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c’est frais dans le bois sombre de danser comme une ombre (evan) [Terminé]
Mar 27 Nov 2018 - 18:35
C’est frais dans le bois sombre de danser comme une ombre
Evan & Fauve
« Te voilà revenu, dans mes nuits étoilées, bel ange aux yeux d’azur, aux paupières voilées. »
Ce soir, ce serait son soir. Celui où le vilain petit canard allait devenir un bel et élégant cygne. Ainsi, la jeune femme présenterait son solo de danse contemporaine, occasion exceptionnelle qui se présentait à la jeune Fauve qui avait eu la chance d’avoir remporté ce solo. La blonde avait la chance de s’entraîner avec de bons partenaires, il n’y avait jamais eu ces tensions et ces mauvais coups, non, ce club était une vraie famille où la petite sorcière prenait du plaisir à s’y rendre. Alors, Fauve était arrivée ce vendredi soir après ses cours avec une boule au ventre bien que la femme avait l’habitude des spectacles. Elle avait même participé à des concours lorsque Fauvette était plus jeune que la blonde avait brillamment remporté. Mais cela ne calmait absolument pas son appréhension.
Ses pas se faisaient légers et discrets dans les coulisses de la salle des fêtes moldue. La blonde avançait jusqu’à sa pièce personnelle, sa loge qui affichait son nom et son prénom. Poussant la porte, Fauve découvrit une pièce chaleureuse et confortable ce qui la rassurait. Elle s’empressait de dévorer ces fameuses barres chocolatées et retirait ses vêtements pour enfiler un legging noir ainsi qu’un body noir qui dévoilait ses épaules, dans la simplicité la plus totale. Ses muscles étaient légèrement marqués et apparents avec cette tenue dont ses hanches développées et son physique tonique et finement musclé. Fauve s’occupait de sa chevelure blonde qu’elle nouait d’une queue-de-cheval et se maquilla légèrement, un rouge vibrant sur les pulpes. Cette tenue ainsi que cette coiffure changeaient énormément l’étudiante qui avait toujours un style vestimentaire et des coiffures vintage, venant d’une ancienne époque alors cela lui faisait toujours étrange de se voir ainsi.
Histoire de se détendre avant la représentation, la Vinter faisait quelques exercices de respiration puis frictionnait quelques gouttes d’huile essentielle d’orange contre l’intérieur de ses poignets. Elle en reniflait longuement l’odeur puis patientait en faisant quelques devoirs et en lisant avant l’heure de la représentation. L’heure venue, Fauve retrouvait ses camarades dans les coulisses et se penchait afin de regarder le public. Au premier rang se trouvait sa mère, son père ainsi qu’Evan qu’elle saluait chaleureusement d’un signe de main. Puis, quelques danses s’enchaînèrent avant celle de la blonde, toutes aussi impressionnantes.
L’heure venue, le son délicat du piano retentissait. C’était son moment, son solo contemporain en harmonie avec une mélodie de piano et de quelques autres instruments en plus par moments. Le corps de Fauve mouvait au rythme du son, ses gestes étaient gracieux et élégants, à couper le souffle. Son charisme captivait l’attention de la salle, exprimant à la perfection diverses émotions sous les regards admiratifs de ses proches. Son corps valsait, il était gracieux et envoûtant, jusqu’à la dernière minute les regards restaient figés sur la blonde féline qui affichait désormais sa pause finale sous un tonnerre d’applaudissements.
Ses pas se faisaient légers et discrets dans les coulisses de la salle des fêtes moldue. La blonde avançait jusqu’à sa pièce personnelle, sa loge qui affichait son nom et son prénom. Poussant la porte, Fauve découvrit une pièce chaleureuse et confortable ce qui la rassurait. Elle s’empressait de dévorer ces fameuses barres chocolatées et retirait ses vêtements pour enfiler un legging noir ainsi qu’un body noir qui dévoilait ses épaules, dans la simplicité la plus totale. Ses muscles étaient légèrement marqués et apparents avec cette tenue dont ses hanches développées et son physique tonique et finement musclé. Fauve s’occupait de sa chevelure blonde qu’elle nouait d’une queue-de-cheval et se maquilla légèrement, un rouge vibrant sur les pulpes. Cette tenue ainsi que cette coiffure changeaient énormément l’étudiante qui avait toujours un style vestimentaire et des coiffures vintage, venant d’une ancienne époque alors cela lui faisait toujours étrange de se voir ainsi.
Histoire de se détendre avant la représentation, la Vinter faisait quelques exercices de respiration puis frictionnait quelques gouttes d’huile essentielle d’orange contre l’intérieur de ses poignets. Elle en reniflait longuement l’odeur puis patientait en faisant quelques devoirs et en lisant avant l’heure de la représentation. L’heure venue, Fauve retrouvait ses camarades dans les coulisses et se penchait afin de regarder le public. Au premier rang se trouvait sa mère, son père ainsi qu’Evan qu’elle saluait chaleureusement d’un signe de main. Puis, quelques danses s’enchaînèrent avant celle de la blonde, toutes aussi impressionnantes.
L’heure venue, le son délicat du piano retentissait. C’était son moment, son solo contemporain en harmonie avec une mélodie de piano et de quelques autres instruments en plus par moments. Le corps de Fauve mouvait au rythme du son, ses gestes étaient gracieux et élégants, à couper le souffle. Son charisme captivait l’attention de la salle, exprimant à la perfection diverses émotions sous les regards admiratifs de ses proches. Son corps valsait, il était gracieux et envoûtant, jusqu’à la dernière minute les regards restaient figés sur la blonde féline qui affichait désormais sa pause finale sous un tonnerre d’applaudissements.
(c) DΛNDELION
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Re: c’est frais dans le bois sombre de danser comme une ombre (evan) [Terminé]
Mer 28 Nov 2018 - 2:06
C’est frais dans le bois sombre de danser comme une ombre
Evan & Fauve
« Te voilà revenu, dans mes nuits étoilées, bel ange aux yeux d’azur, aux paupières voilées. »
On lui avait souvent demandé pourquoi il était devenu professeur de musique, ce sorcier qui avait pourtant manifesté un talent précoce pour plusieurs branches de la magie dès son plus jeune âge. Un sorcier qu’on avait dit destiné à de grandes choses ... magiques. Quelle délicieuse ironie que d’étudiant étoile il soit devenu musicien, puis professeur d’une matière non magique, lui qu’on destinait à tant. Mais en vérité, vous seriez-vous déjà damné l’âme pour autre chose que l’art?
L’amour, peut-être. Naïfs que vous êtes.
Installé dans les gradins en attendant le début de la représentation de Fauve, Evan profitait de ce rare moment de compagnie qu’il pouvait passer avec Kaitlyn Vinter, la mère moldue de la jeune danseuse - celle qui lui avait, en vérité, donné le courage de se débarrasser de ses menottes. La première à l’avoir remarqué, vraiment. Elle avait été sa première muse, sa première mentor, mais surtout, la première personne qui lui ait affirmé qu’il était son droit, son dû, de pourchasser une autre comète que celle de son père. Gracieuse et menue, elle se glissa sur le siège avoisinant le sien, lui pressant chaudement une main des siennes, emmitouflées. Un sourire franc orna les lèvres du professeur. « Les années passent, je vieillis, et tu sembles indifférent au temps, Kaitlyn. » Ils ne purent échanger davantage que quelques rapides paroles remplies d’affection, eux qui ne s’étaient pas vus depuis quelques années. Nul besoin - les deux artistes avaient voyagé à travers le monde ensemble, répondant aux besoins de l’autre, qu’il s’agisse de consoler ou de tancer. Ils étaient tous deux venus voir Fauve se produire - une première pour Evan, qui, du fait de son statut d’accompagnateur musical de Fauve, ne pouvait que rarement accorder toute son attention à la jeune danseuse. La silhouette gracile de la jeune femme se profila sur la scène, accaparant l’attention des spectateurs.
Comment décrire cette transe existant lorsque des artistes rencontrent leurs égaux - tout en ne disposant pas de la technique requise pour les apprécier à leur juste valeur? Lorsque les mots montrent leurs failles, leurs limites, ne demeurent que les sensations - le frisson qui parcourait l’échine d’Evan, sa haute charpente tendue comme un arc alors qu’il observait la performance de la jeune danseuse. Le temps lui semblait suspendu, les étoiles cessant leur orbite pour observer de leur regard froid la performance vif argent de la sorcière, petite luciole dont la présence semblait remplir la scène en entier. Il lui fallut une fraction de secondes pour se ressaisir à la fin de la danse de Fauve, applaudissant à tout rompre avec Kaitlyn. « Sais-tu », glissa-t-il à sa voisine, « Je crois que ta fille pourrait bien être ton égale. »
L’amour, peut-être. Naïfs que vous êtes.
Installé dans les gradins en attendant le début de la représentation de Fauve, Evan profitait de ce rare moment de compagnie qu’il pouvait passer avec Kaitlyn Vinter, la mère moldue de la jeune danseuse - celle qui lui avait, en vérité, donné le courage de se débarrasser de ses menottes. La première à l’avoir remarqué, vraiment. Elle avait été sa première muse, sa première mentor, mais surtout, la première personne qui lui ait affirmé qu’il était son droit, son dû, de pourchasser une autre comète que celle de son père. Gracieuse et menue, elle se glissa sur le siège avoisinant le sien, lui pressant chaudement une main des siennes, emmitouflées. Un sourire franc orna les lèvres du professeur. « Les années passent, je vieillis, et tu sembles indifférent au temps, Kaitlyn. » Ils ne purent échanger davantage que quelques rapides paroles remplies d’affection, eux qui ne s’étaient pas vus depuis quelques années. Nul besoin - les deux artistes avaient voyagé à travers le monde ensemble, répondant aux besoins de l’autre, qu’il s’agisse de consoler ou de tancer. Ils étaient tous deux venus voir Fauve se produire - une première pour Evan, qui, du fait de son statut d’accompagnateur musical de Fauve, ne pouvait que rarement accorder toute son attention à la jeune danseuse. La silhouette gracile de la jeune femme se profila sur la scène, accaparant l’attention des spectateurs.
Comment décrire cette transe existant lorsque des artistes rencontrent leurs égaux - tout en ne disposant pas de la technique requise pour les apprécier à leur juste valeur? Lorsque les mots montrent leurs failles, leurs limites, ne demeurent que les sensations - le frisson qui parcourait l’échine d’Evan, sa haute charpente tendue comme un arc alors qu’il observait la performance de la jeune danseuse. Le temps lui semblait suspendu, les étoiles cessant leur orbite pour observer de leur regard froid la performance vif argent de la sorcière, petite luciole dont la présence semblait remplir la scène en entier. Il lui fallut une fraction de secondes pour se ressaisir à la fin de la danse de Fauve, applaudissant à tout rompre avec Kaitlyn. « Sais-tu », glissa-t-il à sa voisine, « Je crois que ta fille pourrait bien être ton égale. »
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Re: c’est frais dans le bois sombre de danser comme une ombre (evan) [Terminé]
Mer 28 Nov 2018 - 7:31
C’est frais dans le bois sombre de danser comme une ombre
Evan & Fauve
« Te voilà revenu, dans mes nuits étoilées, bel ange aux yeux d’azur, aux paupières voilées. »
Tenue || En redressant son visage rougi par l’effort, son attention fut capturée par le bruit des applaudissements et des exclamations du public. Lorsque la blonde dansait, elle était dans sa bulle et n’entendait que la musique, ensuite c’était un trou noir. Plus rien n’existait autour d’elle, seulement elle était actrice de son propre monde, son Unique univers. Fauvette se redressait et regardait l’ovation en face d’elle, épuisée et lessivée par les efforts réalisés mais sincèrement touchée par les applaudissements. Son souffle chaud était saccadé, son organe vital battait avec force, rapidité et une intensité folle. Elle réalisait une petite courbure afin de remercier son public et regardait sa mère, cette étoile toujours si fière de sa fille qui était certainement émue de voir Fauve heureuse. Ce qui n’était pas le cas durant sa scolarité à Poudlard où les parents Vinter avaient été dévastés en apprenant que leur soleil avait été harcelé puis presque tuée. Son regard se déposait désormais sur le professeur qu’elle admirait désormais de son regard clair. Dans cette salle tamisée, la blonde le trouvait incroyablement beau, sublime même. Encore plus que d’habitude.
Fauve quittait la scène en remerciant le public et revenait deux danses plus tard pour le final de la représentation avant de disparaître à nouveau dans les coulisses. Comme à son habitude, la troupe se félicitait et partageait leurs ressentis ensemble avant de se dissoudre ensuite. La blonde était toujours la dernière à partir puisque cette dernière prenait son temps. Elle se mit un coup de déodorant et de parfum en enfilant ses vêtements, détachant son carré blond. Habituellement, l’étudiante avait constamment des coiffures vintage avec des attaches, boucles et du volume mais la fatigue était bien trop forte alors elle se contentait de les coiffer, les aplatir. Fauve prenait son sac en toile et quittait sa loge, prenant le chemin de la sortie d’un pas lent, épuisée.
Dehors, la Summerbee retrouvait sa mère ainsi qu’Evan qui n’attendaient qu’elle. Sa maternelle la taquinait sur sa lenteur et venait l’enlacer, encore bouleversée par la prestation de sa fille, d’ailleurs l’ancienne danseuse étoile se mettait à pleurer ce qui faisait tendrement rire sa fille unique. « Mais pourquoi est-ce que tu pleures Maman ? » Sa main caressait lentement sa chevelure et elle écoutait avec son éternel sourire les compliments élogieux de sa mère encore émue. Elle baisait son front puis se séparèrent. Fauve saluait le professeur avec pudeur, devant Kaitlyn, elle ignorait comment agir avec le grand homme qui dominait les deux femmes. Fauve avait beau être la plus petite des deux, la taille d’Evan ne l’avait jamais impressionné. À vrai dire, c’était plutôt sa prestance et son charisme qui chamboulait la jeune étudiante. « Qu’est ce que vous en avez pensé ? » Se pressait-elle de demander, glissant ses mains dans les poches de son manteau.
Fauve quittait la scène en remerciant le public et revenait deux danses plus tard pour le final de la représentation avant de disparaître à nouveau dans les coulisses. Comme à son habitude, la troupe se félicitait et partageait leurs ressentis ensemble avant de se dissoudre ensuite. La blonde était toujours la dernière à partir puisque cette dernière prenait son temps. Elle se mit un coup de déodorant et de parfum en enfilant ses vêtements, détachant son carré blond. Habituellement, l’étudiante avait constamment des coiffures vintage avec des attaches, boucles et du volume mais la fatigue était bien trop forte alors elle se contentait de les coiffer, les aplatir. Fauve prenait son sac en toile et quittait sa loge, prenant le chemin de la sortie d’un pas lent, épuisée.
Dehors, la Summerbee retrouvait sa mère ainsi qu’Evan qui n’attendaient qu’elle. Sa maternelle la taquinait sur sa lenteur et venait l’enlacer, encore bouleversée par la prestation de sa fille, d’ailleurs l’ancienne danseuse étoile se mettait à pleurer ce qui faisait tendrement rire sa fille unique. « Mais pourquoi est-ce que tu pleures Maman ? » Sa main caressait lentement sa chevelure et elle écoutait avec son éternel sourire les compliments élogieux de sa mère encore émue. Elle baisait son front puis se séparèrent. Fauve saluait le professeur avec pudeur, devant Kaitlyn, elle ignorait comment agir avec le grand homme qui dominait les deux femmes. Fauve avait beau être la plus petite des deux, la taille d’Evan ne l’avait jamais impressionné. À vrai dire, c’était plutôt sa prestance et son charisme qui chamboulait la jeune étudiante. « Qu’est ce que vous en avez pensé ? » Se pressait-elle de demander, glissant ses mains dans les poches de son manteau.
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Re: c’est frais dans le bois sombre de danser comme une ombre (evan) [Terminé]
Jeu 29 Nov 2018 - 1:58
C’est frais dans le bois sombre de danser comme une ombre
Evan & Fauve
« Te voilà revenu, dans mes nuits étoilées, bel ange aux yeux d’azur, aux paupières voilées. »
Les premiers frissons d'un hiver qui s'annonçait rude s'accrochaient à ses avant-bras dénudés alors qu'il était sorti de la salle en compagnie de Kaitlyn pour attendre la jeune prodige, négligeant d'enfiler sa veste. L'ancienne danseuse et lui échangeaient quelques mots sur des anecdotes dont la trame était désormais à demi oubliée, mais dont les rires ne s'étaient jamais évanouis. Elle avait été la première à lui faire confiance, et le coeur loyal d'Evan aurait été prêt à tout pour protéger cette relation et la dame au regard clair qui l'avait pris sous son aile. Fauve les trouva avant longtemps, et le professeur laissa Kaitlyn enlacer sa fille alors qu'il les admirait, souriant. Ces affectueuses scènes familiales provoquaient ordinairement en lui une douce mélancolie teintée de regret, car en vérité, après le décès de sa mère lorsqu'il avait quinze ans, Evan avait perdu le seul lien de sang auquel il ne s'astreignait pas par devoir, mais par amour. Son regard tranquille observait pourtant l'accolade des deux femmes avec paix. Ces deux figures menues qui étaient le reflet l'une de l'autre, uniquement séparées par les marques que la durée avait commencé à peindre sur le visage altier de Kaitlyn. Deux rayons de lune nordique ayant pris racine dans deux âmes - comment n'auraient-elles pas été la grâce incarnée?
« Qu’est ce que vous en avez pensé ? » Un sourire franc étira les lèvres de l'enseignant, qui exécuta une gracieuse et extravagante courbette devant l'étudiante avec une agilité surprenante pour sa haute charpente. « Rares sont les plaisirs aussi complets pour un artiste que de voir l'art d'un autre, aussi bien exécuté. Je suis certain que Kaitlyn sera d'accord », continua-t-il en jetant une oeillade taquine à la mère de Fauve. Il retourna son attention vers l'étudiante. « C'était magnifiquement tissé, vraiment. Votre mère a de quoi être fière. » Sa main droite disparut dans la poche de sa veste. Il se tourna vers Kaitlyn, avec un air cachottier.
« Je sais qu'il est coutumier d'offrir des fleurs après une telle performance. Mais j'y réfléchissais l'autre jour, et avez-vous déjà remarqué que dans une situation similaire, un homme se fait offrir quelque chose d'utile, ou à tout le moins, de consommable? Personnellement, je recevais toujours du whisky, en spectacle. » Son sourire s'élargit, et il tira une plume aux teintes iridescentes de sa veste. « Donc voilà. Pas de fleurs. » Il présenta l'objet à la jeune danseuse comme un écuyer aurait presenté son épée à son mentor, un genou au sol et l'échine courbée - il avait toujours eu un flair théâtral. « Elle appartenait à un des oiseaux de la collection de mon adoré paternel - mais il en a d'autres, elle ne lui manquera pas trop. » Relevant son genou de terre, il se redressa, et haussa un sourcil, le regard dramatiquement sérieux. « À présent, mesdames. J'ai dû supporter le dur labeur de rester coi pendant une heure, j'en suis assoiffé. » Il adopta une nouvelle fois un ton de confidence, s'adressant à Kaitlyn. « Je sais qu'ils ne font pas ça dans ton pays du Nord, mais en Écosse, il suffit de lancer une pierre pour qu'elle tombe sur un pub, et Inverness ne fait pas exception à la règle. » Il écarta un long bras droit, embrassant la rue du regard. « Shall we? »
« Qu’est ce que vous en avez pensé ? » Un sourire franc étira les lèvres de l'enseignant, qui exécuta une gracieuse et extravagante courbette devant l'étudiante avec une agilité surprenante pour sa haute charpente. « Rares sont les plaisirs aussi complets pour un artiste que de voir l'art d'un autre, aussi bien exécuté. Je suis certain que Kaitlyn sera d'accord », continua-t-il en jetant une oeillade taquine à la mère de Fauve. Il retourna son attention vers l'étudiante. « C'était magnifiquement tissé, vraiment. Votre mère a de quoi être fière. » Sa main droite disparut dans la poche de sa veste. Il se tourna vers Kaitlyn, avec un air cachottier.
« Je sais qu'il est coutumier d'offrir des fleurs après une telle performance. Mais j'y réfléchissais l'autre jour, et avez-vous déjà remarqué que dans une situation similaire, un homme se fait offrir quelque chose d'utile, ou à tout le moins, de consommable? Personnellement, je recevais toujours du whisky, en spectacle. » Son sourire s'élargit, et il tira une plume aux teintes iridescentes de sa veste. « Donc voilà. Pas de fleurs. » Il présenta l'objet à la jeune danseuse comme un écuyer aurait presenté son épée à son mentor, un genou au sol et l'échine courbée - il avait toujours eu un flair théâtral. « Elle appartenait à un des oiseaux de la collection de mon adoré paternel - mais il en a d'autres, elle ne lui manquera pas trop. » Relevant son genou de terre, il se redressa, et haussa un sourcil, le regard dramatiquement sérieux. « À présent, mesdames. J'ai dû supporter le dur labeur de rester coi pendant une heure, j'en suis assoiffé. » Il adopta une nouvelle fois un ton de confidence, s'adressant à Kaitlyn. « Je sais qu'ils ne font pas ça dans ton pays du Nord, mais en Écosse, il suffit de lancer une pierre pour qu'elle tombe sur un pub, et Inverness ne fait pas exception à la règle. » Il écarta un long bras droit, embrassant la rue du regard. « Shall we? »
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Re: c’est frais dans le bois sombre de danser comme une ombre (evan) [Terminé]
Jeu 29 Nov 2018 - 18:41
C’est frais dans le bois sombre de danser comme une ombre
Evan & Fauve
« Te voilà revenu, dans mes nuits étoilées, bel ange aux yeux d’azur, aux paupières voilées. »
Fauve quittait sa loge. Il n’y avait plus aucun bruit, contrastant avec le tumulte d’il y a quelques minutes et les diverses musiques sur lesquelles s’étaient déchainés les danseurs et danseuses. Ses pas étaient lents de par la fatigue que la jeune femme ressentait à cause de son solo. Ainsi, elle rejoignait à son rythme, considéré comme très lent par sa tendre mère, qui ne tardait pas à l’enlacer tout comme fondre en larmes, très émue par la prestation de sa famille mais aussi le fait qu’elle se soit reconstruite. Kaitlyn ignorait beaucoup de choses concernant la nouvelle vie de sa fille, notamment et surtout, son addiction à l’herbe, à la drogue, qui calmait la blonde lors de ses crises d’angoisse incontrôlables. Lourd secret d’ailleurs. La plus jeune enlaçait tendrement sa mère, qui lui ressemblait comme si elle était sa jumelle. Deux petites blondes aux yeux bleus azur, à se noyer dedans.
Se séparant de sa mère, Fauve souriait au professeur de musique et s’empressait de recueillir les avis des deux adultes. Sa mère répondait avec enthousiasme et amour comme à son habitude, si peu objective lorsqu’il concernait sa fille. La danseuse ne cessait pas de sourire et encore plus aux compliments suivit du magnifique présent d’Evan. Surtout, son cœur faillit rater un battement lorsque l’homme posait un genou au sol, visiblement embarrassée puisque la jeune femme se sentait rougir. Fauve imitait une petite référence en prenant la plume iridescente. Evan connaissait l’amour de Fauvette pour les animaux ainsi que les créatures magiques puisque cette dernière désirait poursuivre la voie de son père, absent ce soir. Alors oui, cette douce attention lui réchauffait le cœur. « Elle est incroyable, je vous remercie. » Son regard pétillant admirait le cadeau et fut sortie de cette contemplation par l’invitation du pianiste. La mère de Fauve répondait négativement, elle était attendue par son mari et ne pouvait pas s’éterniser alors après des salutations touchantes envers le professeur ainsi qu’à sa fille, Kaitlyn s’en alla, laissant les deux seuls.
Fauve affichait un petit sourire nerveux et glissait la plume précieusement dans son sac. Puis, ses mains dans ses poches, elle soufflait un peu d’air qui se transformait en brume. « On dirait qu’il ne reste que vous et moi. » Elle pinçait ses lippes charnues entre elles et déposait son regard sur Evan. « C’était bien la première fois que j’étais en osmose avec un pianiste. Je n’en ai jamais croisé d’aussi talentueux. » Taquine, un air malicieux se lisait dans ses yeux clairs. Fauve provoquait gentiment son partenaire, joueuse jusqu’au bout même avec son supérieur. « Enfin, je n’ai jamais rencontré de pianiste avec un quelconque talent avant, d’ailleurs... » Bien qu’en dehors de l’université, ils n’étaient plus obligés d’être aussi formels, ils l’étaient toujours l’un envers l’autre. Question d’habitude afin qu’ils ne fassent pas d’erreur, révélant aux yeux des autres qu’ils étaient plus proches qu’un simple professeur et une élève. « Est-ce que vous voulez toujours une compagnie, ce soir ? » Demandait Fauve en roulant lentement des yeux, affichant un large sourire communicatif.
Se séparant de sa mère, Fauve souriait au professeur de musique et s’empressait de recueillir les avis des deux adultes. Sa mère répondait avec enthousiasme et amour comme à son habitude, si peu objective lorsqu’il concernait sa fille. La danseuse ne cessait pas de sourire et encore plus aux compliments suivit du magnifique présent d’Evan. Surtout, son cœur faillit rater un battement lorsque l’homme posait un genou au sol, visiblement embarrassée puisque la jeune femme se sentait rougir. Fauve imitait une petite référence en prenant la plume iridescente. Evan connaissait l’amour de Fauvette pour les animaux ainsi que les créatures magiques puisque cette dernière désirait poursuivre la voie de son père, absent ce soir. Alors oui, cette douce attention lui réchauffait le cœur. « Elle est incroyable, je vous remercie. » Son regard pétillant admirait le cadeau et fut sortie de cette contemplation par l’invitation du pianiste. La mère de Fauve répondait négativement, elle était attendue par son mari et ne pouvait pas s’éterniser alors après des salutations touchantes envers le professeur ainsi qu’à sa fille, Kaitlyn s’en alla, laissant les deux seuls.
Fauve affichait un petit sourire nerveux et glissait la plume précieusement dans son sac. Puis, ses mains dans ses poches, elle soufflait un peu d’air qui se transformait en brume. « On dirait qu’il ne reste que vous et moi. » Elle pinçait ses lippes charnues entre elles et déposait son regard sur Evan. « C’était bien la première fois que j’étais en osmose avec un pianiste. Je n’en ai jamais croisé d’aussi talentueux. » Taquine, un air malicieux se lisait dans ses yeux clairs. Fauve provoquait gentiment son partenaire, joueuse jusqu’au bout même avec son supérieur. « Enfin, je n’ai jamais rencontré de pianiste avec un quelconque talent avant, d’ailleurs... » Bien qu’en dehors de l’université, ils n’étaient plus obligés d’être aussi formels, ils l’étaient toujours l’un envers l’autre. Question d’habitude afin qu’ils ne fassent pas d’erreur, révélant aux yeux des autres qu’ils étaient plus proches qu’un simple professeur et une élève. « Est-ce que vous voulez toujours une compagnie, ce soir ? » Demandait Fauve en roulant lentement des yeux, affichant un large sourire communicatif.
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Re: c’est frais dans le bois sombre de danser comme une ombre (evan) [Terminé]
Jeu 29 Nov 2018 - 23:30
C’est frais dans le bois sombre de danser comme une ombre
Evan & Fauve
« Te voilà revenu, dans mes nuits étoilées, bel ange aux yeux d’azur, aux paupières voilées. »
Evan regarda Kaitlyn s'éloigner avec un petit pincement au cœur, le professeur n'ayant pas souvent l'occasion de passer du temps avec sa vieille amie. Inspirant profondément, sentant la brûlure de l'air froid le long de sa gorge, un petit pli mélancolique tendit la commissure de sa bouche. Les années qu'il avait passé en tournée avaient été les meilleures de son existence, même lorsqu'elles avaient été teintées du deuil qu'il avait fait de sa défunte épouse. Elena. La douce comète qui n'était passée dans sa vie que deux ans. Dix ans plus tard, penser à la jeune femme ne provoquait plus en lui cette douleur lancinante et cruelle, mais comment ne pas penser à son visage d'ange alors qu'il avait été en présence de Kaitlyn, qui avait accueilli les deux futurs époux dans son entourage, jetant les bases de leur première rencontre? « On dirait qu’il ne reste que vous et moi. » La voix de Fauve sembla l'atteindre de loin, un écho lointain. Il inspira et se ressaisit, présentant un air lisse et affable à l'étudiante. Maintenant que sa mère les avait quittés, la jeune femme semblait s'enhardir.
Il doutait qu'elle se souvienne leur première rencontre, lors d'un spectacle de Kaitlyn au cours duquel, fidèle à leur habitude, Evan l'avait accompagnée au piano. Après la représentation, il était allé saluer l'époux de la danseuse étoile, accompagné d'une petite figure aux cheveux de lune. Il ne l'avait jamais revue, avant l'an dernier. Lorsqu'il était devenu professeur à Hungcalf, la mère de Fauve lui avait mentionné sa fille, qu'il avait rencontrée en offrant ses services aux quelques danseurs de l'université pour les accompagner au piano lors de leurs pratiques. Rapidement, il était devenu son accompagnateur habituel, l'âme de l'Écossais ayant besoin de la compagnie d'autres artistes pour créer. Au rythme des soubresauts de la jeune danseuse, il laissait filer ses doigts, caressant les longues touches blanches et noires du piano, fermant parfois les yeux. Rien d'inhabituel, se disait-il, mais il n'aurait osé regarder la mère de Fauve dans les yeux et lui avouer la passion créatrice qui le saisissait de ses bras enivrants lorsqu'il accompagnait sa fille au piano. Il savait ce que les gens croiraient, à tort, car il n'avait jamais même effleuré la jeune femme. Aussi était-il d'un comportement irréprochable, en privé comme en public, un parfait gentleman gardant la distance avec le vouvoiement et une attitude affable.
Il haussa un sourcil en entendant les pointes que lui adressait sa protégée. Un fin sourire étira ses lèvres et il fit théâtralement mine de prendre une expression blessée, le dos de sa main sur le front. « Je savais que je ne ferais jamais l'affaire! Ah, que fais-je de mon temps? J'aurais dû devenir auror et plaire à mon père! » Il rit. À vrai dire, Evan avait apprécié le style du pianiste qui accompagnait la jeune danseuse, sachant reconnaître le talent quand il l'entendait. Il courba l'échine vers elle, adoptant un ton de confidence, sa voix aux riches accents à peine audible. « Vous savez bien que personne ne s'y compare, Vinter. » Se redressant, il enfila sa veste doublée de mouton. « Est-ce que vous voulez toujours une compagnie, ce soir ? » Il sourit. « J'aurais l'air d'un bien piètre accompagnateur si je ne vous accompagnais pas, allons. Et votre mère m'en voudrait, j'en suis certain. » Courtois, il lui fit signe d'avancer. « Je peux vous raccompagner chez vous si vous préférez. Sinon je pensais marcher jusqu'à l'université. »
Il doutait qu'elle se souvienne leur première rencontre, lors d'un spectacle de Kaitlyn au cours duquel, fidèle à leur habitude, Evan l'avait accompagnée au piano. Après la représentation, il était allé saluer l'époux de la danseuse étoile, accompagné d'une petite figure aux cheveux de lune. Il ne l'avait jamais revue, avant l'an dernier. Lorsqu'il était devenu professeur à Hungcalf, la mère de Fauve lui avait mentionné sa fille, qu'il avait rencontrée en offrant ses services aux quelques danseurs de l'université pour les accompagner au piano lors de leurs pratiques. Rapidement, il était devenu son accompagnateur habituel, l'âme de l'Écossais ayant besoin de la compagnie d'autres artistes pour créer. Au rythme des soubresauts de la jeune danseuse, il laissait filer ses doigts, caressant les longues touches blanches et noires du piano, fermant parfois les yeux. Rien d'inhabituel, se disait-il, mais il n'aurait osé regarder la mère de Fauve dans les yeux et lui avouer la passion créatrice qui le saisissait de ses bras enivrants lorsqu'il accompagnait sa fille au piano. Il savait ce que les gens croiraient, à tort, car il n'avait jamais même effleuré la jeune femme. Aussi était-il d'un comportement irréprochable, en privé comme en public, un parfait gentleman gardant la distance avec le vouvoiement et une attitude affable.
Il haussa un sourcil en entendant les pointes que lui adressait sa protégée. Un fin sourire étira ses lèvres et il fit théâtralement mine de prendre une expression blessée, le dos de sa main sur le front. « Je savais que je ne ferais jamais l'affaire! Ah, que fais-je de mon temps? J'aurais dû devenir auror et plaire à mon père! » Il rit. À vrai dire, Evan avait apprécié le style du pianiste qui accompagnait la jeune danseuse, sachant reconnaître le talent quand il l'entendait. Il courba l'échine vers elle, adoptant un ton de confidence, sa voix aux riches accents à peine audible. « Vous savez bien que personne ne s'y compare, Vinter. » Se redressant, il enfila sa veste doublée de mouton. « Est-ce que vous voulez toujours une compagnie, ce soir ? » Il sourit. « J'aurais l'air d'un bien piètre accompagnateur si je ne vous accompagnais pas, allons. Et votre mère m'en voudrait, j'en suis certain. » Courtois, il lui fit signe d'avancer. « Je peux vous raccompagner chez vous si vous préférez. Sinon je pensais marcher jusqu'à l'université. »
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Re: c’est frais dans le bois sombre de danser comme une ombre (evan) [Terminé]
Ven 30 Nov 2018 - 7:47
C’est frais dans le bois sombre de danser comme une ombre
Evan & Fauve
« Te voilà revenu, dans mes nuits étoilées, bel ange aux yeux d’azur, aux paupières voilées. »
Sa mère s’éloignait d’une grâce incomparable, naturellement élégante et délicate. Sa silhouette ne mentait pas, dévoilant son passé de danseuse étoile, de compétitrice. Aujourd’hui qu’elle ne pouvait plus participer à des compétitions et souhaitant être plus présente pour son mari, Kaitlyn était devenue professeure de danse et se demandait bien pourquoi Evan et elle ne se remettaient pas à travailler ensemble. Ignorait-il cette information ? La jeune femme ne savait pas et changeait de sujet une fois l’ange parti. Légèrement nerveuse, d’ailleurs Fauve ignorait la raison de cette soudaine nervosité, elle articulait quelques mots. Afin de se détendre, Fauve soufflait quelques phrases ironiques, foutu humour frôlant le sarcasme. Elle souriait tout de même en admirant - Fauve était cette personne qui admirait les personnes qu’elle appréciait, contemplant à quel point ils étaient géniaux -, la réaction d’Evan, un rire franchissant ses pulpes rouges face à son comportement faussement dramatique. « Il n’est jamais trop tard, Monsieur. » Ajoutait-elle sur un ton humoristique, connaissant quelques points de sa vie grâce à sa mère. Sûrement connaissait-il quelques points du sien également.
Acquiesçant aux propos de Fauve concernant le besoin d’une compagnie, la blonde glissait sa petite main autour de l’avant-bras du professeur. « J’apprécie marcher la nuit lorsque tout est si calme. » Ils se mirent ensuite à avancer lentement, s’accordant au rythme de Fauve, ses jambes avaient du mal à la porter après un tel spectacle. Les réverbères éclairaient le passage des deux partenaires, c’était parfaitement apaisant. « Ma mère est devenue professeure de danse dans une école moldue. Pourquoi est-ce que vous ne travailleriez pas ensemble une seconde fois ? » La blonde déposait son regard sur le visage du pianiste, balayant ses traits masculins d’un regard attentif et pétillant. Finement éclairé, cela ajoutait de la profondeur à ce regard ténébreux qui se posait parfois sur elle lors de leurs conversations ou des compositions.
Son autre main glissait dans sa poche, de dos, ils ressemblaient étrangement à un père et sa fille. D’autant plus que Fauve ne portait pas de talons aujourd’hui, alors la Norvégienne paraissait encore plus petite et frêle à côté du physique imposant du professeur de musique. Cette pensée faisait rire la jeune femme. « J’étais en train de penser que nous ressemblions à un père et sa fille. » Si Fauve n’était pas légèrement attirée par l’homme, la belle pourrait croire en ses propres propos. « Est-ce que c’était déplacé ? » Ajoutait-elle, ayant insinué de tels propos pouvaient embarrasser Evan. D’autant plus qu’il était plutôt proche de sa mère, alors Fauvette pinçait ses pulpes entre elles. « Si c’est le cas, je m’excuse Monsieur. »
Acquiesçant aux propos de Fauve concernant le besoin d’une compagnie, la blonde glissait sa petite main autour de l’avant-bras du professeur. « J’apprécie marcher la nuit lorsque tout est si calme. » Ils se mirent ensuite à avancer lentement, s’accordant au rythme de Fauve, ses jambes avaient du mal à la porter après un tel spectacle. Les réverbères éclairaient le passage des deux partenaires, c’était parfaitement apaisant. « Ma mère est devenue professeure de danse dans une école moldue. Pourquoi est-ce que vous ne travailleriez pas ensemble une seconde fois ? » La blonde déposait son regard sur le visage du pianiste, balayant ses traits masculins d’un regard attentif et pétillant. Finement éclairé, cela ajoutait de la profondeur à ce regard ténébreux qui se posait parfois sur elle lors de leurs conversations ou des compositions.
Son autre main glissait dans sa poche, de dos, ils ressemblaient étrangement à un père et sa fille. D’autant plus que Fauve ne portait pas de talons aujourd’hui, alors la Norvégienne paraissait encore plus petite et frêle à côté du physique imposant du professeur de musique. Cette pensée faisait rire la jeune femme. « J’étais en train de penser que nous ressemblions à un père et sa fille. » Si Fauve n’était pas légèrement attirée par l’homme, la belle pourrait croire en ses propres propos. « Est-ce que c’était déplacé ? » Ajoutait-elle, ayant insinué de tels propos pouvaient embarrasser Evan. D’autant plus qu’il était plutôt proche de sa mère, alors Fauvette pinçait ses pulpes entre elles. « Si c’est le cas, je m’excuse Monsieur. »
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Re: c’est frais dans le bois sombre de danser comme une ombre (evan) [Terminé]
Ven 30 Nov 2018 - 21:53
C’est frais dans le bois sombre de danser comme une ombre
Evan & Fauve
« Te voilà revenu, dans mes nuits étoilées, bel ange aux yeux d’azur, aux paupières voilées. »
« J’apprécie marcher la nuit lorsque tout est si calme. » Evan eut un sourire d'assentiment - d'humeur massacrante le matin avant d'avoir ingurgité sa première dose de caféine, il arpentait souvent l'immense domaine de l'université la nuit, des airs en tête se formant dans son esprit avant qu'il ne les couche sur le papier. Il lui arrivait de les siffler doucement, avec la lune pour unique auditoire, fermant les yeux pour en apprécier la texture contre l'air froid de la nuit. Il sentait à peine la pression du contact de la jeune femme sur son bras, ralentissant pour accommoder sa fine stature et l'effort physique fourni plus tôt. « Quel trésor précieux, que de profiter de la tranquilité nocturne. » Sa voix profonde se faisait douce comme l'eau ruisselant dans les vallons du domaine familial, dans les hautes terres écossaises, ne souhaitant pas perturber le calme ambiant.
Fauve lui mentionna la nouvelle situation professionnelle de sa mère, évoquant la possibilité qu'Evan et elle reprennent leur ancien partenariat. Un sourire tranquille étira une fois de plus ses traits, creusant légèrement les pattes d'oies qui avaient prématurément creusé la commissure de ses yeux verts - éternel rieur. Kaitlyn lui avait rapidement parlé de son nouveau défi, que le professeur avait écouté avec enthousiasme. « Je dois énormément de choses à votre mère, et il est clair que si elle avait besoin d'un coup de pouce, je ne saurais jamais le lui refuser. » Son ton se fit hésitant. « Toutefois, je crois qu'à moins qu'elle m'en fasse la demande, qu'il serait plus avisé que je garde mon attention sur les étudiants de Hungcalf. Après tout, » ajouta-t-il en glissant un regard d'émeraude vers sa protégée, « mon temps est fort pris par une certaine danseuse que j'accompagne déjà au piano, bien qu'elle ne m'attribue aucun talent. » Il lui fit un clin d'oeil bienveillant. Il appréciait la compagnie de l'étudiante qui, tantôt frêle comme un oiseau blessé, tantôt taquine comme la jeune femme résiliente qu'elle était, lui apportait inspiration et bonne humeur lors de leurs rencontres musicales.
Le son de leurs pas se laissait diffusement entendre alors qu'ils martelaient la rue de pavé de leur cadence tranquille. « J’étais en train de penser que nous ressemblions à un père et sa fille. » L'affirmation de la jeune femme lui fit relever la tête, surpris. Il lui jeta un oeil interrogateur. À l'époque de ses tournées avec Kaitlyn, il était fort conscient que de nombreuses commères avaient parié que si la danseuse s'était attaché le grand homme roux, ce n'était pas pour son talent ... au piano. Ce qui n'aurait pu être plus faux, d'ailleurs, les deux artistes ayant partagé une relation de franche camaraderie et d'un grand respect pour l'autre. Il espérait que Fauve n'ait pas de doutes à cet égard. « Par la barbe de Merlin et les poissons dans l'eau, me croyez-vous si vieux, Vinter? » Elle se répendait en excuses, et Evan lui fit un petit signe, magnanime. « Ce n'était pas déplacé, Fauve. Mais je vous assure que votre mère et moi n'avons jamais eu ce type de relation. Elle a été ma première muse, et m'a fait découvrir un monde qui m'était auparavant fermé, mais nous ne sommes que de vieux amis, c'est tout. » Il se reprit, passant sa main libre dans sa tignasse rousse. « Enfin ... Pas si vieux, quand même. »
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Re: c’est frais dans le bois sombre de danser comme une ombre (evan) [Terminé]
Ven 30 Nov 2018 - 23:00
C’est frais dans le bois sombre de danser comme une ombre
Evan & Fauve
« Te voilà revenu, dans mes nuits étoilées, bel ange aux yeux d’azur, aux paupières voilées. »
Fauve avait entouré sa main autour du bras d’Evan et avançait désormais lentement à ses côtés. La fraîcheur de la soirée teintait d’une couleur rosée ses joues rebondies, soufflant par moments de l’air chaud juste afin d’admirer la buée que créait le choc de deux températures relativement différentes. Elle lui confiait son amour des balades nocturnes, comme diurnes d’ailleurs. La blonde marchait énormément, elle qui n’aimait pas transplaner, elle avait trop souvent vomi et préférait utiliser ses jambes fuselées. La belle aimait musarder dans les rues, admirer chaque détail présent sur son chemin, des choses voyantes aux plus discrètes. Rêveuse et attentive étaient des mots qui résumaient parfaitement Fauve. « Est-ce qu’un jour vous m’emmènerez danser sous la lune ? » Demandait l’étudiante, imaginant cette scène magnifique dans son esprit créatif.
Elle parlait ensuite de la nouvelle vocation de sa mère et écoutait sagement les dires du professeur, un sourire fin aux lèvres. Parfois, Fauve aurait aimé assister à la naissance de cette amitié, se souvenir des danses de sa tendre mère au rythme du pianiste mais cette dernière était beaucoup trop jeune. « Vous pouvez quand même l’accompagner, elle danse encore. » Confiait la petite blonde à Evan, échangeant un regard complice lorsqu’il faisait implicitement la description de Fauve. Celle-ci haussait ses épaules et laissait échapper un petit rire d’entre ses lèvres pleines. « Je ne sais pas comment elle fait pour ne pas tomber sous votre charme, professeur. » La Vinter insistait sur le mot professeur en roulant des yeux, toujours aussi taquine et mordante.
Par la suite, elle laissa aller une de ses pensées qui ne tardait pas à l’embarrasser. Ses propos n’étaient pas réellement clairs et laissaient sous-entendre quelque chose qu’elle ne pensait pas. Pinçant ses pulpes, elle répondit avec ce petit air innocent : « Proche de 45 ans, monsieur. » Elle finissait par se donner une petite tape contre le front, affichant un air dramatique (habitude de comédienne). « Oh mon dieu, je suis si malpolie d’oser aborder l’âge d’un homme déjà dans son milieu de vie ! » Fauve riait ensuite de bon cœur mais revenait rapidement à la réalité, le quiproquo restait à dénouer. « Je ne voulais pas insinuer cela mais juste insister sur notre différence d’âge, Monsieur. » Elle se sentait rougir de honte, serrant un instant ses lèvres l’une contre l’autre. « Est-elle au courant de l’identité de votre seconde muse ? » Demandait-elle, quelque peu embarrassée par la tournure des éléments. Il n’était pas sûr que sa mère réagirait très bien mais depuis Poudlard, les Vinter étaient prêts à tout afin que leur fille unique soit heureuse. « Je dois vous demander quelque chose. »
Elle parlait ensuite de la nouvelle vocation de sa mère et écoutait sagement les dires du professeur, un sourire fin aux lèvres. Parfois, Fauve aurait aimé assister à la naissance de cette amitié, se souvenir des danses de sa tendre mère au rythme du pianiste mais cette dernière était beaucoup trop jeune. « Vous pouvez quand même l’accompagner, elle danse encore. » Confiait la petite blonde à Evan, échangeant un regard complice lorsqu’il faisait implicitement la description de Fauve. Celle-ci haussait ses épaules et laissait échapper un petit rire d’entre ses lèvres pleines. « Je ne sais pas comment elle fait pour ne pas tomber sous votre charme, professeur. » La Vinter insistait sur le mot professeur en roulant des yeux, toujours aussi taquine et mordante.
Par la suite, elle laissa aller une de ses pensées qui ne tardait pas à l’embarrasser. Ses propos n’étaient pas réellement clairs et laissaient sous-entendre quelque chose qu’elle ne pensait pas. Pinçant ses pulpes, elle répondit avec ce petit air innocent : « Proche de 45 ans, monsieur. » Elle finissait par se donner une petite tape contre le front, affichant un air dramatique (habitude de comédienne). « Oh mon dieu, je suis si malpolie d’oser aborder l’âge d’un homme déjà dans son milieu de vie ! » Fauve riait ensuite de bon cœur mais revenait rapidement à la réalité, le quiproquo restait à dénouer. « Je ne voulais pas insinuer cela mais juste insister sur notre différence d’âge, Monsieur. » Elle se sentait rougir de honte, serrant un instant ses lèvres l’une contre l’autre. « Est-elle au courant de l’identité de votre seconde muse ? » Demandait-elle, quelque peu embarrassée par la tournure des éléments. Il n’était pas sûr que sa mère réagirait très bien mais depuis Poudlard, les Vinter étaient prêts à tout afin que leur fille unique soit heureuse. « Je dois vous demander quelque chose. »
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Re: c’est frais dans le bois sombre de danser comme une ombre (evan) [Terminé]
Dim 2 Déc 2018 - 19:17
C’est frais dans le bois sombre de danser comme une ombre
Evan & Fauve
« Te voilà revenu, dans mes nuits étoilées, bel ange aux yeux d’azur, aux paupières voilées. »
Evan avait toujours aimé Inverness, longtemps avant d'y étudier et d'y travailler. Né à Edinburgh, son héritage paternel tirait ses racines des hautes terres écossaises, et le professeur avait passé tous ses étés au domaine familial, niché dans les Highlands, bercé par les histoires folkloriques que lui racontait le garde-chasse du manoir. Baile an Lòin, c'était ainsi qu'on l'avait appelée. La ville de la prairie. Les pierres de ses bâtisses, sombres et froides, cachaient on ne savait quel secret, reflet d'un échange amoureux ou d'une trahison oubliée. À l'extrémité de la grande faille du Glen, qui avait créé les lochs rieurs et ténébreux ayant peuplé l'enfance de l'Écossais, les rues de la ville semblaient les étreindre d'un écrin protecteur alors qu'ils suivaient leurs pas vers l'université. « Est-ce qu’un jour vous m’emmènerez danser sous la lune ? » En guise de réponse, le professeur prit délicatement la main de la danseuse, la faisant doucement tournoyer sur elle-même, sous le regard bienveillant du satellite creusé d'ombres.
Quel périlleux équilibre, que de naviguer ces conversations avec d'autres esprits aiguisés - la proximité avec les étudiants n'était pas découragée sans raison, mais il n'aurait su se faire violence. La présence de la jeune femme lui insufflait inspiration et frénésie créatrice, il n'aurait su s'en éloigner s'il l'avait réellement voulu. Pourtant, il prenait garde à ne pas franchir les limites de l'acceptable. « Je ne sais pas comment elle fait pour ne pas tomber sous votre charme, professeur. » Un léger sourire orna ses lèvres lorsqu'il pencha sa haute stature vers elle, lui murmurant à l'oreille, « Facile. Votre mère a un excellent équilibre. » Béni soit le sens de l'humour pour ces situations dont il sait nous sortir.
Théâtrale, la jeune femme se permettait plus d'une pointe au sujet de l'âge du professeur qui, hilare, fit mine d'être percuté par un projectile. « J'en ai mal à l'orgueil. Vous me rappellerez d'aller consulter les plans de pension de vieillesse lors de notre prochaine répétition, Vinter. » Leur relation était ainsi, valse-hésitation entre humour et passion artistique, les non-dits reposant sur leurs lèvres et la frange de leurs regards. Evan parvenait généralement à se sortir de ces situations avec ironie et esprit, mais il devait admettre que la proximité avec sa protégée encourageait la hardiesse de cette dernière.
Et elle était en forme.
« Est-elle au courant de l’identité de votre seconde muse ? » Il risqua un regard prudent vers les grandes prunelles de l'étudiante, dont les joues avaient rosi - sous le contact de l'air froid les entourant de ses mordantes caresses? Il adopta un air innocent. « Outre le fait que le sujet n'a pas été effleuré lors de nos rapides retrouvailles, je dois admettre ne pas lui avoir dit, à la fois par égoïsme et pour ne pas provoquer d'inquiétudes infondées chez elle », répondit-il avec précaution, espérant ne pas avoir laissé échapper de sous-entendu. Les circonvolutions sifflantes du vent s'étaient calmées, et l'air semblant prendre une texture dense, tendue. « Je dois vous demander quelque chose. » Il avait entendu ce ton assez souvent dans sa vie pour presque instinctivement prendre une position défensive, mais il se reprit avant que cette pensée ne paraisse dans son regard clair. Allons, c'est une étudiante. On se calme. Evan la regarda, interrogateur. « Bien sûr, je vous écoute », fit-il, aussi courtois qu'à son habitude.
Quel périlleux équilibre, que de naviguer ces conversations avec d'autres esprits aiguisés - la proximité avec les étudiants n'était pas découragée sans raison, mais il n'aurait su se faire violence. La présence de la jeune femme lui insufflait inspiration et frénésie créatrice, il n'aurait su s'en éloigner s'il l'avait réellement voulu. Pourtant, il prenait garde à ne pas franchir les limites de l'acceptable. « Je ne sais pas comment elle fait pour ne pas tomber sous votre charme, professeur. » Un léger sourire orna ses lèvres lorsqu'il pencha sa haute stature vers elle, lui murmurant à l'oreille, « Facile. Votre mère a un excellent équilibre. » Béni soit le sens de l'humour pour ces situations dont il sait nous sortir.
Théâtrale, la jeune femme se permettait plus d'une pointe au sujet de l'âge du professeur qui, hilare, fit mine d'être percuté par un projectile. « J'en ai mal à l'orgueil. Vous me rappellerez d'aller consulter les plans de pension de vieillesse lors de notre prochaine répétition, Vinter. » Leur relation était ainsi, valse-hésitation entre humour et passion artistique, les non-dits reposant sur leurs lèvres et la frange de leurs regards. Evan parvenait généralement à se sortir de ces situations avec ironie et esprit, mais il devait admettre que la proximité avec sa protégée encourageait la hardiesse de cette dernière.
Et elle était en forme.
« Est-elle au courant de l’identité de votre seconde muse ? » Il risqua un regard prudent vers les grandes prunelles de l'étudiante, dont les joues avaient rosi - sous le contact de l'air froid les entourant de ses mordantes caresses? Il adopta un air innocent. « Outre le fait que le sujet n'a pas été effleuré lors de nos rapides retrouvailles, je dois admettre ne pas lui avoir dit, à la fois par égoïsme et pour ne pas provoquer d'inquiétudes infondées chez elle », répondit-il avec précaution, espérant ne pas avoir laissé échapper de sous-entendu. Les circonvolutions sifflantes du vent s'étaient calmées, et l'air semblant prendre une texture dense, tendue. « Je dois vous demander quelque chose. » Il avait entendu ce ton assez souvent dans sa vie pour presque instinctivement prendre une position défensive, mais il se reprit avant que cette pensée ne paraisse dans son regard clair. Allons, c'est une étudiante. On se calme. Evan la regarda, interrogateur. « Bien sûr, je vous écoute », fit-il, aussi courtois qu'à son habitude.
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Re: c’est frais dans le bois sombre de danser comme une ombre (evan) [Terminé]
Dim 2 Déc 2018 - 20:45
C’est frais dans le bois sombre de danser comme une ombre
Evan & Fauve
« Te voilà revenu, dans mes nuits étoilées, bel ange aux yeux d’azur, aux paupières voilées. »
Fauve était une fille taquine et elle ne manquait pas d'humour piquant, parfois ambiguë mais loin d'être déplaisant, elle avait beau être d'une douceur folle, elle accompagnait la plupart de ses plaisanteries d'un sourire solaire. Elle était l’allégorie du soleil selon ses parents. Tout était contradictoirement dans l'identité de Fauve Vinter : elle était loin de la sauvagerie d'un fauve et de la froideur de l'hiver, non la blonde était un chaton qui emmagasinait les caresses, la chaleur d'un soleil dont les rayons réchauffent votre cœur. Voilà ce qu'était la jeune Summerbee et même si la nuit était déjà bien installée, elle rayonnait la Vinter. Alors que l'étudiante lui demandait si un jour il la ferait danser sous la lune, ce dernier saisissait sa main froide et la faisait tournoyait sur elle-même, d'une légèreté et d'une grâce sans pareilles, son corps suivait l'harmonie parfaite de la rotation, faisant virevolter les tissus de ses vêtements, équilibre parfait chez la danseuse qui ne chavirait guère, retombant toujours sur ses pattes à la manière d'un fauve. Son regard bleu captait un instant celui du professeur, leurs silhouettes finement éclairées par les lumières des réverbères.
Continuant leur trajet en entourant de nouveau l'avant-bras de ses doigts délicats, Fauve se sentait légèrement déstabilisée suite au murmure du professeur au creux de son oreille. Elle n'ajoutait rien et se contentait de sourire d'une manière espiègle, les joues rosées par le froid. La femme ne manquait pas de rire aux gestes théâtreux d'Evan, il était si expressif, presque autant qu'elle lorsqu'elle devait jouer la comédie sur scène. « Je n'ai pas de quoi soigner votre peine. » Ajoutait la sang-mêlée d'un petit sourire, un air malicieux dans ses yeux bleus. « Vous ai-je déjà dit que j'appartenais au club théâtre de l'université, Monsieur ? » Disait la jeune femme en regardant l'horizon, toujours une cadence lente et reposante pour les deux jeunes gens.
Venu le moment de sa demande, Fauve mit un instant avant d'oser prendre la parole. « J'aimerai vous dessiner. » Elle évoquait parfois sa passion de l'aquarelle, son talent qu'elle ne montrait à personne d'autre qu'elle-même. « J'ai rêvé de vous et vous étiez magnifique, alors j'aimerai avoir l'honneur de pouvoir vous peindre, que vous posiez pour moi. » C'était désormais au tour de l'homme d'inspirer la jeune femme, c'était d'ailleurs une demande délicate et osée mais Fauve avait très peu froid aux yeux, son courage était d'ailleurs très récent. D'un sourire taquin, la jeune blonde ajoutait : « A votre tour de m'inspirer. » Et l'étudiante le regardait de cet air complice qui les liait bien que l'obscurité de la nuit ne lui permettait pas de distinguer tout ce qui se passait dans ses yeux bleus, cette mer d'émotions.
Continuant leur trajet en entourant de nouveau l'avant-bras de ses doigts délicats, Fauve se sentait légèrement déstabilisée suite au murmure du professeur au creux de son oreille. Elle n'ajoutait rien et se contentait de sourire d'une manière espiègle, les joues rosées par le froid. La femme ne manquait pas de rire aux gestes théâtreux d'Evan, il était si expressif, presque autant qu'elle lorsqu'elle devait jouer la comédie sur scène. « Je n'ai pas de quoi soigner votre peine. » Ajoutait la sang-mêlée d'un petit sourire, un air malicieux dans ses yeux bleus. « Vous ai-je déjà dit que j'appartenais au club théâtre de l'université, Monsieur ? » Disait la jeune femme en regardant l'horizon, toujours une cadence lente et reposante pour les deux jeunes gens.
Venu le moment de sa demande, Fauve mit un instant avant d'oser prendre la parole. « J'aimerai vous dessiner. » Elle évoquait parfois sa passion de l'aquarelle, son talent qu'elle ne montrait à personne d'autre qu'elle-même. « J'ai rêvé de vous et vous étiez magnifique, alors j'aimerai avoir l'honneur de pouvoir vous peindre, que vous posiez pour moi. » C'était désormais au tour de l'homme d'inspirer la jeune femme, c'était d'ailleurs une demande délicate et osée mais Fauve avait très peu froid aux yeux, son courage était d'ailleurs très récent. D'un sourire taquin, la jeune blonde ajoutait : « A votre tour de m'inspirer. » Et l'étudiante le regardait de cet air complice qui les liait bien que l'obscurité de la nuit ne lui permettait pas de distinguer tout ce qui se passait dans ses yeux bleus, cette mer d'émotions.
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Re: c’est frais dans le bois sombre de danser comme une ombre (evan) [Terminé]
Mar 4 Déc 2018 - 1:20
C’est frais dans le bois sombre de danser comme une ombre
Evan & Fauve
« Te voilà revenu, dans mes nuits étoilées, bel ange aux yeux d’azur, aux paupières voilées. »
« Vous ai-je déjà dit que j'appartenais au club théâtre de l'université, Monsieur ? » Evan détailla la jeune femme du regard, qui semblait pouvoir faire adopter à son corps toutes les contorsions que son art requérait d'elle, vil bourreau à l'autel duquel il était bien attaché lui aussi. S'il n'avait pas su qu'elle prenait des cours de théâtre, il aurait pu le deviner, la jeune femme ayant une mesure d'avance sur ses congénères par sa capacité à exprimer une émotion, un moment ou un souvenir sans mots, par la danse. La gestuelle n'était pas donnée à tous - il avait côtoyé assez d'acteurs pour le savoir, en sa qualité d'humble musicien. Un léger sourire étira à nouveau ses lèvres, comme c'était si souvent le cas en compagnie de la gracieuse jeune femme du nord. « Non, je ne le savais pas. Mais votre petite propension théâtrale aurait pu me mettre la puce à l'oreille, cela dit. » Pensif, il tourna la tête vers le ciel, inspirant avec bonheur l'air frais, ses traits doucement éclairés par le regard lunaire. « Rares sont les artistes qui n'ont pas touché à autre chose dans leur parcours. »
Le dessiner. Qu'elle était polyvalente, cette jeune femme aux mille talents d'artiste. Evan admirait ce trait chez elle, ayant lui-même montré très tôt dans l'enfance un génie musical précoce et obstiné, qu'il avait inlassablement aiguisé par la pratique. Il avait servi de modèle plus d'une fois lors de ses années universitaires, acceptant de bonne grâce de se prêter au jeu lorsque Ariadne avait voulu faire des dessins anatomiques pour ses cours de médicomagie, son ami au corps fuselé se prêtant à l'exercice avec grâce. Mais c'était avant l'incendie. Cette nuit fatidique où l'enfer avait pris forme dans son auberge, serrant le pianiste endormi de ses bras ardents, s'insinuant partout dans son être. L'enfer l'avait suivi, envahissant son univers jusqu'à ses nuits agitées. Un incendie cruel et dévastateur, c'était la forme que prenait son épouvantard, cette terreur qu'il n'avait jamais surmontée. Poser. C'était avant que les flammes n'aient défiguré le dos du professeur, hantant encore aujourd'hui ses rêves. Peu de gens connaissaient cet épisode de sa vie, et certainement personne à Hungcalf. Il était magnifique, dans son rêve. L'homme à la haute stature glissa un regard de côté à l'étudiante, tentant de percer ses intentions. Il la croyait sincère, et c'était là une belle marque de confiance qu'elle lui accordait. « Je ne savais pas que le pinceau faisait partie de votre attirail d'artiste. Vous m'en voyez impressionné, Vinter », lui dit-il d'une voix teintée de chaleur. « Il m'est arrivé de poser pour des dessins anatomiques du cursus de médicomagie, alors que j'étais étudiant à Hungcalf, à l'époque où l'université a été fondée », continua-t-il, lui adressant un clin d'oeil appuyant ses blagues récurrentes au sujet de son âge vénérable. « J'en serais honoré », avança-t-il avec prudence, « tant que la réalité ne vienne pas décevoir l'idée que vous aviez en rêve. » Son dos, douloureusement défiguré.
Le dessiner. Qu'elle était polyvalente, cette jeune femme aux mille talents d'artiste. Evan admirait ce trait chez elle, ayant lui-même montré très tôt dans l'enfance un génie musical précoce et obstiné, qu'il avait inlassablement aiguisé par la pratique. Il avait servi de modèle plus d'une fois lors de ses années universitaires, acceptant de bonne grâce de se prêter au jeu lorsque Ariadne avait voulu faire des dessins anatomiques pour ses cours de médicomagie, son ami au corps fuselé se prêtant à l'exercice avec grâce. Mais c'était avant l'incendie. Cette nuit fatidique où l'enfer avait pris forme dans son auberge, serrant le pianiste endormi de ses bras ardents, s'insinuant partout dans son être. L'enfer l'avait suivi, envahissant son univers jusqu'à ses nuits agitées. Un incendie cruel et dévastateur, c'était la forme que prenait son épouvantard, cette terreur qu'il n'avait jamais surmontée. Poser. C'était avant que les flammes n'aient défiguré le dos du professeur, hantant encore aujourd'hui ses rêves. Peu de gens connaissaient cet épisode de sa vie, et certainement personne à Hungcalf. Il était magnifique, dans son rêve. L'homme à la haute stature glissa un regard de côté à l'étudiante, tentant de percer ses intentions. Il la croyait sincère, et c'était là une belle marque de confiance qu'elle lui accordait. « Je ne savais pas que le pinceau faisait partie de votre attirail d'artiste. Vous m'en voyez impressionné, Vinter », lui dit-il d'une voix teintée de chaleur. « Il m'est arrivé de poser pour des dessins anatomiques du cursus de médicomagie, alors que j'étais étudiant à Hungcalf, à l'époque où l'université a été fondée », continua-t-il, lui adressant un clin d'oeil appuyant ses blagues récurrentes au sujet de son âge vénérable. « J'en serais honoré », avança-t-il avec prudence, « tant que la réalité ne vienne pas décevoir l'idée que vous aviez en rêve. » Son dos, douloureusement défiguré.
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Re: c’est frais dans le bois sombre de danser comme une ombre (evan) [Terminé]
Mar 4 Déc 2018 - 7:21
C’est frais dans le bois sombre de danser comme une ombre
Evan & Fauve
« Te voilà revenu, dans mes nuits étoilées, bel ange aux yeux d’azur, aux paupières voilées. »
En sept années, le théâtre lui avait permis de s’ouvrir bien plus qu’elle ne l’avait imaginé. Fauve se souvenait encore de ses premiers jours, enfant timide qu’elle était, sortant de l’Enfer après avoir trouvé la lumière. Là-bas, peu de personnes (si ce n’était aucune) ne se souvenaient de cette élève persécutée qui avait failli y passer. Ce club lui avait permis de prendre de l’assurance et de maîtriser ses émotions sur scène, chose dont la blonde était incapable de faire en dehors du club. Alors lorsqu’elle confiait ceci au professeur, Fauve ne pouvait pas s’empêcher de lui sourire, ce sourire radieux et omniprésent. « C’est parce que vous n’êtes pas un très bon observateur. » Lui répondait la Summerbee avec son air taquin, elle prenait son pied la danseuse. « Avez-vous touché autre chose que le piano ou votre père vous empêchez-t-il de vous divertir ? » Sa mère lui parlait souvent d’Evan et de son histoire qui l’avait touché, peut-être même que Kaitlyn lui avait parlé du passé sombre de sa fille, entre harcèlements et mutilations.
Ses petits doigts recouverts de gants noirs se mettaient à caresser l’avant-bras de l’homme, un geste tendre dont elle avait le secret. Puis, Fauve se permettait de lui parler de son rêve qui lui avait donné envie de le dessiner. Elle l’avait vu assis sur le bord de son lit en train de retirer ses vêtements et Fauvette n’avait pas pu détacher son regard de ses courbes dessinées, de ce corps bâti et de ses muscles qui se tendaient sous ses caresses. Puis, il s’était allongé contre elle, dans ses bras avant de retourner à la réalité, l’inspiration lui étant venu immédiatement. « J’aime pouvoir vous surprendre, Evan. » Rares étaient ces fois où la Vinter l’appelait par son prénom, cela ajoutait une dimension plus personnelle, intime à leur relation. « Cela doit remonter à très longtemps. » Un rire quittait ses lèvres, ce genre de rire chaleureux et franc qui amplifiait son côté taquin. Pourtant la poupée redevenait un peu plus sérieuse lorsqu’elle entendait ses derniers mots. Il lui semblait, l’espace d’un instant, que quelque chose chez lui ne lui plaisait pas ou pire le complexait. Son petit cœur se serrait dans sa poitrine, le regardant d’un air plus sérieux. « Je ne pense pas cela soit possible. » Non, le professeur ne pouvait nullement la décevoir, elle l’avait contemplé tant de fois pour en arriver à ce jugement : il lui paraissait presque parfait, cet homme charmant qui l’attirait irrévocablement.
Fauve s’arrêtait soudainement et glissait ses mains délicates contre ses avants-bras, l’immobilisant en lui offrant deux délicieuses caresses. Plongeant son regard bleu dans le sien, elle le regardait comme si sa vie entière en dépendait. « Venez chez moi maintenant, s’il vous plaît. » Sans, elle serait frustrée. « Je veux pouvoir vous dessiner, sans quoi je serai frustrée. » Elle pinçait ses pulpes, habitude et tic qui apparaissaient lorsque la situation devenait un peu plus sérieuse. Finalement, ses paumes glissaient le long de ses bras et caressaient tendrement les paumes d’Evan sans lâcher son regard ténébreux.
Ses petits doigts recouverts de gants noirs se mettaient à caresser l’avant-bras de l’homme, un geste tendre dont elle avait le secret. Puis, Fauve se permettait de lui parler de son rêve qui lui avait donné envie de le dessiner. Elle l’avait vu assis sur le bord de son lit en train de retirer ses vêtements et Fauvette n’avait pas pu détacher son regard de ses courbes dessinées, de ce corps bâti et de ses muscles qui se tendaient sous ses caresses. Puis, il s’était allongé contre elle, dans ses bras avant de retourner à la réalité, l’inspiration lui étant venu immédiatement. « J’aime pouvoir vous surprendre, Evan. » Rares étaient ces fois où la Vinter l’appelait par son prénom, cela ajoutait une dimension plus personnelle, intime à leur relation. « Cela doit remonter à très longtemps. » Un rire quittait ses lèvres, ce genre de rire chaleureux et franc qui amplifiait son côté taquin. Pourtant la poupée redevenait un peu plus sérieuse lorsqu’elle entendait ses derniers mots. Il lui semblait, l’espace d’un instant, que quelque chose chez lui ne lui plaisait pas ou pire le complexait. Son petit cœur se serrait dans sa poitrine, le regardant d’un air plus sérieux. « Je ne pense pas cela soit possible. » Non, le professeur ne pouvait nullement la décevoir, elle l’avait contemplé tant de fois pour en arriver à ce jugement : il lui paraissait presque parfait, cet homme charmant qui l’attirait irrévocablement.
Fauve s’arrêtait soudainement et glissait ses mains délicates contre ses avants-bras, l’immobilisant en lui offrant deux délicieuses caresses. Plongeant son regard bleu dans le sien, elle le regardait comme si sa vie entière en dépendait. « Venez chez moi maintenant, s’il vous plaît. » Sans, elle serait frustrée. « Je veux pouvoir vous dessiner, sans quoi je serai frustrée. » Elle pinçait ses pulpes, habitude et tic qui apparaissaient lorsque la situation devenait un peu plus sérieuse. Finalement, ses paumes glissaient le long de ses bras et caressaient tendrement les paumes d’Evan sans lâcher son regard ténébreux.
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Re: c’est frais dans le bois sombre de danser comme une ombre (evan) [Terminé]
Mer 5 Déc 2018 - 14:51
C’est frais dans le bois sombre de danser comme une ombre
Evan & Fauve
« Te voilà revenu, dans mes nuits étoilées, bel ange aux yeux d’azur, aux paupières voilées. »
« Oh mon père ne m'a jamais empêché de me divertir, au contraire - il préférait nettement quand l'art était un passe-temps », avoua-t-il avec franchise. « J'ai été un peu touche à tout pendant mes années universitaires, sans vouloir vraiment admettre que la musique n'avait jamais été un passe-temps comme l'était le théâtre, par exemple. En vérité, la musique m'a sauvé et ce, de plus d'une façon. » Evan se doutait que l'art avait joué et jouait encore un rôle semblable pour la jeune femme, dont la mère avait expliqué le dur passé à son ancien accompagnateur. La ville défilait lentement sous leurs pas, ses bâtiments de pierre servant de témoins à la douce scène du professeur et de sa protégée déambulant avec une destination, mais sans empressement. L'ambiance tranquille de la nuit semblait les enserrer d'une réconfortante étreinte - après tout, nombreux étaient ceux qui osaient enlever les multiples masques qui les couvraient sous le soleil lorsque la lune se levait.
Evan se raidit au contact de la caresse de Fauve. Bien que les gants de l'étudiante ainsi que sa propre veste séparaient les doigts de la jeune femme de sa peau, le professeur sentit un frisson remonter de son avant-bras jusqu'à son échine. Surpris et figé, il ne réagit pas avec sa rapidité habituelle, le moment passant avant qu'il n'ait l'occasion d'arrêter la jeune étudiante. « J’aime pouvoir vous surprendre, Evan. » Tu me surprends en ce moment-même, se dit-il, ne sachant comment réagir. L'Écossais était pourtant responsable de cette situation, il le savait bien. En voulant jalousement garder pour lui la danseuse qui en était venue à devenir sa muse, il avait fait fi du reste, de ce qu'elle avait pu interpréter comme des encouragements ... mais il n'aurait su se distancier de la jeune femme qui, virevoltant comme nulle autre sur le plancher de bois de la salle de répétition, lui inspirait des sensations à en damner un saint, que le pianiste traduisait dans des mélodies remplies de mélancolie et de fureur. Volage, il l'avait été lors de ses années universitaires, et aujourd'hui encore - mais Evan n'aurait su traverser la limite avec ses étudiants, il accordait trop de valeur à la confiance qu'on lui accordait en tant que professeur. Pour la gent estudiantine, le musicien était un enseignant, un mentor, un accompagnateur et parfois un bourreau, mais jamais un amant.
Mais le pianiste n'était pas fait de bois.
La jeune femme arrêta sa gracieuse avancée, et le professeur en fit de même. La voilà qui recommençait ses caresses, accompagnées d'un nouveau frisson, Evan ne sachant empêcher ses yeux de se fermer à moitié. « Venez chez moi maintenant, s’il vous plaît. » Avec douceur mais fermeté, il prit les petites mains de Fauve entre les siennes, longues et puissantes, pour les empêcher de parcourir ses avant-bras à nouveau. Son regard vert habité d'une grande tendresse, il sourit à la jeune femme. « Je te servirai de modèle avec joie, Fauve. » Il était si rare que le professeur s'autorise le tutoiement pour adresser sa protégée que cela signalait toujours le sérieux de son propos. « Mais pas ainsi, à la va-vite, sur un coup de tête. Nous prendrons rendez-vous, et je t'accorderai autant de temps que tu le souhaites. Mais tu me peindras à l'université, dans ma salle de cours. » Un sourire bienveillant toujours accroché aux lèvres, il ajouta : « Je vais te raccompagner chez toi, mais je n'entrerai pas. »
Evan se raidit au contact de la caresse de Fauve. Bien que les gants de l'étudiante ainsi que sa propre veste séparaient les doigts de la jeune femme de sa peau, le professeur sentit un frisson remonter de son avant-bras jusqu'à son échine. Surpris et figé, il ne réagit pas avec sa rapidité habituelle, le moment passant avant qu'il n'ait l'occasion d'arrêter la jeune étudiante. « J’aime pouvoir vous surprendre, Evan. » Tu me surprends en ce moment-même, se dit-il, ne sachant comment réagir. L'Écossais était pourtant responsable de cette situation, il le savait bien. En voulant jalousement garder pour lui la danseuse qui en était venue à devenir sa muse, il avait fait fi du reste, de ce qu'elle avait pu interpréter comme des encouragements ... mais il n'aurait su se distancier de la jeune femme qui, virevoltant comme nulle autre sur le plancher de bois de la salle de répétition, lui inspirait des sensations à en damner un saint, que le pianiste traduisait dans des mélodies remplies de mélancolie et de fureur. Volage, il l'avait été lors de ses années universitaires, et aujourd'hui encore - mais Evan n'aurait su traverser la limite avec ses étudiants, il accordait trop de valeur à la confiance qu'on lui accordait en tant que professeur. Pour la gent estudiantine, le musicien était un enseignant, un mentor, un accompagnateur et parfois un bourreau, mais jamais un amant.
Mais le pianiste n'était pas fait de bois.
La jeune femme arrêta sa gracieuse avancée, et le professeur en fit de même. La voilà qui recommençait ses caresses, accompagnées d'un nouveau frisson, Evan ne sachant empêcher ses yeux de se fermer à moitié. « Venez chez moi maintenant, s’il vous plaît. » Avec douceur mais fermeté, il prit les petites mains de Fauve entre les siennes, longues et puissantes, pour les empêcher de parcourir ses avant-bras à nouveau. Son regard vert habité d'une grande tendresse, il sourit à la jeune femme. « Je te servirai de modèle avec joie, Fauve. » Il était si rare que le professeur s'autorise le tutoiement pour adresser sa protégée que cela signalait toujours le sérieux de son propos. « Mais pas ainsi, à la va-vite, sur un coup de tête. Nous prendrons rendez-vous, et je t'accorderai autant de temps que tu le souhaites. Mais tu me peindras à l'université, dans ma salle de cours. » Un sourire bienveillant toujours accroché aux lèvres, il ajouta : « Je vais te raccompagner chez toi, mais je n'entrerai pas. »
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Re: c’est frais dans le bois sombre de danser comme une ombre (evan) [Terminé]
Mer 5 Déc 2018 - 15:35
C’est frais dans le bois sombre de danser comme une ombre
Evan & Fauve
« Te voilà revenu, dans mes nuits étoilées, bel ange aux yeux d’azur, aux paupières voilées. »
Le théâtre comme la danse avait permis à Fauve de trouver ce qu’elle aimait. Elle aimait être gracieuse, qu’on la regarde avec admiration pour ses talents ainsi que son agilité, un mélange de souplesse et d’émotion. La blonde était pleine d’émotion mais était incapable de les contrôler autrement que sur scène, en dehors elle était faible et se réfugiait avec facilité dans la drogue. Beaucoup trop facile d’ailleurs puisque c’était une de ses amies qui lui en fournissant lorsque la petite était incapable de retrouver ses esprits. Elle avait beau consulter un psychologue rien n’y faisait et parfois même l’étudiante était découragée, elle baissait les bras alors que sa consommation de drogue devenait de plus en plus régulière, par plaisir parfois. La blonde écoutait à moitié Evan, elle était trop occupée à se demander s’il lui restait de quoi fumer dans son sac, au cas où. Son air semblait perdu, ne réalisant pas vraiment ce qui se passait autour l’espace d’un instant. Fauve se contentait de hocher son visage pour approuver ce que le professeur lui confiait, la rêveuse.
Puis, la blonde aux joues rougies par le froid s’arrêtait et immobilisait Evan afin de lui demander si elle pouvait le peindre, réaliser les idées de son rêve. Ses mains se figeaient dans celles de l’homme lorsqu’il lui saisissait ces dernières, fermement, son sang ne fit qu’un tour. Elle l’écoutait, Fauve, habitude de bonne élève qui ne coupait jamais la parole. Le tutoiement qu’Evan lui adressait, surprenait d’autant plus la poupée qui ignorait comment l’interpréter et se retrouvait pleine de doutes. Sage et modérée, la douce hochait positivement son visage, un tendre sourire aux lèvres. « J’espère que vous n’avez pas peur que je mette le désordre, je ne suis pas très ordonnée lorsque la folie artistique me prend. » Lorsque la femme peignait, c’était une femme différente : son regard était déstabilisant tant il était vif, observateur et sérieux, comme si une force inconnue envahissait son corps. Elle pinçait ses lèvres charnues ensemble. « Ai-je fait quelque chose de mal, Monsieur, pour que vous me tutoyiez ? » La douce se posait mille questions actuellement, silencieuse quelques secondes.
« Ou est-ce que je vous ai offensé ? » Elle ne savait pas mais aussi longtemps que la blonde se rappelait, il ne s’était jamais permis de la tutoyer. Et cela lui faisait peur à la Vinter, blesser les autres était bien loin de ses attentions, Fauve, elle, voulait rendre heureux les autres et les faire avoir confiance en eux, pas le contraire. « Je m’excuse si c’est le cas. » C’était une passionnelle la jeune femme, celle qui agissait avec son cœur puis réalisait plus tard avec son esprit, comme actuellement. « J’ai la sale impression que j’enchaîne les maladresses. » Et ce n’était pas qu’une impression pour la Summerbee, c’était ça d’agir avec spontanéité et d’être sans filtre, parfois la situation lui échappait. « J’espère que vous n’allez pas vous mettre à m’ignorer après cette soirée. » Fauve se mettait à sourire, un petit sourire amusé par cette dernière phrase bien qu’au fond, tout se chamboulait en pensant qu’elle avait pu heurter Evan le prodige.
Puis, la blonde aux joues rougies par le froid s’arrêtait et immobilisait Evan afin de lui demander si elle pouvait le peindre, réaliser les idées de son rêve. Ses mains se figeaient dans celles de l’homme lorsqu’il lui saisissait ces dernières, fermement, son sang ne fit qu’un tour. Elle l’écoutait, Fauve, habitude de bonne élève qui ne coupait jamais la parole. Le tutoiement qu’Evan lui adressait, surprenait d’autant plus la poupée qui ignorait comment l’interpréter et se retrouvait pleine de doutes. Sage et modérée, la douce hochait positivement son visage, un tendre sourire aux lèvres. « J’espère que vous n’avez pas peur que je mette le désordre, je ne suis pas très ordonnée lorsque la folie artistique me prend. » Lorsque la femme peignait, c’était une femme différente : son regard était déstabilisant tant il était vif, observateur et sérieux, comme si une force inconnue envahissait son corps. Elle pinçait ses lèvres charnues ensemble. « Ai-je fait quelque chose de mal, Monsieur, pour que vous me tutoyiez ? » La douce se posait mille questions actuellement, silencieuse quelques secondes.
« Ou est-ce que je vous ai offensé ? » Elle ne savait pas mais aussi longtemps que la blonde se rappelait, il ne s’était jamais permis de la tutoyer. Et cela lui faisait peur à la Vinter, blesser les autres était bien loin de ses attentions, Fauve, elle, voulait rendre heureux les autres et les faire avoir confiance en eux, pas le contraire. « Je m’excuse si c’est le cas. » C’était une passionnelle la jeune femme, celle qui agissait avec son cœur puis réalisait plus tard avec son esprit, comme actuellement. « J’ai la sale impression que j’enchaîne les maladresses. » Et ce n’était pas qu’une impression pour la Summerbee, c’était ça d’agir avec spontanéité et d’être sans filtre, parfois la situation lui échappait. « J’espère que vous n’allez pas vous mettre à m’ignorer après cette soirée. » Fauve se mettait à sourire, un petit sourire amusé par cette dernière phrase bien qu’au fond, tout se chamboulait en pensant qu’elle avait pu heurter Evan le prodige.
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Re: c’est frais dans le bois sombre de danser comme une ombre (evan) [Terminé]
Jeu 6 Déc 2018 - 0:57
C’est frais dans le bois sombre de danser comme une ombre
Evan & Fauve
« Te voilà revenu, dans mes nuits étoilées, bel ange aux yeux d’azur, aux paupières voilées. »
Maudits soient les frères cadets, et leur mauvaise gestion des étudiantes aux yeux remplis d'étoiles. Avait-il surestimé l'ampleur de sa relation avec la danseuse? Le doute avait envahi le regard couleur de ciel de la jeune femme, et Evan se maudit intérieurement pour sa maladresse. Pourquoi l'avoir tutoyée, déjà? Il croyait que cela soulignerait efficacement la distance, sans blesser. Quelle naïveté. « Ai-je fait quelque chose de mal, Monsieur, pour que vous me tutoyiez ? » Evan libéra les mains de la danseuse, et lui fit un signe de tête en guise d'apaisement. « Vous n'avez rien fait de mal, c'est moi. La vérité, c'est que je dois parfois me rappeler que vous êtes une étudiante. » Il lui présenta un air penaud, qui, conjugué aux cheveux en bataille du professeur, traduisait en lui une expression espiègle. « Il n'y a pas longtemps que je suis professeur, vous le savez. J'apprends encore à naviguer ce que cela signifie, à l'extérieur de ma salle de classe. » Evan lui sourit, avec dans le visage le même air qu'il présentait jadis lorsqu'il voulait se faire pardonner une faute. « Vous n'avez rien à vous reprocher. Pardonnez-moi? » demanda-t-il, le regard hésitant.
« J’espère que vous n’allez pas vous mettre à m’ignorer après cette soirée. » Le commentaire de Fauve le surprit, et Evan lui prit à nouveau une main, cette fois uniquement avec une infinie douceur, la serrant entre ses longs doigts avec tendresse. « Fauve. Ne vous inquiétez pas. Vous ne sauriez m'offenser, vraiment », dit-il d'une voix pleine de chaleur. « Comment pourrais-je vous ignorer? Aussi bien demander au soleil de ne pas rêver à la lune. » Un jour, ses envolées lyriques le rattraperaient et quelqu'un le prendrait au sérieux. L'Écossais le savait et s'en moquait. À quoi servaient les mots, si ce n'était pour les garder précieusement et les sortir de leur écrin ? Il disait vrai, pourtant - comment demander à un musicien de se séparer de sa source d'inspiration?
Evan remarqua pour la première fois l'attitude nerveuse de la jeune femme, qui contrastait grandement avec l'air pétillant qu'elle avait arboré depuis le début de leur promenade. Triturant la fermeture éclair de son sac et jetant de nombreux coups d'oeil nerveux à celui-ci, Fauve semblait désespérément chercher ses clefs - étaient-ils donc si proches de son logis? « Vous cherchez vos clefs, Vinter? » Il la laissa le nez dans son sac, le regard songeur. La jeune femme n'était que contrastes, entre son tempérament solaire et sa grande fragilité sociale, sa douceur et sa hardiesse lorsque venait le temps de taquiner son mentor. Evan regarda autour. « Sommes-nous donc déjà arrivés? J'avais la distincte impression que vous habitiez quelques rues plus loin, mais peut-être est-ce ma mémoire qui me fait défaut. » Autour d'eux, quelques passants déambulaient encore le long de la rue - en couple, bras dessus-dessous, comme si de rien était. La balade des gens heureux.
c'est tout pourri, sorry :(
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Re: c’est frais dans le bois sombre de danser comme une ombre (evan) [Terminé]
Jeu 6 Déc 2018 - 7:15
C’est frais dans le bois sombre de danser comme une ombre
Evan & Fauve
« Te voilà revenu, dans mes nuits étoilées, bel ange aux yeux d’azur, aux paupières voilées. »
Elle se sentait soudainement mal à l’aise lorsque le professeur de musique se mit à la tutoyer. Fauve se rendait compte, petit à petit, que son comportement avait de quoi offenser Evan ou pire le mettre mal à l’aise de son côté. Le sourire radieux qui étirait ses lèvres depuis le début de la soirée s’éloignait de plus en plus, laissant place à un air d’incompréhension et d’incertitude. Alors la poupée cherchait à se faire excuser en demandant ce qu’elle avait bien pu faire de mal au prodige. Mais ce n’était que des mots tendres, doux et rassurants qui sortaient des lèvres de son partenaire, ce qui ne manquait pas d’étirer, bien que finement, ses pulpes dans un petit sourire. Sa phrase concernant leur statut lui serait le cœur à la Vinter et elle avalait difficilement sa salive. « J’ai moi-même du mal à me rappeler que vous êtes un professeur. » Ses yeux bleus retrouvaient ceux chaleureux de l’enseignant, un échange que la blondinette savait sincère. « Je vous pardonne. » Ajoutait-elle en riant légèrement, sur un ton qui se voulait plus ironique qu’autre chose car il n’avait rien fait de mal.
Lorsque Evan reprenait sa main, lui offrant un délicieux contact qui manquait de lui faire rater un battement de cœur, elle perdait ses repères le temps d’un instant. Afin d’accentuer ce contact, la belle resserrait ses doigts contre les siens, son regard plongé dans celui de l’homme. L’espace d’un instant, le temps semblait s’arrêter autour d’elle et ce fut les mots d’Evan qui lui faisaient revenir à la réalité. Sa comparaison ne manquait pas de faire sourire la plus jeune et elle hochait positivement le visage. « Oui, cela paraît fou. » La douce s’apaisait à ses côtés, puis les deux êtres se remettaient à marcher. La main de Fauve se mettait désormais à chercher ses clés dans son sac, avec sa tenue de danse, il lui était impossible de les trouver. De plus, elle avait ensorcelé son sac, lui permettant de mettre beaucoup plus de choses qu’un sac banal.
Elle eut un petit sourire taquin en jetant un coup d’œil malicieux à Evan. « Est-ce que vous m’avez déjà suivi jusque chez moi ? » Fauve se mettait à rire. « Vous savez, à votre âge, il n’est pas difficile de perdre un peu de mémoire. Bientôt vous ne vous souviendrez plus de moi. » La belle s’arrêtait sur un des bancs face à l’immeuble où elle vivait afin de fouiller dans son sac. Ayant oublié sa baguette chez elle, Fauve se contentait de vider le contenu de son sac, ne se rendant pas compte que son sachet de drogue était exposé à la vue du professeur. « Les voilà. » Elle saisissait les clés et rangeait tout à l’intérieur de son sac, s’approchant de l’entrée avec Evan. « Merci pour cette balade, Evan. » La poupée souriait tendrement et de cette même manière, elle baisait lentement la joue du professeur. « Bonne nuit, professeur. » Et la Vinter disparaissait ensuite dans l’immeuble, son corps finalement happé d’une chaleur réconfortante.
Lorsque Evan reprenait sa main, lui offrant un délicieux contact qui manquait de lui faire rater un battement de cœur, elle perdait ses repères le temps d’un instant. Afin d’accentuer ce contact, la belle resserrait ses doigts contre les siens, son regard plongé dans celui de l’homme. L’espace d’un instant, le temps semblait s’arrêter autour d’elle et ce fut les mots d’Evan qui lui faisaient revenir à la réalité. Sa comparaison ne manquait pas de faire sourire la plus jeune et elle hochait positivement le visage. « Oui, cela paraît fou. » La douce s’apaisait à ses côtés, puis les deux êtres se remettaient à marcher. La main de Fauve se mettait désormais à chercher ses clés dans son sac, avec sa tenue de danse, il lui était impossible de les trouver. De plus, elle avait ensorcelé son sac, lui permettant de mettre beaucoup plus de choses qu’un sac banal.
Elle eut un petit sourire taquin en jetant un coup d’œil malicieux à Evan. « Est-ce que vous m’avez déjà suivi jusque chez moi ? » Fauve se mettait à rire. « Vous savez, à votre âge, il n’est pas difficile de perdre un peu de mémoire. Bientôt vous ne vous souviendrez plus de moi. » La belle s’arrêtait sur un des bancs face à l’immeuble où elle vivait afin de fouiller dans son sac. Ayant oublié sa baguette chez elle, Fauve se contentait de vider le contenu de son sac, ne se rendant pas compte que son sachet de drogue était exposé à la vue du professeur. « Les voilà. » Elle saisissait les clés et rangeait tout à l’intérieur de son sac, s’approchant de l’entrée avec Evan. « Merci pour cette balade, Evan. » La poupée souriait tendrement et de cette même manière, elle baisait lentement la joue du professeur. « Bonne nuit, professeur. » Et la Vinter disparaissait ensuite dans l’immeuble, son corps finalement happé d’une chaleur réconfortante.
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Re: c’est frais dans le bois sombre de danser comme une ombre (evan) [Terminé]
Jeu 13 Déc 2018 - 20:03
C’est frais dans le bois sombre de danser comme une ombre
Evan & Fauve
« Te voilà revenu, dans mes nuits étoilées, bel ange aux yeux d’azur, aux paupières voilées. »
Le sorcier regarda la silhouette de lune s'éloigner vers son logis, les bras rassurants de la chaleur du foyer ayant repris leurs droits sur l'étudiante. Un pli s'était creusé entre ses sourcils, ses yeux clairs assombris par un élan de culpabilité alors qu'il poursuivait son chemin vers l'université, les mains enfouies dans les poches de sa veste. La jeune femme, dans son étourderie, n'avait pas remarqué qu'elle avait laissé son sac rempli d'herbe à la vue de tous, mais surtout du professeur. Jetant un coup d'oeil équivoque au ciel, il remercia silencieusement sa bonne étoile ou peu importe ce qui s'y trouvait que la jeune femme n'avait pas remarqué que son sac de drogue était visible, ne sachant pas comment il aurait réagi. Diables, il avait postulé pour devenir professeur parce que le fait de partager sa passion était devenu un besoin effréné et nécessaire chez lui. Evan ne savait que faire de la discipline et de l'appareil règlementaire de l'univers - surtout qu'ils ne m'ont moi-même pas apporté grand chose. Il se raisonna. Ils étaient hors de l'université, elle faisait ce qu'elle voulait, la petite danseuse. Aucune raison qu'il s'en fasse pour elle, ça ne le regardait pas.
Son visage se ferma lorsqu'il pensa à Kaitlyn. Saurait-il lui faire face, la prochaine fois qu'ils se croiseraient? Ce secret s'ajoutera t-il aux autres, à ce carcan qu'il n'oserait révéler à son ancienne protectrice? Evan se reprit, décidé. Ce que Fauve faisait ne le regardait pas, peu importe la dette du musicien envers sa mère. Il n'était pas les yeux des parents de Fauve, et la jeune femme pouvait bien fumer si elle le souhaitait. Son coeur se serra, rempli d'une compassion infinie pour la jeune femme qu'il avait prise sous son aile. Il connaissait le lourd passé de la Summerbee, et savait à quel point ses parents auraient tout fait pour la protéger. Les mains dans les poches, le regard songeur, il poursuivit son chemin, adressant une brève pensée aux enfants aimés, et à tous les frères cadets qui ne plairaient jamais à leurs parents.
RP terminé.
Son visage se ferma lorsqu'il pensa à Kaitlyn. Saurait-il lui faire face, la prochaine fois qu'ils se croiseraient? Ce secret s'ajoutera t-il aux autres, à ce carcan qu'il n'oserait révéler à son ancienne protectrice? Evan se reprit, décidé. Ce que Fauve faisait ne le regardait pas, peu importe la dette du musicien envers sa mère. Il n'était pas les yeux des parents de Fauve, et la jeune femme pouvait bien fumer si elle le souhaitait. Son coeur se serra, rempli d'une compassion infinie pour la jeune femme qu'il avait prise sous son aile. Il connaissait le lourd passé de la Summerbee, et savait à quel point ses parents auraient tout fait pour la protéger. Les mains dans les poches, le regard songeur, il poursuivit son chemin, adressant une brève pensée aux enfants aimés, et à tous les frères cadets qui ne plairaient jamais à leurs parents.
RP terminé.
(c) DΛNDELION
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