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La rage des coeurs brisés # Marcivan
Mar 4 Juin 2019 - 18:30
Depuis l'apparition de Caël dévasté chez moi, je repassais en boucle dans mon esprit ce qu'il m'avait appris ce jour-là. Une erreur dévastatrice qui avait détruit une famille vouée au bonheur. Une erreur certes partagée entre deux êtres, mais qui avait d'effroyables conséquences. Et si j'avais été là pour le Muller, je n'imaginais même pas l'état dans lequel devait se trouver Marcus. Toute la journée à Hungcalf, j'avais tenté de le croiser ou même simplement de l'apercevoir dans les couloirs, mais cela semblait peine perdu. Partout où mes pupilles claires se posaient, la silhouette athlétique de mon ami était absente. L'inquiétude au creux de mes reins ne disparut pas de la journée. Et s'il faisait une connerie? Et s'il l'avait déjà fait? Et si... Une telle nouvelle, une telle déception... Une perte immense pour lui. Oh, comme je pouvais le comprendre. Cette impression de déchirement intérieur. Voilà pourquoi j'étais d'autant plus inquiet. La douleur menait bien souvent à la rage -cela j'avais pu le constater sur le visage de Caël- et ensuite à la déchéance, à la tristesse, au désespoir. S'il se retrouvait seul pour faire face à tout ça, tout pouvait arriver. Sans grand espoir, je décidais alors d'aller au seul endroit qui pouvait ressembler à un refuge pour les férus de Quidditch comme nous étions: le stade. La peur au ventre. Une silhouette se détachait dans les airs et plus je m'avançais, plus j'étais persuadé qu'il s'agissait bien de mon camarade Wright. Si j'étais soulagé de le savoir au moins en vie, je n'arrêtais pas de m'inquiéter pour autant. Après tout, le Quidditch était un sport dangereux, et il y avait mille façons de se faire du mal sur un balai ou dans les airs. Une simple chute pouvait lui être fatal. C'était bien lui. De loin, on aurait dit qu'il s'amusait simplement à slalomer et à faire des pirouettes sur son balai. Mais quelque chose clochait. Il allait beaucoup trop vite. Et il n'était pas seul dans les airs. Un objet semblait le poursuivre sans relâche. Les sourcils froncés, je m'apercevais alors qu'un de ces foutus cognards semblait l'avoir pris en grippe. Sauf que... la balle était beaucoup trop agressive, beaucoup trop vive. Comme si... elle avait été ensorcelée pour l'être. Sérieusement? N'attendant pas une seconde de plus, je me dirigeais vers les vestiaires, attrapais le balai qui m'était attribué lors des entraînements hebdomadaires, et je me dépêchais de le rejoindre dans les airs, ma baguette vissée à la main, bien décidé à remédier à ce problème de cognard. Soudain, je me rendis compte que Marcus s'était stoppé et semblait attendre que la sale bestiole ne lui règle son compte. L'horreur me coupa le souffle. En une fraction de seconde, je m'élançais. Pointe de vitesse habituelle pour un attrapeur. M'interposant entre les deux, j'eus à peine le temps de sortir ma baguette et de prononcer un "bombarda" avant que le cognard ne soit à quelques centimètres de moi. Il explosa en plein vol. Reprenant enfin mon souffle, je me retournais vivement vers mon ami, un air foncièrement agacé sur le visage: "Putain, Marcus, t'es con ou quoi? Tu veux te tuer, c'est ça? Bah tu vas pas le croire, mais y'a des moyens bien plus simples d'y arriver! Merde, quoi!" Oui, j'étais énervé. Oui, ça me foutait les nerfs en pelote de voir un ami en arriver à se mettre en danger volontairement. Certes, j'avais fait des erreurs moi-même, et mes amis avaient été là pour remonter la pente. Mais je ne souhaitais à personne de finir dans l'état dans lequel j'étais. Soupirant longuement, je passais machinalement une main dans mes cheveux, tic récurrent chez moi. Mon regard tenta de croiser le sien. "Tu as besoin de parler, Marcus. Je suis même prêt à ce que tu m'insultes si t'en as envie. Crois-moi, ça fait du bien de s'exprimer." Tout ce que je voulais, c'était qu'il ne sente pas seul. Qu'il ait une épaule sur laquelle se poser s'il en a envie.
@Marcus de Gray
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Re: La rage des coeurs brisés # Marcivan
Jeu 1 Aoû 2019 - 18:21
Plus rien ne fait sens ces derniers jours, putain de coeur qui a cessé de battre. Il n'est plus que l'ombre de lui-même, Marcus, il n'a plus rien du Wright souriant et avenant, d'un gamin taquin qui se planque au détours d'un couloir pour faire une farce. Non. Même Olivia à eut peur pour lui, retrouvé à moitié inconscient dans un bar, ce n'est pas son genre à l'héritier. Comment est-ce qu'on est supposé réagir quand on apprend que la femme qu'on aime plus que tout est une putain d'infidèle et qu'en plus de ça, la personne qu'on estime faisant partie de la famille se trouve être l'amant ? Il n'y a pas de méthode, de mode d'emploi, on fait juste comme on peut, mais il ne sait pas faire ça, Marcus, il est entier, fonceur, il agit avant de réfléchir. Casser la gueule de Caël ne lui à rien apporté en terme de satisfaction, coupé les ponts avec Rose n'a pas été plus efficace. Non. Alors, il ne lui reste qu'un seul exutoire, qu'une seule chose qui pourrait l'aider à évacuer le stress, la tristesse, la déception : le quidditch.
C'est un autre Muller qui lui à souffler l'idée, il n'était pas rare de voir l'ethelred ensorcelé un cognard afin de rendre le jeu plus dangereux, acte délibérément suicidaire pour le gardien qu'il est, Marcus reprend le sortilège rendant de ce fait le cognard fou, une fois libéré il n'aura de cesse de lui rentrer dedans et peut-être que ça lui fera du bien, peut-être qu'il aura enfin une douleur suffisamment intense que pour oublier ce cœur en morceau. Après un échauffement, des cris et une rage dévastatrice, il se plante au milieu du stade pour observer la sphère lui foncer dessus, rictus accroché au coin des lèvres, il attend la douleur, il attend qu'on le libère, mais Sullivan semble être d'un autre avis. Le Wright fait exploser le jouet, les espoirs, en morceaux avant de se tourner vers un Marcus terriblement calme, une facade, reflet de la mort qui l'habite, il écoute les paroles de son ami, les entends, mais ne réagit pas. Que pourrait-il dire ? Qu'est-ce qu'il veut Sulli ? Qu'ils forment le club des fiancés éconduits ? Le cercle de parole des amoureux trahis ? Stupide. Parler ? Tête légèrement penchée sur le côté, comme un enfant qui essaie de comprendre un problème particulièrement complexe, Parler, n'effacera pas ce qu'il s'est passé et vu que tu es là, je suppose que tu connais les détails sordides. Les nouvelles vont tellement vites. Rire sans joie qui traverse ses lèvres, il est désabusé Marcus, plus qu'il ne l'a jamais été. J'ai perdu dix années de ma vie, dix ans putain !
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Re: La rage des coeurs brisés # Marcivan
Dim 1 Sep 2019 - 19:22
Pauvre Marcus, pauvre coeur brisé. Le Wright ne semblait plus lui-même, perdu, et ça me faisait mal au coeur. Je le connaissais bien, le Marcus, il était plutôt comme moi. Réagissait au quart de tour, fonçait souvent sans réfléchir, un gamin au grand coeur pourtant si fragile. Je l'avais cherché un peu partout, effrayé qu'il puisse mal tourner ou se faire du mal, et évidemment, j'avais réagi très rapidement en me rendant compte qu'il se mettait délibérément en danger. Avec un cognard devenu fou, qui fonçait sur lui et l'obligeait à déverser sa rage. Un sort bien dangereux, qui était utilisé à mauvais escient par plusieurs joueurs de Quidditch adeptes des sensations fortes. Là, tout de suite, j'avais envie de faire bouffer le cognard à celui qui avait du lui souffler l'idée. Bien sûr qu'il avait besoin d'un exutoire, bien entendu que toute cette colère devait s'exprimer d'une manière ou d'une autre, mais il était hors de question que je le laisse se faire étriper de manière aussi éhontée. C'était impossible. J'aurais préféré qu'il se contente de jouer au Quidditch, de voler dans les airs. Comme il savait si bien le faire. Agacé d'avoir du lui sauver la mise, je m'énervais face à lui. Mais le Wright semblait hermétique à toutes mes paroles. Il était ailleurs. Fermé à toute tentative de le raisonner. Si d'un côté, je pouvais le comprendre, de l'autre, j'avais juste envie de lui foutre une claque pour le faire réagir. En cas de coup dur, les amis étaient faits pour ça. Se serrer les coudes, se comprendre, se foutre des coups de pied au cul quand il le fallait. Je n'allais sûrement pas le laisser s'enfoncer dans sa détresse et sa tristesse. Peu importait qu'il cherche à m'envoyer bouler, j'allais rester. "Non, parler n'effacera rien, Marcus. Mais pas plus qu'un cognard en pleine gueule. Parler, ça permet juste de vider son sac." que je répliquais en haussant les épaules. Je m'attendais à ce qu'il fasse sa tête de cochon et qu'il ne soit pas très enclin à la discussion. Je n'allais pas revenir sur ces fameux détails. J'étais au courant, il s'en doutait, point. Remuer le couteau dans la plaie n'était pas une bonne chose. "T'as besoin de temps pour digérer et c'est normal. Ces années ne sont pas perdues... C'est juste le début d'une nouvelle histoire, différente." Ce n'était pas évident de passer à autre chose, et une relation aussi belle et fusionnelle comme il avait eu avec Rose ne s'effaçait pas en quelques jours. Mes belles paroles ne feraient que l'agacer. Mais si je pouvais l'empêcher de faire une connerie, alors c'était toujours ça de pris. D'un mouvement de baguette, je fis voler un souaffle jusqu'à nous, que j'attrapais entre mes mains. "On se fait des passes? Je suis un poursuiveur plutôt minable, mais si ça peut t'aider, je veux bien me dévouer." que je tentais sur un ton plein d'humour.
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Re: La rage des coeurs brisés # Marcivan
Mer 18 Sep 2019 - 18:54
Rire sans joie, lueur folle dans l'iris, il n'a plus peur de rien le Wright, rien ne peut plus le blesser, non, lui il veut juste que quelque chose l'achève, mette enfin fin à cette souffrance, à ce vacarme qui hurle dans sa tête. Il va mal, Marcus, très mal. Le cognard me prendra moins la tête, ou alors ça sera plus radical, cynique dans la douleur, il n'a jamais été comme ça, il n'a jamais repousser personne, mais aujourd'hui il n'a pas le cœur à faire semblant, il veut tout oublier. Il n'a pas le coeur à faire semblant de croire que tout ira bien demain, il ne voit pas comment ça pourrait aller mieux, regard absent, il repense à l'expression de Rose, la peur et la tristesse mêlée sur son visage, la rage et la déception qu'il à ressentit à cet instant précis. Je n'ai pas envie de jouer, merci. S'il était sur le terrain c'était pour se défouler, s'en prendre plein la gueule, à aucun moment il a eut envie de jouer, perdre était bien plus intéressant. Visage baissé vers le sol, il répète les mots de Sully, une nouvelle histoire. Mouvement léger de la tête, il relève le regard vers son ami, regard noir habité par la colère et la frustration, une histoire différente, huh ? T'en es où toi, dans cette nouvelle histoire ? Après quoi ? un an et demi ? Comment tu veux que j'oublie ça, que je passe à autre chose ? C'est impossible. La connasse, le bâtard et le débile, ça sonne bien pour un titre de roman, non ? Il n'a jamais été méchant, plutôt impulsif, il a toujours été le gentil Marcus, le brave Marcus, le naïf Marcus, mais ici c'est une nouvelle facette de sa personnalité qui fait surface, comme de quoi on ne se connait jamais vraiment soi-même, il n'aurait jamais imaginé pouvoir s'en prendre à quelqu'un comme Sullivan, quelqu'un d'aussi gentil que lui, au fond, ils se ressemblent beaucoup, mais peut-être qu'il est simplement trop proche de Caël pour l'instant, peut-être que c'est pour ça qu'il essaie de le repousser avant de vraiment devenir mauvais avec un innocent.
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Re: La rage des coeurs brisés # Marcivan
Sam 12 Oct 2019 - 20:30
Je ne suis pas con, je voyais bien que Marcus était loin d'être dans son état normal et qu'il n'allait pas bien du tout. Mais je pensais qu'avec un peu de psychologie, ça pouvait apaiser un peu les choses... Sauf que cette histoire de cognard était le premier signe que d'essayer de le raisonner, ça n'allait pas être de la tarte. A peine avais-je dit quelques mots qu'il trouvait le moyen d'ironiser ou de détourner mes mots pour être blessants. Son coeur saignait et c'était comme si je pouvais voir le sang s'écouler de son palpitant. J'aurais tout fait pour l'aider à apaiser ses blessures, à l'écouter, à lui changer les idées. Mais fallait croire que mon ami n'était pas prêt à entendre ce que j'avais à dire... Je levais les yeux au ciel lorsqu'il m'affirma que le cognard lui semblait être la meilleure solution. Idiot. Borné. Je n'avais rien à répondre à ça. Alors oui, je tentais à ma manière de le faire dévier de sa colère en lui proposant de jouer à son sport, son oxygène. Sauf que... Chou blanc à nouveau. Comment ça, lui, ne pas vouloir jouer? Je fis une moue ennuyée, embêté qu'il rejette en bloc tout ce que je pouvais lui apporter. Ma main tendue, il ne semblait pas prête à la prendre. "Fais pas ta tête de cochon, Marcus, ça te va pas du tout. Allez, j'sais que t'en as envie, et ça peut te faire du bien d'évacuer ta colère..." Mes paroles sonnaient comme la vérité, même si mon ton était plus ferme, et que j'avais perdu un peu mon sourire. Et rien ne s'arrangea quand le grand gaillard reprit la parole. Avec ce regard noir qui ne fit qu'empirer les choses. Des mots blessants, durs. Qui ne lui ressemblaient pas. Incrédule, je restais immobile, presque choqué par ce qu'il venait de dire. Puis, en une fraction de seconde, mon corps réagit avant même que mon cerveau n'ait terminé d'intégrer ses paroles. Un crochet du droit direct dans la mâchoire. Marcus qui bascule et tombe de son balai, mais qui grâce à un mouvement de baguette s'immobilise avant de tomber au sol. Il y avait beaucoup de colère en moi. Tellement que j'en tremblais. Je savais bien que c'était la colère et la tristesse qui le faisaient parler, mais ses mots étaient de trop. Le rejoignant au sol, je le chopais par le col sans un mot, le bousculant jusqu'au mur d'un gradin tout proche. Mon regard se fixa dans le sien. "Qu'est-ce que tu crois? Que c'est facile de se faire entuber? Que c'est facile de passer au dessus de tout ça? Est-ce que ça te détruit de l'intérieur? OUI. Est-ce que t'as envie de crever à chaque instant? OUI. Mais ça te donne pas pour autant le droit de t'en prendre à ceux qui sont là pour toi! T'as des gens qui sont prêts à t'épauler, MERDE!" Sur ce, je le relachais, non sans le repousser une seconde fois. Marcus était plus grand que moi, probablement un peu plus fort aussi, et je savais qu'il pouvait se venger s'il en avait envie. Mais clairement j'en avais rien à foutre. Moi, je voulais juste aider un ami c'est tout. Passant une main nerveuse dans mes cheveux, je secouais la tête en soupirant.
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Re: La rage des coeurs brisés # Marcivan
Mer 13 Nov 2019 - 9:34
Il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre, il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir. Marcus préfère rester dans sa bulle, se noyer dans sa douleur, plutôt que d’accepter l’aide offerte, plutôt que de laisser entrer son ami il le repousse, une fois, deux fois, il ne comprends donc pas ? Sullivan semble croire que faire quelques passes peut changer quelque chose, que ça pourrait lui faire du bien, mais il se trompe; à ce stade rien ne peut lui faire de bien parce que rien n’est pire que la trahison pour quelqu’un de fidèle comme lui. Si la seule manière pour Marcus d’être seul consiste à pousser l’autre Wright très loin, le blesser, tant pis, il n’a pas envie d’un ami en ce moment et Sully s’impose un peu trop. Gentil Sully. Les mots sont volontairement durs, sournois et la réponse ne se fait pas attendre, un bon crochet du droit qui lui fait voir des étoiles; la douleur semble l’apaiser, c’est ce qu’il cherchait avec ses cognards au fond. Déstabiliser, ayant perdu l’équilibre, il ralentit sa chute pour atterrir à genoux sur le terrain, se relevant pour faire face à l’ami devenu ennemi le temps d’un instant. Sullivan attrape le col de Marcus d’une poigne ferme, l’obligeant à reculer jusqu’un mur, le regard vide Marcus écoute, sourire narquois aux lèvres, il n’en a rien à foutre
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Re: La rage des coeurs brisés # Marcivan
Dim 24 Nov 2019 - 19:47
Et voilà, en quelques secondes, en quelques mots, mon camarade Wright avait éveillé en moi cette colère que je gardais enfoui dans mon coeur. Cette frustration, cette tristesse, qui malgré tous mes efforts ne m'avaient jamais vraiment quitté. Malgré mes envies d'oublier et d'avancer, il y avait des cicatrices qui jamais ne s'effaceraient. Alors, oui, mon poing avait volé plus rapidement que mes pensées. Avant même que je puisse réfléchir, Marcus se retrouvait sur le chemin de la terre ferme, sa chute ralentie par un sort jeté par réflexe. Ma colère s'exerça sur lui sans filtre, mes mots exprimant soudainement ce que j'avais au fond de mes tripes. Pourtant, Marcus semblait hermétique à toutes paroles, fermé comme une huitre, déterminé à ne pas se laisser démonter par des mots censés le faire réagir. La rage au ventre, le regard ailleurs, mon camarade ne comprenait que je ne voulais que lui offrir mon aide et non pas l'enfoncer encore plus. Malgré tous mes efforts, il gardait ce petit sourire qui ne faisait qu'accentuer mon envie de lui faire avaler toutes les touffes d'herbe du terrain de Quidditch. Je le savais pourtant, ce n'était rien d'autre qu'une réaction de défense face à des évènements qu'il ne pouvait pas contrôler et qui mettait à mal tout ce qu'il croyait savoir. Il se sentait trahi de toutes parts, sans espoir de retrouver une vie normale, et je pouvais le comprendre. Sa réponse ne se fit pas attendre, mais elle me laissait de marbre, il pouvait bien s'énerver, cela n'allait pas m'empêcher de rester là à le fixer. Pourtant ses derniers mots me prouvèrent que j'étais à court d'idées pour l'aider. Que je m'épuisais peut-être pour rien et que cela ne faisait que renforcer ce sentiment de culpabilité qui rongeait mes entrailles. Je soupirais longuement, un regard triste posé sur mon ami. "Bien sûr que je m'en rends compte, Marcus... Ce qu'ils ont fait est impardonnable. Et je te comprends. J'suis pas un putain de rancunier pour rien. Mais soit, si tu préfères rester seul comme un con, ok, j'vais pas insister. De toute façon, t'es pas encore prêt à entendre tout ça j'imagine." J'haussais les épaules alors que je ne faisais que constater les faits. Sur ce, je tournais les talons et m'éloignais sans rien dire de plus, le laissant à ses malheurs et ses ruminations. Je n'allais pas me ruiner les nerfs à essayer de l'aider alors qu'il ne le voulait pas. Tant pis pour lui, je reviendrais quand il sera prêt à écouter, prêt à avancer. Et d'expériences, je savais que cela pouvait prendre du temps.
- PS:
Je ne sais pas ce que tu en penses, mais je me dis qu'on peut en rester là pour ce rp. J'espère que cette réponse te conviendra!
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