pas trouver quelqu’un. De fait, la salle était vide lorsque j’y entrais. J’installai un CD d’un groupe moldu que j’avais découvert au cours de l’année et laissais passer quelques chansons le temps de m’échauffer avant de passer à la chanson qui avait fait tilt dans ma tête. J’entamais alors une danse contemporaine. Les mouvements étaient brusques, saccadés, en accord avec la musique et avec mon humeur. Je devais bien admettre que ça faisait un bien fou. C’était libérateur. La danse avait toujours été un exutoire pour moi, ce n’était clairement pas sur le point de changer. Je terminai la chanson à genoux, en appui sur une main, l’autre tendue vers le ciel mon regard suivant la direction ainsi indiquée, et le bassin relevé tendu vers l’avant. J’étais littéralement à bout de souffle. « Dawn will rise » Serait-ce mon cas aussi un jour ? Je ne pouvais que l’espérer.
Un bruit à l’entrée de la pièce attira alors mon attention. Malgré moi, je me recroquevillai, retrouvant cette légendaire timidité qui s’était effacée le temps d’une danse.
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Re: Dawn will rise {{Théoce [TERMINE]
Dim 19 Aoû 2018 - 12:20
Dawn will rise - 7 août
Théo avait passé le week-end chez ses parents suite à une lettre que sa mère lui avait envoyé le vendredi d’avant. Elle ne mentionnait pas le sujet de la conversation, juste que c’était assez important pour qu’il reporte toutes les activités qu’il avait prévu dans les deux jours qui suivaient. Il était alors parti en vitesse rejoindre sa famille pour apprendre qu’on lui avait trouvé une fiancée. S’il s’attendait à que ce moment arrive un jour et qu’il l’avait accepté depuis longtemps, cela lui paraissait tout de même un peu tôt à seulement vingt ans. Hesper était tout de suite montée sur ses grands chevaux en hurlant que c’était inadmissible, que si elle était à ma place elle refuserait tout de suite et que l’amour n’est pas quelque chose qu’on peut forcer, mais sa colère était retombée comme un soufflet lorsqu’elle n’avait reçut aucun écho de la part de son grand-frère. Le jeune homme n’était pas comme sa sœur, il n’avait jamais aimé passionnément quelqu’un et n’espérait pas non plus que cela arrive un jour. Bien entendu qu’il était heureux avec sa petite amie actuelle, mais il ressentait pour elle de la tendresse, du désir et une réelle amitié et pas un amour dévorant qui l’aurait poussé à se battre pour elle. Il romprait avec elle comme le demandait ses parents et apprendrait à connaitre sa fiancée dans l’espoir que leur union soit aussi réussie que celle de ses parents qui avaient appris à véritablement s’aimer au fil des années. Il n’y avait pas de raison qu’ils ne soient pas compatibles, après tout elle avait apparemment était également à Poufsouffle et peut-être même qu’ils avaient des amis en commun. C’est sûr que quand il avait vu sa photo il n’avait pu que constater qu’elle n’avait rien à voir avec sa grande sœur qui était une réelle beauté sur laquelle lui aussi avait été sous le charme brièvement en arrivant à Poudlard, mais bon vu qu’elle se cachait hors du cadre la majorité du temps et que sinon elle fixait le sol il était dur de se faire une réelle idée. Puis à dire vrai, si elle se révélait banale physiquement il n’en avait pas grand-chose à faire. Lui-même n’était pas l’homme qui faisait tomber toutes les filles et la personnalité est bien plus importante. Il passa le week-end en famille, eut une discussion avec son père sur la situation qui le rassura un peu et ignora sa sœur le bassinant sur le fait qu’il était entrain de faire « UNE ENORME BÊTISE THEO, TU M’ECOUTES ? », difficile de ne pas l’entendre… mais il se contentait de sourire et repartit le lundi soir au camp avec dans l’idée de la rencontrer, mais aussi de rompre avec sa petite amie.
Nous étions le mardi à présent et Théo n’avait pas eu l’occasion de s’occuper de mettre fin à sa relation pour le moment parce que sa petite amie était partie en famille pour l'été et n'avait prévu de revenir que fin de l'été, il s’en occuperait à son retour. Laissant ces pensées à un autre jour, il se dirigea vers des étudiants de Pokeby en vacances. D’après ses parents elle faisait partie de cette maison et elle faisait des études de danse donc il espérait la retrouver en discutant avec ses pairs. Il lui fallu discuter avec une bonne vingtaine de personnes avant qu’on lui indique qu’on avait vu Grace se diriger vers l’endroit où se faisaient les cours de théâtre. Il décida de s’y rendre tranquillement et en profita pour se balader un peu, c’est donc un peu plus d’une heure plus tard qu’il se retrouva non loin d’une salle dont sortait de la musique qu’il n’avait jamais entendu. S’il était familier avec certains groupes moldus, il n’en connaissait que peu dans ce style là. S’approchant doucement, il se plaça dans contre le mur non loin de la porte ouverte. De là il pouvait observer une jeune femme blonde qui dansait avec fougue et grâce sans être vu. Jouant avec sa baguette sans y réfléchir comme souvent, il décida de continuer à regarder sans la déranger jusqu’à ce qu’elle finisse sa chorégraphie. Un manque d’attention lui fit perdre sa baguette des doigts et elle fit un bruit en tombant. Se baissant pour la récupérer, il constata en se relevant que la jeune fille le regardait maintenant. C’était étrange, mais elle lui faisait le même effet que les biches qu’il pouvait surprendre à boire ou à se reposer quand il se baladait en forêt et qui se recroquevillaient dès qu’elles l’apercevaient, sûrement de peur de ce qu’il pourrait leur faire. Se voulant rassurant, il afficha un grand sourire et se mit à l’applaudir une fois sa baguette de nouveau dans sa poche. « C’était magnifique ! » il lui sembla que ce n’était pas suffisant, alors il ajouta « et très… bestial ! » une petite moue d’excuse se dessina sur ses lèvres et il se gratta l’arrière du crâne comme souvent quand il se sentait un peu gauche. « Désolé je suis clairement pas fait pour être critique d’art ou quelque chose du genre… je suis sûrement maladroit, mais je voulais dire que j’ai trouvé ça super ! » se rapprochant un peu plus, il se pencha un peu et lui tendit sa main. « Grace de Launay ? » elle ressemblait à la petite blonde sur sa photo et on lui avait indiqué sa présence ici donc il pensait ne pas se tromper. « Je m’appelle Théodore Binns et je suis ton fiancé ! » sa main resta tendu en attendant qu’elle s’en saisisse, son sourire toujours aussi grand. Après tout, si elle venait d’une famille de sang pure elle devait aussi s’attendre à ce qu’on lui propose une union arrangée un jour prochain donc il n’y aurait pas de problème, si ?
Nous étions le mardi à présent et Théo n’avait pas eu l’occasion de s’occuper de mettre fin à sa relation pour le moment parce que sa petite amie était partie en famille pour l'été et n'avait prévu de revenir que fin de l'été, il s’en occuperait à son retour. Laissant ces pensées à un autre jour, il se dirigea vers des étudiants de Pokeby en vacances. D’après ses parents elle faisait partie de cette maison et elle faisait des études de danse donc il espérait la retrouver en discutant avec ses pairs. Il lui fallu discuter avec une bonne vingtaine de personnes avant qu’on lui indique qu’on avait vu Grace se diriger vers l’endroit où se faisaient les cours de théâtre. Il décida de s’y rendre tranquillement et en profita pour se balader un peu, c’est donc un peu plus d’une heure plus tard qu’il se retrouva non loin d’une salle dont sortait de la musique qu’il n’avait jamais entendu. S’il était familier avec certains groupes moldus, il n’en connaissait que peu dans ce style là. S’approchant doucement, il se plaça dans contre le mur non loin de la porte ouverte. De là il pouvait observer une jeune femme blonde qui dansait avec fougue et grâce sans être vu. Jouant avec sa baguette sans y réfléchir comme souvent, il décida de continuer à regarder sans la déranger jusqu’à ce qu’elle finisse sa chorégraphie. Un manque d’attention lui fit perdre sa baguette des doigts et elle fit un bruit en tombant. Se baissant pour la récupérer, il constata en se relevant que la jeune fille le regardait maintenant. C’était étrange, mais elle lui faisait le même effet que les biches qu’il pouvait surprendre à boire ou à se reposer quand il se baladait en forêt et qui se recroquevillaient dès qu’elles l’apercevaient, sûrement de peur de ce qu’il pourrait leur faire. Se voulant rassurant, il afficha un grand sourire et se mit à l’applaudir une fois sa baguette de nouveau dans sa poche. « C’était magnifique ! » il lui sembla que ce n’était pas suffisant, alors il ajouta « et très… bestial ! » une petite moue d’excuse se dessina sur ses lèvres et il se gratta l’arrière du crâne comme souvent quand il se sentait un peu gauche. « Désolé je suis clairement pas fait pour être critique d’art ou quelque chose du genre… je suis sûrement maladroit, mais je voulais dire que j’ai trouvé ça super ! » se rapprochant un peu plus, il se pencha un peu et lui tendit sa main. « Grace de Launay ? » elle ressemblait à la petite blonde sur sa photo et on lui avait indiqué sa présence ici donc il pensait ne pas se tromper. « Je m’appelle Théodore Binns et je suis ton fiancé ! » sa main resta tendu en attendant qu’elle s’en saisisse, son sourire toujours aussi grand. Après tout, si elle venait d’une famille de sang pure elle devait aussi s’attendre à ce qu’on lui propose une union arrangée un jour prochain donc il n’y aurait pas de problème, si ?
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Re: Dawn will rise {{Théoce [TERMINE]
Dim 19 Aoû 2018 - 20:45
Dawn will rise
7 août 2018
Cette musique s’était complètement emparée de moi. Cela arrivait souvent, lorsque j’éprouvais réellement le besoin de m’évader. Certaines personnes se contentaient d’aller courir, d’aller au milieu de nulle part et de pousser un grand cri, d’aller voler sur un balai… Moi non. C’était par la danse que je m’évadais, que je trouvais ma paix intérieure. Et pourtant, quelqu’un était venu la troubler cette paix. Cette situation n’était pas sans me rappeler l’année précédente et mes retrouvailles avec Malcom dans la salle de danse de l’université. Malcom que je n’avais pas vu depuis qu’il avait quitté Poudlard. Malcom qui s’était amusé, ce jour-là, à me voler mon premier baiser. Malgré moi, je serrai les poings tandis que j’évitais le regard du jeune homme qui entrait dans la pièce, dans mon antre sans m’avoir demandé si cela me dérangeait. Il me félicita en s’approchant, disant que c’était magnifique et… bestial. Bestial ? songeai-je. Je n’avais pas pensé à m’enregistrer et je savais pertinemment que je serais incapable de refaire exactement la même chose. Ce n’était pas une chorégraphie préparée, mais improvisée. Je n’avais pas cherché à dominer la musique mais j’avais laissé celle-ci s’emparer de moi. Néanmoins, je pris à mon tour la parole, sourcils légèrement froncés, tandis que je voyais la gêne se dessiner sur son visage. « Merci… Je crois. »
Il s’excusa rapidement de sa maladresse et je lui adressai un sourire timide, adoucie par ses propos. Oui, il était maladroit. Comme je pouvais l’être dans d’autres occasions. « C’est pas grave, ne t’en fais pas. Je ne suis pas toujours douée avec les mots non plus. » Je m’apprêtais à m’emparer de la main qu’il me tendait pour me relever quand il me demanda mon nom. De nouveau, je fronçai les sourcils, interrompant mon geste à mi distance. « Euh… Oui, pourquoi ? » demandai-je d’un ton hésitant, mes prunelles venant chercher les siennes. « Je m’appelle Théodore Binns et je suis ton fiancé ! » « Mon… » commençai-je incapable de terminer. Fiancé… Je blêmis, si tant était que ce fut possible, alors que mes joues se paraient de rouge de honte, de gêne, de colère. Si une petite partie de mon esprit avait espéré que les propos de la beuglante n’étaient qu’une menace en l’air, j’avais sous les yeux la preuve que ce n’était pas le cas.
Figée, je ne tendais pas davantage la main vers lui, pas plus que je ne l’enlevais. L’espace d’un instant, le regard que je posai sur lui devint glacial. Je ne pouvais que constater que lui semblait heureux de cette situation. Il me souriait de toutes ses dents, presque. Au point que j’avais l’impression qu’il en avait quarante-douze, des dents. Moi, je n’éprouvais qu’une honte immense. En même temps, Comment avais-je pu penser que ce n’était qu’une menace en l’air de mes parents ? Depuis quand faisaient-ils ce genre de choses ? Depuis que Holly les a humiliés en refusant d’épouser Léandre pour cacher les apparences. Depuis qu’elle a voulu garder Fàolan et qu’ils l’ont foutue dehors. Mon frère jumeau avait alors eu droit, lui aussi, à des fiançailles organisées avec la jeune Elia Muller. Et, si je m’étais crue à l’abri, pensant que, peut-être, je pouvais être leur préférée, parce que j’avais accepté de poursuivre des études dans une université magique au lieu de me concentrer sur la danse, je faisais face à une erreur. Ils avaient appris qu’un homme que je ne connaissais pas avec passé la nuit dans mon lit. Je n’avais pas la moindre idée de ce qu’il s’était passé cette nuit là, d’ailleurs, et voilà qu’ils décidaient de m’unir à un garçon que je ne connaissais pas. Ce n’était même pas un projet. Une décision qui pouvait se réfléchir avec moi. Non. C’était imposé. Pour… « Pourquoi moi ? » ne pus-je m’empêcher de demander alors que je me sentais me recroqueviller à l’intérieur de moi-même comme une rose qui se flétrirait. « Et tu… Es d’accord avec ça ? » demandai-je encore, malgré moi. Vu son sourire, il était forcément d’accord. J’avais envie de pleurer. Et je savais que ce serait le cas un peu plus tard. Autumn partie, je ne pourrais que me réfugier dans les bras de Juliet et de Fynn.
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Re: Dawn will rise {{Théoce [TERMINE]
Dim 19 Aoû 2018 - 23:31
Dawn will rise - 7 août
Le mot bestial n’était sûrement pas le meilleur adjectif pour définir ce qu’il venait de voir, mais il n’avait pas trouvé d’autres mots sur le moment. Le remerciement hésitant de Grace lui confirma sa maladresse. D’un autre côté, il était difficile d’exprimer ce qu’il avait pu percevoir et ressentir en la regardant danser. C’était comme si elle avait voulu libérer une colère latente et que chaque mouvement était une explosion d’énergie, à la fois gracieuse et précise. Bien entendu il n’avait pas le recul pour exprimer tout cela donc il se contenta de s’excuser pour sa maladresse. La réponse de la jeune femme le fit sourire, elle était tout à fait adorable de le mettre à l’aise ainsi. Sentant qu’il était temps, il tendit sa main vers elle et se présenta après avoir confirmé qu’elle était bien celle qu’il pensait. « Mon… » La phrase resta en suspend et ce fut comme si le temps s’était arrêté. Son sourire restait figé, mais il comprit que quelque chose n’allait pas.
Cette main qui restait immobile à quelques millimètres de la sienne laissait présager le pire et son regard glacial ne fit que confirmer ses craintes. Clairement ses parents n’avaient pas eu la même discussion avec elle que les siens avec lui pour qu’elle réagisse aussi mal en le voyant. Ne savait-elle pas qui il était et le lien qui les unissait à présent ? « Pourquoi moi ? » Comment ça pourquoi moi ? Elle blaguait ou quoi ? Ce n’était pas comme s’il l’avait observé de loin pendant des mois ou années avant de la désigner comme sa future femme ou qu’il avait cherché à lui imposer la situation. Ses pensées commençaient à peine à se bousculer dans son esprit qu’elle reprit pour lui demander s’il était d’accord avec la situation.
Pourquoi ne l’aurait-il pas été ? Cette fois son sourire retomba et il garda un visage neutre pendant qu’il réfléchissait à quoi lui répondre. La jeune femme qui lui faisait face semblait défaite, comme si on lui infligeait une punition en la promettant en mariage avec lui. Etait-ce sa réaction qui était normale ou la sienne ? Lorsqu’il y repensait, il revoyait sa sœur refuser l’idée même d’être promise à quelqu’un d’autre de force… oui c’était l’expression qu’elle avait employée. Tellement de jeunes sorciers de sang purs se retrouvaient fiancés les uns aux autres à leurs âges suite à des arrangements entre les différentes famille que la plupart n’en étaient pas surpris. Est-ce que la nouvelle génération y trouvait une certaine injustice ? Après tout quel était cet amour passionnel dont tout le monde parlait et était-il vraiment une clé pour atteindre le réel bonheur ? Théo avait vu de nombreux couples se former, se dire s’aimer véritablement pour finalement rompre avec autant de fougue que lorsqu’ils s’étaient liés. Est-ce que finalement ils ne se retrouvaient pas plus misérable une fois cet amour bref terminé ? L’intérêt d’un mariage arrangé est que cela oblige à découvrir l’autre, à faire des compromis, à ne pas être égoïste et à faire en sorte de se donner une réelle chance de vivre ensemble parce qu’on est déjà lié. Il n’était pas stupide cependant, il pouvait avoir parfois une véritable incompatibilité de caractères, mais pourquoi réagir aussi vivement dès le départ alors qu’ils n’avaient pas encore appris à se connaitre ?
Il reprit donc d’une voix douce, un léger sourire sur les lèvres. « Pourquoi je ne serais pas d’accord avec cette situation ? Je sais depuis que je suis adolescent que je devrais me marier avec une femme issue d’une famille de sang pur. Ne l’ayant pas trouvé avant ce moment il était prévisible que mes parents me trouvent une fiancé avant. » Il s’écarta un peu d’elle pour faire en sorte qu’elle ne se sente pas acculée et continua. « J’ai la sensation que tu n’étais pas autant préparée à cette idée, mais ce n’est pas si terrible, si ? On peut commencer en étant amis… » baissant légèrement la tête pour que ses yeux croisent les siens, il continua. « Essayons d’abord de se connaitre avant de décider que la vie n’est qu’injustice… promis si après un mois tu me détestes et tu décides que je suis une horrible personne j’irais parler à mes parents. » un clin d’œil suivi cette phrase. Il ne lui demandait pas la lune, juste de faire un petit pas vers lui. Il n’avait aucune envie de se retrouvé fiancé à une fille qui se sentait forcée d’être avec lui après tout…
Cette main qui restait immobile à quelques millimètres de la sienne laissait présager le pire et son regard glacial ne fit que confirmer ses craintes. Clairement ses parents n’avaient pas eu la même discussion avec elle que les siens avec lui pour qu’elle réagisse aussi mal en le voyant. Ne savait-elle pas qui il était et le lien qui les unissait à présent ? « Pourquoi moi ? » Comment ça pourquoi moi ? Elle blaguait ou quoi ? Ce n’était pas comme s’il l’avait observé de loin pendant des mois ou années avant de la désigner comme sa future femme ou qu’il avait cherché à lui imposer la situation. Ses pensées commençaient à peine à se bousculer dans son esprit qu’elle reprit pour lui demander s’il était d’accord avec la situation.
Pourquoi ne l’aurait-il pas été ? Cette fois son sourire retomba et il garda un visage neutre pendant qu’il réfléchissait à quoi lui répondre. La jeune femme qui lui faisait face semblait défaite, comme si on lui infligeait une punition en la promettant en mariage avec lui. Etait-ce sa réaction qui était normale ou la sienne ? Lorsqu’il y repensait, il revoyait sa sœur refuser l’idée même d’être promise à quelqu’un d’autre de force… oui c’était l’expression qu’elle avait employée. Tellement de jeunes sorciers de sang purs se retrouvaient fiancés les uns aux autres à leurs âges suite à des arrangements entre les différentes famille que la plupart n’en étaient pas surpris. Est-ce que la nouvelle génération y trouvait une certaine injustice ? Après tout quel était cet amour passionnel dont tout le monde parlait et était-il vraiment une clé pour atteindre le réel bonheur ? Théo avait vu de nombreux couples se former, se dire s’aimer véritablement pour finalement rompre avec autant de fougue que lorsqu’ils s’étaient liés. Est-ce que finalement ils ne se retrouvaient pas plus misérable une fois cet amour bref terminé ? L’intérêt d’un mariage arrangé est que cela oblige à découvrir l’autre, à faire des compromis, à ne pas être égoïste et à faire en sorte de se donner une réelle chance de vivre ensemble parce qu’on est déjà lié. Il n’était pas stupide cependant, il pouvait avoir parfois une véritable incompatibilité de caractères, mais pourquoi réagir aussi vivement dès le départ alors qu’ils n’avaient pas encore appris à se connaitre ?
Il reprit donc d’une voix douce, un léger sourire sur les lèvres. « Pourquoi je ne serais pas d’accord avec cette situation ? Je sais depuis que je suis adolescent que je devrais me marier avec une femme issue d’une famille de sang pur. Ne l’ayant pas trouvé avant ce moment il était prévisible que mes parents me trouvent une fiancé avant. » Il s’écarta un peu d’elle pour faire en sorte qu’elle ne se sente pas acculée et continua. « J’ai la sensation que tu n’étais pas autant préparée à cette idée, mais ce n’est pas si terrible, si ? On peut commencer en étant amis… » baissant légèrement la tête pour que ses yeux croisent les siens, il continua. « Essayons d’abord de se connaitre avant de décider que la vie n’est qu’injustice… promis si après un mois tu me détestes et tu décides que je suis une horrible personne j’irais parler à mes parents. » un clin d’œil suivi cette phrase. Il ne lui demandait pas la lune, juste de faire un petit pas vers lui. Il n’avait aucune envie de se retrouvé fiancé à une fille qui se sentait forcée d’être avec lui après tout…
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Re: Dawn will rise {{Théoce [TERMINE]
Mar 21 Aoû 2018 - 19:42
Dawn will rise
7 août 2018
Mon fiancé… Au fond de moi, je ne voulais pas le croire. Je voulais refuser cette information qui venait corroborer la lettre, ou plutôt la gueulante de mes parents. Je pouvais comprendre qu’ils se soient sentis honteux, quand ils avaient appris pour mon réveil avec Melrose. Moi aussi, je m’étais sentie honteuse. Je m’étais réveillée en compagnie d’un homme que je ne connaissais pas le moins du monde. Un homme qui semblait clairement plus vieux que moi et qui s’était amusé de la situation. Au fond, si je ne me souvenais de rien, je ne pouvais qu’espérer qu’il ne s’était réellement rien passé cette nuit-là. Ce que je ne m’expliquais pas, c’était comment mes parents en avaient entendu parler. Ce que je ne comprenais pas, c’était pourquoi ils avaient pris cette décision : me fiancer à quelqu’un que je ne connaissais pas. Ils auraient pu me dire qu’ils allaient chercher quelqu’un pour moi. M’obliger à rencontrer des garçons s’ils le souhaitaient. Mais cette façon de procéder à l’ancienne ? Alors que, dans ma mémoire, ils n’avaient accepté pour Léandre de la Rosière que sur pression des parents de celui-ci ? Alors qu’ils avaient organisé aussi des fiançailles pour Victor ? Je ne pouvais qu’espérer que ce ne serait qu’une passade que je pourrais toujours me sortir de là. Mais je n’y croyais pas. J’étais persuadée qu’ils ne me laisseraient pas sortir de ça.
Mon fiancé… J’avais envie de pleurer, pourtant, je n’en faisais rien. A croire que pleurer ma relation, ou plutôt ma non-relation avec Malcom avait épuisé mon stock de larmes. A croire que j’étais en état de choc. De fait, la question que j’avais posée était ridicule : « pourquoi moi ? » Parce que ça lui avait été imposé. Sans doute n’avait-il pas vraiment eu le choix, lui non plus. Sans doute aurait-il préféré tomber sur quelqu’un d’autre que moi… Moi qui n’étais pas… Enfin… Après ce qu’il s’était passé avec Malcom, j’étais retombée dans mon manque de confiance. A nouveau, j’étais persuadée que, de toute façon, je n’étais pas ma sœur. Que moi, je n’étais pas une fille qu’un garçon pouvait aimer. Que s’il n’y avait mon sang de semi-vélane, je serais totalement invisible pour tout un chacun. « Désolée. Je pose des questions idiotes. » m’excusai-je de mon pourquoi avant de lui demander s’il était d’accord avec ça.
Au fond, sa réaction à cette annonce, comme si c’était parfaitement normal, m’ôtait un peu de ma colère sur le moment. Il n’y pouvait rien, lui non plus. J’étais, presque, résignée. Je n’avais pas plus envie d’accepter qu’avant, mais j’étais prête à baisser les bras. A laisser tomber. A accepter que j’étais condamnée à une vie sans amour. A dix-neuf ans tout ronds, j’avais l’impression de voir mon avenir s’envoler loin de moi. Je me demandais ce qui me serait pris, ensuite. La danse ? La musique ? Le théâtre ? Le chant ? Je n’en avais pas la moindre idée, mais cette crainte me fit trembler, et j’enserrai mes jambes dans mes bras dans une maigre tentative de me réconforter. J’aurais tellement aimé ne pas être seule en face de lui à cet instant. Avoir une de mes amies, mon frère ou ma sœur avec moi. Je posai ma joue sur mes genoux, la tête tournée vers lui en attendant d’avoir son ressenti sur la situation. Une mèche de cheveux blonds tomba devant mes yeux et je la laissai là, comme si ce maigre rideau de cheveux pouvait me faire une quelconque protection.
Il m’expliqua alors qu’il n’avait aucune raison d’être contre cet arrangement. Que, le concernant, il avait toujours su que cela arriverait un jour. Moi, ce n’était pas mon cas. Mes parents ne m’avaient rien dit. « Je… » commençai-je avant de m’étrangler, une boule dans la gorge. Je savais que c’étaient les larmes qui ne sortaient pas qui me bloquaient ainsi. Je me raclais pourtant la gorge avant de reprendre la parole : « Je ne savais pas… Moi… Des amis de mes parents ont tenté d’arranger un mariage entre leur fils et ma sœur. Ils ont fait pression sur nos parents qui ont fini par accepter. Finalement, ma sœur a refusé ce mariage. Pour ça, elle s’est fâchée avec nos parents. Je ne sais pas pourquoi, ils ont fait pareil avec mon frère jumeau il y a quelques mois. » Cela pouvait-il avoir eu un lien avec Sky ? Parce que Victor était au courant ? Pouvait-il avoir menacé notre père à ce sujet et la réponse avait été ça ? Je secouai la tête un instant avant d’ajouter : « Mais moi… Ils m’ont toujours laissée… Jusque-là. Tout ce qu’ils m’ont imposé, ça a été de poursuivre mes études. De suivre des options utiles. Je pensais pas que… » Je secouai de nouveau la tête, incapable de finir ma phrase. Ce soir là, je m’étais endormie dans la tente que j’aurais dû partager avec Autumn. J’avais essayé de l’attendre. Mais elle n’était pas arrivée. Et au matin, je m’étais rendue compte que ce n’était pas ma meilleure amie qui était là, mais ce type. Tatoué de partout, crâne rasé. J’avais eu tellement peur. Rien de tout ça n’était ma faute, et pourtant, Théodore comme moi était puni. C’était injuste.
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Re: Dawn will rise {{Théoce [TERMINE]
Mar 21 Aoû 2018 - 22:54
Dawn will rise - 7 août
Bien entendu, Théo avait espéré que sa future fiancée prenne la nouvelle aussi bien que lui, mais c’était bien mal le connaitre que de penser qu’il n’avait pas envisagé d’autres possibilités. Hesper c’était de toute évidence chargée de lui apporter sa version de la scène, un scénario qui n’avait rien de réjouissant. Sa petite sœur étant contre le concept même de mariage arrangé, elle avait argué que n’importe quelle personne sainte d’esprit – et clairement son frère ne faisait pas partie de cette catégorie selon elle – refuserait avec fougue qu’on l’enchaine à un autre être humain sous prétexte qu’il était de sang pur. Le grand naïf à la botte de leur mère qu’il était ferait donc face à une jeune femme qui lui hurlerait tout le mal qu’elle pensait de cette union et refuserait même de lui adresser la parole tant qu’il ne cherchait pas à convaincre ses parents de tout annuler. C’était tout du moins le script que sa Gryffondor de petite sœur avait imaginé. S’il s’était simplement contenté de répondre par un sourire qui montrait qu’il refusait d’entrer dans sa vendetta contre leurs parents, il n’avait pas exclu cette possibilité. Il y avait aussi ce que lui avait espéré, à savoir qu’elle le prendrait avec le sourire et déciderait d’apprendre à le connaitre comme lui souhaitait le faire. Cette possibilité n’était pas complètement à écarter, si ? Il ne pouvait pas être le seul sang pur à accepter les décisions de ses parents sur le sujet. Sur une note plus amusante, un de ses proches amis s’était amusé à lui faire entrer un scénario alternatif dans le crâne. Peut-être qu’elle serait immensément déçue en le voyant parce qu’elle n’aimait que les armoires à glace de deux mètres de haut et que si on avait pas le physique de Jason Momoa ou de the Rock il était inutile de lui adresser la parole. Cette dernière possibilité était celle qui l’avait fait le plus rire, mais il l’avait écarté assez vite. Il espérait que la jeune femme chercherait à apprendre à le connaitre avant de le mettre de côté parce qu’il ne représentait pas son idéal masculin, lui était prêt à faire de même inversement.
S’il y avait une éventualité à laquelle Théo n’avait pas pensé, c’était que la jeune femme face à lui en soit à ce point bouleversé. Pourquoi cela ne lui avait-il pas traversé l’esprit ? Dans certains pays les femmes étaient encore mariées de force à des hommes qu’elles n’avaient pas choisi et ceux-là les possédaient comme des objets, peut-être pouvait-on voir dans leur situation et la leur une similarité ? Ce n’était cependant pas comme cela que lui voyait cette union. Si, après avoir appris à se connaitre, elle refusait avec toujours autant de fougue leur mariage il demanderait à ses parents de rompre l’engagement. Il n’était pas le genre de personnes à forcer les autres à faire quoique ce soit. En l’écoutant parler il ne pouvait que ressentir toute la détresse qu’elle ressentait face à cette situation. Les parents de Launay n’étaient pas aussi compréhensifs que les siens manifestement. Il restait persuadé que si un jour Hesper se trouvait confrontée à cette situation et refusait en bloc, son père finirait par avoir raison de sa mère et elle pourrait faire ce qu’elle désirait. Se trompait-il ? Il faisait tout pour qu’elle en ait la possibilité en tout cas. Est-ce que le frère de Grace avait aussi refusé ? Etait-il étrange que d’accepter tout cela sans broncher ? Lui aussi perdait dans la situation, il était heureux jusqu’ici avec Crécie après tout. Il savait juste que s’il ne s’y pliait pas sa sœur en serait sûrement contrainte à sa place. S’il disait oui à cet engagement il savait qu’il y avait peu de chance pour qu’il n’y trouve pas un certain bonheur, il avait toujours été doué pour ça après tout. Cela permettrait également de repousser d’éventuelles fiançailles pour Hesper le temps qu’elle trouve quelqu’un qu’elle souhaite épouser, de préférence sang pur. « Mais moi… Ils m’ont toujours laissée… » La jolie blonde continuait et il sentit un pincement au cœur en la voyant aussi démunie. Ils ne se connaissaient pas, mais on aurait dit que si elle prononçait quelques mots de plus ou se laissait envahir par tout ce qu’elle ressentait elle se serait mise à pleurer.
Réagir face à quelqu’un d’énervé aurait été plus facile, là Théo se sentait démunit. Laissant passer un moment après les derniers mots de Grace il se rapprocha un peu d’elle et commença à parler, d’une voix douce comme pour l’apaiser. « Je suis réellement navré que tes parents ne t’aient pas préparé à ce moment comme les miens l’ont fait. » Que pensaient-ils en laissant leur fille découvrir qu’elle avait un fiancé ainsi ? Bien entendu que leur première rencontre était vouée à l’échec. Expirant lentement il continua. « Tu sais, de ce que je lis de la situation tes parents veulent à tout prix te fiancer. Que ça soit moi ou un autre je ne suis pas sûr que ça change grand-chose pour eux. » Un léger sourire se dessina sur ses lèvres. « Je ne dis pas que je suis l’homme de tes rêves ou que tu es celle qui fera battre mon cœur, mais je pense que tu ne perds pas grand-chose à apprendre à me connaitre. C’est toujours mieux que de tomber sur un connard qui cherchera à profiter de toi.. » se baissant légèrement, il repoussa une mèche qui cachait en partie son beau visage et continua. « moi en tout cas j’ai vraiment envie d’apprendre à te connaitre. » il planta alors son doux regard dans le sien. « et je te promets que si après quelques semaines tu en as marre de moi j’irais parler à mes parents, mais en attendant sache que je n’attend rien de toi. Je ne chercherais pas à t’embrasser, à t’enlacer, à te forcer à faire quoique ce soit… » son sourire se fit un peu plus taquin. « bon après si un jour l’occasion se présente et qu’on en a tous deux envie je ne suis pas certain que je pourrais résister… » et il lui fit un petit clin d’œil.
S’il y avait une éventualité à laquelle Théo n’avait pas pensé, c’était que la jeune femme face à lui en soit à ce point bouleversé. Pourquoi cela ne lui avait-il pas traversé l’esprit ? Dans certains pays les femmes étaient encore mariées de force à des hommes qu’elles n’avaient pas choisi et ceux-là les possédaient comme des objets, peut-être pouvait-on voir dans leur situation et la leur une similarité ? Ce n’était cependant pas comme cela que lui voyait cette union. Si, après avoir appris à se connaitre, elle refusait avec toujours autant de fougue leur mariage il demanderait à ses parents de rompre l’engagement. Il n’était pas le genre de personnes à forcer les autres à faire quoique ce soit. En l’écoutant parler il ne pouvait que ressentir toute la détresse qu’elle ressentait face à cette situation. Les parents de Launay n’étaient pas aussi compréhensifs que les siens manifestement. Il restait persuadé que si un jour Hesper se trouvait confrontée à cette situation et refusait en bloc, son père finirait par avoir raison de sa mère et elle pourrait faire ce qu’elle désirait. Se trompait-il ? Il faisait tout pour qu’elle en ait la possibilité en tout cas. Est-ce que le frère de Grace avait aussi refusé ? Etait-il étrange que d’accepter tout cela sans broncher ? Lui aussi perdait dans la situation, il était heureux jusqu’ici avec Crécie après tout. Il savait juste que s’il ne s’y pliait pas sa sœur en serait sûrement contrainte à sa place. S’il disait oui à cet engagement il savait qu’il y avait peu de chance pour qu’il n’y trouve pas un certain bonheur, il avait toujours été doué pour ça après tout. Cela permettrait également de repousser d’éventuelles fiançailles pour Hesper le temps qu’elle trouve quelqu’un qu’elle souhaite épouser, de préférence sang pur. « Mais moi… Ils m’ont toujours laissée… » La jolie blonde continuait et il sentit un pincement au cœur en la voyant aussi démunie. Ils ne se connaissaient pas, mais on aurait dit que si elle prononçait quelques mots de plus ou se laissait envahir par tout ce qu’elle ressentait elle se serait mise à pleurer.
Réagir face à quelqu’un d’énervé aurait été plus facile, là Théo se sentait démunit. Laissant passer un moment après les derniers mots de Grace il se rapprocha un peu d’elle et commença à parler, d’une voix douce comme pour l’apaiser. « Je suis réellement navré que tes parents ne t’aient pas préparé à ce moment comme les miens l’ont fait. » Que pensaient-ils en laissant leur fille découvrir qu’elle avait un fiancé ainsi ? Bien entendu que leur première rencontre était vouée à l’échec. Expirant lentement il continua. « Tu sais, de ce que je lis de la situation tes parents veulent à tout prix te fiancer. Que ça soit moi ou un autre je ne suis pas sûr que ça change grand-chose pour eux. » Un léger sourire se dessina sur ses lèvres. « Je ne dis pas que je suis l’homme de tes rêves ou que tu es celle qui fera battre mon cœur, mais je pense que tu ne perds pas grand-chose à apprendre à me connaitre. C’est toujours mieux que de tomber sur un connard qui cherchera à profiter de toi.. » se baissant légèrement, il repoussa une mèche qui cachait en partie son beau visage et continua. « moi en tout cas j’ai vraiment envie d’apprendre à te connaitre. » il planta alors son doux regard dans le sien. « et je te promets que si après quelques semaines tu en as marre de moi j’irais parler à mes parents, mais en attendant sache que je n’attend rien de toi. Je ne chercherais pas à t’embrasser, à t’enlacer, à te forcer à faire quoique ce soit… » son sourire se fit un peu plus taquin. « bon après si un jour l’occasion se présente et qu’on en a tous deux envie je ne suis pas certain que je pourrais résister… » et il lui fit un petit clin d’œil.
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Re: Dawn will rise {{Théoce [TERMINE]
Mer 22 Aoû 2018 - 11:43
Dawn will rise
7 août 2018
Nous étions punis, l’un comme l’autre. Mais au fond de moi, je ne savais lequel des deux était le plus puni : lui d’être pris au piège avec une semi-vélane, ou moi à cause d’une action dont j’étais innocente. J’avais fini par lui expliquer un peu la situation : ma sœur ainée, mon frère jumeau. Peut-être les connaissait-il ? Il me semblait, mais je pouvais me tromper, qu’il était à Poufsouffle, comme moi à Poudlard. Ceci dit, Holly était à Serdaigle, quelques années au-dessus. Maintenant… Je ne savais même pas quel âge il avait. Il avait l’air jeune, encore, mais je pouvais me tromper. Tout ce qui était sûr, pour moi, c’était qu’il n’était pas en deuxième année, et qu’il devait être un peu plus vieux que moi. « Et… Euh… Quel âge as-tu ? Et en quelle année es-tu ? » Je m’arrêtais là pour l’interrogatoire. Je n’étais pas certaine d’avoir envie de me lancer là-dedans. Mais si je devais être obligée de le faire, autant que je puisse me renseigner de mon côté. Ce serait toujours ça de pris. Surtout que, comme il le disait, si mes parents voulaient à tout prix me fiancer, je n’aurais pas l’opportunité de choisir. Et il n’avait pas l’air trop méchant. « Tu as raison… Je n’ai pas le choix. » rapondis-je, résignée. J’étais abattue. Le ciel m’était clairement tombé sur la tête. J’avais envie de fuir en courant, et pourtant, j’étais incapable de faire un mouvement. Comme quand Malcom était venu me narguer le soir du bal de printemps. Mais la situation était alors différente. Malcom cherchait à me pousser à bout. A envahir mon espace personnel. Théodore, lui, cherchait à me ménager. A me laisser le temps de m’adapter à cette situation. Je ne pouvais que constater qu’ils étaient l’opposé l’un de l’autre.
Repensant à la situation de ma sœur, je ne pouvais que me dire que Léandre était un gentil garçon. Que j’avais toujours considéré comme un grand frère. Elia était une fille qui avait l’air gentille, même si je ne lui avais jamais parlé. Théodore lui-même n’avait pas l’air méchant. Au fond, s’ils voulaient tracer notre chemin, ils n’avaient pas choisi des personnes qui feraient tout pour nous rendre malheureuses. Du moins… Pas au premier abord. Mais ça reste mal… songeai-je en serrant les poings tandis qu’il continuait, qu’il argumentait pour se donner une chance. Finalement, une unique larme, comme une petite perle coula au coin de mon œil lorsqu’il repoussa la mèche qui me couvrait à moitié le regard et qu’il disait avoir envie d’apprendre à me connaitre. Je ne fis même pas un mouvement pour stopper cette goutte d’eau salée. Je voulus, pourtant, prendre la parole mais n’en eus pas le temps qu’il enchainait, me demandant de lui laisser quelques semaines pour faire connaissance. Le pouvais-je ? « Tu as vraiment envie de courir ce risque avec le monstre que je suis ? Tu dis que si ça se trouve, tu auras envie de m’embrasser… Mais comment peux-tu savoir que tu en auras vraiment envie ? Je suis une semi-vélane après tout… Les envies, les désirs des hommes, ils sont induits par ma nature. Tout ce que tu pourrais penser ressentir, ça ne sera pas vrai… » Et c’était bien ça le problème…
C’était pour ça que je n’avais jamais accepté celle que j’étais. Que je m’étais cachée pendant des années derrière les vêtements de mon frère jumeau, trop grands, trop amples, derrière des lunettes dont je n’avais pas besoin. Parce que je ne voulais pas que ceux qui me croisaient ne se fassent abuser par cette fausse beauté qui était la mienne. J’étais persuadée que, si on enlevait la vélane de mon sang, personne ne me remarquerait et j’avais toujours tout fait pour qu’on ne me remarque pas. Pourtant, j’étais étudiante en arts du spectacle. Pourtant, j’éclosais comme une fleur dès lors que je chantais, dansais ou jouais une pièce de théâtre. Mais là… Je secouai la tête avant de me lever brusquement et de m’éloigner de quelques pas du jeune homme. « J’ai pas envie que tu te retrouves pris au piège de quelque chose de fictif à cause de ce que je suis. Ce n’est pas juste pour toi. » Ni pour moi ajoutai-je en pensée.
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Re: Dawn will rise {{Théoce [TERMINE]
Mer 22 Aoû 2018 - 23:55
Dawn will rise - 7 août
Théo s’était empressé de répondre lorsque Grace lui avait demandé plus d’informations sur lui. « J’ai vingt ans et je vais rentrer en troisième année. Je suis le cursus de botanique et de magizoologie. » Lui savait déjà qu’elle était en seconde année d’art du spectacle et qu’elle avait dix-neuf ans parce que ses parents l’en avaient informé. Papa et maman Binns lui ayant parlé brièvement de la belle, il savait également qu’ils avaient été dans la même maison à Poudlard. Attendant un court instant pour voir si elle avait d’autres questions à lui poser, il avait décidé de reprendre. Se voulant le plus rassurant possible il lui expliqua qu’il n’était pas un monstre qui cherchait à la forcer dans un mariage qu’elle ne souhaitait pas, mais plutôt un inconnu qui avait envie d’apprendre à la connaitre. S’il était au départ enthousiaste et intrigué à l’idée de la rencontrer, à présent il se sentait réellement triste de la voir prise au piège ainsi sans aucune préparation de ses parents. La larme qui avait coulé le long de sa joue lorsqu’il lui avait repoussé sa mèche lui avait fait un pincement au cœur, mais il avait continué. Il espérait qu’elle comprendrait qu’il était quelqu’un de bien et qu’il ne chercherait jamais à lui faire du mal. Tentant de terminer son argumentation par une petite touche taquine, il fut pris de court par sa réaction. Monstre. C’était un mot fort pour se décrire non ? Lui qui n’avait jamais eu de problème de confiance et qui s’acceptait et s’aimait pleinement avait toujours eu du mal à comprendre comment on pouvait se haïr au point de devenir l’un de ses pires tortionnaires. Semi-Vélane. Il comprenait ce qu’elle voulait dire. Il se rendait compte que plus il la regardait moins il avait envie de détourner le regard. Etait-ce à cause de son ascendance ou parce qu’il la trouvait tout simplement jolie ? Cette situation ne pouvait pas être facile, surtout à une période où on se construit en tant que femme. C’était peut-être la raison pour laquelle elle s’habillait avec des vêtements trop grands et des lunettes à Poudlard comme il avait pu le voir sur la photo que ses parents lui avaient donné… En attendant il était persuadé qu’on pouvait aimer ou haïr une demi-vélane pour autre chose que sa nature, sinon elles ne pourraient avoir aucun lien avec l’autre sexe ?
« Je… » Théo n’eut pas le temps de continuer sa phrase qu’elle se relevait et s’écartait de lui, comme si cela permettrait de rompre le charme. « J’ai pas envie que tu te retrouves pris au piège de quelque chose de fictif à cause de ce que je suis. Ce n’est pas juste pour toi. » Si cela partait d’une bonne intention, c’était aussi terrible de penser ainsi. Réagissait-elle ainsi avec tous les hommes ? S’était-elle-même autorisée des relations dans le passé ? Imaginer que tout homme l’approchant ne le faisait que parce qu’il ne pouvait résister à son charme de Vélane était penser qu’on ne pouvait pas la désirer ou l’aimer pour elle. Comment allait-il la convaincre du contraire ? Réfléchissant à toute vitesse, il eut le sourire de celui qui vient de trouver une idée. « Si mes souvenirs sont bons, on ne peut tomber sous le charme d’une Vélane que si on la regarde ou qu’on l’écoute chanter non ? » Sortant sa baguette magique, il s’assit sur le sol et lança un sort sur lui-même « Obscuro ! » Un bandeau noir vint se placer sur ses yeux, l’empêchant de voir quoique ce soit autour de lui. « Je propose qu’on commence à apprendre à se connaitre de cette manière. Si je ne peux pas poser les yeux sur toi et que tu ne décides pas de chanter ton côté demi-vélane ne devrait avoir aucun effet non ? » Tapotant le sol à l’aveugle devant lui, il sourit à Grace qu’il imaginait en face de lui. « Assied toi et je te propose de poser toutes les questions qui te viennent sur moi et je ferais de même. Par contre si on pose une question à l’autre alors on doit aussi y répondre. » se grattant l’arrière du crâne en se sentant un peu bêta d’avoir pensé à une solution aussi bateau, il reprit. « Je sais que ce n’est pas l’idéal, mais je ne veux pas passer à côté de la possibilité d’apprendre à te connaitre juste parce que tu es demi-vélane. Je te fais même une proposition, jusqu’à ce que tu en décides autrement je me mettrais un bandeau comme aujourd’hui quand on est ensemble ou tu pourras remettre les grandes lunettes que tu portais à Poudlard. Comme ça si je me mets à t’apprécier tu ne pourras pas accuser ton côté Vélane ! » la main tendue vers le plafond, le bras tendu il attendit « deal ? » il espérait une poignée de mains ou un check.
« Je… » Théo n’eut pas le temps de continuer sa phrase qu’elle se relevait et s’écartait de lui, comme si cela permettrait de rompre le charme. « J’ai pas envie que tu te retrouves pris au piège de quelque chose de fictif à cause de ce que je suis. Ce n’est pas juste pour toi. » Si cela partait d’une bonne intention, c’était aussi terrible de penser ainsi. Réagissait-elle ainsi avec tous les hommes ? S’était-elle-même autorisée des relations dans le passé ? Imaginer que tout homme l’approchant ne le faisait que parce qu’il ne pouvait résister à son charme de Vélane était penser qu’on ne pouvait pas la désirer ou l’aimer pour elle. Comment allait-il la convaincre du contraire ? Réfléchissant à toute vitesse, il eut le sourire de celui qui vient de trouver une idée. « Si mes souvenirs sont bons, on ne peut tomber sous le charme d’une Vélane que si on la regarde ou qu’on l’écoute chanter non ? » Sortant sa baguette magique, il s’assit sur le sol et lança un sort sur lui-même « Obscuro ! » Un bandeau noir vint se placer sur ses yeux, l’empêchant de voir quoique ce soit autour de lui. « Je propose qu’on commence à apprendre à se connaitre de cette manière. Si je ne peux pas poser les yeux sur toi et que tu ne décides pas de chanter ton côté demi-vélane ne devrait avoir aucun effet non ? » Tapotant le sol à l’aveugle devant lui, il sourit à Grace qu’il imaginait en face de lui. « Assied toi et je te propose de poser toutes les questions qui te viennent sur moi et je ferais de même. Par contre si on pose une question à l’autre alors on doit aussi y répondre. » se grattant l’arrière du crâne en se sentant un peu bêta d’avoir pensé à une solution aussi bateau, il reprit. « Je sais que ce n’est pas l’idéal, mais je ne veux pas passer à côté de la possibilité d’apprendre à te connaitre juste parce que tu es demi-vélane. Je te fais même une proposition, jusqu’à ce que tu en décides autrement je me mettrais un bandeau comme aujourd’hui quand on est ensemble ou tu pourras remettre les grandes lunettes que tu portais à Poudlard. Comme ça si je me mets à t’apprécier tu ne pourras pas accuser ton côté Vélane ! » la main tendue vers le plafond, le bras tendu il attendit « deal ? » il espérait une poignée de mains ou un check.
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Re: Dawn will rise {{Théoce [TERMINE]
Jeu 23 Aoû 2018 - 17:31
Dawn will rise
7 août 2018
Vingt ans, troisième année. Comme Elwin*. Peut-être pourrais-je demander à mon ami s’il connaissait Théodore ? Même s’ils n’étaient pas dans la même filière, ils se connaissaient sûrement, puisqu’ils avaient eu des cours ensemble à Poudlard. Cela me fit penser que, peut-être, Fynn le connaissait aussi… Sûrement, même. J’étais presque sûre de l’avoir croisé à Poudlard, dans la salle commune. Peut-être me trompais-je, mais… Oui. Je demanderai à Fynn ou à Elwin. J’aurais préféré que mes parents me parlent un peu de mon fiancé. Peut-être pas dans la beuglante que j’avais reçue, mais dans un autre courrier explicatif. Mais non. Je n’avais eu le droit à rien. Juste que je le rencontrerais sous peu. C’était chose faite. Je ne posai, en tout cas, pas d’autre question. Pas sur le moment. J’en étais incapable. D’autant que j’avais, moi-même, des choses à lui avouer. Sur ma nature, notamment. Parce qu’il avait le droit de savoir. S’il disait vrai et que ses parents l’écouteraient s’il leur disait qu’il ne voulait pas se marier avec moi, il avait le droit de savoir que j’étais un monstre. Un de ces monstres qui vous prive de votre libre-arbitre amoureux. Un de ces monstre qui vous ensorcelle. Je n’étais, par la grâce de Morgane pas un succube. Mais il n’aurait plus manqué que ça ! Ca aurait alors été le bouquet. Le pompon, même. Mais par certains côtés, j’avais l’impression de ne pas en être loin. Parce que je n’aurais jamais droit à un amour véritable. Sans doute étais-je trop romantique pour ma nature. Sans doute aurais-je dû profiter de la situation pour emmagasiner l’expérience. Pour me jouer des relations des autres. Certaines filles qui n’étaient même pas semi-vélanes étaient comme ça. Alix, par exemple, avait été comme ça. Heureusement, elle était partie en plein milieu d’année scolaire. Si nous avions été copines au début de nos études à Poudlard, les choses avaient changé dès la puberté lorsque nous avions suivi des chemins différents. Un instant, je me surpris à me demander ce qu’aurait donné ma vie si j’avais suivi le même chemin qu’elle. Mes parents m’auraient envoyée dans un couvent songeai-je, plaisantant à demi avant d’asséner la cruelle vérité à mon fiancé.
A peine ma phrase prononcée, je m’étais levée, avant de préciser que je ne voulais pas qu’il se retrouve piégé dans ce genre d’union. Je n’avais qu’une seule envie à cet instant, partir. Le laisser réfléchir à ce dans quoi il s’engageait, à ce à quoi il renonçait. Pour ma part, il s’agissait de digérer la nouvelle. Bien entendu, j’ignorais tout de ses pensées. C’était mieux comme ça. Mais de mon côté, je ne pouvais m’empêcher de penser à ce qu’il s’était passé avec Malcom. Si je m’en étais tenue à l’épisode du retourneur de temps et que je l’avais ensuite évité comme la peste, peut-être n’en serais-je pas là aujourd’hui. Quoique je m’étais toujours demandée si mes parents ne finiraient pas par me trouver un mari parce que moi, je fuyais les hommes à cause du sang de semi-vélane dans mes veines. Cette situation était sans doute un élément de réponse, déjà.
Quoiqu’il en soit, je lui tournais déjà le dos pour partir tandis qu’il prenait la parole, énonçant ce qu’on apprenait en cours sur les vélanes. Je secouai la tête. Pourquoi ne pas m’interdire de danser, aussi ? songeai-je. Si chanter, qui était une des choses que j’aimais faire était dangereux pour les hommes, danser, ce devait être la même chose. Je ne suis pas une sirène, non plus… Ceci dit, je voulais bien admettre que l’attention qui suivit étant touchante. Lorsqu’il se lança un sortilège pour s’aveugler, je ne pus m’empêcher de me tourner vers lui. Je l’observai à loisir tandis qu’il avait le bandeau noir sur les yeux. Ainsi, il ne pouvait pas savoir que je le regardais. Ca avait, presque, un goût d’interdit et à cette idée, celle de pouvoir l’espionner sans qu’il ne s’en rende compte, mon cœur se mit à battre la chamade. C’était plus fort que moi.
Il tapota alors le sol à côté de lui, m’invitant probablement à revenir m’asseoir mais je n’en fis rien. De fait, il exprima bientôt ses gestes en mots. Je me mordis l’intérieur de la lèvre et m’installai là où j’étais debout. Hors de portée physique s'il ne se levait pas à son tour pour s’approcher. Pouvais-je répondre à des questions qu’il me poserait, ou que je lui poserais ? Je n’en étais pas certaine. Pourtant, à un moment, j’allais devoir jouer le jeu. Même si… Même si j’étais timide, ça ne m’aidait pas. L’idéal, ce serait qu’il commence – dans tous les sens du terme. Il continua sur sa lancée, expliquant qu’il savait que ce n’était pas idéal, mais qu’il voulait apprendre à me connaître et qu’il était prêt à faire ça jusqu’à ce que je décide que c’était assez. C’était touchant, et ridicule à la fois. Mais oui, j’étais touchée. « Je… sais pas… » répondis-je. Je ne savais pas quoi ? Si c’était possible de faire ça ? Si ça pouvait marcher ? « On peut toujours essayer… Mais… » Mais. Toutes mes inquiétudes étaient sous-entendues dans ce petit mot. Et pourtant, je me mis à genoux, en appui sur une main pour aller serrer celle qu’il me tendait d’une main tremblante.
NB : *Elwin est aujourd’hui un PNJ. Ce fut un PJ, mais qui a été supprimé. C’est un Summerbee qui entre en 3e année à la rentrée. Il est gay et c’était un ami très proche de Grace et de ses autres amies ex pouffy (il y avait d’ailleurs un « gang d’ex pouffy »).
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Re: Dawn will rise {{Théoce [TERMINE]
Jeu 23 Aoû 2018 - 22:16
Dawn will rise - 7 août
Grace allait lui filer entre les doigts et Théo, dans le peu de temps qui lui restait avant qu’elle ne quitte la salle, n’avait pu penser qu’à une solution quelque peu naïve. Se bander les yeux et lui demander de ne pas l’envouter de son chant pouvait paraitre stupide, mais au moins cela lui donnerait peut-être une chance de la faire rester. Le seul défaut de son plan était que si elle décidait de partir et de le laisser là, il mettrait un bon moment avant de s’en rendre compte. Il était à sa merci en somme, mais c’était finalement une situation plus amusante que stressante pour lui. A dire vrai, plus il y réfléchissait, plus cette idée s’avérait pertinente. Côté Vélane ou non, la jeune femme paraissait timide et peu à l’aise. Lui donner la position de force, la laisser avoir l’expression qu’elle désirait sans peur d’être jugée était lui permettre d’être elle-même plus facilement. Enfin… c’était ce qu’il espérait. Tapotant sur le sol, il espérait qu’elle s’assiérait et accepterais la suite de son plan qui consistait à apprendre à se connaitre sans prendre le risque que sa nature de Vélane ne vienne fausser les cartes. La main tendue en l’air il attendait un signe. Nul habitué à son sens nouvellement perdu, il avait du mal à se baser sur les autres pour compenser pour le moment. Etait-elle toujours là ? S’était-elle assise ? Une voix douce vint briser ses doutes et il l’entendit hésiter. L’espace d’un instant il eut peur que son geste n’ait pas suffit, qu’elle choisisse de ne pas tenter à faire connaissance malgré ses efforts, mais il sentit alors sa main se glisser dans la sienne pour la serrer. Un énorme sourire se dessina alors sur ses lèvres. Certes c’était une petite victoire, mais ça n’en restait pas moins une et il dû se retenir de serrer le point en l’air comme le font les joueurs de tennis après avoir marqué un point. A la place il se creusa la tête et dirigea son visage face à lui à hauteur d’une Grace qu’il pensait assise en face.
Une fois sa première question trouvée, il commença. « Je pense qu’on pourrait commencer par un classique. Quel est ton rêve ? » marquant une petite pause, il reprit presque aussitôt. « Si tu veux je commence à y répondre d’abord. » Il se disait que cela permettrait peut être à ce qu’elle se sente plus à l’aise. « Lorsque j’avais huit ans j’ai eu la chance immense de voir un dragon avec mon père pendant des vacances en famille. Ce que j’ai ressenti à l’époque n’est pas facile à retranscrire… Cette créatures si gigantesque et noble m’a coupé le souffle et je me suis dis que je voulais tout savoir sur elle, apprendre à être son amie. Avec le temps j’ai appris qu’il était possible de devenir soigneur de dragons. J’étais comme fou ! » pendant qu’il parlait son visage s’illuminait. Bien entendu, il n’était pas possible de le voir à cause de son bandeau, mais son enthousiasme transparaissait dans sa voix. « J’ai toujours été bon en botanique et en soin aux créatures magiques parce que j’ai une vraie attirance pour ces deux matières. Petit, ma nourrice me montrait des livres sur le sujet et je lisais ça avec émerveillement… enfin bon ! pour revenir au sujet de départ mon rêve est donc… tu l’auras compris… devenir soigneur de dragons ! et c’est aussi pour ça que je fais mes études ici. » on aurait dit qu’il avait à peine pris le temps de respirer si bien qu’il parut un peu essoufflé, cela ne l’empêcha pas d’ajouter. « et toi alors ? quel est ton rêve ? » Il écouta alors la réponse de la belle et en discuta un peu avec elle.
Quand vint le temps de la seconde question il décida de prendre à nouveau les devants. Il était curieux de plusieurs choses comme de si elle avait déjà aimée quelqu’un, qu’est-ce qu’elle cherche chez quelqu’un d’autre, mais il était trop tôt pour lui demander cela. Il se contenta alors d’un sujet plus léger. « Quel est ton animal préféré ? ou tes animaux hein ça peut être plusieurs… et surtout as-tu des animaux de compagnie ? » Cette fois, il ne donna pas sa réponse en premier et attendit la sienne.
Une fois sa première question trouvée, il commença. « Je pense qu’on pourrait commencer par un classique. Quel est ton rêve ? » marquant une petite pause, il reprit presque aussitôt. « Si tu veux je commence à y répondre d’abord. » Il se disait que cela permettrait peut être à ce qu’elle se sente plus à l’aise. « Lorsque j’avais huit ans j’ai eu la chance immense de voir un dragon avec mon père pendant des vacances en famille. Ce que j’ai ressenti à l’époque n’est pas facile à retranscrire… Cette créatures si gigantesque et noble m’a coupé le souffle et je me suis dis que je voulais tout savoir sur elle, apprendre à être son amie. Avec le temps j’ai appris qu’il était possible de devenir soigneur de dragons. J’étais comme fou ! » pendant qu’il parlait son visage s’illuminait. Bien entendu, il n’était pas possible de le voir à cause de son bandeau, mais son enthousiasme transparaissait dans sa voix. « J’ai toujours été bon en botanique et en soin aux créatures magiques parce que j’ai une vraie attirance pour ces deux matières. Petit, ma nourrice me montrait des livres sur le sujet et je lisais ça avec émerveillement… enfin bon ! pour revenir au sujet de départ mon rêve est donc… tu l’auras compris… devenir soigneur de dragons ! et c’est aussi pour ça que je fais mes études ici. » on aurait dit qu’il avait à peine pris le temps de respirer si bien qu’il parut un peu essoufflé, cela ne l’empêcha pas d’ajouter. « et toi alors ? quel est ton rêve ? » Il écouta alors la réponse de la belle et en discuta un peu avec elle.
Quand vint le temps de la seconde question il décida de prendre à nouveau les devants. Il était curieux de plusieurs choses comme de si elle avait déjà aimée quelqu’un, qu’est-ce qu’elle cherche chez quelqu’un d’autre, mais il était trop tôt pour lui demander cela. Il se contenta alors d’un sujet plus léger. « Quel est ton animal préféré ? ou tes animaux hein ça peut être plusieurs… et surtout as-tu des animaux de compagnie ? » Cette fois, il ne donna pas sa réponse en premier et attendit la sienne.
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Re: Dawn will rise {{Théoce [TERMINE]
Ven 24 Aoû 2018 - 12:16
Dawn will rise
7 août 2018
Est-ce que c’était seulement une bonne idée d’accepter ça ? Je n’en savais rien. J’avais l’impression de l’encourager dans le délire de nos parents respectifs. Et pourtant, d’un côté, je ne pouvais m’empêcher d’être flattée, un peu, qu’il veuille faire connaissance avec moi. Mais il devait être un peu fou, malgré tout, d’avoir ainsi accepté sans rechigner. N’importe qui de normalement constitué aurait rejeté en bloc toute idée de mariage imposé. Oui… Il est forcément fou… qui pourrait vouloir se marier à un(e) inconnu(e) ? Personne… En encore… Ca aurait pu être pire, j’en avais conscience. Des fiançailles pouvaient toujours être rompues, comme ç’avait été le cas pour Léandre et pour Holly. Mais un mariage ? Je me sentis défaillir en imaginant mes parents me trainer devant l’autel pour y épouser un garçon que je n’aurais jamais vu. Ca aurait pu être pire, encore. D’une certaine façon, j’avais de la chance. Je pouvais faire connaissance avec le garçon que mes parents avaient choisi pour moi. Peut-être tomberais-je amoureuse de lui ? Peut-être que j’oublierais Malcom dans ses bras ? Peut-être que nous ne serions qu’amis ? Peut-être que nous nous détesterions ? Je n’en savais rien. Je ne pouvais qu’espérer l’une des deux premières solutions, tout en redoutant la dernière par-dessus tout, même si l’idée d’un mariage derrière lequel il n’y aurait que de l’amitié ne me séduisait pas non plus.
Me rendant compte que j’étais en train de partir dans mes pensées, ma main toujours dans la sienne, je m’empressai de la récupérer avec un petit sourire d’excuse et des joues bien rosées qu’il ne pouvait voir à travers son bandeau. Oups… Il allait se faire des idées, c’était sûr ! Il allait croire que j’étais déjà en train de tomber amoureuse de lui ! Je regardai autour de moi, comme si j’étais à la recherche d’une échappatoire. Et pourtant, je savais pertinemment que je ne le planterais pas là sans le prévenir. Même Malcom, je l’avais prévenu que je partais après l’avoir pétrifié tout nu, à l’exception de ses chaussettes. Malgré moi, je pouffai à ce souvenir. Un petit rire à la fois amusé et gêné. Je mis ma main devant ma bouche. J’étais à la fois fière de moi, parce que je ne m’étais pas laissée manipuler, parce que j’étais celle qui avait pris le contrôle, et gênée de ce que j’avais fait. Mais il l’avait mérité, de toute façon. Ce n’était qu’un prêté pour un rendu et… Non… Je ne devais pas avoir honte. Il m’avait manipulée pendant des mois pour obtenir toutes mes premières fois. Je ne pouvais pas croire, avec le recul qu’il avait éprouvé un quelconque sentiment affectueux pour moi. De l’amour encore moins. De toute façon, c’était quelque chose qu’il n’avait jamais dit. Cette phrase-là que j’avais tellement pensée, que j’avais tellement voulu lui que je j’avais fort heureusement retenus. Enfin non… Ce n’était pas vrai. Ces mots, je les avais prononcés. Un an auparavant, avant de les effacer avec un retourneur de temps. Et si je ne l’avais pas fait. Les choses auraient-elles été différentes ? Avais-je de moi-même sabordé ce que nous aurions pu avoir, lui et moi ? Cette idée me tordit le ventre à tel point que je me pliai en deux de douleur, les larmes coulant silencieusement le long de mes joues. Je ne voulais plus courir ce risque. J’avais aimé une fois, presque à en mourir. Parce que mourir, j’en avais eu envie, après qu’il m’ait jetée. La seule chose qui m’avait fait tenir, ça avait été la danse. Ma passion, mon exutoire. Mon univers entier. Et ma sœur et mon frère, aussi. Parce que je n’avais pas le droit de les abandonner. Comment auraient-ils réagi, si je l’avais fait ? Je me redressai doucement sur mes genoux en caressant mes poignets, intacts de toute trace. J’avais pensé, à me faire mal. Mais, toujours, la lame s’était arrêtée au-dessus de ma peau. Parce que Victor, Holly et Fàolan traversaient mon esprit. Ils n’en savaient rien, d’ailleurs. Et c’était aussi bien comme cela.
A cet instant, que n’avait duré que quelques secondes, Théodore reprit la parole, interrompant le fil de mes pensées. C’était une bonne chose. Je n’aimais pas la direction qu’elles prenaient. Il parla de commencer par une question classique. Facile, même s’il ne le dit pas. Mon rêve. Quel était mon rêve ? C’était simple : de danser. D’être libre de le faire. Mais je n’eus pas le temps de prendre la parole qu’il me proposait de commencer. Je hochai la tête en signe d’assentiment avant de me souvenir qu’il ne pouvait pas me voir. Ma voix s’éleva donc dans le silence qui nous entourait : « D’accord Je l’écoutai alors avec attention me parle de sa rencontre avec un dragon. L’écouter me permettait de ne pas laisser à nouveau mes pensées s’égarer dans une direction que je ne souhaitais pas les voir suivre. Toutefois, même s’il parlait de la difficulté à retranscrire ses émotions, je pouvais néanmoins parfaitement l’imaginer. En ce qui me concernait, je n’étais pas fana des dragons : trop grands, trop dangereux. Mais je pouvais respecter sa passion. J’en avais une qui m’animait aussi. Jour et nuit. Il continua parlant des matières qu’il suivait dans le but de pouvoir atteindre son rêve, soigneur de dragon. Il s’exprimait d’une façons qui ne pouvait que me parler. « C’est vrai qu’il y a des cours de dragonologie, ici… » répondis-je quand il reprit son souffle. Même si ce n’était pas un cours dans lequel on me verrait beaucoup… Bien que j’assiste à celui de soins aux créatures magiques. Finalement, Théodore me reposa à nouveau la question, sans doute par crainte que je l’ai oubliée. J’aurais bien aimé. J’aurais bien aimé qu’il oublie de me poser des questions. C’était que je n’aimais pas qu’on s’intéresse à moi. Au fond, être invisible sauf sur une scène, ça me convenait très bien.
Je me frottai un instant le poignet gauche, tandis que le silence s’installait entre nous. Il allait finir par croire que j’étais partie silencieusement après avoir répondu le concernant, si je continuais à me taire, aussi, je me forçais à répondre : « Comme tu as dû le voir en arrivant, j’aime danser. En fait, je ne vis que pour la danse. Elle me procure un sentiment de liberté que je n’ai jamais connu en dehors. J’aime les arts sous toutes leurs formes : la musique, le chant, le théâtre, la danse, mais la danse, c’est spécial. C’est une façon pour moi de me libérer. D’oublier ma condition de semi-vélane. De pouvoir m’exprimer sans crainte. Parce que lorsque l’on regarde une danseuse, on ne pense qu’à ce qu’elle fait. On oublie qu’elle peut être différente. C’est le seul moment où ce que je suis n’influence pas ma vie. C’est mon choix, c’est ma liberté. Mon rêve, c’est de danser. Pour toujours. Mais… » Je marquai un temps de silence, qui laissait deviner que la suite n’allait pas être aussi pleine de rêve, mais plus terre à terre que ce que je venais de dire : « Mes parents n’ont pas voulu que j’intègre un ballet sitôt sortie de Poudlard. Pour eux, la danse c’est bien, mais je ne pourrai pas en faire toute ma vie. Ils veulent que je prépare l’après. On ne sait jamais… Une blessure peut m’empêcher de réaliser mon rêve, après tout… Alors, j’ai accepté d’intégrer Hungcalf. Pour leur faire plaisir. J’ai pris les arts du spectacle pour moi. Parce que si je ne peux plus danser un jour, j’aimerais me tourner vers le théâtre qui me permet presque autant de m’exprimer. J’aime chanter, et jouer du piano, aussi, ça fait partie de moi, mais ce n’est pas pareil. Ca bien après. Même si je ne pourrais pas non plus m’en passer. Néanmoins, pour leur faire plaisir, j’ai pris quelques options « utiles ». » Je mimai malgré moi des guillemets invisibles autour de ce dernier mot. Guillemets qu’il ne pouvait, bien sûr pas voir. Mais peut-être pouvait-il les avoir entendues, mon ton s’étant un peu accentué sur le utiles. « C’est pour ça que j’ai pris les sortilèges et enchantements, les soins aux créatures magiques et l’histoire de la magie en option en plus de la musique, qui ne tenait pas dans mon cursus principal. »
Il posa finalement une deuxième question, me doublant. Je fronçai les sourcils, même si cela ne me dérangeait pas le moins du monde. Qu’il le fasse, moi, je n’avais pas la moindre idée de la question que j’aurais pu poser. Enfin la. Il me posa deux questions en une, en fait… « J’ai une minuscule petite chouette. Elle s’appelle Boule de plume. » Je grimaçai au nom de ma petite bestiole. C’était ridicule, comme nom. Je ne pouvais qu’en convenir. Mais j’avais, clairement, manqué d’inspiration à douze ans quand on me l’avait offerte. A dire vrai, je n’avais pas eu le temps de réfléchir. On me l’avait mise dans les mains, elle venait tout juste de quitter le nid, et on m’avait demandé comment j’allais appeler cette petite boule de plumes. Voilà… C’était devenu son nom. Je m’étais contentée de répéter ce qu’on venait de dire. « Je sais… C’est pas très original, comme nom… » m’empressai-je de préciser avant d’ajouter que : « Je ne sais pas vraiment si j’ai des animaux préférés, mais je n’aime pas les araignées, les serpents, les insectes… Oh ! Et j’ai rencontré une licorne, une fois, avec Victor. » Je m’abstins de préciser qu’elle était blessée. « Et toi, donc ? ».
Finalement, après lui avoir laissé le temps de répondre, je me décidais à poser à mon tour une question, parfaitement innocente : « Tu as des frères et sœurs ? »
désolée pour le pavé!
- InvitéInvité
Re: Dawn will rise {{Théoce [TERMINE]
Ven 24 Aoû 2018 - 23:23
Dawn will rise - 7 août
Il était souvent difficile d’arrêter Théo lorsqu’il commençait à parler de dragons, mais cette fois il était assez fier de lui. Sans trop de détours, il avait réussi à expliquer sa passion et, pour le plus grand bonheur de son interlocutrice, il ne s’était pas lancé dans les détails de la race et de toutes les particularités du dragon qu’il avait rencontré petit. Cela n’aurait pas été la première fois qu’il se retrouvait à parler non stop pendant plus d’une demi-heure, s’apercevant à peine que la personne en face avait développé un talent très spécial pour dormir debout les yeux ouvert en espérant juste que cela passe. C’était une des raisons pour lesquelles il ne discutait que peu du sujet avec ses amis ou les personnes qu’il rencontrait. Ce n’était pas très grave parce qu’il avait eut l’occasion de rencontrer d’autres fanboy et fangirl de nos amis cracheurs de feu depuis qu’il était à Hungcalf donc il pouvait se lâcher de temps en temps. Hochant vivement de la tête lorsqu’elle fit remarquer qu’il y avait des cours de draconologie à leur université, il l’invita à parler de son rêve à elle. Toute son attention était maintenant porté sur elle et elle seule. Même si on ne pouvait pas deviner l’expression de son regard, son corps parlait pour lui puisqu’il était légèrement penché vers l’avant, comme pour entendre mieux celle qui devait lui faire face. Le temps passait et il commença à s’inquiéter sérieusement. Avait-elle fui ? C’était une possibilité vu qu’elle paraissait très mal à l’aise avec lui et probablement en général. Lui qui n’avait jamais été timide ne pouvait pas vraiment savoir ce que l’on ressent quand on l’est, mais il était assez empathique pour comprendre que c’était une sensation compliquée. Le summerbee était à deux doigts de parler pour demander si elle se trouvait toujours dans la pièce quand une douce voix vint rompre le silence. L’entendre parler de son rêve et de la danse avait quelque chose de touchant. S’il ne pouvait deviner les expressions de son visage, il entendait sa voix et se retrouvait en elle. Elle avait une réelle passion, comme lui avec les dragons et c’était quelque chose de précieux. Combien de personnes vivaient leur vie sans réel rêve si ce n’est ceux qu’on les avait programmés à avoir ? Une belle maison, un métier prestigieux, des enfants qu’ils ne désirent pas vraiment mais qui permettront d’assurer la lignée, voilà ce qu’il entendait souvent autour de lui. Ceux qui avaient la chance d’avoir un vrai rêve étaient différents, peut-être plus profond ? Après tout, on se construit autour de ce dernier pour espérer le réaliser un jour et cela nous pousse à ouvrir notre univers, à découvrir des choses, à apprendre. Pour lui, c’était quelque chose de fondamental pour être véritablement heureux. Souriant pendant qu’elle se confiait, il redevint sérieux quand elle commença à parler de ses parents. Son côté pragmatique lui disait que beaucoup de parents auraient obligé leur fille à suivre aussi des cours normaux pour les raisons qu’elle évoquait, mais à ce moment-précis il était révolté. Les parents de Launay envoyaient leur fille – manifestement fragile – se marier avec un inconnu sans la prévenir, sans la préparer. Ils tentaient aussi de lui briser les ailes alors que la danse était manifestement son seul moyen de se sentir complètement libre et elle-même. Quel était leur problème au juste ? Surtout qu’elle semblait très talentueuse pour ses yeux de néophytes, mais elle l’était sûrement également pour des personnes du milieu sinon elle n’aurait pas pu entrer à Hungcalf dans la section arts du spectacle. « Je sais que je ne connais rien de ta famille, de votre relation, mais je ne les comprends pas. Lorsqu’on a un enfant qui a un rêve aussi fort que le tien, on l’accepte et on l’accompagne… » on sentait qu’il s’était emporté un peu si bien qu’il se força à retrouver son calme. Il était trop tôt pour les juger. Un petit sourire se redessina sur ses lèvres et il reprit « En tout cas je ne suis pas mauvais en sortilège et en soins aux créatures magiques donc je pourrais t’aider sur ces deux matières au besoin par contre... » il eut ensuite un petit rire et se gratta l’arrière du crâne en faisant une légère grimace. « …pour histoire de la magie il ne vaut mieux pas que j’essaye j’ai toujours été nul en dates donc je ne serais qu’un boulet. »
Enthousiasmé par sa première question qui leur avait déjà permis d’en apprendre plus l’un sur l’autre il décida d’enchainer sur une deuxième plus légère. Grace se plia à l’exercice de répondre la première et il se mit à nouveau à sourire. « Tu rigole ? c’est absolument adorable comme nom et je suis sûr que c’est une vraie petite boule de plumes ! » vint après le sujet des animaux préféré. C’était amusant comme les araignées et les serpents étaient rarement appréciés. Lui les aimait autant que tous les autres animaux. Après… il aimait tout être vivant que ce soit une plante ou un animal donc il n’était clairement pas très difficile. Crécie non plus n’aimait pas les araignées et il l’avait souvent embêtée sur le sujet… comme cette fois où il avait acheté une araignée en plastique pour l’embêter avec… Ce n’est pas le moment Théo. Il était là pour apprendre à connaitre sa fiancée, pas pour penser à sa petite amie avec qui il devrait rompre bientôt. Il se recentra donc sur la jolie blonde. « Une licorne ? C’est plutôt rare ! Je n’ai vu que des bébés en cours de soins aux créatures magiques. C’est une sacré chance ! » son tour était venu et il s’y plia avec plaisir. « J’ai deux animaux de compagnies ! J’ai d’abord eut une petite chouette hulotte toute brune à mes dix ans. Je l’ai nommé Althéa et elle m’a accompagné à Poudlard puis à Hungcalf. Il n’est pas rare qu’elle me rende visite quand je fais une sieste au parc. Mon deuxième c’est un fléreur gris ! » marquant une pause, il se demanda s’il était nécessaire d’expliquer ce que c’était, mais si elle avait fait soin aux créatures magiques pendant des années elle savait que c’était un animal magique ressemblant à un chat, mais aux grandes oreilles et qui a une queue semblable à un lion. Egalement, les fléreurs sont très perspicaces et sont capables de détecter les personnes suspectes et peu fréquentables. « Je l’ai eu à mes seize ans et on est très attachés l’un à l’autre. Dès que je me balade dans le campus il finit par me trouver et il vient aussi souvent squatter ma chambre. Je l’aime vraiment. » il restait la seconde question. « Maintenant mon animal préféré… dire le dragon serait tricher et puis ce n’est pas vraiment un animal… donc je dirais… les boursoufs ! Je n’aurais pas dis non à en avoir un petit. Je l’aurais sûrement appelé… boule de poils ! » un clin d’œil suivit sa phrase, mais elle ne put le saisir alors il tenta un geste des mains avec ses index pointés vers elle pour signifier que c’était une blague mais il ne fut pas certain que c’était un franc succès donc il l’exprima. « Je te taquine bien sûr ! »
La discussion se passait plutôt bien puisque cette fois se fut Grace qui lui posa une question à laquelle il s’empressa de répondre. « J’ai une petite sœur de quatre ans de moins que moi qui s’appelle Hesper. Elle est à Griffondor et elle a une énergie folle ! J’ai rarement rencontré d’autres personnes avec autant de fougue. J’aime beaucoup la taquiner et on est pas d’accord sur tout, mais en vrai je l’aime énormément et on est très proches. » il marqua une pause, il venait de penser à quelque chose ou plutôt… à quelqu’un. « J’ai aussi une autre personne que je considère comme une grande sœur parce qu’elle a passé beaucoup de temps chez-moi durant mon enfance. C’est ma cousine, elle s’appelle Dora. Elle aussi est en partie Vélane et elle aussi l’a toujours très mal vécue. Bous pourriez sûrement apprendre beaucoup l’une de l’autre je pense. Je ne l’ai pas vu pendant longtemps parce qu’elle est partie faire le tour du monde pendant des années, mais on a toujours échangé par hibou ou autres oiseaux tropicaux en fonction d’où elle se trouvait. » marquant une pause, il reprit. « et toi ? tu as une grande fratrie ? » Il allait dire qu’il savait qu’elle avait au moins une grande sœur, mais il se retint. Après tout il ne savait pas ses liens avec elle et il préférait ne pas faire de gaffe.
La discussion avançant, venait le moment de la prochaine question. Quelle est ta plus grande peur ? Quel est le truc le plus ridicule qui t’ai déjà arrivé ? Ta musique préféré ? Théo en avait de nombreuses du genre, mais il aurait tout le temps du monde pour les lui poser plus tard. Là, il avait envie d’en poser une bien précise qui lui brûlait les lèvres depuis tout à l’heure. Ne se retenant pas plus longtemps, il l’exprima à voix haute. « Je sais que tu es attristée du fait qu’on t’ai choisi un fiancé sans te demander ton opinion, mais si tu pouvais choisir… quel serait l’homme de tes rêves ? » il eut un rire nerveux. « Je sais que ce n’est pas évident comme question, mais peut être par rapport à des relations passées tu as pu te faire une idée ? » si elle en avait eu, c’était l’occasion de le savoir également. Il espérait juste ne pas être allé trop loin.
Enthousiasmé par sa première question qui leur avait déjà permis d’en apprendre plus l’un sur l’autre il décida d’enchainer sur une deuxième plus légère. Grace se plia à l’exercice de répondre la première et il se mit à nouveau à sourire. « Tu rigole ? c’est absolument adorable comme nom et je suis sûr que c’est une vraie petite boule de plumes ! » vint après le sujet des animaux préféré. C’était amusant comme les araignées et les serpents étaient rarement appréciés. Lui les aimait autant que tous les autres animaux. Après… il aimait tout être vivant que ce soit une plante ou un animal donc il n’était clairement pas très difficile. Crécie non plus n’aimait pas les araignées et il l’avait souvent embêtée sur le sujet… comme cette fois où il avait acheté une araignée en plastique pour l’embêter avec… Ce n’est pas le moment Théo. Il était là pour apprendre à connaitre sa fiancée, pas pour penser à sa petite amie avec qui il devrait rompre bientôt. Il se recentra donc sur la jolie blonde. « Une licorne ? C’est plutôt rare ! Je n’ai vu que des bébés en cours de soins aux créatures magiques. C’est une sacré chance ! » son tour était venu et il s’y plia avec plaisir. « J’ai deux animaux de compagnies ! J’ai d’abord eut une petite chouette hulotte toute brune à mes dix ans. Je l’ai nommé Althéa et elle m’a accompagné à Poudlard puis à Hungcalf. Il n’est pas rare qu’elle me rende visite quand je fais une sieste au parc. Mon deuxième c’est un fléreur gris ! » marquant une pause, il se demanda s’il était nécessaire d’expliquer ce que c’était, mais si elle avait fait soin aux créatures magiques pendant des années elle savait que c’était un animal magique ressemblant à un chat, mais aux grandes oreilles et qui a une queue semblable à un lion. Egalement, les fléreurs sont très perspicaces et sont capables de détecter les personnes suspectes et peu fréquentables. « Je l’ai eu à mes seize ans et on est très attachés l’un à l’autre. Dès que je me balade dans le campus il finit par me trouver et il vient aussi souvent squatter ma chambre. Je l’aime vraiment. » il restait la seconde question. « Maintenant mon animal préféré… dire le dragon serait tricher et puis ce n’est pas vraiment un animal… donc je dirais… les boursoufs ! Je n’aurais pas dis non à en avoir un petit. Je l’aurais sûrement appelé… boule de poils ! » un clin d’œil suivit sa phrase, mais elle ne put le saisir alors il tenta un geste des mains avec ses index pointés vers elle pour signifier que c’était une blague mais il ne fut pas certain que c’était un franc succès donc il l’exprima. « Je te taquine bien sûr ! »
La discussion se passait plutôt bien puisque cette fois se fut Grace qui lui posa une question à laquelle il s’empressa de répondre. « J’ai une petite sœur de quatre ans de moins que moi qui s’appelle Hesper. Elle est à Griffondor et elle a une énergie folle ! J’ai rarement rencontré d’autres personnes avec autant de fougue. J’aime beaucoup la taquiner et on est pas d’accord sur tout, mais en vrai je l’aime énormément et on est très proches. » il marqua une pause, il venait de penser à quelque chose ou plutôt… à quelqu’un. « J’ai aussi une autre personne que je considère comme une grande sœur parce qu’elle a passé beaucoup de temps chez-moi durant mon enfance. C’est ma cousine, elle s’appelle Dora. Elle aussi est en partie Vélane et elle aussi l’a toujours très mal vécue. Bous pourriez sûrement apprendre beaucoup l’une de l’autre je pense. Je ne l’ai pas vu pendant longtemps parce qu’elle est partie faire le tour du monde pendant des années, mais on a toujours échangé par hibou ou autres oiseaux tropicaux en fonction d’où elle se trouvait. » marquant une pause, il reprit. « et toi ? tu as une grande fratrie ? » Il allait dire qu’il savait qu’elle avait au moins une grande sœur, mais il se retint. Après tout il ne savait pas ses liens avec elle et il préférait ne pas faire de gaffe.
La discussion avançant, venait le moment de la prochaine question. Quelle est ta plus grande peur ? Quel est le truc le plus ridicule qui t’ai déjà arrivé ? Ta musique préféré ? Théo en avait de nombreuses du genre, mais il aurait tout le temps du monde pour les lui poser plus tard. Là, il avait envie d’en poser une bien précise qui lui brûlait les lèvres depuis tout à l’heure. Ne se retenant pas plus longtemps, il l’exprima à voix haute. « Je sais que tu es attristée du fait qu’on t’ai choisi un fiancé sans te demander ton opinion, mais si tu pouvais choisir… quel serait l’homme de tes rêves ? » il eut un rire nerveux. « Je sais que ce n’est pas évident comme question, mais peut être par rapport à des relations passées tu as pu te faire une idée ? » si elle en avait eu, c’était l’occasion de le savoir également. Il espérait juste ne pas être allé trop loin.
- InvitéInvité
Re: Dawn will rise {{Théoce [TERMINE]
Dim 26 Aoû 2018 - 11:14
Dawn will rise
7 août 2018
Pour l’instant, les questions qu’il me posait étaient faciles. Mais je savais que ça ne durerait pas forcément. Sa question sur les rêves m’avait plu. Elle m’avait permis de me détendre fortement. Et pourtant, je restais sur mes gardes. « Si j’avais rêvé de quelque chose de plus conventionnel, comme être médicomage, je pense qu’ils m’auraient soutenue à 100%. Mais danseuse ? Il suffit d’un accident pour tout perdre. » Au fond, je les comprenais. Je leur trouvais même des excuses. C’était un comble ! Ce qui ne signifiait pas que je ne leur en voulais pas, de leur manque de soutien. Loin de là ! Je poussai un petit soupir. La finalité de leur demande, ç’avait été d’être sûrs que je pourrai faire autre chose le jour où je ne pourrais plus danser, ce que je m’empressai de dire à Théodore : « Mais tu sais… Je ne pourrai pas danser toute ma vie… Il arrivera un âge où je serai trop vieille… Et ce jour-là, je ferai quoi, de ma vie ? » C’était tellement raisonnable comme réponse, tellement terre à terre, tellement loin de moi… Je poussai un nouveau petit soupir avant d’aborder la question de mes options. Dont certaines qu’il m’annonça suivre également. J’eus un petit sourire gêné, même s’il ne pouvait pas le voir avant de lui répondre que : « C’est gentil, mais mon frère suit également les sortilèges, les soins et l’histoire. » De fait, c’étaient les seuls matières où nous pouvions être ensemble en classe, ce qui faisait que nous les travaillions régulièrement ensemble. Néanmoins, je nuançai mon refus : « Mais… Si nous tombons sur une question à laquelle nous ne pouvons répondre, je viendrai te voir. » C’était le mieux que je pouvais faire. Quant à l’histoire de la magie… J’avais décidé de suivre cette matière pour les mauvaises raisons. Pourtant, je devais bien avouer que ça ne me déplaisait pas, étonnamment.
J’avais ensuite répondu à sa deuxième question. Celle sur les animaux, et parlé de Boule de plumes. Ma minuscule petite chouette qui, comme moi, avait oublié de grandir. Il n’y avait pas à dire, nous allions bien ensemble, elle et moi. Je hochai la tête lorsqu’il dit que c’était un nom qu’elle portait sans doute à merveille. « Je te la présenterai, la prochaine fois, si tu veux. » dis-je avant de porter mes deux mains à mes lèvres. J’avais vraiment mentionné une prochaine fois ? J’écarquillai les yeux sous le choc de la surprise. J’en éprouvais presque de la gêne. J’enchainais rapidement avec ma rencontre avec une licorne. « En fait… Victor et moi, nous l’avons trouvée blessée, transpercée de flèches dans la forêt de l’université. Je ne sais pas si on peut vraiment parler de chance… » Ce qui avait été une chance, néanmoins, pour moi, ç’avait été mon contact privilégié avec elle, qui m’avait permis de la calmer tandis qu’on tentait de la soigner. Pouvoir la toucher comme je l’avais fait… Ca n’était pas donné à tout le monde. Je m’abstins, toutefois de dire que je l’avais touchée. D’autant que j’étais persuadée que, si j’avais pu le faire, c’était parce que j’étais moi aussi un être magique. Théodore parla à son tour de ses animaux de compagnie : Althéa, sa chouette hulotte, et son fléreur. « C’est beau, les fléreurs. » répondis-je en hochant la tête. « Comment s’appelle-t-il ou elle ? » demandai-je. Il répondit bientôt à l’autre moitié de la question. Celle sur les animaux préférés. « C’est vrai que c’est mignon, les boursoufs. » acquiesçai-je avant qu’il ne dise que s’il en avait un, il l’appellerait Boule de poil. Un taquinerie qui ne fit pas mouche. Je ne le connaissais pas encore assez pour ça. Je restai, ainsi sans réaction et me contentais de poser la question suivante, celle de savoir s’il avait des frères et soeurs.
Une question particulièrement inocente, qui me ressemblait bien. « C’est joli, comme prénom, Hesper. » dis-je en souriant malgré moi lorsqu’il parla d’elle. « Ca se voit que tu l’aimes beaucoup. A ta façon de parler d’elle. » Je ne pus m’empêcher de me demander si elle était au courant de cette histoire et, si c’était le cas, ce qu’elle en pensait. Il continua bientôt, parlant d’une personne qui n’était pas sa sœur, mais c’était tout comme. Il s’agissait de sa cousine. Une cousine qui, comme moi, était en partie vélane. Pourquoi ne l’avait-il pas mentionnée plus tôt ? Je fronçai les sourcils, me demandant l’espace d’un instant s’il ne l’avait pas inventée. D’autant qu’il ne l’avait, à priori, pas vue depuis longtemps. Je m’abstins de tout commentaire, me contentant de répondre lorsque vint mon tour : « Comme tu as dû le comprendre, j’ai un frère jumeau, Victor, qui était avec moi à Poufsouffle à Poudlard. Toutefois, à Hungcalf, il est chez les Summerbee. » Un véritable crève-cœur pour nous deux, d’ailleurs. « Et… Il y a Holly, ma grande sœur. Semi vélane, comme moi. Elle était à Serdaigle, avant d’entrer à Summerbee. Mais elle a dû quitter l’université à Noël à la naissance de son fils, Fàolan. Nous sommes tous les trois très proches les uns des autres. » Même s’il y avait des choses dont nous ne nous parlions pas forcément, et j’en voulais beaucoup à la rentrée universitaire et à nos parents pour ça. Etait-ce fait exprès ? Mais j’avais l’impression que nous nous étions plus éloignés cette année que pendant les dix-huit années précédentes. « Et puis… Il s’avère que j’ai un demi-frère, aussi. Il s’appelle Sky et est chez les Ethelred. » Ce fut tout ce que je dis à son sujet. On ne pouvait pas dire que notre dernière conversation s’était bien passée, et je ne l’avais pas recroisé après. Je ne savais pas si c’était bon ou mauvais signe.
A présent que le sujet sur les frères et sœurs était clos, j’appréhendais fortement la question suivante. Je me mordis la lèvre, en regardant le garçon qui ne pouvait me voir derrière son bandeau, me demandant ce qu’il se passait derrière son crâne, quels rouages se mettaient en branle dans son esprit. Enfin, il la posa. Et je blêmis. L’amour ? Ce n’était pas fait pour moi. Je l’avais appris à la dure avec Malcom. Surtout lorsqu’il parla de mes relations passées. Déjà rendue nerveuse par la première partie de la question, je me mis carrément à trembler. « Je… Je… » commençai-je en me levant. « Je peux pas… C’est… Trop tôt. » Je m’empressai de rassembler mes affaires avant de prendre la fuite, le laissant avec son bandeau sur les yeux. Cette histoire allait beaucoup trop vite.
fini pour moi
- InvitéInvité
Re: Dawn will rise {{Théoce [TERMINE]
Jeu 30 Aoû 2018 - 22:04
Dawn will rise - 7 août
Il n’est pas anodin d’apprendre que l’on doit se fiancer à seulement vingt ans, même pour quelqu’un comme Théo qui y était préparé depuis l’adolescence. S’il était d’un caractère facile cela ne voulait pas dire qu’il n’appréhendait pas de rencontrer sa future compagne. Le but de ce premier rendez-vous était donc réellement d’apprendre à se connaitre et il était véritablement heureux d’avoir réussi à briser la glace après un début plus que difficile avec une Grace qui ne s’attendait pas une seconde à tomber sur lui. S’il comprenait son point de vue et celui de ses parents, il lui semblait dommage de l’entendre les excuser autant. Ne lâchait-elle pas le combat un peu tôt ? D’un autre côté, elle étudiait bien la danse à Hungcalf donc finalement elle avait réussi à trouver un compromis. Cependant, ne serait-il pas plus difficile pour elle de trouver une place dans un ballet moldu en n’ayant pas suivi leur cursus ? C’était une question qu’il réservait pour plus tard. C’était aussi une force que d’accepter de faire un pas vers l’autre et c’est ce qu’elle avait fait avec les de Launay. La question de si elle l’avait fait par peur du conflit ou parce qu’elle s’était dit que comme ça elle pourrait tout de même réaliser son rêve au final restait en suspend. « Les artistes finissent souvent par ouvrir des compagnies ou donner des cours non ? » mais il imaginait qu’à dix-neuf ans il était peut-être trop tôt pour penser à où on serait quand notre corps ne nous permettrait plus d’accomplir ce qui nous rend heureux au quotidien. Lorsqu’elle lui expliqua que son frère suivait également ses cours et qu’il pourrait l’aider il se sentit brièvement inutile jusqu’à ce qu’elle ajoute qu’ils viendraient le voir au besoin. C’était un pas de plus vers lui et il prenait avec plaisir. Cette conversation prenait décidemment un tournant plus agréable qu’on aurait pu le penser au départ.
La conversation avait ensuite déviée sur leurs animaux de compagnie. « Oh oui je veux absolument la rencontrer ! » L’idée de voir en personne cette petite boule de plumes le ravissait, il était un amoureux des animaux après tout. Lorsqu’elle développa sur sa rencontre avec la licorne il eut un pincement au cœur. Existe-t-il quelque chose de plus triste qu’une licorne blessée ? et surtout qui serait assez monstrueux pour choisir d’en blesser une sciemment. « Cela a dû être très dur en effet, mais dans ce cas c’est elle qui a eut de la chance que vous la trouviez. » Ce fut alors à son tour de présenter ses animaux et également son type d’animal préféré. Son sourire ne le quitta pas, surtout en entendant la jolie blonde commenter ses paroles et lui poser plus de questions. Grace commençait à véritablement prendre intérêt à cette conversation et cela ne pouvait pas faire plus plaisir à Théo. C’est pourquoi il se permit une petite plaisanterie qui n’eut aucun écho en face. S’il ne pouvait voir son visage, il ne put que constater qu’elle n’avait en tout cas réagit d’aucune manière verbalement. Ce grand moment de solitude fut toutefois briser par une question de la belle qui lui demanda si il avait des frères et sœurs. Si elle réagit quand il mentionna Hesper, elle n’eut aucune remarque sur Dora. Peut-être n’avait-elle pas apprécié qu’il mentionne une autre semi vélane ? Peut-être pensait-elle qu’il la réduisait à cela ? Cela ne l’empêcha pas toutefois de parler de ses propres frères et sœurs. « Victor… » Rassemblant ses souvenirs, il chercha à voir si il s’y trouvait un garçon ressemblant à Grace. S’il avait été à Poufsouffle et qu’il était maintenant chez les Summerbee il aurait été étonnant qu’ils ne se soient jamais croisés. Quelques secondes plus tard il arriva à replacer un visage. « Je crois que je l’ai déjà croisé oui ! mais je ne suis pas certain qu’on se soit déjà parlé. » lorsqu’elle mentionna Holly il eut un petit sourire. « J’ai déjà entendu parler de Holly oui. », mais il n’en dit pas plus. Il n’était pas certain que ce soit très productif que de dire que tous les mecs bavaient sur sa sœur à Poudlard et qu’il en avait aussi fait partie. Elle mentionna enfin un demi-frère, mais ne s’attarda pas sur lui et il préféra ne pas insister. Les familles recomposées ce n’est jamais évident et tant qu’il n’en savait pas plus il ne valait mieux pas insister. « C’est super que vous soyez soudés ainsi dans ta fratrie ! C’est tellement important la famille ! »
La conversation se passant tellement bien, il ne put résister à poser la prochaine question. Théo voulait en savoir plus sur ce que la belle attendait en amour et aussi essayer de s’enquérir sur si elle avait déjà aimé quelqu’un. Ce fut une très mauvaise idée parce que Grace se mit à balbutier, visiblement prise de court. C’est trop tôt. Etait-ce trop tôt parce qu’elle sortait d’une relation ? parce que la leur n’était pas assez développé pour qu’ils parlent de ce genre de choses ? les deux ? « Je comprend, je suis navré. » il l’entendait remuer sans savoir si elle était toujours là. « On peut parler d’autre chose si tu veux… » aucune réponse. « Grace ? » pas plus de succès. Au bout de quelques minutes il enleva son bandeau pour s’apercevoir qu’elle avait disparu. Il avait posé la question de trop. Mettant le tout en perspective il se fit que cela aurait pu se passer bien plus mal. Il avait établi le contact c’était déjà ça, mais cela ne s’avérait pas évident. Il décida de laisser passer quelques jours, le temps de réfléchir à une nouvelle idée pour continuer à apprendre à se connaitre.
La conversation avait ensuite déviée sur leurs animaux de compagnie. « Oh oui je veux absolument la rencontrer ! » L’idée de voir en personne cette petite boule de plumes le ravissait, il était un amoureux des animaux après tout. Lorsqu’elle développa sur sa rencontre avec la licorne il eut un pincement au cœur. Existe-t-il quelque chose de plus triste qu’une licorne blessée ? et surtout qui serait assez monstrueux pour choisir d’en blesser une sciemment. « Cela a dû être très dur en effet, mais dans ce cas c’est elle qui a eut de la chance que vous la trouviez. » Ce fut alors à son tour de présenter ses animaux et également son type d’animal préféré. Son sourire ne le quitta pas, surtout en entendant la jolie blonde commenter ses paroles et lui poser plus de questions. Grace commençait à véritablement prendre intérêt à cette conversation et cela ne pouvait pas faire plus plaisir à Théo. C’est pourquoi il se permit une petite plaisanterie qui n’eut aucun écho en face. S’il ne pouvait voir son visage, il ne put que constater qu’elle n’avait en tout cas réagit d’aucune manière verbalement. Ce grand moment de solitude fut toutefois briser par une question de la belle qui lui demanda si il avait des frères et sœurs. Si elle réagit quand il mentionna Hesper, elle n’eut aucune remarque sur Dora. Peut-être n’avait-elle pas apprécié qu’il mentionne une autre semi vélane ? Peut-être pensait-elle qu’il la réduisait à cela ? Cela ne l’empêcha pas toutefois de parler de ses propres frères et sœurs. « Victor… » Rassemblant ses souvenirs, il chercha à voir si il s’y trouvait un garçon ressemblant à Grace. S’il avait été à Poufsouffle et qu’il était maintenant chez les Summerbee il aurait été étonnant qu’ils ne se soient jamais croisés. Quelques secondes plus tard il arriva à replacer un visage. « Je crois que je l’ai déjà croisé oui ! mais je ne suis pas certain qu’on se soit déjà parlé. » lorsqu’elle mentionna Holly il eut un petit sourire. « J’ai déjà entendu parler de Holly oui. », mais il n’en dit pas plus. Il n’était pas certain que ce soit très productif que de dire que tous les mecs bavaient sur sa sœur à Poudlard et qu’il en avait aussi fait partie. Elle mentionna enfin un demi-frère, mais ne s’attarda pas sur lui et il préféra ne pas insister. Les familles recomposées ce n’est jamais évident et tant qu’il n’en savait pas plus il ne valait mieux pas insister. « C’est super que vous soyez soudés ainsi dans ta fratrie ! C’est tellement important la famille ! »
La conversation se passant tellement bien, il ne put résister à poser la prochaine question. Théo voulait en savoir plus sur ce que la belle attendait en amour et aussi essayer de s’enquérir sur si elle avait déjà aimé quelqu’un. Ce fut une très mauvaise idée parce que Grace se mit à balbutier, visiblement prise de court. C’est trop tôt. Etait-ce trop tôt parce qu’elle sortait d’une relation ? parce que la leur n’était pas assez développé pour qu’ils parlent de ce genre de choses ? les deux ? « Je comprend, je suis navré. » il l’entendait remuer sans savoir si elle était toujours là. « On peut parler d’autre chose si tu veux… » aucune réponse. « Grace ? » pas plus de succès. Au bout de quelques minutes il enleva son bandeau pour s’apercevoir qu’elle avait disparu. Il avait posé la question de trop. Mettant le tout en perspective il se fit que cela aurait pu se passer bien plus mal. Il avait établi le contact c’était déjà ça, mais cela ne s’avérait pas évident. Il décida de laisser passer quelques jours, le temps de réfléchir à une nouvelle idée pour continuer à apprendre à se connaitre.
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