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Au détour du couloir | Mercy (terminé)
Mar 20 Avr 2021 - 21:30
22 avril, 22h20
Vous êtes sur que ça va ?
Ouais, vous inquiétez pas. Donnez-vos papiers et allez faire vous occuper des autres.
D'accord. Si y a quoi que ce soit, vous sonnez. Une infirmière viendra vous soigner dès que possible.
Je regardais le formulaire, le visage à moitié couvert de sang. Rien de grave, ou en tout cas rien de douloureux, juste une bagarre qui avait mal tournée. Enfin, surtout mal pour les quatre autres gars. Même si à quatre contre un, cette bande de blaireaux m'avait un peu amoché. Résultat : urgence à Sainte-Marie. Et probable que le bureau des Aurors recevraient un dossier Lundi, avec mon nom marqué dessus. La blague...
Alors, qu'est-ce qu'il demande là-dessus : Nom, Prénom... classique. Age, classique aussi. Date de naissance. Taille, poids, antécédents médicaux et medoc actuels... Sérieusement, c'est précis cette merde. Complétant les données qui ne l'étaient, je voyais par la même mon t-shirt en lambeau. Saloperie. Déposant le dossier à coté de moi, sur le lit de la pièce qu'on m'a attribué, je passe une main à l'arrière de mon cou pour retirer ce qu'il en reste, et le jeter à terre. Font vraiment chier, je l'aimais bien celui-là.
Alors la suite : personne de contact. Fais chier, le plus proche d'ici, c'est Ivan. C'est bien la première fois que je vais le faire ça, mettre mon petit frère en personne de contact. Même pas en rêve. Murmure affublé d'un sourire, je me contente d'une barre. Foutez-lui la paix au frangin, déjà que c'est sa gosse qui veille sur lui et pas l'inverse. Ah, on arrive à leur partie. On voit mes constantes mesurées, les observations. Plaie à la tête, pupille réactive... jusque là tout va bien. Ensuite : plaie au bras. Ouais, celui que j'ai là, le tenant en écharpe. Y a encore un énorme pansement fait à l'arrache là où un couteau était planté. Franchement, petits joueurs. Ils s'étaient armés d'un cran d'arrêt. Allez, rien que pour ça, on dira qu'ils étaient quatre et demi contre un. Ouais finalement non, trois trois quarts. L'un d'eux était une fiotte, même niveau qu'un Auror Stagiaire.
Quelqu'un entre dans la pièce. Je relève mon visage alors et regarde l'infirmière. C'est vous la couturière ? J'avais pas envie que ça traine sept heures non plus.
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Re: Au détour du couloir | Mercy (terminé)
Mar 20 Avr 2021 - 22:39
Aujourd'hui, tu es de garde à Sainte Marie. Une garde de douze heures non stop. Les urgences défilent. Tu aimes bien. Tu es dans le feu de l'action. Tes cheveux ramassés dans un chignon flou, tu vas d'un lit à l'autre, d'un box à l'autre, baguette en main et stétoscope autour du cou. Tu en es à peu près à la moitié de ta garde lorsque tu entends parler par les infirmières du canon de la bagarre. Forcément, tu hausses un sourcil. Un mec canon? Franchement, tu as bien envie de voir. D'autant qu'elles rigolent sous cape comme des collégiennes. Ca te fait lever les yeux au ciel, un peu quand même. Mais tu es curieuse. Alors, quand vient le moment de le recoudre: "Prends ta pause, Emily. J'y vais." dis-tu à la jeune femme qui semble littéralement épuisée. Elle te remercie vvement et tu te diriges vers la chambre du patient, désireuse de te faire ton propre avis sur les muscles saillants.
"Bonjour Monsieur..." Tu attrapes le dossier à côté de la porte "...Malkov" complètes-tu avant de lever la tête vers lui. Ah oui... Tu te mordilles la lèvre en t'approchant tandis qu'il te demande si c'est toi la couturière. Tu esquisses un sourire amusé avant de le pousser pour qu'il s'allonge sur le lit. "Je n'ai pas ce plaisir. Je suis médicomage, cependant, donc plus que qualifiée pour vous recoudre." Tu plonges tes prunelles vertes dans les yeux sombres de ton patient. "Vous vous êtes battu, c'est ça?" demandes-tu. "Sortie de bar?" Il faut dire que c'est le milieu de la nuit aussi. Donc bon.
Tu défais doucement le bandage au bras, ce qui est clairement le plus urgent pour le moment. Tu tâteras les pecs et les abdos après - juste pour vérifier qu'il n'est pas blessé à cet endroit là. "Vous faites parler de vous aux urgences. Mes collègues ont tellement vanté votre plastique que j'ai tenu à vérifier par moi-même." Tu lui adresses un clin d'oeil avant d'ouvrir un pot d'onguent. "Vous n'êtes pas allergique à la girofle?" demandes-tu. "C'est un onguent anesthésiant pour que je puisse vous recoudre sans que vous ne souffriez trop." Et pour cela, tu ne connais qu'une seule méthode efficace: la méthode moldue. "Il faut juste deux ou trois minutes que ça agisse. Vous voulez un café, en attendant?" proposes-tu. Parce que bon... Autant joindre l'utile à l'agréable...
@Garrett Malkov
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Re: Au détour du couloir | Mercy (terminé)
Mar 20 Avr 2021 - 23:01
"Eux se sont battus." L'assurance, elle transparait dans ta voix. C'est clair, limpide. Des gars comme eux, ça te fait pas peur. Ca t'a jamais fait peur. Parce que t'a jamais vraiment pris le temps de mesurer le danger avec ce genre de personne. Et puis, qu'y aurait-il à mesurer ? C'était comme vouloir connaitre la quantité de vodka dans un verre : inutile. Y a juste à le boire et voila. "Sortie de bar?" "Si seulement. J'y arrivais en fait." Et eux sortaient. Le reste s'est traduit en une altercation autour de ta bécane. T'en avais rien à faire des blaireaux, malheureusement eux s'étaient accrochés à tes basques, t'avais cherché et quand on te cherche bah... on te trouve facilement.
"Et ?" T'es peut-être un peu froid sur l'instant, mais qu'est-ce que t'en a à faire des petites jeunettes. Sincèrement. Pour la plupart que t'a croisé jusqu'à maintenant, t'aurais l'âge d'être leur père ou leur oncle. "Je vais pas changer ma façon d'être pour elles. Ce serait complétement con." Direct, comme un crochet du droit que t'a déjà mis ce soir. "Pas que je sache." Et du girofle, j'en ai eu dans ma vie. Ma mère en utilisait parfois, même si à force, l'anesthésie n'était plus toujours utile. "Vous auriez pu me recoudre sans." Affirmation personnelle, bien qu'au fond, tu ne doutes pas un seul instant que t'aurais à peine serré les dents et encore. Parce que t'étais loin d'être un terrain vierge coté cicatrices et autres.
"Il faut juste deux ou trois minutes que ça agisse. Vous voulez un café, en attendant?" Tu la regardes, la défierais presque du regard avant de répondre "Pourquoi pas ? J'imagine que de toute façon, vous avez rien d'autres ici." Non pas que tu sois un alcoolique, loin de là, mais ton verre, tu l'avais pas bu au final et ça, ça t'agaçait quand même. Et lorsqu'elle te tendit la tasse finalement, tu ajoutas : "Merci... Miss Donovan." Un nom que tu avais aperçu sur son badge, habitude de remarquer les détails là où ils étaient, véritable déformation professionnelle. "le M, c'est pour Mary ? Non, vous avez pas une tête de Mary. Alors c'est quoi ?"
"Et ?" T'es peut-être un peu froid sur l'instant, mais qu'est-ce que t'en a à faire des petites jeunettes. Sincèrement. Pour la plupart que t'a croisé jusqu'à maintenant, t'aurais l'âge d'être leur père ou leur oncle. "Je vais pas changer ma façon d'être pour elles. Ce serait complétement con." Direct, comme un crochet du droit que t'a déjà mis ce soir. "Pas que je sache." Et du girofle, j'en ai eu dans ma vie. Ma mère en utilisait parfois, même si à force, l'anesthésie n'était plus toujours utile. "Vous auriez pu me recoudre sans." Affirmation personnelle, bien qu'au fond, tu ne doutes pas un seul instant que t'aurais à peine serré les dents et encore. Parce que t'étais loin d'être un terrain vierge coté cicatrices et autres.
"Il faut juste deux ou trois minutes que ça agisse. Vous voulez un café, en attendant?" Tu la regardes, la défierais presque du regard avant de répondre "Pourquoi pas ? J'imagine que de toute façon, vous avez rien d'autres ici." Non pas que tu sois un alcoolique, loin de là, mais ton verre, tu l'avais pas bu au final et ça, ça t'agaçait quand même. Et lorsqu'elle te tendit la tasse finalement, tu ajoutas : "Merci... Miss Donovan." Un nom que tu avais aperçu sur son badge, habitude de remarquer les détails là où ils étaient, véritable déformation professionnelle. "le M, c'est pour Mary ? Non, vous avez pas une tête de Mary. Alors c'est quoi ?"
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Re: Au détour du couloir | Mercy (terminé)
Mer 21 Avr 2021 - 0:11
"Eux se sont battus." Tu arcques un sourcil. Honnêtement, tu t'attendais à un autre genre de réponse, et tu ne tardes pas à le lui dire, d'ailleurs. "Je m'attendais plus à un "vous devriez voir leur tête" ou un "ce n'est rien à côté d'eux" comme dans tout bon film moldu pour mec..." Tu ris, d'ailleurs, clairement amusée quand il poursuit qu'il n'a même pas eu le temps de rentrer dans le bar. "Ah oui! Honnêtement, je vous comprends. Moi aussi je tirerais la tronche et je serais prête à me battre si on m'empêchait de rentrer dans un bar." Tu n'en as pas l'air, pourtant, mais tu aimes bien te battre. Surtout à mains nues.
Tu continues à discuter pendant que tu l'ausculte. Sa voix grave, profonde et son accent sont comme des caresses et tu ne peux empêcher tes pensées de vagabonder. Faut dire que ça fait trois mois que tu es sage. Trop sage. Tu secoues la tête avant de sourire à nouveau lorsqu'il annonce qu'l ne va surtout rien changer pour elles. "Vous avez raison Monsieur Malkov. Ce serait dommage. Je ne voudrais pour rien au monde être privée de ce spectacle...." réponds-tu en laissant errer ton regard sur son torse. "Vraiment, pour rien au monde..."
A sa réponse sur la girofle, tu t'empresses d'étaler l'onguent autour de la blessure pour anesthésier la zone, ce qui te donne - au passage - un aperçu sur la fermeté de ses muscles. Vraiment, tu ne regrettes pas d'avoir pris la place d'Emily, sur ce coup. "Sachez, Monsieur Malkov, que je ne fais jamais souffrir gratuitement. Et que je sache, vous n'avez rien fait pour que je vous recouse à vif..."
"Pourquoi pas ? J'imagine que de toute façon, vous avez rien d'autres ici." "Ca doit pouvoir s'arranger. Vous parlez à une irlandaise... En Ecosse qui plus est..." Même si ce n'est pas un remède officiel. Néanmoins, tu sais où pouvoir trouver un peu de pur feu: dans ton casier. "Je vais chercher nos cafés."Tu commences par faire le détour par le vestiaire récupérer la petite fiole qui se trouve dans ton casier. Tu sais pertinemment que si tu te fais prendre, tu seras virée. Surtout que tu es en fonction. Mais toi, tu n'en boiras pas, cette fois. Tu la caches dans ta veste de médecin et passes par le distributeur en revenant vers la chambre. Tu prends deux cafés et reviens tenir compagnie à ton patient. "Ne l'ébruitez pas, je risque ma place sur un geste comme ça. C'est vraiment parce que vous n'avez pas pu boire un coup ce soir... C'est de l'irlandais. Le meilleur Whiskey pur feu qu'on peut trouver." "le M, c'est pour Mary ? Non, vous avez pas une tête de Mary. Alors c'est quoi ?" "Mercy, pour Mercedes, en fait. Je trouvais ces voitures trop belles, quand j'étais môme, et j'ai demandé à mes parents de m'appeler comme ça. Mais mon prénom de naissance, c'est Mary." réponds-tu en haussant les épaules. "Et Garrett, ça vient d'où? Votre nom de famille sonne plutôt russe...." Tu poses ton café simple et prends le fil et une aiguille avant de commencer à recoudre. "Vous avez pas mal de cicatrices, je vois. Vous êtes un habitué des bagarres de bar, ou il y a une autre explication?"
@Garrett Malkov
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Re: Au détour du couloir | Mercy (terminé)
Mer 21 Avr 2021 - 4:44
Étais-je prêt à me battre pour ça ? Non, pas plus que pour autre chose. J'aimais juste pas qu'on m'emmerde ou qu'on abime ma bécane. Pas de bol pour le gang des fiottes, ils avaient fait les deux. Mais je ne surencherissais pas. J'étais pas ce genre de matcho à croire qu'aucune femme savait se battre. Je connaissais ma soeur, mon ex-femme et Alice, trois exemples pour ne citer qu'elles qui venaient mettre cette idée reçue à mal.
"Je vous en prie" Que dire d'autre? Regardez ailleurs ? Sérieusement, j'étais ce que j'étais et j'avais l'habitude qu'on regarde. Au ministère, c'était pareil. Dans la rue ou les salles de sport, c'était pareil. Alors qu'à l'hôpital, ça le soit aussi, ça n'allait vraiment pas changer ma vie. "Ça veut dire que vous faites payer les gens pour souffrir ?" J'avais l'impression d'entendre Zhao et ses principes. Toujours a chercher le détail dans le discours de l'autre, un petit jeu entre nous qui m'amusait souvent bien plus qu'elle j'avais l'impression. C'était pas une preuve ça que les aurors étaient des coincés du cul ?
J'arque un sourcil quand elle me dit que je parles à une Irlandaise. Et la regardant sortir, non sans un regard pour ses formes, je me demande ce qu'elle a voulu dire. On aurait presque cru qu'elle avait vu la comme un défi mais elle n'allait pas quand même... "En tout cas, moi je te le dis, j'ai un mec comme ça a la maison, je fais pas des heures supp. Y a pas moyen..." Ouais, bah c'est pour ça que moi je les ferais tes heures supp. Juste pour pas entendre les conneries sortir de ta bouche. Regardant la plaie à mon épaule, je sais déjà que les gars vont me charrier lundi. Vraiment, qu'est-ce que j'avais fait pour mériter ça ?
Lorsqu'elle revient avec les café, je me suis rassis sur le lit. Pas de ma faute, je tiens pas en place. Et alors qu'elle m'explique son geste, je la regarde simplement, déclamant : "Vous êtes sérieuse ?" Prenant la fiole, j'ouvrais le bouchon et reniflais, appréciant l'arôme qui s'en dégageait. "Vous allez me demander quoi en échange de mon silence et de ce traitement ? D'ailleurs vous traitez tout le monde ainsi ou ... ?" Écoutez-moi ici, un vrai détective on dirait. Mais sans attendre de réponse, parce qu'au fond rien ne m'effraie vraiment, j'e nous une gorgée. "Pas mauvais." Moue d'appréciation sur mon visage, j'en versé un peu dans les deux cafés. Voyons si comme je le pense, elle n'a pas froid aux yeux.
"Des bonnes bagnoles les Mercedes. Pas aussi bien que les américaines mais déjà du bon." retorquais-je. C'était bien la première Mary que je croisais après cette vanne pourrie de la devinette du prénom, mais je continuais à penser qu'elle savait pas une tête de Mary. "A la vôtre du coup" en levant ce gobelet de café. Et le buvant d'une traité, je n'ose penser à ce qu'il aurait été sans le complément pur feu. Hôpitaux de merde.
"Ca vient de mon père qui n'aimait pas Vladimir. Et franchement, il a eu raison." Parce que j'aurais détester m'appeler ainsi. Nom de branleur. Et alors que son aiguille traverse la chair, j'entends sa question. "Plutôt le métier si vous voulez tout savoir. Faut bien ça pour justifier certains salaires." Une attaque envers sa profession ? Pas le moins du monde. "Je bosse au ministère. Je fais partie d'une brigade de régulation des loup-garou." Le genre de gars qu'on appelle quand c'est la merde et que personne veut y aller, par peur de se faire mordiller la chair et contaminé. "Y a de ça, et d'avant." Parce que dans ma vie, j'avais pas toujours été ce que j'étais aujourd'hui. Mais ça, c est une autre histoire.
"Je vous en prie" Que dire d'autre? Regardez ailleurs ? Sérieusement, j'étais ce que j'étais et j'avais l'habitude qu'on regarde. Au ministère, c'était pareil. Dans la rue ou les salles de sport, c'était pareil. Alors qu'à l'hôpital, ça le soit aussi, ça n'allait vraiment pas changer ma vie. "Ça veut dire que vous faites payer les gens pour souffrir ?" J'avais l'impression d'entendre Zhao et ses principes. Toujours a chercher le détail dans le discours de l'autre, un petit jeu entre nous qui m'amusait souvent bien plus qu'elle j'avais l'impression. C'était pas une preuve ça que les aurors étaient des coincés du cul ?
J'arque un sourcil quand elle me dit que je parles à une Irlandaise. Et la regardant sortir, non sans un regard pour ses formes, je me demande ce qu'elle a voulu dire. On aurait presque cru qu'elle avait vu la comme un défi mais elle n'allait pas quand même... "En tout cas, moi je te le dis, j'ai un mec comme ça a la maison, je fais pas des heures supp. Y a pas moyen..." Ouais, bah c'est pour ça que moi je les ferais tes heures supp. Juste pour pas entendre les conneries sortir de ta bouche. Regardant la plaie à mon épaule, je sais déjà que les gars vont me charrier lundi. Vraiment, qu'est-ce que j'avais fait pour mériter ça ?
Lorsqu'elle revient avec les café, je me suis rassis sur le lit. Pas de ma faute, je tiens pas en place. Et alors qu'elle m'explique son geste, je la regarde simplement, déclamant : "Vous êtes sérieuse ?" Prenant la fiole, j'ouvrais le bouchon et reniflais, appréciant l'arôme qui s'en dégageait. "Vous allez me demander quoi en échange de mon silence et de ce traitement ? D'ailleurs vous traitez tout le monde ainsi ou ... ?" Écoutez-moi ici, un vrai détective on dirait. Mais sans attendre de réponse, parce qu'au fond rien ne m'effraie vraiment, j'e nous une gorgée. "Pas mauvais." Moue d'appréciation sur mon visage, j'en versé un peu dans les deux cafés. Voyons si comme je le pense, elle n'a pas froid aux yeux.
"Des bonnes bagnoles les Mercedes. Pas aussi bien que les américaines mais déjà du bon." retorquais-je. C'était bien la première Mary que je croisais après cette vanne pourrie de la devinette du prénom, mais je continuais à penser qu'elle savait pas une tête de Mary. "A la vôtre du coup" en levant ce gobelet de café. Et le buvant d'une traité, je n'ose penser à ce qu'il aurait été sans le complément pur feu. Hôpitaux de merde.
"Ca vient de mon père qui n'aimait pas Vladimir. Et franchement, il a eu raison." Parce que j'aurais détester m'appeler ainsi. Nom de branleur. Et alors que son aiguille traverse la chair, j'entends sa question. "Plutôt le métier si vous voulez tout savoir. Faut bien ça pour justifier certains salaires." Une attaque envers sa profession ? Pas le moins du monde. "Je bosse au ministère. Je fais partie d'une brigade de régulation des loup-garou." Le genre de gars qu'on appelle quand c'est la merde et que personne veut y aller, par peur de se faire mordiller la chair et contaminé. "Y a de ça, et d'avant." Parce que dans ma vie, j'avais pas toujours été ce que j'étais aujourd'hui. Mais ça, c est une autre histoire.
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Re: Au détour du couloir | Mercy (terminé)
Mer 21 Avr 2021 - 10:25
"Ça veut dire que vous faites payer les gens pour souffrir ?" Tu hausses les épaules avant de répondre que: "Disons que je ne suis plus sans défense. Aujourd'hui, je rends coup pour coup quand on cherche à me blesser." Alors que tu dis ça, une flamme dangereuse traverse ton regard. Tu t'es battue, pour ça. Tu as affronté tes démons après ton agression. Tu t'es promis que, jamais au grand jamais, tu ne resterais sans défense si quelqu'un s'en prenait à nouveau à toi. Ils étaient trois, ce soir-là. Ou quatre? Tes souvenirs sont flous, bien que tu ne les aies jamais occultés. Tu n'as jamais recroisé ces types. C'est dommage. Tu aurais aimé leur faire payer ce qu'ils t'avaient fait: t'agresser dans ta chair, dans ton âme, puis de laisser pour morte dans cette ruelle... La lueur dangereuse dans tes yeux repasse alors que tu serres le poing, te rentrant les ongles dans la chair pour revenir t'encrer dans le présent. "Plus personne ne me fera de mal. Jamais." C'est une promesse qui vaut cher que tu prononces alors que ton regard croise à nouveau celui de Garrett. "Mais vous n'êtes pas concerné." dis-tu, rassurante, en posant ta main sur son épaule. Et c'est tant mieux, parce que ce serait dommage... songes-tu alors que tu l'imagines ailleurs, sans le reste de ses vêtements.
Tu profites de ta sortie de la chambre pour chasser les souvenirs qui se sont rappelés à toi et tu es de nouveau toi-même lorsque tu reviens. Il semble visiblement surpris lorsque tu sors la fiole. "Toujours lorsqu'il s'agit de Whiskey." réponds-tu en levant la main droite. "Vous allez me demander quoi en échange de mon silence et de ce traitement ? D'ailleurs vous traitez tout le monde ainsi ou ... ?" Et voilà... Tu savais que tu avais raison de faire ça. Tu lui souris, sûre de toi, un brin prédatrice peut-être aussi, mais tu doutes que son genre de femme soit les vierges effarouchées - ce qui tombe plutôt bien parce que tu es loin d'en être une - avant de répondre: "Un verre. Dans un bar. Demain soir. Je ne suis pas en service demain. Et pour répondre à votre question..." Tu lui adresses un clin d'oeil avant de passer la langue sur tes lèvres: "Seulement les beaux bruns encore plus sexy que le diable lui-même." réponds-tu, tes prunelles fixées sur ses yeux.
Mais, déjà, il te verse une lampée de whiskey dans ton café, te mettant au défi de le boire, ici-même. Tu arques un sourcil, mais tu ne recules jamais devant un défi. Tu prends ta tasse et bois, d'une traite, la boisson rendue désormais plus appréciable. Malgré tout.... "Je vous l'accorde. Un tel whiskey dans ce café, c'est gâcher la qualité du Whiskey. Pur, il serait nettement meilleur. Mais!" tu lèves l'index entre vous avant qu'il ne te mette au défi de le faire: "Pas pendant les heures de service. Je tiens à mon poste." Et pour toi, cela met fin à ce petit jeu à boire. Pour l'instant, du moins.
Mais pas à celui de faire connaissance, ce qui te convient d'autant plus. A sa question sur ton prénom, tu as répondu de façon parfaitement honnête. "J'ai décidé que Mercy serait mon prénom avant d'entrer à Poudlard. Plus personne ne m'a appelée Mary depuis. Sauf mes parents lorsqu'ils me grondaient... Et ils ne le font plus depuis mes quinze ans. Depuis, si mon frère le fait parfois, c'est que j'ai vraiment dépassé les bornes. Il sait que je ne supporte plus qu'on m'appelle Mary." C'est finalement son tour de t'expliquer son prénom et tu l'observes un instant avant de secouer la tête: "Ca ne vous aurait pas été du tout. Vous n'avez pas le teint assez blafard pour que cela vous aille..." Tu le taquines d'autant plus facilement que même alors que tu es en train d'enfoncer l'aiguille dans sa chair, il ne réagit pas le moins du monde. Pas même un frémissement et tu te demandes à quel point il était sincère quand il disait que tu aurais pu le recoudre sans l'onguent. Ca te fait froncer les sourcils, tout de même, parce que cela implique que, lui aussi, il a connu son lot de souffrances dans la vie. "Je bosse au ministère. Je fais partie d'une brigade de régulation des loup-garou." "Vous ne craignez pas d'être mordu un jour?" demandes-tu avant qu'il ne poursuive, comme si tu n'avais pas parlé: "Y a de ça, et d'avant." "D'avant?" demandes-tu en achevant ta suture.
@Garrett Malkov
- InvitéInvité
Re: Au détour du couloir | Mercy (terminé)
Mer 21 Avr 2021 - 13:19
"Un verre contre un verre donc ?" Moue appréciatrice du deal proposé, la jeune femme semblait ne pas avoir froid aux yeux. Ni manquait de cran. Bien sur, tout le monde pouvait dire certaines choses, il était facile de se vanter, mais dans sa gestuelle ou son regard, elle semblait sûre d'elle. "C'est un deal honnête. Et j'imagine que le brun que vous comparez au Diable, c'est moi." La rhétorique de cette dernière phrase était présente, n'appelant pas réellement de réponse.
Elle tenait à ce poste. En soit, c'est pas quelque chose à l'encontre duquel je comptais aller. C'est juste que boire, ca se fait pas seul, pas dans son coin. Sauf quand on est occupé sur autre chose, et que l'acte n'est là que pour donner le change. Ce soir, ca aurait été le cas d'ailleurs, si t'avais pas rencontrer quatre crétins. Mais bon, on allait pas changer le passé.
Petit à petit, tu en apprends plus sur elle, sur son prénom, et lui donnes des infos sur toi en échange. Tu passes le temps, parce qu'ici, il n'y a malheureusement rien d'autres à faire et alors qu'elle te demande si tu as déjà eu peur de te faire mordre, tu fais simplement non de la tete. La peur n'est en soit pas quelque chose qui t'arrête, mais t'a pas spécialement envie d'en débattre. Tu connais les risques, t'a signé pour ça, et l'idée de te battre avec un loup était une réalité que si je n'étais pas apte à gérer, il était clair que j'avais mal choisi mon orientation de métier.
"D'avant?" Une phrase, une question qui me fait tourner la tête encore ensanglantée vers elle. Je répètes alors le mot, platoniquement. Mais je n'ai pas le temps d'aller plus loin que la porte s'ouvre sur un "C'est celle-là ?" accompagné d'un "Non, Monsieur, vous n'avez pas le droit !". Un homme que j'avais déjà croisé par le passé, aux prises avec une infirmière. Quelqu'un qui faisait du raffut dans le couloirs alors que le calme des lieux était appréciable et probablement apprécié de beaucoup. "Mon client est dans un sale état et je..." Voix qui s'arrête, alors que nos regards se croisent. Il a cette lueur dans les yeux que j'ai déjà vu, et qui me confirme ce que je pense. D'ailleurs, le fait même qu'il s'arrete de parler indique qu'il sait aussi. Tension palpable un moment, je le vois regarder ses papiers à la recherche de l'info. J'aime pas attendre.
"Elle est où la ligne ?" Parce que je n'oublies pas un visage. Surtout quand j'ai du m'en occuper de manière musclée. Et l'impression qui se dégage alors est encore plus désagréable pour lui. Il pue la peur, autant qu'il se souvient de ce qu'il s'est passé la dernière fois. "Je dois me répéter ? " Il déglutit, avant de se retourner et de s'en aller sans autre forme de procès. Regardant l'infirmière, la dénommée Emily, j'ajoute : "Si il sort pas du batiment, et qu'il vous emmerde encore, dites que vous venez me chercher, et faites-le." Elle acquiesce, à mi chemin entre l'impression soulagée et l'inquiétude de ce qu'il vient de se passer, mais referme la porte, nous laissant à nouveau seuls, non sans un regard à Mercy, j'imagine pour s'assurer que tout va bien. Regardant Mercy, puis la suture, je semble apprécier le travail. "C'est quoi la suite ?"
Elle tenait à ce poste. En soit, c'est pas quelque chose à l'encontre duquel je comptais aller. C'est juste que boire, ca se fait pas seul, pas dans son coin. Sauf quand on est occupé sur autre chose, et que l'acte n'est là que pour donner le change. Ce soir, ca aurait été le cas d'ailleurs, si t'avais pas rencontrer quatre crétins. Mais bon, on allait pas changer le passé.
Petit à petit, tu en apprends plus sur elle, sur son prénom, et lui donnes des infos sur toi en échange. Tu passes le temps, parce qu'ici, il n'y a malheureusement rien d'autres à faire et alors qu'elle te demande si tu as déjà eu peur de te faire mordre, tu fais simplement non de la tete. La peur n'est en soit pas quelque chose qui t'arrête, mais t'a pas spécialement envie d'en débattre. Tu connais les risques, t'a signé pour ça, et l'idée de te battre avec un loup était une réalité que si je n'étais pas apte à gérer, il était clair que j'avais mal choisi mon orientation de métier.
"D'avant?" Une phrase, une question qui me fait tourner la tête encore ensanglantée vers elle. Je répètes alors le mot, platoniquement. Mais je n'ai pas le temps d'aller plus loin que la porte s'ouvre sur un "C'est celle-là ?" accompagné d'un "Non, Monsieur, vous n'avez pas le droit !". Un homme que j'avais déjà croisé par le passé, aux prises avec une infirmière. Quelqu'un qui faisait du raffut dans le couloirs alors que le calme des lieux était appréciable et probablement apprécié de beaucoup. "Mon client est dans un sale état et je..." Voix qui s'arrête, alors que nos regards se croisent. Il a cette lueur dans les yeux que j'ai déjà vu, et qui me confirme ce que je pense. D'ailleurs, le fait même qu'il s'arrete de parler indique qu'il sait aussi. Tension palpable un moment, je le vois regarder ses papiers à la recherche de l'info. J'aime pas attendre.
"Elle est où la ligne ?" Parce que je n'oublies pas un visage. Surtout quand j'ai du m'en occuper de manière musclée. Et l'impression qui se dégage alors est encore plus désagréable pour lui. Il pue la peur, autant qu'il se souvient de ce qu'il s'est passé la dernière fois. "Je dois me répéter ? " Il déglutit, avant de se retourner et de s'en aller sans autre forme de procès. Regardant l'infirmière, la dénommée Emily, j'ajoute : "Si il sort pas du batiment, et qu'il vous emmerde encore, dites que vous venez me chercher, et faites-le." Elle acquiesce, à mi chemin entre l'impression soulagée et l'inquiétude de ce qu'il vient de se passer, mais referme la porte, nous laissant à nouveau seuls, non sans un regard à Mercy, j'imagine pour s'assurer que tout va bien. Regardant Mercy, puis la suture, je semble apprécier le travail. "C'est quoi la suite ?"
- InvitéInvité
Re: Au détour du couloir | Mercy (terminé)
Mer 21 Avr 2021 - 15:49
"Un verre contre un verre." confirmes-tu, même si, dans ta tête tu poursuis par un Et plus si affinité. "Tout à fait, c'est bien vous. Et je trouve que cela vous va comme un gant, d'ailleurs." acquiesces-tu avec un sourire même s'il n'attend pas vraiment de réponse. "En tout cas, je compte sur vous pour m'accompagner comme je le fais là." ajoutes-tu en levant ta tasse comme pour trinquer avant de la descendre d'un trait.
Maintenant que ce point est clair, et qu'il est d'accord avec cette invitation, tu peux te concentrer sur le reste. D'autant que tu sais pertinemment que ce n'est pas une lampée de whiskey qui va te rendre pompette. Une bouteille entière bue seule, peut-être. Mais là... Tout au plus y aurait-il eu une gorgée s'il n'avait pas été mélangé au café. Même pas de quoi parfumer l'haleine. C'est vraiment juste pour le principe et parce que si un de tes supérieurs passe par là... Tu as déjà eu assez de problèmes comme ça à cause du vieux chnoque, qui ne travaille fort heureusement plus ici grâce à l'intervention d'Ariadne. Comment elle a su qu'elle pouvait te croire, tu ne le sauras jamais. Ce qui est sûr, en tout cas, c'est que sans elle, la vérité n'aurait jamais éclaté. Parce qu'il n'en était pas à son coup d'essai.
Tu le chasses rapidement de ton esprit pour achever ton travail. Tu viens juste de couper le fil, t'apprêtant à remettre un bandage propre sur la suture pour la protéger quand la porte s'ouvre. Tu te retournes après avoir rapidement récupéré la fiole que tu as glissée dans ta poche dans un même mouvement qui ne peut avoir été aperçu du couloir. "Monsieur? Je peux vous aider?" demandes-tu d'une voix calme, mais autoritaire. Malgré cela, il ne te porte aucun intérêt, pas plus qu'à Emily d'ailleurs qui souligne qu'il n'a pas à se trouver là. A croire que vous, les deux femmes de la pièce êtes subitement devenues invisibles. Voilà bien quelque chose qui te dérange au plus haut point. Tu commences à avancer vers l'importun pour le ramener à l'extérieur quand son regard se pose sur Garrett et que le temps suspend son vol. La testostérone grimpe subitement dans la pièce et tu te retrouves à croiser les bras et à tapoter les doigts sur ton bras, en attendant que ça passe. Voilà bien quelque chose dont tu as horreur, mais l'intrus finit par sortir et Emily opine du chef à la consigne de Garrett avant de refermer la porte derrière elle, te laissant seule avec le russe.
"C'était quoi, ça?" demandes-tu en te retournant vers lui tandis qu'il te pose une question au moment moment, question à laquelle tu choisis de ne pas répondre pour le moment. "Je suppose que ce type est un avocat, pour avoir parlé de client?" Ca ne te regarde pas, normalement. Toi, ton rôle, c'est de soigner. Sauf que ce type, là, assis sur ce lit d'hôpital, tu as bien envie d'en faire ton quatre heures demain soir. Alors oui, tu veux savoir dans quoi tu t'embarques. Et parce que tu es née-moldue, tu ne peux t'empêcher de l'imaginer trainer dans des affaires louches avec mafia et tout ce qui va avec.
@Garrett Malkov
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Re: Au détour du couloir | Mercy (terminé)
Mer 21 Avr 2021 - 16:23
"Ca, c'était Alastor Wellings." Ca.. en répondant à sa question, tu indiques clairement que cet homme n'est rien à ton regard. Une mouche, un insecte tout au plus. Quelqu'un à qui tu as déjà eu affaire, et qui sait pertinemment ce qui arrive quand on joue ou abuse de son autorité. "J'en ai rien à faire qu'il soit avocat, mais oui, il l'est. En tout cas, il l'a été. Est-ce qu'il l'est toujours, franchement..." Tu n'en avais sincèrement rien à foutre, c'était l'évidence même. "Je l'ai rencontré une fois. Il a franchi la ligne apres que je lui ai dit de ne pas le faire. Depuis, je l'ai pas revu." Concis. Très concis, comme toujours. Tu t'emmerdes pas avec les détails comme Pourquoi il est là ? ou Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? A tes yeux, cet larve est un crétin fini.
La bataille de regard qui s'installe entre vous deux, elle t'amuserait presque dans un autre contexte. Mais là, tu ne lâches pas. Tu ne lâches rien. Tu te contentes de fixer Mercy, sans aucune once de peur ou de crainte dans le regard. Pas même non plus un remord. Parce que ce que tu viens de faire, ça fait partie de toi, et tu changeras pas ta façon d'être pour quelqu'un. C'est vieux cette attitude, ancrée en toi depuis longtemps. Comme à l'époque où Ivan revenait couvert de bleu et abimé d'avoir été se fritter avec des gars plus baraqué que lui et parfois même que toi. Rien ne t'arrêtait à ce moment là, et le respect que tu avais gagné dans ton quartier, c'était parfois à coups de clé anglaise que tu le défendais. Les différents se réglaient toujours à poings fermés, ou éventuellement avec des chaines qui volaient. Voila ce que t'étais. Et jamais, même face à eux, t'avais baissé le regard.
"Ca te pose un problème ?" Question sans émotions. Parce que t'en es là pour le moment. Prêt à passer un bon moment si il le fallait, mais prêt à ne pas revenir si il le fallait. Aujourd'hui, rien ne te liait à elle si ce n'est la promesse tacite de boire un verre. "Si c'est le cas... Si mon attitude nuit au calme de l'hopital, je me barre." Simple. La gueule en sang ne te dérangeait pas, et t'avais une bécane à récupérer à la fourrière en plus. Le choix était posé, mais t'étais sur d'une chose : elle choisirait et ne supporterait pas qu'on le fasse pour elle.
La bataille de regard qui s'installe entre vous deux, elle t'amuserait presque dans un autre contexte. Mais là, tu ne lâches pas. Tu ne lâches rien. Tu te contentes de fixer Mercy, sans aucune once de peur ou de crainte dans le regard. Pas même non plus un remord. Parce que ce que tu viens de faire, ça fait partie de toi, et tu changeras pas ta façon d'être pour quelqu'un. C'est vieux cette attitude, ancrée en toi depuis longtemps. Comme à l'époque où Ivan revenait couvert de bleu et abimé d'avoir été se fritter avec des gars plus baraqué que lui et parfois même que toi. Rien ne t'arrêtait à ce moment là, et le respect que tu avais gagné dans ton quartier, c'était parfois à coups de clé anglaise que tu le défendais. Les différents se réglaient toujours à poings fermés, ou éventuellement avec des chaines qui volaient. Voila ce que t'étais. Et jamais, même face à eux, t'avais baissé le regard.
"Ca te pose un problème ?" Question sans émotions. Parce que t'en es là pour le moment. Prêt à passer un bon moment si il le fallait, mais prêt à ne pas revenir si il le fallait. Aujourd'hui, rien ne te liait à elle si ce n'est la promesse tacite de boire un verre. "Si c'est le cas... Si mon attitude nuit au calme de l'hopital, je me barre." Simple. La gueule en sang ne te dérangeait pas, et t'avais une bécane à récupérer à la fourrière en plus. Le choix était posé, mais t'étais sur d'une chose : elle choisirait et ne supporterait pas qu'on le fasse pour elle.
- InvitéInvité
Re: Au détour du couloir | Mercy (terminé)
Mer 21 Avr 2021 - 16:46
Il te répond. Tu es presque surprise qu'il le fasse, en fait. Tu ne t'y attendais pas. Il aurait éludé la question que cela ne t'aurait guère surprise. En tout cas, il te confirme que le type est bien avocat, ou du moins, qu'il l'a été. Visiblement, pas du bon côté. Pas du côté de Garrett, en tout cas. Et si tu arques un sourcil, et si tu as envie d'en savoir plus, tu ravales ta question, devinant que ce type en face de toi est aussi borné que tu peux l'être. Et honnêtement, ça te plait. Tout comme cette joute de regard entre vous. Si tu t'écoutais, tu pointerais ta baguette vers la porte pour la verrouiller afin que personne ne puisse vous déranger, et tu arracherais son jean. Mais tu n'en fais rien, car tu peux être appelée à n'importe quel moment. Ce qui est sûr, en tout cas, c'est que sans le quitter du regard, tu annotes une feuille pour indiquer que cet Alastar Wellings est persona non grata dans cet hôpital.
"Ca te pose un problème ? Si c'est le cas... Si mon attitude nuit au calme de l'hopital, je me barre." "Aucun" réponds-tu sur le même ton, le menton légèrement relevé en signe de défi. "Ne bouge pas de cette pièce, j'ai une consigne à donner." Tu te passes la langue sur la lèvre et tu te détournes enfin, à regret, pour aller signaler à la sécurité de l'hôpital de ne pas laisser l'avocat revenir à nouveau. Tu attrapes, au passage, un haut d'hôpital, histoire qu'il puisse sortir sans se faire mater par toutes les femelles en chaleur du quartier, et tu reviens dans la chambre.
"Pour information, je termine à 6h demain matin. J'assure un cours à l'université dans l'après-midi et une heure de permanence à l'infirmerie de celle-ci. Ensuite, je suis libre." dis-tu tout en commençant à recouvrir la suture d'un bandage. "Assure-toi que le bandage reste bien sec pendant une semaine. Les fils se résorberont d'eux-mêmes." Maintenant, le plus agréable à ton sens. "Laisse-moi examiner et nettoyer le reste avant de te donner les dernières consignes." Ce n'est qu'à cet instant que tu te rends compte que, l'un comme l'autre, vous êtes passés au tutoiement, ce qui te fait sourire, amusée, tandis que tu passes une compresse désinfectante sur les égratignures sur son front et sur sa pommette. "Je jetterai un oeil à ton poing, aussi, avant que tu t'en ailles. Ce n'est pas courant, pour des sorciers, de se battre à mains nues" conclus-tu. Parce que si l'avocat est venu ici, à Sainte Marie, c'est qu'il est sorcier. Donc, les types avec lesquels le russe s'est battu le sont aussi...
@Garrett Malkov
- InvitéInvité
Re: Au détour du couloir | Mercy (terminé)
Mer 21 Avr 2021 - 21:01
Pendant qu'elle part, tu prends ton portefeuille. Et dedans tu regardes le billet qu'on t'a donné pour ta moto, qui a été abimée et emmenée. T'aimes pas l'idée de savoir ta bécane dans un de ses taudis sans nom qu'on nomme une fourrière. Ca te rappelle un peu trop de ton passé, une partie de celui-ci que tu souhaites ne pas voir se reproduire. Il va falloir aller la récupérer. Repliant le papier tout en le rangeant, tu regardes ensuite ton smartphone. Pas de messages. Très bien, c'est parfait. Personne n'a été contacté jusque là. Tu sais que t'as raison du coup. Le directeur de ton département n'entendra pas parler de cette petite altercation avant Lundi matin. Ou alors demain, mais qu'importe. T''es en congé et si ton boss t'appelle, il est pas dit que tu répondes.
Mercy rentre à nouveau dans la pièce, et ce que tu vois dans ses mains ne te plait pas du tout. "Oublies. Je resterais pas assez longtemps pour avoir besoin de ça." Jamais tu ne portera cette horreur. Rien à foutre. Cette blousse restera là où elle est, c'est à dire loin de ton dos. Laissant ton bras être bandé, tu écoutes les consignes. Une semaine. Pas dit que ca tienne si longtemps ce truc là. Possible même que demain, ce soit déjà retiré. La suite se fait naturellement, elle s'approche de toi pour nettoyer tes plaies au visage, et t'es pas sur qu'elle en profite pas un peu. Mais si proche, ses formes sont aussi quelque chose d'appréciable à regarder. Au fond de toi, t'es conscient de ce qu'elle cherche. Tu l'entends dans sa voix, tu le lis dans son regard. Un verre contre un verre hein ? Et comme dirait l'autre, quel prix tu vas payer pour les soins ?
"Je jetterai un oeil à ton poing, aussi, avant que tu t'en ailles. Ce n'est pas courant, pour des sorciers, de se battre à mains nues" Regard qui dévie vers ta main, dont les extrémités effectivement sont encore un peu rouge, tu la laisses faire son travail. "Ils ont utilisé leurs baguettes. Moi, j'ai appris autre chose. Je suis pas une lopette d'Auror." Véritable déformation professionnelle s'il en est, au vu du temps qu'Asher et toi passait à vous foutre de la gueule des ces pseudos apprentis maitre d'orchestre en uniforme. "Mais t'es pareille non ?" T'avais remarqué tout à l'heure sont poing se fermer alors qu'elle pensait à son passé, alors que la rage montait en elle. T'avais un certain bagout pour jauger les gens, en tout cas tu le pensais, et elle, tu la voyais pas se contenter de faire des passes en brassant l'air à l'aide d'un misérable bout de bois.
Regard qui s'accroche de nouveau, tu finis par la poser cette question : "Pourquoi tu l'as pas encore fait si t'en as autant envie ?" Pourquoi elle se refreinait tant que ça ? Une porte, ça se verrouillait. Ou alors, elle était réellement de ces filles à la limite sans pour autant franchir le pas. C'était aussi un moyen pour toi de valider ce qu'elle voulait, ce qu'elle avait en tête. Après tout, peut-être que tu te trompes.
Mercy rentre à nouveau dans la pièce, et ce que tu vois dans ses mains ne te plait pas du tout. "Oublies. Je resterais pas assez longtemps pour avoir besoin de ça." Jamais tu ne portera cette horreur. Rien à foutre. Cette blousse restera là où elle est, c'est à dire loin de ton dos. Laissant ton bras être bandé, tu écoutes les consignes. Une semaine. Pas dit que ca tienne si longtemps ce truc là. Possible même que demain, ce soit déjà retiré. La suite se fait naturellement, elle s'approche de toi pour nettoyer tes plaies au visage, et t'es pas sur qu'elle en profite pas un peu. Mais si proche, ses formes sont aussi quelque chose d'appréciable à regarder. Au fond de toi, t'es conscient de ce qu'elle cherche. Tu l'entends dans sa voix, tu le lis dans son regard. Un verre contre un verre hein ? Et comme dirait l'autre, quel prix tu vas payer pour les soins ?
"Je jetterai un oeil à ton poing, aussi, avant que tu t'en ailles. Ce n'est pas courant, pour des sorciers, de se battre à mains nues" Regard qui dévie vers ta main, dont les extrémités effectivement sont encore un peu rouge, tu la laisses faire son travail. "Ils ont utilisé leurs baguettes. Moi, j'ai appris autre chose. Je suis pas une lopette d'Auror." Véritable déformation professionnelle s'il en est, au vu du temps qu'Asher et toi passait à vous foutre de la gueule des ces pseudos apprentis maitre d'orchestre en uniforme. "Mais t'es pareille non ?" T'avais remarqué tout à l'heure sont poing se fermer alors qu'elle pensait à son passé, alors que la rage montait en elle. T'avais un certain bagout pour jauger les gens, en tout cas tu le pensais, et elle, tu la voyais pas se contenter de faire des passes en brassant l'air à l'aide d'un misérable bout de bois.
Regard qui s'accroche de nouveau, tu finis par la poser cette question : "Pourquoi tu l'as pas encore fait si t'en as autant envie ?" Pourquoi elle se refreinait tant que ça ? Une porte, ça se verrouillait. Ou alors, elle était réellement de ces filles à la limite sans pour autant franchir le pas. C'était aussi un moyen pour toi de valider ce qu'elle voulait, ce qu'elle avait en tête. Après tout, peut-être que tu te trompes.
- InvitéInvité
Re: Au détour du couloir | Mercy (terminé)
Mer 21 Avr 2021 - 21:47
"Oublies. Je resterais pas assez longtemps pour avoir besoin de ça." "C'est juste pour pas que tu ressortes à moitié à poil. Parce que bon... A en juger par l'état du truc qui est par terre, tu ne pourras pas le remettre. Alors à moins de sortir une veste de ton chapeau, Houdini, tu n'as rien à te mettre sur le dos..." expliques-tu en nettoyant les plaies superficielles. Est-ce que tu profites de la situation? Oui, clairement. Il faut dire en même temps, musclé comme il est, et pas que en fait. Il a carrément une belle gueule en plus. Bien virile comme tu aimes. Tout en lui respire la virilité. Et lorsque tu t'empares de sa main pour faire la même chose qu'à son visage, tu ne peux que l'imaginer sur certaines parties de ton corps. Ouais.... Vivement demain soir.
En attendant, tu ne peux que constater que c'est plutôt inhabituel pour des sorciers de se battre à mains nues. Et tu sais de quoi tu parles, c'est toi-même ce que tu privilégies! Ce n'est pas pour rien que tu as un abonnement dans la salle de boxe d'Inverness. "Mais t'es pareille non ?" Tu marques ta surprise en te reculant avant de répondre: "Mes parents étaient moldus. Je suis une femme seule. Il faut que je puisse me défendre des deux façon. Mais c'est vrai que je préfère mains nues. Tu te défoules davantage, comme ça." Ca peut sembler bizarre, pour une médicomage. Mais il ne connait pas ton passé. Même si l'utilisation de l'imparfait pour mentionner tes parents doit suffire à l'informer qu'ils ne sont plus de ce monde aujourd'hui. Ca peut éviter les questions indiscrètes. D'autant plus que ce n'est pas comme si tu prévoyais une relation suivie! Tu as juste envie de prendre du bon temps.
"Pourquoi tu l'as pas encore fait si t'en as autant envie ?" "Fait quoi?" demandes-tu, feignant l'innocence. Mais au fond, ça te va. Parce que s'il n'était pas intéressé par du sexe avec toi, il n'aurait pas fait cette remarque. Attendais-tu cette invitation? Non. Tu aurais pu patienter jusqu'à demain soir. Es-tu contente qu'il l'ait faite? Oui. Tu te saisis de ta baguette pour verrouiller la porte. Dans le couloir, ils pourront penser que c'est pour les soins, comme vous avez été interrompus par l'avocat tout à l'heure. Enfin, tu prends son menton entre ton pouce et ton index pour lui relever la tête comme tu le surplombes. "C'est de ça, dont tu parlais?" demandes-tu avant de l'embrasser. Rapidement, tu caresses sa lèvre de ta langue, petite invitation à approfondir le baiser. Et s'il te repousse? Tu ne penses pas qu'il le fera. Mais s'il le fait, tant pis pour lui, il ne sait clairement pas ce qu'il manque...
@Garrett Malkov
- InvitéInvité
Re: Au détour du couloir | Mercy (terminé)
Mer 21 Avr 2021 - 22:29
Si il était pas question de cette horreur à l'intérieur, inutile même d'espérer que tu la portes à l'extérieur. Tu trouverais quelque chose. Autre chose. Ou tu sortirais à moitié à poil comme elle dit, et irait chez ton frangin piquer des vêtements, dans le pire des cas. Il y avait aussi la possibilité d'aller à l'hotel et de payer pour qu'on te trouve un truc. Bref, beaucoup de choix et rien qui ne te ferait envisager une seule seconde de porter ce genre de haut immonde.
Tu souris alors qu'elle confirme ce que tu penses : sur le point du défoulement, vous êtes pareil. Tu n'aurais pas su dire ce qu'elle pratiquait comme sport, ni même les raisons, et au fond tu t'en foutais un peu. T'étais juste relativement satisfait de voir que ton instinct ne te trompait pas comme toujours. Et si il ne te trompait pas pour ça, il était plus que probable que pour le reste, ce soit identique. Pourtant, elle se contente, ou se contient. C'est peut-être ce qui est le plus désagréable, toi qui aimes qu'on te dise simplement où on va, ce qu'on attend de toi, ce que l'on souhaite. Tu n'es pas comme ces gens qu'il faut pousser pour agir. Si une chose t'attire, tu y prêtes attention. Si une chose te fait envie, tu la prends. La vie est simple alors, quand on prend la vie avec une telle philosophie.
Invitation, c'en est une que tu lui lances. Tout le monde finalement n'est pas si direct que toi ou les tiens. Alors tu tends cette perche qu'elle semble recherché depuis le début, l'ouverture qu'elle attend visiblement. Fallait-il vraiment que tu donnes un quelconque accord alors qu'elle te chauffait depuis tout à l'heure ? Peut-être. Peut-être pas. Au fond tu t'en fiches car sa baguette ferme le verrou et elle attire ton visage à elle pour enfin rompre la glace. Un baiser que tu rends, une langue que tu saisis de la tienne, tes mains glissant l'une sur sa hanches et l'autre dans le creux de son dos. Des sillons nouveaux à ton toucher, et semblant pourtant si familier. Tu n'es pas plus farouches qu'elle, de cet entremet qui s'annonce. Et comme toujours, tu n'as pas peur. Tes mains se frayent un chemin langoureux sous le tissu de sa blouse, cherchant le contact de sa peau alors que l'échange se poursuit.
"T'aura mis le temps quand meme." Seule critique. Mais en est-ce vraiment une ? Ou plutôt un nouveau défi ?
Tu souris alors qu'elle confirme ce que tu penses : sur le point du défoulement, vous êtes pareil. Tu n'aurais pas su dire ce qu'elle pratiquait comme sport, ni même les raisons, et au fond tu t'en foutais un peu. T'étais juste relativement satisfait de voir que ton instinct ne te trompait pas comme toujours. Et si il ne te trompait pas pour ça, il était plus que probable que pour le reste, ce soit identique. Pourtant, elle se contente, ou se contient. C'est peut-être ce qui est le plus désagréable, toi qui aimes qu'on te dise simplement où on va, ce qu'on attend de toi, ce que l'on souhaite. Tu n'es pas comme ces gens qu'il faut pousser pour agir. Si une chose t'attire, tu y prêtes attention. Si une chose te fait envie, tu la prends. La vie est simple alors, quand on prend la vie avec une telle philosophie.
Invitation, c'en est une que tu lui lances. Tout le monde finalement n'est pas si direct que toi ou les tiens. Alors tu tends cette perche qu'elle semble recherché depuis le début, l'ouverture qu'elle attend visiblement. Fallait-il vraiment que tu donnes un quelconque accord alors qu'elle te chauffait depuis tout à l'heure ? Peut-être. Peut-être pas. Au fond tu t'en fiches car sa baguette ferme le verrou et elle attire ton visage à elle pour enfin rompre la glace. Un baiser que tu rends, une langue que tu saisis de la tienne, tes mains glissant l'une sur sa hanches et l'autre dans le creux de son dos. Des sillons nouveaux à ton toucher, et semblant pourtant si familier. Tu n'es pas plus farouches qu'elle, de cet entremet qui s'annonce. Et comme toujours, tu n'as pas peur. Tes mains se frayent un chemin langoureux sous le tissu de sa blouse, cherchant le contact de sa peau alors que l'échange se poursuit.
"T'aura mis le temps quand meme." Seule critique. Mais en est-ce vraiment une ? Ou plutôt un nouveau défi ?
- InvitéInvité
Re: Au détour du couloir | Mercy (terminé)
Mar 27 Avr 2021 - 23:16
Signant le registre à l'acceuil je sors alors. Direction chez le frangin. Il me fallait un haut. Et son canap', le temps de récupérer le lendemain ma moto.
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