Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
- InvitéInvité
rage d'éire. (siobhán)
Jeu 17 Oct 2019 - 21:02
— Le griffon tournoyait. Maitre majestueux de ces zéphyrs s’effilant à la caresse de ses rachis. L’essor enchanteur gavait l’animal. D’ivresse ; félicité ensorcelant. Le dignitaire Zeus parcourait à la dérive les voutes de son palace céleste. Sanguin face à sa liberté. De la rixe envers la gravité. Le monarque jeta un regard dans la mer de cirrus. S’adonnant, bras élancés, à l’immensité offerte. Des acclamations fictives tambourinant à ses tympans. Clameur de son patronyme. Il était puissant, il était divin ; il était conquérant. N’était-il pas merveilleux que puisse, cet affamé d’adresse, s’égarer au milieu des corridors d’Eole ? Frôler du bout des doigts le duveteux lit des nuages. Une chance dont toute persuasion s’effaça par les harangues en contre-bas. Sévère, le prince braqua les céladons envers l’importun. Toutefois le khan saisit de rif la nature de cet appel. Il était temps d’entrer en scène. Agile milice tapie dans les ombres d’un panthéon sportif. Mais son heure à lauriers savait attendre, pour mieux le révéler au grand jour. Tel un bon scotch, fermentant avec patience. Et dont se décupleraient toutes les saveurs. Alors, sa cime joignit les troupes. Verdure crissant sous l’attifé de l’accoutrement ministériel. Attestant ainsi de sa position. Ses pas figeant avec droiture l’élancement de son galbe à l’équidistant point du terrain. Prasin lorgnant les équipes chapotant son crâne, à l’instar du nimbe d’un saint homme. Comme d’habitudes furent écorchés les avertissements. Morigénant par prévention toute félonie que l’empereur fit promesse de sanctionner. Rien ne lui échapperait. Viride acéré qui l’avait fait affublé en l’intolérant suprême de sa profession. D’autant qu’ici, pas moindre indulgence n’était à espérer ; l’Eire était prévue après cette rencontre. Ces zigomars n’avaient aucun intérêt à trop attarder ce match. Bien qu’en vérité, ce dernier point n’inquiétait guère. Au petit matin, le cabot s’étant extirpé de sa couchette, délaissant sur l’épaule dénudée de sa voisine le gage que sa besogne prendrait fin à temps. La poule à superviser pour le jour était bien trop incongrue. La Corée du Sud affrontant l’Angleterre ; y avait-il plus à dire ? Les bridés étaient juste inaptes contre l’un des mastodontes du berceau même du Quidditch, tout le monde le savait. Et la prémonition fut bonne. Bien assez même pour que le kronprinz file jusqu’à sa tente via l’éther enivré par les tonitruassions hystériques des serfs des Elisabeth. Electrisé de sa ballade, comme de l’évènement à venir, ses griffes troussèrent les voiles de l’habitacle de fortune où il croisa ses camarades. « Alors prêts ? » Risette sournoise. Quasi-carnassière, en mignardant de ses prunelles la plèbe environnante. Où le rictus s’intensifia d’espièglerie quand fut croisé un regard de pluie. Tapotant subitement dans ses paumes sur une rythmique vive. « Allez le macaque, on se magne. T’essaies d’un peu plus ressembler à quelque chose, tu prends le clébard et on y va. Je vais chercher nos billets. » Puisqu’après tout, même si la vocation paraissait ingrate pour tout moissonneur de gloriole, elle possédait encore quelques avantages. Attirant dans la fosse à Leprechauns, deux fauves parés à rugir à pleins poumons. Cette année, l’Irlande allait faire un carnage ; le corniaud en était convaincu. |
- InvitéInvité
Re: rage d'éire. (siobhán)
Mer 30 Oct 2019 - 16:48
Ft. Connor
Trop tôt le matin. Râlement en sentant celui à tes côtés s’extirper du lit de fortune. Non pas parce qu’il se levait, mais qu’il venait de faire du vent avec la couverture, coinçant directement les deux pans de celle-ci sous ton ventre pour former une sorte de maki Irlandais au cheveux bruns. Ce n’est pas non plus comme si tu doutais que l’Angleterre n’allait pas écraser la Corée du Sud et qu’il serait en retard pour le match du siècle. Mais t’aimais bien râler pour rien, lançant alors –en le loupant- son coussin dessus à sa sortit avant d’enfouir à nouveau ta tête dans le matelas, laissant passer les minutes avant l’attaque de la bête. Monstre de même pas huit kilogrammes venu pour déposer mille léchouilles sur les bras de sa maitresse. ”- Ca vaaaaa, j’me lève. On va aller se promener” Que tu lances en attrapant le croup sous ton bras pour câliner un instant.
Tu enfiles ce que tu porteras pour le match, affichant fièrement ta nationalité Irlandaise. Mais la tête encore dans le cirage, tu attaches la laisse au cabot que tu fais sortir en saluant rapidement les autres d’un signe de main, manquant de trébucher sur une basket qui trainait là. ”- Mais sérieusement...” Cela dit t’étais mal placé pour râler, étant la pire bordélique du monde. Mais peu importe. Pour l’heure, tu t’atèles à fatigué ton compagnon à quatre pattes, histoire de ne pas retrouver la tente sans dessus dessous à votre retour du match et sans petits cadeaux déposés un peu partout. C’est donc un grand tour que tu entreprends, croisant quelques têtes connus ici et là avec qui tu passes un petit moment. Profitant du passage pour attiré l’oeil avec la vedette du jour : O’haras, tombeur de ses dames. Et parfois messieurs. Mais en voyant certains supporters anglais remonter en dansant et enchantant - à moitié ivre pour la plupart alors qu’il était tôt- tu réalises que tu allais être en retard. Et jamais tu n’offrirais à Connor la joie de te gronder parce que tu n’es pas prête.
Tu tires la laisse, parce que tu l’as un peu trop fatigué ce petit. Dans un souci de rapidité, tu prends le croup dans tes bras pour retourner à la tente où tu l’envois valser sur le lit. Oubliant carrément d’avaler quoi que ce soit, tu t’occupes de t’arranger comme tu le peux avec le peu de temps qu’il te reste. Ridicule. Mais le résultat était satisfaisant, selon tes propres critères. Tu n’en avais pas trop fait, de toute façon, t’étais là pour supporter ton équipe, non pas pour faire une défiler de mode. Et alors que tu allais te servir un truc à boire histoire de te désaltérer -parce que bon, faire de la course avec le chien, ça donne soif- un élément perturbateur se met à claquer des mains, provoquant un sourire encore plus malicieux qu’auparavant. Mais tu balances la tête un peu en arrière, exaspéré une petite seconde. ”- Hé ! J’suis prête depuis deux heures déjà ! Regarde-moi au lieu de faire l’idiot, j’ai fait un effort !” Malgré le tout petit mensonge, on pouvait constater qu’effectivement, pour une fois, tu ne portais pas un pantalon mille fois trop grand pour toi, que tu avais dompter ta crinière bouclé -bien qu’encore totalement sauvage malgré tout tes effort mais surmonter d’un chapeau de farfadet- et qu’en plus tu t’étais un peu maquillé, ajoutant un petit trèfle dessiner sur ta joue ainsi que le drapeau de ton pays sur l’autre.
Il n’avait vraiment pas de quoi râler sur toi. Mais par contre toi, tu aurais de quoi râler. ”- Mais je vais pas prendre le croup, il est trop petit ! Il va se faire piétiner dans la foule. Je l’ai sortie pendant une heure avant que t’arrives pour le fatiguer. Il pionce sur la couverture.” Tu secoues le doigt négativement avant de te demander ce qu’il a dans la tête. Et une fois les Converses lacées aux pieds, verte cette fois pour compléter les couleurs du maillot de l’Irlande qui t’avais couté ton deuxième rein, tu te lèves en sautillant vers la sortie, imitant alors l’attitude du jeune homme quand il était entré dans la tente. ”- Allez, allez on se bouge, restes pas planté là à me regarder avec ton air de chien battu ! Tout le monde t’attend !” C’est que tu finis par tapoter son épaule de ton petit poing, un sourire amusé aux lèvres en continuant de sautiller en alternant les jambes sur lesquels tu te reposais. Lueurs moqueuses dans les yeux.
by Epilucial
- InvitéInvité
Re: rage d'éire. (siobhán)
Lun 4 Nov 2019 - 21:53
— L’excitation naquit. Entre braillements au loin des satanés rosbeefs, la risette fendit son labre. Mutin. A la promesse qu’entre ses crocs résonneraient bien plus de chants de guerre que ces buveurs de thé ne pourraient jamais fournir. Que les louvats d’Irlande assourdissent les aristocrates et les gorgent de peur, sous des rires imbibés de Guinness. Tel était l’avenir que miroitait un viride, victorieux. Le nationalisme éveillait sa démence espiègle ; celle de l’infant d’Eire, qui ferait honneur à sa bannière. Perçant la cohue à l’instar des voiles de sa tente, le hatif embrasé mira au sourire ornementant les pulpes qu’avaient mignardé la veille ses propres babines. Néanmoins sans que ce ne fut ici l’origine d’un désir sagace à lui en voler les caresses. Aucune concupiscence ne pourrait égaler la fusion entre Quidditch et Irlande. Mais à l’éclat des dents du lutin rétorqua l’émail du cabot. Toujours aussi avide de lauriers -ainsi que convaincu de leur moisson. Il se permit tout de même d’atermoyer leur départ pour un examen plus approfondi des vallons de son Leprechaun. Non embarrassé que la pièce soit partagée par leurs accointances d’ailleurs. Après tout c’était sa copine. Quoi qu’à en douter aux vues de son haussement d’épaules. « M’ouai. Tu ressembles moins à un sac. Allez, t’es un cinq sur dix quoi. Et encore, je suis généreux pour saluer ton maquillage. » Bien qu’à cette raillerie s’apparentait des fossettes goguenardes. Leur nouvelle alliance n’avait pas fané leurs habitudes aux taquineries. Et là était même la saveur inédite que découvrait le rajah auprès de cette célimène : amie -si ce n’était la meilleure-, et Pourtant, l’âge avait marqué l’ancienne tête creuse du macaque d’un peu plus de responsabilités. Un sérieux qui renfrogna aussitôt le prince des tourbières. La moue contrite plombant les pommettes qu’il était en train de parer à l’aide de sa baguette de motifs similaires aux joues de son vis-à-vis. Puis, ce fut tandis que le Leprechaun s’amusait à une imitation qu’il ne souligna point, que ses prunelles s’égarèrent du côté de leur chambre à coucher -que son esprit fin préférait sournoisement surnommer la pièce à seulement dormir. « Arf mais c’est bon… Perche-le sur ton épaule au pire. » Affabulations énoncées tout en reculant jusqu’au pan de toile qui dissimulait leur couchette, ainsi que le bordel environnant, qu’il dévoila en tirant d’un coup sec. Et dire que la paire n’avait composé ce capharnaüm qu’en quelques jours… Pourtant, ce ne fut pas ce contre quoi il rognonna. S’indifférant à ce fourbi comme des élans moqueurs de sa compagne, pour braquer les pupilles sur une truffe surplombant l’origami désordonné dans lequel était tiraillé leurs couettes. Le prasin se plissa à la rencontre de ses paupières tombant à la lourdeur de la fatigue de l’animal. Sa gueule entre ses pattes, sans avoir la force de la lever. Un soupir s’échoua sur ses lèvres, suivi de rif par un grognement. « Faux frère. » Avant d’accuser de ses iris celles de pluie de l’interlocutrice, bouderie au bord des badigoinces. « Je comptais sur lui pour le brandir devant les italiens et qu’il leur pisse au nez. Je l’avais entrainé exprès. » Dévoilant au travers de cette lassitude, la vraie raison pour laquelle à chaque vêpre, cet égoïste reconnu avait insisté à se charger des promenades nocturnes. La trombine maussade. |
- InvitéInvité
Re: rage d'éire. (siobhán)
Mer 13 Nov 2019 - 15:54
Ft. Connor
Visage légèrement renfrogné à son cinq sur dix, bien qu’en vérité, tu t’en fichais un peu. L’effort était là, tu en étais déjà fière. Tu ne lui infligeais pas un sarouel alors que tu en mourais d’envie. Ce foutue jeans te serrait déjà trop. “- T’as d’la chance que j’ai lacé mes chaussures, tu aurais eu droit à un face à face avec.” Fausse bouderie puisque tes lèvres sont étirés jusqu’aux oreilles, prête à enchainer avec la prochaine taquinerie, la prochaine blague à lui faire. Continuant alors de tapoter dans tes mains avec entrain pour le faire bouger à son tour, des petits sauts de farfadets qui te font enjamber la pièce, avant que tu ne faces volteface vers lui, pointant ton doigt levé vers lui, en le remuant de façon négative. ”- Négatif. Il reste ici. Je ne l’ai pas épuisé pendant deux heures pour me le farcir toute la journée sur l’épaule.” Si tu pouvais être irresponsable avec ta propre vie, tu ne pouvais pas l’être avec celle d’un innocent puppie. Pauvre bête épuisé après une course endiablé avec sa maitresse, tu avais bien fait en sorte qu’il soit K.O. pour ne pas remarquer votre absence. Sachant pertinemment ce qu’il se passerait à votre retour : la fête, puis pipi time pendant que Connor continuerait de picoler. Victoire ou non de l’Irlande. Mais l’Irlande ne pouvait pas perdre, non pas contre les Italiens.
”- Je refuse de le porter toute la journée, moi aussi j’ai envie de sautiller, de picoler et de m’amuser.” Tu secoues la tête, même si ton sourire reste. De toute façon, tu ne fléchiras pas sur ce point. Hors de question. ”- Et c’est qu’il est lourd au bout d’un moment en plus au bout d’un moment. Il fait son petit poids.” De plus, l’idée que n’importe quel supporter aurait pu te bousculer, le faire tomber, le blesser. Non, pas moyen. Même si son idée de le faire pisser au nez des italiens te fait rire, bruyamment, les dents exposées, pouvant presque laisser croire que tu allais dire oui. Mais tu secoues la tête, calmant ton rire alors que tu agites les bras un peu dans tous les sens, reposant tes yeux sur lui, le regard légèrement suspicieux. ”- J’me disais aussi que si tu le sortais tous les soirs, c’est qu’il y avait un truc louche là en dessous.” Haussement d’épaule d’un air, mais ce n’est juste qu’une micro bêtise de plus ajouté à ton compteur. ”- Mais par contre, ce que je peux te proposer, c’est qu’on le sorte tous les deux quand on revient ce soir et qu’on le fasse faire pipi sur les tentes italiennes. Ou dedans. Ou les deux. Au choix.” L’apprentissage du mot compromis se faisant en même temps que celle de l’apprentissage d’être en couple. Cela dit, tu préfères ignorer cette voix dans ta tête qui te rappelle que très probablement, vous ne serez pas en état de faire ça. Ou alors en n’étant absolument pas discret. Pour ce que ça changeait.
Mais trêves de pensées inutiles, c’est que tu attrapes son bras par-dessus ton épaul de façon totalement brute –enfin, le brute d’une mouche pour lui- essayant de le trainer jusqu’à la sortie de la tente. ”- Viiiite, j’ai oublié mes multiplettes chez moi, il me faut une nouvelle paire. Allez, mec ! En route !” Sans parler des autres achats que probablement tu vas faire, feu d’artifice en tout genre, bonbons et fanions aux couleurs vertes de l’Irlande. Tu continues de tirer un peu sur son bras, dérapant légèrement sur le sol. Tu te retournes alors à moitié vers lui, la tête penchée sur le côté, le regard adorable, mais malicieux, lancé vers le jeune homme. ”- En plus, j’ai entendu qu’ils vendaient des chocolats au caramel.” La bave apparaitrait presque au coin de tes lèvres par avance.
by Epilucial
- InvitéInvité
Re: rage d'éire. (siobhán)
Dim 17 Nov 2019 - 10:11
— Le grelot égayé s’éveillait pour caresser ses expectatives. Que son lutin enrobe de désirs ce caprice des vices taquins. En vain. La maturité l’avait sacralisé. Au galop entre les iris de pluie d’où vibra l’onde du refus. La bouderie éclata -vaporisée sur gueule d’ange. Mais au déjà-vu ; exagérée, grimée à l’instar celle qui fit fard des pommettes de l’Eve. Mauvais mime acerbe, railleur des insécurités de la beauté de celle qui s’apprenait femme. Puisque la probité du plexus d’Eire le désignait embéguiné depuis bien des lustres par les traits moins arrangés de son macaque. Toutefois, le silence l’engloutit. Jaugeant que leur litanie s’inspirerait bien mieux de sa petite personne et ses velléités contrariées. « Non c’est nul. Il aura assez dans le réservoir que pour en arroser qu’une. Débrouille-toi avec. » Marmot d’habitude trop comblé dont se froissait le naze, contrit. Le même sentiment chatoyait au creux du viride. Dans une valse éhontée. Accompagnée des onces de mépris. Un quotidien de l’insolent sultan, ses ressentis ne se bridant des mors de l’hypocrisie. Même pour les plus pernicieux, qu’il assumait pleinement. Toutefois, le Cerbère se régissait par ses brasiers thoraciques. Le moral dégorgeant aisément des giboulées de son mois de naissance, pour que ses orages se fendent du radieux soleil de ses fossettes. Ses céladons vibrèrent. La facétie décochant sur cette toile toutes une pyrotechnie. Le reflet de son Leprechaun incrusté dans les billes claires. Approche et proximité. Le lierre magique brandit inopinément. Pour souligner, languissant, l’enveloppe de sa gorge. A mesure que l’orle de lèvres s’arquait. « Je me disais aussi que si tu te dépêchais, c’est qu’il y avait un truc louche là en dessous. » Mais dont le timbre fut infidèle à son ténor, pour lui préférer le trémolo fluet primate. La farce lui décocha un divin sourire. Infatué de la pitrerie, bien que rognonna -dans ses propres cordes cette fois- l’ordonnance suivante : « Mais pas de câlins si tu t’empiffres comme un porc. » Le noueux bois de mage toujours entrelacés de ses griffes partant menacer le nez du farfadet. Sérieux sibyllin. Et dépourvu de toute clémence. Là où jappa également, de rif, scient de leur configuration -et des brises idiotes virevoltaent entre les neurones du petit être : « Tu la mords, et je te balance un inflammare dans la bouche, l’allumelle prasin cisaillant la trogne vis-à-vis, tandis que s’échouait une grivoise taquinerie sur ses lippes : Ça vaut pour l’autre baguette aussi. » Bien que du péché édicté s’entrevit une fraction de concupiscence. Songeur, dans l’examen des pulpes. Qui auraient pu être salvatrices ; mais le bât blessait dans la possibilité qui ne se consumait encore. L’amertume lui ravala sa blague. Fiévreux de ces flétrissures qui bigarraient leur unisson. Ardent et glace ; étreints des prurits tenaces et contraires. Peut-être était-ce même là la preuve de son cœur. Le khan se flagellant d’une patience qui n’était guère de ses plus grandes qualités. Et ce pour elle. Pourtant les besoins mis en attente intimèrent la déroute de leur conversation. Prunelles détournées autant que son lierre, qui borda son torse. L’empereur y tapota d’un coup sec. Une poussière magique revêtant alors son vêtement. De l’émeraude soudaine qui diluait le jais de son maillot d’arbitre. Cloquant sur son torse un vif d’or, enclave d’un trèfle malachite. Et sacrèrent la dénomination Ireland. Son maillot officiel. Son trésor. Métamorphosé à l’aube pour s’assurer qu’aucun retard ne compromettrait sa tenue dans les gradins. Avec le Quidditch, le cabot s’affirmait de prudence. Comme il l’avait fait tous ces solstices auprès de cette relique -chérie et entretenue même pour que le tissu convienne toujours à sa carrure d’homme. Puis, d’un pas, sa cime cula finalement à l’entrée de la tente. « Allez, ramène ton petit fion fissa. Vu que t’es un gland, on passera au bureau te chopper des multiplettes d’ultra luxe. Je vais pas te laisser nous faire perdre notre temps avec tes achats à la con. » |