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the walls kept tumbling down + mercy [terminé]
Ven 14 Déc 2018 - 13:07
The walls kept tumbling down
Mercy + Evan
« Does it almost feel like you've been here before? »
23:45. Il était rare que le sorcier sillonne les couloirs de l'université la nuit. Lorsque le sommeil ne parvenait pas à le gagner, Evan préférait généralement clore la soirée avec un verre de whisky et composer des airs pour ses étudiants, ou se glisser dans la salle de musique avoisinant ses appartements pour jouer du piano. Le musicien en avait bien eu l'intention, si ce n'avait été du rappel qu'il avait promis de surveiller le couloir du premier étage jusqu'à minuit. Maugréant, il avait reboutonné sa chemise et remis un semblant d'ordre dans ses cheveux en bataille avant d'attraper sa flûte irlandaise. Fait de bois de rose comme le voulait la méthode traditionnelle celte, il était rare que le fifre accompagnât le sorcier dans ses allées et venues - il la réservait surtout pour ces chaudes soirées estivales où il faisait bon d'entendre quelques trémolos sous les étoiles. Mais s'il devait sillonner le couloir comme un pantin, Evan se permettrait l'agréable accompagnement de la flute. Le sorcier avait descendu les deux étages séparant ses appartements du couloir et, instrument à la bouche, il s'était adossé à un mur du couloir après avoir vérifié que toutes les salles étaient vides. Distraitement appuyé contre le mur de pierre, il porta le fifre à ses lèvres, tirant quelques notes du Irish March.
Evan sentit davantage qu'il n'entendit le mouvement de l'étudiante, qu'il vit par la suite se profiler du coin de l'oeil. Si près du but, il ne restait plus que quinze minutes à sa surveillance et il pourrait enfiler whisky et piano, enfin. Le professeur redressa sa haute silhouette, faisant face à l'intrus qu'il ne reconnaissait pas. Elle était minuscule face à lui, et Evan détailla son visage altier avec attention, le regard perçant de la jeune femme ne dénotant aucune trace de remords à l'idée de se retrouver devant un professeur alors qu'elle n'avait rien à faire dans les couloirs de l'université à cette heure. Le pianiste percevait un air espiègle distinct se dégageant des prunelles de l'inconnue, et nota, amusé, qu'il aurait fait de même à sa place, jadis. Ils étaient comiques, ces étudiants - le grand Écossais s'admettant tout de même qu'il n'avait pas fait mieux, à l'époque, se glissant dans plus d'une chambre la nuit tombée. Evan soupira - il aurait bien préféré ne croiser personne, la discipline et lui faisant deux. Il était devenu professeur pour enseigner, pas pour surveiller des couloirs mais, hélas, il avait promis de le faire ce soir, pour dépanner. « Quinze minutes. Il restait quinze minutes à ma surveillance », persifla-t-il entre ses dents. « Bon allez, vous disparaissez, on fait comme si je ne vous avais pas vue et avec un peu de chance, aucun autre étudiant ne va décider de faire une balade nocturne pendant le reste de ma surveillance. »
Evan sentit davantage qu'il n'entendit le mouvement de l'étudiante, qu'il vit par la suite se profiler du coin de l'oeil. Si près du but, il ne restait plus que quinze minutes à sa surveillance et il pourrait enfiler whisky et piano, enfin. Le professeur redressa sa haute silhouette, faisant face à l'intrus qu'il ne reconnaissait pas. Elle était minuscule face à lui, et Evan détailla son visage altier avec attention, le regard perçant de la jeune femme ne dénotant aucune trace de remords à l'idée de se retrouver devant un professeur alors qu'elle n'avait rien à faire dans les couloirs de l'université à cette heure. Le pianiste percevait un air espiègle distinct se dégageant des prunelles de l'inconnue, et nota, amusé, qu'il aurait fait de même à sa place, jadis. Ils étaient comiques, ces étudiants - le grand Écossais s'admettant tout de même qu'il n'avait pas fait mieux, à l'époque, se glissant dans plus d'une chambre la nuit tombée. Evan soupira - il aurait bien préféré ne croiser personne, la discipline et lui faisant deux. Il était devenu professeur pour enseigner, pas pour surveiller des couloirs mais, hélas, il avait promis de le faire ce soir, pour dépanner. « Quinze minutes. Il restait quinze minutes à ma surveillance », persifla-t-il entre ses dents. « Bon allez, vous disparaissez, on fait comme si je ne vous avais pas vue et avec un peu de chance, aucun autre étudiant ne va décider de faire une balade nocturne pendant le reste de ma surveillance. »
(c) DΛNDELION
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Re: the walls kept tumbling down + mercy [terminé]
Ven 14 Déc 2018 - 17:17
The walls kept tumbling down
Vendredi 14 décembre 2018
T’as mal au crâne, Mercy. T’as l’impression que tes yeux vont sortir de tes orbites, tellement tu n’en peux plus. T’as pas eu le temps de te consacrer à ce satané inventaire de fin d’année, tellement t’as été prise par les bobos des étudiants aujourd’hui. Pour beaucoup, il s’agissait de simples rhumes. Ou de grippes. Ceci dit, l’un d’entre eux avait une forme intéressante de coqueluche qui t’a un peu rappelé le crache-limaces. L’étudiant t’a pourtant certifié que ce n’était pas le cas, mais malgré tout, tu dois admettre que tu as un peu de mal à y croire. Tu imagines plutôt un jeune homme un peu trop entreprenant - parce que même en faisant sortir des oeufs par la bouche entre deux “Cocorico” il essayait de te draguer - qui se serait fait éconduire vertement. En tout cas, sur le coup, tu as bien ri. Mais autant dire que malgré la présence de Mattéo en fin d’après-midi, tu n’as pas eu le temps de te pencher sur ce satané inventaire de fin d’année. Un inventaire encore plus poussé que celui que tu fais tous les mois. Parce que là, tu vérifies toutes les potions une à une. Et celles qui sont en fin de course, parce que tu n’attends jamais qu’elles soient périmées, tu les notes histoire de pouvoir les refaire dès que t’as un temps libre. A savoir: t’avais prévu de faire ça ce soir pour les potions ne nécessitant pas une certaine phase de lune. Mais vu l’heure… Tu regardes ta montre, un objet typiquement moldu, avec trois aiguilles classiques: une petite pour l’heure, une grande pour les minutes et une rapide pour les secondes, et t’as la sensation que, là encore, tes yeux sortent de ton crâne. 23h43. Déjà? Tu marmonnes dans ta barbe - inexistante, t’es une femme il manquerait plus que ça - et tu poses ta plume. Tu finiras demain. Là, t’en as plus que marre. Si tu continues une minute de plus, tu vas te mettre à hurler et tu risque de réveiller tous les étudiants qui dorment du sommeil du juste. T’es surprise, d’ailleurs, qu’ils soient aussi sages que ça un vendredi soir. Il n’y a pas si longtemps, quand toi tu étais encore étudiante, tu faisais le mur pour aller et revenir de soirées. Enfin… Il faut croire que les étudiants ne sont plus ce qu’ils étaient. Va falloir que je secoue un peu tout ça… Ils sont trop sages, ces petits…
Tu t’empresses d’enlever la blouse d’infirmière qui dissimulait ton petit pull en laine ivoire qui dévoile ton nombril percé, et tu remets les baskets que tu avais enlevées pour être plus à l’aise derrière ton bureau. Ta baguette magique retrouve sa place de baguette pour retenir les cheveux et tu attrapes ta vestes en sortant de l’infirmerie. Tu as à peine refermé la porte de l’infirmerie et commencé à t’éloigner que tu aperçois une silhouette dans le couloir. Pitié que ce ne soit pas encore un étudiant malade... songes-tu en te préparant malgré tout à retourner dans ton office pour apporter un remède au malade. Mais tu te rends rapidement compte qu’il s’agit d’un membre du corps enseignant et, surtout, qu’il ne semble pas te reconnaître. Et si… Et si je m’amusais? Combien de temps va-t-il mettre à se rendre compte que je ne suis plus une étudiante? songes-tu alors qu’un petit sourire impénitent se dessine sur ton visage. Tu te redresses également, un air espiègle sur le visage, comme si tu te moquais bien d’être prise en faute - et c’est le cas, d’ailleurs - avant de continuer ton chemin vers lui. “Bonsoir, Professeur! Vous semblez bien seul ce soir! C’est que ça doit être ennuyeux comme tout de devoir nous surveiller! Surtout un vendredi soir! Vous devriez être en train de faire comme nous et de fêter le week-end! En plus, ce sont bientôt les vacances! Vous devez être comme nous et avoir besoin de fêter la fin de l’année et la fin des examens du premier semestre!” Est-ce que tu en fais trop? Oui… Sans aucun doute. Mais tu dois bien reconnaître que ça t’amuse grandement, cette situation. D’ailleurs, tu t’empresses d’enlever ta baguette de tes cheveux qui retombent en un soyeuse cascade brune sur tes épaules et dans ton dos. Tu tends ta main libre, et, d’un mouvement de baguette, fais apparaître une bouteille de Whisky pur feu. “Si vous ne dîtes pas qu’on s’est croisés, je ne dis pas que nous avons partagé une bouteille. Deal?” lui demandes-tu en papillonnant des yeux, clairement séductrice. Ah ça, Mercy, on ne te refera pas. Evan Wakefield n’est pas sorti de l’auberge, avec toi. Mais t’as hâte de voir sa réaction quand il se rendra compte que tu n’es plus étudiante. En attendant, si tu peux le faire un peu tourner en bourrique…
Oui… tu es définitivement une petite diablesse. Mais une diablesse terriblement charmante. Tu n’as pas le moindre doute à ce sujet là.
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Re: the walls kept tumbling down + mercy [terminé]
Sam 15 Déc 2018 - 13:27
The walls kept tumbling down
Mercy + Evan
« Does it almost feel like you've been here before? »
Un rire faillit échapper à Evan en entendant la tirade de la jeune femme. C'était la fin de sa surveillance, il pouvait bien se permettre un petit relâchement. Merlin sait que je suis mal placé pour faire la morale à qui que ce soit en la matière. Son regard vert amusé détailla celui, espiègle, de la sorcière. « Passer une nuit avec les dragons de l'université me plairait presque davantage que de surveiller. Mais, hélas, j'ai promis de le faire », avoua-t-il à l'étudiante, un sourire ironique aux lèvres. Il ne restait que quelques minutes à son mandat de garde, le professeur pouvait bien les passer avec la jeune femme dont le tempérament semblait lui promettre les distractions dont il avait manqué pendant sa surveillance. Elle venait de détacher ses cheveux d'un geste négligé, et le professeur la contempla un instant, pensif. Evan glissa sa flute dans une des poches arrière de son pantalon, le petit instrument dépassant à peine les pans de sa chemise. Il écarquilla de grands yeux en voyant l'inconnue faire apparaître une bouteille de whisky, et éclata de rire à sa proposition, se remémorant de nombreuses soirées à l'université. Si j'étais encore étudiant, on serait potes, se dit-il, hilare et surpris de la proposition à peine voilée et pleine de séduction de la jeune femme. À son époque, la proximité avec le corps professoral, conjuguée au fait que les étudiants universitaires étaient majeurs (et espérons-le, vaccinés), avait donné lieu à certains rapprochements entre quelques étudiants et leurs professeurs, mais Evan n'en avait jamais fait partie. Très proche de son enseignante de métamorphose, il l'avait été, mais il y a bien des limites à tenter de séduire sa prof de 80 ans. Son attention se reporta sur l'étudiante aux yeux de biche desquels un amusement distinct se dégageait, et il adressa une prière silencieuse au ciel. Je savais que je n'aurais pas dû accepter cette damnée surveillance. Bravo, Wakefield, toujours à vouloir rendre service. La prochaine fois c'est chacun pour soi, et qu'ils marchent tous sur un Lego, merde.
« Vous devinez précisément ce que j'avais l'intention de faire plus tard, en tête à tête avec un Té Bheag », admit-il, glissant un regard en coin vers la sorcière. « Et l'offre est très tentante, mais je vais me faire foudroyer sur place si j'y cède. » Il se pencha vers l'étudiante, réduisant l'écart entre leurs deux statures, adoptant un ton de confidence. « Le très cher et estimé secrétaire semble toujours finir par connaître mes écarts de conduite au règlement », fit-il en mettant l'accent sur 'règlement', d'une voix théâtralement sérieuse. Dans tous les cas, Evan accordait trop de valeur à la confiance dont on lui avait fait part en lui donnant son poste de professeur pour tolérer des rapprochements indus avec des étudiants - mais l'Écossais était fidèle à lui-même, et refuser un whisky en Écosse relevait du domaine du sacrilège. « Par contre », poursuivit-il, sourire sardonique aux lèvres, « je suis tenté de faire usage de mon autorité professorale et de vous la taxer dans tous les cas - elle s'ajoutera bien à ma collection qui semble, hélas, ne jamais grandir (apparemment que de boire mes bouteilles n'aide pas en la matière). » Il s'appuya contre le mur à nouveau, une expression languide accrochée aux lèvres. « Il ne reste que peu de temps à mon mandat, distrayez-moi. Que faisiez-vous dans ce couloir? Le premier étage n'est pas particulièrement reconnu pour son potentiel festif. »
« Vous devinez précisément ce que j'avais l'intention de faire plus tard, en tête à tête avec un Té Bheag », admit-il, glissant un regard en coin vers la sorcière. « Et l'offre est très tentante, mais je vais me faire foudroyer sur place si j'y cède. » Il se pencha vers l'étudiante, réduisant l'écart entre leurs deux statures, adoptant un ton de confidence. « Le très cher et estimé secrétaire semble toujours finir par connaître mes écarts de conduite au règlement », fit-il en mettant l'accent sur 'règlement', d'une voix théâtralement sérieuse. Dans tous les cas, Evan accordait trop de valeur à la confiance dont on lui avait fait part en lui donnant son poste de professeur pour tolérer des rapprochements indus avec des étudiants - mais l'Écossais était fidèle à lui-même, et refuser un whisky en Écosse relevait du domaine du sacrilège. « Par contre », poursuivit-il, sourire sardonique aux lèvres, « je suis tenté de faire usage de mon autorité professorale et de vous la taxer dans tous les cas - elle s'ajoutera bien à ma collection qui semble, hélas, ne jamais grandir (apparemment que de boire mes bouteilles n'aide pas en la matière). » Il s'appuya contre le mur à nouveau, une expression languide accrochée aux lèvres. « Il ne reste que peu de temps à mon mandat, distrayez-moi. Que faisiez-vous dans ce couloir? Le premier étage n'est pas particulièrement reconnu pour son potentiel festif. »
(c) DΛNDELION
@Mercy Donovan
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Re: the walls kept tumbling down + mercy [terminé]
Sam 15 Déc 2018 - 15:12
The walls kept tumbling down
Vendredi 14 décembre 2018
Tu la joues séductrice, Mercy. Honnêtement, ça fait longtemps que t’as pas ri autant - dans ta tête - et t’espères qu’il ne le prendra pas mal lorsqu’il comprendra que tu t’es jouée de lui. Mais c’est trop tentant, en même temps. L’espace d’un instant, tu te demandes jusqu’où tu vas aller dans le jeu de rôle. Le plus loin possible, ça c’est sûr. T’aimes bien faire tourner les gens en bourrique, Mercy. T’aimes bien flirter avec les limites. D’autant que, clairement, dans cette situation, des limites, il n’y en a pas. Mais t’es la seule à le savoir, ça. Alors tu joues ton rôle. Celui de l’étudiante qui cherche à amadouer un professeur parce qu’elle a été surprise dans les couloirs à une heure où elle aurait dû être bien sagement dans son lit. Non mais quelle idée… Etre dans son lit à cette heure-ci un vendredi soir… Faut pas être bien dans sa tête… songes-tu en te demandant quelle mouche a piqué le doyen pour imposer cela le week-end. Tu constates en tout cas rapidement qu’il est réceptif à ton humour, grâce au frémissement de ses lèvres, mais surtout à ses yeux, aussi verts que les tiens, amusés. “Passer la nuit avec les dragons? Ca peut s’arranger! Et je vous promets qu’ils n’en sauront rien!” répliques-tu du tac-o-tac. T’as bien envie de le prendre par la main pour l’entraâner tout de suite vers l’enclos de ces bestioles si dangereuses. Mais tu n’en fais rien. Tu choisis un autre angle d’attaque, aidée en ce sens par la réceptivité d’Evan Wakefield. Il te plait bien, pour l’instant. Tu ne peux que te l’avouer. Il est, clairement, dans la même optique que toi, même s’il ne le sait pas. C’est presque dommage, d’ailleurs, qu’il n’en sache rien. Tu vois bien, en tout cas, que son rôle de surveillant, ça le fait chier. Il n’y a pas d’autre mot. Alors tu fais apparaître une bouteille de whisky tandis qu’il range son instrument de musique dans sa poche arrière. Tu vois bien qu’il est surpris de ton audace, et ton sourire s’agrandit encore. Tu sais que c’est toi qui mènes la danse, pour le moment, et t’aimes particulièrement ça. Surtout, quand il éclate de rire. Un son qui chatouille ton oreille et amplifie encore le plaisir que tu ressens à ce petit jeu. Il s’amuse. Autant que toi. A cet instant, tu es persuadée qu’il ne t’en voudra pas quand il apprendra que tu es infirmière ici, et non étudiante comme il le croit. Tu te dis que tu vas pouvoir aller loin, dans ce petit jeu.
Finalement, il prend la parole, et ton sourire s’agrandit encore. “Je vous jure que je ne suis pas légilimens, professeur. Et si je l’étais, je ne me serais jamais permise d’aller lire ce qu’il y a sous vos belles boucles rousses.” T’es flatteuse, séductrice, mais ça ne t’empêche pas de dire la vérité. Tu ne fais pas partie de ces sorciers capables d’aller voir ce qu’il se passe dans l’esprit des autres. Et si tu l’avais été, tu tiens trop à ta liberté de penser pour aller violer celle des autres. Il reprend rapidement la parole, expliquant que si l’offre est tentante, il ne peut y céder, par crainte de ce cher secrétaire. C’est plus fort que toi, Mercy, tu éclates de rire, et achèves de combler la distance entre vous, posant la main sur le biceps d’Evan, levant un peu plus la tête vers lui avant de glisser un: “Ne vous inquiétez pas… Je connais tous les petits secrets de notre estimé Dhan Chaffinch. Il ne saura rien de cette petite soirée. Et s’il venait à l’apprendre? J’en fais mon affaire…” Tu as répondu sur le même ton que lui, celui de la confidence, mais la vérité, c’est que tout ça t’amuse vraiment follement. Après tout, comme tu le dis si bien, Dhan, tu en fais ton affaire: c’est ton colocataire. Au besoin, tu pourras toujours le mettre entre les pattes de tes meilleurs amis: Caël Muller et Alex Nightinghal. Tu les connais suffisamment pour savoir qu’ils n’attendent que ça.
Restant dans ton jeu d’étudiante séductrice, tu laisses ta main sur le bras d’Evan, qui tente visiblement de rester dans son rôle de professeur face à une étudiante. Il sourit cependant. Est-il aussi amusé que toi par ce petit jeu? Tu n’en sais rien, mais tu l’espères. Tu l’écoutes, tandis qu’il reprend la parole, souriant toujours, menaçant de te confisquer ta bouteille. “Vous n’oseriez pas faire ça à une irlandaise, professeur… Tout de même…” lui dis-tu, tes prunelles vertes plongées dans les siennes, un petit sourire au coin des lèvres: “C’est toujours plus agréable de les partager…” Tu marques un petit temps de silence avant d’ajouter: “Toutefois, si vous me proposer de venir visiter votre collection personnelle, j’accepterai avec grand plaisir…” Tu arques un sourcil, songeant que l’invitation est clairement audible dans ta voix, le lâchant pour qu’il puisse s’appuyer au mur contre lequel tu viens de poser aussi, juste à côté de lui. Toi, t’as le dos contre le mur, une jambe repliée, le pied appuyé aussi sur la paroi derrière toi, la tête tournée vers lui. “Je ne demande pas mieux que de vous distraire, professeur... “lui réponds-tu aussi d’un ton langoureux. Tu te mordilles ostensiblement la lèvre inférieure avant de déboucher la bouteille toujours dans ta main et de la porter à tes lèvres, sans quitter le musicien du regard. Tu lui tends ensuite l’objet du crime, avant de répondre finalement à sa question: “Peut-être que je vous cherchais? Que je voulais passer un peu de temps seule à seul en votre compagnie?” murmures-tu, vile tentatrice en te tournant pour lui faire face, un petit sourire séducteur toujours au coin des lèvres.
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Re: the walls kept tumbling down + mercy [terminé]
Dim 16 Déc 2018 - 15:20
The walls kept tumbling down
Mercy + Evan
« Does it almost feel like you've been here before? »
Passer la nuit avec les dragons? Très peu pour le professeur, qui évitait leur habitat comme la peste, sa crainte du feu héritée de l'incendie ayant failli le livrer à la mort sur un plateau d'argent étant bien vivace à sa mémoire. Il frissonna presque de dégoût à l'idée, bien qu'il soit l'unique responsable de la suggestion. Encore aujourd'hui, son dos n'était qu'un amas de cicatrices entrelacées, souvenir de cette nuit, il y avait de cela plus de dix ans. Les yeux verts de l'enseignant se fixèrent sur ceux de l'étudiante, qu'il jaugeait du regard, songeur. En temps normal, il était aisé de gérer les étudiants récalcitrants, bien qu'Evan n'en fasse pas sa spécialité. Les fêtards, il les connaissait sans les connaitre, ayant été l'un d'entre eux lors de ses propres études. Mais il n'était jamais arrivé qu'ils se montrent aussi entreprenants. Heureusement pour le professeur, son ego ne se manifestait pas dans ce genre de situation, le grand écossais ne se prenant pas assez au sérieux pour être insulté que la jeune femme ne semble ressentir aucune gêne à être prise sur le fait alors qu'elle n'avait rien à faire dans ce corridor. C'était l'avantage d'être un géant de deux mètres à la forte carrure, après tout : on le prenait assez au sérieux en d'autres circonstances pour qu'il n'aie jamais eu l'orgueil trop aisément piqué.
Elle lui jura ne pas être legilimens, en profitant pour faire référence à sa tignasse rousse. Un petit rire décontracté quitta ses lèvres entrouvertes. « Ma tignasse manque déjà assez de discipline pour que d'autres aillent y voir, et présente bien peu d'intérêt dans tous les cas. » Evan était un paradoxe d'arrogance et de modestie, chacune répartie dans son domaine et touchant bien peu à l'autre, mais la modestie le sauvait de beaucoup d'interactions. Son univers n'était que musique, rires et facéties, teintées de whisky et de charmantes rencontres. Rien de bien intéressant , se dit-il humblement. Il se retint de se raidir au contact des doigts de la jeune femme sur son bras, baissant la tête pour la regarder lui affirmer pouvoir s'occuper du secrétaire. Un ricanement échappa à ses lèvres. « Non pas que je remette en question vos capacités à faire tourner en bourrique les employés de l'université », fit-il, adressant une oeillade appuyée à l'étudiante qui cherchait clairement à lui administrer le même traitement. « Mais ce cher monsieur Chaffinch a la fâcheuse habitude de me suivre avec un air de désapprobation consternée au visage, comme si je risquais de faire exploser l'université, bien que ma matière enseignée requiert bien peu de magie au quotidien. Et comme c'est lui qui contrôle mes fiches de paie ... » Et pourtant, Evan appréciait sincèrement la personne de Dhan ... partout sauf en contexte universitaire, dans lequel la personnalité rigoureuse et systématique du secrétaire allait à contre-courant du génie désorganisé et excessif du professeur. Vraiment, qu'avait-elle, cette étudiante? Evan avait eu à parer plus d'une avance à peine voilée de la part de ses étudiants, il commençait à avoir l'habitude. Mais ils ne montraient jamais une attitude aussi assumée et sans-gêne à son égard. Heureusement qu'elle l'amusait, pour l'instant à tout le moins.
Aucune trace de séduction ne se dégageait de l'attitude du professeur qui, bien qu'amusé, se gardait bien d'encourager la jeune femme sur cette voie - elle ne semblait pas avoir besoin d'encouragements en la matière dans tous les cas, la petite diablesse. Il devait tout de même admettre qu'il s'amusait grandement, et en cela, il se pliait volontiers à la joute cordiale que lui offrait la belle étudiante, gardant une conscience aiguë du contact ininterrompu de ses doigts fins sur son bras. À ses protestations, il rétorqua, son accent des Highlands bien audible : « j'admets qu'il s'agirait d'un châtiment cruel et injuste, surtout de la part d'un Écossais, et, si ma collection personnelle est hors de votre champ de compétences en l'occurrence, je vous offrirai un verre de whisky avec grand plaisir au bal de Noël si je vous y croise ». et sous les regards de beaucoup, beaucoup de gens, se dit-il. Plus sécuritaire. Installés en parallèle contre le mur de pierre du couloir, il ne sentait plus le contact des yeux verts pleins de malice de l'étudiante, et se dit qu'il aurait peut-être droit à un moment de répit. D'un ton plein de langueur, elle lui proposa qu'elle le cherchait - le professeur haussa un sourcil expressif bien haut alors qu'elle débouchait la bouteille et mettait sa suggestion à exécution. Evan se l'admettait à lui-même, il s'était fourré dans ce pétrin sans aide aucune, encourageant le petit esprit farceur dans ses suggestions. Poussant les limites de l'acceptable parce qu'il n'avait jamais pu résister à des échanges teintés de vivacité d'esprit, il lui semblait pourtant commencer à s'embourber. Plus tôt que tard, il devrait rompre l'échange et cesser d'encourager l'étudiante dans ses avances, aussi amusante soit sa compagnie. Il ne connaissait même pas son nom. Et merde, alors. Il restait six minutes à sa surveillance. Evan boirait un coup et quitterait vers ses appartements dès que les coups de minuit se feraient entendre. Il saisit la bouteille tendue par l'étudiante, la portant à ses lèvres à son tour. La conservant entre ses mains aux longs doigts, il la regarda enfin. « Je ne suis pas professeur ici depuis assez longtemps pour connaître les étudiants qui ne sont pas les miens. Evan Wakefield, à votre service », fit-il, exécutant un gracieux hochement de tête vers la silhouette menue qui se tenait vers lui, attendant qu'elle lui révèle enfin son identité.
Elle lui jura ne pas être legilimens, en profitant pour faire référence à sa tignasse rousse. Un petit rire décontracté quitta ses lèvres entrouvertes. « Ma tignasse manque déjà assez de discipline pour que d'autres aillent y voir, et présente bien peu d'intérêt dans tous les cas. » Evan était un paradoxe d'arrogance et de modestie, chacune répartie dans son domaine et touchant bien peu à l'autre, mais la modestie le sauvait de beaucoup d'interactions. Son univers n'était que musique, rires et facéties, teintées de whisky et de charmantes rencontres. Rien de bien intéressant , se dit-il humblement. Il se retint de se raidir au contact des doigts de la jeune femme sur son bras, baissant la tête pour la regarder lui affirmer pouvoir s'occuper du secrétaire. Un ricanement échappa à ses lèvres. « Non pas que je remette en question vos capacités à faire tourner en bourrique les employés de l'université », fit-il, adressant une oeillade appuyée à l'étudiante qui cherchait clairement à lui administrer le même traitement. « Mais ce cher monsieur Chaffinch a la fâcheuse habitude de me suivre avec un air de désapprobation consternée au visage, comme si je risquais de faire exploser l'université, bien que ma matière enseignée requiert bien peu de magie au quotidien. Et comme c'est lui qui contrôle mes fiches de paie ... » Et pourtant, Evan appréciait sincèrement la personne de Dhan ... partout sauf en contexte universitaire, dans lequel la personnalité rigoureuse et systématique du secrétaire allait à contre-courant du génie désorganisé et excessif du professeur. Vraiment, qu'avait-elle, cette étudiante? Evan avait eu à parer plus d'une avance à peine voilée de la part de ses étudiants, il commençait à avoir l'habitude. Mais ils ne montraient jamais une attitude aussi assumée et sans-gêne à son égard. Heureusement qu'elle l'amusait, pour l'instant à tout le moins.
Aucune trace de séduction ne se dégageait de l'attitude du professeur qui, bien qu'amusé, se gardait bien d'encourager la jeune femme sur cette voie - elle ne semblait pas avoir besoin d'encouragements en la matière dans tous les cas, la petite diablesse. Il devait tout de même admettre qu'il s'amusait grandement, et en cela, il se pliait volontiers à la joute cordiale que lui offrait la belle étudiante, gardant une conscience aiguë du contact ininterrompu de ses doigts fins sur son bras. À ses protestations, il rétorqua, son accent des Highlands bien audible : « j'admets qu'il s'agirait d'un châtiment cruel et injuste, surtout de la part d'un Écossais, et, si ma collection personnelle est hors de votre champ de compétences en l'occurrence, je vous offrirai un verre de whisky avec grand plaisir au bal de Noël si je vous y croise ». et sous les regards de beaucoup, beaucoup de gens, se dit-il. Plus sécuritaire. Installés en parallèle contre le mur de pierre du couloir, il ne sentait plus le contact des yeux verts pleins de malice de l'étudiante, et se dit qu'il aurait peut-être droit à un moment de répit. D'un ton plein de langueur, elle lui proposa qu'elle le cherchait - le professeur haussa un sourcil expressif bien haut alors qu'elle débouchait la bouteille et mettait sa suggestion à exécution. Evan se l'admettait à lui-même, il s'était fourré dans ce pétrin sans aide aucune, encourageant le petit esprit farceur dans ses suggestions. Poussant les limites de l'acceptable parce qu'il n'avait jamais pu résister à des échanges teintés de vivacité d'esprit, il lui semblait pourtant commencer à s'embourber. Plus tôt que tard, il devrait rompre l'échange et cesser d'encourager l'étudiante dans ses avances, aussi amusante soit sa compagnie. Il ne connaissait même pas son nom. Et merde, alors. Il restait six minutes à sa surveillance. Evan boirait un coup et quitterait vers ses appartements dès que les coups de minuit se feraient entendre. Il saisit la bouteille tendue par l'étudiante, la portant à ses lèvres à son tour. La conservant entre ses mains aux longs doigts, il la regarda enfin. « Je ne suis pas professeur ici depuis assez longtemps pour connaître les étudiants qui ne sont pas les miens. Evan Wakefield, à votre service », fit-il, exécutant un gracieux hochement de tête vers la silhouette menue qui se tenait vers lui, attendant qu'elle lui révèle enfin son identité.
(c) DΛNDELION
@Mercy Donovan
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Re: the walls kept tumbling down + mercy [terminé]
Lun 17 Déc 2018 - 22:41
The walls kept tumbling down
Vendredi 14 décembre 2018
Tu vois rapidement que la proposition d’aller dans l’enclos des dragons ne semble pas plaire au professeur de musique. Pourtant, c’est lui qui l’a proposé. Ca t’amuse, en tout cas, et ton sourire ne manque pas de s’agrandir, bien que tu te demandes pourquoi cette réaction presque épidermique lorsque tu lui as lancé cette idée - défi?. A ton grand dam, Mercy, il ne semble pas avoir envie de le relever. Toi pourtant tu sais que tu le ferais sans hésiter. En même temps, tu n'es pas une ancienne Gryffondor et une ancienne Wright pour rien. T'as pas peur de la mort. Peut-être parce que tu te dis qu'ainsi, tu aurais une chance de retrouver tes parents et Val. Et ceux de tes frères et soeurs qui n'ont pu voir le jour. Et Sylvie qui est morte quelques heures à peine après sa naissance. Néanmoins, tu les chasses rapidement de ton esprit. Tu n'as pas envie que tes petits fantômes gâchent ce moment. Ce jeu de séduction entre toi et ce géant dont tu ne peux t'empêcher d'imaginer les boucles rousses entre tes doigts. Sans doute aussi soyeuse que son biceps est musclé sous tes doigts fins. Ton sourire s'élargit lorsqu'il te répond à ce sujet d'ailleurs et tu répliques un: “Rien de plus séduisant qu'un look saut du lit, professeur…” susurres-tu.
Tu aimes tellement ce petit jeu… Tu sais que tu pourrais y jouer pendant des heures. D'ailleurs rien ne te ferait plus plaisir que d'y jouer pendant des heures. A part peut-être l'emmener à un autre niveau. Mais ça… Ça ne dépend pas que de toi et tu en as parfaitement conscience.
Soudainement il se met à évoquer Dhan, ton cher colocataire, comme si cela pouvait stopper ton petit manège. C'est qu'il ne te connaît pas encore, l'animal sexy qui est devant toi. Tu lui expliques alors que Dhan, tu en fais ton affaire. Que s'il a envie de s'amuser autant que toi, il n'a pas besoin de se retenir. Après tout… pourquoi le ferait-il? Il n'y a absolument rien de répréhensible à ce que vous faîtes, bien au contraire. Vous êtes deux adultes consentants et ton cher britannique de colocataire si guindé ne pourra que le reconnaître. Tu te demandes même s'il ne sera pas hilare si tu lui racontes ton petit manège… Avant ou après t'avoir dit que tu es vraiment une pestouille - mais une adorable pestouille d'avoir joué accès la crédulité de cet homme quoi doit, par sa taille, en intimider beaucoup. “Je sais… C'est une fouine. Mais c'est ce qui fait son charme, en même temps… Ca et son flegme anglais.” réponds-tu, laissant à dessein planer le doute de ce que tu as pu faire avec lui. La réponse est rien, bien entendu. Vous vivez sous le même toit et il est un peu comme un frère d'adoption pour toi, mais il ne s'est jamais rien passé entre vous deux et il ne se passera jamais rien. Vous n'attendez pas les mêmes choses de la vie. Et le fait qu'il ait ramené une petite fille sous votre toit… T'as un peu de mal encore à le digérer en fait.
Avec regret, tu vois le petit jeu de séduction commencer à reculer. Comme si ton compagnon d'une soirée commençait à prendre peur de ce qu'il pourrait se passer. Il est vrai que cela pourrait sembler un abus de pouvoir… Sauf que même si tu étais encore étudiante, tu ne serais pas le genre à aller te plaindre au doyen pour ça. Si t'as été agressée quelques semaines avant d'intégrer Hungcalf, si tu en es restée traumatisée, tu as appris à dépasser cela lorsque c'est consenti. C'est un gros travail que tu as dû faire sur toi, mais tu y es parvenue, au bout d'un moment. Et en cela, l'autodéfense t'a été particulièrement bénéfique. En tout cas, tu ne comptes pas laisser tomber si vite. C’est hors de question. Iras-tu jusqu’à le rendre ivre pour conclure ton petit jeu? Non. Tu n’es pas comme ça. Tu as envie qu’il abdique, de son plein gré et qu’il cède à tes avances. Parce qu’une partie de toi est persuadée qu’il ne meurt d’envie et qu’il ne se retient que parce qu’il te pense étudiante. Du moins, c’est ce que tu espères. Il ne manquerait plus que ton charme légendaire de petite rebelle cesse brusquement de faire effet! Le pire, c’est que t’as l’impression que c’est le cas. Même si, petite diablotine, tu tentes de l’amadouer avec tes origines irlandaises. Il a beau admettre que oui, ce serait injuste et cruel de te piquer ta bouteille de whisky pur feu - même si tu peux en faire apparaître une autre au besoin - il est sorti du jeu. Puisqu’il évoque le fait de t’inviter en compagnie d’autres personnes. T’es déçue. Du moins un temps. Parce que tu finis par te demander s’il n’agit pas ainsi justement parce que tu ne le laisses pas insensible? Cette pensée te fait arquer un sourcil. T’as envie de lui demander cash si tu lui plais. Et si, si tu n’étais pas étudiante comme il le croit il se laisserait tenter. A la place, tu te mordilles à nouveau ostensiblement la lèvre inférieure, tout en continuant de le regarder par en dessous, le regard à moitié caché par tes longs cils foncés. Et tu continues à le chercher. Lui disant que tu le cherchais lui. Il est pris au piège, l’animal. Mais pour combien de temps?
Pas assez longtemps à ton goût. S’il mord à l’invitation de la bouteille, il finit par poser la question qui brise l’amusement de ton petit jeu. Il attend, clairement, que tu te présentes à lui. Et merde… Ne peux-tu jouer encore un instant avec lui? Non. Point trop longtemps. Sinon, il va te laisser plantée là dans le couloir, et tu vas devoir rentrer dans l’appartement que tu partages avec Dhan. Tu soupires avant de lui répondre: “Mercy Donovan. Infirmière. A ton service.” Et tu esquisses une petite révérence avant d’ajouter: “Quel dommage que tu n’aies pas été plus joueur. On aurait pu tellement s’amuser…” conclus-tu avec emphase. Pourtant, tu restes mutine. Tu lui voles ta bouteille et te retournes avant de le regarder par dessus ton épaule: “Pour info, Dhan Chaffinch? C’est mon colocataire…”
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Re: the walls kept tumbling down + mercy [terminé]
Mar 18 Déc 2018 - 15:38
The walls kept tumbling down
Mercy + Evan
« Does it almost feel like you've been here before? »
« Rien de plus séduisant qu'un look saut du lit, professeur… » Décidément, l'étudiante était en forme. Un étudiant lui avait-il déjà fait cette remarque à propos de sa tignasse? Probablement pas, bien que l'étudiante ait eu raison. On devrait résoudre ça aux dés, se dit-il, un sourire languide aux lèvres. Plus de chances de la garder en place, la diablesse. Et puis quoi, encore. Non, vraiment, le professeur allait s'éclipser. Gérer ses propres étudiants qui le draguaient, c'était une chose - le musicien les connaissait, il pouvait les rabrouer sans trop les vexer, mais il ne savait rien de cette étudiante aux yeux couleur de forêt. Si l'Écossais avait encore été étudiant, elle aurait pu le tenter - mais le musicien tenait trop à sa position de professeur pour franchir ces limites avec les élèves de Hungcalf. Déjà qu'il lui arrivait de frôler de dangereuses limites avec Fauve ... Tu ne voulais pas de responsabilités, te voilà servi, Wakefield. Tu t'es mis dans ce merdier seul, démerde-toi. Heureusement qu'il aimait enseigner la musique - toutes ses autres responsabilités et fonctions de professeur le laissaient au mieux indifférent, au pire agacé. Pour quelqu'un qui avait passé près de quinze ans à vagabonder sans obligations autres que de tirer des notes de son piano et d'être assez présentable pour être vu par le public, les horaires, corrections, surveillances, discipline et autres réunions lui pesaient. Souvent, il les oubliait ou les ignorait sans une once de culpabilité - et damné soit le secrétaire de chercher à les lui rappeler, aussi avenante puisse être sa barbe. Un soupire quitta les lèvres de la jeune femme. Lui révélerait-elle enfin son identité? At last. Plus facile de gérer quelqu'un dont on connaît le nom - bien qu'Evan n'excluait pas la possibilité que sa tourmenteresse s'invente une identité pour l'occasion. Elle fit une révérence - qui ressemblait beaucoup trop à celles qu'Evan exécutait à tout vent pour ne pas élargir le sourire à ses lèvres. « Mercy Donovan. Infirmière. A ton service. Quel dommage que tu n’aies pas été plus joueur. On aurait pu tellement s’amuser… »
Evan pouvait compter sur les doigts de ses longues mains les occasions où les mots lui avaient manqué, le sorcier loquace faisant montre d'un amour hors norme pour les facéties du langage et des belles lettres. Il aimait sentir les mots rouler sur sa langue, franchissant ses lèvres pour charmer, châtier, consoler ou, le plus souvent, amuser. Pourtant, devant la belle à l'air espiègle, aucun son ne franchit sa bouche qui avait été courbée en un sourire amusée. Plutôt, aucune parole. Le sorcier, plié en deux, éclata de rire, un rire franc et traversé de plaisir - esprit rieur et facétieux, il savait apprécier les bons tours lorsqu'il en était lui-même la victime. Evan essuya une larme de rire du coin d'un de ses yeux sur lequel des pattes d'oies apparaissaient déjà, trahissant sa forte propension à s'esclaffer. « Mille millions de mille sabords du cul de Merlin, ça m'apprendra à sécher les réunions de début d'année du personnel. Je m'incline, je suis vaincu pour cette première manche. » Toi et moi, on va être amis. Il exécuta une gracieuse courbette vers sa collègue, relevant la tête et la regardant sous ses boucles rousses. Se redressant, il rit encore, traversé de plaisir. « Je devrai me faire une note mentale de ne pas me blesser de sitôt, question de ne pas me faire martyriser parce que je ne sais pas reconnaître mes propres collègues. C'est ça que ça donne, être constamment enfermé avec son piano et son whisky. » Si seulement il savait. Il suivit du regard l'infirmière qui s'éloignait avec le whisky. Un sourire sardonique se peint sur ses lèvres alors qu'il accueillait l'information du lien qui unissait l'infirmière au secrétaire. « Ce doit être une sacrée colocation, tu dois lui en faire voir de toutes les couleurs, au pauvre. »
Evan pouvait compter sur les doigts de ses longues mains les occasions où les mots lui avaient manqué, le sorcier loquace faisant montre d'un amour hors norme pour les facéties du langage et des belles lettres. Il aimait sentir les mots rouler sur sa langue, franchissant ses lèvres pour charmer, châtier, consoler ou, le plus souvent, amuser. Pourtant, devant la belle à l'air espiègle, aucun son ne franchit sa bouche qui avait été courbée en un sourire amusée. Plutôt, aucune parole. Le sorcier, plié en deux, éclata de rire, un rire franc et traversé de plaisir - esprit rieur et facétieux, il savait apprécier les bons tours lorsqu'il en était lui-même la victime. Evan essuya une larme de rire du coin d'un de ses yeux sur lequel des pattes d'oies apparaissaient déjà, trahissant sa forte propension à s'esclaffer. « Mille millions de mille sabords du cul de Merlin, ça m'apprendra à sécher les réunions de début d'année du personnel. Je m'incline, je suis vaincu pour cette première manche. » Toi et moi, on va être amis. Il exécuta une gracieuse courbette vers sa collègue, relevant la tête et la regardant sous ses boucles rousses. Se redressant, il rit encore, traversé de plaisir. « Je devrai me faire une note mentale de ne pas me blesser de sitôt, question de ne pas me faire martyriser parce que je ne sais pas reconnaître mes propres collègues. C'est ça que ça donne, être constamment enfermé avec son piano et son whisky. » Si seulement il savait. Il suivit du regard l'infirmière qui s'éloignait avec le whisky. Un sourire sardonique se peint sur ses lèvres alors qu'il accueillait l'information du lien qui unissait l'infirmière au secrétaire. « Ce doit être une sacrée colocation, tu dois lui en faire voir de toutes les couleurs, au pauvre. »
(c) DΛNDELION
@Mercy Donovan
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Re: the walls kept tumbling down + mercy [terminé]
Jeu 3 Jan 2019 - 16:08
The walls kept tumbling down
Vendredi 14 décembre 2018
T’aimes faire en sorte que les autres ne sachent pas se comporter en face de toi. T’aimes provoquer. Ca te permet de repousser ton vieil ami. Celui de la peur. Celui du fantôme de ton agression et de ton viol. Ils t’ont laissée pour morte, ce jour-là. Après t’avoir dépouillée de ton argent, de ta dignité. De ton innocence? Non. Tu n’étais déjà plus vierge. Mais de ta naïveté, oui, par contre. De ce jour-là, tu as compris que si tu voulais t’en sortir, tu devais t’endurcir. Le coeur et l’âme. Tu as choisi d’affronter à bras le corps cette situation. Tu as pris des cours d’autodéfense pour que ça ne se reproduise jamais. Mais aussi, ça t’a permis d’accepter à nouveau le contact des autres sur toi. Surtout, t’as pris la décision d’être celle qui allait au devant de la drague. T’as refusé de t’enfermer en toi-même. A cause de ton frère, principalement. C’était parce que tu cherchais un cadeau pour lui que t’as été attaquée par ces trois moldus. Et parce que tu étais sorcière que tu n’as pas pu te défendre. Tu ne pouvais pas utiliser ta baguette, ce jour-là. Ce n’était pas possible.
Tu chasses l’ombre de ce souvenir derrière le feu qui brûle dans ton regard. L’envie. Celle d'entraîner Wakefield sur une pente qu’il pense savonneuse. Celle de faire de l’envie de deux corps la plus forte. Parce que c’est ça qui te rend vivante, Mercy. Les sentiments, tu ne sais pas ce que c’est, en dehors de l’amour fraternel que tu as pour Sebastian, ta seule famille, ou de l’amitié que tu peux éprouver pour Alex et Caël, principalement. Quelques autres aussi. Mais ces deux-là, sont particuliers. Et puis il y a ton affection pour Dhan, aussi, qui pourrait se rapprocher de ce que tu ressens pour ton ainé. Parce que Dhan, il pense toujours à ton bien. Il est ton garde-fou, même s’il n’en a pas conscience. Toi, tu le sais, Mercy. Si ton colocataire n’était pas dans ta vie, tu aurais depuis longtemps arpenté un chemin dangereux. L’espace d’un instant, tu te demandes si tes tendances autodestructrices n’auraient pas eu raison de toi. Parce que oui, tu l’es. Impossible d’en douter. Et tu as, parfois, envie d'entraîner les autres sur cette piste noire encore plus glissante qu’une patinoire.
Comme ce soir. Tu veux jouer, Mercy. T’as envie de susciter le désir chez un autre comme il nait si souvent en toi. Ton frère t’a déjà dit que tu étais malade. Que tu étaisi une nymphomane et que tu avais besoin de te faire soigner. Mais il ne sait pas. Tu ne lui as jamais dit que tu avais été violée, et que ç’avait été ta réaction pour ne pas être une victime toute ta vie. Dhan ne sait pas, non plus. Mais Dhan t’entend parfois hurler au milieu de la nuit lorsque tu revis ce moment dans tes cauchemars. Depuis l’arrivée de la petite dans vos vies, tu as pris soint de mettre un sortilège d’insonorisation. Parce qu’une fois, tu l’as réveillée et qu’elle a eu peur. Depuis, tu affrontes seule. Enfin… Presque seule. Tu as ton chien, Axis, qui vient se blottir contre toi dès que tu commences à t’agiter sous ta couette. Ca t’apaise. Il n’y a pas à dire, mais les animaux sont de véritables psychologues qui ne coûtent pas si cher que cela. En tout cas, ils sont bien plus rentable que n’ont pu l’être les professionnels que tu as pu aller consulter par le passé. “Vous devriez pardonner. Il n’y a que comme ça que vous pourrez passer à autre chose.” A d’autres… Si tu les avais écoutés, ces charlatans, tu en serais encore à regarder par dessus ton épaule. Tu aurais fini par entrer dans un couvent pour éviter de croiser un homme alors que tu ne crois en rien.
Mais déjà, l’homme reprend la parole. De sa voix qui te caresse presque. Mais c’est sa peau que tu as envie de sentir contre la tienne. T’es détraquée, Mercy. Complètement. D’un côté, tu serais presque soulagée qu’il stoppe net le jeu en te demandant qui tu es. Presque. Parce que c’est quand même la déception qui l’emporte. Et parce que t’es pas du genre à mentir, trop honnête pour ton propre bien être, tu ne mens que par omission, tu lui révèles la vérité. Ton nom, ta fonction. Et tu lui tournes le dos, ne pouvant t’empêcher de le teaser. C’est plus fort que toi. Tu t’éloignes un peu dans le couloir, t’attendant à subir son courroux. Mais il n’en est rien. Il ne répond d’abord pas, visiblement sous le choc et tu ne peux t’empêcher de te retourner vers lui, pour voir l’effet de ta révélation sur lui. T’as l’impression de te retrouver face à une carpe et tu reviens vers lui lâchant un: “T’as avalé ta langue? Faut que je vienne la rechercher?” espiègle. Mais il sourit avant d’éclater de rire. Ca va. Il ne t’en veux pas. T’as l’impression qu’un noeud se dessert dans ton ventre et tu baisses le regard vers celui-ci, interloquée. D’où ça vient, cette angoisse? T’en sais rien. Mais tu reportes rapidement le regard sur le rouquin en face de toi qui essuie une perle de rire au coin de ses yeux bleus. Sa réponse souligne son rire. Il a apprécié la blague et tu ne doutes pas qu’il va y en avoir d’autres, à l’avenir. Même si là, t’as allumé un incendie dans ton corps Mercy. Un incendie que son rire et le pétillement de son regard ne font qu’attiser. “Tu sais… Je sais être très douce quand je soigne. Même avec les gens que je n’apprécie pas… Et tu n’entres pas dans cette dernière catégorie.” souffles-tu avant de combler à nouveau la distance entre vous. Tu lèves la tête vers lui et souffle à son oreille: “Et je connais un bon moyen pour que tu n’entres jamais dans cette dernière catégorie.” Un souffle? Non. Un murmure, plus. Tu te recules d’un pas, visse ton regard au sien et bois au goulot de la bouteille. “Cap?” T’espères sincèrement que la réponse sera oui. Mais tu lui laisses l’opportunité de décliner, en te mordillant la lèvre inférieure. Tu ne clignes pas des yeux. Tu ne baisses pas le regard. Tu ne sais pas baisser les bras. Tu es tenaces, il faut l’avouer. “Tu lui demanderas, à l’occasion…”
- InvitéInvité
Re: the walls kept tumbling down + mercy [terminé]
Ven 4 Jan 2019 - 2:24
The walls kept tumbling down
Mercy + Evan
« Does it almost feel like you've been here before? »
Encore bouche-bée avant que la diablesse ne s'exprime à nouveau, cette petite figure roulant des hanches et le contemplant avec mille suggestions dans le regard. « T’as avalé ta langue? Faut que je vienne la rechercher? » Ne me tente pas. Il s'avoua vaincu, exécutant une courbette et mentionnant qu'il ne devrait plus avoir à aller à l'infirmerie pour éviter d'en sortir en charpie pour ne pas avoir reconnu ses propres collègues. « Tu sais… Je sais être très douce quand je soigne. Même avec les gens que je n’apprécie pas… Et tu n’entres pas dans cette dernière catégorie. » Sourcil haussé, défonçant la barrière qui les séparait depuis le début de leur conversation et qui, il le réalisait à présent, n'avait jamais existé. « Ravi de l'entendre, je n'oserais jamais me mettre dans les mauvais papiers de quelqu'un maniant à la fois baguette et scalpel », affirma-t-il, rieur. L'infirmière se rapprocha, son souffle caressant son oreille - contact épidermique au résultat immédiat, un frisson tendant la peau de son cou exposé. Pouvait-il si rapidement passer d'une situation où l'entièreté de son contact avec son interlocutrice avait été fondé sur une prise de distance teintée d'amusement à cette nouvelle table des jeux à laquelle il était invité et n'aurait pas à se questionner au sujet de la légitimité du plus petit de ses faits et gestes? Le professeur avait toujours été d'une discipline irréprochable en la matière, bien que d'aucuns auraient pu affirmer qu'il flirtait dangereusement avec certaines limites avec Fauve - ce qu'il aurait lui-même nié si on le lui avait demandé. « Et je connais un bon moyen pour que tu n’entres jamais dans cette dernière catégorie. » Elle s'écarta, buvant au goulot de la bouteille à nouveau. « Cap? »
Pair : Il l'observa reculer, sa silhouette encadrée par la lumière diffuse du couloir, son regard détaillant le ventre dévoilé de l'infirmière, et ses mouvements souples. Cette situation était si rare chez lui, de se retrouver ainsi pris dans un piège qu'il n'avait même pas vu venir, qu'Evan se retrouva décontenancé. Pouvait-il se ressaisir et continuer sa soirée avec Mercy, faire comme s'il n'avait pas passé les derniers instants à tenter de se sortir de cette situation et simplement la suivre où elle souhaitait le mener? Le grand roux soupira, se maudissant à moitié et sachant qu'il le regretterait probablement le lendemain. « Pas cap. » Il serait heureux de la recroiser ailleurs, dans d'autres circonstances, mais cette soirée étrange allait le mener plus loin qu'il ne l'aurait souhaité. Serais-je en train de m'assagir? C'est le paternel qui serait fier.
Impair : Il l'observa reculer, sa silhouette encadrée par la lumière diffuse du couloir, son regard détaillant le ventre dévoilé de l'infirmière, et ses mouvements souples. Son regard vert dans le sien, le défiant de refuser, mais aussi d'accepter - il devait l'admettre, il était tenté. De quel bois es-tu fait, Wakefield? Malgré l'étrangeté de la scène, malgré le fait que le revirement de situation l'avait désarçonné, le laissant dans un équilibre précaire et un contrôle très limité de la situation. Fuck it. Transpercé par le regard de la jeune femme, il franchit de quelques pas la distance les séparant, lui reprenant la bouteille. En avalant une longue rasade, Evan la remit à l'infirmière, annonçant ses couleurs. « Cap. » Le professeur la regarda, son propre regard changeant dans l'expectative, l'attente de la suite. Elle a voulu mener, la diablesse, qu'elle mène. Il la suivrait.
Pair : Il l'observa reculer, sa silhouette encadrée par la lumière diffuse du couloir, son regard détaillant le ventre dévoilé de l'infirmière, et ses mouvements souples. Cette situation était si rare chez lui, de se retrouver ainsi pris dans un piège qu'il n'avait même pas vu venir, qu'Evan se retrouva décontenancé. Pouvait-il se ressaisir et continuer sa soirée avec Mercy, faire comme s'il n'avait pas passé les derniers instants à tenter de se sortir de cette situation et simplement la suivre où elle souhaitait le mener? Le grand roux soupira, se maudissant à moitié et sachant qu'il le regretterait probablement le lendemain. « Pas cap. » Il serait heureux de la recroiser ailleurs, dans d'autres circonstances, mais cette soirée étrange allait le mener plus loin qu'il ne l'aurait souhaité. Serais-je en train de m'assagir? C'est le paternel qui serait fier.
Impair : Il l'observa reculer, sa silhouette encadrée par la lumière diffuse du couloir, son regard détaillant le ventre dévoilé de l'infirmière, et ses mouvements souples. Son regard vert dans le sien, le défiant de refuser, mais aussi d'accepter - il devait l'admettre, il était tenté. De quel bois es-tu fait, Wakefield? Malgré l'étrangeté de la scène, malgré le fait que le revirement de situation l'avait désarçonné, le laissant dans un équilibre précaire et un contrôle très limité de la situation. Fuck it. Transpercé par le regard de la jeune femme, il franchit de quelques pas la distance les séparant, lui reprenant la bouteille. En avalant une longue rasade, Evan la remit à l'infirmière, annonçant ses couleurs. « Cap. » Le professeur la regarda, son propre regard changeant dans l'expectative, l'attente de la suite. Elle a voulu mener, la diablesse, qu'elle mène. Il la suivrait.
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Re: the walls kept tumbling down + mercy [terminé]
Ven 4 Jan 2019 - 2:24
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Re: the walls kept tumbling down + mercy [terminé]
Sam 19 Jan 2019 - 20:11
The walls kept tumbling down
Vendredi 14 décembre 2018
Tu pousses, Mercy. Tu pousses le bouchon loin pour voir à quel moment il va craquer. A quel moment il va t’envoyer paître, ou tomber dans le piège sensuel que tu dresses autour de lui. Sincèrement, tu espères qu’il va tomber dans ton piège. Tu le vivrais mal, s’il te repoussait. Parce qu’il te plait physiquement. Sa personnalité te semble séduisante, aussi, de ce que tu en aperçois. Mais tu chasses cette pensée de ta tête. Toi, tu n’es que sensualité. Plaisirs du corps, plaisirs charnels. Tu ne t’attardes pas sur le reste, parce que tu ne veux pas prendre le risque de t’attacher à qui que ce soit. Parce que s’attacher, c’est s’engager. S’engager, c’est construire un foyer, une famille. Avoir des enfants… Et ça… C’est hors de question. Alors non, vraiment, tu te concentres sur sa beauté physique, tu le rassures en disant que tu es une bonne soignante. Avec les gens que tu apprécies ou non, avant de le rassurer sur son appartenance au premier groupe. Celui des gens que tu apprécies. Mais s’il y rentre pour l’instant, c’est parce qu’il ne t’a pas rejetée, encore. Et tu le mets au défi. Cap, ou pas cap? Tu ne précises pas de quoi il s’agit. Les yeux pétillants de malice, tu attends sa réponse. Tu as l’impression de voir les rouages s’actionner sous son crâne, alors qu’il pèse le pour et le contre, qu’il réfléchit si c’est, ou non, une bonne idée. T’as presque peur qu’il se dégonfle, qu’il tourne le dos. Mais non. Il finit par combler la distance entre vous et te prend la bouteille des mains avant de répondre qu’il est cap. Ton sourire s’agrandit et te plaques ton corps contre le sien, écartant la bouteille de ses lèvres d’une main, l’autre venant se poser derrière sa nuque pour attirer son visage vers le tien. “Cap, c’est bien ça?”
Vos deux bouches sentent l’alcool, et cela t’émoustille, Mercy. Tu passes ta langue sur ses lèvres pour l’inciter à se livrer plus profondément à ce baiser partagé avant de te reculer. “Viens… Je connais un endroit où nous serons tranquilles…” lui dis-tu avant de lui prendre la main et de l’attirer avec toi vers une pièce.
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Re: the walls kept tumbling down + mercy [terminé]
Sam 19 Jan 2019 - 20:11
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Re: the walls kept tumbling down + mercy [terminé]
Lun 21 Jan 2019 - 23:04
Démarche déterminée, décidant de se plonger dans le regard d'émeraude de la belle infirmière et de la laisser le mener où elle le souhaitait. Le sorcier avait l'habitude de mener quand il s'agissait de drague, mais la diablotine l'avait tant mené en bourrique que, surpris, il se livrait à elle, prêt à ce qu'elle le mène à sa guise. Plaquée contre lui, Mercy lui retirait la bouteille pour mieux l'attirer vers elle. « Cap, c’est bien ça? » Effluves de whisky entre leurs bouches rapprochées, tension palpable circulant entre leurs prunelles vertes. Valse des langues, le sorcier entourant la silhouette de la sorcière de ses bras alors qu'elle le tentait à nouveau, se saisissant finalement de sa main pour l'attirer vers l'infirmerie. Sourcil relevé, Evan la suivit. Si le moi de 18 ans me voyait à présent ... se dit-il, sourire aux lèvres - plus d'un étudiant de Hungcalf avait fantasmé sur les infirmières de l'université, et Evan n'avait pas été en reste en la matière. Donc qu'elle le mène carrément dans l'infirmerie ... La fine pellicule d'interdit ne put que se durcir. Les derniers doutes du sorcier disparurent comme la neige dans l'eau d'un torrent furieux de manque.
Doucement, il s'écarta, posant un baiser léger sur l'épaule de Mercy, prenant son visage délicatement entre ses mains, regard rempli de tendresse. « Mercy ... j'ai une question à te poser », dit-il, sérieux dans la voix et toucher plein de douceur. Pouvait-on poser une question aussi sérieuse à quelqu'un qu'on venait de rencontrer? Ils venaient à peine de consacrer le meuble de leurs ébats, après tout ... N'était-ce pas un peu tôt? Regard tendre. « Où est la deuxième bouteille de whisky dont tu parlais tout à l'heure? » Ricanement face à la tête que la belle fit en entendant sa question - à quoi s'était-elle attendu, la diablesse?
- InvitéInvité
Re: the walls kept tumbling down + mercy [terminé]
Mer 23 Jan 2019 - 21:32
The walls kept tumbling down
Vendredi 14 décembre 2018
Toute à tes sensation, Mercy, tu laisses le plaisir t’envahir. Parce qu’au fond, c’est ce que tu es: un être de chair. Une personne sensuelle. C’est ça, qui fait ta vie. Rien d’autre. Tu ne vis que pour ces petits instants de plaisir volés. Ces moments qui te font te sentir vivante. Qui te prouvent que tu as dépassé ça. Ton viol. Qui te prouvent que tu as tourné la page. Vraiment? Si t’es honnête avec toi-même, vraiment honnête… L’as-tu réellement tournée, cette page? Pour avoir à ce point besoin de te prouver que tu es capable d’être touchée par des hommes, par des femmes? Que dirait de toi ton psychomage? Psychomage que tu n’es pas allée voir depuis un moment, d’ailleurs. Tu as arrêté il y a dix ans, d’aller le voir. Pour Bash, tu ne le voyais que par rapport à ton agression: le tabassage. Il n’est pas au courant du reste, et c’est tant mieux.
Tu es encore à tes sensations mêlées de réflexions lorsque le bel homme avec lequel tu viens de t’envoyer en l’air prend la parole. Avec une question. L’inquiétude se peint sur ton visage au sérieux dans sa voix. Tu t’apprêtes à lui dire que c’était bien, mais que tu ne veux pas d’une relation. Que s’il a envie d’un truc sans prise de tête, tu es la bonne personne, mais que s’il veut du sérieux, ça s’arrêtera là entre vous. Son regard tendre te fait peur, également. Heureusement, il désamorce aussitôt la bombe prête à exploser. Il t’a bien eue. Tu éclates de rire, comme lui a pu le faire un peu plus tôt lorsqu’il a compris que tu étais l’infirmière et que tu t’étais jouée de lui. “Elle était très bonne, celle-là. Tu m’as fait peur!” ris-tu avant de te pencher en arrière et d’ouvrir un tiroir de ton bureau. Tu exécutes une savante composition de coups, et tu dévoiles un compartiment secret. “La voici. Celle-ci, elle se savoure…” lui dis-tu en sortant deux verres du même compartiment.
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