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hannah ☆ désillusion
Mar 31 Mar 2020 - 16:33
( En amour, les mendiants et les rois sont égaux ) Vendredi 6 décembre 2019 L’hiver prépare son installation sur l’Ecosse, le vent souffle fort et les gouttes de pluies ressemblent de plus en plus à des minuscules cristaux de glace. Mon appartement est suffisamment isolé que pour offrir un certain confort, j’observe la ville à mes pieds tout en souriant lorsque je vois ta silhouette traverser la rue. J’aime les moments passé avec toi, ils sont agréable, presque hors du temps, une parenthèse inattendue, tu es ma bouffée d’oxygène, Hannah. Nous avions convenu de ce rendez-vous, de ce moment hors de ton quotidien complexe et de mon travail chronophage. Un simplement moment à nous, comme nous en avons passé d’autres ces dernières semaines. Je t’avais promis un repas, une soirée agréable, mais je ne suis pas connu pour ma cuisine, alors tu m’excuseras, mais ce soir ce sera une lasagne du petit restaurant italien situé à deux rues d’ici, elles sont merveilleuses, tu verras. Bien que j’aie été élevé dans le luxe et les bonnes manières, mon appartement est petit et confortable, à l’image de son locataire, la décoration principalement composée de livre, récents ou anciens, tous lus; j’ai pris une bouteille de vin, un plutôt bon d’après le vendeur, je me suis résolu à lui faire confiance, je n’y connais rien et puis, chacun son métier n’est-ce pas ? Habiter au troisième sans ascenseur me donne l’avantage de pouvoir préparer l’arrivée de mes invités, sauf en ce qui concerne ma soeur, elle c’est une bourrasque qui pénètre chez moi comme le vent prend dans les voiles, sans crier gare. Le bruit léger de tes pas attirent mon attention, j’ouvre la porte avec un sourire sur les lèvres, sourire qui t’es destiné, jamais feint, je suis heureux de te voir; ma journée vient enfin de s’embellir un peu. Ma main cueille ton visage et mes lèvres se joignent aux tiennes, tu sembles soucieuse ce soir, mais rien qui n’entachera notre soirée, je l’espère. Bonsoir miss , je te laisse entrer dans ce qui représente probablement l’espace d’un placard à balais pour une femme comme toi, ma liberté m’aura coûté le luxe du passé, mais elle me convient bien plus qu’un palace. Ca va, love? Tu as l’air un peu lointaine, je suis un observateur né, Hannah, tu ne peux rien me dissimuler, je suis là pour toi et t’aider, c’est ce que nous nous sommes promis. | ( Pando ) |
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Re: hannah ☆ désillusion
Sam 4 Avr 2020 - 10:36
Coeurs brisés...
Aujourd’hui, et pour la première fois depuis longtemps… je n’ai pas envie de venir te voir. Je n’ai pas envie de te parler. Je ne comprend pas pourquoi j’y suis obligé. Ou plutôt je n’ai pas envie de comprendre, je ne veux pas me dire que j’y suis obligée…
La vérité ? Je veux être avec toi, je veux t’embrasser, te parler, t’enlacer. Je veux vivre encore un autre jour comme nous en avons eut tant d’autre. Mais ce n’est pas pour ça que je viens, ce n’est pas pour ça que mes pas se dirige vers ton appartement. Et c’est parce que ce n’est pas pour tout ça que je n’ai aucune envie de remonter ta rue sous cette pluie qui devient neige, de grimper des escaliers en me disant que c’est peut-être la dernière fois…
Je n’ai pas besoin de frapper, comme toujours tu m’ouvres avant. Je ne peux pas m’empêcher de sourire, c’est impossible de ne pas le faire quand je suis avec toi, tu m’embrasses. J’aime la sensation que cela me fait d’ordinaire, j’aime sentir tes mains caresser mes joues, tes lèvres frôler les miennes. Mais ce soir… Tu devines tout de suite que ça ne va pas. Tu as un don pour savoir d’un coup d’oeil que je suis rongée, que je suis mal, comme tu as… avais le don de savoir quand je te réservais une surprise.
“Ca va… et toi ?”
Je ne sais pas comment te le dire… je ne sais pas du tout moi-même comment le vivre. Est ce que je dois te repousser comme si je ne ressentais plus rien ? Est ce que c’est mieux de faire comme ça et que tu me déteste ensuite ? ou… je…
Je soupire, je n’ai rien à te cacher, pas à toi. Je glisse mes bras autour de toi, je me blotti contre toi, mon visage enfoui dans ton cou. Je prend toute ton odeur dans mes poumons. Ma gorge se noue et je suis sur de ne pouvoir plus parler.
“Je ne peux plus… je ne dois plus te voir…”
C’est tombé, ou plutôt c’est murmuré. Je m’accroche à toi, ne me lâche pas. Je ne sais même pas si tu as entendu. Ne me lâche pas. Je ferme les yeux. Ne me lâche pas. Est ce que ça te fait mal à toi aussi ? Ne me lâche pas je t’en prie...
La vérité ? Je veux être avec toi, je veux t’embrasser, te parler, t’enlacer. Je veux vivre encore un autre jour comme nous en avons eut tant d’autre. Mais ce n’est pas pour ça que je viens, ce n’est pas pour ça que mes pas se dirige vers ton appartement. Et c’est parce que ce n’est pas pour tout ça que je n’ai aucune envie de remonter ta rue sous cette pluie qui devient neige, de grimper des escaliers en me disant que c’est peut-être la dernière fois…
Je n’ai pas besoin de frapper, comme toujours tu m’ouvres avant. Je ne peux pas m’empêcher de sourire, c’est impossible de ne pas le faire quand je suis avec toi, tu m’embrasses. J’aime la sensation que cela me fait d’ordinaire, j’aime sentir tes mains caresser mes joues, tes lèvres frôler les miennes. Mais ce soir… Tu devines tout de suite que ça ne va pas. Tu as un don pour savoir d’un coup d’oeil que je suis rongée, que je suis mal, comme tu as… avais le don de savoir quand je te réservais une surprise.
“Ca va… et toi ?”
Je ne sais pas comment te le dire… je ne sais pas du tout moi-même comment le vivre. Est ce que je dois te repousser comme si je ne ressentais plus rien ? Est ce que c’est mieux de faire comme ça et que tu me déteste ensuite ? ou… je…
Je soupire, je n’ai rien à te cacher, pas à toi. Je glisse mes bras autour de toi, je me blotti contre toi, mon visage enfoui dans ton cou. Je prend toute ton odeur dans mes poumons. Ma gorge se noue et je suis sur de ne pouvoir plus parler.
“Je ne peux plus… je ne dois plus te voir…”
C’est tombé, ou plutôt c’est murmuré. Je m’accroche à toi, ne me lâche pas. Je ne sais même pas si tu as entendu. Ne me lâche pas. Je ferme les yeux. Ne me lâche pas. Est ce que ça te fait mal à toi aussi ? Ne me lâche pas je t’en prie...
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Re: hannah ☆ désillusion
Mar 7 Avr 2020 - 16:42
( En amour, les mendiants et les rois sont égaux ) Bien que je n’en ai aucune envie, je me détache un peu, je regarde ton visage, plonge dans tes yeux cherchant désespérément une ancre afin d’éviter la noyade. Je ne comprend pas, Hannah. Hannah. C’est rare quand je t’appelle par ton prénom, c’est la traduction de l’incompréhension qui m’habite. Tu es mon rayon de soleil, mon bonheur, je n’ai pas envie de te laisser partir sans comprendre, et quand je vois ton visage, la douleur dans tes yeux, je ne peux que me perdre encore un peu plus dans cet illogisme que tu tentes de me faire entendre. Je t’aime, Hannah, me fait pas ça. | ( Pando ) |
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