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Come on, it's lovely weather || Hannah
Sam 22 Déc 2018 - 12:39
Come on, it's lovely weather
Hannah & Diana
« For a sleigh ride together with you. »
Les fêtes de fins d’années n’ont jamais été la tasse de thé de Diana. Bien sûr qu’elle aimait pouvoir passer du temps avec ses sœurs et sa mère, mais ça signifiait également revoir Hernando. Fort heureusement, il n’y avait jamais eu de véritable malaise ni de débordement à cette période-là de l’année, comme s’il se décidait à enfin se comporter comme un père à peu près normal, l’affection en moins. Cela dit, il y avait bien une chose que la jeune espagnole aimait bien à cette période-là, c’était l’occasion de pouvoir patiner. C’était quelque chose, comme la natation, pour laquelle elle était plutôt douée. L’eau a toujours été son élément de prédilection et sur la glace, elle se sent légère. Elle ne dirait pas avoir l’impression de voler, puisqu’elle ne fait que glisser et ne quitte jamais la glace, aucun saut, aucune figure, juste de la vitesse.
Elle avait tout prévu pour cet après-midi qu’elle voulait passer avec elle-même. Un pantalon des plus chauds doublé d’un collant en laine, au moins deux pulls, son manteau, ses gants, son cache oreille ainsi que son écharpe mauve. Elle était de bonne humeur, toute excitée à l’idée d’aller s’adonner à l’une de ses passions. Il était bien rare pour ses camarades Pokeby de la voir dans cet état. Certains lui demandèrent même ce qui la mettait de si bonne humeur mais elle les ignora tout simplement, concentrée sur la seule idée d’arriver le plus rapidement possible dans la forêt. Elle n’avait pas pratiqué depuis un an exactement, ce n’était pas faute d’avoir tenté de geler un bout du lac du domaine pour s’amuser un peu au cours de l’année. Ça ne tenait jamais, il fallait vraiment qu’elle travaille ce sortilège ou alors, il faudrait qu’elle demande à la direction d’instaurer une patinoire permanente pour ceux qui souhaiteraient s’exercer tout au long de l’année. Bon, en réalité, ce n’est pas comme si elle faisait du patinage artistique, mais tout de même. On ne lui reprocherait plus de ne pas se mêler à la vie étudiante ainsi.
Elle arriva enfin à l’orée de la forêt et ne s’attarda pas au milieu de tous les stands qui se présentaient. Toujours le sourire aux lèvres, elle savait ce qu’elle voulait et elle poussa presque les autres personnes qui attendaient pour être la première dans la file d’attente. Après quelques minutes à attendre, on la guida finalement vers les différents patins pour qu’elle en choisisse une paire à sa taille. Une fois chaussée, plus rien ne pouvait l’arrêter. Elle ne demanda pas son reste, en l’espace d’un instant, c’est comme si elle avait transplané jusque sur la piste glacée. Elle se mit à glisser, laissant le vent glisser dans ses cheveux et fermant presque les yeux. On lui a souvent dit que voler faisait cet effet-là, mais alors pourquoi s’embêter à grimper dans les airs s’il est possible de ressentir la même chose sur la terre presque ferme. Alors qu’elle tentait de prendre de la vitesse, une femme était constamment dans son chemin. Elle voyait bien les gardiens de la patinoire lui lancer un regard noir, signifiant qu’il était interdit de doubler dangereusement. Alors elle allait au rythme de la jeune femme devant elle, puis finit par la doubler, pouvant finalement laisser libre cours à son envie d’aller vite, mais, un tour plus tard, elle se retrouva confrontée au même problème mais cette fois-ci, elle dut freiner brutalement et se retrouva sur les fesses sans avoir eu le temps crier gare.
« Aïe ! »
Ça ne lui était pas arrivé depuis des années de tomber sur son arrière-train en patinant et c’était très frustrant.
« Encore une incapable… »
Comme à son habitude, elle fit cette remarque à voix haute, sans vraiment se demander si c’était quelque chose qui se faisait en société ou non. Elle a toujours été sans filtre. Délicatement, elle tenta de se remettre sur pied, mais avec ses gants, ses mains glissaient un peu trop sur la glace. Elle était bonne pour rester là toute la journée et hors de question de demander à qui que ce soit de l’aider. C’était au-delà de ses capacités, ça.
Elle avait tout prévu pour cet après-midi qu’elle voulait passer avec elle-même. Un pantalon des plus chauds doublé d’un collant en laine, au moins deux pulls, son manteau, ses gants, son cache oreille ainsi que son écharpe mauve. Elle était de bonne humeur, toute excitée à l’idée d’aller s’adonner à l’une de ses passions. Il était bien rare pour ses camarades Pokeby de la voir dans cet état. Certains lui demandèrent même ce qui la mettait de si bonne humeur mais elle les ignora tout simplement, concentrée sur la seule idée d’arriver le plus rapidement possible dans la forêt. Elle n’avait pas pratiqué depuis un an exactement, ce n’était pas faute d’avoir tenté de geler un bout du lac du domaine pour s’amuser un peu au cours de l’année. Ça ne tenait jamais, il fallait vraiment qu’elle travaille ce sortilège ou alors, il faudrait qu’elle demande à la direction d’instaurer une patinoire permanente pour ceux qui souhaiteraient s’exercer tout au long de l’année. Bon, en réalité, ce n’est pas comme si elle faisait du patinage artistique, mais tout de même. On ne lui reprocherait plus de ne pas se mêler à la vie étudiante ainsi.
Elle arriva enfin à l’orée de la forêt et ne s’attarda pas au milieu de tous les stands qui se présentaient. Toujours le sourire aux lèvres, elle savait ce qu’elle voulait et elle poussa presque les autres personnes qui attendaient pour être la première dans la file d’attente. Après quelques minutes à attendre, on la guida finalement vers les différents patins pour qu’elle en choisisse une paire à sa taille. Une fois chaussée, plus rien ne pouvait l’arrêter. Elle ne demanda pas son reste, en l’espace d’un instant, c’est comme si elle avait transplané jusque sur la piste glacée. Elle se mit à glisser, laissant le vent glisser dans ses cheveux et fermant presque les yeux. On lui a souvent dit que voler faisait cet effet-là, mais alors pourquoi s’embêter à grimper dans les airs s’il est possible de ressentir la même chose sur la terre presque ferme. Alors qu’elle tentait de prendre de la vitesse, une femme était constamment dans son chemin. Elle voyait bien les gardiens de la patinoire lui lancer un regard noir, signifiant qu’il était interdit de doubler dangereusement. Alors elle allait au rythme de la jeune femme devant elle, puis finit par la doubler, pouvant finalement laisser libre cours à son envie d’aller vite, mais, un tour plus tard, elle se retrouva confrontée au même problème mais cette fois-ci, elle dut freiner brutalement et se retrouva sur les fesses sans avoir eu le temps crier gare.
« Aïe ! »
Ça ne lui était pas arrivé depuis des années de tomber sur son arrière-train en patinant et c’était très frustrant.
« Encore une incapable… »
Comme à son habitude, elle fit cette remarque à voix haute, sans vraiment se demander si c’était quelque chose qui se faisait en société ou non. Elle a toujours été sans filtre. Délicatement, elle tenta de se remettre sur pied, mais avec ses gants, ses mains glissaient un peu trop sur la glace. Elle était bonne pour rester là toute la journée et hors de question de demander à qui que ce soit de l’aider. C’était au-delà de ses capacités, ça.
(c) DΛNDELION
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Re: Come on, it's lovely weather || Hannah
Sam 22 Déc 2018 - 20:22
La voyance avait ça d'étrange que des fois, je me rendais à des endroits sans trop savoir pourquoi. Intuition. Envie. Devoir. "Parce que c'est comme ça et pas autrement". C'était de toute façon mon quotidien, et comment dire… ? Je m'en tape les seins sur la table. L'expression habituelle est "je m'en tape les couilles", mais voilà, je n'ai pas de couilles. Alors je dis les seins.
Je disais donc, en cette fin de matinée, après ce mal de crâne passager qui m'indiquait avoir eu une vision sans que je ne m'en aperçoive vraiment, des fois elles étaient bien trop fortuites et rapides, et surtout, j'étais blasée d'en avoir régulièrement, je terminais mon programme radio.
D'un coup de baguette, je mettais les machines sur le programme automatique pour que la musique et les émissions continuent à être diffusées sans ma présence. Une vraie pro, donc moi, hein, prévoyait toujours son planning à l'avance. Le mois de décembre à la Chouette Enchainée était donc déjà presque totalement prévu. Il restait juste de quoi rajouter les dernières nouvelles croustillantes, un horoscope par-ci, par-là lorsque je n'avais pas les idées ou que justement, j'en avais plus rien à foutre.
Je venais d'arriver à Inverness, et je me faisais un malin plaisir à m'être installée ici. J'avais grandement apprécié pourrir la journée de mon petit frère, et il fallait que je continue sur cette voie. Comme une envie de tourisme, et parce que je suis une excellente journaliste n'est-ce pas, j'avais entendu parler du marché de Noël non loin de l'université. C'était parfait tout ça pour m'intégrer. Parce que bon, la ville, c'est bien joli, mais l'université…. Mmmh, aaaah, l'université putain quoi ! Années de merde avant, délectation aujourd'hui. Voir ces ptis étudiants se faire des entorses à leurs ptis cerveaux, c'était presque touchant à observer. Presque. En plus je savais que le taux de testostérones et de phéromones crevaient le plafond, pour sûr, ça allait vraiment être super, suuuuper amusant ! Non pas que j'avais des envies sexuelles, ça m'arrivait bien sûr, mais pas là. Quoique, je n'étais pas fermée aux propositions hein… mais bon, le sexe dans la neige… Ok je m'en fout de pas mal de trucs dans ma vie, mais me geler les ovaires pendant qu'on me les fourre, ce n'est pas trop mon délire quoi.
Mais… mais mais mais, voir ces étudiants en rut allait peut-être me donner des idées d'articles. Après tout, moi, je mangeais à tous les râteliers hein.
Je sortais donc de ma tour, qui n'était pas faites d'ivoire, pour me rendre sur le campus universitaire, chaudement habillée. Aujourd'hui, j'avais la lubie du jaune. J'étais habillée en jaune de la tête aux pieds. C'était con que j'ai hérité d'un don de Voyance de l'anus de Merlin, parce que pour le coup, être Metamorphomage ça m'aurait bien plu, j'aurai pu changer la couleur de mes cheveux à ma convenance. Du coup, ils faisaient un peu moches, brun sur jaune. C'était comme le caca posé sur le pipi, mais bon, tant pis. Maaaaaaaaiiiis bref !
Toute d'urine vêtue, je me rendais jusqu'à la patinoire. La… roiretipa comme ils disent les jeunes aujourd'hui ? Le domaine était beau. Alors là il n'y avait rien à dire. Tellement rien à dire, que du coup, je me disais qu'il était beau.
Suivant mon instinct depuis la fin de mon émission radio de ce matin, je me rendais jusqu'à la patinoire, toute guillerette, et prenait mon mal en patience pour faire la queue. Parce que j'étais quand même un minimum civilisée quoi. Pas comme cette dinde qui poussait tout le monde, dont moi, pour nous dépasser et être la première sur la glace. Ohwé elle croyait quoi celle-là ? Que la glace allait fondre le temps de patienter dix minutes ? De source sûre, la mienne, que non !
M'enfin ! Je disais plus haut que les jeunes ici étaient pleins de phéromones et de testostérones. Ben voilà l'exemple typique de cette jeunesse qui se perdait. Oui bon d'accord, on avait peut-être quoi ? Dix ans d'écart à tout péter, mais c'était pas une raison.
Une fois sur la glace, j'étais tranquilou pépouze quand la sauvage revint devant moi à plusieurs reprises pour me barrer la route. À moins que c'était moi ? Ho… je m'en fout. Je continuais donc à glisser, un peu comme un canard malade, certes, mais patiner quand même jusqu'à ce que la collision survienne. Aaaaaahhh c'était çaaaaa que j'avais vu nom de nom ! Cette bourrique qui me fonçait dedans. À moins que ce ne soit moi ? Ho… je m'en fout.
Tombant moi aussi, parce que je n'étais pas Stéphane Lambiel non plus, enfin, Stéphanie Lambiel, je fixais la jeune femme devant moi qui râlait. Moi, je souriais. J'en avais rien à foutre. Sauf de l'observer essayer de se relever comme une vache sur une plaque glissante. C'était franchement tordant, et je me foutais de sa gueule sans retenue tandis que je me relevais, non sans difficulté ok, mais je me relevais moi au moins. Mais bon, puisque j'étais dans un passage d'humeur magnanime, je venais lui tendre la main. Pas certaine que nous ne finissions pas une nouvelle fois le cul sur la glace, mais…. Ah oui, je m'en foutais.
- Et encore une incapable dans l'incapacité d'esquiver une incapable. Je m'appelle Hannah, bonjour.
Ben quoi pourquoi est-ce que je devrais la détester ? J'étais bien au-delà de ça moi.
Je disais donc, en cette fin de matinée, après ce mal de crâne passager qui m'indiquait avoir eu une vision sans que je ne m'en aperçoive vraiment, des fois elles étaient bien trop fortuites et rapides, et surtout, j'étais blasée d'en avoir régulièrement, je terminais mon programme radio.
D'un coup de baguette, je mettais les machines sur le programme automatique pour que la musique et les émissions continuent à être diffusées sans ma présence. Une vraie pro, donc moi, hein, prévoyait toujours son planning à l'avance. Le mois de décembre à la Chouette Enchainée était donc déjà presque totalement prévu. Il restait juste de quoi rajouter les dernières nouvelles croustillantes, un horoscope par-ci, par-là lorsque je n'avais pas les idées ou que justement, j'en avais plus rien à foutre.
Je venais d'arriver à Inverness, et je me faisais un malin plaisir à m'être installée ici. J'avais grandement apprécié pourrir la journée de mon petit frère, et il fallait que je continue sur cette voie. Comme une envie de tourisme, et parce que je suis une excellente journaliste n'est-ce pas, j'avais entendu parler du marché de Noël non loin de l'université. C'était parfait tout ça pour m'intégrer. Parce que bon, la ville, c'est bien joli, mais l'université…. Mmmh, aaaah, l'université putain quoi ! Années de merde avant, délectation aujourd'hui. Voir ces ptis étudiants se faire des entorses à leurs ptis cerveaux, c'était presque touchant à observer. Presque. En plus je savais que le taux de testostérones et de phéromones crevaient le plafond, pour sûr, ça allait vraiment être super, suuuuper amusant ! Non pas que j'avais des envies sexuelles, ça m'arrivait bien sûr, mais pas là. Quoique, je n'étais pas fermée aux propositions hein… mais bon, le sexe dans la neige… Ok je m'en fout de pas mal de trucs dans ma vie, mais me geler les ovaires pendant qu'on me les fourre, ce n'est pas trop mon délire quoi.
Mais… mais mais mais, voir ces étudiants en rut allait peut-être me donner des idées d'articles. Après tout, moi, je mangeais à tous les râteliers hein.
Je sortais donc de ma tour, qui n'était pas faites d'ivoire, pour me rendre sur le campus universitaire, chaudement habillée. Aujourd'hui, j'avais la lubie du jaune. J'étais habillée en jaune de la tête aux pieds. C'était con que j'ai hérité d'un don de Voyance de l'anus de Merlin, parce que pour le coup, être Metamorphomage ça m'aurait bien plu, j'aurai pu changer la couleur de mes cheveux à ma convenance. Du coup, ils faisaient un peu moches, brun sur jaune. C'était comme le caca posé sur le pipi, mais bon, tant pis. Maaaaaaaaiiiis bref !
Toute d'urine vêtue, je me rendais jusqu'à la patinoire. La… roiretipa comme ils disent les jeunes aujourd'hui ? Le domaine était beau. Alors là il n'y avait rien à dire. Tellement rien à dire, que du coup, je me disais qu'il était beau.
Suivant mon instinct depuis la fin de mon émission radio de ce matin, je me rendais jusqu'à la patinoire, toute guillerette, et prenait mon mal en patience pour faire la queue. Parce que j'étais quand même un minimum civilisée quoi. Pas comme cette dinde qui poussait tout le monde, dont moi, pour nous dépasser et être la première sur la glace. Ohwé elle croyait quoi celle-là ? Que la glace allait fondre le temps de patienter dix minutes ? De source sûre, la mienne, que non !
M'enfin ! Je disais plus haut que les jeunes ici étaient pleins de phéromones et de testostérones. Ben voilà l'exemple typique de cette jeunesse qui se perdait. Oui bon d'accord, on avait peut-être quoi ? Dix ans d'écart à tout péter, mais c'était pas une raison.
Une fois sur la glace, j'étais tranquilou pépouze quand la sauvage revint devant moi à plusieurs reprises pour me barrer la route. À moins que c'était moi ? Ho… je m'en fout. Je continuais donc à glisser, un peu comme un canard malade, certes, mais patiner quand même jusqu'à ce que la collision survienne. Aaaaaahhh c'était çaaaaa que j'avais vu nom de nom ! Cette bourrique qui me fonçait dedans. À moins que ce ne soit moi ? Ho… je m'en fout.
Tombant moi aussi, parce que je n'étais pas Stéphane Lambiel non plus, enfin, Stéphanie Lambiel, je fixais la jeune femme devant moi qui râlait. Moi, je souriais. J'en avais rien à foutre. Sauf de l'observer essayer de se relever comme une vache sur une plaque glissante. C'était franchement tordant, et je me foutais de sa gueule sans retenue tandis que je me relevais, non sans difficulté ok, mais je me relevais moi au moins. Mais bon, puisque j'étais dans un passage d'humeur magnanime, je venais lui tendre la main. Pas certaine que nous ne finissions pas une nouvelle fois le cul sur la glace, mais…. Ah oui, je m'en foutais.
- Et encore une incapable dans l'incapacité d'esquiver une incapable. Je m'appelle Hannah, bonjour.
Ben quoi pourquoi est-ce que je devrais la détester ? J'étais bien au-delà de ça moi.
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Re: Come on, it's lovely weather || Hannah
Lun 24 Déc 2018 - 14:04
Come on, it's lovely weather
Hannah & Diana
« For a sleigh ride together with you. »
Diana avait espéré pouvoir passer une journée tranquille. Elle était même partie de sa chambre le sourire aux lèvres, surprenant tous ses camarades tant elle rayonnait, elle qui avait l’habitude d’être dans l’ombre. L’idée de pouvoir patiner, de chausser les patins pour glisser sur cette glace enchantée, l’avait tellement enchantée, qu’elle n’avait pas envisagé la possibilité de tomber sur quelqu’un qui serait présent uniquement pour gâcher sa journée. Tout devait se dérouler sans encombre, tout devait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes. C’est ce que Diana l’innocente et naïve enfant avait cru. Mais rien ne se passe jamais comme prévu, il suffit de trébucher sur une brindille pour que la courbe de la vie ne change de trajectoire. Elle le savait pourtant bien.
C’était donc cette personne aussi lente qu’une limace qui avait décidé de pourrir la journée de l’espagnole sans même le vouloir. Enfin, à première vue, elle n’avait pas cherché à provoquer cet énervement chez la jeune sorcière. N’importe qui ayant vu la scène de l’extérieur aurait simplement pensé que Diana s’était levée du pied gauche. Peu importe, le résultat est le même, Diana est tombée sur ses fesses, elle qui n’avait plus l’habitude de ce genre de désagrément. Evidemment qu’elle s’était mise à râler même si au fond d’elle, elle était persuadée d’avoir gardé ses paroles pour elle-même. Non, encore une fois, ça avait fuité et malheureusement, la femme qu’elle avait tenté d’éviter avait parfaitement entendu.
Elle était donc en train de galérer à se remettre sur ses deux jambes. Le fait est que l’objet de la collision était à son tour tombé par terre, comme si une sorcière au sol ne suffisait pas. Tout un tas d’étudiants continuaient leur petit patinage tranquillement, affichant des visages amusés. Qui n’aurait pas ri à ce genre de spectacle, honnêtement ? Diana, sûrement, et personne d’autre, très certainement. Le fait est que même cette inconnue semblait amusée de la situation, il n’y avait que Diana qui était très contrariée, voire vexée. C’est un peu comme un chat qui se loupe et qui tombe après avoir sauté. Diana avait donc traité l’inconnue d’incapable, parce que c’est toujours la faute des autres. Lorsqu’elle se tourna pour voir le poteau humain, elle remarqua que celle-ci était parvenue à se relever, et voilà ! La femme se dirigea vers l’espagnole, toujours amusée apparemment, et lui tendit sa main. Dans un premier temps, Diana bouda la main, sans un mot, elle tenta de faire comprendre qu’elle n’avait besoin de personne pour se remettre sur pied. Puis l’inconnue reprit les termes de Diana, la traitant d’incapable à son tour, mais elle préféra se contenter de hausser les épaules plutôt que de répondre. En vrai, Diana n’a pas du tout de répartie, alors elle ne se risque pas à ce petit jeu.
L’inconnue avait toujours la main tendue et elle se présenta même. Hannah, très bien, c’est un prénom à six lettres, un prénom harmonieux donc, et qui plus est, un palindrome. Oui, la sorcière avait le temps d’analyser le prénom de celle qui avait causé sa chute, elle pouvait même se mettre à chercher ses différents nombres pour lui tirer le portrait et comprendre en quelques chiffres à quel genre d’humain elle a à faire, mais finalement, elle préféra attraper la main de cette Hannah. Elle hésita un petit moment avant de prendre la parole.
« Diana. Et je suppose que si ça t’intéresse, c’est que mon nombre d’expression t’intéresse aussi. Sache que c’est le quatre. Ce qui veut dire que je suis une personne instable et impatiente, mais aussi obstinée et organisée. »
Elle aurait pu aussi simplement dire son prénom, mais elle a toujours ressenti ce besoin incontrôlable de parler en termes arithmantiques. Pour elle, tout est lié aux chiffres, la numérologie ainsi que les astres guident sa vie en grande partie.
« Je suis presque certaine que ton nombre d’expression est le cinq. Ou peut-être le trois. »
Est-ce que ça fait sens pour l’inconnue ? Probablement pas. Est-ce que Diana s’en soucie ? Pas vraiment. C’est son problème, elle a le sentiment que tout le monde est dans sa tête et comprend sa façon de raisonner et surtout, elle a l’impression que tout le monde s’intéresse à ce qui l’intéresse. C’est très rarement le cas, et quand ça l’est, elle a tendance à devenir un peu hystérique, parce qu’elle se sent enfin comprise.
« Tu peux éviter d’être lente ? Tu me déranges dans mon patinage. »
Elle ne dit pas ça méchamment, elle le dit juste… tout simplement. C’est ce qu’elle pense, alors c’est ce qu’elle dit, même si Flora lui a souvent répété de faire attention et d’essayer de mettre d’arrondir les angles de ses phrases. Trop tard. Diana n’y pense jamais, lorsqu’elle réalise qu’elle doit tenter de communiquer avec des gens qui ne la comprennent pas, il est trop tard.
C’était donc cette personne aussi lente qu’une limace qui avait décidé de pourrir la journée de l’espagnole sans même le vouloir. Enfin, à première vue, elle n’avait pas cherché à provoquer cet énervement chez la jeune sorcière. N’importe qui ayant vu la scène de l’extérieur aurait simplement pensé que Diana s’était levée du pied gauche. Peu importe, le résultat est le même, Diana est tombée sur ses fesses, elle qui n’avait plus l’habitude de ce genre de désagrément. Evidemment qu’elle s’était mise à râler même si au fond d’elle, elle était persuadée d’avoir gardé ses paroles pour elle-même. Non, encore une fois, ça avait fuité et malheureusement, la femme qu’elle avait tenté d’éviter avait parfaitement entendu.
Elle était donc en train de galérer à se remettre sur ses deux jambes. Le fait est que l’objet de la collision était à son tour tombé par terre, comme si une sorcière au sol ne suffisait pas. Tout un tas d’étudiants continuaient leur petit patinage tranquillement, affichant des visages amusés. Qui n’aurait pas ri à ce genre de spectacle, honnêtement ? Diana, sûrement, et personne d’autre, très certainement. Le fait est que même cette inconnue semblait amusée de la situation, il n’y avait que Diana qui était très contrariée, voire vexée. C’est un peu comme un chat qui se loupe et qui tombe après avoir sauté. Diana avait donc traité l’inconnue d’incapable, parce que c’est toujours la faute des autres. Lorsqu’elle se tourna pour voir le poteau humain, elle remarqua que celle-ci était parvenue à se relever, et voilà ! La femme se dirigea vers l’espagnole, toujours amusée apparemment, et lui tendit sa main. Dans un premier temps, Diana bouda la main, sans un mot, elle tenta de faire comprendre qu’elle n’avait besoin de personne pour se remettre sur pied. Puis l’inconnue reprit les termes de Diana, la traitant d’incapable à son tour, mais elle préféra se contenter de hausser les épaules plutôt que de répondre. En vrai, Diana n’a pas du tout de répartie, alors elle ne se risque pas à ce petit jeu.
L’inconnue avait toujours la main tendue et elle se présenta même. Hannah, très bien, c’est un prénom à six lettres, un prénom harmonieux donc, et qui plus est, un palindrome. Oui, la sorcière avait le temps d’analyser le prénom de celle qui avait causé sa chute, elle pouvait même se mettre à chercher ses différents nombres pour lui tirer le portrait et comprendre en quelques chiffres à quel genre d’humain elle a à faire, mais finalement, elle préféra attraper la main de cette Hannah. Elle hésita un petit moment avant de prendre la parole.
« Diana. Et je suppose que si ça t’intéresse, c’est que mon nombre d’expression t’intéresse aussi. Sache que c’est le quatre. Ce qui veut dire que je suis une personne instable et impatiente, mais aussi obstinée et organisée. »
Elle aurait pu aussi simplement dire son prénom, mais elle a toujours ressenti ce besoin incontrôlable de parler en termes arithmantiques. Pour elle, tout est lié aux chiffres, la numérologie ainsi que les astres guident sa vie en grande partie.
« Je suis presque certaine que ton nombre d’expression est le cinq. Ou peut-être le trois. »
Est-ce que ça fait sens pour l’inconnue ? Probablement pas. Est-ce que Diana s’en soucie ? Pas vraiment. C’est son problème, elle a le sentiment que tout le monde est dans sa tête et comprend sa façon de raisonner et surtout, elle a l’impression que tout le monde s’intéresse à ce qui l’intéresse. C’est très rarement le cas, et quand ça l’est, elle a tendance à devenir un peu hystérique, parce qu’elle se sent enfin comprise.
« Tu peux éviter d’être lente ? Tu me déranges dans mon patinage. »
Elle ne dit pas ça méchamment, elle le dit juste… tout simplement. C’est ce qu’elle pense, alors c’est ce qu’elle dit, même si Flora lui a souvent répété de faire attention et d’essayer de mettre d’arrondir les angles de ses phrases. Trop tard. Diana n’y pense jamais, lorsqu’elle réalise qu’elle doit tenter de communiquer avec des gens qui ne la comprennent pas, il est trop tard.
(c) DΛNDELION
- InvitéInvité
Re: Come on, it's lovely weather || Hannah
Mer 26 Déc 2018 - 13:52
C'est que la dinde elle fait du boudin. Au moins elle n'en sera que plus savoureuse à dévorer à Noël même si je ne fêtais pas spécialement cet événement. Alors que je la regardais prendre ma main et se relever, j'essayais de garder l'équilibre tant bien que mal pour ne pas retomber à mon tour. Je me demandais en la fixant de cette manière si elle serait du genre à aimer croquer une dinde comme moi, mais je gardais cette interrogation silencieuse. C'était peut-être mal poli de dire ça et bon, je ne ressentais pas ce genre de pulsion pour l'heure. Quoique… j'avais un petit creux, je n'avais pas mangé grand-chose avant de partir, et patiner, ça donne faim. Même si bon ok, ça devait faire cinq ou dix minutes que j'étais sur la glace. Après tout, je n'étais pas une grande sportive même si j'avais une taille de guêpe. La voyance avait ça de m'empêcher de trop me goinfrer suivant les visions que j'avais. Il fallait bien trouver du positif dans le négatif.
Mais le charabia qu'elle prononça en se présentant alors que je lui lâchais la main me fit lever les sourcils. J'avais l'habitude des étrangetés culturelles, mais là je devais avouer que j'étais prise au dépourvu, mais non pas moins intéressée.
- Wouaw j'ai rien compris à ton truc là. Redis le me le plus calmos.
J'aimais l'étrange et l'inhabituel. Autant dire qu'avec ces simples mots, Diana avait attiré toute mon attention. Sans conteste, elle faisait un rapport entre mon identité et la numérologie. Autant dire que j'étais une bille avec ça, mais justement, ça m'intéressait. Il en fallait peu à mon esprit curieux et bizarre pour aimer ça.
- Je ne saurai pas te dire. Explique-moi, j'aime bien !
Pourquoi mentir ? En plus je voyais qu'elle était dans un je m'en foutisme aussi puissant que le mien, et c'était tant mieux. Un point commun appréciable, en tout cas pour moi. Pourquoi se préoccuper des autres ? Ils ne se préoccupaient pas de nous. Se préoccuper des choses ? Encore moins, ça n'a pas d'âme.
Avec un petit rire franc, j'observais la femme en face de moi de haut en bas sans ressentir la moindre gêne.
- La patinoire n'est pas assez grande pour tes grosses fesses ? Moi tu vois, j'essaie d'apprécier la vie, donc je vais tranquillement. Si toi tu préfères courir pour aller plus vite au cimetière, vas-y, mais passe-moi à côté.
Il n'y avait aucune méchanceté dans les mots que je prononçais, mais aucune gentillesse non plus. Je disais les choses, qu'elle le prenne mal ou non, c'était le cadet de mes soucis. Joignant le geste à la parole, je poussais sur mes pieds pour reculer très légèrement, sans me soucier des autres patineurs autour de nous. Je n'étais tout de même pas la plus lente du lot.
Mais le charabia qu'elle prononça en se présentant alors que je lui lâchais la main me fit lever les sourcils. J'avais l'habitude des étrangetés culturelles, mais là je devais avouer que j'étais prise au dépourvu, mais non pas moins intéressée.
- Wouaw j'ai rien compris à ton truc là. Redis le me le plus calmos.
J'aimais l'étrange et l'inhabituel. Autant dire qu'avec ces simples mots, Diana avait attiré toute mon attention. Sans conteste, elle faisait un rapport entre mon identité et la numérologie. Autant dire que j'étais une bille avec ça, mais justement, ça m'intéressait. Il en fallait peu à mon esprit curieux et bizarre pour aimer ça.
- Je ne saurai pas te dire. Explique-moi, j'aime bien !
Pourquoi mentir ? En plus je voyais qu'elle était dans un je m'en foutisme aussi puissant que le mien, et c'était tant mieux. Un point commun appréciable, en tout cas pour moi. Pourquoi se préoccuper des autres ? Ils ne se préoccupaient pas de nous. Se préoccuper des choses ? Encore moins, ça n'a pas d'âme.
Avec un petit rire franc, j'observais la femme en face de moi de haut en bas sans ressentir la moindre gêne.
- La patinoire n'est pas assez grande pour tes grosses fesses ? Moi tu vois, j'essaie d'apprécier la vie, donc je vais tranquillement. Si toi tu préfères courir pour aller plus vite au cimetière, vas-y, mais passe-moi à côté.
Il n'y avait aucune méchanceté dans les mots que je prononçais, mais aucune gentillesse non plus. Je disais les choses, qu'elle le prenne mal ou non, c'était le cadet de mes soucis. Joignant le geste à la parole, je poussais sur mes pieds pour reculer très légèrement, sans me soucier des autres patineurs autour de nous. Je n'étais tout de même pas la plus lente du lot.
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