- InvitéInvité
Rage against the machine [awk.ping.]
Mar 14 Avr 2020 - 16:38
« Ne me quitte pas, je ne peux pas imaginer le Sans Souci sans toi... » lui murmura-t-elle, tentant de le rassurer de quelques caresses. Il était tombé malade la veille, un petit hoquet qui n'avait alerté personne ; la nuit avait passé, et on l'avait retrouvé plus silencieux que de coutume.
Maddie n'avait jamais été seule pour gérer ce genre de cas. Il y avait toujours eu au moins l'un de ses parents pour l'aider, lui montrer les gestes à prodiguer, mais ils n'étaient pas présents ce jour-là.
Elle ne voulait pas appeler sa grand-mère non plus qui, du haut de ses 78 ans, se reposait à l'étage. Et puis c'était elle qui l'avait accueilli 28 ans plus tôt, Maddie ne voulait pas qu'elle puisse le voir dans un tel état.
La jeune femme avait donc fait ce qu'elle avait pu, plus désemparée que jamais, les mains enfouies dans des entrailles sans vraiment savoir quoi chercher. Elle n'aimait pas se sentir impuissante -comme tout le monde- mais après avoir vérifié les faiblesses habituelles, elle avait presque accepté de se rendre à l'évidence : elle allait devoir envoyer un hibou à un réparateur pour qu'il vienne s'occuper de la machine à laver.
Elle avait cru pouvoir y arriver pendant un court instant. Ce n'était pas la première fois qu'ils se retrouvaient à devoir ausculter la bête, et cela se finissait toujours par un diagnostic simple suivi d'un filtre à changer, ou un tuyau à rafistoler.
Le remplacer aurait été tellement plus rapide.
Elle y pensait parfois, la brune. Arrêter de panser, prendre soin des objets et des âmes et trancher ce qui ne fonctionnait pas. Tout ce que le feuillet de Tamaharu lui avait conseillé -comme une gifle en plein visage- en moins d'une feuille A4 la veille. Elle avait détesté ses mots. Elle les avait compris aussi, et elle s'était détestée pour ça. Maddie ne reniait son choix de vie pour rien au monde, mais il y avait des moments, où, les mains dans le cambouis et l'échec, il lui arrivait de douter. Et même si ces moments finissaient par passer, le doute était pernicieux, prêt à s'inviter dès qu'une autre porte s'ouvrirait.
Merlin seul savait combien de temps ils devraient rester sans laver le linge de maison si elle ne trouvait pas rapidement une solution alternative. Il y avait toujours la possibilité d'aller dans une laverie, mais ce coût associé à celui d'un réparateur serait une mauvaise nouvelle pour le Sans Souci, si bien qu'elle était condamnée à trouver la pièce défaillante qui faisait hoqueter la machine.
Elle soupira, se laissant aller contre la carlingue à moitié démontée de son lave-linge, dos contre le métal froid. « Tiens le coup, bébé » Un autre soupir.
Elle allait se reprendre, songea-t-elle en jouant à ouvrir et fermer la porte de la machine pour contempler les mouvements de son visage qui se déformaient dans le hublot, sans prêter attention à son environnement.
- InvitéInvité
Re: Rage against the machine [awk.ping.]
Jeu 16 Avr 2020 - 16:51
Le rythme en dents de scie de la vie de l’auberge n’avait rien pour lui plaire, non plus – un être d’habitude, profondément ancré dans ce qu’il connait : les répétitions, les tendances qui se dégagent de celles-ci et le tableau qu’on peint lorsqu’on en saisit la trame. Horaire recoupé d’études et d’entraînements, l’athlète aurait pu s’agacer (s’il connaissait seulement cette émotion) du caractère imprévisible de cet écosystème dans lequel il s’est inséré, mais il y a quelque chose de tellement … familier, malgré tout, dans cette auberge. Peut-être est-ce le caractère changeant de l’endroit, ou les multiples cachettes que le Sans Souci semble constamment mettre à sa disposition : il a rapidement trouvé son préféré, Finn, derrière une fenêtre, dans une microscopique cour intérieure qui semble oubliée du reste de l’univers. Ici, il s’installe pour réfléchir, respirer et, doucement, il tente de reconstituer les fragiles morceaux de son univers. Pour toutes les fêlures qui caractérisent sa compréhension souvent trop innocente du monde, il ne manque pas de gratitude, l’attrapeur. Saisit dans une quelconque mesure la place prise par Madeline et son arrière grand-mère dans l’équilibre fragile de son esprit – incarné dans un chocolat chaud posé au pas de sa porte le soir ou une vieille histoire racontée au détour d’une cachette.
Et pourtant, les rêveries doivent parfois (trop souvent) céder le pas à la réalité – pour l’heure, celle de la buanderie. Panier jonché de jerseys sales (il aurait juré qu’il y en avait davantage avant, le lave-linge en aurait-il avalé?), Éole se fraie un chemin jusqu’à l’objet de sa quête, zigzagant entre les clients présents pour le légendaire cake aux bananes du cuistot et les pensionnaires de l’auberge. Murmure légèrement quand on le regarde de trop près – il n’en a toujours pas l’habitude, malgré les mois qui passent. Déteste autant être regardé qu’au premier jour, l’attrapeur, même s'il commence à se faire à l'idée que son rôle de joueur professionnel vient aussi avec le fait d'être une figure publique, grâce aux leçons pleines de douceur (non) de Connor. « Tiens le coup, bébé » La présence de morceaux jonchant le sol l’arrête dans ses pas, et, sourcils froncés, il jette un coup d’œil au lave-linge contre lequel Maddie est appuyée. Lit toujours aussi mal les émotions des autres sur leurs traits, mais il a lui-même arboré une expression de désespoir face à une machine assez de fois pour reconnaître celui-ci sur les traits de la jeune aubergiste. « Maddie? », demande-t-il, la voix qui murmure comme à l’habitude. Posant avec précaution son butin au sol, l’ethelred approche de la silhouette appuyée. « tu veux de l’aide? » Sans réellement attendre la réponse, il se penche sur la carcasse de métal, réfléchissant. « Besoin de vinaigre, brosse à dents, gants en caoutchouc, bas nylon, chocolat chaud ». Pour le courage, pour pas qu’il y ait de faille.
- InvitéInvité
Re: Rage against the machine [awk.ping.]
Sam 18 Avr 2020 - 17:04
Finnick Fraser. Le Finnick Fraser. On aurait pu penser que la jeune Maddie aurait fini par s'habituer à sa présence -après tout, vivre dans la même auberge les avait amenés à se croiser un certain nombre de fois, voire même à s'adresser la parole- mais non. Oh, elle s'était améliorée depuis l'épisode particulier où elle l'avait enfin reconnu -et manqué de vomir sous la surprise- mais elle ne pouvait s'empêcher de le trouver fantastique : il était célèbre, avait du talent et beaucoup travaillé, mais ne s'était jamais pavané. Il était humble, poli, et assez simple pour survivre dans leur auberge sans jamais se plaindre : l'archétype ultime de la perfection, même avec du linge sale sous le bras. Il était comme un soleil, en fait. Beau à regarder, mais faisait transpirer quand il s'approchait trop.
Par Merlin, elle voyait ses mollets s'avancer ! Elle se décrocha subtilement de la carcasse de la machine à laver, évitant de marcher sur l'une des entrailles métalliques, concentrée sur la réponse à donner. « Oui, c'est... Enfin c'est la machine à laver... » Bravo le veau. Elle était bonne à sacrifier sur l'autel de la groupie ridicule. Heureusement qu'il était plus dégourdi qu'elle, et pas totalement effrayé par ses propos d'une évidence tapageuse. « J'ai verrouillé... J'ai vérifié le verrouillage, et le filtre et puis... » Grande inspiration pour un retour correct à la réalité. « Je comptais sur la chance du débutant. Un fil coupé net, quelque chose comme ça. » se permit-elle d'ajouter sans être certaine qu'il l'entende, tant il semblait hypnotisé par la machine. Tant mieux, songea-t-elle, toute prête à donner les clés de la situation à quelqu'un de plus expérimenté qu'elle.
Elle ne se fit pas prier quand il lui indiqua la liste de ce dont il avait besoin : l'abandonnant sur un « Je reviens ! » , elle s'enfuit sans demander son reste dans les escaliers, s'interrogeant quand même sur ce qu'il adviendrait à leur assurance si, par mégarde, l'attrapeur d'une équipe de Quidditch professionnel se coinçait un doigt dans leur machine à laver.
Commande passée au bar sans faire attention aux regards posés sur ses mains grasses d'huile et sa mine échevelée, elle se dépêcha de réunir le reste de ce qu'il lui avait demandé.
Les bas en nylon lui causèrent le plus de problèmes. Elle ne parvenait pas à se l'imaginer avec ça en main, encore moins si c'étaient les siens. Mais que penserait-il si elle lui ramenait les bas de sa grand-mère ? Elle n'était pas particulièrement attentive à ses cuisses ou à la mode, mais il y avait quand même une différence de deux générations qui se marquaient dans la taille et le style des bas.
Et puis voulait-il vraiment des bas ? En tant qu'homme, connaissait-il vraiment la différence entre ça et des collants ?
Sacrifiant finalement les siens pour préserver la pudeur des gambettes de son aïeule, elle repassa chercher ses boissons au bar – un chocolat chaud et deux verres d'eau avec des glaçons- avant de redescendre à la buanderie en se raclant la gorge pour ne pas le faire sursauter.
Un coup de baguette pour approcher une chaise de Finnick, et elle déposa ses offrandes sur l'assise. « Si tu as besoin d'autre chose, ou que tu veux que je te tienne un lumos pour mieux voir... » Ooooh, faire la lumière pour Finnick Fraser. « Pour les bas, j'ai pris ce que j'avais. J'espère que ça t'ira. » L'autel de la groupie trucidée. « Enfin pas la taille. » Qu'on caillassait en prime. «Euh, il faut oublier... je juge pas ! » Elle s'interrompit en fermant les yeux, plus morte que vive. Depuis quand était-elle aussi empotée ? « Lumos » murmura-t-elle, plus désolée que jamais par son propre comportement. Elle aurait peut-être dû jeter cette machine.
- InvitéInvité
Re: Rage against the machine [awk.ping.]
Ven 24 Avr 2020 - 19:24
Les machines ont cette façon extraordinaire de dire exactement ce qui ne va pas, si on sait les écouter. Celle-ci est ancienne – l’absence de composantes trop électroniques le rassure, puisque son expérience des technologies moldues est relativement limitée. Ses phalanges s’enroulent autour des entrailles de la patiente, et il a presque envie de murmurer à son oreille. Distraitement, quelques mots de gaélique lui échappent, produit d’une éducation ancienne, profondément enracinée dans les Highlands. Appréciant la pression de l’arrivée d’eau, il jette un œil aux filtres, bien que Maddie lui ait assuré l’avoir déjà fait – lorsqu’il s’agit de soins à prodiguer, la rigueur est de mise, et la précieuse machine à laver ne fait pas exception. Ses doigts enroulés autour du filtre, il tente de regarder à travers, dans la pénombre, sans succès. Se disant qu’il pourrait tenir sa baguette entre ses dents pour illuminer les entrailles de la bête, un raclement attire plutôt son attention. Plan de travail improvisé sur quatre pattes de bois – good enough.
Adressant un petit sourire à Maddie, il résiste à l’appel du chocolat chaud, la discipline de l’athlète qui maîtrise le concept de gratification à long terme. En guise de trophée, le sucre – d’abord, le cambouis et l’huile du moteur de la bête de métal. « Si tu as besoin d'autres choses, ou que tu veux que je te tienne un lumos pour mieux voir... » Hochant la tête, il invite l’aubergiste à approcher, sans mots. « Pour les bas, j'ai pris ce que j'avais. J'espère que ça t'ira. Enfin pas la taille. Euh, il faut oublier... je juge pas ! » Ses doigts tricotés de cicatrices dues à ses expériences se faufilent entre les jambes du sous-vêtement, testant l’élasticité, remarquant distraitement quelques mailles. Les petits accrocs, les imperfections auxquelles son attention s’accroche si aisément – et qu’il pardonne à tout le monde, trop conscient de ses propres défauts. « Ils sont parfaits, Maddie », rassure-t-il avec douceur, s’amusant d’être le plus à l’aise des deux dans une situation sociale, pour une rare fois de sa vie. Le lave-linge éclairé du sortilège de la jeune femme, il s’improvise professeur.
L’inventeur a toujours trouvé les interactions plus aisées lorsqu’il a quelque chose à faire de ses doigts, une part de son esprit trop occupée à résoudre un problème pour angoisser au sujet des mots à prononcer. « Les filtres sont vides, j’ai revérifié », commence-t-il par dire, avant de replacer le tuyau d’alimentation en eau de l’élément. « si l’eau peut entrer … on vérifie le réservoir ». Retroussant ses manches aux coudes, révélant le reste des plaies désormais cicatrisées héritées de ses expériences, il se penche au-dessus de la carcasse, invitant Maddie à faire de même, à la fois pour l’éclairer et lui indiquer ce qu’il fait. Glissant deux doigts à l’intérieur de l’embouchure, il se heurte à une texture trop rugueuse pour ne pas être suspecte. « Je peux? », demande-t-il à la sorcière, prenant sa main pour lui faire sentir la trace criminelle. « Du calcaire ». Se détournant sans plus de cérémonie, il attrape le vinaigre et la brosse à dents, les tendant à la gérante. Sans mots, ses prunelles indiquent le réservoir calcifié. Ça te va? « et je te montre le reste? » Les machines sont tellement plus simples que les humains.
- InvitéInvité
Re: Rage against the machine [awk.ping.]
Mar 28 Avr 2020 - 20:18
Sa confiance nouvelle se fendit cependant bien vite, le voir détailler ses bas sous toutes les coutures ayant un petit quelque chose d'intime qu'elle n'avait pas anticipé : elle avait l'impression parfaitement inconvenante qu'il touchait sa peau à chaque fois qu'il effleurait les défauts du nylon qui lui couvrait parfois les jambes. Son lumos se mit à clignoter alors qu'elle toussait sa gêne dans son poing fermé. « Allergie au pollen » couina-t-elle, joues brûlantes, alors que la buanderie était une des rares pièces dépourvues de plantes. « Mais je remercierai ma grand-mère, s'ils te conviennent. » Sorry grandma.
Heureusement pour elle, il commença à lui expliquer les gestes à prodiguer à la machine et son esprit studieux reprit le dessus. Elle aimait la transmission de savoirs, et apprendre était toujours un plaisir pour elle -peu importe le sujet- faute à sa curiosité sans bornes. Elle hocha la tête à chaque étape qu'il lui lista, se promettant de n'avoir besoin de personne la prochaine fois qu'il faudrait retourner les entrailles du lave-linge.
Penchée sur le ventre béant de la machine à laver, elle ne fit pas vraiment attention à leur proximité, concentrée sur leur travail... jusqu'à ce qu'il se permette de lui prendre la menotte pour qu'elle puisse elle aussi sentir le calcaire coupable. Drôle de personnage que ce Finnick Fraser qui -entre sa douceur naturelle et son innocente maladresse- ne pouvait s'empêcher de la faire se sentir toute chose et toute froide à la fois. Se rendait-il compte à quel point il la pouvait la paralyser? Elle fixa la main pâle, plus couturée que la sienne avant que les deux ne disparaissent dans la machine. Elle serra plus fortement sa baguette pour ne pas défaillir, songeant que ces deux mains étaient capables de tout, tant elles pouvaient attraper des vifs d'or, réussir des études ou faire des réparations mécaniques : elles devaient sans doute changer tout ce qu'elles touchaient en or. Enfin tout sauf elle, évidemment. Elle n'avait rien d'une Cendrillon, et même lui ne ressemblait pas à une marraine magique.
« Ah. Oh. Du calcaire. Oh. Je suppose qu'il faudra vérifier l'adoucisseur d'eau en prime... » Elle gratta le coupable d'un bout d'ongle, plus mal à l'aise que jamais devant les montagnes russes émotionnelles qu'elle subissait.
« Tu.. Tu répares souvent des trucs? » tenta-t-elle, plus vague que jamais alors qu'elle frottait autant le réservoir que sa gêne.
« Je finirai plus tard, maintenant je veux bien voir la suite. Tu crois qu'il y a d'autres choses qui déconnent avec cousin Wash Wash ? » reprit-elle sur le ton de la conversation, alors qu'elle n'en menait pas large. Elle aurait été d'accord avec lui: les machines étaient plus simples que les humains.
- InvitéInvité
Re: Rage against the machine [awk.ping.]
Dim 10 Mai 2020 - 20:56
En entendant l’hypothèse de l’aubergiste, l’attrapeur releva la tête rapidement, un sourire aux lèvres. « Tu t’y connais en machines? », demande-t-il, le visage éclairé d’un éclat doux à l’idée que Maddie soit du genre mécanicienne, elle aussi. « Tu.. Tu répares souvent des trucs? » Hochant la tête, il regarde plutôt le lave-linge, se passant une main sur le front, et observe sa structure, réfléchissant à la prochaine étape. « elles sont … simples à comprendre », acquiesce l’athlète, relevant la tête vers la jeune femme pour lui adresser un sourire un peu penaud. « plus que les gens », avoue-t-il. Les gens mentent, manipulent, ne disent jamais entièrement la vérité – une machine ne ment pas, et si on sait écouter, elle dit toujours ce qui ne va pas, à l’image de ce lave-linge tordu par les années, mais toujours robuste. « chacune a son langage », fait-il, plissant les paupières, ses doigts courant sur la carcasse de métal, laissant filer un léger silence. « suffit d’écouter ».
Se déplaçant autour de la machine à laver, il passe derrière Maddie pour rejoindre l’arrière, retirant le panneau de métal camouflant le flanc de la malade en voie de guérison. D’un signe, la jeune femme est invitée à se rapprocher pour que le client devenu médicomage improvisé puisse poursuivre ses explications. Le cliquetis caractéristique des joints métalliques se fait entendre, et ses doigts s’accrochent instinctivement aux coins, appréciant la facture ancienne et robuste de la patiente. « La courroie est ok », explique-t-il, désignant la bande de caoutchouc rendue légèrement plus coriace par les années enroulée autour du tambour. « Si elle était brisée, bas nylon », fait l’athlète, pointant le sous-vêtement laissé derrière, qu’il a examiné sous toutes ses coutures. Pour l’instant, il est inutile, mais, pris d’un élan professoral à l’idée que Maddie puisse être intéressée par la mécanique, il tire sa baguette afin de rompre la courroie d’un discret diffindo – un sortilège de réparation fera l’affaire par la suite. Retirant la courroie qu’il range précieusement près d’eux, avec une sorte de révérence particulière accordée aux objets dont il comprend parfaitement la fonction, le Calédonien prend le bas nylon avec douceur, en appréciant la texture soyeuse sous ses doigts. Un sourire léger s’étire à ses lèvres, inconsciemment. « Merci à ta grand-mère », dit-il, faisant passer le sous-vêtement autour du tambour, s’assurant que Maddie voit bien ses mouvements. « Si la courroie casse … ça tient », explique-t-il, prenant une pause légère, avant d’avertir – « pas longtemps ». Lentement, de façon saccadée, il avance – à l’image de la machine.
|
|